L'étoile belge

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s.n. 1914, 31 Mars. L'étoile belge. Accès à 23 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/z31ng4jb9j/
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Mardi 31 mars £984 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : a an î 8® fr.; 6 mois, fr. C.âO; 3 mois, fr. 3.5® POUR LA PROVINCE : Un an : S© fr.; 6 mois, fr. 8.5©; 3 mois, 5 fr. -REAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 à 16 h. i province il suffit deremettreleprix de l'abonnement au facteur Edition C 85' •— IV' ©G L'ETOILE BELGE France, Angleterre, Allemagne et 1 q * ] par trimestre tous pays de l'Union postale, ) j payable d'avance Hollande, 7 fr. — Grand-Duché, 6 fr. j ' mandat-poste S eeotliïies h mmèvû ANNONCES : 45 crû's la ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60. Les annonces remises avant 2 heures à l'Office de Publicité, 36, rue Neuve, paraissent le soir même. Barometre du di mars 5 fcenres Tempêr. moyn« normi®, le SO, <r>9 Maximum de la ^^rTTnUQ veillo, IJWS Minimum delà nuit- -<~r *? Barran t.. !e30, «*» Quantité d'eau //\V „ „ de 8 à 8 h", //0ylf /T%^\ Prles24h-°""fl Observations I lLj fff // ci=>\\ ^midi Température, |j So/s 'J ftiœ 'S 11 15°!5 Baromètre, il siSfH Y fl/cr II Humidité(100= L, fff ^5/fl HUID. ahsol.). 64 Ventdominant Vvcî3 Ay S S Déclin, magn. y $ 12°52'4 Ephèmérides pour le 31 mars Soleil: -a Lune : lever. 5 h. 22 lever, 6 h. 83 coucher, ld h. 12 coucher, 23 h. 59 Prévisions de l'Institut météorolog. : Vent S. à S.-W. faible; beau. Service des malles Oslende-Uoavrcs Etat de la mer, le 31, à 4 heures : peu agitée. ETRANGER IDa,xi.s X'3EOjpjL:Koo c3L*o. no^cl On ii avait nullement exagéré la gra- sées ,au point de vue de la religion, vue de la situation dans l'Épire du nord, Pourquoi ne pas tenir compte de ce fait c-est^-diie dans les districts incorporés et ne pas s'inspirer de l'exemple de la a,uc nouvel Etat albanais où a été consti- Suisse ? tué un gouvernement autonome sous la Voici les desiderata formulés par les direction de l'ancien ministre grec Zo- Ëpirotes : graplios. Le gouvernement- albanais «j™- . . .. , .. , . . „t, • vient d'en taire l'aveu dans la note-cir- Administration des districts de 1 Epire i,nhj,.û nirii -, ir.no ' • annexés à 1 Albanie par deux'gouverneurs ulaire qu il a adressée aux puissances ; d6 nationalité suisse ou hollandaise, qui , s«uanon, dit-il, devient chaque jour siégeraient à Korytza ou à Argyrocastro ; plus menaçante. Et il accuse le gouver- 2° Institution d'un conseil local auprès nement grec d'être de connivence avec die ces gouverneurs ; le gouvernement provisoire d'Epire et 3° Etablissement d'une diète épirote, sur avec les bandes d'insurgés auxquelles il modèle de la diète croate; fournirait même des armes Jl° Incorporation dans la gendarmerie J,e gouvernement -libanais n'-innnrto charSé6 de maintenir l'ordre dans les dis- aucune n^n ;! f „ T apporte tlicte éplrotes, d'éléments chrétiens qui ne tin ' P , d ' aPPul de ses accusa pourraient être déplacés de l'Epire ; ■ Oiilrairement à ce qu il affirme, 5° Liberté complète d'exercice pour les t gouvernement grec a eu jusqu'ici une écoles grecques, où l'enseignement de la attitude très correcte. Il a évacué les langue albanaise serait obligatoire ; territoires occupés par ses troupes ainsi 6° Liberté religieuse complète ; qu'il y avait été invité par les puissances. Octroi de garanties spéciales concer- Est:ce sa faute si les Ëpirotes refusent de nant les 5uestio'ns d'ordre communal ; reconnaître le gouvernement albanais et 8° Constitution, dans les districts an- s'ils reçoivent des secours de leurs nœc%de °°T I?«itaira? 1tré,tiens com- f'T>i-ppcî (tpppq 9 t,.,,! nrt . . . mandés par des officiers hollandais ; ipr xl lrïll ,Q n peut deman" 90 Soumission des Ëpirotes à tous les der au gouvernement grec c'est qu'il ne impôts ; tolère pas que ses propres officiers s'en- io° Chimarra continuerait à jouir de tous 1 oient parmi les révolutionnaires et qu'il les privilèges antérieurement concédés à ne fournisse aucune aide à l'insurrec- oette région par les sultans. lvtoncwlrrferTÏ'>ê'Cller un.e\plus Le gouvernement autonome déclare - et io5p>.ÀtU nl0"vement insurrection- qu'il est prêt à livrer les territoires adju- vpmpnt i CS "I®01® suspendu le mou- g£s ^ l'Albanie si ces conditions sont ,6 re rai e ,ses trouPes- admises. Elles sont fort acceptables : En réalité on conçoit fort bien, nous elles peuvent du moins servir de base à . avons dit déjà, les appréhensions des une entente. Gela vaudrait mieux que la hpnotes. Ils ont atteint un degré de civi- lutte qui se prépare, à laquelle le nouvel 1 ai!; re'?^vementl avancé, tandis que Etat n'est pas préparé et qui l'épuiserait. es Albanais sont encore plongés dans n devrait- même faire appel à l'interven- une semi-barbarie, il est naturel qu'ils tion étrangère. Or, ces interventions se redoutent d être asservis par ces der- paient. Le prix en serait une dépendance mers et qu ils réclament tout au moins encore plus étroite de l'Albanie à l'égard es garanties leur demande d'autono- de la puissance protectrice ou des deux 1111e est donc légitime. puissances protectrices, car i) est pro- Pourquoi vouloir faire de l'Albanie un bable que l'Autriche ne laisserait pas htat- centralisé sur le modèle, des Ëtats l'Italie intervenir seule. Que les grandes ivant une longue histoire commune qui puissances donnent le conseil au nou- leur a donné, une même mentalité? veau gouvernement .albanais .de sou- 1 ilbanie est encoi'e un Etat féodal, dont scrire à l'autonomie de l'Épire. C'est la les diverses parties ne se sont jamais solution préférable à tous les points de senties solidaires. Elles sont, encore divi- vue. ,, lmm -, NOS DEPECHES Services spéciaux de l'ETOILE BELGE FRAWCE nement s'engage à faire voter rapidement ATA rnAMRPP à chambre et au sénat le budget et l'impôt s'ur les revenus, il retire également sa Interpellation sur l'emprunt chinois motion. M. Javai, rappO'rteur de la commission La enambre adopte un projet de loi por- de législation fiscale, prend longuement la tant o-uverture d'un crédit supplémentaire défense du projet qui, dit-il, est um élé- extj'aordinaire de 21S millions pour les ment essentiel de la politique financière opérations militaires au Maroc. du parti républicain. En le votant la cham- M. Lefebvre du Prey (de la droite) inter- bre manifestera sa volonté de faire payer pelle sur 1 emprunt chinois qui doit être les dépenses de la défense nationale par lancé le 7 avril. ceux qui sont en mesure de le faire. Locateur s étonne que le prospectus re- La suite de la discussion est renvoyé'e.à commandant 1 emprunt au public comporte mardi matin. La chambre adopte le projet une lettre de M. Doumergue au président retour du sénat s<uir la corruption électo- de la banque emetteuse énumérant les ga- raie. ranties de l'empruint. En outre les deux personnes influentes de cette banque sont Mort de l'explorateur Gentil MM. André Berthelot et Charles Victor. L'orateur fait un rapprochement entre Bordeaux : M. Emile Gentil, ancien cette affaire et les affaires Rochette qui mi- commissaire général du Congo, est mort lièrent l'épargne. luttdii matin. M. Doumergue, très applaudi, déclare Echappé belle que l'emprunt en question est purement ... T industriel et remonte à un an. Le gouver- ^^P^che de _Cala_is : Le sapeur Chausse bernent a défendu les intérêts français. M. e,t' mfcS?1<ae?1 VL1'aîl.a' du centre d a- poumergue ajoute qu'aussitôt qu'il eut \'ia^10n de Douai, qui. arrivaient vers 3 heu- conmaissance de l'usage qu'on faisait de surT?)1P a,ni 9,n^ e^e PrJs î?ur" salettre, il pria la banque de la faire dis- Ils °nt tait une chute a 3 kilomètres paraître du prospectus. La banque la re- à, lest de Calais. Les aviateurs sont mdem- tlra et expliqua qu'elle avait cru pouvoir n€§' m'ais f appareil est détruit. en servir parce que, dans une circon- L'instruction de l'assassinat de sitahce analogue en} 1913, le prospectus " ~ ^ r , ff d'un emprunt chinois faisait état d'une lettre semblable de M. Pichon. (Rires. Ap- M. Boucard a consacré son après-midi à plaudissements à gauche-.) l'audition d'un certain nombre de témoins M. Lefebvre. du Prey rapporte que l'em- au sujet de l'affaire Caillaux. Il a d'abord prunt de 1913 offrait beaucoup plus de ga- entendu deux employés du Figaro, puis la ranties. sœur d'une amie de Mme Caillaux. Après une intervention de M. Klotz qui Enfin, à 4 heures, il a reçu M. Paul demande au gouvernement de respecter Bourget. l'ordre du jour voté par la chambre en dé- Les déclarations faites par les témoins cembre dernier et décidant de réserver l'ar- n'ont apporté aucun élément nouveau à gent français à la défense de la France, la l'enquête. MM. Rouleau et Potier garçons chambre adopte par 340 voix contre 206 au Figaro, ont confirmé les déclarations l'ordre du jour pur et simple, accepté faites précédemment par leurs collègues par le gouvernement. Mme Guillemart, sœur de M. Buchei qui L'impôt sur le revenu ^ précédemment une déposition en faveur de Mme Caillaux, confirma la déposition La chamL'i-e discute ensuite le projet de M. Buchet. Enfin M. Paul Bomrget qui, d'impôt complémentaire sur l'ensemble des comme on le sait, est J a dernière personne revenus. que M. Cal-mette vit avant. 1e. drame, fit de M. Louis Dubois, du Centre, propose le ce drame un récit semblable à celui qu'il renvoi à la commission. avait déjà fait au commissaire de police. M. Klotz propose de séparer le projet de TTrl on la loi des finances et de terminer immé- E~lge tue sa .emme diatement la discussion du budget afin de Un Belge nommé Edmond Vandeboued permettre au sénat de voter avant les élec- âgé de 48 ans, ouvrier mineur, demeurant lions. Agir autrement serait une inutile au hameau des Marais, près de Guesnain manifestation électorale. _ _ (Nord), a tué sa femme, née .Tulie Dewach- M. Clémente!, rapporteur, insiste pour ter, 53 ans, en lui coupant la gorge, pen- le vote d:u Projet d. impôt complémentaire darit la nuit de dimanche à. lundi. Le crime dans lequel fut ^ait un effort de concilia- a ^té découvert lundi matin. Le meurtrier tion républicaine Le rapporteur conclut en gisait sans connaissance, à côté de sa .nvitant la chambre à suivre la commission femme. On crut tout d'abord qu'il s'était ;,t le gouvernement. (Applaudissements à empoisonné, mais on s'aperçut qu'il n'était 1 extrême gauche et sur divers, bancs de qu'ivre-mort. Son crime accompli, Vande- S^ache.) boued avait absorbé un litre d'eau-de-vie. M. Doumergue dit que si le budget ne fut parquet s'est rendu sur les lieux, pas plus rapidement voté ,c est que sa discussion fut interrompue par les attaques , AILir^/îî^C^S^ et les interpolations quotidiennes. M. Don- e-*.ivs mergue insiste pour l'incorporation du Une interpellation projet de loi des finances conformément à au parlement d'Alsace-Lorraine I ancienne promesse, sinon la majorité républicaine commettrait une faute qui se- Jeudi prochain sera discutée à la cham-rait exploitée c'àntre elle. (Appl. à l'ex- bre des députés de Strasbourg l'interpella-trême gauche. )M. Doumergue tei^ine en tion concernant l'emploi du dialecte alsa-posant la question de confiance sur le vote cien et du français dans les lycées et col-de l'impôt complémentaire. (Mouvement.) lèges d'Alsace-Lorraine. Voici son texte : M. Doumergue affirme q»u'il parlera de la » M. le statthalter a-t-il connaissance de même façon devant le sénat. l'ordonnance adressée aux directeurs des M. Dubois retire sa motion. lycées et collèges par le directeur de l'en-M. Klotz déclare que puisque le gouver- seignement et par laquelle il interdit aux professeurs d'employer entre eux le dialecte alsacien et le français ? Sait-il que cette ordonnance proclame « qu'il est du devoir professionnel et moral des professeurs de se sentir et de se conduire en éducateur? d'élèves allemands et que ce devoir ne se borne pas aux quatre murs de la classe ? >» M. le statthalter approuve-t-il cette ordonnance avec ses conséquences dénonciatrices ? » Cette même question a déjà été posée jeudi dernier au sénat par M. Blumenthal, sénateur-niaire de Colmar. M. von Roedern, le nouveau secrétaire d'Etat, avait répondu qu'il s'agissait d'une ordonnance concernant. le règlement intérieur arrivée à 1a. connaissance du public à la suite d'une regrettable indiscrétion. Au demeurant, ajouta-t-il, l'Etat a le droit de contrôler l'attitude des professeurs dans les établissements scolaires. Quant au reproche que l'ordonnance entraînerait 1a. dénonciation réciproque des professeurs, il ne saurait en être question. Les directeurs des collèges et lycées et les professeurs auront sans doute compris l'ordonnance et ils l'appliqueront exactement. Cette explication n'eut pas d'autres suites au sénat. La chambre des députés ne s'en contentera pas et le secrétaire d'Etat devra sans doute fournir quelques nouvelles précisions concernant le rôle des professeurs hors des lycées et des collèges. • Un ouvrier italien tué par une sentinelle LTn ouvrier italien employé, à la construction du nouveau fort de Harimont circulait dimanche soir à l'aventure sur un terrain gardé par une sentinelle. L'ouvrier, qui ignorait complètement l'allemand, voulait ramasser du bois mort, malgré les avertissements du factionnaire.Après la troisième sommation, le soldat fit feu. La balle a traversé les poumons de l'ouvrier italien, et le blessé est mort à son arrivée à l'hôpital de Metz. Décorations refusées En octobre dernier, à l'occasion de l'inauguration d.u monument de la « Bataille des Nations », à Leipzig, deux fonctionnaires refusèrent les décorations prussiennes qui leur avaient été octroyées par l'empereur, car ils étaient déjà titulaires de décorations saxonnes d'un rang plus élevé. Parmi ces fonctionnaires était le conseiller secret de la cour1 Clément Thieme, promoteur et nrin-cipal artisan du monument ; aussi i affaire fit grand bruit. A ce moment, la Gazette de VAllemagne du Nord émit l'idée de parer à des incidents aussi déplaisants en demandant préalablement a.ux personnes à décorer si elles acceptent la distinction conférée par le souverain. Ce sage conseil semble avoir été oublié par le cabinet impérial, car un incident du même genre vient de se produire à Berlin. Le sculpteur Feuerhalm et l'architecte Wassermann/ collaborateurs de l'architecte de la.cour von Ihne, ^uteur.de la nouvelle bLbliofhèque royale de Berlin, ont refusé l'ordre de l'Aigle Rouge de 4° classe que l'empereur leur a conféré. Ils n'ont pas donné le motif de leur refus, mais on peut le deviner. Autour d'un voyage princier manqué Quoique le voyage du kronprinz allemand soit remis à une époque indéterminée il n'est pas sans intérêt de dire dans quelles circonstances ce projet fut élaboré et les motifs qui l'ont fait échouer. L'idée émanait du kronprinz. Il la soumit à M. Soif, secrétaire d'Etat aux colonies, et celui-ci la mit à l'étude dans les bureaux. L'office colonial prévit pour 225,000 francs de frais et décida de demander cette somme au reichstag, le voyage étant fait dans l'intérêt de l'empire. Le voyage du couple princier devait commencer en juin et durer six mois environ. Cependant l'office colonial prévit un échec possible de la demande des crédits et dans ce cas le prince était prêt à prendre les frais à sa charge. Seulement le projet de loi à soumettre au reichstag devait avoir l'agrément préalable de l'empereur et ce-lui-ci le refusa. Les motifs de son refus sont sans doute à chercher dans la longue durée de l'éloignement du couple princier, les questions de sécurité personnelle pour l'héritier de 1a. couronne, l'inconvénient d'une interruption dans le stage d'état-major du kronprinz et enfin dans l'échec possible- de la demande des crédits par le reichstag. Accident d'aviation. — Un mort, un blessé Lundi après-midi, à 5 heures ,uai biplan de la station aéronautique de Strasbourg, piloté par le capitaine Reinhardt., accompagné du lieutenant Schulz, s'était élevé à une cinquantaine de mètres au-dessus de l'aérodrome, quand tout à coup l'appareil a capoté et a été précipité sur le sol. Le capitaine a été retiré mort de dessous les débris de l'appareil. Le lieutenant a eu les deux jambes brisées. L'appareil a été réduit en miettes. Au moment même où se produisait cet accident, un monoplan qui se trouvait au-dessus de ..l'aérodrome, a capoté, mais il n'y a eu aucun accident de personne. Le suicide d'un bourreau de soldats La semaine dernière un soldat du régiment d'infanterie n° 55, à Munster, en Westphalie, entrait à l'hôpital militaire pour fracture du maxillaire inférieur. Il raconta au médecin-major qu'il était tombé dans l'escalier et que son menton avait porté sur le bord d'une marche. Pris de soupçons, le médecin fit subir au « bleu » un interrogatoire serré et il apprit ainsi que la fracture de la mâchoire provenait d'un coup de pied ponté par k?sergent-ma-jor Hinze. Celui-ci fut appelé à l'hôpital et confronté avec le soldat. La conséquence de oette confrontation devait être une instruction judiciaire ouverte contre Hinze. Le sergent-major avait sans doute de sérieux motifs de craindre les juges militaires car il s'est suicidé d'un coup de revolver.L'Egérie du chancelier A Munich vient de mourir à un âge très avancé la baronne von Hedemann. bien connue par la longue et fidèle amitié qui l'attachait an prince Clovis de Hohenlohe. Pendant plus de quarante ans elle fut la compagne et la conseillère éclairée de l'homme d'Etat et son nom ne fut jamais prononcé qu'avec respect. Si cette union ne reçut pas la consécration légale, la cause en fut un sentiment très respectable de la baronne qui avait, dû demander la dissolution d'un mariage malheureux, mais à qui s'es sentiments religieux défendaient d'épouser un autre homme. Le prince était président du conseil bavarois quand, chez son ami, le poète Frédéric von Bodenstedt, il fit la connaissance de la baronne. Dans le salon de Mme von Hedemann se réunissait la meilleure société munichoise et plus d'une fois eurent lieu chez elle des conciliabules.politiques. Le plus important, mais dont on ne connut pas le résultat, rassembla un jour le prince, le comte de Bismarck, le cardinal de Hohenlohe, le duc d'Augustenburg et le duc de Ratibor. Le roi Louis II aimait aussi à 'rendre visite à la baronne qui était une femme d'une haute intelligence et d'une distinction parfaite. Mystérieux attentat ♦ De Strasbourg : Comme on avait tiré à minuit la cloche d'un# p-tite porte du fort de Kirchbach, situé à lest de Kehl, un sergent (du 136° d'infanterie, qui était de garde, ouvrit cette porte croyant que c'était le commandant du i'oti qui revenait de la ville. Un coup de feu fut alors tiré presque à bout portant sur le sous-officier et le blessa légèrement à la poitrine. Il fit quelques pas hors du fort .pour tâcher de découvrir l'auteur de l'agression lorsqu'un deuxième coup de feu l'atteignit dans l'aine ; heureusement, la balle s'écrasa sans lui faire de mal contre une pièce de 5 mark qui était dans son porte-monnaie. Une patrouille envoyée à la recherche de l'agresseur revint sans l'avoir découvert à cause de la profonde obscurité qui régnait alors. ANGLETERRE LA QUESTION DE L-'ULSTER Conférence Une conférence a eu lieu lundi matin à Downing Street entre M. Asquith, plusieurs autres ministres et les généraux sir John French et Ewart. Après la conférence, M. Asquith s'est rendu auprès du roi. A LA CHAMBRE DES COMMUNES Démission du ministre de la guerre M. Asquith le remplacera Le colonel Seely a démissionné. La première indication de ce fait fut qu'il n'occupa plus, lundi, sa place au L'anc des ministres à la chambre des communes et qu'il alla se placer sur un siège en arrière.M. Asquith prend le portefeuille de la guerre et sera, de ce fait, obligé de se présenter à nouveau devant ses électeurs. Il est entendu qu'il se retire de la chambre jusqu'à sa réélection. Les généraux French et Ewart maintiennent leur démission. La décision de M. Asquith a surpris tous les députés. Personne ne s'attendait à ce que la difficulté de la situation fût tournée d'une telle façon. La chambre s'ajooirne quelques instants et les ministres sont fortement applaud'is. A la reprise de la séance, M. Asquith déclare que le roi ç.pproim' -tïticren.ent la décision qu'il a prise en acceptant le portefeuille de la guerre. • Le colonel Sèely, de son banc, fait aussi une déclaration. Il dit qu'il n'y a aucune divergence de vues entre lui et ses collè-■ gués."Il a donné sa démission, -dit-il, afin d'écarter toute apparence d'un marché entre un ministre et certains officiers au sujet des services, que ceux-ci doivent rendre à la Couronne. Quant à lui, il continuera à approuver la politique ministérielle actuelle. M. Bonar Law dit qu'il sera impossible de reprendre mardi la discussion en deuxième lecture du home rule bill, en l'absence de M. Asquith. M. Asquith rappelle qu'il s'est prononcé sur la discussion en deuxième lecture. Il a pris sa décision, dit-il, dans l'intérêt public. (Applaud.) M. Bonar Law insiste et dit qu'il est inopportun de discuter le home rule en l'absence de M. Asquith. La chambre aborde en troisième lecture la discussion du projet financier appelé Appréciation bili. Suivant le règlement de la chambre, les députés peuvent, à l'occasion de ce bill, soulever des questions de toutes sortes. M. Smith, un des principaux orateurs unionistes, en profite pour attirer l'attention sur les récents mouvements militaires et navals. Sans doute, le gouvernement peut se justifier d'avoir ordonné ces mouvements, mais quand il dit qu'il ne s'agit que du déplacement de quatre compagnies en vue de prévenir des déprédations possibles, il badine avec la chambre, car il s'agit là en réalité de mouvements d'une, haute importance stratégique. On avait conçu un plan napoléonien, mais il y manquait un Napoléon. M. Smith fait ressortir la gravité des déclarations faites, par M. Asquith. Il demande communication des instructions données au général Paget. Il accuse le gouvernement d'avoir engagé contre l'Ulster un complot naval et militaire. L'armée n'a fait que s'engager dans la voie où elle avait été poussée. M. Winston Churchill, affirme que lorsque le colonel Seely a donné l'assurance qu'on connaît, le cabinet n'avait .pas connaissance de la demande formulée, par le général Gough. Le document' rédigé par le général Ewart parvint trop tard pour être lu en conseil de cabinet. Mais M. Asquith, qui était au courant de la manière de voir du cabinet, le modifia en conformité de celle-ci. (Voir suite aux dernières nouvelles) Dans les couloirs On dit dans les couloirs qu'il faut s'attendre à des élections générales en juin ou juillet. Toutefois, lés libéraux affirment que tous les bills du gouvernement seront approuvés et. transformés en lois conformément au Parliament Act. Les partisans du gouvernement disent que la démarche que vient de faire M. Asquith a résolu les difficultés, car M. Asquith jouit d'un grand prestige et la prise de possession du portefeuille de la guerre mettra un terme à la confusion et aux malentendus.La démission de lord Morley m'aura aucune influence sur la situation. Les débats à la chambre des communes se poursuivent dans le calme. MM. Smith et Winston Churchill s'abstiennent de toute parole provocatrice. Les unionistes cependant estiment que la position du gouvernement est chancelante et que celui-ci ne pourra faire voter les bills annoncés. A LA CHAMBRE DES LORDS Les démissions La décision de M. Asquith a soulevé le plus profond étonnement. Lord Lansdowne désire se renseigner an sujet des déclarations faites à la Chambre ies Communes. Lord Morley, en annonçant la démission i de sir John French et du général Ewart. a déclaré que ces officiers ne se sont pas trouvés en désaccord avec. le gouverne- ■ ment au sujet des conditions dans lesquelles l'armée devait être employée. Le gouvernement regrette vivement la démission de ces soldats de grande valeur, mais respecte leurs scrupules honorables. Lord Morley tient un langage qui laisse entrevoir sa démission prochaine. Il affir- . me qu'aucun officier ni soldat n'a. désobéi aux ordres reçus. (Appl.) La discipline de l'armée est exemplaire. Lord Salisbury demande si les renforts à' destination de l'Ulster ne comprennent 1 pas de forces navales et militaires de l'Angleterre avec deux divisions du sud de l'Irlande.Lord Salisbury répond qu'il en est ainsi. Lord Morley dit que le colonel Seely lui a montré les deux paragraphes qui ont causé les incidents récents. Il estime que ces paragraphes ne diffèrent pas en substance des vues exprimées par le gouvernement.Lord Curzon, interrompant, dit : « Etant donné que le colonel Seely a donné sa démission, pourquoi lord Morley rest.e-t-il encore ministre ? » Lord Morley réplique : « Vous aurez ma réponse demain. » G.-D. DE LUXEMBOURG L'État belge abandonne le service des trains sur la ligne Kleinbettingen-Lùxembourg.En vertu d'une convention conclue entre l'Etat belge et la direction impériale des chemins de fer en Alsace-Lorraine, qui exploite le réseau ferré Guillaume-Luxembourg, le service des trains de voyageurs et de marchandises sur la ligne de Klein-bettingen à Luxembourg sem assuré, à partir du 1er mai, par le personnel du Guillaume-Luxembourg, à l'exception toutefois des trains express qui continueront d'être desservis par le personnel de l'Etat belge. Jusqu'ici, le service de la traction sur cette ligne était fait exclusivement par l'administration belge. ITALIE L'incident austro-italien du mont Lowgen La Tribuna déclare que la question de Lowgen ne pourrait en aucun cas être considérée comme une question austro-monténégrine et même austro-serbo-monténégrine. C'est une question éminemment internationale à laquelle l'Italie est intéressée en toute première ligne. De Vienne : Le Fremdenblatt publiera demain la. note suivante : « Nous apprenons que les. informations de presse d'après lesquelles îes> négociations engagées ces derniers temps entre l'Autriche-Hongrie et le Monténégro au sujet de la cession du mont Lowgen seraient rompues sont d'autant plus fausses qu'il n'y a jamais eu de négociations de ce genre. » AUTRICHE-HONGRIE Pour un majorai Une aïfaire sensationnelle Une sensationnelle affaire de substitution d'enfant occupe actuellement le parquet de Graz (Styrie). Dans cette ville, habite depuis nombre d'années le compositeur baron Jean de Zoïs, un homme maintenant âgé de 52 ans, surtout connu comme parfait original. Il a composé des airs de musique quf ne sont pas sans charme, mais il n'arriva jamais à faire exécuter de grandes œuvres. Le baron avait eu jadis comme mécène le richissime prince de Liechtenstein, mais quand celui-ci mourut, le compositeur se trouva réduit aux expédients. Or, récemment, mourut un parent du baron de Zoïs. Il avait été bénéficiaire d'un majorat rapportant environ 100,000 francs et qui serait allé au compositeur si celui-ci avait eu un fils. Pour ne pas laisser échapper cette fortune, la baronne de Zoïs mit en scène, grâce à la complicité d'une sage-femme, une supposition et une substitution d'enfant. . Moyennant mille francs, une servante, nommée Eilse Hirth, abandonna son enfant nouveau-né à la sage-femme Gabier. Le baron fut facile à tromper et fin janvier dernier il se trouva l'heureux père d'un fils qui allait lui assurer le revenu du majorat. La hâte que mit la baronne Zoïs à liquider la transmission du majorat éveilla des soupçons et une enqùète. discrète fut ouverte par le parquet. Les investigations fournirent des charges telles que la. baronne fut arrêtée et avec elle la sage-femme et la. mère de l'enfant. F2USSSE L'incident Poliakof On annonce à Saint-Pétersbourg, de la meilleure source, que l'ambassadeur de Russie à Berlin a reçu une note du gouvernement allemand exprimant ses sincères regrets à propos de l'incident du capitaine Poliakof et faisant savoir que plusieurs fonctionnaires de la police locale ont ! été frappés de peines disciplinaires. Les grèves de Saint-Pétersbourg Tous les employés des usines Poutilof, au nombre de 15,000, se sont mis en grève. ESPAGNE Pour un chien ! Des douaniers du Ferrol ayant tué un : chien qu'ils croyaient enragé, des paysans ; les ont attaqués. Les douaniers s'étant dé- ; fendus à coups de fusil, plusieurs paysans < ont été tués. ' SUEDE ! Les élections à la seconde chambre ( On connaît le détail des premiers résul- j tats des élections à la seconde chambre. Le parti des Amis de la défense nationale a obtenu 6,220 voix, les libéraux 3,580 et les socialistes 10,831. Les libéraux perdent 1 un siège qui est gagné par les Amis de la 1 défense nationale. En 1911, dans cette cir- ( conscription, les modérés avaient eu 3,291 ( voix, les libéraux 3,830 et les socialistes f 9.340. L'amiral Lindmun, chef de la droite, J est réélu, ainsi que le chef du parti socialiste.AFRIQUE DU SUD En cas de troubles t Le ministre de la justice, M. de Wet, I avait soumis au parlement un décret édie- I tant les peines les plus sévères contre tous s :eux qui en cas de troubles entraveraien ,a liberté du travail. M. de Wet a. retiré la motion, relative i :e décret. Il a l'intention d'y substituer ui l'utre décret visant les attroupements tu nultueux et leur dispersement. ETATS-UNIS Secousses sismiques On annonce que les sismographes d Washington, Saint-Louis, Cleveland e railleurs ont enregistré dimanche soir u ort tremblement de terre qui a commenc à. 7 h. 48 et s'est terminé à 9 h. 12. A l'Ol servatoire de Saint-Louis, on croit que 1 tremblement de terre s'est produit à u endroit situé à 18 milles de Mexico. MEXI QUE La lutte autour de Torreon Une dépêche de Juarès reçue à New-Yor annonce que, suivant un message officû ies rebelles, le combat, de Torréon cont nuait à une heure ta rdive dimanche soi : Les rebelles occupent maintenant toute les positions, sauf la caserne principale ( deux casernes plus petites. Une autre dépêche des rebelles adme que ceux-ci ont perdu 900 tués et blesse pendant les 6 jours de combat et que 1e pertes fédérales sont évaluées à 2,000 hon mes. On croit cependant que les rebelles att nuent leurs pertes. Les troupes fédérale qui sont capturées sont enrôlées de fore dans l'armée rebelle et les officiers soi exécutés s'ils refusent de prêter sermei de fidélité aux rebelles.. REPUBLIQUE ARGENTINE La visite du prince Henri de Prusse Le Kap Trafalgar est arrivé dimancl à Buenos-Ayres. Le prince Henri de Prusse et la. princes* ont été reçus par le ministre d'Allemagn le maire, les représentants des ministre des affaires étrangères et de la. marine < de 1a, maison militaire du président de .1 République, et des sociétés allemandes qi les ont salués à bord. PEROU Le congrès convoqué Le Congrès a été convoqué en session e: traordinaire pour le 15 mai prochain. L'ordre est complet. JAPON La crise ministérielle Le prince Tokugawa a annoncé qu'il r pouvait former le cabinet. Le parti unii niste est décidé à combattre tout cabm« et tout premier ministre qui ne s'engage rait pas à gouverner avec le parti. VVVVVVVVVVVVWVWW/VVVVVVVVVVVVVVVVVWVVVVVVVVX'VVV Vous- plus loin rsos Des-niê res MouvelSes cS© i a nuit. Lire aujourd'hui en feuillsfo « LES THEATRES A PARIS », pa M. Schneider. L\xaoaaaavvvvvxvvvv\vavvvvvvv^vwvA'WWWWvvwwv Les HéMSMiS MlIaiiiiS Les Grecs vont continuer l'évacuation de l'Epire du Nord Le gouverneur grec de l'Epire a envo\ aux troupes grecques de l'Albanie méridi< nale l'ordre de reprendre l'évacuation, a saisi de cette mesure le gouvernemei révolutionnaire. Reprise des relations diplomatiques gréco-bulgares La, reprise des relations diplomatique jréco-bulgares a été marquée par l'arr vée à Athènes, dans lax soirée de dimai che, de M. Radeff, qui, lundi matin, a rei iu visite à M. Streàt, Une partie de la presse grecque se fél cite de cette reprise des relations 'diplôme tiques et exprimA les sentiments pacifique ie la Grèce. FRANCE ^OTES PARISIENNES A sept heures du matin î Il paraît, à ce que vient d'assurer, a nom de la science, le professeur Bergoni< ?ue, au point de vue de la réparation log ?ue des forces, nos heures de repas sor iéplorables... Le docteur Bergonié indique pour quelle raisons physiologiques, et il conclut à un réforme radicale. Plus de déjeuner au ilentours de midi, plus de/dîner vers hu: lemres. Si on veut suivre les conseil . d la nature, il faut faire le repas subsU ' ie ï sept heures du matin. A celui-là, e> aermis de faire honneur. Je ne doute pas, puisque la scier proclame, que ce ne soient là d'exc > conseils. Cependant., est-il bien sûr ■ ; nature ne finisse pas par s'accomm . ios habitudes ? Depuis qu'il y a d nés, et qui mangent, elle a déjà df ,ev à quelques concessions. Sur h i'autres points aussi, elle a été as plaisante, car il est bien certain quelque différence dans la façon ie nos. aïeux primitifs et 1 [ls dormaient avec de terri 1 lements ébranlant les caver îabitaient, alors que nous s Leurs femmes, qui se souci J -.emblablement assez peu de le "/eussent pas supporté la corn ■ di vêtements étroits. La bonne • ; es lit qu'il ne fa fiait pas nous i ri jueur de transgresser, pour aos ipa ions ou pour nos plaisirs, h- h ton: qu'elle donnait. Le dîner à sept heures du m • cor espond pas beaucoup aux n • rs, t or ie voit pas très bien des in\ lan ées pour cette heure-là. Mr avi? lu docteur Bergonié, l'ai* ■ qu idopterait ce système risque . ondre vainement ses convives. La science n'est pas nais'. ille de nande trop! On ne pei router ^eut-être gagnerait-e-lle oins in ransigeante. Ne pourra borner >ar exemple, à reoomm dîner ur >eu moins tard, dans lf où l'heure e recule sans cesse ? t Un simple chroniqueur, récemment, me paraît avoir émis des opinions intéressant I plus l'hygiène par sa proposition, qui fit [ quelque bruit, de substituer à des mets compliqués et trop abondants, deux plats seulement, mais de la plus honnête et de la plus consciencieuse cuisine. L'idée eut du succès, elle parut même fort sage, on ne laissa pas que de l'approuver. D'ailleurs, ® elle n'a pas été suivie, dans les dîners priés, -j où l'on continue à présenter un menu pré-é tentieux, servi avec une extrême rapidité*, i. Si on ne s'est pas rendu à un avis que e tout le monde appréciait, il n'y a pas de n grandes chances pour qu'on obéisse à l'injonction du dîner à sept heures du matin, qui impliquerait un bouleversement total des usages. Docteur, nous sommes persuadés que k vous êtes théoriquement dans la vérité. :1 Mais a-t-on tout à fait raison quand on ré-i- clame l'impossible ? Paui. Ginisty. h L'araire HocSiett© !t La Commission d'enquête s s La commission d'enquête sur Liaffaire )"_ Rochette s'est réunie hindi matin. M. Jaurès a fait connaître qu'il s'entre-tiendrait au cours de la journée avec M. 's Emmanuel Brousse de l'incident auquel a ;e donné lieu l'article publié par llndépen-dant des Pyrénées orientales, il a en même . temps informé ses collègues qu'il avait demandé au procureur général de communiquer à la commission l'épreuve du livre de Rochette saisie à l'imprimerie Chaix. Plusieurs membres ont protesté contre l'esprit tendancieux que prêté à la com-ie mission la lettre de Rémission de M. Berry. La commission a ensuite continué la dis-ie cussion de l'exposé préparé par M. Jaurès. Elle a statué sur le paragraphe qui définit «s l'action de Rochette et sur celui qui précise *t le rôle de M. du Me&nil, directeur du Rap-a pel. Elle a ensuite discuté le paragraphe ii relatif au rôle des magistrats. M. Emmanuel Brousse, député de^ ~ •/ renées orientales, a déclaré à M. .1 ' qu'il était complètement étranger à ' blication de l'article de Xlndépendant des Pyrénées orié?lh;le~$, qu i! n'avait, fourni à l'auteur de l'article aucune indication et que, dans ces conditions, il lui était impossible d'apporter aucune précision à la commission.La commission a terminé l'examen de l'exposé. Elle en a adopté les différentes parties sous réserve de mis-e au point de ^ quelques paragraphes et d'une, re vision à 7 laquelle il sera procédé dans la séaaice de l'après-midi de mardi. Ajoutons que la c.onimissiç;i a reçu communication de l'épreuve saisLé A l'impri-merie Çhaix du travail de sTatistiaue, pré-„ paré par Ro-ÎKtte. cé.> < au cl usions de la commis - ion -era roTïmr.:m<î«é mardi à l'issue de la séance. M. Jaurès 'compté toujours faire discuter -c.es conclusion^ à la chambre jeudi eu séance publique. • n l^es membres de la commission .d*ea> r quéte observent toujours la plus grande discrétion' sur la- dé-.'ision qui a été prise concernant les conclurions à soumettre à ^ la chambre. Nous signalons . donc avec beaucoup de réserve.? !-\> bruits mis en circulation dans les couloirs et. d'après lesquels la commission blâmerait MM. Monis et Caillaux de leur intervention dans une affaire judiciaire, critiquerait M. Barthou pour avoir emporté un document qui n'au-é rait jamais dû quitter la . hanceîlerie et j. exprimerait ses regrets d'avoir constaté [j que eles magistrats u va,ient obéi à des sug-tt gestions venues du dehors. Au reste on sesra. fixé à ce sujet dans quelques heures," la commission devant, on le sait, être en mesure de faire connaître mardi soir le texte auquel elle s'est arrêtée. * s * * l- Le fait du jour Paris, 30 maiis. Une mauvaise interpellation sur un pau-i- vre emprunt chinois, à propos d'une let-i- tre officielle insérée comme par hasard! s dans le prospectus de la Banque industrielle chinoise... et le cabinef. faillit tomber. M. Doumergue en conçut quelque mauvaise humeur et, sur le coup de six heures, il fit ouvrir la. soupape de sûreté: le débat sur la réforme fiscale. Dérivatif puissant et toujours efficace* Comment les radicaux «lâcheraient-ils le ministère qui maintient haut et ferme, à II l'abri de toute concession honteuse, com-me de toute réalisation fâcheuse, le medJr- L" leur ,arti.de du programme radical? Mais cela va bien une fois, et M. Doumergue ne peut déceanment congédier le s parlement avant vendredi; Aussi cherche-e t-iï et .souhaite-t-il autre chose de plus! ^ grand, de plus fort, de plus noble. Et cette' autre chose, c'est, quoi que e vous en puissiez penser, l'arrestation de Rochette. Voilà qui remettrait les choses au point devant Je pays... Aussi, depuis dieux ou trois jours, recherche-t-on Roquette avec acharnement. S'il pouvait seulement avoir la bonne idée de se livrer lui-même ! On le. bouclerait rigoureusement, et l'on irait aux élections avec un drapeau nettoyé à sec- Mais Rochette voudra-t-il ? C'est encore douteux, et M. Caillaux, au surplus, ne le désire guère. Car le fameux prétexte du « chambard financier j>, — que la menaça qui aurait fait accorder la fameuse remise, — ne tient pas debout. La plaidoirie ~ de M® Maurice Bernard n'aurait pas fait plus de bruit que n'en font les camelots ^ qui, chaque jour, devant le Lyonnais e£ la Générale, hurlent la faillite de ces deux ^ établissements. A la vérité, comme me le disait Monis, ' l'impétueux Caillaux voulut rendre à M* Maurice Bernard un gros service porson-. nel. Il mit à le rendre un orgueil et une hâte dont i:l n'ose aujourd'hui se repentii; publiquement. De quoi demain sera-t-il fait? Les con-; clusions de la commission Rochette sont! connues de tous, même du dit Rochette, qui' i n'est pas loin d'ici. On blâme Monis. On blâme Caillaux. On blâme Barthou, méchant cacheur de documents-torpilles. Et l'on blâme encore, un peu dédaigneusement, les magistrats serviles. Le nom de M. Briand apparaît. Résultat magnifique .pour le véritable ai> 1 teur de cette formidable alerte. Louis MAU&IC&

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