L'étoile belge

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s.n. 1914, 15 Août. L'étoile belge. Accès à 23 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mh3m/
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Samedi 15 aoöt 1914 PRIX DE L ABONNEMENT : POUR BRÜXELLES : ün an : 1$ fr.; 6 mois, fr. 6-5©; 3 moïjs, ir. 3-50 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S-50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. Xn province ilsufflt de remettre Ie priade ^abonnement au facteur Edition ir France, Angleterre, Allemagne et tous payii de l'Union postale. Hollancfc 7 fr. — Grand-Duché, 9fr. 6fr. par trimestre payable d'avance mandatposte centimes Ie numero ANNONCES : 45 cmMLa ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60* Les annonces remises avant 2 heures a l'Office de Publicité, 86, rue Neuve, paraissent le soir mêm.9. Baromètre du 15 aoüt 5 beares normale 14,18°0 27°5 113 764nunÖ OrnaQ veille, nuit, aSü., p*24h., de midi 23«2 / -76;j°ua4 hum. absoL). 54 ENE 12°52"J pour Ie 15 aoüt Lune: lever, 22 h. 17 coucher, 15 h. H Temper, moy" Maximum de Ia Minimum de la Baromètre, Ie 14 Quanticé d'eau , de 8 a 8 h™» Observations Temperature. Baromètre. Humidité (100=»' Vent dominant Déciin. magn. Bpto6mtai4& SoMLT •*! ~ lever, 4h. 29 coucher, 19n.05 Precisions de Plnstitut météorologique: Vent S.-E. faible; beau. Service des malles Ostende-Doavres Etat de la mer, le 15, A 4 heures : calm* LES ÉVÉIEMENTS A L'EXTÉRIEÜR N% B B3!_. C3-X s magasins et qu'elle n'a rien a craindre. Il termine en disant : « Vous êtes chez vous. Monsieur le bourgmestre. » Le general Leman se retire dans un fort. Le comte Lammsdorf declare a nouVeau, tres nettement, au bourgmestre que, maïtre de la ville, il entend que les forts soient remis entre les mains de l'autorité militaire allemande, que, sans cela, le bombardement de la ville reprendra et continuera jusqu'a reddition complete et sans conditions des forts. Com'%e suite a l'échange de vues qui avait eu lieu, le chef d'état-major allemand autorisait des délégués a traverser les lignes allemandes pour aller conférer de la situation avec le general Leman et avec Is Roi s'ils le jugeaient a propos. •Le bourgmestre de Liége, tres affecté du sort qu'on voulait réserver a la ville qu'il administre, s'empress© de rentrer è, l'hötel de ville ou il réunit d'urgence quelques conseiUers communaux et des notabilités parlementaires. L'opinion générale est que cette démarche doit être tentée et qu'il faut s'efforcey d'obtenir la remise des forts a l'autorité allemande. Une des personnalités présentes fait pourtant observer que les forts sont intacts et qu'il n'y a dès lors, pour le lieute-f nant general Leman, pas lieu d'en faire la remise. La ville de Liége n'est pas, en réalité, ditil, entourée d'une enceinte; ellene peut être considérée comme place forte et la meilleure preuve en est dans l'occupation de la ville par les Allemands. Au surplus, ajoute-t-il, quelles que soient les circonstances douloureuses et lamentables qui pourraient en résulter pour la ville de Liége, il faut voir aussi l'intérêt supérieur du pays. Chaque jour^ d'arrêt des troupes allemandes devant Liége est une défaite pour l'envahisseur... Malgré ces observations, il fut décidé que Mgr Rutten, évêque de Liége, M. Kleyer, bourgmestre, et M. Gaston Grégoire, député permanent, se rendront chez le general Leman et se, mettront ensuite en rapport avec le Roi.' Le comte Lammsdorf avait promis des sauf-conduits pour les délégués, en les priant de venir les chercher a la citadelle. Il avait également demandé, pour pouvoir bien exposer la situation de la viïle de Liége, que quelques personnes influentes se rendissent a la citadelle. - v, ' - . . .'■',- E C'est aans ces conuSKms que *es ïiois] délégués se rendent a la citadelle, oü on leur remet les laisser-passer. Ils avaient été amenés a la citadelle dans deux automobiles oü flottaient des drapeaux blancs. Au moment oü ces trois délégués allaient sortir, munis des laisser-passer revêtus du cachet du chef de l'état-major de 1' « Armee de la Meuse », la porte de la citadelle fut termée et le comte Lammsdorf déclara que toutes'les personnes présentes — une dizaine de notabilités, dont nous avons publié récemment les noms — étaient gardées commes otages. Il ajouta : « Des soldats allemands ont, dans certaines comïT'unes, cssuyé des coups de feu tirés. par des civils. Si pareils faits se représentaient encore, les otages en répondraient. Nous voulons, au début de la campagne, faire un coup d'éclat... » ' Malgré les protestations des personnes arrêtées, qui estimaient quïl y avait la une violation flagrante d\\ droit des gens et de la parole engagée, les otages furent mis dans des casemates — excepté le bourgmestre de Liége, qui fut seul autorisé a aller auprès du general Leman et éventuellement auprès du Roi. Toutes les personnes qui, ce jour-la, entrèrent a la citadelle, furent gardées et enfermées dans des casemates jusqu'au lendemain. Mais neuf otages furent conserves ~ hormis Mgr Rutten et M. Kleyer, qui furent autorisés a vaquer a leurs occupations. Les otages restent toute la nuit dans des casemates humides et « donnent » sur de mauvaises paillasses. Ils sont enfermés jusqu'au dimanche 9 aoüt, a 1_ heure de l'après-midi, ayant.eu, pour leur première journée de captivité, un demi-pain et de l'eau. Ils furent mis en liberté et aucun d'eux ne dut donner sa parole de rester a la disposition de l'autorité militaire. On croit que les Allemands ont eu peur, parce qu'ils ont « barricade » la ville. Samedi 8 aoüt Dès ce jour Liége est fortifié'è a' l'intérieur. Des mitrailleuses sont mises dans les principales artèrés et sur les ponts encore utilisables. Sur le Pont-Neuf notamment, il y a un canon et une mitrailleuse de chaque cöté. Au milieu se trouve une charrette de. déménagement contenant des prisonniers belges et cela, p'rétend-on, pour évitér qu'on fasse sauter le pont. Toutes les rues aJiant vers la Hesbaye et la Citadelle, et notamment les rues de la Campine et de la Hesbaye ont été coupées par des barricades garnies de mitrailleuses. Les maisons avoisinantes ont été évacuées et les soldats allemands les occupent après avoir matelassé les fenêtres et mis des sacs de sable. Les quais de la rive droite de la Meuse — quai des Pêcheurs — sont également mis en état de guerre et les habitations sont occupées par les soldats allemands chargés, semble-t-il, de protéger une retraite éventuelle des Allemands vers Verviers. Une partie du 10e corps d'armée occupe le plateau de Cointe, ainsi que les bois environnants dans lesquels des tranchées ont été Éï'eusées. La bifurcation, .sur les hauteurs de.SaintNicolas vers Hollogne, est égalementgarnie de « tranchées » et de barricades.Elles paraissent destinées a s'opposer a unearrivée de troupes par la valjée de la Meuse.7?*ïffeiï La situation a Liége L'impression qui se dégage de la situation actuelle est que les Allemands sont aujourd'hui, a Liége, sur la defensive et qu'ils ont pris leurs precautions s'il fallait faire une retraite vers Verviers. Le general qui oommande cette brigade allemande est installé au couvent du Sacré-Cceur, qui est sous le feu das forts et dont les hatrmerits_ accessoires ont été incendiés. 11 est a rem&rqner que le batiment du Sacré-CRceur avaifc été converti en ambulance et que les Mlemands l'ont fait évacuer. Les lois ■••ne la guerre 1 Les Allemands j:e paraissent pas avoir beaucoup ds respect pour la Croix de Genève. En effet,-;ïes automobiles qui leur servent au service de reconnaissance, portent presque toute- la croix rouge comme drapeau. A l'engagement le Boncelles, un bataillon sortant d'un bois a arboré des drapeaux .blancs jusqu'a deux cents metres des troupes belges, les a laissés tomber, puis a tiré sur neö troupes. A Boneelles, les soldats allemands ont, pour se mettra a l'abri des coups de feu, fait marcher les prisonniers belges devant eux. L'infanterie beige a dü tirer sur des compatriotes, mais a visé les jambes de ceux-ci,. afin de les faire tomber et ainsi pouvoir atteindre les ennemis! i Pour les populations civiles D'après ce -qui s'est passé dans la province de Liége, il' est certain que les Allemands prennent prétexte du moindre coup de fusil tiré par un civil pour exterminer des citoyens inoiTensifs et commettre de véritables cruautés. Les faits qui nous sont signalés nous engagent a conjurer la population civile a se montrer d'une extreme prudence, car la repression pour tout acte d'hostilité est terrible. COMTRE M EXPLOITEÜBS M. Berry er, -ministre de l'intérieur, vient d'adresser la dépêche suivante a to 3 les bourgir-estres du royaume : « En suite d' la decision prise par diverses admini strations communales, fixant a ;32 centimes le prix du kilogramme net di pain, j'ai fait verifier dans un grand lombre de boulangeries tó^^^S^^^^^S^aiun- demikilo et d'un kilo. 11 a ëlé constaté que les pai^s des cooperatives ont le poids exigé, mais que les pains fabriqués par les boulangers ne pèsent respectivement, ceux d'un demi-kilo, que 350 a 400 grammes et, ceux d'un kilo, que 800 a 850 grammes. » J'estime, monsieur le bourgmestre, qu'il conviendrait de mettre un terme è, cette exploitation du consommateup, particulièrement en refusant de fournir la farine des dépóts communaux aux boulangesg dont les pains ne possèdent pas le poids voulu, » Le ministre, » Paul Berrïer. » Le Eoi et les médailles militaires francais M. Poilpot, président general de la Sociétj des médailles militaires de Prance, a adressé a S. M. Ie Roi des Belges, par l'intermédiaire de la Legation de Belgique, le message suivant: « A Sa Majesté Albert Ier , Roi des Belges, » Pénétrée de la plus cordiale admiration pour Théroïsme de la glorieuse armee beige et pour l'esprit martial dont Votre Majesté avive encore son courage, la Société des médailles militaires de Prance sollicite comme une faveur dont elle serait éminemment fiere, l'autorisation d'inscrire S. M. Albert Ièr parmi ses membres d'honneur, tous jusq^'ici généraux ou amiraux francais. Elle le prie d'agréer l'assurance de sa profonde gratitude avec l'hommage de ses plus respectueux et plus dévoués sentiments. » Les delegations en cas dïnvasion La ville de Hasselt, siège du conseil provincial du Limbouïg et du gouverneur de la province, se trouve isolée du reste du territoire. Plus de communications possibles avec le gouvernement. De nombreuses communes des environs se trouvent isolées également. Quelle est leur situation au potnt de vue administratif ? Une loi du 4 aoüt dernier nous fournit la réponse. Si, par suite de Tinvasion, le gouverneur a quitte son poste, le conseil provincial et la deputation permanente peuvent faire tous les actes qui nécessitaient son concours. Si le gouverneur est resté a son poste, mais si la province n'est plus en communication avec le gouvernement, les conseils provinciaux et les deputations permanentes peuvent, d'accord avec le gouverneur, faire tous les actes qui nécessitaient l'autorisation royale. En l'absence du gouverneur, conseil provincial et deputation permanente se passent naturellement de son concours. Voile, pour ce qui concerne 1'administration provinciale. Passons au domaine communal. Les communes qui ne peuvent plus communiquer avec le siègè du gouvernement peuvent se contenter de l'autorisation du gouverneur de la province pour les actes qui nécessitaient l'intervention du Roi. Il est statué par les deputations permanentes sur les recours pris contre ces actes. Le Roi pourrat improver ces decisions - ■ W3n IC0 dans les soixante jours qui suivront la reprise des communications. Dans le même délai, le Roi pourra également annuler les a,ctes des administrations provinciales et communales contraires aux lois ou a l'intérêt general. < FANTAISI1S > DB LA ?EE§SB ALLEMANDE Jetons un rapide coup d'ceil sur quelques journaux allemands. La Gazette de Cologne de dimanche fait grand état des « actes abominables des populations belges ». Son principal article, intitule : Les atrocités belges, a pour auteur un médecin de 1'armee allemande qui fournit des explications au sujet des ineendies de village par les troupes allemandes en Belgique. A l'entendre, ce sont les pauvres soldats allemands, si doux, si généreux, qui ont eu a souffrir des populations belges. Hommes, femmes, enfants sé sont comportés a leur égard comme de véritables sauvages. Les civils, embusqués partout, tiraient avec une haine aveugle. L'auteur de 1'article signale le cals d'une jeune fllle qui tira un coup de revolver sur le conducteur d'une auto militaire. Il ajoute : « Naturellement, elle fut fusillee sur le champ; mais ni les executions ni l'ineendie des maisons n effrayent ces gens. » Le bon docteur se plaint aussi qu'on ait quelque peu tarabusté les^soldats allemands qui travaillaient a déblayer un tunnel qui avait été bloqué par les troupes belges. Des femmes ont osé leur* jeter des pierres et se moquer d'eux... C'est tellement horrible que le brave médecin n'hésite pas a s'écrier : « Qui pourra nous blamer si des villages oü nous sommes ainsi attaques ont été supprimés de la surface du globe ? » Tandis que, pendant plus 'de quarantelinit heures, les journaux allemands ontlaissé iguorer a leurs lecteurs la declaration de guerre cle 1'Angleterre, ils s'étendaient avec complaisan-ce sur les expulsions d'Allemands qui eurent lieu a Liége,Anvers et Bruxelles. Ils affirment que lessoldats frappaient les réfugiés allemands a coups de crosse de fusil dans le dos. Lepeuple les brutalisa. On leur fit milleavanies...'Sr**':- Un journal dit naïvement : « Le peuple se oonduisit brutalement dès qu'il apprit que l'armée allemande avait envahi la Belgiqu-e ». Se figurait-il qu'on allait illuminer en son honneur ? *** Dans un télégramme officiel de Berlin, le cc Wolff Bureau » s'appesantit avec complaisance sur les conditions défavorables dans - léeguelles se trouve l'armée frangaise; il affirme l'infériorité de TarM-' lerie frangaise et sé gausse des antiques forteresses de la frontier©. *** Dans de nombreux journaux, le manifeste du tsar est suivi d'un manifeste prétendument lancé par une « commission des partisans fédérés de l'nidép^ndance polonaise ». Ce manifeste invite les Polonais è. rinsurrection. Naturellement, il est anonyme. *% Les nouvelles commerciales sont rares. La Bourse est signalée comme tres animée cc en raison de la prise de Liége par les troupes allemandes »•; n Un journal signale que le kaiser a conféré l'ordre « Pour le mérite » au general von Emmidh qui a conduit personneliement ses troupes è, la prise de Liége.. *** Presque tous les journaux annoncentque le Japon se prepare a attaquer la Russie en Mandchourie et que le Danemark a posé des mines das le but d'empêcher que des operations de guerre se produisentdans ses eaux.j4i*^j Ils estiment dédaigneusement que 1 attitude de l'ltalie se base sur des interets matériels et non sur des sentiments de haute morale./ Ils consentent cepeudant k reconnaïtre que Tltalie n'est pas encore tombée aussi bas que la Russie. Signalons aussi le zèle de la Gazette de Cologne qui, voyant des espions partout, invite le public a les dénoncer... La paille et la poutre I . * * Enfin, savouroris ces quelques lignes de la Cologne Volkzeüung : « Les Hollandais ont reeu et traite les réfugiés allemands de Belgique avec la plus grande confraternité. Ajoutons a cela la declaration de stride neutralité, qui est indubitablement dirigée contre le plan anglais. Si, comme nous le croyons, nous sommes bien informés, les Hollandais n'auront pas a se plaindre de l'ingratitude de l'Allemagne. » La correspondance de nos soldats Malgré toutes les recommandations qui leur ont été faites et les indications qui leur ont été prodiguées par leurs officiers,beaucoup de soldats n'ont pas donné a leurs correspondents leur adresse complete et exacte.* V Il en r'ésulte que non seulement les envois leur destines subissent de sérieux retards, mais, ce qui est plus regrettable encore, que de nombreuses lettres doiyent être mises en rebut, l'adresse en étant manifestement inexacte ou insuffisante. Plus de 10 p. c. des lettres pour les divisions d'armée sont journellement renvoyées ainsi a leurs auteurs: c'est par milliers qu'elles se comptent jusqu'è. main tenant. Il est rappelé que l'adresse des correspondances. pour les troupes mobilisées doit indiquer le numero du regiment, de la compagnie, du bataillon, etc, auxquels les destinataires appartiennent. En cas de doute, s'abstenir de mettre le numero de la division d'armée. Quant è la localité de destination, il n'y d'intérêt a l'indiquer que pour la correspondance adressée a des militaires se trouvant dans les forts mêmes, dans les depots ou dans les hópitaux. Les collections de nos musées La commission des musées royaux a fait mettre en süreté les principales toiles de notre galerie ancienne. Les plus précieuses, telles que YAdam et VEve de Van Eyck, le Mawtyre de St-Liévin, et d'autres chefs-d'ceuvre de Rubens, sont déposées dans des caves a double voute, a l'abri de toute surprise et de tout coup de maim. • UN STEAMER COÜLÈ DANS L'ADRIATIQUE Le steamer Baron Gautsch, parti jeudi après-midi de Lussin-Grande pour Trieste, a coulé ^ans la soiree. Cent trente personnes ont été sauvées. Vingt cadavjes ont été retrouvés. (Lussin-Grande est une ville de l'ile de Lussin, dans l'Adriatique du Nord et qui fait partie de la province autrïchienne d'Istrie. Le steamer venait sans doute de Fiume. Le nom du navire indique qu'il doit être de nationalité autrichienne, Gautsch étant le nom d'un ancien président du conseil d'Autriche.) Trieste, 14 aoüt. — Le nombre de personnes se trouvant a bord du steamer coulé, Baron Gautsch, y compris l'équipage, était de 300, dont 150 ont été sauvées. LES HOSTILITÊS Le Japon aurait declare la guerre a rAllemagne De Londres vendredi : On annonce que le Japon aurait declare la guerre a l'Allemagne. ;M& A la frontière franco-allemande Un avion frangais poursuivi. — Sur la crête des Vosges. — Espions allemands fusillés. — Les Francais prennent des mitrailleuses et font 1,500 prisonniers. — Un avion allemand lance des bombes sur Vesoul et Lure. Communiqué du ministère de la guerre date du 13 aoüt, 23 h. 30 : Un avion frangais faisant une reconnaissance en Lorraine a été poursuivi par deux forts avions allemands montés par trois personnes munies d'armes è, repetition. L'aviateur frangai$ put échapper è, la poursuite et rentrer dans les lignes *frangaises sans blessures. Parmi les divers engagements qui se iont produits, il convient de signaler tout spécialement ceux oü les troupes frangaises prirent la crête des Vosges, óü elles se maintiennent depuis cinq jours, malgré les contreattaques des Allemands, vigoureusement conduites. Aux cols de Bonhommë (a l'ouest de Colmar), de Sainte-Marie (a l'est de Saints Dié) et de Saales (au nord du dernier), les Frangais ont. repoussé tous les efforts de l'ennemi, supérieur en nombre. Au col de Saales, les Allemands ont mis en ligne leurs formations de réserve a cóté des troupes actives exténuées. Les formations de réserve furent obligees de se replier et de mettre bas les armes. Une section se rendit avec ses mitrailleuses. Les Frangais tiennent la vallée de la Bruche. Plusieurs Allemands surpiïs en flagrant délit d'espionnage ontr été traduits devant un conseil de guerre et fusillés, notamment le maire et le receveur des postes de Thann (en HauteAlsace, a l'ouest de Mulhouse). Deux Lataillons frangais qui avaient pris le village de Lagarde en j furent chassés par une contre-attaque allemande tres supérieure en nombre. (Lagarde est au nordest de Eunéville.) Les troupes frangaises ont fait plus de 1,500 prisonniers. Un avion allemand portant le drapeau frangais a survolé dans la matinee Vesoul et Lure (è. l'ouest de Belfort) et a lancé trois bombes sur la gare de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les dégétts sont insignifiants. La fusillade des troupes frangaises a determine la fuite de l'avion. Atrocités allemandes Le bombardement de Pont-a-Mousson Les Allemands, dit un communiqué de la legation de France a Bruxelles, ont commis de nombreuses atrocités sur les blessés et ont fait *marcher devant leurs troupes les femmes et enfants alsaciens. Les Allemands -ont bombarde Ponta-Mousson (entre Nancy et Metz) en tirant •de leur territoire, faisant seulement des dégats matériels peu importants. la frontière austro-russe SUR MER Un dirigeable On a' vu planer au-dessus de la mer éai Nord un dirigeable, que l'on suppose être; un dirigeable allemand. Un bateau-citerne allemand capture Le steamer Bermudipn arrivant aux Bermudes continue que le bateau-citerne Lada a été capture par un croiseur anglais , et conduit aux Bermudes. LE «GOEBEN1 )) ET LE «BRESLAU» | Suivant des informations recues desi' Dardanelles; le Goeben et le Breslau, con- ■ trairement aux afirmations du gouverne-i ment ottoman, n'auraient pas encore ame-i né le pavilion allemand ni débarqué leurjjf ] equipages. La Triple Entente fait des representations a la Turquie Les journaux de Paris s'accordent pourj' dire que le iait que le Goeben et le Breslaü j sont entrés'dans les Dardanelles en bat-; tant le pavilion allemand et y ont visite,' les navires marchands grecs, anglais et. frangais, démontre formellement que laj> neutralité de la Turquie a été violée. Leg! gouvernements de la Triple Entente arrê-' teront probablement aujourd'hui des me-» sures pour amener la Turquie è, une conception plus stricte et plus exacte de sêS' devoirs de puissance neutre. Ils espèrenti que la Turquie n'exposera pas son immense* littoral sans abri a Taction oombinée des E forces alliées, car autant vaudrait poui; elle décréter sa mort sans phrases. On mande de Constantinople au Petit Parisien : Les trois ambassadeurs de lal Triple Entente ont fait une démarche au-' prés du gramd-vizir pour lui rappeler-le1 respect des traites. . On mande de Londres au Petit Parisien\. quejl'ambassadeur de Turquie a donné aul Foreign Office l'assurance formelle que lal! Porte entend rester absolument neutre efc'j qu'elle est résolue è. ne pas s'embarquer] dans une politique d'aventures. De Londres : L'Agence Reuter apprendi que des representations diplomatiques gnt' été faites au gouvernement turc relative-1 ment au Goeben et au Breslau, deman-:» dant le rapatriement immédiat des offi-J ciers et des equipages des navires allemands. - Une dépêche des Dardanelles.regue dana.,' les cercles diplomatiques dit que les croi-1 seuiTs ont été rencontres. e§cia^éd^di?5^^ffi Dardanelles par des navires tures. Les cercles diplomatiques n'ont eneore ■ recu aucune confirmation de l'achat effectif | des croiseurs quoiqu'il existe une forte croyance qu'un tel arrangement est pro-' bable. Le bombardement de deux villes algériennes j Le soi-disant bombardement de Bone eÖ de Philippeville par le Goeben et le Bres*j I lau a occasionnó la destruction de quel* 3 ques maisons et la mort d'un seul hommej Les deux navires ont f ui partout le com-fo-bat et n'ont pas Osé arrêter le paquebotlf Constanza, qui ramenait de Turqaie et de3 Grèce des officiers frangais. L'Autriche sera obligée de lever le blocua i des coles monténégrines et albanaises ï Au sujet de l'état de guerre avec rAu*: vires autrichiens a lever le blocus des cö-**fë tes du Montenegro et de 1'Albanië, ce quifjp portait atteinte è, réquinXre dans rAdrian tique et aux droits de l'ltalie. L'Ec/io de Paris dit que les premiers ré-4■-■ sultats de l'offensive franco-anglaise con-|^ isisteront a faire cesser ce blocus, cequi nel-jpeut mieux démontrer la communauté des; interets unissant dans ce vaste conflit l'Ita-/% lie a la Triple Entente. Dans l'Afrique oriëntale allemande Voici quelques détails sur le raid an^j, glais de Dar^es-Salaam (port de la coloV nie allemande et point cTattache de son( chemin de fer vers la Tanganyika) : Des soldats débarqués par deux croi-«; seurs anglais détruisirent complètemehti, la nouvelle station de télégraphie sans fll [ et prirenft des dispositions pour rendre f impossible toute communication» avec les; bateaux'allemands. • Les navires qui se trouvaient dans le) port ont été dématés et leur machinerie; rendue inutilisable. Le doek flottant et uu» garde-cöte ont été coulés. ^ EN FRANCE; NOTES PARISIENNES | Paris, 6 aoüt. Quand vous parvïendront ces quelques.'f lignes? Je voudrais vous (J^re quelle émo-) tion ont produite è, Paris les nouvelles de la forte resistance beige et de l'admirabla dévouement de vos troupes, supportant le premier choc, mais qui, sans doute, ont maintenant regu le renfort des armées alliées. Les informations sont rares et im-précises, mais on a la 'sensation de la ma-gnifique énergie de la.Belgique. L'amitié franco-beige était déjè. grande : elle est, aujourd'hui, de la fraternité, par le sang verse pour la même cause. C'est un des supplices de l'heure présente que ce vague des renseignements lea plus attendus. Mais comment ne pas donner raison aux autorités militaires, d'im* poser aux journaux la plus grande cir-conspection. On se souvient trop des im-prudents télégrammes de 1870, qui don-naient l'éveil a Tennemi. Il est un autre supplice : c'est de ne plus faire partie des Classes, appelées, encore qu'on se sente tout de même capable d'etre utile. Mais ce refus de consentir aux engagements avant le vingtième jour suivant la mobilisation prouve éloquemment l'ordre qui règne et les ressources de lal defense, qui, Dieu merci 1 sont consider rabies. Des milliers Ü'étrangers,. eux aussi, $%

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