L'étoile belge

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s.n. 1914, 15 Août. L'étoile belge. Accès à 29 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/bv79s1mh3m/
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Samedi 15 aoöt 1914 PRIX DE L ABONNEMENT : POUR BRÜXELLES : ün an : 1$ fr.; 6 mois, fr. 6-5©; 3 moïjs, ir. 3-50 POUR LA PROVINCE : Un an : 16 fr.; 6 mois, fr. S-50; 3 mois, 5 fr. BUREAUX : rue des Sables, 13, ouverts de 9 a 16 h. Xn province ilsufflt de remettre Ie priade ^abonnement au facteur Edition ir France, Angleterre, Allemagne et tous payii de l'Union postale. Hollancfc 7 fr. — Grand-Duché, 9fr. 6fr. par trimestre payable d'avance mandatposte centimes Ie numero ANNONCES : 45 cmMLa ligne; minimum 4 lignes, fr. 1.60* Les annonces remises avant 2 heures a l'Office de Publicité, 86, rue Neuve, paraissent le soir mêm.9. Baromètre du 15 aoüt 5 beares normale 14,18°0 27°5 11<>3 764nunÖ OrnaQ veille, nuit, aSü., p*24h., de midi 23«2 / -76;j°ua4 hum. absoL). 54 ENE 12°52"J pour Ie 15 aoüt Lune: lever, 22 h. 17 coucher, 15 h. H Temper, moy" Maximum de Ia Minimum de la Baromètre, Ie 14 Quanticé d'eau , de 8 a 8 h™» Observations Temperature. Baromètre. Humidité (100=»' Vent dominant Déciin. magn. Bpto6mtai4& SoMLT •*! ~ lever, 4h. 29 coucher, 19n.05 Precisions de Plnstitut météorologique: Vent S.-E. faible; beau. Service des malles Ostende-Doavres Etat de la mer, le 15, A 4 heures : calm* LES ÉVÉIEMENTS A L'EXTÉRIEÜR N% B B3!_. C3-X <3 TJ S3 LA SITUATION GENERALE 1Communiqués officiels Vendredi matin. De l'ensemble des renseignements recueillis depuis hier, il résulte que la situation reste favorable pour nous comme pour nos allies. En particulier, les renseignements recus de Lorrain€*sont tres bons en ce qui concerne les Francais. On s'attend a une nouvelle entreprise des Allemands contre nous, maisloutes les dispositions sont prévues póur la repousser, comme il a été fait pour les précédentes.j ; - L'attaque de nuit attendue aux environs de Diest ne s'est pas produite. L'autorité militaire declare que la situation actuelle est bonne; l'armée reste sur ses positions, aucun engagement nouveau n'a eu lisu a l'heure actuelle. Certains mouvements des troupes allemandes font croire touteiois que des pointes en avant se préparent, mais on n'est pas fixé a ce sujet* LIS Vendredi 18 heures. La situation n'a guère changée aujourd'hui. La cavalerie allemande papillonne Ie long d'une vaste ligne, qui s'étend de Beeringen, ou même de Beverloo, au nord, jusqu'aux environs de Huy, au sud. On sait que l'ennemi dispose, sur la rive gauche de la Meuse, de deux divisions de cavalerie, — tres éprouvées, il est vrai, et de plus, tres fatiguées. Sur la rive droite du fleuve, il dispose probablement de trois divisions de cava- lerie,SS| —) ALERTES Les I^oarts 'de HdLesre (OFPICIEL). — Nous n'avons aucune connaissance d'une reddition de forts j'de Liége. Tout ce qu'on raconte a ce sujet doit - être considéré comme tendan(cieux et faux. L'armée allemande devant ILaége. — ï-*e bombardement. — Les parlementairest , Les otages.— JLa situation jour* par jour. Petits engagements On signale divers petits engagements è, la frontière austro-russe. Dans le gouvernement de Kielce, les Autrichiens ont occupe sans opposition quelques villages. .(Kielce se trouve également en Pologne, pres du gouvernement de Kalich, dont il est question plus haut.) Les Russes occupent Sokal Les troupes russes ont passé la frontière en Galicie et se sont approchées, en combattant, de Sokal, qu'occupaient deux bataillons^ d'infanterie, un regiment de landers et un regiment de hussards autrichiens. Un detachement de dragons russes débusqjua l'ennemi et lui infligea des'pertes graves. La cavalerie russe chassa les Autrichiens au dela du Bug et détruisit deux ponts sur le Bug et un viaduc. Les Russes occupèrent ensuite Sokal et détruisirent la gare, le télégraphe et plusieurs maisons dont les habitants avaient tiré sur eux. (Sokal se trouve sur le Bug, affluent de la Vistule, au nord de Lemberg.) A la frontière austro-serbe Les Autrichiens franchissent la Drina De Belgrade, vendredi: Les Autrichiens ont pass£ la rivière Drina. Les Serbes se portent au devant d'eux. l^S* Le bombardement de Belgrade De Nisch ;jeudi : L'ennemi continue lebombardement de Belgrade. Il est a remarquer que les Autrichiens s'étaient retranchés sur les rives de la Lane, prés dupont du chemin de fer. Des volontairesréussirent a traven er la Lane et effeotuèrent une reconnaissance utile. .L'ennemi bomj^rde fakement Dubra* vitza» y-j^Xr'^--g + iÖes alertes se sont produites üt Oirbeke la nuit dernière, a 11 fn 1/2, 12 h. 1/2 et une heuré, les sentinelles ont tiré sur deux uhlans probablement égarés, mais ceux-ci n'ont pas été at.teints.. La situation des troupes belges est excellente. Les reconnaissances faites a longue distance des camps par les estafettes n'ont découvqrt aucurue troupe ennemie. ? i)\ Nous sommes en mesure 'de donner le 'arécit détaillé des événements tragiques qui se sont déroulés a Liége depuis le lundi- 3 aoüt jusqu'è, ce jour. Ce récit estlait d'après des documents qui nous permettent de dire'que nous apportons des documents absolument dignes de foi qui serviront aux historiens qui s'attacheront k perpétuer le souvenir de l'attaque deLiége par les troupes-allemandes. C'est, on le sait, dans la nuit du 2 au 8 aoüt que rultimatum de l'Allemagne parvenait au gouvernement beige. A 4 heures idu matin se terminait, au Palais du Roi, 1* conseil des ministres, auquel assistaient les ministres d'ötat et qui venait de rédiger la réponse è. l'Allemagne.. Lundi 3 aoüt Dès le matin, M. Kleyer, bourgmestre ;de Liége, est informé que la situation est •tres grave et que d'mportantes troupes allemandes sont massées a la frontière. Mardi 4 aoüt i Vers 7 heures du matin, les forts de Liége donnent l'alarme. lis se préviennent les uns les autres.'On venait d'apprendre la declaration/ de guerre. L'armée allemande entre en Belgique et dès ce jour les troupes de l'envahissöur sont aux environs de Liége. Mercredi 5 aotyt Dès 1'auBe commence le bombardement 'de divers forts de la rive droite par la I grosse artillerie de campagne. •L'après-midi, une attaque allemande tres violente est dirlgée contre le fort de Barchon. Le general Bertrand et ses troupes déifendent lesintervalles entre les forts et reprennent Wandre aux Allemands. Nos troupes infligent a ceux-ci une défaite sanglante et les poursuiv^nt, la baïonnotte .dans les reins, sur un parcours d'enviicon 1,500 metres. Les soldats belges, erfthoujsiasmés, portent a son retour le general Bertrand en triomphe.* Jeudi 6 aoüt * i Vers 2 heures du matin, se prodait la surprise de l'état-major beige par les Allemande, qui arrivent au quartier géinéral en criant qu'ils sont Anglais. Tentative d'assassinat du lieutenant general Leman, mort du commandant Marchand, d'un lieutenant de gendarmerie et de quelques hommes qui protègent le general qu'on voulait atteindre et qui, heureusem ent, parvint a se sauver. A ce moment, un officier, supérieur, qui téléphonait avec un-des forts, dit : « Nous venons d'etre envahis...» La communicatiion est brusquement coupéè. Mais, d'autre part, quelqu'un telephone que l'état-major se retire et que le service téléphonique doit cesser. On ignore qui a pu donner eet or!dre!... L'entrée des assassins doit s'être faitej du eöté du canal de Liége a Maestricht. I Dans l'autre sens, c'est-a-dire par le quai . de Fragnée et les boulevards, arrivait vers 4 h. 1/2 du matin une automobile alle« L'ennemi s'est replié, croit-on, sur Ie gros de l'armée. L'inhumation des cadavres allemands Le combat de Haelen a été terrible. Il y a eu, dit-on, troiS mille cadavres de soldats allemands a inhumer, aux environs de Diëst. Ces inhumations, a l'heure .qu'il est, sont terminées. Il reste a enfouir de nombreux cadavres de chevaux, qui empuantissent l'atmosphère. mande dans laquelle se trouvaient des officiers porteurs du drapeau allemand. Quatre d'entre eux furent tués place StLam-bert. C'est pendant cette même nuit que le secteur BoncellesEmbourg a été traverse par les troupes allemandes, malgré l'admirable defense de ce secteur par les forts, ainsi que par les troupes qui s'y trouvaient. Nos hommes ont, a deux reprises, repris eet intervalle, montrant un extraordinaire courage et perdant une assez grande partie de leur effectif. Malheureusement, de nouvelles troupes allemandes avangaient constamment et les soldats restants de l'effectif beige durent abandonner l'intervalle qu'ils défendaient si vaillamment ; deux cents Allemands qui s'étaient avances furent faita prisonniers, ramenés a Liége et transférés a l'Athénée. Des batteries allemandes d'obusiers de 15 — artillerie lourde de campagne — s'installent au plateau de Robermont et'au Sart Tilmant — des deux cótés elles sont a l'abri du feu des forts. Le bombardement de Bressoux et de Liége a lieu de midi a deux heures Le génie beige fait sauter la plupart des ponts dans Liège et, vers midi et demi, le grand pont des Arches saute a son tour. A 2 heures, alors que quelques projectiles avaient été tirés sur la Citadelle, le colonel commandant qui la commandait est enfermé; il avait été frappe de folie subite et avait fait hisser le drapeau blanc. A 3 h. 1/2, arrivent en ville des parlementaires allemands. Ils déclarent qu'ils veulent la reddition de la place de Liége — ville et forts. Il leur èst répondu par le general Leman que s'ils veulent occuper la ville cela lui •est parfaitement indifférent et que les forts étant intacts ils ne se rendront pas. — Tout ou rien, répond 1'officier allemand — 1'ancien attaché militaire de l'ambassade d'Allemagne a Bruxelles. Il ajoute : -1 - Si vous n'acceiptez pas, la ville sera bombardée. A 8 heures, commence le bombardement de Liége. Toutes les heures, deux ou trois projectiles sont lancés sur la ville. La panique s'empare d'une partie de la population. Vendredi 7 aoüt A 3 heures du matin, la canonnade est partout plus vive. La toiture des constructions intérieures de la Citadelle est incendiée par les obus allemands. La Citadelle est évacuée par les troupes beiges. A 5 heures du matin, les Allemands entrent en ville; ils occupent le Palais du gouvernement provincial et se rendent a la Citadelle. •Le comte Lammsdorf, chef d'état-major du 10e corps d'armée allemande <— portant le titre de chef de l'armée de la Meuse —-se,présente a l'hötel de ville pour parier a M. Kleyer, bourgmestre, afin qu'il l'accon> pagne a la Citadelle oü une conférence importante doit avoir lieu. Le comte Lammsdorf declare è. la population de Liége qu'elle n'a rien è, changer a ses habitudes, qu'elle doit ouvrir le>s magasins et qu'elle n'a rien a craindre. Il termine en disant : « Vous êtes chez vous. Monsieur le bourgmestre. » Le general Leman se retire dans un fort. Le comte Lammsdorf declare a nouVeau, tres nettement, au bourgmestre que, maïtre de la ville, il entend que les forts soient remis entre les mains de l'autorité militaire allemande, que, sans cela, le bombardement de la ville reprendra et continuera jusqu'a reddition complete et sans conditions des forts. Com'%e suite a l'échange de vues qui avait eu lieu, le chef d'état-major allemand autorisait des délégués a traverser les lignes allemandes pour aller conférer de la situation avec le general Leman et avec Is Roi s'ils le jugeaient a propos. •Le bourgmestre de Liége, tres affecté du sort qu'on voulait réserver a la ville qu'il administre, s'empress© de rentrer è, l'hötel de ville ou il réunit d'urgence quelques conseiUers communaux et des notabilités parlementaires. L'opinion générale est que cette démarche doit être tentée et qu'il faut s'efforcey d'obtenir la remise des forts a l'autorité allemande. Une des personnalités présentes fait pourtant observer que les forts sont intacts et qu'il n'y a dès lors, pour le lieute-f nant general Leman, pas lieu d'en faire la remise. La ville de Liége n'est pas, en réalité, ditil, entourée d'une enceinte; ellene peut être considérée comme place forte et la meilleure preuve en est dans l'occupation de la ville par les Allemands. Au surplus, ajoute-t-il, quelles que soient les circonstances douloureuses et lamentables qui pourraient en résulter pour la ville de Liége, il faut voir aussi l'intérêt supérieur du pays. Chaque jour^ d'arrêt des troupes allemandes devant Liége est une défaite pour l'envahisseur... Malgré ces observations, il fut décidé que Mgr Rutten, évêque de Liége, M. Kleyer, bourgmestre, et M. Gaston Grégoire, député permanent, se rendront chez le general Leman et se, mettront ensuite en rapport avec le Roi.' Le comte Lammsdorf avait promis des sauf-conduits pour les délégués, en les priant de venir les chercher a la citadelle. Il avait également demandé, pour pouvoir bien exposer la situation de la viïle de Liége, que quelques personnes influentes se rendissent a la citadelle. - v, ' - . . .'■',- E C'est aans ces conuSKms que *es ïiois] délégués se rendent a la citadelle, oü on leur remet les laisser-passer. Ils avaient été amenés a la citadelle dans deux automobiles oü flottaient des drapeaux blancs. Au moment oü ces trois délégués allaient sortir, munis des laisser-passer revêtus du cachet du chef de l'état-major de 1' « Armee de la Meuse », la porte de la citadelle fut termée et le comte Lammsdorf déclara que toutes'les personnes présentes — une dizaine de notabilités, dont nous avons publié récemment les noms — étaient gardées commes otages. Il ajouta : « Des soldats allemands ont, dans certaines comïT'unes, cssuyé des coups de feu tirés. par des civils. Si pareils faits se représentaient encore, les otages en répondraient. Nous voulons, au début de la campagne, faire un coup d'éclat... » ' Malgré les protestations des personnes arrêtées, qui estimaient quïl y avait la une violation flagrante d\\ droit des gens et de la parole engagée, les otages furent mis dans des casemates — excepté le bourgmestre de Liége, qui fut seul autorisé a aller auprès du general Leman et éventuellement auprès du Roi. Toutes les personnes qui, ce jour-la, entrèrent a la citadelle, furent gardées et enfermées dans des casemates jusqu'au lendemain. Mais neuf otages furent conserves ~ hormis Mgr Rutten et M. Kleyer, qui furent autorisés a vaquer a leurs occupations. Les otages restent toute la nuit dans des casemates humides et « donnent » sur de mauvaises paillasses. Ils sont enfermés jusqu'au dimanche 9 aoüt, a 1_ heure de l'après-midi, ayant.eu, pour leur première journée de captivité, un demi-pain et de l'eau. Ils furent mis en liberté et aucun d'eux ne dut donner sa parole de rester a la disposition de l'autorité militaire. On croit que les Allemands ont eu peur, parce qu'ils ont « barricade » la ville. Samedi 8 aoüt Dès ce jour Liége est fortifié'è a' l'intérieur. Des mitrailleuses sont mises dans les principales artèrés et sur les ponts encore utilisables. Sur le Pont-Neuf notamment, il y a un canon et une mitrailleuse de chaque cöté. Au milieu se trouve une charrette de. déménagement contenant des prisonniers belges et cela, p'rétend-on, pour évitér qu'on fasse sauter le pont. Toutes les rues aJiant vers la Hesbaye et la Citadelle, et notamment les rues de la Campine et de la Hesbaye ont été coupées par des barricades garnies de mitrailleuses. Les maisons avoisinantes ont été évacuées et les soldats allemands les occupent après avoir matelassé les fenêtres et mis des sacs de sable. Les quais de la rive droite de la Meuse — quai des Pêcheurs — sont également mis en état de guerre et les habitations sont occupées par les soldats allemands chargés, semble-t-il, de protéger une retraite éventuelle des Allemands vers Verviers. Une partie du 10e corps d'armée occupe le plateau de Cointe, ainsi que les bois environnants dans lesquels des tranchées ont été Éï'eusées. La bifurcation, .sur les hauteurs de.SaintNicolas vers Hollogne, est égalementgarnie de « tranchées » et de barricades.Elles paraissent destinées a s'opposer a unearrivée de troupes par la valjée de la Meuse.7?*ïffeiï La situation a Liége L'impression qui se dégage de la situation actuelle est que les Allemands sont aujourd'hui, a Liége, sur la defensive et qu'ils ont pris leurs precautions s'il fallait faire une retraite vers Verviers. Le general qui oommande cette brigade allemande est installé au couvent du Sacré-Cceur, qui est sous le feu das forts et dont les hatrmerits_ accessoires ont été incendiés. 11 est a rem&rqner que le batiment du Sacré-CRceur avaifc été converti en ambulance et que les Mlemands l'ont fait évacuer. Les lois ■••ne la guerre 1 Les Allemands j:e paraissent pas avoir beaucoup ds respect pour la Croix de Genève. En effet,-;ïes automobiles qui leur servent au service de reconnaissance, portent presque toute- la croix rouge comme drapeau. A l'engagement le Boncelles, un bataillon sortant d'un bois a arboré des drapeaux .blancs jusqu'a deux cents metres des troupes belges, les a laissés tomber, puis a tiré sur neö troupes. A Boneelles, les soldats allemands ont, pour se mettra a l'abri des coups de feu, fait marcher les prisonniers belges devant eux. L'infanterie beige a dü tirer sur des compatriotes, mais a visé les jambes de ceux-ci,. afin de les faire tomber et ainsi pouvoir atteindre les ennemis! i Pour les populations civiles D'après ce -qui s'est passé dans la province de Liége, il' est certain que les Allemands prennent prétexte du moindre coup de fusil tiré par un civil pour exterminer des citoyens inoiTensifs et commettre de véritables cruautés. Les faits qui nous sont signalés nous engagent a conjurer la population civile a se montrer d'une extreme prudence, car la repression pour tout acte d'hostilité est terrible. COMTRE M EXPLOITEÜBS M. Berry er, -ministre de l'intérieur, vient d'adresser la dépêche suivante a to 3 les bourgir-estres du royaume : « En suite d' la decision prise par diverses admini strations communales, fixant a ;32 centimes le prix du kilogramme net di pain, j'ai fait verifier dans un grand lombre de boulangeries tó^^^S^^^^^S^aiun- demikilo et d'un kilo. 11 a ëlé constaté que les pai^s des cooperatives ont le poids exigé, mais que les pains fabriqués par les boulangers ne pèsent respectivement, ceux d'un demi-kilo, que 350 a 400 grammes et, ceux d'un kilo, que 800 a 850 grammes. » J'estime, monsieur le bourgmestre, qu'il conviendrait de mettre un terme è, cette exploitation du consommateup, particulièrement en refusant de fournir la farine des dépóts communaux aux boulangesg dont les pains ne possèdent pas le poids voulu, » Le ministre, » Paul Berrïer. » Le Eoi et les médailles militaires francais M. Poilpot, président general de la Sociétj des médailles militaires de Prance, a adressé a S. M. Ie Roi des Belges, par l'intermédiaire de la Legation de Belgique, le message suivant: « A Sa Majesté Albert Ier , Roi des Belges, » Pénétrée de la plus cordiale admiration pour Théroïsme de la glorieuse armee beige et pour l'esprit martial dont Votre Majesté avive encore son courage, la Société des médailles militaires de Prance sollicite comme une faveur dont elle serait éminemment fiere, l'autorisation d'inscrire S. M. Albert Ièr parmi ses membres d'honneur, tous jusq^'ici généraux ou amiraux francais. Elle le prie d'agréer l'assurance de sa profonde gratitude avec l'hommage de ses plus respectueux et plus dévoués sentiments. » Les delegations en cas dïnvasion La ville de Hasselt, siège du conseil provincial du Limbouïg et du gouverneur de la province, se trouve isolée du reste du territoire. Plus de communications possibles avec le gouvernement. De nombreuses communes des environs se trouvent isolées également. Quelle est leur situation au potnt de vue administratif ? Une loi du 4 aoüt dernier nous fournit la réponse. Si, par suite de Tinvasion, le gouverneur a quitte son poste, le conseil provincial et la deputation permanente peuvent faire tous les actes qui nécessitaient son concours. Si le gouverneur est resté a son poste, mais si la province n'est plus en communication avec le gouvernement, les conseils provinciaux et les deputations permanentes peuvent, d'accord avec le gouverneur, faire tous les actes qui nécessitaient l'autorisation royale. En l'absence du gouverneur, conseil provincial et deputation permanente se passent naturellement de son concours. Voile, pour ce qui concerne 1'administration provinciale. Passons au domaine communal. Les communes qui ne peuvent plus communiquer avec le siègè du gouvernement peuvent se contenter de l'autorisation du gouverneur de la province pour les actes qui nécessitaient l'intervention du Roi. Il est statué par les deputations permanentes sur les recours pris contre ces actes. Le Roi pourrat improver ces decisions - ■ W3n IC0 dans les soixante jours qui suivront la reprise des communications. Dans le même délai, le Roi pourra également annuler les a,ctes des administrations provinciales et communales contraires aux lois ou a l'intérêt general. < FANTAISI1S > DB LA ?EE§SB ALLEMANDE Jetons un rapide coup d'ceil sur quelques journaux allemands. La Gazette de Cologne de dimanche fait grand état des « actes abominables des populations belges ». Son principal article, intitule : Les atrocités belges, a pour auteur un médecin de 1'armee allemande qui fournit des explications au sujet des ineendies de village par les troupes allemandes en Belgique. A l'entendre, ce sont les pauvres soldats allemands, si doux, si généreux, qui ont eu a souffrir des populations belges. Hommes, femmes, enfants sé sont comportés a leur égard comme de véritables sauvages. Les civils, embusqués partout, tiraient avec une haine aveugle. L'auteur de 1'article signale le cals d'une jeune fllle qui tira un coup de revolver sur le conducteur d'une auto militaire. Il ajoute : « Naturellement, elle fut fusillee sur le champ; mais ni les executions ni l'ineendie des maisons n effrayent ces gens. » Le bon docteur se plaint aussi qu'on ait quelque peu tarabusté les^soldats allemands qui travaillaient a déblayer un tunnel qui avait été bloqué par les troupes belges. Des femmes ont osé leur* jeter des pierres et se moquer d'eux... C'est tellement horrible que le brave médecin n'hésite pas a s'écrier : « Qui pourra nous blamer si des villages oü nous sommes ainsi attaques ont été supprimés de la surface du globe ? » Tandis que, pendant plus 'de quarantelinit heures, les journaux allemands ontlaissé iguorer a leurs lecteurs la declaration de guerre cle 1'Angleterre, ils s'étendaient avec complaisan-ce sur les expulsions d'Allemands qui eurent lieu a Liége,Anvers et Bruxelles. Ils affirment que lessoldats frappaient les réfugiés allemands a coups de crosse de fusil dans le dos. Lepeuple les brutalisa. On leur fit milleavanies...'Sr**':- Un journal dit naïvement : « Le peuple se oonduisit brutalement dès qu'il apprit que l'armée allemande avait envahi la Belgiqu-e ». Se figurait-il qu'on allait illuminer en son honneur ? *** Dans un télégramme officiel de Berlin, le cc Wolff Bureau » s'appesantit avec complaisance sur les conditions défavorables dans - léeguelles se trouve l'armée frangaise; il affirme l'infériorité de TarM-' lerie frangaise et sé gausse des antiques forteresses de la frontier©. *** Dans de nombreux journaux, le manifeste du tsar est suivi d'un manifeste prétendument lancé par une « commission des partisans fédérés de l'nidép^ndance polonaise ». Ce manifeste invite les Polonais è. rinsurrection. Naturellement, il est anonyme. *% Les nouvelles commerciales sont rares. La Bourse est signalée comme tres animée cc en raison de la prise de Liége par les troupes allemandes »•; n Un journal signale que le kaiser a conféré l'ordre « Pour le mérite » au general von Emmidh qui a conduit personneliement ses troupes è, la prise de Liége.. *** Presque tous les journaux annoncentque le Japon se prepare a attaquer la Russie en Mandchourie et que le Danemark a posé des mines das le but d'empêcher que des operations de guerre se produisentdans ses eaux.j4i*^j Ils estiment dédaigneusement que 1 attitude de l'ltalie se base sur des interets matériels et non sur des sentiments de haute morale./ Ils consentent cepeudant k reconnaïtre que Tltalie n'est pas encore tombée aussi bas que la Russie. Signalons aussi le zèle de la Gazette de Cologne qui, voyant des espions partout, invite le public a les dénoncer... La paille et la poutre I . * * Enfin, savouroris ces quelques lignes de la Cologne Volkzeüung : « Les Hollandais ont reeu et traite les réfugiés allemands de Belgique avec la plus grande confraternité. Ajoutons a cela la declaration de stride neutralité, qui est indubitablement dirigée contre le plan anglais. Si, comme nous le croyons, nous sommes bien informés, les Hollandais n'auront pas a se plaindre de l'ingratitude de l'Allemagne. » La correspondance de nos soldats Malgré toutes les recommandations qui leur ont été faites et les indications qui leur ont été prodiguées par leurs officiers,beaucoup de soldats n'ont pas donné a leurs correspondents leur adresse complete et exacte.* V Il en r'ésulte que non seulement les envois leur destines subissent de sérieux retards, mais, ce qui est plus regrettable encore, que de nombreuses lettres doiyent être mises en rebut, l'adresse en étant manifestement inexacte ou insuffisante. Plus de 10 p. c. des lettres pour les divisions d'armée sont journellement renvoyées ainsi a leurs auteurs: c'est par milliers qu'elles se comptent jusqu'è. main tenant. Il est rappelé que l'adresse des correspondances. pour les troupes mobilisées doit indiquer le numero du regiment, de la compagnie, du bataillon, etc, auxquels les destinataires appartiennent. En cas de doute, s'abstenir de mettre le numero de la division d'armée. Quant è la localité de destination, il n'y d'intérêt a l'indiquer que pour la correspondance adressée a des militaires se trouvant dans les forts mêmes, dans les depots ou dans les hópitaux. Les collections de nos musées La commission des musées royaux a fait mettre en süreté les principales toiles de notre galerie ancienne. Les plus précieuses, telles que YAdam et VEve de Van Eyck, le Mawtyre de St-Liévin, et d'autres chefs-d'ceuvre de Rubens, sont déposées dans des caves a double voute, a l'abri de toute surprise et de tout coup de maim. • UN STEAMER COÜLÈ DANS L'ADRIATIQUE Le steamer Baron Gautsch, parti jeudi après-midi de Lussin-Grande pour Trieste, a coulé ^ans la soiree. Cent trente personnes ont été sauvées. Vingt cadavjes ont été retrouvés. (Lussin-Grande est une ville de l'ile de Lussin, dans l'Adriatique du Nord et qui fait partie de la province autrïchienne d'Istrie. Le steamer venait sans doute de Fiume. Le nom du navire indique qu'il doit être de nationalité autrichienne, Gautsch étant le nom d'un ancien président du conseil d'Autriche.) Trieste, 14 aoüt. — Le nombre de personnes se trouvant a bord du steamer coulé, Baron Gautsch, y compris l'équipage, était de 300, dont 150 ont été sauvées. LES HOSTILITÊS Le Japon aurait declare la guerre a rAllemagne De Londres vendredi : On annonce que le Japon aurait declare la guerre a l'Allemagne. ;M& A la frontière franco-allemande Un avion frangais poursuivi. — Sur la crête des Vosges. — Espions allemands fusillés. — Les Francais prennent des mitrailleuses et font 1,500 prisonniers. — Un avion allemand lance des bombes sur Vesoul et Lure. Communiqué du ministère de la guerre date du 13 aoüt, 23 h. 30 : Un avion frangais faisant une reconnaissance en Lorraine a été poursuivi par deux forts avions allemands montés par trois personnes munies d'armes è, repetition. L'aviateur frangai$ put échapper è, la poursuite et rentrer dans les lignes *frangaises sans blessures. Parmi les divers engagements qui se iont produits, il convient de signaler tout spécialement ceux oü les troupes frangaises prirent la crête des Vosges, óü elles se maintiennent depuis cinq jours, malgré les contreattaques des Allemands, vigoureusement conduites. Aux cols de Bonhommë (a l'ouest de Colmar), de Sainte-Marie (a l'est de Saints Dié) et de Saales (au nord du dernier), les Frangais ont. repoussé tous les efforts de l'ennemi, supérieur en nombre. Au col de Saales, les Allemands ont mis en ligne leurs formations de réserve a cóté des troupes actives exténuées. Les formations de réserve furent obligees de se replier et de mettre bas les armes. Une section se rendit avec ses mitrailleuses. Les Frangais tiennent la vallée de la Bruche. Plusieurs Allemands surpiïs en flagrant délit d'espionnage ontr été traduits devant un conseil de guerre et fusillés, notamment le maire et le receveur des postes de Thann (en HauteAlsace, a l'ouest de Mulhouse). Deux Lataillons frangais qui avaient pris le village de Lagarde en j furent chassés par une contre-attaque allemande tres supérieure en nombre. (Lagarde est au nordest de Eunéville.) Les troupes frangaises ont fait plus de 1,500 prisonniers. Un avion allemand portant le drapeau frangais a survolé dans la matinee Vesoul et Lure (è. l'ouest de Belfort) et a lancé trois bombes sur la gare de Vesoul et deux sur la gare de Lure. Les dégétts sont insignifiants. La fusillade des troupes frangaises a determine la fuite de l'avion. Atrocités allemandes Le bombardement de Pont-a-Mousson Les Allemands, dit un communiqué de la legation de France a Bruxelles, ont commis de nombreuses atrocités sur les blessés et ont fait *marcher devant leurs troupes les femmes et enfants alsaciens. Les Allemands -ont bombarde Ponta-Mousson (entre Nancy et Metz) en tirant •de leur territoire, faisant seulement des dégats matériels peu importants. la frontière austro-russe SUR MER Un dirigeable On a' vu planer au-dessus de la mer éai Nord un dirigeable, que l'on suppose être; un dirigeable allemand. Un bateau-citerne allemand capture Le steamer Bermudipn arrivant aux Bermudes continue que le bateau-citerne Lada a été capture par un croiseur anglais , et conduit aux Bermudes. LE «GOEBEN1 )) ET LE «BRESLAU» | Suivant des informations recues desi' Dardanelles; le Goeben et le Breslau, con- ■ trairement aux afirmations du gouverne-i ment ottoman, n'auraient pas encore ame-i né le pavilion allemand ni débarqué leurjjf ] equipages. La Triple Entente fait des representations a la Turquie Les journaux de Paris s'accordent pourj' dire que le iait que le Goeben et le Breslaü j sont entrés'dans les Dardanelles en bat-; tant le pavilion allemand et y ont visite,' les navires marchands grecs, anglais et. frangais, démontre formellement que laj> neutralité de la Turquie a été violée. Leg! gouvernements de la Triple Entente arrê-' teront probablement aujourd'hui des me-» sures pour amener la Turquie è, une conception plus stricte et plus exacte de sêS' devoirs de puissance neutre. Ils espèrenti que la Turquie n'exposera pas son immense* littoral sans abri a Taction oombinée des E forces alliées, car autant vaudrait poui; elle décréter sa mort sans phrases. On mande de Constantinople au Petit Parisien : Les trois ambassadeurs de lal Triple Entente ont fait une démarche au-' prés du gramd-vizir pour lui rappeler-le1 respect des traites. . On mande de Londres au Petit Parisien\. quejl'ambassadeur de Turquie a donné aul Foreign Office l'assurance formelle que lal! Porte entend rester absolument neutre efc'j qu'elle est résolue è. ne pas s'embarquer] dans une politique d'aventures. De Londres : L'Agence Reuter apprendi que des representations diplomatiques gnt' été faites au gouvernement turc relative-1 ment au Goeben et au Breslau, deman-:» dant le rapatriement immédiat des offi-J ciers et des equipages des navires allemands. - Une dépêche des Dardanelles.regue dana.,' les cercles diplomatiques dit que les croi-1 seuiTs ont été rencontres. e§cia^éd^di?5^^ffi Dardanelles par des navires tures. Les cercles diplomatiques n'ont eneore ■ recu aucune confirmation de l'achat effectif | des croiseurs quoiqu'il existe une forte croyance qu'un tel arrangement est pro-' bable. Le bombardement de deux villes algériennes j Le soi-disant bombardement de Bone eÖ de Philippeville par le Goeben et le Bres*j I lau a occasionnó la destruction de quel* 3 ques maisons et la mort d'un seul hommej Les deux navires ont f ui partout le com-fo-bat et n'ont pas Osé arrêter le paquebotlf Constanza, qui ramenait de Turqaie et de3 Grèce des officiers frangais. L'Autriche sera obligée de lever le blocua i des coles monténégrines et albanaises ï Au sujet de l'état de guerre avec rAu<*j-; triche, les journaux de Paris disent quert les flottes franco-anglaises de la Méditer-j ranée, devenues libres, obligeront les na>*: vires autrichiens a lever le blocus des cö-**fë tes du Montenegro et de 1'Albanië, ce quifjp portait atteinte è, réquinXre dans rAdrian tique et aux droits de l'ltalie. L'Ec/io de Paris dit que les premiers ré-4■-■ sultats de l'offensive franco-anglaise con-|^ isisteront a faire cesser ce blocus, cequi nel-jpeut mieux démontrer la communauté des; interets unissant dans ce vaste conflit l'Ita-/% lie a la Triple Entente. Dans l'Afrique oriëntale allemande Voici quelques détails sur le raid an^j, glais de Dar^es-Salaam (port de la coloV nie allemande et point cTattache de son( chemin de fer vers la Tanganyika) : Des soldats débarqués par deux croi-«; seurs anglais détruisirent complètemehti, la nouvelle station de télégraphie sans fll [ et prirenft des dispositions pour rendre f impossible toute communication» avec les; bateaux'allemands. • Les navires qui se trouvaient dans le) port ont été dématés et leur machinerie; rendue inutilisable. Le doek flottant et uu» garde-cöte ont été coulés. ^ EN FRANCE; NOTES PARISIENNES | Paris, 6 aoüt. Quand vous parvïendront ces quelques.'f lignes? Je voudrais vous (J^re quelle émo-) tion ont produite è, Paris les nouvelles de la forte resistance beige et de l'admirabla dévouement de vos troupes, supportant le premier choc, mais qui, sans doute, ont maintenant regu le renfort des armées alliées. Les informations sont rares et im-précises, mais on a la 'sensation de la ma-gnifique énergie de la.Belgique. L'amitié franco-beige était déjè. grande : elle est, aujourd'hui, de la fraternité, par le sang verse pour la même cause. C'est un des supplices de l'heure présente que ce vague des renseignements lea plus attendus. Mais comment ne pas donner raison aux autorités militaires, d'im* poser aux journaux la plus grande cir-conspection. On se souvient trop des im-prudents télégrammes de 1870, qui don-naient l'éveil a Tennemi. Il est un autre supplice : c'est de ne plus faire partie des Classes, appelées, encore qu'on se sente tout de même capable d'etre utile. Mais ce refus de consentir aux engagements avant le vingtième jour suivant la mobilisation prouve éloquemment l'ordre qui règne et les ressources de lal defense, qui, Dieu merci 1 sont consider rabies. Des milliers Ü'étrangers,. eux aussi, $%

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