L'étoile belge

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s.n. 1914, 24 Fevrier. L'étoile belge. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/251fj2bm0v/
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Mardi 24 favrier 1914 PRIX DE L'ABONNEMENT : POUR BRUXELLES : Un an : 19 fr.; 6 mois, fr. 3 mois, fr. 3.5» POUR LA PROVINCE : In an : 1<S fr.; e mois, fr. 3 moiSt 5 fr BUREAUX : rue des Sablas, 13, ouveits de 9 à lGh. £" province il suffit dererruttrelrprixde t abonnement au facteur Edition G Baromètre du 24 février 5 heures Yempér. moy« normale 23. ^9 Maximum do la veille, 11't Minimum «le la nuit, 2-8 Barbmrt. !e-A %' à 8 fa.. Quantité d'eau de8à81ï «, f/é^yjr PPÎes*4li., *mc^ Observations //^ fi ^\\ de midi Temi«érature. If So/fc \V. a*» Il 8°7 Baromètre, il =r*£lB SI Il 742'nu,7 HumiU.té(.0,)=3 |\^, Va. iy ^/l faum. absol.). 71 Vpfltdominan Wtb JfL -• § SSW Dre! in. ma#n. i2»5:P9 Ephimérides p1" le2\ février Soleil : Lun® : lever. 6h.:J9 ^lever. Ch. 4? eoucLer, 171». 13 ^coucher! 16 lu 4o Prévis «ns rte l'Ohservatoire : Vent S.-W. faible: pluie, Service des malles O^tende-Donvres Etat de la mer, le 24, à 4 heures : peu agitée France, Angletsire. Allemagne et I „ f , p.ir trimestre M ,• | , ANNONCER • 45 e""" la lipn°; minimum 4 licnes, t". 1 no tl'us pays de 1 l.nion postale, j * t payable d avance 8^ fiPffîfîïîlfiS ifl îllifTtfîPfi Les annonces remises ayant 2 iieure-à i'Ottioe de Pubiioité. Hollanuj, * fr. — braiiU-Duolié, 6 fr. ) mandat-pos,© vOlIMIlBOv lv B&ilfllIUi U 3ô, rue Neuve, paraissent le soir môme. ÉTBAITGBK La réponse a© la Grèce La réponse de la Grèce aux puissances est bien telle qu'on le prévoyait. La Urèce adhère à la décision de l'Europe. En ce qui concej-ne les îles, elle obtient, on le sait, satisfaction presque entière. Elle conserve les îles occupées par. ses troupes, h l'exception d'Imbros et de Tenedos. qui commandent l'entrée des Dardanelles, et de la petite île de Castellorizo, sur la côte d'Asie-Mineure. Chio et Mytilène lui sont attribuées, malgré les protestations de la Turquie, qui faisait valoir leur importance stratégique pour l'Asie-Mineure et surtout pour Smyrne. Les puissances ont, pour cette raison, demandé à la Grèce l'engagement de ne pas fortifier ces deux îles, de ne pas en faire une base d'opérations navales ou militaires. La Grèce donne cette assurance, mais demande, comme compensation, que les puissances décident « que ces. mêmes iles ne pourront jamais être l'objet d'une attaque ou d'une opération hostile quelconque, navale ou militaire, et que des mesures d'un caractère agressif ne seront pas [irises le long des côtes de l'Asie-Mineure faisant face à ces îles ». Il s'agirait, en somme, de proclamer la neutralisation de ces îles et de la placer sous la garantie des puissances. Cette demande paraît légitime, encore qu il soit douteux que les puissances assument 1 obligation qu'elle contient. Comme compensation aux avantages qu'elle obtient dans la mer Egée, la Grèce doit consentir à des sacrifices du côté de l'Epire. Elle doit se résigner à voir rattacher au nouvel Etat albanais des régions dont la population est en majorité grecque de race et d'aspirations. Elle s'incline devant la volonté des puissances. Elle promet d'évacuer, , dans les délais fi\és, les territoires occupés par ses troupes et qui ont élé incorporés à l'Albanie. Elle formule cependant l'espoir que les puissances consentiront à rectifier la frontière sur cer-lâfns points. On à dit que M. Vermelos avait obtenu, à ce sujet, des promesses formelles lors de sa récente visite aux diverses capitales de l'Europe. Il s'agi rait d'ailleurs d'une rectification pci importante. La Grèce offre en outre cer taines compensations territoriales et fi nancières pour une correction plus ju dicieuse de la frontière ethnologique. La Grèce remettra directement au: forces régulières albanaises — c'est-à dire à la gendarmerie qui vient d'êtr organisée par des officiers hollandais-les territoires qu'elle doit évacuer. I est, en effet, désirable qu'il ne s'écoul. [aucun délai entre l'évacuation par l Grèce et l'occupation par la police alba naise, sinon les territoires évacués se raient livrés à l'anarchie. La Grèce pro met « de ne soutenir ni encourager, dj rectement ou indirectement, aucune ré sistance d'aucun genre à l'état de cho ses établi par les puissances dans l'Ai banie du sud ». Elle est évidemment sin cère, mais cela empèchera-t-il les vo lontaires des « bataillons sacrés » de ré sister à l'occupation par les Albanni ; des territoires grecs, ainsi qu'ils on juré de le faire ? Cette occupation de; territoires méridionaux sera une de: premières tâches ardues qu'aura à ré soudre le nouveau roi d'Albanie. La réponse de la Grèce aux puissan ces est donc satisfaisante. Elle es môme plus satisfaisante que la réponsi de la Turquie, car cette dernière es conçue en termes sans doute volontni ■ rement ambigus. On est d'ailleurs géné paiement d avis que si le gouvernemen turc n'a pas expressément déclaré si iésigner aux décisions de l'Europe, c'os qu'il a cru devoir ménager les siïscep tibilités turques et prévenir l^s allaqne: de ses adversaires.- Mais on est persuad< qu'il n'entreprendra rien de nature ; troubler à nouveau la paix. Maintenant d'ailleurs que l'Europe ; fait connaître sa volonté, rien ne s'np pose plus à ce que des pourparlers s'en gagent directement, entre la Turquie e la Grèce pour le règlement des ques i tions encore en litige, dans les limite: I des décisions des puissances. O S 2I>É3^3Ê3G H E2 SI Services spéciaux de rETOILF. ftprnp. Services spéciaux < FRANCE A LA CHAMBRE L'état sanitaire de l'armée La chamtre continue la discussion d< 1 interpellât:o'n sur l'état:sanitaire de l'armée. La saiJe et les tribunes sont combles M. Denis, député et maire de Toulon' rapporte le propos d'un* médecin-major di sont que les épidémies eussent sévi même s'il n'y a\ait eu que deux classes et pas trois. (Exclamations et bruit à sra.uche.) M. Noulens, ministre de la. guerre, dé clare que l'administration de la guerre n'à rien à cacher de la vérité. Il exposte que, sans dooite, la situation a éité agg s vée.par l'hiver rigoureux et par les épidémies qui ont frappé aussi les autre? •pays," mais il ajoute qu'il y a pour la France dès causés propres : d'abord l'insuffisante sélection des conscrits. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche. MM; Caillaux ei .Viviani applaudissent.) ;M. Noulens dit que, cependant, en 191S comme en 1912, les effectifs auraient été ;uffisants pour permettre aux conseils de revision de se montrer sévères. M. Êtienhe, interrompant, dit que les instructions du gouvernement indiqua'ent 1 de façon très précise que les conseil^ de vaient obérer la sélection la plus rigoureuse.M.. Noulens reconnait très volontiers qu€ ;e gouvernement précédent et le parlement nnt eu le souci d'une sélectdon très sévère, mais 11 ajoute que leurs intentions et Leui ro?orité n'ont, pas été suivies par lès conseils de revision. Il faudra, dit le ministre, organiser un système pratique pour limiter les effectifs jusqu'au point nécessaire pour sauvegarder la santé des hommes. ^Applaudissements.) . Le ministre constate qu'au dernier moment l'armée a eu à recevoir 235,000 hommes au lieu des 195,000 prévus. (Mouvement.)Le ministre déclare qu'en raison des difficultés considérables qu'elle a rencontrées, l'administration de la guerre est arrivée, sinon à des résultats parfaits, du moins aux résultats les plus favorables. Le min 'stre promet de donner des instructions pour que les conseils de révision1 se montrent plus rigoureux et pour que les chefs de corps n'imposent pas aux soldats des efforts biusques, mais qu'ils les édu-çnient par efforts progressifs. M. Fti-enne, interromps,rit, dit : « J'avais snv oyé une circulaire îéd gée dans ce i,erls.» (Mouvement.) M. Noulens réplique : « C'est exact, mais malheureusement, l'instruction ne fut pas toujours, suivie, » J> ministre conclut : « Nous voulons une année forte et la première condition pour l'avoir t*»1]'* f'est que l'on commence par avoir souci de la santé des hommes. (Vifs applaudissements à gauche et à l'extrême gauche.) M. Doumergue serre la main de M. Noulens.M. Paitilevé, qui préconisa jadis l'incorporation à vingt ans, se plaint de l'imprudence et de la brutalité avec Lesquelles cotte incorporation a été appliquée. La clôture est Votée à mains levées à la preiqù-è unanimité. \i. Deschanel fait connaître qu'il y s tro^. ordres du jour et deux demandes d'enquête.Le premier ordre du jour est de MM. ix ae 1 ETOILE BELGE Long et Godard. Il exprime la confiant dans le gouvernement pour prendre des mesures propres à assuier les meilleure' conditions d'hygiène et approuve ses dé clara tions. wd* Ji Le second est de MM. Vaillant et Lauclie Kitt" invite le gouvernement à prendre des Dies. mesures pour enrayer les énidémies i-on. Le troisièJne est de M. Ferry et est ainsi i1; "M chambre résolue A mamtenii rîoo r e trois an® passe à l'ordre du jour > p ^ 1o^?,?^uxt deJTiari'des d'enquête émanai.. e L \ de MM. Lachaud et Auea<?neur te^>dan« wÏÏTn une commission d'enquête; 2e d<e nnlp ^ Ferry exprimant la confiance dan-- pose je gouvernement et tendant à charger la e - commission d'hygiène de poursuivre soi. it'pp« enJ?uéte d accord avec le gouvernement. )• là demandes d'enquête ont la priorité i-i M. Doumergue déclare que le gouverne / » ment se rallie à l'enquête parce que oellt «ur C«es» nature à faire ressortir tous lc.-t et I , ° qu,e ie gouvernement a faits pou< | rassurer le pays. Il termine en déclaram tqio 3ue,le gouvernement s'associera à la tâche été ^mCe°nTjSSi°a d'enquête' (Vifs.appUu-s de | La proposition d'enquête de M. Ferry ac-Iac» 1 SoP -par gouvernement est votée par ent vo,x contre 25. La séance est levée. ! de- ?ou- L'enquête sur la loi de trois ans que ka détente parlementaire qui a abouti nent au vo^e 1 enquête fut provoquée par ■ère, an,e conférence importante tenue lundi teur n mV niin,istèrc des finances entre con- MA1- Laiiiaux, Doumergue, Viviani, Rentre, noult, MaJvi et plusieurs députés de.gau-imi- > ^.e La réunion a considéré qu'une crise aire mmisterieLle aurait à la veille des é'ec-nes. pong dès- conséquences déplorables et que ja .majorité républicaine devait l'éviter, mo- '-)I? reconnut que le débat pourrait, se ter-Lom- miner par l'acceptation de l'enquête, à uve- condition que « ceJle-ci ne mît pas en cause le principe même de la loi de trois d if- ans. » •ées, Les grèves de mineurs vée [>iris E11. raison des fêtes de carnaval, il ne paraît pas possible de définir d'une ma-ruc- nière précise la situation dans le bassin -, se houiller du Nord. L'an dernier, le jour du les Lundi-Gras, on comptait 289 chômeurs aux jats mines de l'Escarpelle et 1,870 aux mines S(ju. d'A.niche. Lundi matin, on a. enregistré 700 chômeurs à l'Escarpelle sur 2.700 'buvais vriers et aux mines d'Aniche 2,200 sur ris.» 6,000. Aux mines de Flines-les-Raches, il y a 200 chômeurs sur 470 ouvriers et à A-r^ais zincourt 288 sur un total de 357 ouvriers, pas Le conseil nat'-onaJ de la Fédération des mineurs va rédiger un manifeste invitant une les mineurs du Nord et du Pas-de-Calais iour. à ne pas faire grève, par — Conformément à la décision du syn-Vifs dicat- des mineurs d'Aubin, le chômage est êrne complet sur tous les chantiers du bassin houiller. lou- Le travail est normal, avec les défections habituelles causées par les fêtes de cor- carnaval, aux mines de Drocôurt, Dour->ru- gès, Liévin, Béthune, Lens. Aux mines de îlles Courrières, il manque 1,100 ouvriers sur 6,500 à la coupe du matin. k la Le travail est complet aux mines de MéurcHin, l'Escarpelle. Carvin, Ferfay, y s Maries, Ostricourt, Bruet et Noueds. 'en- — Les mineurs dë Graissessac, Saint-Ftienne, Estrechoux et Camplong dans 1M. l'Hérault ont décidé la grève générale. — Le conseil syndical du Syndic rouge de Carmaux, après avoir reçu c dépêches expédiées de diverses régioi vient de décider de déclarer la grève po mardi matin Les divers renseignements parvenus tojus les centres du bassin houiller de Loire permettent d'évaluer à 5 p. c. le no bre des ouvriers qui sont descendus da les p uits. — Les mineurs de Cognac et d'Albi n'e ° " pas repris le travail lundi matin. cu — A Monceau-lesMines, un cinquièi LT- environ des ouvriers sont descendus da fi. les puits pour exécuter les travaux i !... -en'ts" 1 A Rive de Gier, le chômage était co plet lundi matin dans les mines de uX Haute Cappe. x_ D'Angers : Les ardoisiers de Trelazé les ouvriers de la mine de fer du Pavill à Angers, au nombre de 600 environ, c — cessé le travail ce matin. U De Decazeville : Le chômage est comp , dans les mines de Commentry Fourcha 1 e bault, Ia Contre la grève De Douai : Le conseil national des r =e" neurs de houille de France a lancé un n ro- nifeste dans lequel il déclare accepter dj- loi de huit heures et la loi de retraite, m r£_ gré leurs imperfections, et maintenir s revendications pour l'avenir. Le conseil 10_ time que les mineurs du centre et du m \1- ont été grossièrement trompés. Il consei in- de résister aux tentatives de grève et vi une résolution déclarant accepter comi ' pis-aller la loi de retraite et invitant ■y- élus socialistes à ratifier le texte du sér lis sur les retraites ouvrières. n * Autour de la grève rs La retraite des mineurs los et la commission de la chamb ré- La commission des mines de la chaml a examiné la proposition de loi, retour n- sénat, tendant à créer une caisse au *st nome des retraites des ouvriers mineu " Elle n'a apporté aucune modification -e ce texte, ayant obtenu du ministre du 1 ; ''St vail des éclaircissements suffisants -= rtj. tous les points, ainsi que des garanties n ]^_ raies absolues en ce qui concerne l'extc sion par une loi spéciale de ces retrait nt aux ouvriers ardoisiers. se La discussion sera demandée à la cha bre pour un jour très prochain. p- Accident d'auto. — Deux morts es Dépêche de Poitiers : Un accident d'à dé tomobi,le s'est produit près de Jaunaycla ^ Une dame a été tuée sur le coujp. S-mari a succombé peu après. _ Un croiseur-cuirassé échoué a La préfecture màritime de Toulon a < ' avisée lundi matin que le croiseur-cuirai Tl- Waldeck-Roussçau s'est échoué au go Juan où se trouve actuellement Tarir ^ navale et a réclamé le secours de de grands remorqueurs. On va envoyer ,es remorqueurs Goliath et Travailleur. La situation du navire ne présente s cune gravité. De Niice, lundi soir : Le Waldeck-Rot 55 seau se serait enfoncé de trois mètres € viron dans la vase et les algues, mais confirme que sa position n'est pas da gère use. La tempête dans le Midi Une dépêche de Perpignan dit qu'u violente tempête s'est abattue sur les côl vce de la Méditerranée rendant la navigati périllèuse. Dans le Nord de l'Espagne, r res tamment dans la province de Lérida, rjé- tempête a atteint les proportions d'un c clone. Les récoltes ont été en partie c ;ie truites. les On signale de nombreux accidents, do plusieurs ont une certaine gravité. Dans la Vendée des trombes d'eau et ,a1 grêle ont causé de graves dégâts. La m r.» est démontée sur les côtes. iixi Dans l'est la tempête a également eau ^n' des ravages. Aux environs de Toul, u; de tourmente a démoli les toitures de 85 mj n-s sons d'un village et une partie de l'égli la a été détruite. ui, A Nice, à la suite d'un violent coup < vent et d'un raz-de-marée, les contre-tc t(- pilleurs Bouclier, Casque, Dague et Bo ie tefeu, arrivés vendredi dernier et amarr lt au quai du Lafcaret, ont subi quelques av !c.- ries en talonnant contre le quai. Le Dag. ur a une voie d'eau à l'arrrière. Le Casque nt l'arrière un peu aplati. Le vapeur Jarli he venant d'Alger, n'a pu entrer dans le po ,u- que lundi matin après avoir louvoyé tou la nuit. ic- MONACO ai Inauguration du monument de Massen .L'inauguration du monument de Mass net a eu lieu lundi matin dans la salle t théâtre de Monte Carlo, en présence c prince de Monaco, de M. Jacquier, sous-s qr çrétaire aux beaux-arts, remplaçant I Viviani empêché, et de nombreuses not re bilités artistiques et politiques. !e_ Des. discours ont été prononcés par u. prince de Monaco et par le peintre Fl; se meng, au nom de l'Institut, puis M. Ja c_ quier a lu un discours de M. Viviani fa ]e saint l'éloge de la personnaJité et de l'œi vre du maître. La musique de Massene /_ conclut M. Viviani, est toute la femu $ tentatrice et consolatrice et sa mémoii u_ serait sauvée de l'oubli, même si tm ls d'oeuvres supérieures ne pouvaient pli jeter demain aux émotions de la foule q-v les sanglots de Werther et les baisers c Manon. ie ALLEMAGNE j1" Le drame du château de Dakowymocr lu Un bref télégramme a signalé l'acquitt ix ment par la cour d'assises de Meseritz d ps comte de Mielczynski, député polonai ré accusé d'avoir tué sa femme et son nevei u- lé comte de Miaczvnski. L'affaire ayant é-ir jugée dans un strict huis-clos, l'arrêt il il tervenu, est fait pour surprendre, car o ne connaît sur le sombre drame du ch; teau de Dakovvymocre que ce qu'en direr es les journaux, au lendemain du doub nt meurtre commis par le comte de Mie is czynski. Les témoins du procès ont maintenar n- parlé et il a été ainsi possible de reconst st tuer le drame "jusque dans ses moindre in détails. Le comte de Mielczynski, un ai cièn lieutenant des cuirassiers de Breslai c- avait épousé, en 1896, la comtesse Félici )e Potpcka, qui passait pour une beau! r- accomplie. C'était un mariage d'amoui le mais bientôt il y eut des dissentiments er ir tre les deux époux. La comtesse avait un conduite légère et dès 1903 le comte décoi le vrit des lettres compromettantes écrites y, sa femme par le comte de Bninski. Il eut cependant une réoonciliation suivi t- d'une nouvelle brouille. La comtesse quitt is même le domicile conjugal et s'enfuit e Suisse avec le. curé Wachowiak, qui n :at tarda pas à l'abandonner pour s'enfuir es aux Etats-Unis. La comtesse avait hérité is, entre temps du domaine de Dakowymocre ur d'une superficie de 5,000 hectares. En septembre dernier, il y eut une nouvelle ré de conciliation et le comte, qui était allé ha-la biter Berlin, vint se fixer à Dakowymocre. m- La comtesse y recevait souvent la visite du ns comte de Miaczynski, an fils de sa sœui habitant au châtéau de Bendlewo. C'étail nt un jeune homme de vingt-quatre ans qu: s'adonnait à la boisson et à la débauche, ne Hôte régulier des bars, il était tous les ns jours ivre. Il semble que la comtesse eul nv de coupables complaisances pour son neveu. Le mari fut averti, mais il se con m- tenta de donner à sa femme une dame dt la compagnie chargée ôe la conseiller et de le renseigner. et ^ Le 19 décembre avait eu lieu un dîner de on famille auquel assista le jeune comte de nt Miaczynski, qui était venu en automobile. Comme après le repas il se trouva forte let ment pris de boisson, il demanda à passer m- la nuit au château. A minuit, tout le monde était couché au château. Le comte de Mielczynski crut soudain entendre des pas sus-, pects. Au même moment la lumière s'étei-111 gnit dans le château. U crut que des cam-brioleurs avaient pénétré dans la demeure la et en toute hâte il se vêtit et descendit au ^ rez-de-chaussée avec un fusil chargé à deu> coups. Il trouva ouverte là porte de la salle à manger et ceci le décida à pousser ses i?1 recherches plus avant. De la troisième Jje nièce il entendit dans la chambre à cou-jje cher de la comtesse ]a voix de son neveu Miaczynski. Il eut soudain un accès de ie® colère et poussa la porte. Comme une om-at bre surgit devant lui il tira et pour la seconde fois pressa la détente sans viser. Le premier coup avait atteint la comtesse, le second son neveu et tous deux étaient tombés foudrovés. Le drame avait eu un té-re moin. C'était Mlle de Koszorowska, la (re dame de compagnie. Il résulte de sa dé-^ nositiou que le fôïïne comte était descendi: t0 pour faire la causette avec sa tante. Il fut congédié, mais revint peu après sans ^ chaussures et demanda à la comtesse qui était déjà couchée de renvoyer la dame de ar compagnie. C'est à ce moment nue surgi! 10 le mari et que s'accomplit le drame n- A Saverne es M. Knoepfler, maire de Saverne, a fan une déclaration d'après laquelle il décline toute responsabilité au cas où le 99e régiment reviendrait en garnison à. Saveiut et cela non pas tant à câuse de la populo u_ tion qu'à cause de la surexcitation qui rè-n gne dans ce régiment et oui provoquerai -m bîei? vite de nouveaux conflits. Si un autre régiment que le 99e était mis en garnison à Saverne le maire consent à donner toutes les garanties. Il a déclaré, en terminé nant> n'avoir aucune action sur l'éditeur ;sé Liebeck. ife Quatre frèrss généraux ée Le roi Louis Iïl de Bavière vient d'éle-"io ver- c,oIuneI Schoch au grade de es major-général. Ce qui donne à cette no mination un intérêt spécial c'est que l'ar-•u- mée bavaroise compte-ainsi quatre frères généraux. L aîné, le-lieutenant général Gustave voc Schoch, né en 1858, commande la 5e divi-^ sion à Nuremberg ; le second, le lieutenanl général Albert von Schoch, commande la lre division à Munich ; le troisième, le major-général Em U Schoch, commande la ne 3e brigade d'infanterie à Augsbourg, et en-es K cadet, Cari Schoch, commandera la 4e brigade au No'uvel-Ulm. Les deux frè-0 res aînés sont titulaires d'une décoration 2a qui leur confère la noblesse personnelle, une disposition récemment abolie dans le .a Wurtemberg et qui n'existe plus qu'en Bavière.nt Un meurtrier de treize ans A Hochheim (Basse-Alsace), deux éco-er liers qui s'étaient déguisés l'un en Turc, l'autre en Bulgare, prirent leur rôle trop au sérieux et en vinrent aux mains. le Etant sur le point de succomber, l'un des belligérants s'arma de son couteau et en se porta un coup dans la poitrine de son adversaire. Celui-ci, un nommé Heckmann, je a succombé peu après. Le meurtrier, un ,r_ nommé Metzger, a été arrêté. Les deux ga-i). mies comptent moins de treize ans. és a ANGLETEP»»e a A LA CHAMBRE DES COMMUNES 'r'j Les intérêts anglais au Mexique te Un député a demandé lundi, à la chambre des communes, si le gouvernement a adressé dernièrement des représentations . aux gouvernements des Etats-Unis et du Mexique relativement au préjudice causé e- aux intérêts anglais au Mexique par suite lu des désordres qui régnent dans ce pays, lu M. Acland a répondu que le gouverne-e- ment a de fréquentes communications 1. avec les gouvernements américain et me-a- xioain, afin de protéger la vie et les bierns des sujets anglais au Mexique, mais il a le ajouté que les combats continuent au Me-i- xique et causent naturellement un très c- grand préjudice aux intérêts comaner-i- ci aux anglais. Cet état de choses fait l'ob-i- jet de la plus grande préoccupation du t, gouvernement. « Nous, désirons sincère-e ment voir s'accomplir la pacification du •e Mexique, poursuit M. Acland, mais il est it impossible de réaliser cette pacification s par une intervention anglaise et nous n'a-e vons pas l'intention de faire une tentative e de cette nature, tentative qui serait inutile et impolitique. D'autre part, parmi les documents détenus Ipar le ministère e des affaires étrangères il en est qui sont de nature confidentielle-et je ne puis m'en-3. gager à les publier sans demander le con-u seulement du gouvernement américain, s, Enfin, il ne serait pas désirable de pu-i, blier quoi que ce soit qui pourrait tendre ,é à augmenter les risque- de dangers qu* i- courent les biens anglais dans les ré n gions du Mexique où l'on se bat toujours.» a La mort de M. Benton e Sdr Edward Grey fait une longue dé- 1- olarat.ion au sujet de la mort de M. Benton, dont la femme a télégraphié diman- it che à M. Spring Rico, ambassadeur d'An- i- glieteirre à Washington, que son mari, 'S après une violente discussion avec le gé- î- néral Villn. avaiit été jeté en prison. Un i, anii a visité le général, qui lui a déclaré : e « Il n'est pas en prison, je l'ai vu ce ma- é tin.» Le général a refusé de rien aiou- ', ter. i- D autre part, M. Bryan, secrétaire d'E- e tat aux Etats-Uncs, a informé M. Sprin? i- Rice que le consul américain a rendu vi à site au général Villa, qui lui dit que M. y Benton était mort et qu'il fallait que la e Grande-Bretagne et les Etats-Unis le sus- a sent. Il a déclaré que M. Benton lui avait n rendu visite en armes et qu'il avait ex- ; e primé l'intention de le tuer. Le général: Villa a montré alors au consul le pistole M. Spring Rice a informé M. Bryan qi l'opinion publique en Europe pourra être sérieusement affectée par l'attituc du général Villa. M. Bryam, tout en rejetant toute respoi sabilité pour les actes du général Villa, déclaré que le consul américain (prena tous les renseignements 'possibles. Ensuj M. Bryan a informé l'ambassadeur que R Benton avait été jugé par un conseil c guerre et fusillé pour avoir teinté d'assa siner le général Villa. M. Bryan a expr mé ses profonds regrets. Sir Edward Grey explique que le fa qu'il communique avec les Eta-ts-Unis r signifie pas que les Etats-Unis aient que que responsabilité, mais que la diplom; tie américaine seule peut découvrir la.v ritié et obtenir justice. Sir Edward G.rev est toujours en con munications avec \1. Spriiur Rice au suj des démarches à faire, des futures d^mai des de renseignements et au sujet des A] glais Lawrence et Curtiss. Le tunnel sous la Manche Répondant à une question qui lui éta posée au sujet du projet de tunnel sous ] Manche, M. Asquith dit que l"e-xpiête qu1 avait promise au mois d'août dernier n'e ,pas encore terminée et qu'il convient d'e attendre les conclusions. A LA CHAMBRE DES LORDS Autour de l'affaire de la T. S. F. Lord Selborne a proposé lundi l'ordre : jour suivant : « Les ministres ne doivent pas consid rer les versements d'argent à la caisse c leur parti comme un titre pour des prop sitions d'anoblissement ou de distinction honorifiques et la chambre des lords d mande à la chambre des communes de d cider que des mesures devront être pris, pour assurer la nation que ce principe sei respecté par tous les gouvernements quelque parti qu'ils appartiennent. » Le ministre de ia marine en hydravio M. Winston Churchill a traversé lun matin le Soient en hydravion. Les drames de l'aviation Un biplan militaire, piloté par un civ et portant un passager, est tombé lun matin près de Chichester. Le passager été tué et le pilote grièvement bless L'appareil est en partie détruit. Une affaire d'espionnage Le nommé Frédéric Gould et sa femn Maud Gould ont comparu lundi matin d vant le juge de Bowstreet, sous l'inculp tion d'espionnage. La femme a été arrêt» à Charring Cross dimanche après-mid dans le train continental. Un inspecteur de la sûreté a déposé qi la femme avait sur elle un billet de retoi pour Ostende. Après son arrestation, il trouvé dans le wagon trois enveloppes co: tenant des documents relatifs à là marir anglaise. En arrivant à Bowstreet, la fen me a laissé tomber des pièces sur lesque les était inscrit le nom de Petersen. L'in pecteur s'est rendu ensuite dans une ma son du faubourg de Southfields où il arrêté Gould. En procédant à une perqu sition dans la maison il a découveit pli sieurs documents relatifs à la maririe ai glaise. Le juge ayant demandé aux accusés < qu'ils avaient à dire, la femme a déclai ne pas connaître le contenu des enveloi pes. Elle a ajouté qu'elle se rendait à O. tende et de là à Bruxelles. Gould a déclaré également que 9a femn ignorait la nature de sa mission. Goul serait un sujet anglais, exerçant la pn fession de marchand de cigares. Le juge de Bowstreet a renvoyé à rue credi la suite des débats. Sauvés ! Les dix survivants de la goélette Mexic qui se trouvaient sur une île, ont été sai vés lundi par un remorqueur et deux et nots de sauvetage et sont en sûreté. Un vapeur allemand en détresse Une dépêche reçue de l'agent du Lloyd au Cap Lizzard annonce que d'après un dépêche sans fil du vapeur allemand Trai tenfeld, le vapeur allemand Wildenfels, a lant à Calcutta, envoie des signaux de de tresse. Le Wildenfels se trouverait dan le golfe de Gascogne au nord du cap F: nistère. Une dépêche ultérieure de la station d Lloyd's au Cap Lizzard dit : « Un radiotélégramme nous informe qu le Wildenfels n'a plus maintenant besoi: de secours. L'équipage est sauvé. » SUISSE Sur la li^ne du Loetschberg Le service normal est rétabli sur la îign du Loetschberg. L'ouragan a cessé com plètement. Il a été suivi d'une chute con sidérable de neige. Lundi matin, 1a. couch de neige atteignait 80 centimètres. ITALIE Les entrepreneurs belges à Gênes La délégation des entrepreneurs belge accompagnée de la commission de l'Asso dation des entrepreneurs génois, de mém bres du consortium du port et de lj Chambre de commerce, a visité lundi le: grands travaux du port de Gênes. A midi l'Association des entrepreneurs a offert i la délégation belge un déjeuner. La délé gation est partie ensuite pour Milan. Une conférence sur les maladies des plantes Une conférence internationale sur les maladies des plantes se réunira à Roini aujourd'hui, mardi, en présence du ro d'Italie. Presque tous les pays y seron représentés. M. Marchai, professeur de botanique -à l'institut de Gembloux, repré sentera la Belgique. AUTRICHE-HONGRIE Tragique attentat contre un évêque grec Trois tués Une explosion de dynamite s'est produite à'Debreczin, à la secrétairerie de l'é-vêque catholique grec Mvkîossy. Cinq personnes ont été tuées, parmi lesquelles figurent le vicaire et le secrétaire de l'évê-ché. L'évêque Mvkîossy a échappé par un heureux hasard au danger et n'a pas ét^ blessé. La fille du vicai'e a eu un accès de folie en apprenant l'horrible mort de son père. On suppose ave l'explosion est due à un attentat contre l'évêque parce que la créa- t. tion de l'évêché catholique grec a eu lieu ie il y a un an seulement et a été mal ac- it cueillie par une grande partie de la popu- le lation protestante, mais on ne sait encore rien de certain. i- Une enquête a été ouverte immédiate- a ment. it L'enquête a établi que la bombe de dy- :e namite avait été envoyée dimanche à Czer- 1. novitch par la poste à l'évêque et qu'une le lettre arrivée dans la journée de dimanche s- annonçait un envoi renfermant des chan- i- deliers d'église, un tapis en peau de léopard, destinés au culte, et une somme de it 100 couronnes, envoi adressé au nom de ie l'évêque. Cette lettre était signée Anna Ko- tl- voko. Lorsque l'envoi arriva il fut ouvert i- par le vicaire apostolique, que l'explosion ê- tua sur le coup. Il y a trois morts et sept blessés. i- La supposition émise au début que cet it attentat était dû au mécontentement de la i- population protestante a été reconnue i- complètement fausse. ESPAGNE Vapeurs échoués ^ dans un port des Canaries il On mande d'Ibiza : Par suite de la ternit pête, trois vapeurs marchands étrangers n se sont échoués dans l'avant-port. L'un des vapeurs, Y Aline Montrëniz, est fran-/ çais ; le deuxième, le lîaavic, est norvégien, et le troisième, le Nautick, est danois. Les équipages sont sains et saufs. Le renflouement a commencé dans la matinée, u De Madrid : Une dépêche officielle de Palma annonce que l'équipage du vapeur é- danois Nautick, qui s'est échoué à Ibiza, ie court un grand danger. • °s GRECE Elections municipales ;s Les élections municipales ont donné à •a Athènes et au Pirée une majoiité considé-à rable aux candidats gouvernementaux. Dans les provinces le gouvernement a laissé pleine liberté aux électeurs n'ayant pas voulu désigner de candidats officiels n Tous les journaux déclarent que les ré U sultats des élections prouvent que M. Ve-nizeios continue à être tout puissant et jouit de la confiance de la nation. i} TURQUIE li La mission militaire allemande De Berlin : Le lieutenant-colonel Heuck et le commandant d'infanterie Légal, ain-*i que ie commandant d'artillerie Schlee, sont désignés pour faire partie de la mis-sion militaire allemande à Constantino-ie i»le. ROUMANIE La reine opérée de la cataracte j, La ï-eitie Elisabeth, qui avait l'œil gaule che atteint de la cataracte, a été opérée ir lundi par le professeur Larndolt. L'opéra-a tion a parfaitement réussi. L'état de santé i- de la reine est tout à fait normal. f SERBIE Funèbre bilan i- La skoupchtina a discuté lundi le projet a de loi touchant l'assistance à donner aux i- invalides des campagnes récentes, i- Le ministre de la guerre expose qu'on ne i- pourra avoir de données exactes s.ur le nombre des personnes ayant droit à des :e secours que lorsque seront terminées Les 'é enquêtes officielles à ce sujet. Les pertes subies par les Serbes dans J- les deux dernières giuerres, ajoute-t-i!, s'élèvent, d'après les i-enseigrœments re-e cueillis jusqu'ici, à environ 20,000 morts fl et 48,000 blessés. La skoupchtina a adopté en première lecture ie projet de loi par 105 voix eon--- tre 1. PERSE Incidents à Tabriz La proclamation affichée à Tabriz sur | l'ordre du régent, annonçant la réunion du medjliss avant le couronnement du jeune chah, afin que ce dernier puisse prê ter serment à la Constitution devant le ç medjliss, a été arrachée et déchirée par s tout par la population malgré l'enthou-e siasme qu'elle professe pour le chah. Le " bazar est fermé. Des manifestations ont " été organisées contre le medjliss qui est !" très impopulaire, mais les mesures prises s par le gouverneur général ont réussi à cal-" mer la population. J MEXIQUE e On fonderait une république du Nord 1 Les nouvelles de Chihuahua, reçues à New-York, signalent un bruit persistant suivant lequel on songerait à établir une nouvelle république dans le nord du Mexique. Les initiateurs de ce mouvement se-, raient actuellement en train- d'achever " leur plan. Les chefs rebelles déclarent que ce sont , ces projets qui retardent l'attaaue de Tor-' réon. Les généraux Carrenza et Villa'déclarer.t qu'ils n'ont d'autre but que de provoquer la chute du général Huerta. La nouvelle république engloberait les Etats de Sonora, Chihuahua, Coahuila, N'uevaleon, Tamaulipas et peut-ôtré de Si-naloa.Un train militaire saute. 58 tués De La Vera Cruz : Samedi, les rebelles ont fait sauter sur la ligne interocéanique un train militaire qui transportait des troupes d'infanterie à Jalapa. Tout le train a été détruit. Cinqua<nte-cinq officiers et soldats et un mécanicien anglais oiit.été tués. Les rebelles ont dirigié une fusillade sur ; un train de voyageurs qui suivait et qui a pu échapper en reculant à toute vapeur. Le vapeur poseur de mines San Francisco est venu se joindre à l'escadre des Etats-Unis qui croise en vue de la Vera Cruz. AUSTRALIE Les grèves De Sydney : 10,000 ouvriers métallurgistes se sont mis en grève. Le ministre du travail menace d'appliquer aux garçons bouchers grévistes les lois qui visent les complots tendant à restreindre le débit des articles de première nécessité et qui édictent des peines très sévères.PARAGUAY Une missien allemande On mande de Berlin au Temps : L'envoi d'une, mission ailemande au Paragiiny est décidé. Elle se composera de 7 officiers qui sont déjà désignés : deux capi taines et cinq lieutenants. Ces sept instructeurs partiront pour le Paraguay lo 4 mars. mv\\\v\uuuu\m\vwwvvmiv\uvwvm\n\l Voir plus loin nos Dernières Nouvelles de la nuit. VW\WVUWUWWUVWVW\MVMWVUWWWVVW\VV» Les ÉvëigHts taupes La résistance en Epire Une dépêche de Janina au Temps dit que d'après des informations , sur la réunion qui vient d'avoir lieu sous la présidence de trois métropolites, à Argyro-cafitro, on a décidé la résistance à outrance.FRANCE NOTES PARISIENNES L'enchanteresse Que de vieux souvenirs on- a remués eu annonçant ia mort de Mme Georgina Wel-don ! Mme Gp,>rgina Weldon ? Elle était, en effet, fort oubliée. Elle avait eu, cependant, son moment de grande notoriété, par des débats orageux entre elle et un compositeur illustre. Elle avait, au xix° siècle, recommencé la mythologique histoire de Circé. Cette enchanteresse britannique avait pris Charles Gounod dans ses lacs. On eût dit que, elle aussi, elle lui avait offert un-breuvage lui faisant oublier sa patrie et. sa, famille. Pendant trois ou quatre ajis, Gounod fut sous son charme. 11 r.e vivait pkis que pour elle, il ne travaillait plus que pour elle, Près de la soixantaine, il connaissait da nouveau toutes les ardeurs de la passion, et à cette passion se mêlait un étrange mysticisme. Mme Georgina l'avait complètement « chambré ». Elle avait su lui faire aimer jusqu'à son mari, car la dame avait un mari, homme d'une humeur fort accommodante, que Gounod appelait familièrement « son- cher Poomps ». Le maître recevait fort mal ses amis, quand ceux-ci cherchaient à l'éclairer, à lui prouver ce que valait la captieuse affection dans laquelle il se laissait envelopper. Mme Georgina Weldort semblait lui rendre une sorte de culte ; mais, hore? de sa présence, elle l'appelait avec infiniment moins de respect, « le vieux ». Eri fait, Gounod fut sur le potftt dè'la'i^éer sa raison à Londres. Pendant line crise, oa le ramena en Franco d'autorité. Il protestait, il gémissait... Mais quelle suite ironique allait avoir ce roman 1 11 devait finir par des procès. Quand Gounod réclama à Mme Weldon ses manuscrits, qu'il lui avait confiés, elle répondit sur un ton de défi : « Viens les prendre ! o Elle avait séquestre Polyeucte, Rédemption, d'autres partitions terminées, qui «'attendaient plus que leur exécution. Sautant gaillardement par-dessus le rnur de la vie privée, la chronique ne s'occupait plus que de ces désillusions du compositeur, comprenant, dans le calme de la vie de famille retrouvée, qu© la céleste et incomparable créature qui l'avait longtemps ensorcelé avait eu intérêt à jouer la comédie de l'adoration et du dévouement. Aux tendres billets succédèrent des exploits d'huissiers et. des sommations. Les solicitors anglais entrèrent en jeu, à la i equête des avoués et des avocats français qui, après avoir souhaité une transaction, avaient recours aux grands moyens. On se battait avec tous les projectiles que fournit la procédure. Mme Weldon obtenait, un moment, une sentence pour faire arrêter Goun-od s'il mettait le pied en Angleterre, et les conseils du compositeur ripostaient par une plainte en détournement d'objets précieux. Cela devint tout à fait, une affaire d'Etat. L'ambassade de France, ù Lon-dres s'en mêla, en effet. Ce ne fut qu'après une longue suite d'actes judiciaires, que Gounod rentra en possession de sSès , marais crits.-Après les plus véhéments transports, on en arrive toujours à penser au positif. Il avait, bien voulu laisser ù Londres ua peu de son âme, mais non pas ses œuvres prêtes à. être représentées. Ces incidents firent grand bruit, jadis. Après tout, c'était une histoire qu'on- avait déjà vue bien des fois, un des épisodes de la lutte éternelle En!je la bonté d'Homme et la russ de Femme. lït elle prouvait mélancoliquement, une fois de plus, que l'a célébrité, la gloire même, ne garantissent pas à un- homme qui n'a plus la jeunesse d'être aimé véritablement. Pour le monde, Gonnod était un des: rois de la musique. Pour Mme Georgina Weldon-, quand il avait le dos tourné, c'était « le vieux u, Paw, Ginistï. (Correspondance particulière de ('Etoile Belge/ Paris, 23 février. Monsieur Gogro La police vient de mettre fin aux agissements d'une bande d'escrocs qui mettaient en coupe réglée les- commerçants et industriels de Paris et de la province. Cette bande, qui comprenait une trentaine d'individus, pratiquait <• le coup de l'eixpert ». Permettez-moi, très succinctement, de vous expliquer lë mécanisme de l'escroquerie : Un commerçant, gêné dans ses affaires ou désireux d'augmenter son capital social, séduit par des annoncés alléchantes ou par le bagoût de démarcheurs adroits, s'adressait à certains individus de cette bande, qui lui promettaient de trouver le capitaliste désiré. Mais encore fallait-il fournir des renseignements exacts et une expertise s'imposait-elle.L'expert, un complice, faisait, contre financés, lé rapport demandé et conclu-ut toujours de telle façon que l'affaire n'aboutissait pas. Et le tour était joué. • Plusieurs milliers de négociants ont :été les dupes de ces aigrefins et les plaintes sont innombrables contre éu.x. Evidemment, ces commerçants sont fort à plaindre, mais convenez que, pouf 65e année. - - p<ro 55

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Cet article est une édition du titre L'étoile belge appartenant à la catégorie Liberale pers, parue à Bruxelles du 1850 au 1940.

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