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s.n. 1917, 03 Novembre. L' illustration. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/8911n7z92q/
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436 — N° 3893 L'ILLUSTRATION 3 NOVEMBRE 1917 Délivrance, les honneurs que lui devra la Patrie reconnaissante, ne manquons pas d'associer son nom à celui des deux provinces qu 'il a tant aimées, dont il fut jusqu'au bout le chevalier servant. C'est en évoquant toujours à ce propos sa belle mémoire que nous le ferons rentrer le premier, ainsi qu'il le mérite, dans les Terres Promises. Henri Lavedan. Nous publierons la semaine prochaine la suite de la belle étude de M. René Bazin : les pêcheurs au combat •y L'ARRIÈRE DE L'ARMÉE BELGE Sur le haut d'une colline dont les versants s'éta-gent en gradins et descendent jusqu'à la mer, une cité récemment née répand son activité industrielle. Sainte-Adresse, malgré son premier aspect souriant, répond à la lamentable situation du pays dont le gouvernement y est venu abriter son inlassable labeur. Elles sont frêles et bien minuscules ces maisonnettes qu'une déformation d'un antique mot fit appeler... « villas », et de lire sur lepr porte : « Ministère des Affaires étrangères », ou « des Colonies », ne fait que rendre plus sensible le contraste entre ce qui fut et... ce qui reste ! Avec les semaines, puis les mois et, bientôt, les années, les Belges, s'ils n'apprécient que mieux l'hospitalité du peuple au foyer duquel ils sont venus s'asseoir, ont quelque droit, peut-être, à éprouver davantage un sentiment de lassitude que pourtant ils dominent. Pour le maîtriser, ils suivent une vieille tradition nationale, à laquelle furent fidèles, "ez eux, toutes les catégories sociales: ils travaillent. Et ce labeur s'exerce derrière l'armée qu'il faut nourrir et armer, approvisionner et munir. Car on n'a jamais mieux senti combien, on peut être pauvre, eût-on même des sacs remplis d'or! L'acier et le fer, la farine et les pommes de terre, voilà les véritables richesses du moment, sâns compter le charbon indispensable à les euire ou à les travailler. * •kie Lorsque, au mois d'octobre 1914, l'armée belge abandonna sa base en Belgique et, changeant de lignes de communication, s'en vint livrer bataille sur l'Yser, elle ne possédait plus aucun centre de ravitaillement qui lui fût propre. Et, cependant, sa liberté d'action réclamait, quoi que fissent les gouvernements de France et d'Angleterre, une base nouvelle et surtout de nouveaux ateliers de construction. Mais on fit face, d'abord, au plus urgent: fabriquer cartouches et obus pour que gibernes et caissons pussent se remplir ; entretenir et réparer le matériel existant afin que blessures, fatigue, usure, ne le rendissent point incapables de parler lui aussi, tandis que les canons de Krupp prétendaient nous imposer silence. Et Calais abrita, sans retard, un atelier où les pièces d'artillerie furent réparées, le matériel de charroi remis en état, les armes portatives revues et rendues aptes au ser ice. Quant aux usines à munitions, elles s'établirent non loin du Havre, à Graville-Sainte-ïlonorine, dans une partie des usines de Bundy, alors abandonnées. Veut-on songer qu'alors, des cartouches du 75 français, il fallut retirer les obus pour les loger dans des douilles du type belge correspondant aux canons de notre armée, ou à des douilles françaises, retravaillées en vue de leur adaptation à nos pièces de campagne? Derrière les premiers ouvriers se dressa secourable et d'une générosité magnifique le puissant industriel qu'est M. Schneider, l'honneur de sa corporation. Toutefois, ce n'était là qu'une mesure transitoire et la bataille ne s'annonçait pas près de finir. Aussi décida-t-on d'acheter à l'industrie privée, anglaise et française, les éléments des projectiles que les ateliers belges chargeraient et monteraient. Après quoi, visant à mieux, les chantiers belges produiraient eux-mêmes ces éléments constitutifs des munitions, rares, sinon inexistants, dans l'industrie privée. Ce programme est, aujourd'hui, exécuté, voire dépassé et, sans en forcer la portée réelle, du point de vue relatif il apparaît comme des plus honorables pour ceux qui le réalisèrent. S'il s'agissait, en effet, de ne voir la situation que d'une manière absolue, les quelques milliers de travailleurs qui, là-haut, sur cette colline, véritable symbole d'espérance, animent les chantiers répandus sur une vingtaine d'hectares, sembleraient peu-de chose à ceux qui n'ignorent tout à fait ni le Creusot, ni surtout ces titanesques usines américaines de Bethléem,, nom plein de contraste avec l'œuvre qu'il désigne. On était ainsi arrivé au début de l'été 1915. D'une part, une loi nouvelle allait, bientôt, renforcer l'armée du roi Albert; d'autre part, malgré des soins attentifs, le matériel s'usait et la vieillesse est sans remède. Artilleurs et convoyeurs, fantassins et cavaliers réclamaient qui de nouveaux canons, qui de nouvelles voitures, qui de nouveaux fusils, qui, encore, de nouveaux harnachements. Les industriels privés n'y pouvaient suffire. Et voilà pourquoi, au mois d'août 1915, à Sainte-Adresse, d'où se découvre un bel horizon maritime, on commença d'édifier des ateliers d'où sortirait, bientôt, du matériel neuf pour l'artillerie et le train des équipages. Les forges rougeoyèrent et les constructions s'élevèrent sur le sol que venait d'abandonner, fangeux et pitoyable, un vaste camp de cavalerie de l'armée britannique. Déjà, le labeur acharné des services techniques se faisait constater dans l'apparition des toitures solidement ancrées, car le vent venu de la haute mer n'est pas sans violence sur les collines de Sainte-Adresse. Et ce fut alors, un lundi, le 11 décembre 1915, que se produisit la catastrophe qui secoua le Havre à jeter bas ses maisons et leurs habitants. Le gouvernement belge put — une fois de plus — sentir l'émotion lui étreindre la gorge. Trois cent trente-trois tonnes de poudres venaient d'exploser! Des installations et de leur personnel, il ne restait, ici, rien du tout, — là, que d'informes débris. Mais à peine étaient retombés à terre les débris projetés à travers l'espace qu'un nouveau plan s'élaborait, de nouveaux chefs remplaçaient ceux qui avaient péri, un nouveau personnel était formé et les installations actuelles, que je visitais ces temps derniers, surgissaient de terre. A Gainneville, des ateliers pour les munitions, fabriquées et chargées, couvrent 125 hectares. Un espace suffisant forme zone de protection. Si 5 hectares portent des bâtiments, tout le périmètre est cultivé par le personnel même des ateliers. Sur 20 hectares, les ouvriers font pousser de superbes légumes qui doivent rappeler à plus d'un ces champs généreux où Londres venait acheter à prix d'or les primeurs que peignait, à rendre gourmand un ascète, le beau soleil de nos campagnes. Et, tout autour, on planta 80.000 kilos de pommes de terre. Mais il restait encore des herbages ; bien soignés, hersés, roulés, ils nourrissent la cavalerie belge de service au Havre. L'herbe est tendre et savoureuse ; aussi vient-on d'y placer encore quelques bonnes vaches dont le lait aide nos nourrissons à passer ces jours difficiles. Puissent-ils devenir de solides gars pour continuez de haïr l'Allemagne, quand nous serons devenus vieux, et inc-a'pables peut-être de porter, plus longtemps, le poids lassant de la haine qui, malgré tout, vivra! A Bundy et dans Graville-Sainte-Honorine, on fabrique encore des munitions; une fonderie fournit les pièces coulées où interviennent la fonte ou l'aluminium, le cuivre ou le bronze; un chantier équipe le train de campagne; de délicates installations sortent le matériel d'observation, les puissantes lunettes panoramiques; ailleurs encore, se font des harnachements complets. Et la fée électricité trône au milieu de cette ruche débordante de vie, distribuant force, lumière et rouvement aux installations de Gainneville, de Bundj et de Sainte-Adresse. Plus spécialement, aux environs du Havre, on forge des armes, et les marteaux-pilons pétrissent la matière dans un jet d'étincelles. Pièces de 75 usinées, tubes de canons usagés soumis au retnbage, remise au point d'obusiers de 105 et même de 150 qui, des trophées ravis aux Allemands et acheminés jusqu'ici, arment nos propres troupes eontre leurs anciens détenteurs, concours donné au Creusot pour la fabrication de 105 longs, autant de travaux qui, par leur développement, vont ajouter les unes ux autres des bâtisses toujo rs plus nombreuses. En face sont de vastes ateliers où l'on suffit à tout le charroi automobile de l'armée belge, et c'est là qu'il convient de s'arrêter, un instant, pour une simple remarque. Pourquoi cet effort industriel, considérable en soi, s'il est minime à le comparer aux installations qui couvrent le territoire français, mé-rite-t-il notre sympathie? N'est-ce point parce qu'il montre, à côté de services utiles, une preuve de vitalité chez une nation qui résiste à l'épreuve? Comme une herbe privée de terre qui la nourrisse, d'air qui la vivifie, malgré mille obstacles généraux et spéciaux, par tout ce qu'elle compte de représentants sur ce sol français si hospitalier la nation belge témoigne de son entière bonne volonté. Elle ne fait pas que de redire, mais elle montre qu'en 1917, comme en 1914, son âme, son cœur et ses musdes sont et demeurent serviteurs miahgables de la cause qui nous a faits frères par la douleur. On manquait de spécialistes pour la revision des magnétos: à des ouvriers horlogers on fit suivre des cours d'électricité. On manque encore, comme far-tout d'ailleurs, de magnétos, en grande partie fabriquées autrefois en Allemagne, raison majeure pour garder chacune d'elles en parfait état, ce qui permet de leur demander un service constant. Aussi une voiture, un camion rentre-t-il avarié, avant tout on lui reprend sa magnéto qui, revue, s'en va de ses ra;i-ue» et régulières étincelles conduire vers l'Yser ce que la bataille réclame. La matière première est rare : d'une soupape usée on fera une soupape neuve, mais d'un calibre inférieur, grâce au tour qui, dans le cœur même de la pièce, retrouve un métal presque vierge. Et ces exemples ne prétendent qu'à indiquer seulement l'esprit pratique qui préside à de tels travaux. N'est-il pas sage, en ces jours d'insécurité des mers, de tirer de nos richesses, voire de nos rebuts, le maximum de leur pouvoir utile ? A Sainte-Adresse seulement, les bâtiments des ateliers couvrent 14 hectares. C'est ici que les Belges construisent, tandis qu'à Calais ils réparent. Sous la haute direction de M. le baron de Bro-queville, ministre de la Guerre, un corps d'ingénieurs d'artillerie, renforcé par des industriels civils et 8.000 ouvriers au moins, étudient, expérimentent, réalisent pour le meilleur service de la cause alliée. * ** Ce rapide coup d'œil, simple aperçu d'un grand labeur, serait insuffisant si, un peu en retrait de ces ateliers et de leur vacarme, on ne passait à travers les rues d'une agglomération travailleuse aussi, mais calme et ouatée d'une douce quiétude, où la souffrance ne désarme pourtant point. Voisines les unes des autres et bien alignées, vêtues des claires couleurs d'un bois que les années n'ont encore pu assombrir, de larges maisons aux formes rectangulaires. Deux grands réfectoires, une salle de mécano-thérapie, une installation hydrothérapique et, tout près, une chapelle à côté d'une spacieuse salle de jeu. Puis, ici, des établis de menuisier; là, un sabotier maniant sa foreuse; là encore, des hommes travaillant l'acier dont ils font des objets menus, polis, jolis et utiles; ailleurs, bien que mutilés, de solides gars pétrissant la pâte devant un four éclairé de grandes flammes. Tous les métiers sont réunis, en même temps que séparés, en des maisonnettes qui abritent le potier ou le peintre, le ciseleur ou le vannier. Ce sont les blessés de l'armée belge qui font un double apprentissage, comme ce laboureur qui, privé de ses deux jambes, s'est découvert une âme d'artiste et invente et peint des vitraux aux enluminures délicates. On s'applique à suppléer aux membres perdus dans la bataille, on apprend un métier nouveau pour lutter encore dans l'autre bataille, — et ce ne sera ni la plus courte, ni la moins rude, car la vie demeure et mérite d'être vécue. Quand le soir vient, ces centaines d'hommes, abîmés par la guerre, s'endorment en de spacieux dortoirs et, s'ils rêvent de leur ferme, de leur maison, de leur atelier, ils pensent aussi que, sur l'Yser, le Roi et son armée, en silence, mais avec une pleine efficacité, peinent pour les leur rendre un jour. Et comment alléger le poids de ce constant effort, si ce n'est en le montrant mieux à la généreuse et noble nation qui nous accueille à son foyer, car elle nous en estimera davantage, comme, en face de ses immortels combats dont la grandeur et l'héroïsme pourraient nous rendre jaloux, en nos cœurs germe pour l'avenir, avec l'admiration, l'indéfectible amitié de la Belgique pour la France, Chables Stiénon. LES POURSUITES CONTRE « L'ACTION FRANÇAISE » Un nouveau terme, qui fera fortune, a été lancé jnr M. Lloyd George : c'est celui de « boloîsme ». Il ne désigne pas seulemen I s intrigues ténébreuses ourdies en France, en Suisse, en Espagne ou en Amérique par le trop fumeur «. pacha », mais l'ensemble des tractations louches de commerce, d'intelligence avec l'ennemi ou d'espionnage dont les gouvernements alliés poursuivent à 1 heure actuelle la vigoureuse répression. Sous le nom. de « boloîsme » en. peut grouper l'affaire Bolo, l'affaire Turmel, l'affaire du Bonnet Rouge et d'autres encore qui 3 propos de l'achat du Journal — retiennent l'attention de la justice. Mais une autre rubrique est venue soudain défra.rt'r l'actualité. Il s'agit d'une affaire qui, pour n'avoir sut le « boloîsme » aucune analog'e, s'y rattache pourt parce qu'elle met en cause ceux-là, précisément, qul

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