L' illustration

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s.n. 1916, 08 Janvrier. L' illustration. Accès à 19 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ns0ks6jw5c/
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LA TRAGÉDIE SERBE Elle remplit ce numéro de L'Illustration, comme le précédent. Et nous n'aurons pas épuisé encore toute l'émotion qui se dégage des collections de photographies que nous ont apportées successivement, en ces dix derniers jours, MM. Vladimir Betzitch, Samson Tchernoff et A. Marianovitch, qui tous les trois ont été mêlés à la retraite des armées de la Serbie, invaincues mais débordées, vers les rivages de l'Adriatique. Pour la première fois, un douloureux drame national est ainsi illustré, dans toutes ses péripéties, d'images qui ne doivent rien à l'art du dessinateur ou du peintre, mais qui s'imposent par leur absolue vérité, et qui resteront gravées dans les mémoires. Quelles péripéties! Le roi Pierre Karageorgevitch et le chef d'état-major général de ses armées, le glorieux voivode Putnik, l'un et Vautre septuagénaires, en sont les deux grandes figures. Leur sort résume, pour l'imagination, le sort de la Serbie. Nous avons montré, la semaine dernière, le vieux souverain quittant le royaume de ses ancêtres, assis sur un caisson d'artillerie traîné par quatre boeufs. Le voici maintenant qui gravit, plus lentement encore, à pied, appuyé sur un bâton, le calvaire albanais. Un correspondant français, M. Henry Barby, a évoqué cette vision dans ses notes publiées par le Journal: « Une heure plus tard, le roi Pierre est arrivé au même point ; sans escorte, aidant d'un bâton sa marche chancelante, il s'est engagé dans le même sentier qye nous avons suivi, — dans le sentier de l'exil. » Nul n'a pu lire. ces lignes sans émotion. Mais combien il est plus émouvant encore de voir ici la silhouette même de ce vieux roi errant, tel que M. Marianovitch l'a photographié, cheminant à pas lents dans le décor farouche des Alpes d'Albanie!Et n'est-ce pas une autre apparition de légende que celle de la chaise à porteurs, simple caisse grossière percée cle deux minuscules fenêtres, dans laquelle on devine la présence invisible du chef qui, après avoir organisé l'armée serbe, l'a envoyée par trois fois à la victoire, en 1912, en 1913 et en 1914? Ses forces physiques l'ont trahi en même temps que la fortune abandonnait le peuple serbe ; mais il veut vivre encore pour voir la revanche, et ses soldats l'emportent avec eux, comme un palladium, vers leurs destins inconnue. LES GRANDES HEURES LES DEUX SOLDATS Un Soldat de vingt ans, à un civil de plus de soixante. — Bonjour, mon aîné. Le Civil. — Bonjour, cadet. Tu me connais donc que tu m'arrêtes au passage? Le Soldat. — Bien sûr. Le Civil. — Tu dois faire erreur. Moi, oui, je te connais: tu es le soldat de 1914. Mais toi, tu ne me connais pas. Celui de 1914. — Vous êtes le soldat de 1870. Celui de 1870. — A quoi l'as-tu vu? Celui de 1914. — Votre air, votre visage... Et puis, je n'ai qu'à regarder ce ruban, vert et noir. Celui de 1870. — Il est pourtant bien fripé, bien pâli. Et tu l'as remarqué? Celui de 1914. —- A vingt pas. L'habitude. Celui de 1870. — Non... C'est ton ruban vert et rouge qui se voit, ton beau ruban de croix de guerre, tout battant neuf. Celui de 1914. — Il se fanera. Celui de 1870. — Moins que le mien. Qu 'as-tu fait pour l'avoir? Celui de 1914. — Comme vous. Je me suis battu. Celui de 1870. — Oh moi! Celui de 1914. — C'était hier. Celui de 1870. -— Vingt-cinq ans avant ta naissance. Ta mère était à peine au monde. Celui de 1914. — Vous ne semblez pourtant pas vieux. Celui de 1870. — Je le suis. J'ai des cheveux blancs. Celui de 1914. — Joffre aussi. Et il est jeune. Celui de 1870. — J'ai une canne. Celui de 1914. — Mes officiers aussi. C'est avec elle qu'ils vont au feu. Celui -de 1870. — Oui... tout change, se perfectionne. Le progrès. De mon temps, nous n'avions que l'épée... Ça n'a pas suffi. Xe parlons plus de nous. Celui de 1914. — J'allais vous en parler. Celui de 1870. — Je t'en prie... Celui de 1914. — J'allais vous demander les pensées que notre vue fait naître ou développe en vous, les raisons de vos gravités, de vos mélancolies, de vos regards perdus et de vos longs silences. Quand vous nous rencontrez vous n'êtes plus les mêmes. Celui de 1870. — C'est que vous nous bouleversez ! Vous nous plongez dans un monde d'idées et de réflexions. Celui de 1914. — Lesquelles? Celui de 1870. — Tu les devines bien? Celui de 1914. —1 Pas toutes. Je sens que certaines m'échappent... Celui de 1870. — C'est possible. Celui de 1914. — ... certaines dont j'ai pourtant le soupçon... Celui de 1870. — Que veux-tu dire? Celui de 1914. — ... et que j'aimerais savoir. Celui de 1870. — Pourquoi ? Celui de 1914. — Pour les dissiper... Celui de 1870. — Explique-toi mieux. Celui de 1914. — Vous êtes jaloux. Celui de 1870. — Eh bien oui, c'est la vérité. Nous sommes jaloux. Celui de 1914. — De nous? Celui de 1870. — De vous. Ecoute-moi, et tu comprendras. Notre jalousie n'a rien de mauvais, d'étroit, de malfaisant. Elle est affectueuse et pleine de tendresse. Pour qu'elle obtînt cette qualité il nous a fallu cependant des efforts. Mais qu'on se mette à notre place. Avant 1914 nous étions les soldats, les vrais. Au premier rang. Des vaincus; mais... « nous avions fait la guerre », et la seule, la dernière, celle qui comptait par-dessus toutes les autres. Quand on disait la guerre, tout court, ça n'était ni la Crimée, ni l'Italie, ni le Mexique, ni la Chine, ni Madagascar, ni les Afriques... c'était Nous, 70. Nul ne s'y trompait. Nous détenions le record du sacrifice et du mérite malheureux. Les douleurs de la défaite avaient su nous parer d'un prestige. Nous représentions la fidélité du souvenir militaire. Nous avions créé un état d'esprit et d'âme national, donné un but aux plus sacrés de nos désirs. Nous avions inventé une magnifique et sombre espérance dont nous étions les partisans, obstinés et muets... Salués, estimés, respectés, on nous honorait en nous plaignant. C'est dans nos yeux que l'on cherchait le secret de l'avenir et nous semblions les prêtres silencieux de la revanche. Aujourd'hui, c'est fini, nous ne sommes plus rien et c'est vous qui êtes tout... Voilà le fait. Celui de 19^4. — Non. Celui de 1870. — Mais si. Cette guerre est devenue « la guerre » tout court, la seule, la grande, l'immortelle. Que pèse à présent la nôtre? et les soldats c'est vous... Les champs de bataille sont ceux que vous avez foulés. Votre gloire a chassé la nôtre, infructueuse et tourmentée, et nous a rejetés dans les profondeurs d'un passé que nous ne connaissions pas. Ah! depuis le mois d'août de la déclaration... que nous sommes loin! loin!... tout petits... Quelle ancienne histoire de France nous racontons d'une voix éteinte! Mon Dieu que nous avons vieilli ! de plusieurs siècles en dix-sept mois ! Gambetta et son ballon! L'armée de la Loire... Chanzy... Canrobert... Mac-Mahon... Charrette... Des zouaves du pape !... Gallifet... Dans quel temps vivaient-ils? Au moyen âge? Le siège de Paris... Monsieur Thiers... Tout cela remonte à Villon et sort d'une ballade... Mais où sont les sièges d'antan? Reischoffen? Une légende de Roncevaux. Les cuirassiers ont disparu dans le brouillard du roi des Aulnes. Le cher Dérou-lède lui-même est déjà de la veille... et sa redingote populaire a des plis 1830... Avec nos méthodes, nos armements, nos tambours, nos uniformes, nos charges de cavalerie, nous avons, du jour au lendemain, cessé de prolonger une existence contemporaine et nous devons repasser l'eau. Nous ne figurons plus que des revenants... qui ne reviennent pas... des fantômes qui s'en vont. Nous partons, nous allons disparaître... en vous cédant la place... car nous sommes de trop et nos blessures démodées, guéries, n'offrent plus d'intérêt. Un balafré de Gravelotte, un manchot de Buzenval ne sont que de vulgaires « accidents du travail » à côté des amputés tout frais de Champagne et des mutilés du front. Sans doute nous acceptons qu'il en soit ainsi, nous le trouvons beau, juste et nécessaire et nous n'avons pas d'amertume... seulement nous ne pouvons nous affranchir d'une triste langueur en songeant qu'on nous oubliera... Celui de 1914. — Vous oublier! Jamais! Celui de 1870, ■— Si. Malgré tout. Et l'on a déjà commencé. Enfin, notre impuissance est là, qui nous afflige. Nous pensons que si nous étions forts et souples comme vous, nous trimerions à vos côtés pour accomplir de grandes choses, tandis qu'elles se produiront en dehors de nous, de nos bras affaiblis et de nos vains regrets. Les heureux, vois-tu, les prédestinés, ce sont ceux des nôtres qui, assez valides pour servir encore, auront fait les deux guerres, la première et la seconde, la petite et la grande, qui auront joué la pièce d'un bout à l'autre et fourni le dénouement. Ceux-là qui pourront dire plus tard: J'ai été de tout: j'ai commencé par .la défaite et j'ai fini par la victoire... ceux-là seront les rois du inonde. En attendant, nous, les anciens, nous vous aimons, notre pensée vous suit, notre vieux sang ne fait qu'un tour en voyant couler le vôtre. Mais au fond nous souffrons... et vous êtes si héroïques, si étonnants qu'à côté de vous nous avons l'impression de n'avoir presque rien fait, et pourtant... nous avons bien fait, je t'assure, tout ce que nous pouvions. Celui de 1914. — Mais vous avez tout fait!... tout !... Mais oui... Celui de 1870. — Tu dis cela. Celui de 1914. — Je dis la vérité. Sans vous, serions-nous ce que nous sommes? C'est vous qui nous avez élevés, préparés, nais au point. Nous n'avons vécu depuis notre venue au monde qu'avec vous... Notre main est encore toute moite d'avoir été, pendant vingt ans de conduite, pressée mystérieusement par la vôtre. C'est de vous que nous avons appris le patriotisme et l'honneur... Votre histoire a été le manuel et la théorie de notre enfance. Tout ce que nous récoltons c'est vous qui l'avez semé, planté, arrosé de votre sang et de vos larmes. Nos tranchées ne s'écartent pas de la ligne de vos sillons. C 'est vous qui nous avez fait voir et toucher le premier casque à pointe et les trois couleurs du premier drapeau. Ce n 'est pas nous qui sommes les ouvriers de la dernière heure, c'est vous seuls, qui « réalisez », en nous et par nous, le couronnement de votre œuvre et la 8 JANVIER 1916 L'ILLUSTRATION N° 3801 27

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