La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 28 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 22 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h12v40mc65/
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Dimanche 28 Mars 1915 * * ♦ • N° 142 Dimanche 28 Mars 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION K, Rue Mout«gne-dC"8ion, ii, BRUXELLES Eurcauvc ? de 10 à f7 heures JOS. MORESSÉE, Directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : lO CENTIMES ( L* p«tita ligne. î : : fr. 0.40 \ Réclame avant les annonces 1.00 ANNONCES ( Corps du journal 4- OO j Faits divers . S.OO | Nécrologie 2.00 LA GUERRE 237"" Jour de guerra La semaine finit sur le front Ouest comme elle ttjmmenoé. D'un bout à l'autre, elle n a été marque que par des engagements locaux les plus mt res tants se sont Livrés autour de Notre-Dame de Lo trtite, en Argonne et dans les Vosges — dans les quels il n'est pas encore possible de découvrir l-moindre indice du redoublement de vigueur de hostilités que généralement l'on escomptait peur début du printemps. Impression d'hier ou d au jour d'hui, bien entendu, car il y a gros à parier que de événements considérables ne tarderont plus guere ; •orgir. Dans l'Est aussi, l'ensemble de la situation es généralement inchangé. Les communications de Ber Et> du 26 sont à proprement parler insignifiantes, e la dépêche de Vienne que nous publions^ aujour tPhui — celle de Pétrograd nous fait défaut — o®annonce rien de saillant. ^ ... En ce qui concerne la bataille qui continue jour tt nuit dans les Car.paithes depuis bientôt quinze jours, toutes les nouvelles se résument dans la phra ffcîaconique couitumière qui affirme l'échec des atta qpges réitérées des Russes. Par suite, si proch< çu'il puisse être, il n'est pas possible d'entrevoir encore le dénouement de cette bataille. Mise à par tazue avance des Autrichiens au sud de Kalesczyki ckmt la conséquence est im assez sensible développement, dans l'est de la Galicie au nord-ouest & Czernowitz, du théâtre des hostilités, c'est le calm< qui prévaut sur le restant du front. Le chroniqueur militaire, comme on voit, manque aujourd'hui de faits de guerre notables à se mettr< sous la... plume. A retenir toutefois, pour l'intérê particulier qu'ils présentent, les détails fournis pa] vienne relativement à l'effectif de la garnison d< Frzemysl, qui vient de capituler. Nous avons di' hier que tandis qu'une dépêche d'Amsterdam l'éva kaait à 25,000 hommes, Pétrograd l'estimait i <20,000. En réalité, il ne ressort pas du communiqu< autrichien que ce chiffre, d'importance inattendue soit quantitativement exagéré. Toutefois ce commu Biqué décompose, suivant une énumération dont i y a lieu de tenir compte, le nombre total des prison lïiers, qui selon lui comprend i2,000 combattant électifs de première ligne et 24,000 de iandsturm 45,000 ouvriers militarisés, plus 28,000 malades ci blessés. ±4 SUR MER Londres, 26 mars : On mande de Ténérîos art m Times », en date du 2i tw„TO, qu© 'bien que la tempête ait diminué, le vent esi encore trop fort pour reprendre les opérations contre les Dardanelles. Les dragueurs de mines sont de non ▼eau à l'ouvrage. Santiago-du-Chiii, 28 mare : Le représentant du gouvernement allemand; à San-tiago a protenté auprèe du gouvernement chilien pouj laaefitruction du Dresden dans Les eaux neutres. Des croiseurs chiliens se sont rendus à l'Ile de Juan-Feman> dez pour procéder à une enquête sur les liieux. Londres, 26 mars : . On mande de SoujthfieDds que le voilier norwégien Qa&elie, qui est arrivé ici aujourd'hui, a été arrêté en route par le 6ous-marin allemand U-23. Le Gazelle avait quitté ChristiansaBid saais cargaison et était en route pour la Tyne. A 40 milles de Shields, à 2 heures de l'après-midi, les marins, par un beau temps, entendirent un bruit sifflant et crurent qu'il provenait d'un aéroplane. A leur grande surprise, ils virent qu'il provenait d'un sous-marin qui se trouvait déjà à côté du iwmre. Le commandant du sous-marin interrogea le capitaine et donna à l'équipage 10 minutes pour abandonner le navire. "fclô"rcTre fut suivi. Cinq hommes du •o'ffs-marin et le capitaine se rendirent à bord du voilier. Le capit«,Ane inspecta les connaissements et put se convaincre que le voilier n'avait pas de cargaison. On lui rendit la liberté. Le sous-marin plongea et disparut.Londres, 23 mars i L'Amirauté anglaise publie ce qui suit sur la perte Su vapeur Medea : Le Kedea, dont le nom était peint •n rouge sur les côtés du navire, a été arrêté jendi mar Ikq, à 10 heures, près de Beachv Head par le U-28. D a reçu l'ordre de descendre un canot pour débarquer l'équipage. Le navire a été ensuite coulé à coups de canon. Le sous-marin a refusé de rendre les connais-■ements. Un contre-torpUleur^nglais a amené l'équipage à Douvres. D'aprcs les informations des journaux, le Medea avait à bord une cargaison d'oranges. Le sous-marin a donné 10 minute* à l'équipage pour quitter le navire. L'équipage a été découvert deux heures plus tard par le contre-torpilleur. Londres, 26 mars : On mande de New-York au « Daily Chronicle » que Je vapeur Denver, de la ligne Mallory, en route de Brème pour JTéw-York, a sombré au milieu de l'Océan, ensuite de causes encore raoennueg. Les passagers et Féquipage ont été sauvés. Londres, 26 mars : Le navire Delmira, en route pour Boulogne ,a été coulé par un sou6-marin allemand. L'équipage obtint ttn délai de dix minutes pour quitter le navire et débarqua à l'île de Wight. Londres, 26 mars : Les vapeurs suédois Vera et Jeanne, chargés de riz, ont été saisis par les autorités des douanes britanni-efttes. On dit que leur cargaison, destinée à des ports «oédoie, était d'origine allemande. Christiania., 26 mars : Le® quatre vapeurs de 4,800 à 6,000 tonnes de Ta Eanea Gnié, à Brème, qui s'étaient réfugiés au début df> la guerre & PortrSaïd, dans la croyance que la Conviction de S-uez les mettait à l'abri de la eaot.ure. ont été saisis et déclarés de bonne prise, étant donne, dit fce Tribunal des Prises, que la Convention de Suez, si fcûe accorde le libre passage, ne donne aucune peroteo-fckxn pour des cas comme celui-ci. Rotterdam, 26 mars : La direction de la compagnie hollandaise de n&viga-*àou < Zeeland * reprendra son service entre Flessingue •rt- Tilbury ; edîe transportera des pa&sa-gers en appli-«tpa-nt cependant les clauses d'interdiction qui sont en iguoiur pour ces traversées. — — CHINE ET JAPON Londres, 26 mars : On mande de Pékin au « Daily Telegraph » : L'in-qu:étude augmente dans le pays, parce que l'on croit sue 1 attitude conciliante de la Chine sera inutile, eu présence du fait que le Japon s'achemine vers une sorte de suzeraineté sur la Chine. Comme 60.000 hom mes de troupes japonaises avec une nombreuses artillerie lourde ont été réparti sur le pays et comme, d autre part, les établissements japonais se préparent ou vartement à agirT s'il e*t nécessaire, comme agents provocateurs, la situation n'est rien moins qu'encou rageante Les milieux dirigeants japonais et chinois sont conrwrinouis qu'un changement éventuel de cabine/t i. au Japon a© modifierait en rien la situation. Les Ja-ponais sont résolus à mettre à profit l'occasion actuelle ~ pour faire le premier pas vers un contrôle complet de la Mandcbourîe et du Shangtung. Quelle que puisse être la tournure des négociations, on peut s'attendre " avec certitude à une action militaire dans le courant î d'avril. 5 Hambourg, 26 mars : ; D'après un télégramme de Copenhague au « h-a.ro _ biirger Fremdenblatt >», 1 •uilitimaftiwu j^ponai® à «a , Chine a été prolongé jusqu'au 6 avril. t Amsterdam, 26 mars : D'après des nouvelles de Chine, Wantechuns», sou*-secrétaire d'Etat au ministère des finances, a été exé-^ cuté parce qu'il avait vendu d'importants docuœemie - à des agents japonais. 1 Bâle, 25 mars : On mande de Tokio qu'au cours d'un meeting électoral le comte Okuma a déclsré que l'ambassadeur anglais à Pékin appuie les demandes japonaises à la . Chine. Londres, 26 mars : La nouvelle que les Etats-Unis auraient protesté auprès du Japon à propos des affaires chinoises est ■ inexacte. Le Président Wilson a déclaré que les Etats-î Unis n'avaient pas protesté, mais posé au Japon une . question en ce qui concerne la nature de ses exigences. Us n'ont pas encore reçu de réponse à cette demande. Les Etats-Unis n'ont donc pu encore prendre de résolution quant à la politique à suivre. Copenhague, 25 mars : ; D'après des nouvelles arrivées ici, les journaux japo-; nais déclarent que la guerre avec la Chine est inévitable.; La « Gazette Coloniale du Japon » semi-offieuse dit , que le Japon prendra aussi bien les armes pour la Chi-' ne que pour la Corée. Si la Chine fait droit aux exi gences japonaises, son intégrité sera respectée, sinon ses jours sont comptés. LES RESPONSABILITÉS Discours de Sir Edward Grey Sir Edward Grej,ministre anglais dea affaires étran-[ gères, a présidé, il y a quelques jours, au Bechstem Hall, à Londres, une conférence de M. John Buchan " sur « Les premières batailles de la guerre » et a pro-5 noncé à cette occasion un important discours politique. — Des centaines de millions ont été dépensés a-t-il dit, pour la guerre, des centaines de milliers de vies y ont été perdues, des millions d'hommes ont été blessés ou mutilés en Europe ces derniers mois. Tout cela aurait pu être évité par la méthode simple d'une conférence ou d'une discussion générale entre les Euisances européennes intéressées au conflit, tenue à. ondres, à La Haye, n'importe ou et dans n'importe quelle forme consentie par l'Allemagne. ! _I1 aurait été beaucoup plus facile de résoudre à l'aide d'une conférence le litige entre l'Autriche-Hon-| grie et la Serbie, dont l'Allemagne fit le prétexte de £a guerre, qu'il ne l'a. été de traverser avec succès la crise balkanique d'il y a deux ans. L'Allemagne savait, par l'expérience de la Conférence de Londres qui aplanit la crise balkanique, qu'elle pouvait compter sur notre bonne volonté pacifique dans tont conflit, dans n'importe quelle conférence des Puissances. Nous n'avions recherché aucun triomphe diplomatique dans la conférence balkanique ; nous ne nous étions adonnés à aucune intrigue. Nous avions recherché la paix impartialement et honorablement. Nous étions prêts à en faire autant en juillet dernier. En ces deV-nières années, nous avions donné à l'Allemagne toutek lês assjiran^es qu'aucune agression dirigée contre ella ne recevrait notre- appui. Noua ne lui avions refusa qu-une-ae*ïlechose : la promesse sans conditions de res-l ter neutre quelque fât le caractère agressif de ses aol tions vis-à-vis de ses voisins. f En juillet, avant que la guerre éclatât, la France, comme l'Italie et la Itinssie^ était prête, à accepter une conférence, et nous savons que lors de la proposition britannique, l'empereur de Russie lui-même proposa à l'empereur allemand de faire discuter le conflit à La Haye. L'Allemagne refusa toute solution de ce genre. La responsabilité de la guerre et celle d'avoir impliqué son empire et la plus grande partie du continent dans ses conséquences doivent donc lui être attribuées nettement.Nous savons maintenant que le gouvernement allemand avait préparé cette guerre comme seuls ies gens qui la préméditent savent Ta préparer, comme il le fit en 1864, en 1866 et en 1870. Nous sa-vons d'apres~<5es 3<> cumënls révéfateurs que'ce' futTla Prusse qui prémédita ces guerres. La même chose s'est répétée de nouveau.Mais nous sommes décidés à dire que ce sera la dernière fois que la~ guerre sera préparée en Allemagne de cette façon. Nous avions assuré la Belgique de oc que nous ne violerions pas sa neutralité aussi longtemps qu'elle serait respectée par les autres. J'avais donné cette assurance à la Belgique longtemps avant la guerre. A la veille de la gut?fre, nous demandâmes à la France et à l'Allemagne de donner les mêmes assurances. La Fran ce s'empressa de le faire. L'Allemagne s'y refusa. Lorsque, par la suite, l'Allemagne envahit la Belgique, nous étions teiius de nous opposer à l'Allemagne de tôlTR» nos forces, et si nous n'avions pas agi ainsi dès le premier moment, y a-t-il quelqu'un qui pense aujourd'hui que nous aurions pu rester indifférents et simples speotateiur.% sans nous voir disgraciés à jamais ? En ce qui concerne le but pour lequel nous combattons, un tempis viendra où les conditions die» la paix pourront être présentés par nos Alliés et par nous-mêmes.; Mais une. dgs conditions essentielles de cette paix doiî. £tre |a restauration de la Belgique dans sa vie natio-j |talè indépèndan'té, la libre" possession de son territoire ||t la réparation, aussi complète qu'une réparation est' fkxssible, du mal cruei qui liui a été fait. * C'est là une partie du but élevé que nos Alliés et nous poursuivons. Ce but est le suivant. Nous voulons que ies nations de l'Europe soient libres de vivre leur propre vie indépendante, de se donner leurs propres formes de gouvernement et leur propre développement national, qu'ils soient de grands Etats ou de petits Etats, en pleine liberté. Tel est notre idéal. Les professeurs et publicistes al lemands on£"p'réserité celui- de l'Allemagne depuis le début de la guerre. 11 consiste à dire que les Alie-mands sont un peuple supérieur, auquel truites choses sont possibles et contre lequt-j toute, résistance clô toute espèce doit être sauvagement matée. L'Allemagm (fat libre d'établir sa domination sifr'lcs nations continentales.Je préférerais mourir ou quitter pour de bon ce eon tinent que de vivre dans de telles conditions. Après la guerie», nous et les autres nations de r Europe devront être libres de vivre sans la menace perpétuelle des discours d'empereurs guerriers, d'armures étinoeJamîes et d'épées rAedant de» fourreaux. Nous voulons pour nouè-mêmes, comme no® AIEés le veulent pour eux, qu'ensemble nous assurions en Europe notre droit de souveraineté indépendante, le droit de poiirsnilivre nos intérêts dans une exisitence de liberté égalitaire !... » En terminant son discours, Sir Edward Grey a rendu un vibrant hommage au patriotisme et au courage d< airméee et des majines alliées, de ceux qui sacrifiera* leur vie à la guearre*, et Hies bomnioa qui. où qu'ils soient «•ontribuemit au maintien de la rie nationale en ces bû>a re« d'épreuve : t 11 n'y a pas de cause plus r.oble que oeJ&e d'aider r Etat quand sa cause est juste: or, il n'y a jamais ev cKhencre où le but ait été phts grand et plus impérieux, la «■uMLse pluiS jaéte ef plus éievée. > Réponse de l'Âilamagne Le gouvernement allemand, par lie canal de la « Nord-deat»4Sche AUgemeine Zeitung >, répond au discours de Sir Edward Grey par ia. noie suivante : « Nous ne p<jssedons pas encore le texte intégral d'u discours; mais Isa extraits tramsunie par télégraphe montrent que le ministre s'est eftrvi d'un laugage qui fait peu honneur k son bon goût, et qui corres^xîsnd en tuèreanent à la manière dont uai pariv- également d'autres ministres anglaiss d- puis if début <ie la gui erre, pour tenter de défendre leur mauvaise cause au nvoyen de phrases sonores. . •> Rappelons «seulement que le ministre anglais n'a vP^s craint de désigner comme <« infamous prt)j>ocals » •jh-s projet*? loyaux du g>; :i vernemeaiî a!lcmanu! ayant pwr but d'éviter la guerre enii-e i -s deux peuples appa-.•-:.rt50-tgs : l'Allemagne et l'A?!iglet{;rre. •>" oir Edward Grey' ivré-tend q ie La guerre a éclaté par suite du refus de la propo^ftion anglaise de sou-m-eittre le conflrt entre l'Aufci-iche eitda S^rb ^e à une conférence des puissance© ou au tribunal d'arbitrage de I-a Haye. Autant de mots, autant d'altérations die La vérité. L'Allemagne a refusé le projet d'une conférence, parce qu'il s'agissait d'une aiffaire ne touchant que les deux Etats intéressés et qu'il aurait été inooMCfilia-bïs evee la dignité de notre «aJtlîée a-u,- t>ro-hoî»jgroi:se de faire dépendre, de l'acquiescement d'au<tres puissances non intéressées à l'affaire, hes mesures qu'elle jugeait n.é-ocsisairee pour repousser las attaques criminelles cF'un petit Rtnt voisâ.T. •> Sw- Edrwaixl 0.rey lui-même a dit, au coiurs d'un entretien avec le prince Lîehnowsikv, le 2-1 j^iill t. qu'aussi loin.ertemps que l'ultimatum autrichien à 1h. S:;rbie n'a-menait pa-s de friction entre la B'i^sie et l'Autriche, la chos-- ne Ip tou-''*}i:î:{ pas (Livre F-Veu a/n-giloas, n° 11). » Au surp'qis l'Allemagne, si elle avn.it adopté la proposition de Sir Edward Grey au .sujet la réunion d'une conférence, aurait été exposée au danger e>e trouver soudainem^-nt e-n face d'«ne force s-irp^ri'^ure russe écrasante h sa frontière de l'Bst. Te. prroW, de. confére.nce date du 26 juillet (livre bien ancrlaifi n° 36). Du télégra.mn e du Taar à FT^mpereur du 30 jui^t, il résulte cependant que la Rnseie avait fM-jà décs;<ié mesures militaircfl le 25 juil^rt. Tx^s délibérations de la conférence oe semient dtxnc poursuivies sous la pression de la mobilisation rtu^se. •> Lorsque, par suite de l'immixtion de la Russie, qni, car bps représentants diplomatiques comme aussi par ai£çent« non officiels panslavistes, avait o^ndant des an-nées soutenu l'attitude provocai.riw de la Serbie contre PAutfncbe-Honçrie — fait qiw était bien connu par le gouvernement anglais — l'affaire m ma ça de tourner au conflit entre l'A ut-riche-Hongrie et la Russie, le goaiv^rnement allemand a cherché, pva.r tous les moyens h sa disposition, à amener un accord direct entre la Russie eb*t'A utrielK-Honore. Sir -Edward ••Grey lun-même a indiiqué le 29 juillet à l'ambassadeur alle>-mand pareil accord entre VAutriche-Hongrie et la Russie comme la meilleure solution possible (Livre Bleu anglais n° 84). Mais il n'a contribué en aucune façon à favoriser cet accord direct. Il entreprit au contraire le même jour la démarche fatale de faire comprendre à l'ambassadeur français qu'en cas de guerre européenne 1"'Angleterre se mettrait dhj côté des puissances de l'Entente (Livre Bleu anglais n° 87). »> Sir Edward Grey versa ainsi de l'huile 6ur le feu. Le 31 juillet, la Russie mobilisa toutes ses forces armées et mit par là une fin soudaine à l'échange de vues direct qui, grâce aux efforts extrêmes et aux représentations énergiques die l'Allemagne, avait été effectivement commencé à Pétrograd et à Vienne. »> Par cette attitude de la Russie, la mobilisation de l'armée allemande et, par suite-, la guerre., étaient devenues inévitables, car la direction de l'armée allemande ne pouvait Laisser à La Russie le temps de concentrer des forces armées supérieures à sa frontière. La seule possibilité d'éviter la guerre consistait en l'arrêt des mesures de mobilisation russe, comme l'Allemagne Je demandait dans 6on ultimatum à la Russie. Le gouvernement russe refusa d'acquiescer à cette demande. Il est significatif que Sir EdJwaird Grey ne mentionne pas oo fait, pas plu© que le fait de la mobilisation de toute l'armée-ruv-se.. Ceci donne un point d'appréciation pouT la valeur historique du reste' de son exposé. » Le ministre expose ensuite : «» L'Analterre a don-né_ souvent à 1 'Allemagne l'assurance qu'elle n'appuierait aucune attaque de l'empire mais elle refusait de pronie' tre de resiter neutre en cas d'une i agression de l'Allemagne contre ses voisins. » L'intcr- j vention de l'Angletei*re dânts la préee-nte guerre montre quelle valeur avait cette assurance de l'Angleterre., malgré les déclarations très étendues que l'Allemagne fit à Londres concernant la France et la Belgique au cas où une guerre avec la Ruu-sie serait inévitable. Ce6 déclarations ont démontré indubitablement que des intention^ agressives contre la France et la Belgique n'existaient pas en Allemagne; mais ces déclarations étaient inopportunes et, indésirables pour le gouvernement anglais, qui les traitait par conséquent d'« infa-mous p-roposals ». Du côté ail 1 cm and, on n'a. au surplus, jamais demandé à l'Angleterre, comme Sir Ed^ wa.rd Grey le prétend, de rester neutre, même au cas d'une guerre effective allemande. Au contraire. Sir Edward Grey a toujours repoussé les efforts faits pendant de Jongues années par le gouverne ment allemand pour arriver à une entente avec l'Angleterre, et exclure le danger d'un conflit armé entre les deux pays», parce qu'il n'y avait pour l'Angleterre qu'un seul but, e'e^-à-dire le soi-disant maintien de l'équilibre d^.s forces, e^est-à-dire, en d'autres tei-rnes, ln. {îomiftat;on dp FAÎle-rma-gne par une coalition russo-franco-an glg jse. Dans ce mit, T^ngî-étprre conclut des accords politiques et militaires avec^ la France et la Russie, accords dont, l'existence a toujours été niée par les ministres anglais devant le Parlement anglais, et qui prouvent les préparatifs étendus que l'Angleterre avait faits. d"ac-eord av^c ses aJlié-s, pour une guerre d'extermination contre l'Allemagne Ces accords, dont l'existence était eoimue du gouvernement allemand, ont été les motifs cl^s préparatifs de guerre toujours croissants «sur terre -•t. <ror mer auxquels l'Allemagne a été forcée en ces dernières années. Txîs mesuras allemandes avaient pour but dp repousser une attaque menaçante, mais non par unie guerre offensive, comme Sir Edward Grey ose le prétendre en présence du fait que Y Allemagne et l'Autriche sont les peule6 grandes puissances qui, pendîant vingt-quatre ans. n'ont pas tiré l'épée du fourreau. » En op qui concerne V>s déclarations de Sir Edward Grey relatives à la Belgique, qu'il soit encore une fois établi que l'All^rmagn® a craranti au ortnvemem'ent anglais ^intégrité de la Belgique, et que Sir Ed-ward Grey i répondu nécrativem^nt h In. ouest.ion du prince Lich-nowski demandant, si l'Angleterre resterait neu.tre dans le cas où 1J Alemagne respecterait la neutralité belge. > Si la. Belgique a été entraînée h la guerre, la responsabilité en incombe uniquement à Sir Edward Grey pii a demandé au gouvernement belcre de s'opposer 'lentrée des troupes allemandes (Livre Bleu anglais n° rô,S7, tan^!1?**ÇfTÎ^Te Roi des Belges a simplement dp rtandé une intervention diplomatique pour assnrer l'ir •égrité de la Bei^ique (livre Bleu anglais n° 153). « Sir Edward Grey prétend enfin que l'Allemagne .dse; à la domination des peuples du continent pour leur '.pport'V non pas la liberté, mais la eoumnssion à l'Allemagne. Le ppuple allemand ne combat que pour deu* 'notifs : d'abord, pour se défendre afin de mainteni-*<>n indépendance et ' empêcher l'extermination don' ''Angleterre le menace. Il eo/mbat a-nssi pour un idéal la.ns l'intérêt du mond-p entier : il lutte pour la. liherty -^p^ m_«p<rs, il combat pour libérer tons les peup^T^e1 les petits Etais, de la maîtrise de P Angle I terre sur les mers, o COMMUNIQUÉS OFFICIELS ailessianda Berlin, 27 mars (Officid de ce midi) : Théâtre de la gaierrc à F'Ouest. Dans les Vosges, les Français se sont rendus mai-très hier soir du sommet dn Hartmannsweilerkopf La lisière du sommet a été m a i?rr^îTn^"pÏÏ'.rw'ti ers trù-M pes. Des aviateurs français ont joté des bombes sut Ba.paume et Strasbourg en Alsace sans causer de iommages militaires. A R a paume, un Français * 'Vié tué et deux grièvement blessés. Nous avons forcé ''.n aviateur emnemi à atterrir au nord-ouest d'Arras et nous avons jerté quelques bombes sur Calais. Théâtre de la g^ierre à 1'Es.t? Les Russes, qui étaient partis de Tauroggen vers Tilsit. pour piller exactement comme à Memel, ont été battus avec de fortes pertes près de I.an^zar-Cfen et rejetés au-delà de la Jezicrupa, derrière le sçcteiir de Jura. Entre la foret d'Au-gustowo et la Vistule, diverses attaques des Russes ont été repoussées. En divers endroits, les combats continuent. * * * Vienne, 26 mars (Officiel) : Dans les Carpathes, les violents combats continuent. Les attaques russes réitérées faites pendant le iour et au cours de la nuit ont été re poussées. La situation générale est inchangée. Dans la région au sud de Zalesczyki, nos troupes ont conquis onze points d'appui russes et ont fait plus de 500 prisonniers. Sur le front en Pologne russe et à l'ouest de 'a Galicie, il y a eu des combats d'artillerie. Le clocher de la localité de Paradvz, au sud-ouest de Su-lejow, où l'ennemi avait installé un poste d'observation k l'usage de son artillerie, a été détruit par notre feu. * * Vienne, 26 mars (On mayide du quartier de La presse) : Contrairement aux communications russes, voici quelques données authentiques à propos de la chute de Przemysl : Przemysl ont été abandonnées à l'ennemi par ordre, sans demande préalable et sans négociation avec l'ennemi, après la destruction, préparée soigneusement depuis longtemps, de tout le matériel de guerre. Le chiffre de la garnison atteignait, pendant la derniere semaine du siège, -'s,<>00 hommes d'infanterie et d'artillerie, dont deux tiers de troupes du Landsturm; de ce nombre il y a lieu de déduire environ 10,000 hommes perdus lors de la dernière sortie du 19 mars. Il y avait, en outre, dans la ville, 45,000 ouvriers, cochers et palefreniers, réquisitionnés en vertu des lois de guerre et approvisionnés par le service militaire, le personnel des chemins de fer et des télégraphes et, enfin, 28,000 malades et blessés Testaient dans les hôpitaux. L'armement de la forteresse comprenait au total i.050 canons de tous calibres, dont la plus grande partie étaient des modèles surannés de 1KG1-1S75; tous ces canons ont d'ailleurs été détruits à temps. N oie de VA çe nce Wnl-ff • pe re communiqué office! il rassort le^ Passes, a Pr?cmysl, ont fait prisonnière une garnison de 35,000 hommes, et qu'ils c<n.t aiouté à ce chiffre les ~omrrie»-s em-plovés aux travaux de la forteresse; ces derniers ne sont naturellement pas des soldats. * * * Onstantinople, 26 mars (Officiel du quartier général ) : Un H.étJ-h'TOCTit de nos troupes, opérant contre \c Canaî do Suoz. a rencontrf. à proximité du Canal. en face de !a station Madam. une petite colonne anglaise et l'a anéaaitie. Tl a ensuite bombardé avec succès deux vapeurs de transoorts anglais ebar-?és de troupes. Un autre détachement a également bombardé un vaneur de transport anglais entre Schuluf et Adschigoel. T.e Ifi mars, nos troupes, aidées de tribus guerrières, ont mis en déroute l'ennemi au nord de Schoab.a, situé au sud-est de l^assora. Elles l'ont chascé de ses positions et l'ont repoussé jusqu'à SchuaKia. L'ennemi a perdu plus de .W morts et de blessés, une quantité d'armes et de munitions. De notre côté, nous n'avons eu que 9 morts et 32 blessés.Rien de nouveau aux Dardanelles. » ComiTsurtSqués das arsnéas afllâas Paris, 25 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : Au nord d'A.rras, 1rs Allemands ont tenté deux attaques, dirrant la nuit du 2.T au 24, sur la grande oolline de Notre-Dajne de Lorette; ces attaques ont échoué. En Champagne, pendant la même nuit, une at-ta<pe ennemie a été enrayée suc le fortin de Beau-Séjour.Sur tout le front, il y a eu de violents combats i'artillerie. T .e 24, nous avons repoussé trois ail ta-lues allemandes effectuées contre la hauteur En Argonne, l'ennemi a fait plusieurs attaques infructueuses sur Fontaine-Madame. Aux Emarges, nousT avons repoussé trois contre-attaques allemandes. Il n'y a rien de spécial à signaler sut les autres .anties du front. * » Paris, 25 maTs (Communiqué officiel de 23 heures) : La jonimée a été calme. Tl n'y a rien à signaler, ■a.uf line vaiine attaque allemande contre nos portions à Notre-Dame de Lorette. * • Paris, 26 mars (Communiqué officiel de 15 heures) : La journée du 25 mars a été calme sur la plus .Tan.de partie du front. La pluie est tombée presque •ans interruption. Entre la Meuse et la Moselle, les tentatives d'ait raques de l'ennemi ont été repoussées sans peine; il ' a eu deux attaques dans la forêt de Conseilvoye •t dans la forêt de Çanures (au nord de Verdun) rois près d^ Eparges et deux au bois î .e Prêtre. Pétrograd, 25 mairs (Communiqué offuiel dt <it-major de Carmée du Caucase) . Le 23, les Tunes ont essayé de prendre l'offensive ians la vallée d'Alashgert. Cette tentative a échoué. Sur les autres fronts, il n'y a eu que des escarmouches.* • • Pétrograd, 25 mars (Communiqué officiel dit grand état-major général) : Sur le terrain de combat à l'ouest du Niémen moyen, nous avons avancé. Sur ia rive dioite du Narew et sur la rive gauche de la Vistule, il n'y a pas eu de changements appréciables.Dans les Carpathes, au cours de notre offensive dans la direction de Bartfel-d et d'Oszok, nos trou-ôesTcfui ont dulnanœuvrer dans les conditions les plus difficiles, ont obtenu un résultat important dans les environs du col de Lupkow ; elles y ont pris d assaut une importante pcstei^-jn autrichienne sur la grande crête des Beskides. Après s'être emparée d Un terrain boisé, qui était fortifié au moyen de ils de^ fer barbelés ot entouré de fossés, notre infanterie s'est frayé un chemin jusqu'à la position prin-ipale de l'ennemi. Après avoir bombaodé celle-ci <J une distance de 600 pas avec des canons qui ont dù être traînés sur les hauteurs, nos troupes se sont avancées à travers de profonds fossés entourés de palissades et ont conquis des retranchements oui etaient fortement défendus intérieurement et ex/tè rieurement. Les Autrichiens ont fait différentes con-rrc-atta^ues acharnées, mais ils ont été dispersés^* Au matin du 24 mars, l'ennemi s'est retiré sur d'aw très positions. — ++ Dâpâcbes diverses Londres, 26 mare : ^ Lo correspon-dairb à Washington de F Associated Press apprend que la Grandie-Bretagne a periaus que 1' s cargaisons pour l'Amérique qui ont ébé mi&ee à bord avant _le 1er maiits et qtii sont actuelleiueot 6ur le point de quitter les ports allemands soient traitée* avec in-ciuiçeneo. Le correspondant déclare que cette assurance a^éfce aonn/'e à ja mute de la demande cki département d'Etat^ américain à la Grande-Breteurne conoernant te sort rés<nrvé aux cargaison» achrtép» pwr Ipb Améi^ eaims en Alleinafçne, mais qui n'ont pu ftre chargées par suite du manque <$e moyen® de traineportâ, avant ta publication du décret britannique. Milan, 25 mars : On mandp d"Athènes à 1' « Unione » que le Conseil dee minietroe^ a résolu, à l'unanimité, de protester contre l'occupation an^lo-française des î1p« d-e TArchipcI appartena/nt à la Grèce et de faire occuper ies îles p«ap des troupes grecques. —— •-••— * * * Rerlin, ?6 mars : On mand»e de Oonenhagire a ru a Berliner Tacreblatt H qu'à la ofttf oue«t d-e l'Irlande, le vapeur Btromsa^ charsre de grainee de lin voyageant eows pavillon ar-prntiTi d» T/a Pla.ta en Norrvès?e a été arrêté et, amené 4 Que°nKtown. Quatre Allemands se trouvant h hord ont été arrêtés. Tx* vapeur est encore retenu à Queensbovrn. * * » Bâle, 26 mars : l^is « Basler Nachrichten » annoncent qu'un accord est intervenu quant à l'exportation de charboD allemand en Italie. Tous les jours, huit trains de charbon partiront du district de la Ruhr à, travers la Suisse pour l'Italie. Cinq de ces trains passeront par le Saint-Gothardi trois par le Lotschberg pour compte des chemins de fer de 1 &tat it-aijf'u. l',n 'ie-h<>rs de ces envois, les expéditions de charbons industriels se font sur uns assez grande échelle. # * * Londres, 25 mars : Une augmentation de salaire de 10 p. c. jusqu'à la fin de la guerre a été accordée aux porteurs de charbon de Cardiff, Penarth et Barry. * " # Zurich, 26 mars : L'Italie interdit l'exportation d^s marchandises suivantes : stéarine, parafine, bougies, bromure, sulfate d aluminium, cellulose, fournitures pour tanneries, engrais chimiques et ciment. * * » Paris. 26 mare : Le «Temps »> annonce qu'un© bo«mbe jetée pair un aviateur allemand eur Pont-à-Mousaom a causé do forts dégâts. # * • Rome, 25 mare : On mande de Du.mzzo à l'Agence Stéfani : Les rebelles ont tiré avant-hier environ 10 coups de canon sur la ville. Quatre personnes ont été blessées, dont une grièvement. Hors de la villcn on a répondu à leur feu qui, par suite, a cessé. flier matin, les rebelles, cachés derrière les hauteurs se trouvant devant la ville, on>t encore tiTé plusieurs coups de canon, dont trois ont touché le palais de Essad Paeha et la place voisina Ils n'ont causé que peu de dégâts. Le calme est rétabli. * * • Londres, 24 mars : On écrit de Lisbonne au « Morning Post ■» : Le gon vernement semble, avec l'aide de l'armée, avoir deiini-tivement- pris le dessus eur les démocrates, mais il doit se maintenir; car si les démocrates rpvnainnt an pouvoir, ils se vengeraient terriblement de l'humiliation subie. Us sont très forts, puisqu'ils se sont établis dan* toutes les places officielles et dans les ministères pendant les cinq années écoulées depuis la révolution. Le gouvernement gardera peut-être la neutralité, mais il vaut mieux une neutralité honorable qu'un retour à la situation antérieure pendant laquelle les démocrates, à la faveur de leur enthousiasme pour l'Angleterre, jetèrent leurs adversaires politiaues en prison. Le gouvernement remplira tous ses devoirs contractuels envers l'Angleterre. * # « Paria, 25 mars : I>e Oonsedl de guerre a condamné aui30urdl'bui Dcs-claux doux détournement de fournitures de produit» alimentaires militaires à 7 ans d<* travaux forcés et à la dégradation, et il a rayé également Descdaux de la Lésion d'honneur. Parmi les autres accusés, Mme Bé-•hoff a été condamnée à dieux ans de prison et le soldat du train V tc-ps à un an de prison. Lee autres inculpés ont été acquittés. * • Hambourg, 25 mars : On mande de Copenhague an « Hamburger F.rerrt-«ienblatt « : T.'Agence télégraphique de Pétrograd' apprend de Tokio nie l'état de «iège a été déclaré provà-soirememt à ToVio ^t à Osaka. T>e Mikadio a reçu en indienee l'amKaw^ad°ur américain, qui Vui a transmiff ■me lettre autographe du Président Waison. * • • Paris, 25 mars : TTn nviateur allemand a survolé Béthune et Lillers; nir d'•rni^rf» vill»». il a jeté d^s bombes qui ont *né trois personnes et blessé six autres. l^erlin. 26 mars : Le Conseil municipal a adopté à l'unanimité le bud-ref jr, inr^ Pour la première fois, les socialistes ont voté ce budget.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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