La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 21 Avril. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6d5p84558k/3
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Mercredi 21 Avril 1915 W 164 Mercredi 21 Avril 1915 . . , u LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION tt> Rue Alontagne-de-Sion, S, BRUXELLES l Bureaux : de iO à 17 heures JOS. MORESSÉE, directeur. JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : IO CENTIMES t 1a petite ligne T .«««*<, .tr. 0.40 1 Réclame avant les annonces . ï . . . 1.00 ANNONCES { Corps du journal ; ï . '} 4.00 J Faits divers I i . . <J S.00 j Nécrologie î i . . £ S.00 LA GUERRE 261m* Jour d© guerr® Dans la Woëvre l'action s'est résumé, le 18 com : les jours précédents, en un duel d'artillerie mé xxement animé. Par contre, une certaine activit< st manifestée en Lorraine et surtout dans le ego s. En Lorraine, les Allemands ont entrepris plu tsrs attaques dirigées contre différents points di forêt du Parroy. qui, au nord-est de LunéviUe tentr^usquS^îa frontière au sud du canal de 1; îrne au Rhin et de la route de Nançy à Sarre Ulg. d.LU«-4'UCS tAJUlXTiUliis II Ulll ilLLS Cil 111VJ u- nent des effectifs nombreux. Dans les Vosges, les belligérants sont entrés er itact sans grand résultat au nord-ouest d'Urbeis, rt-à-dire dans le secteur compris entre le.iÔLdt nhonjme etle cours supérieur de la Weiss. Leî Icmands ont également'attaqué lès positions fran ses sur le petit Reichackerkopf, voisin du grand içhaçkerkopf dont ils se sont récemment empare; tandis que les Français poursuivent leur offensi-dans la région du Schepfenriethkopf dont nou: ans hier délimité l'einplacement. Aucun de ces divers engagements ne paraît avoir de conséquences notables. D'après la dépêche d< rlin, il en est de même d'une forte attaque entre-se dimanche au sud d'Ypres, le long de la ligne ïée conduisant à Com in es, par les Anglais qui ais-sent vouloir mettre fin, en rentrant en scène, a longue inaction qui a suivi l'affaire de Neuve-a pelle. -è communiqué de Pétrograd, qui résume les irations de l'armée russe dans les Carpathes de-s le 5 avril, situe différents combats près de la se de Rosticki, située entre Lupkow et Uszok. mrnoins, il apparaît clairement que les hostilités sont considérablement ralenties sur tout le front Beskides. Le dernier communiqué de Vienne sidère même la journée du 18 comme ayant été éralement calme, de sorte qu'au lieu de voir sur-les grands événements attendus dans les Car-hes, on constate que les belligérants ont tout r de vouloir momentanément y rester en face l'un l'autre dans une quasi complète immobilité, rime depuis longtemps leurs positions ne se mo-ent pas plus à l'ouest du Niémen qu'au nord du 3r et du Narew, qu'ils restent à peu près inactifs is le sud de la Pologne aussi bien que dans est de la Galicie, et qu'enfin les hostilités inté-Lant la Bucovine paraissent à leur tout enrayées, finit par se demander si les formidables armées présence dans l'Est ne risquent pas., comme dans jest, de s'immobiliser siur les positions de jour en r plus puissamment fortifiées qu'elles occupent lectivement. 'ourtant, pareille situation ne saurait s'éterniser! is où et quand se produira le coup de théâtre qui t y mettre fin?... --M-— SUR MER ondTes. 19 avril : arlarut des bruits récemment répandus, lord Cbur-l a déclaré à la pre£Be que, pendant ces domne<riS », il n'y a pas eu. de. cQ^ub^tL davno mer du Koaxi. ans léè Dardanelles, il n'y a en que îles bom bar dots loca>U£_et <leB expéditions de reconnaissance faites quicl que^navîn?5fi>e,puis le 16 mans, il n'y 2, eu que homjmee blessés; aucun naviike anglais ou français' ne i perdu ou a été avarié. tessingue, 18 avril : éguipage du vapeur grec HeHesnontos est arrivé anene aprte-rriTh à Plesainguc/T)rfôait que le Helr outos, parti à 6 heures du matin, fhi tr torr^iJJo à Liirea„do- l'après-midi à l'ouest du baieau'plmfe" Les hommes du quart venaient à peine ereevoir le périscope d'un sous-marin lorsque tout up une explosion se produisit qui projeta on l'air débris de toutes sortes et blessa le capitaine qui so vait sur le pont. Les matelots de l'équipage'quit-nt le bord en toute hâte ; ils s'en étaient éloignés [eux milles environ quand ils virent une seconde lill© toucher l'JTell esp ontos et le couper on doux t le re disparut aussitôt. L'équipage, qui so composait 3 hommes et du caDÎtainc Michael Artemis, passa la nuit sur le bateau-phare Noordhinder d'où il fut dé barqué à Flessingue le lendemain vers 3 heure® de l'après-midi. Il y attend la visite du consul grec. Le capitaine a été transporté à l'hôpital et opéré le 18 avril. Un rivet lui traversé la tempe et a pénétre dans le cerveau. Son état est grave. Ymuiden, 18 avril : Un vapeur arrivé do Londres a aperçu Drès-dta " 'î£&Q£djlipder 5 torpilleur©. Un vapeuir arrivant cfe N'env-- eastle a vu à 25 milles au nord-ouest d'Ymuiden, se di-î rigeant vers l'ouest, un torpileur et quatre sous-ma . rins, dont il n'a pu reconnaître la nationalité. Un cha Jntier qui vient d'arriver a traversé une flottille d.£ ïtavires de ~ î , Copenhague, 19 avirîl : J Trs ^haLu-bj^e à été a/mienés à Cuxhaveri par des eoue^-mariiins aLlemanHfe, vdienoneinit " «l'entrer au port. Apres 7ftfâR%^?AiTâwtJ'(*'Tn'ise à la chaî-ne, ils ont^ été relâchés^ Leur cargaison a été payée Amsterdam, 19 avril : On mande de Flessingue au « Telegraaf » : L'équipage du. bateau-rpiiaçc Noordhinder annonce que deux canots à vAP:©ur, qui font le service de garde près du hateau-phàre, ont été bombardés par des aviateurs allemands, qui ont manqué leur but. ..~ j» — EN ALSACE .'Ib'une lettre publiée par le « Temps » et dont l'au-tesufr est un écrivain français qui se trouve actuellement comme officier sur le front en Alsace : /— Je vous écris d'un pittoresque village de l'AJisace 06 mon régiment est cantonné depuis plusieurs mois, ©uerre d'immobilité. N0U3 sommes un des moellons du | mur » qui ne doit pas être percé. Dans tous nos postes Avancés, un écriteau nous rappelle que nous devons « te-|iir coût eque coûte et queJles que soient les pertes ». Èort heureusement, tout le monde a fait son devoir simplement et fortement. Noiis 6ommes deux jours aux avant-poetes et deux jours au repos dans o© village. Bien que nos tranchées avancées soient à moins de 100 mètres de l'ennemi, je n'ai pu encore apercevoir un seul Allemand. Nous nous battons dans une région magnifiquement boisée, séparés de l'ennemi par un ruisseau. De notre côté, de hantes futaieï-s ne noua dissimulent qu'à demi. Les Allemands bénéficient de taillis très fourrés et obscurs, où leur présence n'est déceléo que par leurs coups de fusil et cLe mitrailleuse. Guerre sournoise d'embuscade et d'affût. On passe des heures à épier un buisson où l'on a cru apercevoir un mouvement humain ; quand on croit avoir découvert un observatoire ou un gourbi, on fait des feux de salve ; la riposte vient on ne 6ait d'où. Nous nous abritons de notre mieux dans un dédale de tranchées et de « boyaux », où nous vivons en compagnie de nuées de grenouilles. Par temps sec, oe tro-giod.ytisme serait acceptable. Malheureusement, nous avons eu une semaine de neige; depuis quatre jours la pluie n'a pas cessé de tomber, en sorte que nous nous enlizons en des marécages croulants. Nous attendons avec impatience la belle saison, gui asséchera enfin oe très beau pays. Je me porte à merveille et m'habitue très bien à cette étrange existence. Dès le jour de mon arrivée j'ai eu les honneurs (l'un baptême du feu. Mon colonel m'avait envoyé rejoindre ma compagnie on auto. C'était tout justement pendant des bombardements qui viennent périodiquement diversifier notre monotone régime. La route franchissant un plateau dénudé très en vue et bien repéré, parallèle à la ligne allemande, pendant 2 kilomètres, une batterie de 77 e'est amusée à suivre notre auto comme à la cible; les obus pïeu-vaient à droite et à gauche sur la route. Les denx derniers éclataient exactement sur nos têtes, criblaient l'auto d'écflats : c'est miracle que ni moi ni 'ies deux soldats qui m'ace>ompagnaient n'ayons été touchés. Je reverrai longtemps le visage de cire du chauffeur crispé sur son volant et presque incapable de diriger &a voiture, où il a récolté ensuite un petit musée de fra'gmejuts de fonte et d'acier. On rit dej ces aventures quand on a gagné un abri ; mais je dois bien avouer epie la première impression n'est pas agréable du tout devant la soudaineté et la brutalité du péril, le cerveau garde toute sa lucidité et semble même fonctionner plus rapidement qu'en temps normal. On s'analyse très bien ; on enregistre avec exactitude les réactions de la maehine nerveuse tendue à l'excès, sentiment d'une force méchante et mystérieuse : bien qu'on ait entendu le coup de canon, précédant de peu l'éclatement de l'obus, op dirait une explosion inexplicable de l'atmosphère Boudain devenue^ incandescente; on penche la tête, en s'attendant à avoir le crâne défoncé, tandis qu'on épreruve à l'estomac une oontroetion violente, comme sous un coup de poing dont l'effet retentirait dans tout le système nerveux.La sécheresse et lia violence des explosions produite par les peudre»s actuelles sont une des surprises les plus pénibles et auxquelles on s'aoemitume le plus difficilement. Le chant des grosses marmites, qui semblent sillonner lentement le ciel, est, certains jours, presque harmonieux; leur éclatement, parmi un volcan de terre et de fumée, demeur© toujours impressionnant. Me trouvant à 100 mètres d'une batterie lourde, je suis plaeé à merveille pour étudier cette pyrotechnie meurtrière. La veille de Pâques notamment, les marmites ennemies pleuvaient avec précision ; nos gros canons rendaient coup sur coup. L© sol, les maisons, l'atmosnhère, tout tremble et vibre par à-coups brutaux. Pendant oes heures-là, on souhaiterait n'avoir plus de nerfs... » LES FAITS_DU JOUR Trois trains-ambulances viennent d'ainriver à Fraaic- j fort. Ils se composent chacun d'une grande automobile j avec deux remorques, pouvant transporter 17 blessés 1 légèrement atteints ou 10 homme© grièvement blessée * ou encore 20 malades. Un die ces trainis est destiné au corps d'armée dlu Kroniprinz. un autre aux troupes de von Hindenburg et le troisième au 18° corps d'armée. L'initiative de ce cadeau a. été prise par Mme Tayior, une Américaine résidant à Francfort. Tout Français naîtrait^il journaliste î On le croirait à vôrir Vaccroîtrè~cKâqûe~ jour le nombre des journaux què la^Framoo armée édite sur le front. Voici encore une feuille nouvelle — mais il est vrai que nous sommes au printemps! — qui g'intitule : « Echo jies .Gourbis » et qui n'est ni moins alerte, ni ïjnoins ga-i<5fnim orns spirituelle que ses devancières. * Donc, 1' « Echo des Gourbis », journal antipériodi--£que des, fcfcsçbées et boyaux, comme le dit son sou s-? iiTrê, est l'organe des trcglodyteo. du frpnt.. Ce sont les ïégiments du Qûêrcy &i de la Gascogne qui en fournis-. Sent la rédaction.^ Il publie d'amusants éche>s, des anec-<iotes^plus ou moins authentiques peut-ê»tre, mais drôles assurément, des articles humoristiques, et un livre d'or, voVe des chants en patois ! • ^^'^jrrîPr^rr:f' à. Châlons-sur-Marne, se vend cinq oen-tiniesN^ nuniéro, et même... sefft die» abonnements. Cette gufe^e prépare des trésors aux collectionneurs ! | Dans l'exposition de fleurs ouverte dernièrement dans j l'Horticultural Hall à Londres, une nouvelle orchidée | attire l'attention du public. Elle a été obtenue par l'hor-! ticulteur J. Gurney Fowler, dont la collection d'orchidées a. été jugée digne de la médaille d'or de l'exposition. Cette nouvelle orchidée a reçu le nom d' « Odon-toglossum Marcs », ce qui équivaut à la dlônomination suivante : 1' « orchidée de la guerre ». Elle montre une touffe de fleurs de couleur rouge-brunâtre, ayant l'air de gouttes de sang desséchées. L'aspect général de la plante, qui donne la sensatiQn,çle la cruauté, justifie pil/eimement, en dehons' dSla"couleur die ûcjb fîeui^,' leuiom qu'on lui a décerné. A la grande vent© de charité -qui a lieu actuellement à Londres au bénéfice die la Croix-flouge et dont le produit dépasse déjà le demi-million, on a mis hier aux enchères... des promessie©. Ou plutôt I© commiseaire-pri-eeur a offert -des toiles et des ear«tor:<5 absolument vierges de toute peinture ou de tout dfee 'in et portant skn-plerçen.t ce/tîe indication au fusain : « Un portrait à l'huilie, par M. do Lazsol », ou « Un croquis, par M. Sergeant », etc. ' Et le public généreux a fait die© offires ;< sans voir ».' La seule promesse d'un portrait de l'acheteur par iy 'de Lazsol a, par exemple, été payée vingt mille fnancs par une riche Anglaise. La guerre jette décidément partout la perturbation, mémo chez de paisibLes* savant© qui pensaient devoir être à l'abri de ses conséquences. C'est ainsi qu'à rOb©eo:a;tp.iirç ,d|e Nantes Oies astronomes continuaient leurs travaux sereinéiment. L'armée anglaise, ayant installé un camp non loin de là, construisit pour Le d'esservir une ligne d'e tramway© électriques. Et voilà que les appareils enregietrer.ir© du magnétisme terrestre se sont mais à battre la breloque et à donner d'extraordinaires indications. Le© temps sont durs. Le gouvernement serbe a déposé sur le bureau' de la Skoupehtina un* projet de loi portant ouverture de cré-<£ts extrap-dinaiTee s'élevant à la somme de 200 millions de dinar» pour l'entreXaen-de L'-ar^née. Depuis le commencemcrit de la guèïre, la Skopjp-ohtina a voté pour l'es besoins de l'ai^mée GO millions au mois def juilèet dlea-nîer etllO millaono au mois die nd^gmbre^ On mande de Strasbourg qui© le ministère vient d'e publier un décret se rapportant à la culture de tous les terrains. OeLud-ci annonce que tout propriétaire de terrains qui n'utilise irns ses terre© pour la culture sera expropinié de cell'eis-ci pour la durée de la guerre. Il aura, de plus, à su porter frais de la culture qui se fera, en oe cas5> par les autorités locales-. Il ne pourra revendiquer ni la récolte faite sur ses terres, ni aucune autre indemnité. _ L' m Oeservatore Rom an o » publie urne note explicative au sujet des d'éclaraitioms faites par de Pape au journaliste américain Wiecjand. La note dit- qu'il ne s'agit nullement d'un interview, mais dui compte rendu d'une simple audience au cours de laquelle le Souverain Pontife exprima.le vœu,.ardent qu'il fonmait pour le rétablissement do la paix. Le Pap© ajouta textuellement ces — Lorsque ftvs puissance© neutres, pta-rmi lesquefî^s les Etatsr-Unis oecupent la première place, jugeront arrA. vée l'heure propice pour déployer leuir- action en faveur \ de la paix, le Pa.pe sera heureux de mettre sa haute ûw fluenee moral© au service d'un© pareille cause, si moitié e± si sainte. » Le « Standard » annonce que l'Association dîes territoriaux du comté d'Essex, réunie à ijondrcs, a voté une résolution demandant l'adoption dm. service militaire obligatoire. Le capitaine Norman-, un 'les officiers recruteurs da ministère de la guemrej «xpA »mé sa -conviction fies ouvriers du Royaume-Uni aocniieilleraient, jus-un certain point, avec satisfaction, cette obligation ej*vice militaire. L© comte de Warwiok a invité le stère de la guerre à dire nettement de quel nombre d'hommes il a actuellement besoin, et si ce nombre d'hommes ne peut être obtenu par des eneragements volontaires, le devoir des citoyens sera d'adresser une énergique demande en faveur de l'obligation du service militaire; -Fadoption de cette mesure ne rencon-trena pas, cdNbit-il, de diflicuiltés. Les procédés habituè'Hemçnt employés.jpern<r le pansement die© blessures présentent un inconvéaiient grave : l'adhérence de la gaze à la plaie. Pour déoollea* la gaze», on se sert d'eau oxygénée, e© qui ne va pas sans douleurs pour le patient. D'autre part, l'arracliemept inévitable des tissus fragiles retarde la cicatrisation et facilite l'ensemencement microbien. La solution semble avoir été trouvée à Lyon par M. Auguste Lumière, l© philanthrope bien connu, dans l'hôpital-annexe de l'Hôtel-Dieu qui po<rte soqi nom. M. Lu mi ère utilise un tullie à m.ailles d'e deux millimètres environ imprégné de vaseline, ou ra'ieux, d'un mélange, fusible à 30 degrés, co»mpos;é d© vaseline d© cire, d'huile de ricin et de banme du Pérou. D^puie bientôt six mois oe procédé a été employé, à la plus grandie satisfaction des -médecins et des malades. L© testament d© feu lord "Rothschild a été déclaré va»îabl©. L'héritage a été évalué provisoirement à 62 1/2 millions de francs de fortune nette personnelle ; il est à prévoir que l'évaluation exacte ne pourra être faite d'ici longtemps, non seulement par suite des intérêts immenses que le testateur avait dans toutes les parties du monde, mais aussi eu égard à la difficulté, créée par la guerre, d'obtenir des renseignements exacts concernant ses participations dans les pays belligérants.Les exécuteurs testamentaires sont : la veuve du baron. son fils Nathaniel-Charles et ses frères, Alfred-Charles et Léopold de Rothschild. En Prusse on a créé des cartes de pain spéciales, à l'intention des personnes qui doivent se pourvoir de pain pendant leur voyage. Plusieurs associations ouvrière© allemandes ont adressé un appel à leurs membres à l'effet de les engager à cultiver gratuitement, le dimanche et les jours de fête, les ohamps die leurs camarades se trouvant sur le front. Latepiant.ité de nourriture pour les porcs, obtenue par l'otilisatkxn des peintres 3e pômmîês dé ferre et des déchets d© légumes, se monte mensuellement à Berlin à 50,000 à 60,000 quintaux et représente une valeur de 1 mark par quintal. On peut donc eiir© qu'en temps ordinaire, on jette au ruisseau pour plus d'un million di© , marks de nG^ô^tùre. "gardé aujoure^hui : bien \pkus, on ent est 5^dfevôfjr se gard'er des voleurs, qui jettent â*W les épkiehures leur dévolu. L'administration des chemins d© fer en Prusse a décidé d'encourager cette année d'une façon spéciale la culture du tournesol, plante dont l'importance économise n'est pas contesté©. Des bandes de terrains longeant les voies du chemin de fer seront cédées gratuitement aux particuliers, d© même d'ailleurs que la semence.Des peines sévères sont .édd<ïté£s en Italie contre_les exporiatèffrrs^d'ôr eft ^argent monnayés. Les bagages des voyageu'rs,<^B»fc oadgmçiisement examiné© à la frontière. Les voyageurs sur lesquels on trouve de l'or ou de l'argent sont_arrêtés et poursuivis pour contrebande,' de guerre. Dernièrement deux dames d© Zurich ont été arrêtées à Chiaseo pair la douane italienne ©t ponrsui-Syies parce qu'on, a trouvé en leur possession 600 frad&s ^in or et 400 francs en argeot. L'unie fut condamnée à ]ôvn^oâs et l'autre à un mois de prison. Un négociant aiLlemàndj qui avait sur lui 1,300 francs d'or, a éberirappé d'une pêmede. 10jpois de prison. ' "" '-•y - L© général Huerta vient de publier une longue déclaration, dans laquelle il affirme qu'il n'a jamais été mêlé à l'assassinat du président Madero. Il dit en connaître l'auteur, mais ne pas pouvoir révéler son nom, en raison du secret professionnel. Cette déclaration est intéressante. On sait, en effet, qn© les Etats-Unis ont mené la hitbe contre Huerta , parce qu'ils Je considéraient comme responsable de l'assassinat de Madero. Or, Huerta était le seul homme à s'être montré capable de maîtriser l'anarchie mexicaine. COMMUNIQUÉ CommîinBqués aîismands Berlin, £0 avril (Communiqué, of-ficiel de midi) : Théâtre occidental de la guerre. En Champagne, nos sapes ont fait des progrès. Dans l'Argonne, une attaque française a échoué au nord du Four-de-Paris. Entre la Meuse.£t l4„M°-selle, lésToffibats d'artillerie n'ont été intenses qu'à quelques endroits. Une attaque des Français près de FLùe^ a été enrayée par notre feu. A la Croix-des-Carmes, nos troupes ont pénétré dans la position principale de l'ennemi, après avoir fait sauter quelques blockhaus, et lui ont infligé de fortes pertes. Dans un combat d'avant-postes à l'ouest d'Avricourt, nous avons repris d'assaut le village drEinIx;in 1, qije nous avions abandonné momentanément. Dans les Vosges, sur les hauteurs de Sil-lack, au nord-ouest de Metzeraî, une attanne de l'ennemi a échoué, causant des pertes très sensibles aux chasseurs alpins. Une attaque que nous avons entreprise contre le sommet du Hartmannswei!er-kopf nous a fait gagner quelques centaines He mè-TWS-iJS'terrain sur la pente nord-est. Théâtre oriental de la guerre. La situation n'a pas changé. * * # Berlin, 18 avril (Officiel) : i Nous recevons les nouvelles officielles suivantes de ^ °_r^ntiilc allemande : Les 18 et 19 janvier, au cours d un corûbât de deux jours, de gros effectifs ont été battus à,' Jas.sini. Ils ont eu 200 tués, 4 compagnies ont été faitç^s prisonjvflires. Leurs pertes totales sont de 700 soldats enWfimf notre butin est de 350 fusils, 1 mi-trailleuse, 2 montures et 60,000 cartouches. Nous avons eu 7 officiers et 11 soldats tués, 12 officiers, 2 médecins \ militaires et 22 soldats blessés; 2 soldats ont disparu. L île de Mafia a été occupée par les Anglais les 10 et 11 janvier. * * * Vienne, 20 avril (Communiqué officiel d'hier) : Rien de particulier à signaler dans la Pologne russe et la Galicie occidentale. Dans les Carpathes, le calme règne, excepté dans le « Waldgebirge , où des combats insignifiants nous «fit valu 197 prisonniers russes. Dans le sud-est de la Galicie et en Bucovine, il n'y a eu que des oomhats d'artillerie purement locaux. » * « Constantinople, 18 avril (Officiel du quartier général) : Par suite des attaques entreprises par les avant-gardes de nos troupes dans la région de Bassorah, il y a eu des combats dans les environs de Schabia et d'Abberdjeiseziq. Nos troupes se sont d'abord avancées jusque dans" les positions fortifiées de l'ennemi, mais elles se sont retirées ensuite de la zone fortifiée à l'arrivée des renforts anglais. * * « Constantinople, 20 avril (Du grand quartier général) : Les oombats dans le Caucase durent depuis 3 à 4 jours. Dans le voisinage de la frontière, près de Mi!os, ils se sont terminés en notre faveur. L'ennemi a été rejeté vers la frontière. Hier une flottille de torpilleurs ennemis a tenté de "s'approcher des Dardanelles) Grâce au tir exact de nos canons, deux torpilleurs ont été certainement atteints. La flottille s'est alors retirée. Un aviatcur lyre a fait une îeconnaissance au-dessus de Tenedos et'a. jeté avec s-uccès de? bombes sur les navires ennemis. Il est rentré indemne en dépit d'une vive canonnade. Le torgilJcut-tHrc-w-Tiiriur Hissar-n-a, le 17 avril, attaqué avec plein succès le transport anglais Manitou • dans la mer Egée L'Amirauté britannique avoue que 100 soldats anglais se sont noyés. Notre torpilleur fut ensuite poursuivi jusqu'à Chios par des croiseurs et des contre-torpilleurs anglais. L'équi- ! R|gct.du 1 imur Htssar fit alors sauter son navire afin qu'il ne tombât p.a-s au poïivoit de l'Sihëmï. Nos matelots furent très bien accueillis par les autorités grecques. Sur les autres fronts, rien d'important. Voir !a suite en 3° page sons la rubrique « Affiches, arrêtés et avis allemands s ComtBiàJîïqués des armées afliéss Paris 18 avril (Communiqué officiel de 15 heu- i res) : Une attaque allemande préparée par un violent bombardement a été entreprise par un batailfon contre notre position au nord-ouest d'Urbeis (Alsace). Nous avons repoussé-cettenrttequtï -Nous avans fait une eftEtraritaine de prisonniers. Un aviateur belge a descendu près de Roulers ! un avion allemand. Dans la même région, une escadrille d'avions français a bombardé un champ d'aviation. » < * • ^ Paris, 18 avril (Communiqué officiel de 23 heu- 1 tes) : j La journée, relativement calme, n'a été marquée que par des duels d'artillerie et par des combats d'infanterie purement locaux. Dans la vallée de l'Aisne, dans la forêt de Saint- j Mard, l'ennemi a attaqué nos tranchées à une heure avancée de l'après-midi. Notre aritllerie a arrêté son assaut et lui a infligé des pertes. En Champagne, au nord-ouest de Perthes, les J Allemands ont été'forcés d'évacuer l'excavation ' qu'ils ooeupaient encore à proximité de nos lignes, j De notre côté, après avoir fait sauter une mine, c nous avons attaqué et nous avons occupé 60 mètres t de tranchées ennemies. ( Dans la Woëvre, il n'y a eu qu'une simple ta- ' nortnade. - ■ - ■, En Lorraine, l'ejtnemi a «^repris, dans les environs de la forêt de Parroy, plusieurs petites atta- f ques avec do faibles forces : spécialement près de c Bures, de Mouacourt, d'Emberméniil, de Saint-Mar- ( :in ; toutes ces 'attaques ont été rfepoussées. En Alsace, tes Allemands ont attaqué trois fois sans aucun succès nos tranchées situées sur le petit Reichackerkop f. D'autre part, nous avons fait * de notivcjm- progrès dans la région du Schnepfen- T àetkopf. .■■ffiruK ^ ES OFFICIELS Pans, 19 avril (Communiqué officiel de 15 heures) : Des troupes anglaises ont comqtlîs hier 200 mètres de tranchées allemandes près de Zwar^eleen, en Beljrâ 3SS- Malgré plusieurs contre-attaques, les Anglais ont maintenu le terrain gagné et ont fortifié leurs positions. En Alsace, nous avens fait des progrès; nous avons avancé sur les deux rives de la Fecht. Sur la rive nord, nous avons occupé la crête du Burçkôple, au sud-ouest du Sillacker-Wasen, qui domine immédiatement la vallée. Sur la rive sud, dans la région du Schnepfenriet, nous avons avancé en marchant vers le nord dans' là direction Fecht-Metzeral. Nous avons occupé notamment une série de hauteurs ; cel le située le plus au nord domine le cours de la Fecht, en face du BuTgkôple. Des avions allemands ont survolé Belfort et ont jeté quatre bombes, qui ont endommagé deux granges et fait sauter quelques caisses de poudre; personne n'a été blessé « * « Londres, 17 avril (Officiel 'du Bureau de la Presse) : Le 15 avril, 3 aviateurs ont fait une reconnaissance jusqu'à 'i0 kilomètres au sud d'El_^àxisj- tt ils ont jeté 9 bombes. Ils ont observé de 150 à 200 tentes, mais il n'y a plus de troupes ennemies de ce côté de l'El Soi. Les aviateurs ont effectué un vol d'environ 270 kilomètres. ."jLondres, 18 avril (Officiel de VAmirauté) J.-—-. 24.hommes des troupes transportées par le Manitou se sont noyé et 27 manquent à l'appel. V Le Manitou, n'ayant pas été endommagé, i] est ptpbabTe que deux canots auront chaviré. •.* * Londres, 18 (Officiel-de C Amirauté) '• Le sous-marin anglais E-15, en tentant une audacieuse reconnaissance du champ de mines de Ke-phez, dans les Dardanelles, hier matin, s'est échoué sur Kephez Pfi>iat» Suivant tin communiqué officiel publié à Cons-tantinople, les officiers et les hommes d'équipage tot été recueillis et faits prisonniers. • * * Londres, 18 avril (Officiel de l'Amirauté) : Un navire de guerre français. qui a appuyé le 17 avril un'vîrt -de-Tceonmaissancé, a bombardé avec succès les fortifications turques d'El Arisch, à la côte nord de la presau'île du Sinaï. Pétrograd, 17 avril ( Communiqué officiel de Té* tat-major de ïarmée du Caucase) : Le 16 avril, les combats d'artillerie et les fusillades se sont poursuivis dans la région côtière. Sur les autres parties du front, il n'y a aucun fait spécial à signaler. — Dépêches diverses Pains, 19 anrril : Le correspondant à Pétrograd du «Temps> écrit que la fonte <ie la neige- eimpêche toute opération <l"envergure suir le théâtre de la guerre d^ans l'Est. Cependant, eit en bout état de eause, uu répit aurai,t éjé- dj&àdé en raison le ce qu'il fallait accorder un rep<xs aux troupes et procéder à une nouvelle répartition dee effectifs. * * * Pétrograd, 20 avril : Lo ministre des finances a décrété l'émission de îOO millions de roubles de nouveaux Bons du Trésor l 0/0 rembouflisable en 4 ans, qaii seront divisés en 12 séries. En outre, pour rembourser le» 400 millions de rou-dIjcb d'obldgatione 5 0/0, échues fin m airs, de nouvelles obligations, pour un montant équivalent, ont été émises i T échéance de fin isep tenibre prochain. • * * * Copenhague, 19 avril : Un aviateur allemand a survolé le Yorkshire samedi. [1 est resté à une très grande hauteur et n'a pas jeté lie bombes. * * « Genève, 19 avril r Un aviateur allemand a jeté des bombes sur Varsovie. Le directeur et le comptable d'une fabrique de Hicre ont été tués; de nombreuses personnes ont été >lessés. Les dégâts matériels sont importants. *** Rome, 13 avril : On considère ici comme dénuées de fondement lea îpuvelles alarmantes donnant comme certaine l'aggravation des rapports serbo-gréco-bulgares et russo-bulgares. La démarche des cabinets serbe et grec au sujet îe-4'inoident de frontière que l'on connaît n'a eu en iucune façon le caractère énergique que lui ont prêté certains journaux. L'enquête acceptée par la Bulgarie, pour déterminer es responsabilités dans l'incursion des comitadjis, per-ne,ttra probablement de dissiper rapidement le troubLe )rdvoqué par oette mystérieuse affaire. * * * Athènes, 18 avril : Le ministre de Bulgarie à Athènes dément que dep ■ ioncentrations de bandes de comitadjis s'opèrent h Kri-'olak, à Stroumitza ou en un point quelconque du ter-itoire bulgare et affirmé que des mesures sérieuses •, >nt été prises par son gouvernement en vue d'empêcher oute action éventuelle des comitadjis. • % Athènes j 18 avril : Le ministre des voies et communications a décidé le commander trois ponts tournants en Amérique pour es stations du Pirée, de Larissa et de Saloniqur. # w * Athènes, 18 avril : Interviewé par l^ « Nea Hemera » ara: bu.jet <Jes grands travaux publics à exécuter prochainement en îrèoe, le ministre des voies et communications lui a léclaré que la situation financière résultant pour l'Etat :reo de la guerre européenne ne lui permettait pas ['envisager actuellement la construction des trois lignes de chemins de fer Salonique-Anghista, Larissa-)ozani et Janina^Santiquaranta, malgré leur impor- ance commerciale et stratégique considérable. * * * Constantinople, 18 avril : 11 y a actuell-e/nient des négoedations entre le directeur ;énéral des cheandns de fer bulgares et Icis autorités ompétentes de OonetantinopJe, clans le but de résoudre T-rrtaines difficultés qui, à Dedleagatch, mtravent le rafic commercial die lia Bul.gari© avec d'autres pays. * * * Genève, 18 aviril : \ L'état .de santé -du général Maujsoury, i^i&se toaijour^ . désirer et demande lec plus grands soins^ Le prince de Connau<çht -a rendu visite hier au géné- V a3 blessé et lui a remie, au nom du Roi, la grand"croix \ )é l'Ordre- die Saint-Michel et de Saint-Georges.,

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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