La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 15 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/p55db7x76p/
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MBELGIQUE <^MKiMBWwMBaagM»aaMiaBwnES5aaaga5BMMMaBB>iMBiWüMiM'T>'fj PRIX DES ABONNEMENTS : 2 moto (aof.Httceab.), 10.00] 1 mots (**.), 5.00. . Lm dtmandcs d'abonnement tont r*guc* *#c 0em*nt pa* les bureauM et les facteurs de* pos te*. — Lgt rjclamaitons oonodrnant les abonnement* do*twU jtr* adresséts djxlwnvetnent aux bureau* de posta. kunmvnrm et reoactios pientagn«-atix-H'rbt5»-Potaaèro*, 31, BruxoHos, PRIX DES ANNONCES : Pst. annonce*, la ligne, ir. 1.00. — lléclamc* avanA les ann., la lig., ir. 2.50. — Corps (iu foumai, 1^ lig., Lr. 7.BO. — Fait* divers, la Ü£?ne ir. 6.00c — Néorologte, la lig., Ir. 3.50. — (oin des Eleveurt annonce* notariaies, avis de soctélés (ass^tnbléetf potentent de coupons, tirages), la ligne fr. 2.ü0« B&JREAUX 4S0' ü t 17 heuro. Blrectlon et Administration: g# jffil 1? "•Sf* Jos. MGRESSÉEt directeur• LA GUERRE |1,534* jour de guerre | Comb&£a locaux dan* le secteur de Doual, &u aord-t»t d« Camörml, au §ud de Solesmea rau nord de I'Oise. Les Fraagala out réoccup^ La Fèro et Laon. ■au nord de cette ville, aiusl que sur I'Aisne, iea Ailamonda, *ans encore les déliuuter, au-jnonceat qu iis occupent ieurs nou velles positions.| Pas de changement dans la vailé# de la Meuse. IA DEMARCHE DE L'ALLEMAGNE EN FAVEUR DE LA PA1X La Haye, 13 octobre : On télégraphi© de Washington* — La réponse allemande est en route pour /la Maison Uiaache par la voie ofilcieiie. Après avoir pns connaissance du teite .radiographié jde cette nute, les inilieux ofliciels de Washing-jton ont déclaré qu'& première vue lis estimenl que la répouse allemande sembie la complét* acceptation des conditions de M. Wilson el constitue une róponse satisfaisante aux ques-.'tions de cel ui-cl. > j Londres, 13 octobre : | On télégraphle de New-York au Daily Newi que M. Wilson est hostile aux prétentions territoriales lnopportunes de certains alliés comme aussi k Pidée d'un boycottage com mercial après la guerre. ; j La Haye, 13 octobre : | La róponse allemande a étó recue en Hol-lande simultanément par le bureau de 'l'Agence Wolft, les agences privées et les sta-tlonp radiographiques. A une heure avancé€ de la soirée, les pnncipaux journaux d'Am sterdam, de Rotterdam et de La Haye onl lancó des éditious spéciaies. La physionomi€ des rues était fort curieuse, surtout k Amsterdam. Toute la presse holiandaise s'exprime en termes cordiaux, Zurich, 13 octobre: La réponse allemande a été connue en Suisse tard dans ia soirée par les éditions spéciaies et a provoqué partout une grande surprise. Dans :es cafés et dans la rue, on sc disputait les Journaux. La note a causé un contentement général qui s'est traduit en quel-.ques endroits par des cris de joie, car on 2 'le ferme espoir que, par suite de 1'offr© allemande d'évacuer les territoires occupés, or s'est rapproché de la paix. Dans les milieux di plomatiques, on eruit qu'ci la suite de la note allemande M. Wilson enverra, au nom de Q'Enteute, une réponse détaillée qui consti-tuera probablement une base pour 1'ouverture des négociations de paix. **• Genève, 13 octobre: Le Congrès du parti socialiste frangais s'esi terminé par la victoire compléte de la fraction paciflste du parti. Le Comité directeur du parti se compose dorénavant de douze socialistes groupe Longuet, de deux socialistes gouverne mentaux et de kienthaliens. Le secrétaire gé néral du parti, M. Dubreuil, a donné sa démis sion et a été remplacé par M. Froissard, un instituteur (rul est un paciflste convalncu. M Cachin a été nommé directeur de VHumanitc en remplacement de M. Renaudel. •** Liverpool, 13 octobre. La Llverpool Post annonce que Ie Pape t 'écrit k 1'empereur Charles d'Autriche et au ro de Bavière pour leur conseiller de conclurt rapldement la paix. 0*0 B&le, 13 octobre : Un radiotélégramme de l'Agence des Sovietj de Klef annonce que Ia Turquie a fait.connai tre qu'elle est disposée k évacuer le Caucase. OPINIONS DE LA PRESSE La Haye, 12 octobre: Du Nieuwe Courant: — Nous allons vers la paix par le droit. Nous ne oomprenons que trdp bien la joie qu'éprou-vent & cette heure les populations des pays beliigérants, mais nous estimons utile de met-tre une sourdine è notre enthousiasme. Notre désappointement serait trop profond si nos espérances ne se réalisaient pas: or, même lorsque les plénipotentiaires seront assis au-tour du tapis vert, il ne sera pas encore eer-tain que Ieurs délibérations doivent aboutir. Toutefois; les avances faites par 1'Allemagne sont de nature telle qu'elles permettent d'au-gurer le meilleur. Tout fait prévoir que la réponse du président Wilson, aujourd'hui qu'il a regu satisfaction sur tous les points, sera conforme aux espérances de tous, qu'ii persé-vérera dans son röle de médiateur et propo-'sera aux gouvernements alliés 1'armistice qu'on leur demande. L'aube de la paix s'ouvre è 1'horizon. Nous espérons fermement que Ia Noël de 1918 verra se réunir ö. Berne, b. Bi-u-xelles ou £t La Haye les hommes qui, pénétrés de 1'esprit wilsonien, déüvreront le monde de 1'horrible cauchemar qui 1'étreint depuis quatre ans. Du Vaderland: — Le programme de M. Wilson donne lieu, 'évidemment, 4 de nombreuses interprétations et provoquera sans contoste des divergences de vues, surtout en ce qui concerne les moda-Rtés de 1'évacuation des territoires occupés. Mais les Centraux s'étant résignés è cette ex-trémité, nous avons tout lieu de croire qu'on trouvera des modalités qui mettront tout le monde d'accord. La réponse de 1'Allemagne peut donc ètre considérée comme le commen-cement de la fln de cette guerre, avec la per-spective de paix dans un avenlr prochain. La seule question qui se pose en ce moment est celle-ci : M. Wilson va-t-ii accepter de faire la propo-sition d'armistice et quel accueil la France et 1'Angleterre y réserveront-elles T » Du'Nieuws van den Dag : — La paix n'est pas encore faite et 1'armis-tice mème n'est pas sigrié, mais si M. Wilson est animé d'une volonté 'erme et s'entend è "user de son pouvoir dans son propre pays, les plus graves obstacles viendront töt è dis-paraltre...De 1'Algemeen Handelsblad : — La réponse de 1'Allemagne fait prévoir la fin de la guerre sanglante. Elle nous donne 1'espoir légit^me de voir se terminer ënfln, par Hme réconciliation d'oü sortira ia liberté des peuples, des grands et petits, cette lutte hor- rible qui a duré de longues années. **• Milan, U octobre : M. G. Ferrero écrit .dans II Secoio : — La terre a bu trop do sang pour qu'on nuisse songer & cette heure è exiger des red-öitions de comptes et k assouvir des ven-geances. II n'est pas un hornme sensé qui ne tressaille d'horreur ^ la pensée de faire durer ia guerre une heure de plus, par esprit de vengeanee, de 6acrifler inutilement une seule yie humaine. La démarche des Puissances /Centrales ne ressembie pas è. Ieurs offres anté-jrieures- Sont-ellés décidóss & faire les sacri: pees nécessaires pour apianir enfin des diffi-cultés qui apparalssent insurmontables? Si pui, la preuve est faite que les temps sont faaürs pour la paix, et ce serait dés lors un véritable crime de prolonger, füt-ce d'une heure, cette guerre hornble. » ***. Berlin, 13 octobre ; Du Vorwdrts : — Lord Grey a déclaré, dans son dernier discours, qu'il était impossible que la guerre se termln&t comme une paitie 4 rernettre. Si le mot de Grey ne signifie pas que la guerre doit se terminer par une victoire qui entral-nerait la imse sous tutelle d'un groupe de peuipies. mais bien par la victoire d'un principe qui est 1'opposé de cette conception, nous sommes entièrement d'accord avec lui. Ce n'est pas d'aujourd'hui que lord .Grey s'af-flrme comme un partisan d'une iibre commu-nauté des peuples qui aura h trancher toutes les difflcultés éventuelles non pas par les armes et dans le sang, mais par une jurispru dence impartiale. Lord Grey se montre un adversaire résolu du principe qui tend 4 sou-mettre le monde & la théorie de la force militaire. Mais l'homme d'Etat anglais ne perd-il pas de vue que la théorie dont il se fait le Champion trouve ses adversaires. les plus ré-solus en Angleterre et en France? A 1'heure aciuelle, ils sont plus daftgereux pour le trlomphe du principe du droit que ne le furent jadis les maïtres de 1'heure en Alle-magne, et que 1'étranger a toujours voulu voir les représentants de la théorie de la force, mais qu'en tous cas il a considéré ét tort comme les seuls protagonistes de cette théorie La victoire qu'escompte M. Grey devra donc êlre cherchée en Angleterre mème plutót que sur les chcmps de batailie. L'ARMISTÏCE La Convention de La Haye, relative aux lois et coutumes de la guerre sur terre, a réglé dans son chapitre V tout ce qui coucerne un armistice éventuel & conelure entre les beliigérants. Ce sont les articles 36 & 41 de la Con vent,ion qui s'en occupent plus particulière-ment. Les voici: Art. 36. — L'armlstice suspend les opérations de guerre par un accord mutuel des paities beliigérantes. Si la durée n'en est pas déter-minée, les parties beliigérantes peuvent re prendre en tout temps les opérations, pourvu toutefois que I'ennemi soit averti en temps conveuu, conformément aux conditions de 1'annistice. Art. 37. — L'armlstice peut être général ou local. Le premier suspend partout les opéra tions de guerre entre des Etats beliigérants; le second, seulement entre certaines fractions des années beliigérantes et dans un rayon dé-terminé.Art. 38. — L'armistice doit être notiflé offl-ciellement et en temps utile aux autorités compétentes et aux troupes. Les hostilités sont suspendues immédiatement après la notiflca-tion ou au terrae flxé. Art. 39. — II dépend des parties contrac-tantes de fixer dans les clauses de l'armistice les rapports qui pourraient avoir lieu sur le thé&tre de la guerre avec les populations et entre elles. Art. 40. — Toute violation gr ave de 1'armis tice par 1'une des parties donne & 1'autre le droit de le dénoncer et même, en cas d'ur-genoe, d© reprendre immédiatement les hostilités.Art. 41. — La violation des clauses de l'armistice par des particuliers agissant de leur propre initiative donne droit seulement èl ré-clamer Ia punition des coupables et, s'il y a lieu, une indemnité pour les pertes éprouvées. I DÉPÊCHES DIVERSES - Berlin, 13 octobre : Le Berliner Tageblatt annonce que M. Clément Delbrück, ancien secrétaire d'Etat pour les affaires intérieures, a été nommé chef du cabinet civil de rEmpereur, en remplacement de M. von Berg, qui a résilié ses fonctions. *** Franefort-sur-le-Mein, 13 octobre : On mande de Berlin h la «Gazette de Francfort» : - M. Schwander, bourgmestre de Strae-bourg, a acoepté le puste de statthaiter d'AIsace-Lorraine. Le député au Reichsta# M. Hauöö, eera nommé secrétaire d'Etat du gouvernement d'Aisace -Lorraine. Berne, 13 octobre: Le Service de la presse suisse annonce que 1'offre de Daix allemande a provoqué Ia hausse du mark, dont les cours se sont élevés ét Zu-rich de 66 3/4 è 69 et & 70 du 4 au 5 octobre. Dans les autfes pays neutres, le cours du mark hausse aussi constamment. Le Bemer Tageblati estime que cette hausse est un nouvel indice de la conflance qu'inspire la situation économique future de 1'Allemagne et la preuve que le cours du mark a rétrogradé uniquement par suite de la guerre. *** Londres, 12 octobre : ; On annonce offictellement qu'une explosion s'est produite hier soir dans une fabiique de munitions établie au nord de Londres. Deux pompiers ont trouvé la mort. **» Constantinople, 14 octobre: La session du Parlement a été ouverte aujourd'hui par un discours du .tróne prononcé par le Sultan. Le discours signale la situation critique dans laquelle se trouve la Turquie par suite de 1'effondrement de la Bulgarie. Concur-remment avec ses alliés, la Turquie s'est, par sa proposition de paix, eflorcée de rendre une paix honorable él la nation ottomane, si éprou-vée par la longue guerre, et k son héroïque armée. D'accord avec les Puissances centrales. 1'Empire ottoman a pris les mesures nécessaires pour garantir la sécurité du pays. Le Sultan exprime 1'espoir qu'un résultat favo-rable sera obtenu qui permettra éi 1'armée de garder la renommée qu'elle s'est acquise au eours de la guerre. II prie Dieu qu'il épargne ti I'arméé ottomane 1'effondrement et le déses-poir, et qu'il ne permette pas que la désunion et la discorde se glissent dans ses rangs. La Chambre a élu ensulte Haiil en quallté de président par 70 voix contre 50 accordées è Fethi. Riza Pacha a été élu président du Sénat. PETITES NOUVELLES PUBLICITE AMËMCAINE La campagne pour Ie quatrième emprunt de guerre aux Etats-Unis donnera lieu aux aiani-restations los plus diverses. C'est ainsi qu'une épreuve d'estafettes aura lieu entre Washing ton et Boston, soit sur une distance de 675 kilo-mètres. Deux cents hommes ont été choisis pour cette éprenve dans les stations navales et dans les camps d'entralnement. Aucun ne fourtiira plus de 5 kilomètres. On estims que le pü que ces estafettes seront chargées de transmettre mettra moins de oinquante heures pour parvenir de Washington 4 Boston. LA HAÜSSE DU PAPIER AUX ET4TS-UNIS Le contróleur du papier vient d'autoriser unc augmemation de 1 dollar par tónna pour le papier servant è la confection des journaux. PETITE MONNAIB Le Llmburifer Koerier annonce que, dans une grande usine située & Eindhoven (Hollands,\ l'administration remedie au manque de petite n'.onnaie en payant ii ses ouvriers les fractions du salaires au rnoyen de harengs. Voili une idéé 4 creuser par les dirïgeants du Comité National. aggaagtsxiTTTTTwMPTM:.™ i ii imhiihtw—i'-iirTynr —— . — , — . ■ COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués dos Puissances Centrales pages sclemment que dans le but d'augmenter encore les surexcitations él la guerre et, si . ... possible, se mettre en travers de la paix que Berlin, 14 octobre. Offlciel de ce midi: nous cherchons éi obtenir. Thédtre de la guerre d l'Ouest* Certes, il est vrai que des villes comme Armées du feld-maréchal prince héritier öainl-(juentin, Cambrai, Douai et Laon ont Rupprecht de Bavière: transformées en monceaux de décombres Des deux cótés de Doual, nous avons re fumants, mais la responsabilité en remonte poussé des attaques dirigées par I'ennemi au.x aviateurs ennemis et aux batteries enne- contre le front du canal. L'ennemi, qui avait m^e3, ^ ori^ 0rrose durant des semaines ces passagèrement pénétré dans Aubigny-au-Bac, iocaütés de bon bes et de grenades. en a été rejeté par une contre-attaque. Au ^ cette campagne d'horreurs se rattache nord-est de Cambrai, de fortes attaques an- égalenient 1 émoi provoqué par la destruction glaises ont échoué entre Bouehain et Haspres. ^ un stcamer anglais et d'un steamer japonais Au sud de Solesmes, nous avons nettoyé un transportant des passagei*s, au sujet desquels nid d'Anglais qui étaient restés depuis les dei- ^es a8ences télégraphiques ennemies &e re- niers combats. muent beaucoup. Certes, il convient de regret- Armées du prince héritier allemand: ter 'a. mort de personnes civiles ne prenant Au nord de I'Oise, nous avons repoussé de pas dirGctement part éi la guerre, mais, éi 1'en- nouvelles attaques prononcées par les Fran contre des afflrmations de la presse ennemie, cais prés et au sud d'Aisonville. Au nord de . es^ nécessaire de démon trer qu il est impos- Laon et sur I'Aisne, nous occupons nos nou- & un sous-marin de distinguer un pa- velles positions. Les combats fructueux livrés (luebot d un autre navire de transport. II ces derniers jours sur le Chemin des Dames et ri ebt Pas Plus ^ nieme de le faire qu'un dans les positions de ia Suippes — devant les aviateur anglais n'est en état de distin- quelles I'ennemi a subi de lourdes pertes au 8uer les bombes qu il lance sur ia ville de cours de vaius assauts qu'il a renouvelés pret- ^fuges tuent des soldats allemands ou des ci- que journellement — ont, de mème que sur toyens beiges. Seul, en bornbardant plus inten champ de batailie de la Champagne, rendu sémeni les villes allemandes sur le Rhin, l'An- possible 1'exécution sans accroc de nos mou- £lais Peut être certain qu il tuera ou blessera vements. des Personnes de la population civile. Armees du général von Gallwltz: #** Des deux cótés de la Meuse, pas d'opératlon Berlin, 14 octobre. — Offlcieux ; importante & signaler. De fructueuses opér^ La crainte du bombardement a provoqué la tions d'attaque nous ont permis de reprend.-e panique parmi Ia population de Valeneiennes. de petits éléments de position restés encore Comme il est impossible d'empêcher 30,000 prr- aux mains de I'ennemi après les combats du sonnes de s'enfuir vers l'est, le gouvernement 12 octobre. allemand s'es-t de nouveau adressé au gouver- *** nement suisse pour le prier de porter sans Berlin, 14 septembre. — Offlciel d'hier solr : tard eet état de choses ^ la connaissance du Pas d'opérations importantes él signaler. gouvernement francais et de lui proposer dt* donner 1'assurance de ne pas bombarder les Vienne, 13 octobra. - Offlciel de ce midi : Sondes villes et d'engager ses alliés 4 en lair» autant. Le gouvernement allemand est aussi dis- Thé/lire de ia uuenre en Itaile. pose a engagej. au mL>jns une parlie de la po- Les ennemis n'ont pas repris Ieurs attaques pulation ü. franchir les lignes emiemies ; mais dans les Sette Communi. Sur les autres parties pou>r ce faire, il faudrait natureLeraent sur le du front, opéraiions habituelles. front des accords de section è secLion. Si le Thédtre de la guerre dans les Balkans. gouvernement francais n'accepte pas ces pro- En Albanië, la retraite continue par ordre. positions, le gouvernement allemand ne peut . Dans la région d Ipek, on signale la présence aS5umt-'r ia respunsabüité des souffrances de la d'importantes bandes. Après des combats qui population, soufiranoes qui sont une coiiöé- ont duré plusieurs jours, Nisch a étó aban- '-Iuence bombardement destruoteur exéc-té donné h I'ennemi. l>ar iennemi contre les iocalités grandes et pe- rr, ... . ' . . tites situées h 1'arrière de nolre front. Thédtre de la guerre d VOuest. ' Prés de Beaumont, nous avons efflcacement n . , . , . repoussé les attaques américaines. CommuniQUCS 083 armées alii^es ... *** Paris, 13 octobre — Offlciel de 3 heures : Vienne, 1. octobre. — Offlciel de ce midi: Nous .occupons La Fère et la voie ferrée de Thédtre de la guerre en Italië. La Fère ci Laon, & hauteur de Denizy et de Duels d'artillerie et engagements entre pa- Versigny. Au nord et è l'est, les villages de la trouilles k certains endroits. Serre sont en feu. Dans le massif de Saint- Thédtre de la guerre au Sud-Bst. Cobain. noub avons occupé Samt-N'icolas-au- „ ,, " Bois et Suzy. Les troupes italiennes ont pro- En Albanië, celles de nos troupes qui se reti- gressé au uord de 1'Ailette. Plus & l'est, nous rent ont eu a soutenir des combats d'arrière tenons la ligne Aizelles, Berrieux, Amifon- gaides avec des bandes. taine. Nous avons nettoyé les derniers nids de Dans le secteur au nord de Nisch, les com- lésistance ennemis dans la bouclé de I'Aisne. bats de retraite, auxquels La population civile * prend part, continuent. * * Dans ia vallée de la Morava, une pression Paris, 13 octobre. - Offlciel de 11 heures: particulièrement forte se fait sentir. Les troupes de notre Xe armée sont entrées Thédtre de la guerre d VOuest fe ™ati" dans Laon: oü 6'5ÜÜ <™ls °"?« 6té ,df" n ,, . 4. livrés. Nous avons largement dépassé la ville Pas d opération importante & signaler au- SUr toute 1'etendue entre I'Oise et 1'Ailette. A piés des troupes impériales et royales. |'est ^0 L,a Fère, nous bordons la rive sud de —. ,, , ***, la Serre jusqu a la station de Courbes. Notre ,r Constantinople, 12 octobre. Offlciel : ligne passé 3'p'Ctr Couvrönt et Aumen'andourt, )i£p;ur ie Ir°nt en Palest^^jjopérations de re- Vivaise, Auittóis-sous-Laon, Gizy, IVlaidhats. connaissance de la cavalerie, ennemie dans la plus è l'est, ïiötre ligne atteint les b&rds du direction d Huma. Camp de Sisonne, la Malmaison et Villers- Pour le reste, rien de nouveau ó. signaler. devant-Ia-Thour, d'oü elle rejfiint ó. Aire le —— canal de I'Aisne. Berlin. 13 octobre. — Offlcieux *** De lous les fronts nous vieunciit journellement Londres, 12 octobre. — Offlciel t des détails copieux qui temuignent de l'esprU re- Nous avons continué hier soir él progresser marquabie et de 1'energie inébranlable avec les- au nord de la Sensée- Nous tenons dès è pré- queis ies troupes aileinandes se battent Dant sen^ ^es v^^a®es Hamel, de Brebières et de les combats qui ont eu aeu enire 1'Argonne et Cuincy* Nos troupes se trouvent éi l'est d'Hé- ia Meuse, le premier ïiöulenant Gerth °du régi nin-Liétard et dans la partie occidentale d'An- ment d'infanterie n* 150, a ie 20 septembre nay' Sur ie reste du fronl* rien k signaler en netitement repoussé dix attaque amerioaines' deüors de combats locaux sur divers »oints- successives. En faisanl tête avec les hommes *** qu'il cominandait aux tanks lancés conire eux. Rome, 12 octobre. — Offlciel: il a annihilé compiètement leur attaque. Les Nous avons exécuté des coups de main sur fantassins auemamLs, bravant, sous ia conduite le haut plateau d'Asiago. Les duels d'artillerie de ieur chef haidi, ie feu de milrailleuses des ont (.té particulièrement acharnés hier. Nos Lanks, sont montés a l'assaut de ces ooiosses batteries ont è diverses reprises concentré un deferet en ont nus six hors combat& 1'aide de feu violent contre les points importants des grenades et de coups de pistolet tirés a travers positions ennemies. Au confluent de 1'Assa et les inierstices. Les derniers combals qui ont eu de la Ghilpae, un de nos détachements a péné- iieu sur la i^euse et qui avaient pour oibjectif la tr^ cians Ies tranchées de la cima Tre-Pozzi; percée de notre front, ont vaiu aux Amérioains a de fortes pertes é. I'ennemi au de tres fortei pertes. Ces combals ont fait une milieu d'un oombat acharné üvré & coups de fois de plus la preuve de la force de résolution grenades éi main et fait des prisonniers. Le avec laqueile nos troupes savent, au momeni nombl'e total des prisonniers restés hier entre les plus dangereux et ies pms d'écisifs pa^öê' 1105 mains sur le haut Plateau d'Asiago s'élève de leur propre initiative éi des cont;e-attaques. a 491' dont 10 officiers- En outre» nous avons lil.es ont ainsi arrèté des douzaines de fois ies p"s 9 mltraillJ*us®s .... assauts ennemis. C'est dans une de ces circon- Sur le rest dl1 front' °P6ratlons habituelles stances que le lieutenant Hensier du regüneni Sur ies versants 1'Altissiino, nos avant- d'infanterie n' 165, s'est disüngué le 5 octoïae P0Stes ont repoussé des Patrouilies ennemies. cn co noen trant, au moment le plus orltique, des wwwwiBngi^iinwiviiiiiiiiiiiiwaawMHnKgwBMMMBBMMWMS' bataiuons épars. ü a pu briser ainsi i'assaut • -.y américain r>ar une hardie contre-attaque. Après LCS eVéneilientS üö KllSSie avoir repoussé des douzaines d'attaques devani Cunel, le major von Pu-schen, du régiment d'in- i u ' fanterie 4U5, a personneaement contTe-attaqué Stockholm, 12 octobre: dans ses positions de de part et en des coraa a °? mande, de Moscou que le grand-duc Mi- corps sanglante, un ennemi supérieur en nom- Jhel-Alexandrovltch Romanof et son secré- ï %r2i,%£rz.£ "■*a* *°d'* qu'1" a* aussi l'héroïsme de sous-ofliciers ou de soldats * • isoiés a exercé une inüuence décisive sinr l'is- „ . . x. * * sue des oombats. Dans les durs engagnnents Varsovie, 13 octobre : qui ont eu lieu en Argonne.ce furent ie sous^lj- Les i°urnaux annoncent qu'un conseil de la cier Uell, Ie suppléant sous-oflicier liraunen, te c°urunne a 6lé teDU tlier- 11 8'est "ccupé plus caporal Kleinowslu du régiment d'infanierie 'i47 sPécialement de la wvrise de 1'administra- qui ont mis a leur actif des choses surhumaüiea' Uon du pays et de la C0nstituti0D de 1'armée. Au cours des assauts de tank qui se sont nró- La Gazella Boraraia reproduit un bruit sui- duits prés d'Orfeuil en Champagne le oaporai vant lequel le 8ouveraemeut polouais aurait Budde, de ia première compagnie du régiment fa" des "ié™1"01'83 en vue de conclure, en d'mfanterie n* 55, a attaqué tout seml un tank Allernagne, un emprunt de 500 millions dans francais et a fait prisonniers ses occupants tn Le bul do restaurer 'e Pays. Par ordre du go,u- chef d'eocadnlle et son adjudant. ' ' 'ornement général, 1'obligation des passeports est abolie. Berlin, 13 octobre. — (X'flcieux : Depuis que le gouvernement allemand a fait- 12 octobre s sa proposition de paix au président Wilson; Les journaux aiinoncent que M. Antono-une campagne de presse inouïe s'est dessinée witsch a été nommé consul général è Stockdes cótés anglais et francais au sujet de la holm et M. Wiianski consul général de 1'Ou-soi-disant destruction systématique opérée par kraine éi Zurich. Dans cette dernière ville, nous au cours de nos opérations de retraite on projette une expositlon d'échantlllons de dans le Nord de la France. Chaque ville qui a uiarchandises de 1'Oukraine. Les négociations été transformée en un monceau de décombres ouvertes è ce propos avec les organisations par les canons anglais et frangais est repré- éconoraiques de 1'Oukralne ont abouti. Hier sentée comme ravagée, pillée et incendiée par s'est ouvert è Kief le Congrès de la Fédération les troupes allemandes. Chaque village qui, des médecins de 1'Oukraine. Trois cents mé-après un combat acharné, est évacué par les decins y prennent part troupes allemandes est dépeint aux yeux des ' peuples anglais et frangais comme détruit de gaité de oaiur par les Allemands. Les maga- Let ffllOrre H&VëllO sins touchés par les bombes des aviateurs en- ■■ de mun"ions lncendiés par Washington, IS octobre: frnhtitm^n i i nïüir yeux des cörrespoixdants on annonce offlciellement que le navire frnnes dp f.m^e ^fi^»r.rariSf' far °°" Ticondropa a été torpillé le 30 septembre. DU diées par nous.' foutrecuidanct' ta'ïfjte ot&cle^ et on^e hommes manquent a 1'appel. même de l'accusation que nos soldats com- tnnrires 11 nctnhre* * qTaXTnL4. F«ncb annonce ^„ des « pe, gateurs de ces nouvelles dans leur muvre de S01?nAlA Q trouvaieüt ^ bord du Meester mensonge. Ils ignorent certainernent cè fait sauvees. que des milliers de Francais ont vécu patsible- 1 * 7 ~~" ment sous 1'occupation allemande et que c'est F" IC dans une inqujétude mortelle qu'ils se soht en- ' KU MflwZbLi8nti*b2U't» fuis des villes du Nord francais sous Jè me- — nace des canons de Ieurs propres libérateurs. La Havane, 12 octobre: Il faut que le monde sache que ces bruits Un tremblement de terre a causé üe graves sont inventés de toutes pièces et ne sont pro- idég&ts sur la cóte de Porto-Rico, I PETIT^ GAZETTË I voiQmoopnites Quand vous voudrez connaïtre la distance exacte qui, a vol d'oiseau, séparè Bruxelles de Saint-Quentin ou de Noyon, par exemple, ce ■ n'est pas è. moi que vous vous adresserez : je 1 a'ai, en eflet, ia-dessus que des notions assez vagues. Mais vous entrerez plutót, & 1'heure de 1 1'apéritif ou du faro vespérai, dans une de ces brasseries oü out accoutumé de se réunir t les colombophiles de votre quartier. Vous re-marquerez d'abord que ces colombophiles sont dans la joie: si tel bon citoyen — trahit sua quemque voluplas — est tarabusté par la pré-occupation de se payer, aux meilleures conditions et aussitót la guerre fln ie, une doublé portion de choesels. et si tel autre voit revenir è, bref délai le temps oü, pour trois sous, il pourra s'offrir, dans ce vieux cabaret de la rue Sainte-Catherine, un verre de krieken lambic bien chaud, le colombophile ,lui, pense au moment oü il pourra cecommencer éi mettre ses pigeons a 1'entraïnement. Ce ne sera évidemment pas demain, les pigeonniers et Ieurs liótes ayant eu è. souffrir par„Iculièrement de la guerre; mais, entre eux, les colombophiles envisagent de* possibilités et les discutent ét perte de vue. Et n'était que ces palabres ont J lieu au cabaret, je dirais volontiers que ga vaut beaucoup mieux que d'aller au café... \ Pour 1'instant, ils en §ont surtout au rappel | de certaines performances restées célèbres dans les fastes de la colombophilie: ils se , remémorent avec orgueil les exploits accom-plis avant la guerre par Ieurs bestioles, et c'est j éi ce propos précisément que vous apprendrez , èt connaitre les distances dont je vous disais | un mot tout éi 1'heure : — De Bruxelles è. Saint-Quentin, exactement x kilomètres, et le a Bleu Brixhe», en telle < année, a franchi la distance en tel temps... — C'est exact. Mais l'année précédente le , «Neme Collê» a mis autant de minutes en moins Ca» c'était un lapln I...» Mais, je le répète ,ce n'est pas demain qu'on pourra rejouer & pigeon vole, si je puis ainsi dire. Outre qu'il faudra refaire des sélections , et des races, il faudra attendre — éi moins qu'on en trouve dans la même région d'autres, mais lesquelies ? — que les Iocalités qui étaient comme les étapes préparatoires aux grandes manifestations aient été reb&ties. Que reste-t-il de Saint-Quentin, et de Noyon, et de tant d'autres villes dont les Doms, presque inconnus de la masse, étaient si familiers è. nos colombo-'philes ? Oü diable ,dans quelle auberge, Ü sup-poser qu'il y ait des pigeons, le convoyeur pourrait-ii descendre? L'hótel du Pigeon d'Or est de toute évidence anéanti, et de 1'auberge de la Colombe d'Argent il ne doit pas rester 1 une pierre: les bombes ont passé par iè.... Le convoyeur. en vous disant cela, prendra un petit air trés entendu. C'est qu'éi Saint-Quentin ou è. Noyon il ne connaissait pas que les auberges oü il allait prendre glte et pi-tance, mais encore tous les bons endroits, j'en-tends le cabaret oü 1'apéritif était le meilleur, le calé de ia grand'place oü la caissière avait le sourire le plus aguichant, et les beuglants oü il y avait moyen de passer les meilleures soirées. Que ne connaissait-il pas dans ces villes, en dehors des musées et des cathé drales oü jamais il ne trouva le temps de mettre les pieds?... On est bien libre du reste, de prendre son plaisir oü on le trouve, et ce n'est point moi qui trouverai éi redire è ce jeu du pigeon qu'on fait voler, bien qu'il absorbe, ét ce que je me suis laissé dire, beaucoup et encore beaucoup d'argent. Mais donc, pour en revenir A. nos moutons, s'il vous plait de connaitre la distance exacte qui sépare Bruxelles de ces villes dont les noms sont désormais historiqüc's.' c'est aux colombophiles qu'il faut vous adressen k un mètre prés, vous serez flxé en moins de temps qu'il ne faut pour 1'écrire... REQUISITION ÖESTÜSTRES lust"! en for torgé ÜAUiO^t iaarchó>aux-Poulot^ 75633 Dé quoi éenre On trouve encore de quoi écrire dans la plupart des cafés qui se respectent, mais, pour ce petit détail aussi de notre existence courante, il est temps que la guerre prenne fln. Avant la guerre et durant les deux premières années oü elle se développa, on était, quand on de-mandait de quoi écrire, servi k souhait. Le chasseur, hélé par le gargon, se précipitait. II disposait devant vous un sous-main parfois luxueux dans lequel vous étiez assuré de trou-ver tout ce qu'il fallait: des feuilles de papier en nombre, de tous formats et de toutes qua lités, avec ou sans flrme, et des enveloppes il 1'avenant. L'encrier que le chasseur s'empres-sait de vous apporter contenait la meilleure encre du monde, et la plume qu'il vous mettait k la main était uue plume idéale. Positive ment, c'était une joie d'aller après diner, en sirotant sa demi-tassse et en fumant un excellent cigare k quinze, faire sa correspondance au café. Et parfois il y avait, dans les sous-main, des histoires qui donnaient k rêver: des brouillons d'épistoles d'amour lalssés 1& par mégarde, des commencements de lettres qui peut-être lamais ne furent achevées, des ba?* bouillages de toute espèce, avec des fautes d'orthographe si délicieusement charman-tesl... On devinait de petits drames ou des idylles exquises k lire ces phrases brusque-ment arrêtées en plein envol et on pouvait, quand on n'avait rien d'autre k faire, passer son temps 4 les reconstituer. Est-ce qu'elle avait bien ou mal flni, la dispute dont il était question dans ces bribes de phrases, et Gus tave, ou Paul, ou Jacques avait-il flni par ou vrir a nouveau ies bras éi sa cocotte en sucre si repentante ? Oui, c'était amusant, et le psy chologue trouvait souvent son compte él cher cher dans le tas la feuille de papier et 1'enve loppe dont il avait besoin... Aujourd'hui, quand au café on demande de quoi écrire, il n'en va plus tout k fait de même. Le sous-main que le chasseur ou le gargon place devant vous est cassé aux coins. II a la mine piteuse des pauvres et, dans le ventre, tout juste ce qu'il faut: une misérable feuille de mauvais papier et une enveloppe parfois jaunie et froissée. Rien d'autre. Et 1'encre qui est dans eet encrier est épaisse, quasi boueuse, ou si pétle qu'on lui donnerait des pilules contre 1'anémie, et la plume a le bec endom magé, grince, crache ou arrache quand on Ia veut faire glisser sur lfc papier. C'est une pitié, et la corvée n'est pas mince d'écrire une lettre dans ces conditions et avec ces instruments-léi. Or, vous n'êtes pas au bout de vos déconvennes quand vous avez mis voire sjgn-i'.jre en dessous des salutations les plus liatinguées que vous envoyez k vctre convsponcant. Le chasseur ou le gargon vous tient k 1'ceil et il prend garde de ne pas oublier, quand le mo ment de régler votre compte est venu, que, pour cette feuille de papier et pour cette enveloppe, vous lui devez deux sous: il a dü payer éi la caisse... Que si vous avez besoin d'un timbre par-dessus le marché, 11 aura soin d'en majorer légèrement le prix: le timbre est une marohandise comme une autre, et qui ] vous la vend aurait bien tort, n'est-ce pas ? de ne pas prendre son petit bénéflee... Ce sont lè des riens, mais qui nous ont g&té " pas mal des rares bons moments que nous pouvions epcore avoir dans Pexistence. Je ' parle au passé paree que demain, qui doit em- 1 porter tant de malheurs, emportera ce petit 1 embêtement-lêi par-dessus le marché, si bien que, quand nous demanderons de quoi écrire, i nous retrouverons bientót, perdus dans le < ventre des sous-main, les fautes d'orthographe l de Tata et les soupirs de Gustave, de Paul ou de Jacques. J'ose dire que ce ne sera pas trop tót... , ^our les iastituteurs D'informatioriö puiséea k sonree offleieüö lans lea diverses administratione du ministère dea sciences et des arts k Namur, il 'ésulte que les subeides pour le service dei 'enseignement primaire dans les écolea jommunales, adoptées et adoptables, sont ïntre les mains dee intéressés, pour la pro-rince du Luxeinbourg. Quant aux subaideai lu Ilainaut, ils ne sont encore liquidés que ;| x>ur les écoles communaies, mais ils le >eront, k trés bref d-élai, pour les écoles j?|| jrivées. Pour les autres pro vinces, les «ubeide® jont en voie de liquidalion. Détail è souligner, paree qu'il revêt, att joint de vue 6ocial une grande importance; 'inspection médicale soolaire fait 1'objefi j .'[ij i'études suivies. L'administration de 1'enseignement moyenj «u »uit les traces de celle de 1'enseigne-nent primaire. Quant éi radministratioü , ie 1'enseignement supérieur, préoccupée l'assurer i'avenir des jeunes gens qui U|| mt terminé Ieurs études, elle a mis sur le .V ' nétier la question de 1'ouverture de cours iniversitaires. 11 est inadmisisble que 1'ok' siveté continue ^ ètre imposée de lorce è lal eunesse studieuse de noLre pays, flalndiej de la peau, barbe, plaiej Tariqneases sont gnérie? jommade D' Aviile. Dépot; Brux., pli" Delacr». 0^109 SIERES EH BOUTEILLES F. 670EREMAMS. 145, RUE OE LAUiSiOY, BRUXELLES-OUEST. ,p GOUl-ÏASiT : Bock, sterek, tnple, tr. 0.20. )rge, 0.45; 3 4, 0.35; 1/2, 0.25. Diest, ir. 0.75. Lam->ic, 3 Ir. Bière spéciale, 5 ir. les 12 gr4- bout. 866T7 "ommer^ants avisés II faut louer et encóurager — oom-ment lonol — les comrnergants qui maiiife«stent .eur jode des événements par une baisse ies prix sensible. Ah 1 les braves gens qui 1 ffiO ^eulent arriver bons premiers dans le prochain partage de la reconnaissanoe univeir-» ji selle!... Les commergants avisés sont ceux qmi songent sérieusement, en ce moment, k re-louer les relations avec d'anciens .clientè, lisparus depuis des mois et des années, et pour cause! Avec ceux qui leur sont res-i ''j tés fidèles — et pour cause aussi bien sou-< /ent, étant donnée la raréfication des maj*-. ïhandises — ils font, avec empressement, out leur possible pour huiler les rapports. Le négoce est, en effet, sur le qui-vive., Sans parler des accapareurs qui doive-nt itre dans Ieurs petits souliers et y souffrir ierriblement, il y a la classe des commerv' jants de toutes tailles qui sentent revenifl a concairrence. Gelle-ci doit troubler leun ligestion et Ieurs promenades. Sans doute, ces rois de hier, pour qui notre bourse était 1 'H taillable et oorvéable & .merci, jettent-iia , 5; Tiaintenant des coups d'ceil inquiets autour j i'eux. Ils interrogent les ótiquettes de la vi- | '4-trine du voisin... Et,, la constatation faite,. si le concurrent a l>aissé, il faut faire de même, prendre sa plume et inscrire les shiffres de mine! Le négociant connalt lai clientèle; il sait que l'acheteur n'a pas sea yeux dans ses poches et qu'il courra au $j| plus bas prix oomme 1'eau deseend k lal j jj mer. Bon nombre de commergants, tant ceuï ie la ville que des faubourgs, et de la ban* j||| iieue que des campagnes, ont i se faire 1 ;'j' pardonner quelques petits péchés mignons. La mémoire de 1'estomac! Aussi, le com-[ïiergarit aviêé cornmence-t-il k baisser sea prix de lui-móme. II faut faire oublier les temps difficiles éi la clientèle. II faut agirda r ' telle manière qu'elle n'aille pas voir k cóté., Dn nous assure que des commergants ha-biles et psychologues auraient déjè. con-senti des nertes relatives aux fins de rame-ner et de nier la clientèle. Certes, nous n'en SfJ demandons pas tant 1 Nous nous contente- . || rions, sans doute, en majorité, du réjouis-3ant spectacle des baisses successives exac- ;.-i tement correspondantes k la situation réellf des marchés. Certaines appréhenstons sont d'aillenrs J justiflées. Les commergants ont souvenir , I^j, i'avoir entendu parler de représailles. 1'ea I consommateurs isolés ou en groupe ont juré cju'après la guerre ils ne remettraient plus' ', •! [es pieds dans tel ou tel magasin oü les circonstances les forgaient momentané-^ ment de s'approvisionner. Des groupes ont aussi décidé de lormer des sociétés d'achat en gros et d'éliminer le commergant de, Ieurs besoins. Quoi qu'il en soit, nous paraissent scged les commergants qui ont d-ójè. donné le branie au mouvement de baisse. Et les étfc ^uettes inspirées par des sentiments qu'au-" ||j torise la tournure des événements politi-, ques feront 1'office de véritables harpoofll f jji droit éi 1'ceil des passants. II faut louer sans réserve un certain nom-* bre de commergants qui ont baissé Learra prix avec un plaisir réel. Leure vitrines ont quelque chose de sympathique qui couie un! ; 5 baume au coeur du cliënt. Sxïgez LE SEL DE CELER1 L. P. . . LA PERFECTION 53093 2cgnao, Hasselt, l!ijat)urs, anter GII00, l>9aS9Mi Q0L6AUX, t&7, ruo de Brabant, 187. 47759 Vos rues... Ah I quel plaisir 'de s'esquinter le tempérament pour la... commune I Qu'est-ce que cela ievrait nous faire, en effet, que X ou Z, admi-nistrés de Bruxelles ou de 1'un de ses faubourgs, se casse la jambe la nuit venue dans [es chausse-trappes du pavage? Qu'est-ce que [.;S!| ïela deVrait nous faire que 1'impasse du Che-/al soit plus empestée d'exhalaisons ammo-liacales qu'une latrine chez un peuple pri- ; i!,y mitif, et cela au centre de la ville, dans une , l'M irtère étroite et fréquentée par le nombreux i ; personnel, enfants et adultes, du thédtre voisin ? Qu'est-ce que cela devrait nous faire que certain refuge situé sous la terrasse de 1'esca-[ier de Sainte-Gudule soufflé sans cesse son laleine putride au visage des passants du ' parvis ? Nous avons déjè. prié en vain des membres 3e la Commission d'hygiène de bien vouïoir iller se promener par la. Nous ne savons pas :e qui peut empêcher Ia Commission de faire iboutir les rapports qu'elle aura certainernent 'aits sur ces diverses... odeurs. Notons bien ]u'il ne s'agit pas en ceci J'inconvénients pas-sagers ni de questions d'appréciation. II y a k des incommodités perman en tes, flagrantes, 2t des dangers constants. Ou s'il n'y a nl 1'un I ii 1'autre, alors que 1'on dise que 1'hyglène et a sécurité des rues ne sont que mots pour les -adoteurs — comme nous, probablement. N'existe-t-il plus d'eau k Bruxelles, plus d'in-?énieurs sanitaires, plus de magons, plus de >avés, plus de paveurs? On s'est habitué, de-mis longtemps, k tout renvoyer après la fuerjre. Mais il-est des choses piquantes qu'on ie peut faire passer avec cette sauce-lèl Zombien de tois 'aut-il vous le répéter? La Lacratine Fleury l'est pas un purgatif, c'est un régulateur raé-hodique des fonctions intestinales et par I& le neilleur remède contre la constipation. 100453 ® Zien de plus contagieax [ue le rhume, la grippe, I'influenza et géné-ement toute affection des voies respiratoires. .e meilleur moyen prophylactique, c'est de • prendre du Rhumol, souverain contre tous naux de la gorge, des bronches et des pou-hons. iQOm füardï T5 GcfoSr© T9T8 JOTJRNAL QTJOTIDIEN — Le Numéro : 80 Centimes 6* Année. - ?Za 1405

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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