La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1918, 29 Septembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cv4bn9zh0x/
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LA B E LC iUE. wiviiwiywiav «u» PRIX DES ABONNEMENTS : 8 mol» (octobre-novembre-décembre), fr. 15.00? S moi» ioctobre-nov«), 10.00; 1 mois i octobre), 6.00. Le* demande* d'abonnement sont reçue* «xoiusv-pement j>at le* bureaux et le* racteurs de* postes. —-Le* 'éclainaiton* conoei nam les abonnements doivent glra adressées exclusivement aux bureaux de posta. ADWINIS RATION ET REDACTION Montagno-aux-H-rbes-'-otagôres, 31. Bruxelles. PRIX DES ANNONCES : Pet. annonces, la ligne, ir. 1.C0. — ttéclames avant les ann., la lig., ir. 2.50. — Corps du tournai, U lig., tr. 7.5G. — Faits divers, la ligne ir. 5.00» — Nécrologie, la li^., lr. 2.60. — Coin des EL'oeurt annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tiiages), la li^ne ir. 2.U0. BUREAUX do S à 17 hourcs. Direction et Administration : K Jg'j?'«s*- Jos. MORBSSÉBf directeur. yjujourd'hui : SIX pages. LA GJJEBHE 1,518" jour de guerre Des raisons d'ordre exclusivement mllitair ne suffisaient pas — nous l'écrivions dès tiie Ici même — à expliquer la orusque et cou plète dislocation du iront bulgare. La preuv est faite aujourd'hui que des raisons d'ordr politique n'y ont pas été étrangères, sous 1 forme d'une dépêche annonçant que le prés; dent du Conseil bulgare, M. Malinof, a pre posé au commandant supérieur des forces a. liées à Salonique la conclusion d'un armistice La situation des troupes bulgares, à suppose qu'elles dussent rester livrées à elles-uièuie: est suffisamment critique pour justifier un telle proposition. Comme toutefois il seu ble bien que M Malinof l'ait décidée sans s mettre d'accord au préalable avec les haute autorités civile? et militaires du pays, et sui tout sans consulter ui l'Allemagne ni l'Ai triche, il y a lieu d'en conclure que les parti de prime abord hostiles à l'alliance avec le Centraux le sont restés et ont fait des adeptes eurtout depuis que les ambitions bulgares on été partiellement déçues à propos de la De broudeha. Il est hors de doute que les intrigues de ce partis, habilement encouragés par l'Entent* ont eu la plus radieuse influence sur le mora et la force de résistance des soldats bulgares On conçoit dès iors qu'ils aient lâché pied la première grande attaque, se laissant acci 1er à une situation tellement précaire que cei tains hommes politiques ont pu défendre e faire accepter la nécessité de négocier d'uj gence un armistice et la paix. Dans l'entretemps, l'Allemagne et l'Autrich ont décidé d'intervenir sans retard et de me tre en ligne des forces capables, suivant l'as surance qu'en a donnée le secrétaire d'Eta aux affaires étrangères von Hintze, de rétE biir la situation. Si les partisans d'une paix séparée à toi: prix triomphaient à Sofia, cette interventio serait mal accueillie par une partie à tout 1 moins du peuple bulgare, et la tâche des Cer traux s'en trouverait singulièrement compl quée. Mais, aux dernières nouvelles, il sembl que l'état-major bulgare réclame le secours d ses alliés et par suite il est probable, surtou s'il se confirme que l'Entente, résolue à dicte ses conditions de paix, refuse de négocier, qu les Jusqu'auboutistes reprendront à Sofia 1 dessus et que bientôt les Alliés se heurteront ■ des forces allemandes, autrichiennes et bu] gares considérables. S'il en va de la sorte, cette grave aventur balkanique pourra se terminer pour la Que druplice sans trop de dommages. Néanmoin et en tout cas, outre sa fâcheuse répercussioi morale, elle entraîne pour les Allemands et le Autrichiens, s ils ne veulent pas être dépoî sédés des territoires qu'ils ont conquis et occi pent dans les Balkans et voir menacées leur communications par terre avec la Turquie l'obligation d'immobiliser des effectifs cons: dérables, ce qui doit leur être fort désagréabl dans les circonstances actuelles. *** Si l'on admet, comme il est logique, que le forces alliées qui opèrent dans la Nouvell Serbie ne songent pas & marcher sur i'Au triche à travers les régions quasi inaccessible, de l'Albanie et du Monténégro; si l'on consi dèra d'autre part que, à supposer qu'elle: veuillent atteindre le territoire autrichien i travers 'a Serbie, 300 kilomètres les en sépa rent encore; si enfin l'on tient compte que dar.s le secteur de Stroumitza, elles se trou vent à 500 kilomètres de Constantinople, oi est amené à se convaincre que leur brillant victoire ne saurait Influencer de manière ira médiate l'ensemble de la situation militaire. Il en est de même en Palestine. Les Anglai: y ont Indubitablement infligé aux Turcs uni grsve défaite, si grave même qu'il est for douteux qu'après les pertes qu'il sont subies les Ottomans soient d'ores et déjà à même d< résister efficacement dans les nouvelles po êitlons qu'ils annoncent avoir atteintes. Mai! lorsqu'on sait que le lac de Tibère, sur les rives duquel est apparue la cavalerie des An glais, est situé à 1,500 kilomètres à vol d'oi Beau de Constantinople, on se rend parfaite ment compte que leurs succès, très considé râbles pour l'avenir à leur point de vue per eonnei, ne peuvent avoir qu'une répercussior morale sur la situation militaire en Europe Même en Italie, où certains indices font pré voir de la part des Alliés une offensive qui pa ralt dans l'ordre des choses possibles, or peut n'attacher qu'une importance secondaire aux événements éventuels: depuis en eff3t que le front en Russie n'existe plus ei qu'il s'avère qu'il n'a guère de chances d'être, à supposer qu'il le soit Jamais, reconstitué avant très longtemps, tout porte à croire que c'est exclusivement sur le front dans l'Ouesi que les opérations peuvent entraîner une décision.Cette décision, les Alliés sont manifestement décidés à ne reculei devant rien pour la provoquer. Cette semaine, ils ont entrepris des deux côtés de l'Argonne une attaque de très grande envergure dont le développement est particulièrement intéressant à suivre. Depuis que le maréchal Foch a déclanché son offen-sive — le 18 Juillet — c'est la première fois qu'il s'attaque aux positions que les Allemands occupent depuis près de quatre ans. Entre l'Aisne et la Marne, comme aussi dans le bassin de la Somme, il ne s'était trouvé que devant des lignes de campagne que ses adversaires venaient à peine de conquérir et qu'Us ont vite renoncé à défendre. Cette fois, c'est contre un front fortifié depuis des années qu'il a engagé la lutte, et c'est ce qui explique le caractère relativement modeste des avances réalisées et du butin rassemblé après deux Jours de bataille par les Français d'une part et les Américains de l'autre, à la •uite d'un assaut déclanché sur un front de 70 kilomètres D'ailleurs, pour n'avoir pas réussi à percer le front allemand, les Alliés n'en continuent pas moins la bataille avec le même acharnement entre la Suippes et la Meuse. En même temps, pour tendre à l'extrême l'épreuve qu'ils Imposent à l'ennemi, lis ont, au sud de la Sensée et Jusque dans le secteur du Catelet, déclanché une nouvelle grande attaque qui les a notablement rapprochés de Cambrai au nord de la route d'Arras. Il est donc encore beaucoup trop tôt pour se prononcer sur les chances de succès des nou V(«lles tentatives faites par les Alliés en vue de faire crouler, moyennant la mise en œuvre des moyens d'action les plus puissants qu'il lour soit possible de concentrer, le rempart formidable où l'Allemagne résiste dans la lutte inégale qu'elle soutient depuis quatre Ans contre le monde entier. EN BULGARIE Berlin, 27 septembre : Le secrétaire d'Etat aux affaires étrangères, M. von Hintze, a exposé comme suit, à la Commission principale du Reichstag, la situation en Bulgarie : — Vous avez su. par les communiqués de ces derniers Jours, que les troupes bulgares nui tenaient ie front entre le Vardar et la Caerna étaient aux prises avec de sérieuses difficultés, dont la répercussion s'était fait sen tir sur les sections voisines de ce front. La nouvelle en a été interprétée avec un pessi misme manifestement exagéré par le gouvernement bulgare et le président du Conseil, M. fïilfnof. Hier matin, en effet, une note corn-iï aniquée à la presse de Sofia annonçait que la Bulgarie proposait au commandant en chef des armées de l'Entente à Salonique une sus-—— pension immédiate des hostilités et l'ouverture de négociations de paix, et l'on disait qu'une délégation composée du ministre des finances Liapstchef, du général-major Lukof et de l'ambassadeur Radef était partie pour Salonique dès mercredi soir. Les informations m-re complètes reçues jusqu'ici ne permettent pas de savoir de façon certaine si le gouvernement bulgare a effectivement, comme il sem-aire ble le prétendre, agi d'accord avec la direction lner de l'armée, le Parlement et ie Roi, ou bien l0m" s'il a agi de sa propre initiative, la Sobranié !uve ne devant se réunir que le 30 septembre. Di-rdre vers [n(ijCes donnent à penser que M. Malinof s la pourrait fort bien être désavoué par la suite 1®s*' des événements, et dès maintenant se maiii-Dro' feste dans tout ie pays un fort courant d'opi-» al nion contre la démarche de M. Malinof. Lice- D'importants partis du Parlement et des mi-oSer lieux influents du peuple protestent contre nés, j,iCi(s6 de conclure un armistice et une paix uue séparée. A relever comme un symptôme ce fait ;eIU' que la délégation, que la note communiquée à s la presse prétendait être partie dès mercredi utes soir, n'avait pas encore quitté Sofia hier jeudi, pur- yne opposition des éléments fidèles semble 'Au- imminente. Dès l'arrivée des premières nou-utis veliés inquiétantes du front en Macédoine, la ies direction supérieure de l'armée allemande a >tes, piélevé sur les réserves des forces importantes 0111 qu'elle a envoyées en Bulgarie au secours de D°" nos alliés. Une partie de ces renforts est déjà sur place et le reste y arrivera ces prochains ces jours. De son côté, la direction de l'armée nle» austro-hongroise y a expédié de très notables uraJ effectifs. De l'avis des autorités militaires com-ires- pétentes, ces troupes allemandes et austro-;tl à hongroises seront largement suffisantes pour ccu rétablir la situation. Malgré ces nombreux in cer" dices très rassurants, il n'en faut pas moins et et considérer la situation aujourd'hui encore l ur" comme incontestablement grave. Dans peu de jours toutefois, on y verra plus clair. 11 iche n'existe aucune raison ni pour la Bulgarie ni ™et" pour nous de croire que dès maintenant il I'as" faille renoncer aux objectifs de la Bulgarie. Etat va saIls dlre qUe ia direction politique tien 'éta- dra soigneusement la Commission principale du Reichstag au courant du développement tout ultérieur des événements. » tion Ebert, député socialiste, qui présidait la Ll le Commission principale du Reichstag, ayant -erV dit qu'il n'était pas opportun de commencer ipli' en ce moment la discussion des événements nt)ie en Bulgarie, la situation n'étant pas suffisam 5 de ment élucidée, la Commission a décidé à tout l'unanimité de passer à l'ordre du Jour, cter * ** Sofia, 26 septembre : nt à De l'Agence télégraphique bulgare : buj_ — Les partis du bloc gouvernemental publient ta note suivante : ture D'accurd avec les partis du bloc, le gou- )ua- verneinent a fait à l'ennemi, hier après- 3iris midi 25 septembre, une offre officielle d'or- ;ion mistice. Les partis du bloc exhortent l'ar- t les niée et la population à conserver la disci- pos- pline militaire et publique indispensable en ccu- cette période décisive pour me ;r a bien mrs l'oeuvre de paix entamee. L'Assemblée na- uie, tionale est convoquée pour le 30 septembre, •nsi- *** able Sofia, 26 septembre : De l'Agence télégraphique bulgare : — En présence des événements récents, i les après avoir discuté la situation avec toutes elle les autorités compétentes, le gouvernement 'Au- bulgare, désirant mettre fin à l'effusion de bles sang, a autorisé le généralissime de l'ar- nsi- niée de campagne à proposer au comman- Hes dant en chef des armées de l'Entente à Sa- n à Ionique la suspension des hostilités et ù -Pa" engager des pourparlers en vue de conclure Jue- un armistice et de négocier la paix. Les rou" membres de la délégation bulgare sont par- on tis hier soir pour se mettre d'accord avec inte les fondés de pouvoir des puissances de ira" l'Entente. » e. lais Cologne, 27 septembre : ?ne, On mande de Berlin à la « Gazette de Cologne»: ' — La consolidation de la situation mili- 1 taire et politique en Bulgarie fait des pro- ijjjg grès. Le oénéral Todorow, commandant en ies chef de 1 armée bulgare, agit de commun An accord avec la direction supérieure des ar- [•0j_ mées coalisées, à Laquelle il a demandé des jte. instructions. idé- ,er. Berlin, 28 sepetmbre : ion De l'Agence Wolff : ipe. — D'après les dernières informations, il )ré- est inexact qu'une délégation bulgare ait pa quitté Sofia pour négocier un armistice. » on »*» on- Berlin, 28 septembre : en D'après le Ucrliner Tageblatt, les deux filles et du roi de Bulgarie sont arrivées à Vienne, ire, ______ OPINIONS DE LA PRESSE iest ~~ i dé- Cologne, 27 septembre : On mande de Berlin à la Gazette de Co-ent lOQîie / ,ro- — Jamais encore il n'a été aussi nécessaire des qu'aujourd'hui d'accueillir avec calme les iès nouvelles désagréables. On ne sait encore est d'une façon précise de quelle force disposent { uis les éléments qui, en Bulgarie, offrent à l'En- j en- tente de négocier, ni quelle est la force de ( ois ceux qui. voient en cette offre une démarche ( lie- précipitée et nuisible. Il s'agit d'attendre avec < ns. le calme que doit nous donner la conscience • ins de nos forces, qui ont fait leur preuve au j ivé cours des combats les plus difficiles, le déve- \ ses loppement des événements. En ce qui con- ei cerne la position de l'Allemagne vis-à-vis du { >is, gouvernement bulgare, 11 est évident que nous - m- ne nous considérons comme liés vis-à-vis d'au- j lui cun gouvernement, mais que nous appuierons ( ste celui qui, fidèle à son alliance et ayant une blé vision nette de l'avenir, poursuivra la poli- ! ais tique suivie Jusqu'ici. L'envoi de troupes alle-la mandes nous est dicté par le sentiment de la de fidélité que nous devons à nos alliés, mais — et ceci va de soi — Il est aussi, inspiré par le :er souci de nos intérêts. 11 s'agit pour nous de L ni veiller à ce que les événements politiques ie- prennent une tournure qui leur soit favorable, ne de maintenir et d'appuyer nos alliés turjs et ils de protéger les frontières de nos allies bon-la grois. On ne peut encore se rendre compte du et, développement, de la situation, mais il est ^ es certain que, comme tant d'autres charges qui r lu pèsent sur nos forces, ct-lle-ci aussi doit être s supportée et sera supportée. Les expériences s se faites au cours de maintes situations difficiles P u qui ont marqué ces quatre années de guerre le nous donnent la garantie qu'U en sera ainsi. v re ' d *11 Vienne, 28 septembre : <1 rt Le Fremdenblatt écrit dans un article visi- Cl la blement inspiré : c. re — Les informations qui parvenaient ces der- 'J niers temps du théâtre de la guerre en Macé- ^ doine ne permettaient pas de douter que I'ar- 01 niée bulgare avait subi une forte défaite. En n' tout cas, le recul du front bulgare a placé el notre direction militaire devant de nouvelles d. résolutions dont les résultats s'affirmeront di s, peut-être déjà très prochainement; elle a du P( la reste suivi avec la plus grande attention les P< >i- événements de Macédoine et a déjà pris toutes d< mesures qui s'imposent. Nous sommes prêts à le toutes les éventualités. » ce ÎS n d< a Berne, 28 septembre : a Au sujet de l'offre de paix de la Bulgarie, n' i le Bund écrit : ,a - 11 Paraît invraisemblable que M. Malinof i se soit décidé à une démarche d'une pareille r- portée sans se sentir fortement appuyé. Nous de ne discuterons pas le point de savoir s'il croit six i trouver cet appui dans les milieux dirigeants II e actuels qu'il a placés devant 1a fait, pfrnmnii m ou bien auprès de la grande masse du peuple qui, non seulement en Bulgarie, mais encore partout ailleurs, désire ardemment voir la fin des massacres. Dans les cercles initiés, la démarche de M. Malinof n'a du reste surpris personne, car ce n'est pas un mystère qu'un ancien ministre bulgare est depuis assez longtemps déjà en rapport étroit avec les Alliés, chez lesquels il jouit, surtout à Paris et à Lon- ne- dres, de grandes sympathies. » ;m- - LES OPERATIONS A L'OUEST I lié ______ l LtS UPbHÂIlUN5_Â L'OUEST j Paris, 27 septembre : De l'l£cho de Paris : e — Le maréchal Foch a reçu la Commission parlementaire de l'armée au grand quartier général et lui a fait un exposé d'ensemble de • la situation militaire. S'élevant énergique-ment contre la tentation qu'on pourrait avoii ^ de croire qu'il sera facile de vaincre les Allemands, il dit que nulle part ne s'offre la pers-^ pective d'une victoire facile. Sa mission con j siste à libérer de l'occupation le sol français, mais maintenant que l'ennemi s'est réinstallé '' dans ses anciennes positions pour y opposeï ^ une nouvelle et forte résistance, il serait té-a méraire d'escompter une décision prochaine, a du moins une décision à intervenir encore cette année. e — i L,a guerre navale e Amsterdam, 27 septembre : Le vapeur néerlandais Uirlcsland, appartenant au Lloyd Néerlandais et jaugeant 1,868 tonnes brut}, a touché une mine et a coulé mardi, à 30 milles marins de la côte anglaise s Ce vapeur transportait des marchandises di-e verses à destination de Londres. e *** 1 Berlin, 27 septembre : i Un journal d'Amsterdam annonce que l'an-] cien vapeur néerlandais Tasman (5,022 tonnes brut), qui voyageait entre Liverpool et les Indes britanniques, a été torpillé à envi e ron 200 milles de Brest. Le capitaine du na-t vire-hûpital Sindero annonce que six des pas sagers qui se trouvaient à bord ont péri, a Au sujet de cette information, l'Agence i Wolff publie la note suivante : r — Ce navire faisait partie du tonnage de s 529,000 tonnes brut saisi, le 19 mars dernier, par l'Entente. Il a été enlevé aux Hollandais i par les Anglais dans le port de Brisbane (Aus traliej. Le fait que ie navire se rendait de Liverpool aux Indes britanniques montre qu'il s'agit d'un navire qui naviguait dans l'intérêt de l'Entente et qu'il n'était pas. en réalité, au service des Pays-Bas. 0 % Amsterdam, 28 septembre : Le correspondant à La Haye du IJandelsblad annonce qu'il n'y a aucune raison pour que la suspension de la navigation vers les pays Scandinaves dure plus de quelques Jours. *** Stockholm, 27 septembre : Le vapeur suédois Fanny, de GOteborg, a été torpillé le 19 septembre dans la Manche. On ignore quel a été le sort de l'équipage. *** Londres, 27 septembre : Du Daily Mail: ' — Pour prendre la mer, les navires anglais ' devront être munis d'une autorisation d'un 1 nouveau bureau créé au ministère du com-- merce. On emploiera plus largement le ton-" nage neutre pour le trafic entre l'Angleterre ■ et les pays neutres, de manière à ménager le ■ tonnage marchand anglais. » j _ ; Les événements de Russie i Paris, 27 septembre : On mande de Vladivostock au «Petit Parisien » : — Les Tchèques et les Russes battent en retraite et s'éloignent petit à petit du Volga. Le colonel Gaida estime qu'il faudrait leur envoyer immédiatement trois divisions de renforts. On espère que l'ambassadeur des Etats-Unis, M Morris, qui est arrivé lundi à Vladivostock, en fera comprendre à Washington la nécessité qui s'impose, 6i l'on veut tenir les promesses qu'on a faites aux Tchèques et mettre la Russie à môme de combattre l'inlluence allemande, qui est indiscutable aujourd'hui. Gaida estime nécessaire l'envoi de trois divisions qui aurait I mission de tenir dans les montagnes de l'Oural en attendant la réorganisation de l'armée russe. Jusqu'à présent, 150,000 recrues ont été mobilisées, mais on manque d'équipements militaires : le colonel Gaida ! demande aux Alliés de hâter l'envoi de munitions et de vêtements. * * * Moscou, 28 septembre : D'après le communiqué militaire du 25 septembre, les cumljals engagés au front méridional ont été défavorables aux troupes rouges. Elles se sont, en combattant, retirées dans la direction de Schonkwisk et ont évacué Welsk pour éviter d'être enveloppées. Lea boichevistes se sont repliés de même près de Kotias. Sur 1© front oriental, les Tchèques-Slovaques, qui disposent de forces considérables, s'engagent des deux côtés d'Alapejewsk, où les rouges offrent de la résistance. Les Tchèques ont pris l'offensive aussi, dans la direction de Tagilsk et, après une chaude échauff lurée. ils ont fait des progrès dans la directi m de Bern. D'autre part, la flottille du Voiga des troupes des Conseils, a pris la ville dé Tchistopol, près de Kama. Les gardes blancs ont évacué la ville de Spadek. à l\¥i du Volga. La ville d'Alexaridrowsk a été prist, le 22 septembre, par les troupes boichevistes.— Le « Prawda » annonce que l'or runse dort s'étaient emparés les Tchèques-Slova-quei leur aurait été repris par une expê- d;ii jn des troupes' rouges. • ** Berne, 27 septembre : L'Agence des Soviets à Berne publie le communiqué suivant : — De nombreux officiers anglais et français, inculpés dans la conspiration contre-révolutionnaire, ont réussi à s'évader et sont allés rejoindre les troupes tchèques-slovaques. En considération de ce fait et pour parer aux manœuvres dangereuses des conspirateurs, le gouvernement bolche-viste a décidé d'interner tous les en iloyés des consulats anglais et français. Il y a quelques jours, une dizaine d'employés de consulats et de fonctionnaires militaires onl cherché un refuge au consulat américain. Parmi eux se rencontrent des membres actifs de la conspiration. Le consulat américain est placé sous la protection du drapeau norvégien. Ainsi qu'on le sait, les légations et les consulats n'ont plus le privilège du droit d'asile et les occupants ont le devoir de livrer les malfaiteurs h la justice. Ce- , pendant, pour ne pas porter attei nte au drapeau norvégien, le gouvernement a décidé : de faire cerner le consulat par un cordon j de troupes, qui y montera la garde jusqu'à ce que ceux qui s'y sont réfugiés se rendent volontairement. Le gouvernement leur a garanti la vie sauve et leur a notifié qu'il j n'a l'intention que de les interner. i • ** t Helslngfors, 27 septembre : ( Le bruit court que l'ancien ministre russe t de la guerre Souchomlinof s'est enfui de Rus r sie et est arrivé en Finlande la nuit dernière, r II avait traversé à la nage le Systerack et s'est r mis sous la protection des gardes-frontières t finlandais. On ne croit pas que le gouvernement finlandais accordera à M. Souchomlinol le droit d asile, mais il ne l'empêchera pas de traverser le territoire finlandais s'il veut se rendre dans un autre pays. La femme de l'ancien ministre se trouverait depuis quelque temps déjà en Finlande. Paris, 27 septembre : On mande de Washington à l'Agence Havas l'arrivée 'à Heisingiora de l'ancien consul général des Etats-Unis à Moscou. • * • Paris, 27 septembre : On mande de Londres à l'Agence Havas que le colonel Dike, attaché militaire britannique, a été assassiné le 15 septembre à Vladicaucase. *** Pétrograd, 27 septembre : Aux dires des journaux, les commissaires du peuple ont lancé une ordonnance qui frappe de peines d emprisonnement le transport de lettres par personne privée. La transmission de toutes les correspondances doit se faire par le service des postes. *** * Kief, 2G septembre : D'après les journaux, le Comité des membres de la Douma et du Conseil de T Empire russes présents à Kief, ont décidé de demander au hetman et au gouvernement allemand d'assurer protection à la population des régions dont l'évacuation par les troupes allemandes est imminente. *** Kief, 27 septembre : La délégatiun russe de la paix affirmant que le patriarche Ticliin n'a pas été incarcéré, encore que sa participation à la conjuration antirévolutionnaire fût démontrée, la protestation de l'Oukraine aux puissances tombe à faux. Les chefs des syndicats, contre l'arrestation desquels un grand mouvement de protestation s'-est dessiné en 0Ukraine, ont été remis en liberté. **# Kief, 26 septembre : Les journaux annoncent que le Conseil des ministres oukrainiens étudie en ce moment un projet de loi portant introduction du service militaire général dans l'Oukraine. Le projet est étudié par l'assemblée de l'armée du Don. Le district du Don est un Etat autonome reposant sur la souveraineté du peuple. Le pouvoir supérieur et le pouvoir législatif y sont exercés par l'assemblée de l'armée. Le pouvoir exécutl! repose entre les mains de l'Ata-man. Le général Krassnof a été réélu en qualité d'ataman par l'armée du Don. L'hetman a ordonné d'introduire l'heure de l'Europe orientale en Oukraine à partir du 14 octobre, heure qui devance de deux unités celle de Greenwich. *** Helsingfors, 27 septembre : La Diète finlandaise s'est réunie aujourd'hui en session extraordinaire en vue de procéder à l'élection d'un roi. La première séance a été prise par les formalités d'usage et les délibérations des partis. _ L'assemblée pléniôre sera tenue samedi. Le parti agrarien a décidé que ses membres s'abstiendront au vote ; il se réserve te droit de mettre en œuvre tous les moyens parlementaires dont il dispose en faveur de l'instauration du régime républicain. EN AMERIQUE New-York, 26 septembre : Le secrétaire des finances M. Mac Adoo. a annoncé que l-e quatrième emprunt de •guerre s'élèvera à six milliards de dollars et rapportera 4 1/2 p .c. Il sera remboursable après quatre ans. • ** Londres, 27 septembre : On mande de Washington à l'Agence Reuter : — M. Lansing a affirmé que les informations de la presse européenne au sujet de l'existence d'un traité conclu entre l'Angleterre et les Etats-Unis et dirigé contre le Japon sont inexactes. » **• Londres, 27 septembre : On mande de Washington au Morning Post — M. Wilson a ordonné le relevé de tous les navires neutres se trouvant dans les ports américains. On estime que le président affec tera certains de ces navires aux transports des Alliés. » EN ITALIE Bâle, 27 septembre : Le Conseil des ministres italien a fixé la réouverture du Parlement au 3 octobre. Cette réouverture a été prorogée en raison d'une conférence interalliée qui s'est réunie vendredi à Londres pour discuter des questions politiques et économiques. *** Bâle, 27 septembre : La Tribuva de Rome apprend que de violents Incendies qui se sont déclarés à Sassari ont occasionné pour 6 millions de lires de dégâts. La population est vivement émue par cette catastrophe. DEPECHES DIVERSES Cassel, 27 septembre : Un Journal de notre ville annonce que l'empereur Guillaume est arrivé ce matin à Wil-helinshOhe pour rendre visite à l'impératrice. L'impératrice attendait son auguste époux à la gare. *** Berlin, 27 septembre : A la Commission principale du Reichstag. le délégué du ministère de la guerre a fait de longues déclarations confidentielles au sujet de la construction des tanks et des combats de tanks, ainsi que sur le ravitaillement de l'armée. **• Vienne, 27 septembre : La Wiener Alla e me ine Zeltung apprend que le vice-président de la Chambre des députés, M. Tusar, le seul représentant en ce moment du club tchèque à Vienne, a été mandé chez le président du Conseil M. von Hussarek, avec qui il a eu une longue entrevue confidentielle sur d'Importantes questions de la politique étrangère. *** Bucarest, 27 septembre : Le sénateur général Jancevezcy a vivement critiqué la punition infligée au prince héritier Carol, qu'il estime non conforme au Code militaire. Le prince s'étant marié sans l'autorisation de ses supérieurs, il ne peut plus continuer à faire partie de l'armée. Son Immunité en tant que sénateur — le prince héritier est sénateur de droit — est abrogée par la punition qui lui est infligée. Le prince ne peut plus, sous aucun prétexte, revendiquer ses droits au trône. Le président du Conseil, M. Marghiloman, a annoncé que des mesures définitives seront prises à bref délai à l'égard du prince* «*• Bucarest, 27 septembre: Le Roi a convoqué au palais un conseil de généraux dont la majorité a émis l'avis que, 3ar suite de son mariage dans un pays étranger avec une jeune fille roumaine, le prince Darol a perdu tous ses droits de prince héri-ier. Le prince est aux arrêts à la résidence •oyale d'été, à Vicaz, Il ne semble nullement jrendre son affaire au tragique et se déclare >rêt à renoncer pour toujours à ses droits au rône de Roumanie. COMMUNIQUES OFFICIELS uuuiisiufuifueà uuo rui&ticuitiutf uenir&fGS Berlin, 28 septembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Les Anglais al douent dans la direction de Cambrai et au sud de la ville. Les Français poursuivent leur offensive en Champagne et les Américains à l'est de l'Argonne. L'ennemi accompagne ses grandes opérations d'attaques de poussées et d attaques locales entre Ypres et la Scarpe, auisi qu'entre l'Ailette et l'Aisne. Armées du feld-maréchal prince hérit!er Rupprecht de Bavière et du général-colonel von Boehn : L'ennemi, qui attaquait nos lignes sur plusieurs points entre ïpres et la Scarpe, a été repoussé. De part et d'autre, ainsi qu'entre les routes conduisant d'Arras et de Péronne à Cambrai, 16 divisions anglaises et canadiennes ont pris l'oliensive apr^s un \io-lent duel d'artillerie. Des deux côtés de Marquion, entre Mœuvres et Graincourt, ainsi qu'entre Ribécourt et Villers-Guis-lain, le premier assaut de l'ennemi s'est écroulé devant nos lignes. Près d'inchy, l'ennemi a avancé sur Courton et, près d'Havrimcourt, il a progressé vers Fies quières. Au cours ae la bataille, il a réussi à élargir ses points de pénétration et à nous refouler, au nord de la route d'Arras à Cambrai, sur la ligne Oisy-le-Verger-Hainecourt ; au sud de cette route, après des combats à alternatives diverses et des contre-attaques fructueuses, nous teniojs le soir la. ligne bois de Bourlon-Ribécourt. Toutes les attaques ennemies ont échoué devant nos positions entre Ribécourt et Vil-lers-Guislain. Entre Epehy et Bellicourt, nous avons repoussé de fortes attaques exécutées par des divisions anglaises et américaines ; lorsque les combats turent terminés, l'ennemi était rejeté partout dans ses positions de départ et même au delà près de Lempire. Armées du prince héritier allemand et du général von Gallwitz : Entre l'Ailette et l'Aisne, nous avons repoussé des attaques partielles exécutées par l'ennemi à l'est de Vauxaillon et à l'ouest de Jouy. Mettant à certains moments des divisions fraîches en ligne, les Français ont continué leurs attaques en Champagne et les Américains ont poursuivi dans les mêmes conditions leur offensive à l'est de l'Argonne. Les Français n'ont réussi a gagner que peu de terrain par leurs attaques successives entre la Suippes et l'Aisne. Nous nous battions le soir sur la ligne Au-; berive-sud de Soinme-Py-Gratreuil-lioucon-ville-bois de Cernay. Les attaques prononcées par les Américains à l'est de l'Argonne ont été bloquées au 6ud de la ligne Apremont-Cierges. Nous avons évacué Montfaucon qui menaçait d'être cernée. Les attaques débouchant par delà Montfaucon et à l'est de la localité ont échoué devant notre nouvelle ligne. Français et Américains ont subi hier encore de lourdes pertes. Nous avons descendu hier 33 avions ennemis. Le lieutenant Rumey a remporté sa 45e victoire aérienne; le premier lieutenant Loerzer sa 44°, et le lieutenant L^umer sa 35e. *** Berlin, 27 septembre. — Officiel du soir: Entre les routes conduisant d'Ajras et de Péronne à Cambrai, <-insi que contre notre front Siegfried, à l'ouest du Chàtelet, des attaques anglaises et américaines ont commencé avec une formidable mise, en ligne de troupes et de matériel. L'attaque exécutée dans la direction de Cambrai a gagné du terrain. En Champagne, ainsi qu'entre l'Argonne et la Meuse, de nouvelles et fortes attaques des Français et des Américains ont échoué. *** Berlin, 27 septembre. — Officiel : Dans la zone barrée autour de la Méditerranée, nos sous-marins ont coule trois vapeurs et plusieurs voiliers, ja'igeint au total 15,000 tonnes brut. Parmi ces navires se trouvait un paquebot d'environ 7,000 tonnes brut. *** ~ Vienne^ 27 septembre. «— Officiel de ce midi : Sur le front du Tyrol et sur le front de montagne en Vénétie, duels d'artillerie el escarmouches entre patrouilles. Sur le théâtre de la guerre à l'Ouest, les troupes austro-hongroises ont glorieusement participé aux combats livrés à l'est de la Meuse. *** Vienne, 28 septembre. — Officiel de ce midi : Sur le front en Italie, pas d'opération importante à signaler Sur le théâtre de la guerre en Albanie, nos ! troupes ont repoussé des attaques dans une : section du front qu'elles ont reprise des Bulgares.*** Sofia, 26 septembre. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'ouest du Vardar, nos unités ont continué méthodiquement leur mouvement vers le nord. A l'est de Veles, une violente attaque d'artillerie a été repoussée. Après une préjara-tion d'artillerie, des patrouilles anglaise* ont avancé contre notre position sur la Wisoka Fhuka, au nord du lac de Doiran. Elles ont été dispersées par notre feu. *** Constantinople, 25 septembre. — Oficiul : En Palestine, les troupes turques continuent à se retirer à l'oufest du Jourdain. L'armée turque s'est maintenue jusqu'à présent à l'est du Jourdain contre des forces supérieures, mais elle est menacée par certain mouvement de révolte des Arabes, qui s'étend dans la région de Hauran. Au cours des combats qui ont couvert la retraite, le régiment d'infanterie allemande n° 146, ainsi que d'autres troupes allemandes, commandées par le colonel Open et le major Mietker.se sont particulièrement distingués. Ils sont parvenus à échapper à l'encerclement et se sont retirés en bon ordre d'une position dans l'autre. *** Constantinople, 26 septembre. — Officiel: Sur le front en Palestine, les Anglais n'ont pas encore attaqué jusqu'ici nos positions actuelles. Sur notre aile droite, nous avons repoussé la cavalerie et les automobiles blindées ennemies. La nuit du 24 au 25, nos hydroavions ont attaqué des halls d'aviation établis par les Anglais sur les lies de Lemnos et de Tha-sos ; ils les ont efficacement arrosés de bombes de gros calibre. Trois halls ont été détruits à Lemnos. Sur les autres fronts, rien de nouveau à signaler. Berlin, 27 septembre. — Officieux : Le feu de l'artillerie qui a précédé l'at-;aque franco-américaine entre Reims et la Vlosello sur un front de 130 kilomètres a ïommoncé et s'est continué par intermittence, i veille de l'attaque, à partir de 11 heures précises du soir. La canonnade s'est bientôt :ransformée en un véritable tourbillon de feu. D'importantes troupes ennemies ont, à 4 h. lu matin, déclanché des attaques partielles wi i evsLiM 3 entre la Vesle et la Suippes. L'ennemi a ét^ après un opiniâtre combat qui a duré tout j la journée, rejeté des endroits où il éta parvenu à pénétrer dans nos lignes.La plu importante attaque française a été déclar chée à 10 heures du matin entre les haï i teurs qui se trouvent à l'ouest de la Suippe - et l'Argonne. Appuyée par un grand nou . bre de tanks et par de fortes escadrille . aériennes qui ont lancé une véritable plui ■ de bombes — à certains endroits on compté jusqu'à 600 —- l'infanterie français a attaqué les avant-postes allemands qui s ' sont retirés par orare sur la ligne de d<! , fense qui leur avait été indiquée. C'est d« vant cette ligne que 1 assaut ennemi a échou ' des deux côtés de la Suippes. De nouvelle attaques renouvelées dans le courant d 1 après-midi n'ont pas eu plus de succès i Entre la route de Somme-Py et l'Argonne les Français ont réussi à pénétrer, à 1 - suite d un combat opiniâtre, dans une posi i tion allemande. L'attaque a été arrêtée a nord-ouest et au nord de Taiiure ainsi qu . sur la hauteur de Fontaine. , A l'est de l'Argonne, i attaque américain a commencé à 6 heures du matin. Ici aussi ' le repli de nos troupes occupant les trac ' chées les plus avancées, sur uue ligne d défense préalablement fixée, avait été ordonn i dès le début de la canonnade. Les Améri ■ cains ont avancé sous le feu des mitrail leuses allemandes profondément échelonnées i Après une lutte opiniâtre, ils ont réussi : penétrer dans la position de combat aile mande jusqu'au mument où 1 intervention d nos réserves a arrêté leur élan sur la lign mèrne qui est indiquée dans le coinmuuiqu allemand. Les ordres de l'armée ennemi saisis sur des prisonniers indiquaient comm objectifs de la journée, en ce qui regard l'attaque prononcée à l'ouest de l'Argonne la ligne Auberives-Sairit-Souplet et la hau teur située au nord de Py-Challerange.Le endroits que l'ennemi a atteint en avançan dans la forêt ne se trouvent pas môme i mi-chemin de la ligne indiquée. Malgré cela on suppose que 1 offensive continuera et qu de durs combats sont encore imminents.. ! Communiqués des armées aillées i Paris, 27 septembre. — Officiel de 3 heures L'attaque de nos troupes en Champagn 1 s'est déroulée hier avec succès de la àuippes . L l'Argonne. La première position ennemie, fo; midable réseau de tranchées et de fils de fe de cinq kilomètres de profondeur, dont l'er nemi n'avait cessé d'accroître les défenses d< 1 puis 1915, a- été brillamment enlevée par ne troupes sur un front d'environ trente-cinq k 1 lomètres et dépassée en certains points. L ferme de Navarin, la Butte-de-Souain, le ! monts Muret, de 'l'ahure et du Mesnil, les vi. lages de Tahure, Ripont, Rouvroy, Cornay-er Dormois et Servon-Melzicourt, organisés e points d'appui et formidablement défendus par l'ennemi, ont été conquis de haute lutt ■ dans la première journée de la bataille. L * chiffre des prisonniers jusqu'ici dénombrée dépasse sept mille, dont deux cents officiers Au cours de la nuit, l'ennemi n'a tenté ai cune réaction. L'attaque a repris ce matin ei en dépit du mauvais temps, elle se poursuJ dans des conditions satisfaisantes. *** Paris, 27 septembre. — Officiel de 11 heures Dans la journée du 27, nos troupes, appuyée par des chars d'assaut, ont réalisé une avanc nouvelle sur tout le front de la bataille e brisé la résistance de l'ennemi, qui a tent vainement d'enrayer leurs progrès. Elles on gagné du terrain entre Auberive et Sainte Marie-à-Py, malgré plusieurs contre-attaque violentes. A l'est de Somme-Py, nos troupe ont franchi la voie ferrée de Challerange su une étendue de quatre kilomètres et progress de plus de deux kilomètres au nord. Dans 1; région au nord-est de Tahure, elles ont en levé le centre de résistance puissamment oi ganisé de Grateuil, ainsi que ce village. Plu à l'est, Font^ine-en-Dormois est égalemen tombé entre nos mains. A droite, nos troupe ont porté leurs lignes à un kilomètre au sui de Bouconville et conquis les bois de l'Echell et de Cernay. Depuis hier, notre avance al teint en certains points, huit kilomètres. L chiffre des prisonniers que nous avons fait dans ces deux jours de bataille dépasse di: mille. Nous avons capturé un matériel consi dérable. **•* v Londres, 27 septembre. — Officiel : Ce matin, à 5 h. 20, nous avons attaqua sur un large front au sud de la Sensée. La nuit, nous avons exécuté une heu reuse opération locale près d'Arleux, ai nord-ouest de La Bassée et au sud-ouest d( Fleurbaix. Nous avons avancé notre lign* et fait des prisonniers. *'** Rome, 27 septembre. — Officiel : Dans la vallée de Lagarina, sur le Pasu bio, dans le bassin de la Posina et c'a, lt vallée de l'Astico, ainsi que dans quelques sections du front de la Piave, grande -'i-vité de l'artillerie. Au nord-esi de Laght une de nos patrouilles a attaqué coups d€ grenades à main et de fusil des détachements ennemis qui se sont retirés en dés ordre, laissant quelques prisonniers entre nos mains. Dans la vallée de l'Ornio, un de nos détachements de reconnaissance ë aussi fait des prisonniers. Nos aviateurs ont exécuté ' nombre de raids, de reconnaissances et de bombardements. Trois avions ennemis ont été forcés d'atterrir dans leurs lignes. Dépêches Diverses Londres, 27 septembre : L'ambassadeur d'Espagne à Londres s'élève dans le Times contre l'affirmation du correspondant à Madrid de ce journal disant que la Reine-mère aurait usé de son influence en faveur de l'Allemagne dans la question des na vires torpillés. — Il est temps, expose l'ambassadeur, d'expliquer clairement au peuple anglais qu'il a été induit en erreur en ce qui regarde la bonne foi de la neutralité espagnole. Je ne puis faire autrement que de regretter cette tendance qui existe depuis longtemps déjà el qui finira par troubler les relations sincères et amicales qui existent actuellement entre les deux peuples. *% Paris, 27 septembre : Le député Loustaiot a été de nouveau entendu au sujet des constatations faites en Suisse et en Italie par les commissions d'enquête. L'instruction de l'affaire Loustaiot-Comby est terminée. Cette affaire viendra probablement devant la Haute-Cour en même temps que l'affaire Caillaux. Le prochain Conseil des ministres prendra une décision à ce sujet. *** Londres, 27 septembre : L'assemblée générale du parti libéral, qui s'est tenue vendredi à Manchester, s'est prononcée contre une guerre économique après la conclusion de la paix. *** Londres, 27 septembre : On annonce la mort de lord Alexandre Thynne, membre du Parlement pour la circonscription de Bath, tué à l'ennemi le 15 septembre.Jk * * Rotterdam, 28 septembre : Un biplan français a été forcé d'atterrir près de Flessingue à la suite d'une avarie à l'hélice. Les deux aviateurs — des militaires anglais — ont été internés. Dlmanchs 29 Septembre 1911 JOURNAL QUOTIDIEN — jLe Numéro 15 Centimes 5' Année. — 138©

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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