La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 20 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 juillet 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/st7dr2qv9s/
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JUUMÂL UiWl-k,!*!!* ^ ^l^knii,y }JU_ULilLA^ 1^ SiilibW« « V l \J W ^lP PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), tr. 3.BO. Les de/natutes d'abonnement sont reçue* exclusi-%cme7ii par lea bureaux ei les facteurs dtw i)oste*. * Ld5 t'écltirtiatiorui concernant les abonnements doivent 4irt adressées exclusivement aux bureaux de poste* AOffltflIsmTIÛN ET RÉ9ACTIQ?Î: 21 » Hûrjtagno-aux-Hej'bas-Poiagôj'cs, SruxaHo». LA BELGIQUE Petites annonces, la iiô'ne, tr. 0.75. —■ Réclames avant le* annonces, ia ligne, tr. I-75* — Ca p» <*• journal, la ligne, lr. 7.50.— Fait* divers, la ligne* lr. 5.00. —- Nécrologie, la ligna, ir. 3.50* — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50. Bureaux de 6 à 17 heures. Direction et fcSalnisttatlaa : 'iii%'1if,bslrm J03. MORE9SÈE, OIRECTEUFI LA GUERRE 1,205* jour de guerre T. is la Haute-Italie, la situation reste grave. Elle ne s'est pas modifiéfi sur le Piave : a 1 ouest de son cours inférieur, 1/23 e>pérations ont été arrêtées, tout comme ii y a trois a us sur le cours inférieur de l'Yser, pur une inondation provoquée par la rupture des digues qui le contenaient-Sur ie cours moyeu du fleuve, de-s combats très v ifs sa sont engagés, ma.s eu fin de compte les belligérants sont restés sur leurs position*. En revanche, les Aust^o-Allemands continuent, entre le Ha.ve et la B renia, leurt» attaques acharnées. 11» jettent sans compter dans la in l^e des forces de plus en plu* consiri i-abies et réueaiààont ainsi à déloger les Italiens, qui so défendent avec line opiniâtreté extrême, de posi ions dont l'important'u f>trai.cgiqnje e^fc essentielle. Les monts Prassorun (1,484 mètres) et Peurna (1,SG4 îubtres) étant tombés entre leurs mains, ils ne sont plus sépara do la plaine que pai le massif do Urappa, dont le plus haut aommet atteint 1,779 m tre3. Ce massif crus étendu, dont les versants occidentaux s'élèvent presque à pic sur la brenta et dont la part.e orientale s'affaisse en penne douce vers le Piave, constitue un obstacle sérieux tt de d-f^nse facile : c'est de l'efficacité de la difense du massif de la Grapjia, où se d rouie en ce moment l'action pr ncipale de la campagne dans la lia.u«e-Ita ie, que dépend pour iers Austro-AIie^iinds la possibilité de déboucher par le iuri dans la f laine de la Vénétie et de preudre à revers 'armée italienne du Piave, ce qui provoquera t le cas échéant une véritable cata*r-Irophe.L>dS A usti'O-Allemands ne devant reculer 'Sertaineinent devant rien pour parvenir a leurs f ns, c'est avec raison que lo critique 2iiiita:ro du ,,Corriere dclla Sera" écrit . — La véritable offensive contre l'Italie n^en est en ce moment qu'à son début. L'assaut do l'ennemi est formidable; mais l'enjeu est d'une telle Jmportance qu il ne peut qu'accroitro encore la résistance des déitenfr iirs, qua auront droit à toute la reooa-naissance de la patrie." D© son côtf, lo „oocolo" déclare : — 1,'offensive ennemie, qui sembie sur le point do 8>à développer avec une nouvelle violence, oit si grave que celle# de no» troupes qui ont jjour mission de s'opposer à la marche dos envah sseurs ont une tache Ctxtpômemeut diificile à remplir. 1/ennemi dbbou he de form dablca positions et opère avee un matériel considérable. Aussi ne faudrait-il pas s'étonner si nos lignes venaient à se modifier." En* vérité, on pressent que le sort efc l'Italie, et peut-être ceiiri de l'Ententa, se jouant en c© moment... L'offsusivs austrc-aSiemande en italis Xaigano, 17 novembre : On mandle de bonne souroe que la fron^-ti're italienne sera rouverte prochainement pendanfi quarante-huit heures pour livrer pas^.go aux Italiens résidant en Suisse appel & sous los drapeaux et aux trains de marchandises. Elle sera rouverte définitivement fin novembre. * « * Borne, 17 novembre : La „Tribuna" annonce que la Chambre so réunira de nouveau vers la mi-d^ccmbre. EN AMÉRIQUE Berlin, 19 novembro : _ Du correspondant à La Ha-ye c*u ^Berlin er Lokal Anzeiger" : — Une dépêche do Washington prétend que le président Wilson aurait i..sisté pour obten.r un siège au sein du Conseil de guerre supérieur interallié, en faisant valoir que des troupes américaines se battent dâjît à l'Ouest et que d autre* arriveront bientôt, en Italie. Or, semblable 6oLic.ta.ion de la part dés Etals-Unis est impossible, le gouvernement de .Washington n ayant pas adhéré formellement à l'Entente et 'n'ayant pas identifié ses buta de guerre avec ceux dies Alliés. X,a guerre navale Lomlrcs, 18 novembro : En dehors du communiqué annonçant que les eroiseui-s légers allemarjis ont été chassas jns ju'à 30 milles de Heligoland et &e saat reûrés sous la protection de leur f.otte de bataille et de leuis champs de mines, l'Amirauté n'a pas publié jusqu'ici de nouveaux détails. Nos foio-c-s navales légères se sont ensuite retirées. Un croiseuf léger ©u-nemi a été aperçu en flammes; un autre donnait de la bande et semblait avoir une avar-e de machine. Un dragueur de mines ennenu a été coulé. Nous n'avoc» pas eu do pertes, sauf quelques avaries insignifiantes. No» pertes en hommes sont minime». • * Stockholm, 17 novembre : La nuit du 12 novembre!, le vapeur ^,Dana", de Norkoping. a coulé au lar^e de ]a côte orientale anglaise. Ce navûe jaugeur. 1,611 tonnes. Dix hommes de l'équipage ont été djta'qués à Gçimsby. On espère que ÏC3 autres matelots aui'ocrt été recueillis en mer. » * • Lisbonne,. 18 novembre : Une explosion s'es4 produite à bord do la Ciuioiuiiére ,,Boira". Un homme a tu^ 8fc quatorze blessés. Les événenaents de Eiassie Pari*, 18 novembre : On mande de Pétrograd au ,,Matin" que les représentants diplomatique» do T Entent® négocient avec lo général lxornilcf. • • * Paris, 18 novembre ; Du ,f~empa ' : 1— En réalité, nous ignorons ce qui œ passe exactement ea Russie et nous restons convaincus que M. Kerenski et le général Korn'lof sont toujours tirlèlea auoe A11l< h et 411a MM- Lénine et Trotzki sont vendus oux Puissances centra lee. Et cependant,, l'absence de nouvellca ne permet meme pas aux gouvernements de l'Entente de suivre les événements. Il faut raisonner et se dire qu'il n'est guère admissible que le» chefs maximabstes puissent entraîner les masses en s'appuyant sur les empereurs Guiilaumo et Charles. Nos diplomates doivent sondier le terrain et chercher las modfa de la gfrando influencé des chefs maximaliste^, do manièro à mettre à profit la nouvelle situation." Londres, 19 novembre : On mande de Pétrograd au t1Dail; NTews' ' : — Le président du Comité militaire a cW elaré que les troiujes qui se trouvent eu le front septentrional ne se sont pas en core prononces; sur tous les autres f routa elles appuient los maxiinalistes. Kerenski c ses forces continuent à se retirer; les max malistes les serrent do près et essaient d leur couper la retraite. * * m Berlin, 18 novembre î On annonce de Vienne que le gran(î^ji Nicolas Nicolaiévitch est arrivé à Kharkoi au quartier général du grand hotmau de cosaques Kaiédine, et qu'il s est mis à s disposition. Kaleûine aurait reaits au grand duo ie commandement des cosaques et li aurait d.t que s il réussissait à battre le bolchevistes, il le nommerait régent et r<! tablirait la monarchie. * • » Paris, 18 novembre : D'après le „Mat.n^', M. Kerensî-ii aura tenté de se suicider de désespoir devar lexteasion de 1 anarchie. D'après d autre nouvel ea, on ne sait à P^trograd ei M. K{ renSoi est encore en v;e. * ♦ » ~ Copenhague, 17 novembre 1 Le nom eau secrétaire de la légation (3 Russie à Copenhague- baron von der Wietl e>t arrivé ele Pea'ograd à Copenhague, j a déoiaré ce qui suit à un des Collabo^ leurs du journal „Politiken" : — Nous avons quitta PétrogracJ à 3a dej nièro minute, ale»rs que les bal'es des max maiisfce»s sifflaient iVji à nos oreilles. L 00 qui ooiaceme ài. Kereuslii, on croya voir ea lui lo sauveur de la patrie; aujoui d'hui, il on est autrement. Nore pays o désuni; il ressemble à un homme qui sou ire physiquement et moralement, l^a liussi se trou\ e à un tournant de son histoire elle désire ardemment la pai'x, mais el! n'abandonne pas les Alliés. Lei élément sains de la population rev endu'ont au poi voir malgré tout, nous devons l'espéré] Notre arni '0 n e^t pas anéantie, bien eu la propagande des maximalisre3 l'ait» affa olie et ait énerve la discipline. • * * Londres, 17 novembre : On mande de Pétrogra<ï à l'Agent Reuter : — Vendredi,les maximalistes ont ocoup Gatchina. L'itat-major de M. .Kerenski été arrêté. M. Korenski a priâ la ftiite < son arrestation a été ordonnée. Les hostil. tés ont été suspendues samedi. A Moscou, le5 deux paitÎ3 ont signé l'a< cord aux termes duquel la Garde blaucb de Kere îski doit livrer ses armes. Commo condition de leur entrée dans u Cabinet^de coalition socialiste, les maxlnu liîtdS demandant entre autres la 3urveillanc des troupes de Pétrograd eî de Moscot ainsi que le contrôle sur l'élément popi laire de la Kussie. M. Neratof, ancien ministre des affaire étrangères, qui a mis en lieu sàr les tra tés secres conclus entre la Russie et 1< Alliés, se cache- I^e* ma^imalistes ont o: donné son arrestation et la recherche d« documents dissimulés. • « Pétrograd, 18 novembre 1 Les fonctionnaires des ministères de l'ir trieur, du commerce, de l'itgricultnre et c l'alimentation, ainsi que cinq membres d So\ ios, ont donné leur démission. Ils est moi.t qu'un ministère do ooaliiion socialisi est indispensab.e. • * » Pétrograd, 18 novembre : Le „Kousskoi6 Slo^o" apprend d'Odess que, le 4 novembre, deux trans roulant toute vitesse se sont rencontré pr^îS d Paehkani (Roumanie). Plus de 100 persoi nés ont été tuées; plus eie 500 autres 01 été blessées. Parmi les victimes, il y des officiers et nies soldats russes. On oro. à un attentat. ♦ % Ia Haye, 15 novembre 1 I^o ministre des aiiaires étrangères a ai noncé à la sec-onde Chambre que M. Tere chenko avait dénoncé le traité de con merce* conclu entre la Russie et la Hoi lande en septembre 184G. ^ Ce traibé a c Pas d'être en vigueur depuis le 12 novembi dernier. ♦ * * Stockholm, 17 novembre j On mande d'ilaparanda que temb brava a cessé en Finlande et que le trafic & chemins de fer y est suspendu sauf pou le transport des vivre» et les transpor militaires. Le t'Lgraphe n'accepte que lt lépîches approuvées par le comité gco.i 1 s'e. Le Comité révolutionrjaiï*e d''IIelsin^ fors a dlilégué dss fondés de pouvoir diiir toutes les villes du pays pour s'y en par* du gouvernement et de tous les établi s s< inenta appartenant! à l'Etat ou aux oenr munes. DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 19 novembre ; M. Louis de Brouckero, rédacteur à ,,PeupLe', l'organe principal du parti socia liste belge, a été nommé directeur adjoin du cabinet de M. Vanderveldei, ministre d l'intendanco et leader du parti socialiste. * * « Paris, 18 novembre : Los groupes de la gaucho radicale et d la gauche républicaine ont voté hier 1 l'iuianimité une résolution par laquells il déclarent qu'ils sont prêts à appuj, ex 1 gouvernement moyennant qu'il soit djcidé : assurer la victoire par une conduite habil de la guerre et a sauvegarder la paix inté ricure par jnne répression rapide et imetxo rabie de© crimes contro la patrie. n • * Paris, 17 novembro : Ont été nommés sous-secrétaires d'Etat M. Ignas pour le» tribunaux de guerro e les pensions, M. Godart ixmr .les sei'vice de santé, M. Dumesnil pour l'aviation e M. Lemary pour la marin© marchande. * • • Paris, 17 novembre : De M. Piotiou, nouveau ministre des ai faire* étrangère*, dans le „Petit Journal" — Le discours de M. Lloyd George es la condamnation la pius sévère et la plu complète de la conduite de la guerre pa l'Entente qui ait étrâ prononcée jusqu'à pré sent." Al. Piohon demanie que les hostilité soient men_es aveo la' plus grande éaicrgi et déclare qu'on doit sévir avec une ex irême rigueiu: contre les hommes dte la défaite, dont l'arrogance augmente constam ment, ainsi que conue les vendus et le espions, qui no sont pas e ^ore t:>us arrC tés. Depuis la mer du Nord jusqu'q l'Adria tique, les Allies doivent so dresser comtri im ennesmi qui dis] os© de ressources in» m en ses et qui travaille infatigablement i infliger un nouvel écLeo à l'Entente. ♦ * * Genève, 18 novembre î On mande de Paris au „Journal de Genève" : — Après les déclarations du nouveau Cabinet, dont la discussion occupera la Chambre pendant plusieurs séances, M. Clemenceau fera repara, tre l'„ Homme Enchaîné" ' sous son ancien titre 1 „Homme Libre''. * ♦ * a Londres, 18 novembre : La ,,Westminster Gazette" éorit au sujet do la discussion qui aura lieu lundi à la Chambre des Communes : c — M. Lloyd George a mis urne arme t dangereuse entre les mains de ceux qui i nous oaiomnieut. Il est grand temps do pro-j tester avec énergie contre son attitude, ex _ suivant nos i ; formations, c'est la Chambre i des Communes qui s en chargera. Quelque s patriotiques que soient les intentions da L ceux qui critiquent la nation, 1 effet de leurs critiques ne peut être, dans les circonstances ac^eiles, que pernicieux. Un autre devoir u? la Chambre dos Communes t ferait de prendre des mesures pour sauve-t garder la responsabilité constitutionnelle. a Tous les ministres actuels sont responsa-h bles sans restriction de la politique dont s'est inspirée la d rection de la guerre : aucun membre du Gab net — le premier ministre moins que les autres — no peut refuser d'en prendre la responsabilité sans signer sa propre condamnation à mort. l*e j premier ministre a tenu à Paris un langage qui doit êtjro élucidé à fond dans son propre intérêt et dans l'intérêt du pa^s. ^ S'il faut interpréter son discours élans le sens d'un manque de confiance dans Ie3 r&-^ suitats obtenus depuis qu'il occupe la pré-sidence du Conseil, un d lemm© s'impose : ou bien il doit prendre sa retraite ou bien lt notre effort militaire doit prendre fin." r. » * » Borne, 18 novembre : e A la demande dis sionistes suisses, le ç nonce du Pape à Berne aurait adressé au Va.ican luie lettre dans laquelle il prie le u Saint-Père de demander au fSultan de créer . une zone neutre de &> kilomètres autour de ^ Jérusalem. Les sionistes auraient adressé la m'me demanda aux ambassadeurs de l'Entente à Berne. * * * Berlin, 19 novembre : On inando au ,,Berliner Tageblatt" 1 e — Les élections qui Viennent d'avoir "lieu h Lisbonne ont été favorables à 1 opposi-6 tion et ont entraîné la démission du Cabd- * net. M. do Maitos, ministre de la guerre, ^ est chargé do constituer lo nouveau min s-L" t>re, dano lequel les deux ministres des affaires étrangères et du travail garderont u leur portefeuille; les autres seront rorapla-" c's par des députés du parti r-'volutionuaire et du parti indépendant. u - » * Budapest, 17 novem'ro : 0 Les dépenses do guerre do la Hongrie •1 atfctiadront, fin 1Û17, 24 milliards de oou>-v tonnes. Le budget pour 1917-1918 dépasse de 2 milliards celui des années de paix. Le ® gouvernemenF^a l'intention de créer un« l* taxo sur lo sucre et les vin». Budapest, 19 novembre : » Le président do la Chambre a autorisé le com'e T'sza à d -poser mardi une elemande d intcri^ellation urgenre an sujet du règle- • uibnt de la question polonaise. «> *■ *0 « Berne, 19 novembre : ii Le Bureau serbe de la pre>3S0 annonce i- que M. Paschitsch, président du Conseil des e ministres serbes, est parti îe 14 novembre do Corfou pour Paris dans lo but d assister à la Coniérence interalliéo. * * « a Osaka, 17 novembre : à I-o ministre des finances a déclaré qu'il e était absolumieiLt impossible d'envoyer des - troupes japonaises en Europe. Du reste, it l'Entente connaît les difficultés ejui empè-tv oheut pareil envoi et n'a jamais insisté à t co sujet. Les Japonais ont toujours fait preuve de bonne volonté en mettant à la disposai >n des Alliés lour marine, leurs chantiers navals, Lur industrie et leurs t'i. . uances. I.es avances faites directement et indrjjb^ment à l'Enten.o par le Japon „ s'élèvœit actuellement à 1 milliard de £. * >> » ^ Ix>nd!res, 18 novembre : b l.e ,,Times" annonce que de graves inondations ont • endommagé la récolte du riz au Siam et que par ce fa t la China est sérieusement menacée de famino. il « PETITES NOUVELLES r OSE «fiFFAÎBS BOLO » AMUSANTS L'" Intransigeant* raconte l'anecdote suivante : Un ménage parisien retour de la Côte 9 d'Azur fit, ù Marseille, emplette d'un char-ir ruant ouistiti. s Comment le nommer ? 1- Un de nos confrères niçois proposa : — Bolo I... c'est un charmant nom de singe. Bolo fut discrètement installé dans une boîte percée de petii3 trous et placée dan3 le filei du compartiment. En Avignon, la maîtresse du charmant anjuial dit à son mari : — Ce pauvre Bolo ! 1 Los voyageurs lui décochèrent un regard >- farouche. t — U doit être bien malheureux I 0 Les regards so firent plus sévères. — On pourrait peut-être le remettre en liberté V L'indignation était à son comble. — Non, c'est trop inhumain de le traiter ainsi ! Un vieux monsieur so leva — Madame I... commença-t-il d'une voix étranglée. A ce moment, la jeune femme délivrait le oui titi Bolo... et la plus franche gaieté faisant place à la colère, co lut à qui offrirait à Bolo les plus rares friandises. BEftïAÎN A ceux qui ne cessent do promettre, depuis trois ans, lu victoire fcpour demain,, : M. Louis Miirsolleau consacrait dernière-t ment, dans lMl(Euvre„,-ces quelques vers % ironiques : ♦ Aih l demndn ! o'e^t & grande' Chose 1.., ( \ ietor Efi^goiOi Oui I Demain, c'est la grande chose ! Et depuis le temps qu'on en cause, Nous le savons de reste 1 Mais Demain, jusqu'ici, c'est Jamais l Demain ! c'est, unie en sa torce, L'Entente qui raidit son torse, Brisaut l'étreinto du kraken : C'est Berlin criant : "Kameradel* Bruxelles et sou Manneken Délivrés du pas de parade, Albert Premier à Laken Et lo vieux roi Pierre à Belgrade ! Garde à vous, tambours et clairons J C'est demain que nous les aurons. IJélas ! hélas ! à moins d'Ôtre ânes Et plus botes qu'aliborons, Nous voyons qu'on bourre les crânes, Mais qu'on n'enfonce pas les fronts ! Pourquoi faut-il que 1 on diffère ?... Nous allons où 1 on nous conduit, Nous ferons tout ce qu'il faut faire l Demain ? Soit l Demain nous séduit, Mais le plus petit Aujourd'hui Ferait encore mieux notre affaire ! COMMUNIQUÉS OFFICIELS CoiHffîumqiiés des Puissances' Centrales. P?* eu moindre combat dans cette ré- * gion. No» troupes avancées e>nt simplement ~ ' rejoint nos fores» principales ei, do leur Berlin, 19 novembre. — Officiel ds ce coté, les Angia.is se ®ont alors retirés dans m'di ; la direction de Sainara sans aocepuer le Théâtre do la guerre à l'Ouestu combat aveo nos forces concentrées*. En Flandr©, après les violentes vagues *" " de feu d-chaînées à l'aube, l'activité de Berlin^ 18 noventbr*. — Officieux .1 l'artillorie est restée peu importante jusque El1 Flprwbe, le 17 tu»\«rnj>re, au uiatta. jxa midi. Le tou» enJte ,ol JÇu ^ canonnade est redevenu® plus vioie-its l'ir- qj] ^ D(^s lignes du scieur du boi= d'Hotu- n'»t pri'js-midi; e le a pr4s un caractère d'ox- ju&iu'au uonl d« Piafieolijaiidaeie, ainsi cju» ni.e trôme intensité dans certains secteurs situes portions d© l'Yscr, ont > t-' partiedleuiect, m tlio- en&ro la Côte et Beoelaero. c;iquen,cttit «t vioiammeot bombard ea. L» ttxupa Anrr,\« d-..a n.ntT^R \f\ fanrnito ^iuvIôux a nBndu Pll,B i«>praticablw» nncore k« . . ' ' , ' * l- ,• position» des Anglttie dans los niari'can« de» sest^ passée sans événement par boulier, abs- Flandre»; à leur tour. 1&3 terroina *itu».e plus i traction faite de petits ongagjementïJ entrt l'arriéra du frent 0ii2ieaii ÉA transforment eu un avant-postes. profond bourbier. 1.0 vix/feldiwebel Biiekletr, qui vient Fm Art°l3; ear divers poimts. la cancana^ est d'être nommé lieutenant à la suite de ses iet'fveIiaj® violeut^. . .. j i» Au cours de îiotnljireax engagement® entre pa- exploits, a descendu hier un avion ennemi trouilles, nous «von* lait de* prisonaito*. Au J et deux ballons capt'ls, ropiporfeant ainsi nord de Saint-Quentin po-i-e d« ia. ferne <e Guil- ses vingt-septième, \ iagt-huiûèmo et vingtr Wiiout. nos troupes datta.que on* p n tré dans lw neuvième victoiies airiennes. pus-itions eiuieuiies ; elle® out fait auiter des abri- kSui le théâtre de ia guerre à l'Est et sur 61 " f et ont infligé d« fcfro^ perte* le front e,. MuoMoine, pa* d'oyat,ou im„ m portante a signaler. irailieus^. Sur le front italien, au nord-est (FAsiago, Au sud de Saint.Qfu«aiti!a, après un violent fe-> l'ennemi a renouvelé ses vaines attaque» d'arii^ rte et de lanc^jnii ee, qui durait depuis. dans le Imt d« reprendre les jauteurs qu il *>«• ^ '■» m I attaque enaenile è. laquelle nous nous aitec- a peinas; cdlos lui ont coûte des wrtûj un. dil. s s M d0ciancii^. 4 6 dn ma^h Uj portai;tes ^ Fran.ais ont « ri-pon^s s par une contre-at;a- EntlO la Brenttv et lo Piave, de difficile» f|ue ; 1U ont subi de fortes perles en tu a et en combats d© montagne ont valu ce* der-nier^ ble.e's d m>< laisa- ues prisonniera entro ru>s jours de nouveaux succès aux trouT^e» coa- nor,d-e-c de Soi^^ns, le ^olr et U i- . . „ • 1 .. nu» la canoni.îade e-4 devenue plue viole to P4*" I,s6«s. Dans des posilwM prêpar. es, forte» ltlteBlit!<w<!. Lcs F„BçaS, o«t d«rl^ piSlw d'jà na.uretllement, les Italiens ont, cherohé atta<ju«s ti'alriil'erio contre nos positons éstallla^ à nous disputer lo terrain pied à pied. Sans entre rCieo et CL^vrigny. relâche, ils ont lancé de nouvelles forces A l'e-Jt de la le matin ci le soir, le contre nos trompes qui avançaient, mais ils ^ re€tA violent dai» îa r gnon de Samo n'ont pa rM à la puissance invincible rTv&A do notre* infanterie. Pas a pas, se tiiéienunnt post»e de campagne budgarcs ont infligé une aveo anliarnemeiut, 1 ennemi a cédé.Au Coura fa-lito sanglants à un batauflon anglais" qui avait de combats particulièrement acharnés, tous p:'î* l'u'fensive. avons pris d'assaut Quero, ainsi que le la BTen-ra et le Piav* j r, 1,., ^ j '1 <v. nos troupes reietaton leniiemi hors de plueieur« monte Cornella qui se dreuio an nord-ouest pf;ei,ia„a. de fortog attaqua iiaHenn,. de C'-tte ville, et nous avons rejeté 1 ennemi au nonl-eet d'Aeiago « euOtaient L 1 ennemi do dans ses f»osiiions puissimment fortifiées éta- très fortes per'aes sanglantes. blies sur le monte Tomba. Les troupes d as- ^ saut Allemandes et le règlent d infâme™ Commumqués cie3 armées alliées do la Bosnie-Herzégovine n* 2 se sont par- * tieulièi'ement distingués. Om-e cents Italieu® sont Tcst':3 entre les mains des troupes c<«^ Paris, 1S novembre. — Officiel ds 8 h. : listes victorieuses. Assez grande activité des deux artilleries Sur lo Piave inférieur, lo duel d'artillerie au nord du Ohomin des Dames e; sur la est devenu ti*ès violent* à certains moments, rive droite de la Meuse. Un coup de main + * + sur ies postes ennemw au mont Cornillet Berlin, 19 novembre.—Officiel d'hier soir: uous a I^'11153 d* f!'ar<3 de« prisonniers. Pas d'actions de quelque envergure ni sur Calme partout ailleurs. lo front do P Ouest ni sur col un d» l'Est. * * * Ei t 0 in Brouta et le l'iave, les italien* Paris, 18 novembre. — Officiel-do 11 h.: ont uté de nouveau délogés do fortes posi- Activité intermittente des deux artilleries tions qu'ils occupaient dans les montagnes. dans la région de Vaudeajon et vers le + * t Schonhoiz, vive et continue au nord de la Berlin, 18 novembre. — Officiel: côt? 844 (rive droite de la Meuse). Aucun Dans ia région occidental© eie la Médll- événement à Signaler sur le reste du front, terrante, le vieil esprit d'offensive des offi- • * • ciers commandant nos sous-marins a iem- ]Lont'ires, 17 novembre. — Officiel : porta do nouveaux succès. Ouzo vapeurs et Dans la journée, nous avons fortifié le huit voiliers, représentant au total plus dfc terrain que nous avons oonquis ia nuit dea^- 3G,000 tonnes de jaugeront été d traits-Par- ni;re au nord et au nord-ouest de P&»- mi les navires coules, il y avait ies vapeurs schendaele. angja .3 ,,Alavi" (3,G24 t.) et,,Cambridge ' E'artillerie allemande a do nouveau été , co dernier eu route pour 1 An- iréa active à l'est et au nord-est d'Y près. gleteiTO- avec une cxirgaison do 5,000 tonnes Des hig'hlanelers ont exécuté ce matin un de minerai de fer; le vapeur ital'en „Doris': raid fructueux au sud de la Scarpe. (0,979 t.) le vapeur britannique „Des.»iua * 0. llieha.inos" (2,»15 t.) ; en outre, deuat Eo ^ uovraibre.*_ Offioiea (Suitet) , transports profondément ^ Notre 54e division a dingS une attaque vuiuers■ naljons. loua les u. énergique et d oisive contre les croupea en- étaient armés. ^ nOmies supérieures en nombre qui avaient ,• ,o ^ T * n. franchi le fleuve pr-s do Fagare. Le e>ir, Lerlin, 18 no\ mbre. £ , ' . les corps do nombreux soldats ennemis gi- Nes orces navales et nos hydr-oavions 8ai(ait 6ur ie terrain; BOU,3 avonô fait pbrl ont établi incontesiablemeut fU , du sonniers envii'on 600 hommes et 20 oifi- anglais, outre un grand nombre de peaw cie.8# Les autre3 détachements ennemis, re- croiseurs ei de contre-torpilleurs, six grand, fouKlfi ver8 la digue du fleuve> ont har. navires de combat vanneaux de ugn ©i Colc's par notre artillerie, qui les a enipé- cro'seurs de combat - ont paiticipj,t au ^ dQ ^ sur ^ £Ve gmeh0t combat naval qui s est livré lors de 1 attu- Sur le cours inférieur du Piave, notre que anglaise du 1/ novembre dans la baie marine, nos avions, nos batteries de 1a allemande. Contrairement_ à ce quo cit le er nog forCefl navales légères appuient communiqué ofiicel do l'Amirauté, qui ne no;rû résistance. parle que de forces navales anglaises lé- ' gères, le chef de 1 escadre bii.annique ne it-n-m. do.tccpondam pas ignorer le ooutiaire. Nous Cinouante. milliard ftntir In hntr avons fait aussitôt face a l'attaque des An- liliuiurib JJOUi lu puiX glais avec des forces suffisantes et. avons "" forcé loJ navires de guerre ennemis à &e Au milieu du fracas des batailles, on retirer, il a été établi nullement que des oublie quelque peu qu'un très brave lioinmi* nasires et des contre-torpilleurs ennemis ont dll UQm dg Carnegie, cui n'est certes pa6 été touchés à différent^ reprises. Nos avions. un inconnu pour nos lecteurs, a institué, sont aussi intervenus et ont lancé des bom- i0 14 décembre 1910, une fondation dite : bes Sur les vaisseaux de ligne anglais. nl.a Fondation Carnegie pour ia paix uni- ^ * s verS3lle", qu'il dota géneruusemont de cin- Yionne, 19 novembre- — Officiel d'h>er : quante millions de francs. Dans l'esprit du Dans le secteur au nord-est d-'Asiigo, tondateur, lea inter ts du capital devaient l'ennemi a fait de fortes contre-attaques en tre employés à la propagande paciliote, qui vue do reconquérir les hauteurs que nous ^ ou Uird aboutirait a la suppression de* lui avons enlevées au oour» de ces Jours conflits arm>s. derniers. Dans des corps à corps acharné^ Un conseil d'administration fut nommé, nos vaillantes troupes ont victorieusement charge eie la gérance ele la Fondation, et d 'feadiu les lignes qu elies avaient conq'.isee 5 acquitta de sa tâche à la satisfaction de à la suite d après combats. Entre la Brenta tous.. et le Piave, les Allies ont pris d'assaut plu- Mais voila que le-i Etats-Unis eux-méme& sieurs hauteurs. Dans la région du l'iave sout entraînés dans le conflit i Quelle at i- inférieur, canonnade d intensité variable, tude va donc prendre 1 adnunistration de Ja Hier, les aviateurs se sont montr 's particu- l1on<jation Carnegie^, ossentjeliement paciiiste 1 li(-renient actifs. Le suppliant off c er Ain- est ici qu apparaît l inliuence bie.'i Cou- giii {l. abattu son lSo avbn ennemi. A pan nue du milieu sur les esprits les plus pon- cola, pas d'événements d'importance. derés. pans son assemblée générale, où la » ^ Fondation avait à déterminer sa conduits fu- Sofia, 18 novembre. - Officiel : t"re-, 11 fli' décl=f «t admis «>»« 1» W Sur tout le front en Macédoine, canonnade e .P^ efucace ue realioOr le reve eie in modérée. Au nord du lue de Doiran, des l*l,-'< universelle était de— continuer Ja compagnies anglaises out tenté d'attaquer guorro oonu-e l'Allemague jusqu'à la vic- nos postes avancés ; elles ont été repoua- toire finale de la démocratie, conformément, sées par notre feu et ont subi des pertes. aux déclarations du président des Etats- Sur lo front de la Dobroudscha, faible Unis. duel d'artillerie h certains endroits. Voilà la Fondation poux la paix déi'iniiti- ♦ * • vement à l'eau l... Mais la Fondation ne Constantinople, 17 novembre. — Officiel : s'en tint pas là. Si l'on en croit son an-En Perso, au nord do Scrdascht, le 14 no nuaire pour 1917, o}le est devenue un de-. vembre, nous avons repoussé des attaques organes de la guei're nat:onale aux Etats- prononeees par un bataillon russe appuyé n°- F ff fo. , nprRrmr-ef Ui par un escadron, deux mitrailleuses et plu- ,L n f * ^ e0et> to7- ^°n P^100™, ses bi. sieurs canons. ijliotnèques, ses archives, ses elocumenis de Sur le front du Sinaï, la cavalerio onn»> droit international ont ét> mis à, ia el:ispo- mie seule a déployé une plus grande acti- sition de l'Etat américain, qui a ac-ept vitô ; ses attaques ont été repoussées à cette offre. plusieurs endroits. Et cependant, avant cpie le» Etats-Unis Sur lc3 autres fronts, pas d'événement fusent eutrain's dans la guerre, ia Fonda- particulier à signaler^ tion paciiis:e s'était attachée à soulager les * ♦ misères eue le conflit européen a créées. Constantinople, 18 novembre. — Officiel ; Dans l'espace de quelques mois, elle avait-Pas d événement particulier à signaler réuni une somme de près de cinquante inil- sur aucun des fronts^ Uuns ^ fnmC4> dau8 ^ bnL • * Ce^)endant que l'Europe s épuisait, la Fon-Constantmople, 19 novembre. — Cfficieft : dation s'attachait à améliorer los relation* La graude victoire que los Anglais pré- politiques et intellectuel ies enta-e leï de.ix tendent avoir ram^rtéo en l'alevine est Amériques. Des i.ibUothèques furent créée>, simplement constituée par ce fait que nos <>„ ouvrages do droit international furent Lignes ont été m>thoehrjuement repliées près traduits en différentes langues, les documeii!» 3o Gaza et de Bir-es-Saba. En dehors du la guérie do iit>erté d_s RSpubliqu^ norl îombat qui s'est livré élans les environs de et snd-am-ricaines recueillis et édnu's, les liir-es-Sa4:--'i, il n'y a i>as eu d engagement œuvres des grands penseurs et, jurisoon- sérieux dépuis que nenis avons^ ♦ vaca-3 Gaza cultes depuis Gratius jusqu'au professeur -t Bir-es-Saba. Dans les environs de Bir- Nys propagées narmi les peuples. îs-Saba, nos détachements avances f-o sont La guerre a mis fin à tout cela. La Fon-jrillamment comportés et ont subi eles per- dation au but pacifiste est devenue une mates parc© qu'il3 ne se son/t pas retirés à chine guerrière, et nous est avis que Car_ . . neg e doit regretter amèiement les cinquante i^e succès eles Anglais dans la région de millions engagés dans cette affaire, dont il îekrit est purement fantaisiste; il n'y a n;a pu entrevoir les avatars. L PETITE GAZETTE LES FUÎTES A L'ALIMENTATION J'ai re«;u, indépendamment de la fort in^ téressante communication qui a été publiée ici, nombre de lettres portant les signatures de comptables, experts-eoiuptables et comptables iiidiciaires, qui ne font que confirmer 1 impression qu'il y aurait fort aisemen* moyen d empêcher los regrettables fuites qui se 'produisent dans les services de l'Alimyn-tation.— Le malheur est, m'écrivent-ils tous, que les organismes qui s'occupent de notr« ravitaillement, Comité National et coopéra^ tivos intercommunales, ont négligé de contrôler les aptitudes dos gens qui sollid» taieut l'honneur do faire partie de leur personnel. On a recruté ce personnel, un pett au petit bonheur, parmi les fonctionnaires de 1 Etat en disponibilité, parmi les agent» communaux aussi qui n'avaient aucune espèce d'idée du maniement dea registres communaux, aucune connaissance de la tonus des livres...» Je crois qu'il y a du vrai dans cette ra-, inarque — ceci soit dit sans aucune arriôr*-ponsée de critique. Jo comprends fort bien-en effet, que l'on ait songé à tendre d'abord la perche à des citoyens honorables epie U guerre, du jour au lendemain, avait privée de leurs ressources régulières. Je lo eom-prends d'autant mieux qu'il était impossible de prévoir, en 1914, que ia guerre durerait si longtomps et que les organismes chargé* du ravitaillement prendraient l'extension qu'ils ont prise. Mais depuis, et puisqus aussi bion et à de nombreuses reprises oa a ou à eonstater dos défectuosités dans les services do la comptabilité, comment n'a-t-on pas davantage songé à y remédier ? Il est à noter d'ailleurs que des abus du mémo genre se sont produits dans d'autrea branches de l'activité du Comité National, et jo me rappellerai longtemps, entro autres, et si Dieu me prête vie, cette bons» histoire que me conta certain jour un coupeur de mes amis. Il s'agissait de tirer i« meilleur parti de certain* stocke de tissus accumulés, pour faire face aux besoins des pauvres gens, dans je ne sais plus quel magasin de la section du vêtement. Ni vous ni moi ne connaissons grand chose à i« coupo. C'est un métier qui a ses petite» combinaisons ot ses mystères... Mais avoua commo à moi, j'imagine, l'idée serait aussitôt venue de recourir aux lumières de quelque dirigeant d'un de nos grands magasin» do confections, qui so fut fait un plaisir d» mettre ses meilleurs coupeeu'S à notre disposition. Non, on s'adressa — je vous le donne en septante mille — à des dessinateurs du département dos travaux public» ou du département dea chemins de fer. Invités à fourni^ des schémas de coupo, 'ce« braves gens s'empressèrent de les fournir — et vous voyez d'ici la salade que Ç3 fit ! Ce qu'il y eut de tissu gâché et perdu l Par exemple, la vérité m'oblige à dire 3u'ayant eu une fois recoure aux lumière» e ces dessinateurs, on s'abstint d y recourir une seconde fois. C'est donc qu'oa prit des coupeurs de métier ? Pas : faute de tissu, los magasins furent fermés... Pour on revenir à nos moutons, il semble bien qu'il serait à souhaiter, si l'on veut éviter à l'avenir ces fuites malheureuses, qu'on eût recours, sans du resté faire le moindre tort aux gens qui sont ea place, à, des comptables. Où il faut des calculateurs, des danseurs n'ont que faire. Noa pas à des comptables quelconques, mais biea à de3 spécialistes rompus à toutes ies difficultés du métier. — Pourquoi, me demande un comptable, les organismes do ravitaillement ne s'adressent-ils point à la Chambre syndicale dea experts-comptables et des comptables de Bruxelles ? N'est-elle pas toute indiquée ? N't trouverait-on pas des éléments vraiment so-rieux, expérimentés, capables d'appliquer suivant les règles la monographie qui existé pour la comptabilité do toutes les matières* quelles quelles puissent être *?...„ En effet, pourquoi ? Il y a un proverbe qui dit : "A chacun son métier et les vache3 seront bien gardées. „ C'est un proverbe sérieux et dont il y aurait lieu de îairo d'autant moins fi queg tout compte fait, nous valons tout de marna encore un pou mieux quo des vaches... HISTOIRES DE CHIENS Quelqu'un qui n'est pas un fraudeur de profession, maia qui, a l'occasion, ne es fait point faute tout do même ei'eosayer d* passer en fraude uno livre ou un kilo du beurre, m'interpelle comme suit : — Ali ! ça, Monsieur, ne connaltriez-vous oas un moyen de mettre ea défaut 1« flair ele co sacré clnen... — Quel sacré chien ? — Un chien infernal qui, à la garo de X..., est à lui tout seul chargé de dépister ies fraudeurs de beurre. Ce qu'il s'y entend, lo .mâtin î Quand los voyageurs arrivent sur le quai, lo soldat de garde fait passer d'un côté ceux qui sont munis dt paquets et do l'autre ceux qui ont ies main» vides. Et il lâche son chien, qiii successivement va flairer tou3 les'paquets les uni après les autres. Qu'un paquet contient» . — il no s'y trompe jamais, le gaillard 1 — fût-ce une once de beurre, le chien se ma à aboyer, le soldat s'amène, et l'on eac piucé. Hier — je n'avais cependant à lî main qu'un paquet contenant ma ration d» pain du jour et c'est vous dire s'il étai menu ! — le soldat me fil passer du cô& des voyageurs encombrés de valises et dî colis divers... c — Et ça 3e passa le mieux du monde t — Permettez I Ayant frotté son nez con-tro mon paquet ei n'y ayant rien flairé d', suspect, ce sacré chien, venait ele me tourner son derrière mouvant lorsque, laisas^ brusquement demi-tour, il se dressa debotj contre moi, ses pattes de devant sur vas-poitrine, et se mit à aboyer. Pauvre at moi ! J'avais une livre de beurre dans 1* poche intérieure de mon pardessus et, hélas l je n'y coupai point. Vous ne connaîtriez pas un moyen r... Non. Très sincèrement, non. Jo sais cependant un cas où l'un les meilleurs représentants de notre race canine — il -fut, peu de temps après l'aventure que je vais vous dire, vendu cinq mille francs à un amateur étranger — fut mis singulièrement et d'une façon fort amusante en défaut-Son maître, qui eu était fiei comme un professeur de son élève le plus calé, comme un père d'un rejeton-phénomène, avait ao-uoutumé ele se rendre chaque jour en bicyclette, lo chien lo suivant, danse une grani» brasserie de ses environs. 11 posait sa bicyclette contre le mur d'un ae3 bâtiment» affectés aux services administratifs, la confiait à la garde de son groenendael, puis .s'en allait faire le tour des caves ou la légende sinon 1 histoire veut eiu'il passai! une heure au moins h hunier le piot. Or, un jour, tandis qu'il se livrait à cet exercice qui, jo voua Je concède, ne doit rien avoir de désagréable en soi, les employé» s'avisèrent de mettre en défaut, sans risquer d'écoper, l'intelligence et la vigilance du chien. Ayant fait complot, l'un dea employés, né plus particulièrement malin, monta jusqu'au- grenier, fit glisser sur la poulie 1» chaîne munie d'un crochet par laquelle as-censionnaient les sacs de froment et d'au-tros produits "cjusdem farina*,,, happa ainsi par le guidon la bicyclette et la fi; monta* vers soi... Le chion, effaré, regn 'dait monter cette machine, mais ne bougeait mie i ça dépassait son intellect, et du re&te, sa or lui avait appris à ne point ae lai°ser aj>» prochor par quelcpie bipède que ce fût, oa ne lui avait jamais soufflé met ù la possibilité d'un attentat différent à la propriété do son maître. Quand celui-ci revin. le cliien était toujours là qui, *i j'oto dire, faisait bonne garde, mais la bicyclette... Edp fin, vous comprenez... Il y eut entro brave bête et son patron d'iau&les échanges

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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