La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

1666 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1915, 24 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/xd0qr4qb5n/3
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

mimmM oiifiTiriiP'sy i Lapetiteiigne 0,40 ADMINISTRATION ET RÉDACTION (SVWmïfil.. \^VV Hl/lbll I Réclame avant les annonces 1.00 S, l*„e Montague.de.gîon, 8, ANNONCES £orps Ajournai . . .... . . ; 4.00 Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à n heures f£ NUMÉRO : 10 CENTIMES I Nécrologie *. 2.00 LA GUERRE 2Q5m* lour d© Querra On continue à se battre dans l'Ouest pour de: ranchées et des sections de tranchees, sans que le: ommmiiqués officiels des belligérants parvwnnen i se mettre d'accord sur la portée ni surtout sur le :cnséquences des combats engages. C est ainsi qu< es dépêches de Paris du 21 considèrent comme mo nentanée la prise d'une tranchée à l'est d'Ypres pa es Allemands, alors que celles te Berlin du memi our, qui relatent la même prise, la considèrent corn ce définitive, opinion corroborée d'ailleurs le lende nain par l'annonce de l'enlèvement d'une seconds ranchée voisine de celle enlevee la veille. En Champagne, les Français se sont en ce leniiers jours déclarés fort satisfaits des progrès éalisés. D'après .les Allemands, ces progrès se ré uœent en l'occupation de quelques sections d< ranchées d'importance secondaire, faisant parti* ie la ligne Perthes-Le Mesnil-Beauséjour le long d< aquclle la dépêche de Berlin du 22 constate qu'ui aime relatif s'est rétabli. Au lecteur qui nous reproche de ne pas publier 1: arte de cette région, où les Français viennent d< manifester une activité suivie, nous ferons ob-erver que nous l'avons déjà publiée deux fois (F t qu'il n'y a pas lieu de la publier une troisième. :u qu'en tout état de cause les combats des dernier! .ours n'ont pas entraîné une modification des posi .ions suffisante pour mériter d'etre géographique nent précisée. Bien plus intéressante à consulter est la carte, qu< lous publions ci-dessous, de la vallée de la Fecht Les communiqués officiels y signalent en effet de: :ombats non dénués d'importance : il est vrai qu« es résultats que leur attribuent les Allemands n< jôiit pas reconnus par les Français, mais du moin: L'état-m'ajor allemand avait résumé hier les conséquences des opérations récemment entreprises par lui dans l'est de la Prusse orientale. Le quartier général russe vient à son tour d'exposer les événements qui ont mis en situation critique La 10" armée et l'ont obligée à battre en retraite sur le Niémen. Les deux documents méritent d'être attentivement confrontés, bien que l'intérêt des faits incontestablement graves auxquels ils se rapportent pâlisse déjà quelque peu et soit primé par la perspective des conséquences qu'ils sont susceptibles d'entraîner. A ce point de vue, les dépêches de Pétrograd confirment nos suppositions d'avant-hier concernant la tactique des Allemands : ceux-ci, suivant ces dépêches, visent bien à forcer la ligne Bobr-Narew que nous avons délimitée. Elles signalent en effet des combats dans la direction d'Ossowiecz, de Lomza, de Prasznysz et de Plonsk : la citation de cette dernière ville, située à près de 30 kilomètres au sud-est de Racionc; est particulièrement à retenir. Tandis que la pression des forces allemandes sur cette ligne Bobr-Narew se manifeste avec opiniâtreté, il est assez naturel que l'on ait à constater un calme relatif en Pologne sur la rive gauche de la i Vistule et dans l'ouest de la Galicie, Ce n'est point que l'infanterie et l'artillerie n'entrent pas fréquem-: ment en action dans ces régions, mais on voit bien ; que momentanément les hostilités n'y ont pas l'en-■ vergure de celles engagées dans le nord de la Pologne et dans les Carpathes. Dans cette dernière région la bataille continue, depuis Dukla jusqu'à ; Wyszkow, avec un acharnement sans pareil, et les attaques y succèdent aux contre-attaques sans q-ue jusqu'ici surgisse un indice capable de faire discerner si l'un des deux belligérants est parvenu à maî-: triser l'autre. Entre les Beskides et la Bucovine, au nord de la ; région de Nadworna, la bataille prend du développement et la dépêche de Vienne en situe le théâtre : au sud du Dniester. Si l'occupation de Stanislau ; par les Austro-Hongrois -— annoncée par Pétrograd otre carte permet de les situer avec exactitude. Une mission regrettable fait que ne s'y trouve pas le illage de Hohrod, nommé hier dans la dépêche de ierlin : pour réparer cette omission, disons que fchrod se trouve au sud-est de Suilzern, à l'emplace-Knt même où notre cartographe a par erreur écrit s nom de Hohrodberg, qui est situé en réalité un eu plus au nord. jrBrrîé — seulement — venait à se confirmer, ceux-ci ne se trouveraient plus qu'à une dizaine de kilomètres de la rive méniodionale du Dniester. En ce cas, sauf que l'état-major du Tsar soit en mesure d'intervenir énergiquement sans plus tarder, il faudrait s'attendre à ce que l'armée russe de Bucovine, actuellement massée entre le Pruth et le Dniester, se décide à repasser ce dernier fleuve. Cette nécessité ne serait vraisemblablement pas sans influence sur la suite des opérations. LA SAISIE DU WILHELHIMA La réponse anglaise aux Etats-Unis au sujet du va- i >ur Wilhelmina vient d'être publiée. Il y est dit que la mesure prise par l'Allemagne au jet des vivres ne constitue qu'une des raisons qui moment le renvoi du Wilhelmina devant un tribunal des ises. Le gouvernement a appris depuis que cette me-; x& a été rapportée, mais il est convaincu que cette, :cision est intervenue dans le but de rendre plus dif-ales les poursuites contre le Wilhelmina. L Allemagne a ainsi supprimé spontanément la dis-foction entre la population civile et les combattants. : Angleterre s'est longtemps abstenue des mesures de iprésailles qu'elle pouvait légitimement exercer; mais? est injustifié de demander que l'Angleterre et ses dttuéa continuent indéfiniment à observer des principes amis par elle tant qu'ils sont respectés par A'adver- niais qui sent ouvertement violés par l'ennemi. Si donc l'Angleterre &o voyait forcée de dMa-rer con-■ebande absolue tout produit alimentaire, ou de pren-i re d autres mesures de représailles contre le commerce' lemand, elle est persuadée que les Etats^ neutres ten/ sont de forcer l'Allemagne à renoncer à sa manièrfe > faire la guerre. / - -i*—— / L'ARMEE ROUMAIKE L'armée roumaine, depuis 1-a guerre russo-roumano-rque de 1877-1878, où elle se distingua par sa bra-«ajaa Pas cessé de s'agrandir; elle constitue au-ira hui une armée des mieux outillées et des plus itruites, apTès les armées des grandes puissances. Hors qu'en 1877 l'armée roumaine ne comprenait e 80,000 hommes, aujourd'hui la Roumanie peut met- > sur pied facilement 650.000 hommes, Bans compter ïlîement1916 ^ * qu'on pourrait appeler éven- àn 1913, lors de la dernière guerre balkanique, la e a m°bilisé 550,000 hommes, dont près de ),000 sont passes en Bulgarie au bout de sept jours mobilisation, grâce a un excellent réseau de che-us de fer, et grâce aux services du génie et des pon-miers, qui ont construit un pont sur le Danube, me longueur de presque 2 kilomètres, en six jours -i armée roumaine est composée actuellement de Corps d'armée/ dont lea centres sont à Oraiova earest, Galatz, Jassy et Constantza. Jbaque corps d'armée comprend un commandement mités de réserve et deux divisions. Jne division est composée de deux brigades d'in-œeaie à dieux régiments, une brigade d'artillerie à régiments et un bataillon de chasseurs, ■^commandement d'unités de réserve est composé * brigades d'infanterie à 2 régiments et un ré*i-a artillerie» En outre, à chaque corps d'armée sont rattachés : 2 régiments de hussards rouges, 2 régiments de hussards noirs, 1 division du train des équipages, 1 régiment d'obusiers légers et 1 bataillon du génie. L'ensemble atteint le total de 80 régiments d'infanterie, 10 bataillons de chasseurs, 10 régiments de hussards rouges, 10 régiments de hussards noirs, y divisions du train des équipages, 25 régiments d'artillerie de campagne, 5 régiments d'obusiers légers, 5 bataillons du génie. En outre, il y a un régiment d'escorte royale, une division d'obusiers lourds, une division d'artillerie de montagne, un régiment d'artillerie à cheval, un régiment d'artillerie de forteresse, composé de 32 compagnies et affecté à la ligne fortifiée de Bucarest, d'une circonférence de 72 kilomètres, comprenant 18 forts et 18 batteries, 3 bataillons d'artillerie de forteresse aifectes à la ligne Focsanii-ÎSTamoloasa-Galatz, un bataillon du genie de forteresse, un bataillon de chemins de fer, un bataillon de pontonniers et un bataillon de spécialistes (aviation, télé-graphie sans fil, automobiles). , iS ,réSimeht d'infanterie est à trois bataillons à 1,000 nommes^environ, et une^ compagnie de mitrailleuses. De même, chaque régiment de cavalerie est pourvu do 4 mitrailleuses. Le régiment d'artillerie de campagne est composé de sept batteries, dont quatre batteries normales, deux batterie g réduites et une batterie de dépôt. L'infanterie roumaine est armée du fusil Mannli-cher, ii magasin et chargeur de 5 cartouches; la cavalerie ae la carabine Mannlicher, du sabre et de la iance; ^loillene de campagne est du1 Eystème Krupp (i7 mm) a tir rapide. Les obusiers légers de 105 mm. viennent du Creusot, et les obusiers lourds de 155 mm de la mems usine. Les^ munitions pour l'infante,rio sont fabriauées par les ateliers de pyrotechnie roumains, avec d*es matières premières (rondelles de cuivre, acier et plomb) im-portees de - étranger. Les ateliers de la pyrotechnie, installes a Lucarest, peuvent fournir un million de cartouches par jour.^ Les munitions pour l'artillerie sont faonqueas en très petite quantité aux mêmes ateliers.La plupart de cas munitions vie.nnent cla l'étranger. i ^ U3es (400 environ) sont de fabrication autrichienne. . 1913,^la mobilisation^ roumaine a été complète en six jours, v u 1 état cie préparation depuis Le commencement de la guerre européenne, l'on est amené à déduire que, le cas échéant, la mobilisation pourrait se faire encore plus rapidement. Les officiers sont excellents, grâee aux écoles miii-taires roumaines qui sont organisées d'après le modèle des écoles des grandes puissances. L*instruction qu iîs y reçoivent est parfaite. Le soldat roumain, très discipline, est le type du soldat très Bobre et très endurant; il se contente do peu, et l'amour de la patrie et de 1 armee est chez lui inné. LES FAITS DU JOUR. Les autorités miflitaire© allemandes ont décidé que ; personne ne pourra plus passer la from/ièr^ kcliando-belge, en aucun cas, entre 7 heures cCuTsoir et 6 heures du matin. Un reporter a diéniché à Prague de modèle des locataires. C'eet M. Emmanuel Hurka, qui exerce danG cette ville la profession de tailleur. Il est né en 1845 dans la maison qu'il habite encore aujourd'hui sans l'avoir jamais quittée. On ne dit pas de combien le montant des loyers qu'il a payés depuis 70 ans dépasse la valeur de l'immeubile. Le gouvernement hollandais a présenté à la Chambre un projet de loi, contenant des dispositions relatives h rasGuranee des marins contreLes. conséquences ma-té-rielleXlîis accidents qui le.ur surviendraient à la suite des événements de la guerre maritime actuelle. . .. . -cu»a'«uaaiW<o*- Vers l'an 2500 il n'y aura plus sur touîte la surface du globe qoie de® feanmes brunes. C'est un anthropologiste américain très documenté et calculateur précisa, M. Maso ri, qui l'af firme. Oet érudit ti-amillait diepuis pluisieurs mois dans le silenee de ison cabinet, eit l'on s'attendait à l'en voir sortir avee quelquie statistique sut la guerre ou quelque ouvrage soir la situation économique et sociale de die-•main. M. Mason se souciait seulement de savoir jusque© à quand dureraient les blondes. D a trouvé que clans six cents ans nos arrière-neveux n'en dievront qu'aux artifices du henné. Pourtant D'étudié dim savant Américain, n'est point aussi frivole qu'on le pourrait croire. M. Mason pe réjouit, pour l'avenir de l'humanité, de la disparition des blonde© : la moyenne de la longévité humaine doit, en effet, se relever en conséciuenee de cette disparition, affirme-t-il, « parce que les blondes résistent moins que les brunies à l'atmosphère déprimante des villes ». Le 'ministre français de la guerre et le garde des sceaux ont déposé sur le bureau de la Chambre un projet de ioi relatif à la réhabilitation, des condamnés qui, appelés isouis les drapeaux, auront été l'objet d'une citation à l'ordre du jour pour action- d'éclat. — Gela n'a l'air de rien, dit le « Journal 3», et pourtant les jurisconsultes' n'a-ccepitent pas sans émoi cette entorse aux inébranlables -principes- sur lesquels le code d'instruction cri?ninelie c& 'ù établi. y* • ^ / Les journaux de Ivo.me publient un communique offx-j eieJ qui annonce que> le gouvernement italien a acheté en Amérique dix millions de quintaux de céréales, c'oit^ i à-dire sept" million© en pte du nécessaire- pour arriver sa la paxîchaine récolte. _ M. Louis Gauckat, professeur à l'Université de Zurich, vient do refuser la cha-irc- du professeur Meyer Lupke, à l'Université de Vienne, qui lui avait été offerte.L& vapeur AdmimstrateUr Bàedts. qui fait le service entre Fle-ssingue et Anvers, a interrompu provisoirement ees voyages. " Geux-ci ne seront repris qu'après autorisation du go-uvernenr général allemand en ^Mutes les correispoaidance^. envoyées dfe- Hollande e^ Belgique sont centralisées à Utrecht, où~p-IusîB1irs''ëaïi-pi-oyes èonfc^5tîr^t^e'^^r""à ce Qu'elles se trouvent dans les conditions requises pour pouvoir entrer, en Bei-gique% Elles^ sont ensuite dirigées sur Aix-la-Chapelle-, où elles'subissent un nouvel exam-en. - Le bureau de- poste hollandais d'Utreeht renvoie au^ expé.diteurs les lettres dontJ^nvoi.n'cet,4D^,autprisév ' Le gouvememçnt anglais vient d'organiser un département commercial de guerre, qui s'occupera de toutes les questions d'importation et d'exportation et qui étudiera toutes les mesures propres à faciliter -le commerce. I-es questions purement financières seront examinées directement par le ministère des Finances. Jeudi dernier, à Botterdam, le Comité des négociants ^ngraiiis a v-Qg^i publiquement par ordrg^<ii.i go u veine-rprcTïïfCenviron 100,000^bal 1 e-^ famé- . . Samedi matiu}/2p0 réfu.^iésjx;Iges pofc quitté Fl-essin-gue par train ^récial, pour 'se"ren^e dans les camps d Edia et de Nunspeet. Les réfugiés qui restent cnco're à Flessing-u-e defvront avoir quitté cette ville pour le mars prochain. Jf Le Comité international pour la Paix, qui siège à Amsterdam, vient d'envoyer une adresse à la reine des Pa-vs-Bas lui demandant respectueusement de prêter son concours aux efforts qui sont faits pour obtenir la conclusion d'un armistice et pour arriver à la paix. L adresse est accompagniee de trois régistres, couverts de signatures, où figurent des noms de sujets appartenant aux nations belligérantes. Deux autres registres circulent encore. . L'autre nuit a eu «lieu, à £c£a, dans la salle du Ca^ smo communal, un bal masqué organisé par des artistes bulgares. Environ quinze cents personnes y participaient. v eat3 1 heure du matin', on entendit une, violente détonation qui provoqua une explosion. On croit qui! s agit dune bombe ou d une machine infernale^ Une personne a et© tuée et dix blessées, dont deux grièvement. Une enquête est ouverte. Jusqu'ici il n'y avait en Angleterre qu'un seul laboratoire d etudes du radium, à Londres. On vient d'ouvrir un établissement analogue à Manchester. La Suède vient de recevoir une forte quantité de cuivre 500 tonnes de ce -métal ont été débarquées à Gothenburg. Les armateurs danois on t T intention de demander gu •gouvernement de~ communiquer à l'Allemagne une liste des navires danois, comportant toutes les indicé 110dg oéeeseaires-pour les faire reconnaître. Le gouvernement demanderait a l'Allemagne de remettre cette liste a- ses sous-marins1, qui pourraient ainsi reconnaître plus facilement les navires danois. Il est question d'essayer de transporter le blé russe dans l'ouest de l'Europe via Vladivostock. Il sera in-térepsant de voir si le grain résistera au passa.ge successif de la zone torride de Singapour et de Colombo et du climat humide des côtes anglaises. On prévoit que les frais du- transport par cette voie détournée seront naturellement très élevée. La presse angflaise.demande que les principales œuvres d'art du British Muséum soient mises en eûreté. L'Angleterre a décidé de ne pas empêcher l'importation en Italie du sulfate de cuivre, qui sert à préparer la bouillie bordteîaise, ce remècbo uni verse lie ment connu? contre les maladies des vignobles. Le (( Daily Mail » annonce que le gouvernement an-glaig a. affecté _ £ 20,000 aux travaux de transformation des vieux et pittoresques bâtiments de Donigton Hall, sStuiés sur lies rives de la Trente dans lesquels il a été décidé d'internetr les officiers allemande faite prisonniers. Ceux-ci pourront se promener librement dans fle parc, qui a une étendue de 50 acres et où dei grandes pelouses peuvent servir de terrains de jeux. Les chambres du château sont éclairées à l'électricité et chauffées. COMMUNIQUÉS OFFICIELS fiuomauuo Berlin, 23 février (Offcicl de ce midi): Théâtre de la guerre à l'Ouest. — De nombreuse bombes aériennes ont été jetées sur les forts de C« lais pendant la nuit du 21 au 22. Les Français on attaqué de nouveau hier en Champagne, aux env rons et au nord de Porthes, mais avec moins de v gueur. Toutes les attaques se sont brisées contr notre feu. Près d'Ailly-Apremont, les Français ont été r< jetés dans leurs positions après de légers succès a début. Dans les Vosges, la croupe montagneuse au nor-de Miihlbach a été prise d'assaut. Pour le reste, rien d'essentiel à signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. — Une attaque pa: tie de Grodno dans la direction nord-ouest et orge nisée par des forces russes rapidement concentrée: a échoué avec des pertes allant jusqu'à l'anéantiss< ment. Le nombre des canons pris au cours de la pou: suite après la campagne d'hiver des Masures s'e; élevé à plus de 300, dont 10 de gros calibre. Au nord-ouest d'Ossowiecz, au nord de Lomza c près de Prasznysz, les combats continuent encor< Sur la Vistule, à l'est de Plock, nous avons continu à avancer dans la direction de Wyszograd. En Pologne au sud de la Vistule, l'attaque d'un division russe contre nos positions sur la R.a\vka été repoussée. * " * Vienne, 22 février (Officiel) : Sur le front dans la Pologne russe et à l'ouest d la Galicie, il y a eu des combats d'artillerie et de escarmouches. Des attaques isolées de l'ennemi or été repoussées sans peine. Dans les Carpathes, les Russes ont fait de noir breuses attaques, qui se sont continu'» pendant 1 nuit dans le secteur ouest. Toutes les 'tentatives fa tes par l'ennemi pour avancer jusqu'à nos lignes d retranchement ont échoué avec de grandes perte pour les assaillants. Au sud du Dniester, les combats se développer de plus en plus. Un fort détachement de l'ennemi été rejeté hier après un combat assez long; nou avons fait 2,000 prisonniers et pris 4 canons, ain: que beaucoup de matériel de guerre. Le chiffre de 29,000 prisonniers de guerre ind: que comme faux par le communiqué officiel russ< ^prisonniers que nos troupes ont fait depuis la fi .-janvier jusqu'en ces derniers jours, s'est élevé entre temps à 64 officiers et 40,806 hommes. Nous avon pris, en outre, 31 mitrailleuses et 9 canons. * * # : Vierge, 22 février (Officiel) : \ Korrespondenz Bureau s est autorise à déclare texBressémept qu® la. noaivieAls publiée pair 1' ï Unirai 'sut ?, relative ^ une réiieoritre do troupes austro-hoi afoises et >cunîâi|ra près rte Vercior'ova, nouvelle r< produite p i n s de Paris et divers journau tard_ de la force des mouvements entrepris pax l'ennemi.Ne pouvant concentrer avec la rapidité nécessaire s par suite du manque de voies ferrées suffisantes, sur le front dans la Prusse orientale les masses de trou-t pes indispensables pour résister à la pression de I l'ennemi, nos commandants ont commencé à retirer leur armée de la Prusse orientale vers la frontière et e plus loin encore dans la direction du Niémen. Cependant, dans ces opérations, l'aile droite de lai " dixième armée a été pressé par de nombreuses for- II ces ennemies et a été menacée d'être encerclée par le flanc droit. Elle a été forcée ainsi à un rapide mou- 11 vement de retraite dans la direction de Kowno. Par ce mouvement rapide, le flanc du reste de l'armée s'est trouvé dégarni et était dans une situation extrêmement difficile, ce qui a eu pour résultat de na permettre qu'à des parties isolées seulement de s'é-> chapper. Les autres corps de la dixième armée, qui continuaient à combattre opiniâtrement et sans relâche, se sont retirés dans la direction indiquée, tout ea t refoulant valeureusement les attaques ennemies et en infligeant de fortes pertes aux Allemands. Les t opérations furent rendues difficiles par l'épaisse couche de neige qui couvrait les routes et qui les e rendait par suite inutilisables pour les automobiles, de telle sorte que les transports ont été retardés et c ne sont pas arrivés à destination. a Lentement, reculant pas à pas, les corps formant l'aîle gauche de la dixième armée ont tenu tête à' l'ennemi pendant neuf jours, et ce sar une distance qui, dans des conditions ordinaires, aurait pu êtra p parcourue en quatre jours. Le 19 février, pendant ^ leur retraite vers Augustowo, ces corps sont sortis £ du secteur des combats et ont occupé les positions qui leur avaient été désignées. Entretemps, le front r allemand s'est développé dans la région de Osst*-^ wiez et sur les routes de Lomscha à Kolno, où, ài certains endroits, les combats ont été très violents. e Dans les deux derniers joues, nous avons fait ea-viron 1,000 prisonniers. En Galicie. l'ennemi, après une violente canon-t nade, a procédé, le 19 et le 20 février, à une atta-que^ au nord de Zaklizyn, mais il a été repoussé s après avoir attaqué trois fois. Les combats entre j Mesô-Laborcz et le San supérieur continuent. Nous attaquons et nous nous défendons alternativement. Les attaques renouvelées des Allemands sur la hauteur de Koschiuwka, dans la région de Neu-Rosank ^ ont été repoussées. Nos troupes se sont emparées, après un violent combat, de la hauteur au sud-est de Dukla. Au sud de la Galicie, les Alliés ont occupé Stanislau.* * * _ Pétrograd, 21 février (Officiel de Vétat-major dé V armée russe du Caucase) : i- Dans le courant de La journée, il y a eu des ren-contres entre Russes et Turcs dans la région de x Stranstekosk. CemmunSqués «las armées aSIïéss Paris, 21 février (Communiqué officiel de 15 heu rcs) : En Belgique, quelques combats d'infanterie on eu lieu dans la région d'Ypres. Nous avons repri: la partie d'une tranchée que l'ennemi avait occupé< momentanément. S ■£n Champagne, nous avons maintenu tout le ter Jrain gagné. Deux contre-attaques ennemies, entre F prises à .la fin de la journée d'hier, ont échoué. ' Dans les Vosges, nous avons repoussé des atta ques ennemies sur Les deux rives de" la Flecht. Nou avons ensuite entrepris une contre-attaque. Le corn bat continue. * * « Pétrograd, 21 février (Communiqué officiel di grand état-major général) : Le 19 courant des combats, qui ont eu le carac tère de contre-attaques, se sont livrés sur les rive: droites du Bobr et du Narew, près d'Osowice, et sui les routes qui conduisent vers Lomza, Ostrolenka -, Przasnysz et Plonsk. ^ Sur la ri-ve gauche de La Vistule, nous avons re tpoussé de faibles attaques de l'ennemi. Sur le cour; : inférieur de la Bzura, près de Witkowice, au suc ■ de la Rawa, près de Orcczkowice et, sur la Vistule supérieure, sur la Nida près de Bochinec. Sur La Dunajec, nous avons repoussé un détache ment austro-hongrois qui nous avant attaqué près d< Jatno. Dans les Carpathes, nous avons repoussé de vio lentes attaques près de Jassioski, Stropka et Mezc Labexrcz. Entre Tuchla et Wyskow, Les attaques allemandes ont été tout particulièrement acharnées. Nous avons repris la hauteu rque l'ennemi avail conquis aii nord-ouest de Saneczew. / « Dans la région de Klaousse, nous av^i^ avancé, Jj!jjy?t Przemysl, nous avons rep'Ou^éé-deux sorties <ïïN»-.garnisoin. i tu¥ " f |pJtrograd, 21 février (Officiel) : Lorsque le grand état-major allemand — aprè: un certain nombre d'attaques 'exti'âordinairemen) opiniâtres — a pu se convaincre de l'impossi-I bilité de nous chasser de la rive gauche de la Vistule, il a procédé, fin janvier, à l'exécution d'un nouveau plan. ' " — 'Toûtdabord il a formé, à l'intérieur du pays, de nouveaux corps d'armées et décidé de faire revenir des troupes du front de l'Ouest pour les mener à la bataille contre nous. Ensuite les Allemands, qui étaient à même d'utiliser un réseau de chémins de fer extraordinairement bien développé, ont envoyé de considérables masses de troupes en Prusse'orien-;ta!c pour essayer de battre'notre dixième armée, fqrn occupait des positions très fortifiées sur la ligne 'Me l'Angerap. et des lacs Masures. Pour assurer la ïéussite de ileuT tentative, les Allemands ont encore imené une partie de leurs troupes des fronts de la Szura fet de laTTawka sur la rive droite de la Vis-t|le. Xa concentration des Allemands dans la Prusse oîierStâle a déjà été commencée le 4 février; mais Liepccnas dii'srssa Hôganâs, SI février : On 'aunionc» qito te vapeur allamanidl "AuBtria trans-parbajit du coton de Gothenburg à Brème, a fait iiau-frago au norf de Vikem Des vapeurs isont allés à soa - secours. » * # : Rome, 22 février : ilu présence des conditions dans lesquelles s'effectuai" la navigation dans les mers au nord-ouest de l'Europe, • lie ministre de ia marine a ordonné que tes na,vise&.maîr-eSCnds italiens qui viemSraient à naviguer dans les eaux de lil'zone de gusirre, dewont toujouns hisser leur pa-. v-aion eit porter <fes deus câtcorgŒTI^pajœ'ieSiàm. . giee, tes cotiiiiauTO nationales dBgpos'èes ete Jâ ir.ê;rus nxi-ii«ai*? v^iIiTdansTe*pavîîîôii. En outre, le nom du navire eit son port d'attaehe donnent être indiqués par dos leit-tres visiMee de loin. Pendant la nuit, (Les signes de re- ' connaissances devront être éclairés. Les capitaines sont' 1 priés, aussitôt qu'ils aperçoivent un sons-marin, d'arrêter les machines et d'envoyer si possible l'équipage avec les connaissements aux sous-marins pour faciliter l'éta- . bassement de la nationalité de leurs navires, * * * Trêves, 20 février : On a (trouvé, dans le village d'Altenbaeh, une. envo- ; . loppe de .ballon portant l'inscription « Verdun ». - San Franicisoo, SI février: : L'Ex^ws^uion internationale de San Francisco a éfc^ ouverîenier à midi. Les portes s'en sont ofu>verte« eu® . un signal donne à Washington par le pi*éeident Wilsoa . appuyan/t le doigt sur om bouton éleetriquie. * *4^' * * - Ohriistiania, 21 février: 1 Le Con^eU d'Etat de Norvège a adopté hier un projet! de loi qui lui était soumis concernant les chutes d'eau, les charbonnages et les mines. Ce projet aggrave! eefâem-tiellenienjt les conditions de concession stipulées par la •loi du 18 octobre 1909, notamment en ce qui concerne les étrangers. Pour 1er* chutes d'eau, une distinction est faite entre les sociétés norvégiennes et les sociétés travaillant avec 'fies capitaux étrangers. Ces dernières nie recevront plus jd>e concessions à 'Favenir que dans die» circonstances spé-biales pour lesquelles la pllus grande prudence devra &tre èbseirvéa La diurée maxima dés concessions est réduite a 60 ans : ce n'est qu^exceptionnellement qu'elle pourra être portée à 70 ans avec l'approbation du Storuing. A lk fin de la concession, les stations de force motrice1 avtec %s machines et acceiasoires, ainsi que Les habitations Ouvrières, feront retour gratuitement à FEtat. | On deanandera autx communes d'exiger, pour les con^-(^Esionis accordées aux so'ciétés à responsabilité lâirti-i|Se exploitant la veaiite die foi-ce motrice, que le siège c|o l'administration soit en' Norwège et que les adminis- i|*ateurs soient en majorité des sujets norwégiens. # * * ^Belfast, 22 février : Samedi après-midi, à 5 heures, un sous-marin aJl«- > r4and a arrêté dans la mer d'Irlande"un_ navire anglais M transportant du charbon.' Tl a donné cinq minutes^ à g l'équipage pour embarquer dans les canots et jg edulé le vapeur. f Luxembourg, 23 février : Le^jcabinet luxembourgeois, composé du ministre"" d'Etat M. Taul Eyschcn et des directeurs-généraux N MM. Mongenast, de Waha et Braun, ont demandé au Parlement de les relever de leurs fonctions. Mercredi 24 Février îyib i\w nu nTTT-TT-r-ymnrrrn ■ Mercredi 24 février iyiD

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.
Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes