La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 27 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 05 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1s209/
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Com.Hi 27 Février 1915 » * * » No ^3 Samedi 27 Février 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION g} Rue Hontagne-de^ion, SE, BRUXELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : lO CENTIMES !La petite ligne . fr. 0.40 Réclame avant les annoncés . i . . . 1.00 Corps du journal ......... 4-.00 Faits divers S.OO Nécrologie .......... t 2.00 LA GUERRE 7 V 208m* jour da gusrre 1 - J Dans l'exposé que nous avons fait avant-hier de ia situation militaire dans l'Est de l'Europe, nous constatons^importance inattendue des effectifs contre lesquels les années russes se sont jusqu ici heurtées sur presque (tous les points d*u front. Bien que ce soient les comaruniqiués officiels russes eux-mêmes qui aient insisté sur ce point, baen des gens se résignent malaisément à l'admettre; tout au moins ils ne se contentent pas de l'explication qu'on iour en donne en faisant ressortir les grandes facilités de déplacement que leur réseau ferré très complet assure aux Austro-Allemands. On reste en effet sous l'impression des calculs publiai, au début de la guerre, au sujet des forces respectives des belligérants, calculs qui établissaient en faveur de la Triple Entente une disproportion écrasante. Or. iusqu ici non,seulement cette disproportion -pas .manifestée de façon tangible suxTêTronitdans l'Ouest, mais il en va an moins de même dans l'Est de l'Europe. L'étonnement qui en résulte s'explique par le fait que les évaluations des journajux anglais et français étaient trop exclusivement basées sur le nombre d'habitants des pays belligérants, sans tenir un compte suffisant des forces militaires organisées que ces pays pouvaient mettre en ligne. En oggoaant aux 68 millions d'habitants de l'Al-Jenïâg'ne et aux 52 millions d'habitants de ]'Autriche-Hongrie — total 120 millions — les 170 millions de Russes, les 46 millions d'Anglais, les 40 millions de Français, les 7 millions de Belges et les 5 millions de Serbes (i), on çst arrivé à faire pencher la balamçe de telle sorte, qu'au début des hostilités T'opinion s'est imposée qu'on allait assister à l'écrasement des Austro-Allemands après trois ou quatre mois de gtieitrë. Mais comme après sept mois on n'entrevoit pas la fin du conflit, le calcul soudain apparaît par trop simpliste et tout le monde se dit qu'il aurait fallu le mitiger — en dehors de plusieurs autres qui doivent intervenir en l'occurrence — par des considérations mieux en rapport avec les forces réelles que chacrme des nations, belligérantes peut, mïmecîîatëment ou à tout le moins rapidement, mettre en TtgffgT * — Nft1"1?* fournit à cet égard un exemple particulièrement instructif. Trop longtemps endormis dans une trompeuse sécurité, nous avions cru faire preuve de sagesse en nous efforçant d'échapper à la « folie des armements », et ce n'est que touit à la fin, hélas! que nous nous étions décidés à instaurer chez nous le service personnel. Il en est résulté que nous n'avons pu qu'à gfrand'peine réunir, au moment du danger, une couple de cent mille combattants, alors que si nous nous étions organisés d'après les principes adoptés en France et en Allemagne, nous aurions pu mettre aisément sur pied tine armée approximativement égale à 10 p. c. du total de notre population, c'est-à-dirc 700,000, hont mes. Analogue est, le ças c'e f^gteterre, où le souci de la prédominance sur mer a toujours prévalu et où le gouvernement — il ne disposait au moment de ia déclaration de guerre que de 200,000 hommes à peine — est obligé de constituer de foutes pièces une nouvelle armée. Ce n'est qu'en enrôlant sans relâche des volontaires qu'il pourra successivement mettre en ligne des effectifs mieux en rapport avec la population de la Grande-Bretagne. Pour ..la^Rugsie. la situation es" très différente, tille a poursuivi depuis la guerre russo-japonaise on énergique effort au point de vue militaire et a organisé une armée nombreuse et puissante; néanmoins les contingents annuels qu'elle a enrégimentés jusqu'en ces dernières années sont propor-lionnellement restés de loin inférieurs à ceux de la France et de rAIlémagne. C'est dire que les effectifs rosses ne doivent pas être calculés d'après les : chiffres de la population, dont le total avait fait ; naître la croyance que la Russie mettrait sans peine : sur pied dix, douze, ou même quinze millions d'hoim-nies.En alors qu'en Allemagne et en Autriche . la^plus grande part de la population valide était • prête à prendre les armes, la France et la Serbie i étaient seules du. côté des Alliés à soutenir la" comparaison. A côté a él!es.,4aJJelgiçf«e-rt'te-Russie (2) n étaient encore qu'en train de poursuivre l'effort nécessaire pour arriver approximativement au même i résultat, et l'on sait que l'Angleterre n'a pris des i mesures pour résoudre la question" que dépuis le commencement des hostilités. La supériorité cfcs ré3ervè^"dTHomnies*"rî!SÇ'incontestable du côté des Alliés, mais si elle n'a pu pratiquement se manifes- i ter jusqu'ici, c'est que l'utilisation de leurs réserves i non militarisées est subordonnée à une préalable et sérieuse organisation. Le fait qu'après sept mois de guerre les Russes — a~propos desquels nous avons dit que fa question des chemins de fer est au sur- ! plus particulièrement importante — se sont trouvés subitement sur presque tout le front dc"-OTf-(fS§-f'csf- ces trop cbi&der^T^v déLm6ntrî "précisément que cette organisation est une œuvre difficile et de Ion- i gue haleine. La durée demande à csi être prise en * sconsidération par qui veut apprécier sainement les £ Possibilités de durée de la guerre européenne. . * * * Rien dans le^^SSSftiraSïÎQtiés relatifs à la guerre dans l'Ouest n'indique que l'un ou l'autre des belli- s gérants soit à^la veille d'y entreprendre une opéra- 8 t'on considérable. Comme au surplus sur ce front aucun fait saillant n est signalé, nous allons passer iout de suite à l'examen de la situation dans l'Est s fe 1 Europe. n En dehors de i acnamement toujours pareil de ï ^cticn qui s'y poursuit dans les Carpathes et de la f Persistance de l'offensive austro-hongroise dans 'e t nord-ouest de la Bueovine sur la rive méridionale du Dniester, il nous faut retenir d'abord, de l'ensemble dépêches officielles, la prise par les Russes de ^ terme Mogcly. 5 Cette ferme a été transformée en un fortin avancé d Ttenos lecteurs trouveront, s'ils veulent se reposer ""otrecarte de dimanche dernier, au sud-ouest de ■ rùiL?'0"® ,ne entrer en ligue de compte ni la 1' I (2? M m colonies anglaises. p I ™8/«nsfignerons nos lecteurs dans un prochain si e â i égard des forces misses. M nv nsr J wzzgrrnffmff BoLimow sur la iave gauche de la Rawka. Ce fortin a été enlevé, suivant Berlin, par des forces russes considérables, ce qui peut faire croire à une reprise d'activité des opérations dans le secteur Bzura-Raw-; ka, où elles s'étaient ralenties depuis le 0 février, j Berlin annonce en outre .la prise de Prasznisz. C'est j une ville de 4,000 habitantts, dont les dernières dé-| pêches de Pétrograd disaient qu'elle était attaquée par des forces importantes. Elle a été défendue, par des forces russes également considérables, avec unej opiniâtreté qui s'explique par le fait que Praszniszf commande, dans le nord de la Pologne, les nombreuses routes qui rayonnent vers Ciechanow, Ra-ckxnc et Plonsk, vers Nowo-Georgiewsk et Varsovie par Pul/tusk et Serok, vers Lomza et Ostrolenka, et enfin vers Mlawa. En somme, Prasznysz est une position avancée, d'autant plus intéressante qu'elle se trouve à 35 kilomètres du centre de la ligne forte Narew-Bobr vers laquelle convergent les efforts des Allemands. La dépêche de Pétrograd du 24 signale leurs violentes attaques depuis les environs d'Edwalno, bourg situé entre Lomza et Ossowiecz, jusqu'à Bod-zanow qui se trouve, à sept kilomètres de la Vistule, entre Plock et le confluent de la Vistule et de la Bzura. Nous avons déjà montré l'importance primordiale des opérations engagées sur cette ligne, lorsque nous avons envisagé par contre la probabilité d'un ralentissement des hostilités dans la région du Niémen, en deçà duquel il nous semblait logique que les Allemands ne songeraient pas à pousser leur offensive. La tentative, dont parle le communiqué russe, faite parades patrouilles en vue de passer sut la rive droite du fleuve, est de nature à ébranler quelque peu cette opinion. SUFMMER Il résulte des données de l'Association des assureurs (xc Livcrpool qu'en janvier 41 "navires œ son.fr perdus, contre 23 en-iauvijar 1914 et 40 en- janvier 1313. Pour les principaux d'entre eux, le dommage payé en janvier s'élève à £ 1,674,500 dont £ i à 1a guerre. Le dommage subi en navires à voile er'est élevé a S, 106,100, dont £ 30.000 imputables à la guerre. Les chiffres correspondants de l'année 1914 étaient, pour les vapeurs £ 591,000 et pour les voiliers £ 112,000. Londres, 25 février : Le Lloyd a porté les primes des risques de guerre pour presque toutes les destinations de 25 à 50 p. c. Le # Comptoir gouvernemental des risques de guerre maintient le taux officiel de 21 shellings pour 100 gui-nées.,fBuiikerque, 24 février : Le vapeur norwégien _ Regin, allant de Tyne à Bordeaux, a sombré ce matin entre 6 et 7 heures à la hau-ur de DouW&s. L'équipage a été sauvé. Le vapeur a ulé en un espace de 10 minutes. On ne sait s'il a tou-é une mine ou s'il a été torpillé. (Havas.) iCliristiania, 25 février : <Le consulat générai norwégien à Londres a télégraphié de 23 février au Ministre des affaires étrangères : ,— Le vapeur Regin, de Christiania, a sauté ce maitin à -JDouvres. L'équipage est allé à bord d'un navire de guerre anglais, a débarqué aujourd'hui à Douvres et a étfé envoyé à Londres. Le ministère des affaires étrangères a télégraphiquement prié l'ambassade d'introduire une action devant le tribunal maritime. Le Regin était un vapeur de 1,107 tonnes. Londres, 24 février : Le vapeur M^mbland, de 3,027 tonnes, en route de Huil h Tyne, nuinque à l'appel depuis ie 22 février. Le schooner Ma^gie Baratt, en route de Geenock à Dud-ion, est forfcememt en retond. Une dtes ceiiaUiincB die eau-vet-age qui se trouvent à bord et plusieurs lampes de canots ont échoué près de l'île de Man. Londres, 25 février : Le croiseur auxiliaire Qanrcanaughton, dont on a annoncé la Sparition, avait à bord' 20 officiers eA 260 iomme3. (Reuter.) Ijcndros, 25 février : Le vageur Rio Pa^ania en rou.te pour Porto Ferraro et ■3 vapeur ïkLrp.aliôn allant à Niefa.porb ont été touchés £ar liïfê "tibfpîîîe et coulé à la hauteur de Be-ach Heaxl. L'équipage est sain et sauf, à l'exception die trois Chi-lois qui ont é»té tués par l'explosion. (Reutecr.) Washington', 24 février : /)n vient d'apprendre que le vapeur américain Carytb i ^touche une m^ne ^ans la mer du iSnixT et a coulé à hau-feur de la cote aÎTemande.Xe vapeur avait à bord 4,600 malles die co.ton. Londres, 2ô février : L'équipage diu va.pe-ur We-sbem. Ccast de Livcrpool a pbarqué à Portsmc^th. Il que fc vapeur a été oule a la ha-u^euir do Bciach Head par une mine ou par ine torpîIîel 'TT ny a pas de pea-te dJhommes à, déplorer. Londres, 26 février : .'Le vapeur <: Bc.ptford » a coulé dans la mer du Nord l la haute àr de^Searbcrough. ITéqmpage croit qu'ill a st^ touche par une to:rj^i]'e. L'equrpage a été sauvé par in vapeur de passagers. (Reuter.) Copenhague», 35 février : /On aunonce qu un vapeur de nationalité inoonnue et jpn-fc on igno-ro Je nom, a été coulé par un eous-marin P-lemand, au large près* d'Easbpuirne (Susses). Payis, 25 février : ' " i^our ^Sponda'e aux mesures pi-ises par l'Allemagne», es Alliés auraient l'intention, dit le « Journal *, de sai-ir tous les navii-es allemands sous quelque pavillon [u lis naviguent effc de déclarer de bonne prise toute car-aison djeeiinée à 1J Allemagne. Les mesuras d'inveeti-■ation les plus sévères seraient prises à cet effet. S'^^^agS^es ^ïer'Tf !T^ôrïa repris1^^ j ervices de navigation entre Boulogne et Calais et l'An- : leterre. || Londres, 25 février : Le député unioniste Stewart a demandé à M. Asquith l, en pi esenee de la menace des eous-marins qui siiktn-en-o la mer d Iriande, il n> avait pas lieu de commcn--r oonstrucbion a'un canal sous-marin entre l'Angle- : ?rr.e et 1 Irlande pour mettre fin à des blocus futurs. : l. Asquuth a répondu que, dans les circonstances ac- ' leiles, ce projet n'était guère exécutable. Milan, 25 février : j Le ^ Corriere délia Sera > annonce que le gouverne- i lent anglais a, le 22 février, répondu négativement à ►utes les protestations des Etats neutres contre l'abus j leur pavillon pair lia imanne marchande anglaise. Berlin, 25 février : \ La note, remise hier après-midi par l'ambassadeur des bâte- U tus an go-UTeirnomeat allemand a fait œmourd'bci objet a un examen approfondi dane lee bm-eaux oom-ïfcemts. La communication contiendrait deu indications? ir^le sens dœquelfcs rien n'a été publié jusqu'à prcl ' V LES FAITS DU JOUR La souscription ouverte par le « Times » en faveu7 de la Croix-Rouge anglaise a atteint samedi dernier 25 millions de francs. La malle australienne Malaja ee dirigeait, samedi, vers Plymouth, lorsqu'elle reçut d an navire de corn merce armé l'ordre ae stopper. Ne pouvant distinguer ^ies couleurs de ce navire, le capitaine résolut de s'eloi gner à toute vapeur pour se mettre hors de portée du teu qui, en effet, ne l'atteignit pas. Peu après il rencontrait un navire de guerre anglais et se mettait sous sa protection. Le gouvernement hollandais préparerait un projet de loi d'autorisant à anticiper l'appel sous les armes die la classe de 1916 et à lever des classes de réserve déjà libérées.Les officiers belges internés ^ en Hollande dans le camp d'AmersfOort étaient autorisés à sortir en costume civil. Cette autorisation vient de leur être retirée. Un journal socialiste allemand critique ce qu'il appelle « l'accaparement des pommes de terre », c'est-à-dire!'emmagasinage par les grossistes, dans le bat de réaliser au moment favorable ess«s des prix maxi-:mum. Ces prix sont fixés pour les producteurs et le*i f commerçants! en détail; le journal estime que les grossistes abusent dans une mesure considérable de la si tuation et demande que le gouvernement confisque tous îles stocks de pommes de terre. Par certains côtés, notre situation au point de vue du ravitaillement en pommes de terre est comparable. Mêmes^ abus, môme appétit de lucre, mômes protestar tions légitimes. Le Comité institué par le gouvernement anglais pour enquêter sur les causes de Augmentation des prix du charbon, a commencé ses travaux. On dit que le gou vernement se prooose d'établir un prix maximum pour le charbon vendu à, Londres. D'autre part, on annonce qu'une commission a été créée par le ministre de l'Intérieur, à l'effet d'examiner la situation de l'industrie charbonnière- cette commission a pour mission d'élaborer une nouvelle organisation du travaill et une coopération entre patrons et ouvriers, afin d'arriver à distraire de l'exploitation, sans que la production en souffre, les ouvriers mineurs qui sont aptes au service militaire. Les vapeurs anglais enregistrés en Irlande, qui font le? trajet entre Livcrpool, le nord du Pays de Galles et ^Irlande naviguent sous le pavillon vert irlandais. Les #rmateurs"soM 'convaincus que les Allemands, pour ne Jpas indisposer les Irlandais d'Amérique, respecteront Sieurs couleurs. Lorsque le navire norvégien Regin a sauté, il Be trouvait à J'ancre à cause'"dû DfSuilTard, mais il s'apprêtait^ à partir. Une explosion se fit entendre à l'avant Le choc fut d'une telle violence que les hommes se trou vant sur le pont furent renversés et que d'autres furent précipités hors de leurs coucliettës. un rien de temps, le navire embarqua un tel volume d'eau que son engloutissement ne fut plus qu'une question de minutes. Les 22 hommes de l'équipage descendirent à ce moment dans les canots et, pris à bord d'un autre naviret furent dé-/ barqués à Douvres. De tout l'équipage, le pilote norvégien Gjersten fut seul blessé : il s'est brisé la rotule. Trois Allemands qui avaient réussi à s'échapper d'un fort près d'Alger ont été arrêtés par les Anglais à Gir braltar à bord d'un navire danois qui les avait recueillis. Un wagon-lit direct circule aotueGlemenit entre Berlin et Bruxelles. On 110 doit plus changer de train à Hear-besthai. Le train part de Berlin à îa gare de Potsdam à 9 heures 26 diu soir, arrive à Cologne à 7 heures 40 diu ifoatin, quitte Herbesthal à 10 heures 33 et arrive à la pire du Nord à Bruxelles à 2 heures 47. Le train repart de Bruxelles à. 4 heures 6 du matin, arrive à Herbesthal à 8 heuir.es 27, part die Cologne àll heures 33 du soir et arrive à Berlin gare de Potsdam à 8 heures 54 du matin.Le président du Conseil <$e la Nouvelle-Zélande a fait savoir à une commission formée par les représentants des sociétés de navigation et db congélation de viande, que le gouvernement a décidé, conformément à un diéeir exprimé par le minietre auprès des colonies, de pourvoir les armées des A Miés de viande congelée. On nous écrit de Dunkerque que depuis la dernière tempête de nord-ouest qui a sévi sur le littoral, plusieurs mines sous-marines en dérive sont venues se ie>ter à la côte, où elles ont explosé. Les détonations, formidables, ont été entendues à de très grandes distances. D'après des nouvelles, de source suisse, le"gouverné:» jÊl&nt militaire de Belfort aurait reçu des instruction^! four aménager des quartiers pour 50,000 soldats anglais* qui arriveraient vers la fin de ce m . I j. - ' 1 Le développement favorable des relations d'affaires entre la Russie et les Etats des Balkans a amené les marchands do Reni à demander au gouvernement russe la création d'un bureau de douanes de lro classe. Onze généraux et commandants de brigade de l'armée italienne viennent d'êdre mis à M retraite. _ La Ligue des viH-e® allemandes a demandé au chancelier de fixer des prix maxima pour la viande de porc et. pour la fécule de pommes de terre. - —-T .i im; ' ■«»** - - L'ancien président des Etats-Unie, M. Tafrt, a prononcé un discours à Morristown ./.lans l'Etat de New-JeTsey. Faisant ressortir la crise existant dans les relations de l'Union avec Les puissances belligérantes de l'Europe, il a déclare que si le président Wileon agissait, le peuple devait l'appuyer jusqu'à la fin. —Nous devons, dit-il, à ce point de vue, être fermement Américain® quelle que puisse être notre conviction antérieure individuelle née de notre origine européenne. Tous doivent oublier leurs divergences d'opinion et rester fidèles au drapeau commun est à la patrie commune. Le gouvernement russe a mis è» l'étude la question de la nécessité urgente d'une loi interdisant tous rapports commerciaux avec les pays ennemis, même par Uinterm édiaire des Etats nentref . Un oukase impérial ordonne d'étendre aux familles -des réservistes, sujete des pays alliés, restées en Russie, tentes les faveurs et facilités accordées aux familles <ie« j réservistes russes. ^ Les journaux de Lyon disent que de violentes tempêtes régnent dans tout le nord de la France. Dans les montagnes, les fortes neiges entravent le trafic des chemins de fer. De nombreuses lignes télégraphiques ont été détruites. Uire violente tempête règne dans la Méditerranée. Pliusieîuira barques de pêohe ont sombré. On mande d^Athènes que 1a nouvelle diaprés laquelle [es^ pruiseances cS la Triple Entente auraient demandé l'aide de la Grèce pour la conquête des Dardanelles est inexacte. La Grèce observe toujours 1a plus stricte neai-braJitc.Une grève générale a éelaté à Naples. Les fabriques 5°nt fermées. Sur certaines lignes ferrées, une bande' de 3,000 grévistes a arrêté les trains. Les troupes sont consignées. Le mouvement est provogué par la cherté du pain. Le Conseil municipal négocie avec le gouvernement pour arriver à une diminution du prix du pain. Pour parer au chômage, de grands travaux ont été décrétés. On a ouvert une série de boulangeries municipales.a COMMUNIQUÉS OFFICIELS i Communiqués allemands Berlin, 26 février (Officiel de ce midi) : Rien d'essentiel à signaler des deux théâtres de la guerre. * * * Vienne, 25 février (Officiel) ; Dans la Pologne russe, il n'y a pas de changement.Sur le front ouest de la GaJicie, un de nos détachements a arraché aux Russes plusieurs points d'appui à l'est de Grybow et a ramené 560 prisonniers et 6 mitrailleuses. Dans les Carpathes, il y a eu de nouveau de fartes chutes de neige, qui ont influencé l'activité des combats. La situation générale ne s'est pas modifiée.L'attaque de nos troupes, dans les combats au sud du Dniester, continue avec succès. Dans les combats du 21 et 22 février, ncxus avons fait prisonniers 10 officiers et 3,338 hommes. Le calme domine en Bucovine. * * # Constantinople, 26 février (Officiel du quartier général) : Deux grands cuirassés ont ouvert hier matin, à 10 heures, le bombardement contre les forts se trouvant à Ventrée des Dardanelles. Le feu a duré jusqu'à 5 h. 1/2 de l'après-midi ; les navires se sont alors retirés dans la direction de Hle de Tenedos. D'après nos observations, un navire ennemi du type Aga-memnon et deux autres cuirassés ont été endommagés par le feu des forts de la côte d'Anatolie.. -v-y Communiqués das erméss aiiMsa Paris, 24 février (Communiqué officiel de 15 heures) : Il n'y a rien de spécial à signaler, si ce n'est quelques opérations heureuses de nos troupes dans la région d'Auberive-sur-Suippe. Nous avons également gagné un peu de terrain au nord de Perthes. * * # Paris, 24 février (Communiqué officiel de 23 heures) : Entre la Lys et Aisne il y a eu de violents com-/bate d'artillerie. En Champagne, nous avons fait des avances au nond de Mesnil et noms avons repoussé plusieurs contre-attaques ennemies. Notre artillerie a réduit au silence plusieurs batteries allemandes sur les hauts de Meuse. Nous avons avancé dans la forêt de Brûlé, près d'Apremont. Londres, 24 février (Officiel) ; A la suite de l'attaque d'Osterade par une escadrille d'avions, trois aviateurs anglais ont manqué à l'appel. Pétrograd, 24 février (Communiqué officiel du grand état-major général) : Le 23 février, dans les bois d'Augustowo, des combajts ont eu lieu dans la région de Grodno. Près d'Iastrzemba-Stabinc, 2 régiments de la 29* division ont réussi à échapper à l'enveloppement allemand et à rejoindre nos troupes. Des patrouilles ennemies ont essayé de passer sur la rive droite du Niémen. Le combat sur la rive droite de la Narew se poursuit; les Allemands font de violentes attaques sur tout le front depuis la Bobr et les environs d'Ed-rabno, jusqu'à 'la Vistule dans la région de Bodza-now. Dans la région de Prasnysz, les combats sont devenus pfus opiniâtres. Sur la rive gauche do la Vistule, nous avons repoussé de faibles attaques ennemies sur le village de Boguslaf à l'ouest de d'Opotchno-Lopousjko. Dans les Cairpathes, il y a un furieUx combat à l'est -de Loupkow. i Nos troupes ont obtenu des succès rfanw la région de Mounkaitoj. Près de Zavadka, le 22 février, au point du jour, noue nous sommes emparés de 3 lignes de tranchées sur la hauteur 901, qui est : presque à pic. Des^ attaques allemandes au sud de KozioBwka : ont été repoussées. i A sud de Dukla, nous avons pris, après un vio- ' lent combat, les hauteurs sur la rive droite de la 1 Rozanka. ' Sur les routes de Doline à Galitsj nous avons fait ! échouer, hier, l'offensive >d>e troupes ennemies très ' importantes. y T ■ m Dépêchas diverses Paris, 04 février : - L c Eclair » annonce que le général divisionnaire ' français Loyaeaoi die Grandimaison est tombé au champ ' d'honneur. Londres, 94 février : D'après le « Standard », le ministre anglais de fe 3 guerre a commandé à d-os firmes Scandinaves un demi- ! million d»e garnitures d'uniformes kakhi. * * * < .Berne®, 24 février : ~ 1 Le conseil- fédéral suisse annonce officiellement qu'une' entente est intervenue, entre f Allemagne et la France ; ' quant à 1"échange des prisonniers grièvement bleesés. ! i Le transport" sera âesùifé par deî? tnainrr âmbliîancieas < ] réunis sous la surveillance d» la Oroix-Rouge suisse. La i ] ligno Constance-Lyon y sera affectée. Les premiers^ transports auront vraisemblablement Heu encore cetfci J semaine. , < « * * < Porto, 24 février : J Un écolier nommé José Francisco Silva, âgée de 15 ans ! a tiré deuts: coups die revolver Eur le chef des démocrates. ' M. Affonso Cosrta, au moment où celui-ci prenait îm train pour Lisbonn e. Le député n'a pas été atteint. Silll , va est arrêté. Il déclare qu'il a agi spontanément/ (Havas.) / Londres, 25 février : On mande de Tokio que les Japonais ont renfloué un-grand navire que les Allemands avaient fait couler dan^ rentrée du port de fsing-Tao pour l'obstruer. Copenhague, 84 février i A la séance du Falketdn^ de c© jour, 2e ministre des finances a déposé divers projets de loi pour couvrir fcaf augmentations de dépenses canoës par la sÊboatcon actuelle. Les projets de lois prévoient une majoration, da l'impôt sur la fortune et sur ia succession asœi qu'un impôt extraordinaire sur le revenu, pour les personnes qui ont eu des recettes spéciaies par suit© de la ffUASTS» Colchcster, 24 février : Hier aprèsf-midi, - à 5 heure®, aepfc avions alleoutads ont été apetrçue à proximité de la oôte orientale aanglaise. A 4 1/2 heures, un aviateur ennemi a passé an* dessus de Maplin Sonds, volant dans la direction Cfoaxi-ouest.• * # Bucarest, 64 février- : Le général Pau, venant de Sofia, est aarrivé & Bucarest.* * * JP§33S^ 25 février : _ Calais a <êbé de nouveau abfcaqué par uiï dirrigeable allemand. Les bombes ont BîçssiT'quelo«es persoçnes^ Tra&it^-kwdégâte matériels causés setot mâs. La -i. chemin de fer détruute lors de la première attaque aérienne esrt rétablie. Le trafic du oK^ymin de fear se de nouveau normalement. • # # Paris, 25 février : \ D'après des journaux parisiens, un régiment de cuÎ5% fragettes anglaises a été débarqué au Havre. Elles ec^ ront employées comme téléphonistes, télégraphistes cfe chauffeuses d'automobile. # * # Copenhague, 25 février : Les représentants des ouvriers de l'industrie 'de la construction ont adressé hier au président du Conseil une requête demandant l'exécution de grands travaux publics pour atténuer le chômage. Le président du Conseil a repondu que le gouvernement demandera des ressources extraordinaires au Parlement pour que très prochainement des travaux publics puissent être entre* pris. * * # Aix-Ua-Chapeila, 25 février : Les hommes non appelés sous les drapeaux avant trouvé de l'occupation^ dans d'autres^jndustries, la société des tramways d'Aix-la-Chapelle a engagé comme receveurs un grand nombre de femmes qui assurent le service à la satisfaction générale; *** Madrid, 24 février : D'après l' « Economista * le gouvernement espagnol a l'intention d'émettre un emprunt intérieur d'un milliard de pesetas pour couvrir le déficit du budget et pour la construction de chemins de fer secondaires. *** Copenhague, 24 février : La Conférence de la mer du Nord a suspendu momentanément ses séances pour permettre aux délégués de délibérer avec leurs gouvernements respectifs. * * # Londres", 25 février : On mande de Garub (Sud-Onest africain allemand) qu'hier soir un aviateur a jeité quatre bombes sur les troupes brutannaques. Un officier et cinq hommes ont été blessés. L'appaneal a été bombardé, mais ii a pa s'échapper. (Bluter.) * * * Londres, 26 février : Après le 8 mars personne ne pourra plus partir de Tilbury ou de Folkestone pour la Hollande sans être porteur d'une autorisation officielle. (Reuter.) ♦♦ L'anarchie aa Mexique ^ aPres ^n avis ofîicidl reçu par Le département d'Etat de Washington,^ les forces du général Carranz,--' ont de nouveau évacué Mexico, taj-vîv* que les troupia(_ nu général Zapata pénétraient dans la. ville. Ji est difficile do se retndre compte de ! a. situation on Mexique, ou l'anarchie est à son comble. A la, fin de janvier, les fotnoes du g«énéiial Carranza EaatraiaiBt dans Mexico qn'abandonnait M. Eoqae Gonzalez arza, président provisoire de la République eà îo la Convention suprême, epui éitait soutenu par le cé-ttéral Villa. Le président Garza transféra àe siège de son gouver» aeanent à Ouernavaca; capitale de l'Etat die MoreJos, îiujsud de Mexico. Aujourd'hui, c'est le général Zapata ïui reautre dans Mexico, que les pa-rt-is occupent 4 rt éva-îiient .tour à tour. La pacofication semhle plus éloignée que> jamais. L'es-aoir que nourrissait le gouvernement de Washington d© roix le général Villa dominer la situation et rétablir : ordre ne s'est pas encore réalisé. Celui-ci dispose des rorocs les plue nombreuses, mais elles sont disséminém lanis toait le pays.^ Zapata, le second en puissance militaire, semble avoir trahi la Convention suprême. Bm 'orces sont concentrées dans les riches Etais de Puebî» >t de Morelos. Le général Obregon, qui nominalem««l ist un adhérent de Oarranaa, tenait Mexico et la V<*a-Jruiz. L'ancien président provisoire Gntierrez occiip© ?ueibla. Le général Pablo Gonzalez tient Tampico pour Ca®t ranza. Enfin le général Salazar, qui se dit Paient éa njeux parti <c oientiâco », fai(, la guerre de guérilla àaxm le Chiyuahua. Tout n'est que chaos et confusion. Ces généraux xi, raux commandent au moins 125,000 hommes, bien ca»> rainés par quatre années de guerres civiles, qui M »nnaiasent plus d'autres moyens d'existence et qui Tisposent de canons de campagne du dernier modèle. L£s rivalités de© chefs paraissent inconciliables. Ib ie s'uniraient que devant un»e pression étrangère. Vilia, dJaprès le New-York HeraUd n, aurait èe pka» le chances de Remporter. Il disposerait d'afcorwJBaûai nunitions, tandis que «es compétiteura Oarranza et iapata ne peuvent plus s'en procurer à cause do 1g guerre européenne. Il atteindrait tjran<îuillement qi» >eux-ci ©oient au bout de leurs ressources pour agir ivec 6on armée du Nord, très bien équipée, et avoir 1© lernier mot dane la mêlée. On ne sait pas exactement quel est le vrai président l»e corps diplomatique ne sait, plus à qui entendre. D'est ainsi que le ministre dJEpagne vient d'être eao->ufeé par Oarranza parce qu'il couvrait un a$çent c» >agnol auprès de Villa. Le général Carnanza, qui s'est arrogé l'autorité do •ecevoir toutes les communications diplomatiques eô l'y donner suite, traitait d'ailleurs do 1a façon la p3oa îiscourtoise le ministre' d'Espace, depuis expulsé, e* e ministre d'AncrILeterre, leur faisant faire anticbamK >re pendant des heuret? san6 les recevoir, parce qu^Sa Lvaient formulé des représentations au sujet des at-^intes portées à la propriété des étrangers. En attendant que l'un des généraux en (lutte ait le les sus, ils g'exécutent entre eux. Un lieutenant de Za~ >ata a fait passer par les armes le général Jésus (îar-■a.nza, frère du leader constitutionnaliste, et son fils, [j'assafeinat du général Villa était aussi annoncé, mais 1 a lui-même démenti péremptoirement cette nouvelle Dar cette dépêche qu'il a adressée d'Aguas-Cali-entes ii in de ses amis de New-York : « Je reface d'admettre 311e je sois mort. »

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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