La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 29 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/nz80k27z5q
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Vendredi 29 Janvier 19ib i_^-imgvay^TMicryam-Tsaa^-fgf r.rir_* gcr^g^sg-y~ W° 84 Vendredi 29 Janvier 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION K, Hue Montagiie-do-8ion, SS, ERUSELLES Bureaux : de 10 à 12 et de 15 à 17 heures JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES (La petite ligne . fr. 0.40 Réclame avant les annonces . ; . . . 1.00 AHHUi^l/'iiS < Corps da journal 4.00 ! Faits divers S.OO [ Nécrologie 2.00 LA GUERRE C== t 179m* jour de guerre ' ^ C <- L'allure prise par les opérations militaires depuis \ Suie dizaine de jours nous avaient Laisse 1 impression que les belligérants n'attendaient que des conditions tlimatéri<jues plus favorables pour engager des hos- ] tilités suivies. Il a suffi que les pluies vinssent à cesser pour qu'aussitôt, le terrain étant redevenu praticable, il en allât de la sorte. Alors que depuis ; ("affaire de Soissons l'action s'était ralentie, nous ivons vu soudain se livrer des combats sérieux dès jr le 25 aux environs de La Bassée et de Craonne. j C'est sans doute à l'importance notable de ces j c toiribats qu'il faut attribuer les contradictions of.fi- ; a nielles concernant leurs résultats. Tandis qu'auS'« cours des dernières semaines on ne relatait dans les s [ ' communiqués que des divergences portant sur des | points de détail, on les trouve cette fois en com-':j plet désaccord. i.s L'interprétation des Alliés était attendue hier à I l'égard des événements dont les environs de La Bas- j; sée ont été lundi le théâtre. Berlin avait parlé de * 'la prise aux Anglais de 1,100 mètres de tranchées et c de deux pointe d'appui : or, les dépêches du 26 de c Londres et de Paris reconnaissent bien que de vio- { lentes attaques ont été dirigées contre La Bassée, j: mais elles contestent l'abandon d'une quelconque partie des positions des Alliés dans la contrée re- c présentée ci-dessous. v Si de cette af formation, contenue dans la dépêche E ide Paris datée du 26 à 15 heures, on rapproche la dé- g pêche qui a suivi, datée du même jour à 23 heures — 1 laquelle déclare que les Anglais ont eu à repousser J de nouvelles attaques mais ont finalement réussi à J réoccuper leurs positions des jours précédents — on i, met en lumière certaine contradiction. Au surplus, le communiqué de Berlin du 27, que nous avons inséré hier, déclare tout aussi catégoriquement que les t contre-afctaques par lesquelles les Anglais ont essayé de reconquérir le terrain perdu le 25 sont restées t .vaines. s Nous nous trouvons ainsi devant deux affirma- s lions nettement contradictoires notre rôle se borne a à les enregistrer. • a La seule chose que l'on puisse affirmer avec cer- v titude c'est que I'aotion à l'ouest de La Bassée a été chaude, et que celle qui nous est signalée par les dernières dépêches de Paris et de Berlin autour de °-Craonne paraît l'avoir été tout autant. Elle s'est dé- ® roulée dans un cadre qui présente quelque analogie T avec celui de la récente bataille de Soissons. La r chaîne des collines qui s'élèvent au nord de l'Aisne <J forment à Craonne le plateau célèbre où Napoléon t livra en 1814 bataille aux Alîife.' De l'ouest à l'est, <3 ce plateau est traversé par le Chemin des Dames, transformé par les Allemands en une position solide ^ parallèlement à laquelle les Français s'étaient forte- j ment retranchés. A 3 1/2 kilomètres à l'ouest de \ Craonne, près de l'endroit où ce Chemin des Dames r croise"une route qui du sommet du plateau va rejoindre au nord un petit cours d'eau nommé l'Ai- r lette, sont situés deux hameaux dont les territoires sont contigus, les hameaux de la Creute et de Hur-tshise. C'est là que les Allemands ont livré le 25, aux positions des Français, un violent assaut. D'après Berlin, ils ont réussi, à l'ouest de la Creute et à l'est de Hurtebise, à refouler sur la pente du pla- ^ teau de Craonne descendant vers l'Aisne les Alliés g que des régiments saxons avaient délogés de leurs positions sur un espace de 1,400 mètres. t Le premier communiqué de Paris du 26, en si- e gnalant cet assaut, dit qu'il a été par deux fois d'une violence extraordinaire. A la seconde reprise, les I Allemands ont pris pied dans les tranchées fran- f jaises, mais une contre-offensive hardie les en a ^ presque partout repoussés. La dépêche suivante de à Paris, celle de 23 heures, dit que certaines tranchées c complètement détruites au préalable par des « mi-nenwerfer » ont dû être abandonnées à l'ennemi, c Elle ne précise pas l'importance des positions per- ^ dues, de sorte qu'à cet égard on reste sous 1 im- * pression des indications fournies par Berlin. Au surplus, il semble que la abtaille continue ; le désir des Alliés de rétablir la situation antérieure l s'expliquant à surabondance par le grand intérêt c stratégique de la région menacée. Le plateau de ; é Craonne commande en effet la bordure septentrio- c ftale de l'Aisne prise entre Bourg-Cornu et Berry-au- j: Bac, et la possession par: suite en est d'importance i rssenfïeUer e *"* Les autres initiatives des Belligérants sûr le front a Duest ont été de médiocre envergure. c En Argonne, de nouvelles manifestations offensives des Allemands ont pu être enrayées par les j Français, qui en dernière heure signalent même c avoir, à la suite de leurs contre-attaques, repris pied I dans les tranchées qu'ils avaient précédemment per- " dues. 0 En Haute-Alsace enfin, l'action s'est résumée en j Une énergique intervention de l'artillerie allemande, C notamment sur la crête du Hartmannsweiler. à • * • _ Dans l'Est, rien ne'vaut d'être retenu, sauf l'ac- n tivité des Autrichiens autour des cols des Carpathes. s Mous avons hier, d'après Pétrograd, signalé leur B offensive à l'est du col de Dukla, et Vienne annonce p aujourd'hui la réoccupation de celui d'Uszok. Les n Russes livreront sans doute encore des combats au- t: :our de ce col d'Uszok qui est au point de vue stra- ;ég-iq.ue le plus important certainement de tous ceux s le la chaîne de montagnes : sa conquête par les Au-richiens met en question la sécurité des lignes ruses dans l'est de la Galicie. D'ailleurs, si l'hiver .'est pas trop rude, on doit s'attendre à des opéra-ions sérieuses le long des Carpathes jusqu'en Bu-ovine, tout le monde maintenant s'accordent à re-onnaître l'importance des effectifs que les Autri-hiens ont réunis pour s'opposer aux tentatives d'in-asion de la Hongrie. LA RÉVOLUTION AU PORTUGAL Le mot révolution est peut-être un peu bien gros pour pécifier le mouvement de rébellion militaire que relar sut les dépêches dfavajnt-hier qui parviennent aujoair-L'hui à notre connaissance. Un premier télégramme d!e Lisbonne viâ Zurich était .'un laconisme outrancier. Il disait : « Une révolution éclaté et a vaincu. Les détails manquent. > Une dépê-he de Londres «est venue ensuite, en précisant les faits, îs mettre au point et les ramener à une nmtineirie mili-aire dont voici le récit succinct : Le général-magea' Martino Oarvalho t/eot rendu da/ns i nuit du 19 janvier, en compagnie d'autres officiers upérieurs délégués par des régiments de la garnison de iisbonne, au ministère de la guerre. Il était chargé d'y emander qu'il fût sursis à une mesure disciplinaire rise contre un officier dont le déplacement avait été écidé. Le ministre de la guerre refusa de tenir compte e cette protestation et maintint sa décision. Le len-emain matin, le® officiers du 2° et du 5e régiment d'in-anterie ainsi que ceux du 2e et 4® régiment de cavalerie écidèrent de se rendre auprès du président de la Bépur lique et de réclamer la démission du gouvernement. Celui-ci avait pris les mesures nécessaires. Le Palais u Président était gardé p>ar de l'infanterie, de la ca-alerie et de l'artillerie. Diverses casernes étaient cer-ées par des troupes. Soixante-quatre officiers furent rrêtés et transportés sut un navire de guerre. * * • Le cabinet portugais ayant démissionné, le président kxriaga a chargé le général Pimentel de Castro de la ormation d'un nouveau ministère. Il a commencé par aire relâcher tous les officiers arrêtés, et a ordonné ue tous oeux qui avaient ouvertement déclaré leur coord avec ces derniers et avaient été arrêtés par la. uite, reprennent leur poste. Il a décrété à nouveau la?; iberté de la presse et a autorisé à reparaître les jour-, .aux qui avaient été suspendus. * * * Le gouvernement prétend! que le mouvement révolutionnaire est monarchique, mais il est notoire que la lupart des officiers arrêtés sont des républicains : quel-ues-uns même ont pris part à la révolution de laquelle st née la République. Le surlendemain des faits que nous venons de résilier, c'est-à-dire le 21 janvier, les officiers du corps du y éniie à l'exception de trois, de même que presque tous' îs officiers du 1er d'artillerie et les officiers de la ton-eresse de Lisbonne et des batteries de la côte, y oom-ris le général commandant E.-J. Rioeiro, se sont vo->nitaireiment constitués prisonniers pour manifeste# îolt solidarité avec leurs camarades internés. ••• Voici enfin la dernière dépêche relative à cette aven-ire, sinon étrange à, tout lie moins inattendue : Madrid, 27 janvier. — D'après un télégramme de Lis-onne aux journaux espagnols, les démocrates ont es-a-yé un coup d'Etat. lis ont réussi à enrôler quelques sus-officiers qui se sont mêlés au public et se sont mis pousser des cris révolutionnaires. La gendarmerie a rrêté des automobiles qui transportaient des explosifs. Le nouveau président du Conseil, le général Castro, pris des mesures pour réprimer rapidement le mou-ement.#*• Ces différentes informations ne peuvent s'expliquer ue si l'on admet que la révolte dles officiels contre le ouvernement a été victorieuse. En tous cas il s'avère ue le général Pimenttel Castro a proclamé la dictature nlitaire. On ne peut, en effet, expliquer aoutrement la ouveile tout à fait singulière disant que le président u Conseil a repais leurs portefeuilles à tous les minis| res et qu'il exerce lui-même la direction de tous leâ épiartaments ministériels. La nouvelle du « Baiiy Chronicle » que les officiers ctuels victorieux auraient joué im rôle comme répu- \ licains lora de la révolution die 1910 esit inexacte. Ni 'imentel Castro, ni E.-J. Ribeiro, ni les régiments récités n'ont joué le moindre rôle lors de la chute du oi Manuel f imentel Castro avait étéjen 1911 ministre de Ja guéris dans le cabinet de Théophile Braga. Ss FAITS DU JOUR ! Selon des renseignem'ents de source sûre reçus de -onstantinople, la perte du sous-maiûn français Saphir 'est- produite dans les circonstances suivantes : Le Saphir '«avait réussi, dans la miatinée du 17, à péné-rer daTcs-les Da/rdanelles j-usqu'à la hauteour de Nagana, ma être aperçu par les Turcs. A ce moment, le sous-marin, qui avait été obligé de longe<r profondément pour éviter les lignes de tor-illes immergées par les Turcs, heurta le fond, se fai-ant des avaries graves. Il ré usait* 'ce^Mi-tfgrâce au ang-froid et à Inhabileté du commandant, à remonter la surface, et la totalité de soo équipage parvint à ébarquer. Le sous-marin coula aussitôt entraînant avec lui le ommandant qui avait refusé de quitter son bc<rd. Les S hommes constituant l'équipage du Saphir ont été ransportés à Constantinople. . D'après une lettre écrite par un major de gendarme-îo suédoise se trouvant en Perse et puMiés par la Svenskadagbladet », le gouvernement cfiînois aurait .■ejnandé aux officiers suédois""êû~t>erse si, le cas chéant, ils seraient-disposés à organiser la gendarmerie hinoise. Le chef de la mission suédoise, le général Hial-larson, s'est rendu à Pékin. Toutefois, il ne peut évi-emment s agir que d'un accord visant la période après i guerre, la Suède ayant rappelé tous ses officiers, dont lie a besoin en ce moment. M._ G henadieenvoyé extraordinaire bulgare k Rome, fait^ dît^une agence télégraphique allemande, la dé-laration suivante : — A Bucarest, il existe un fort courant qui cherche à >rcer le gouvernement à faire sortir le pays de sa neu-ralité, mais, jusqu'à présent, il n'est pas possible eo^ ore de prévoir si pareille chose va ibientôt se produire, ■n tout état de cause, la participation de la Roumanie la guerre aurait pour la Bulgarie des conséquences in-aicuiattiea.Nous n'avons pas encore conclu un accord avec la Roumanie, mais nous pourrions facilement y arriver, (uant à Serbie, elle semble en ce moment plus disposée envisager une révision du traité de paix ae Bucharest, Le bureau télégraphique international de Berne aii-once que le gouvernement blésilien a défendu d'utiii-3-r les stations de télégraphie sans fil qui sont établies ht les côtes, sauf pour les appels de secours. Le gouvernement a ensuite fait encore une exception our les télégrammes non chiffrés, échangés entre les a vires et leurs passagers et les compagnies de navip-a-on auxquelles appartiennent les bâtiments. Les télégrammes de cette espèce ne peuvent avoir Lger^U aUZ 8 P™?1*08 équipages et des pas- D'après le « Daily Mail y, le capitaine du Blûcher serait parmi les survivants. L'un des faits les plus dignes de remarque, en Chine, . est le récent effort accompli par le gouvernement pour créer dans le peuple un esprit militaire. C'est ainsi que le président de la. République a publié un décret ordonnant que des sacrifices soient offerts à l'esprit d'un célèbre général de la dynastie Han et à celui d'un autre général de la dynastie Sun g; la commission des rites a été chr.rgée d'organiser une cérémonie à cet effet. On procède à la formation d'une armée modèle, à la tête de laquelle sera placé le président et dont le contingent sera composé de troupes d'élite. Des officiers de l'armée régulière en feront partie comme simples soldats. Il semble que cette propagande, faite dans le dessein d'inciter le peuple à adopter le militarisme ou à l'accepter, est le mouvement le plus important qui se soit produit depuis la formation de la République. II existe un précédent au cas du navire Dacia. Il re>-monte à 1864, l'année de la guerre'Hvi^'^'iï^ricRme. Un isteamer du nom de G&ûrgia, qui ayait_appartenu aux fconfédérés et qui avait ensuite arboré le pavillon britannique, fut saisi par un eroiàeur féc|£ffil au cours d'un voyage entrê^Livérpool et Lisbonne, après qu'il eut été frété par le gouvernement portugais.^ Le navire qui avait opéré cette saisie était le Niagara. La saisie fut déclarée légale à Boston, bien que le steamer en question fût devenu anglais, que sa cargaison fût neutre et qu'elle fût destinée à un port neutre. Le seul fait que le bâtiment avait appartenu à des ennemis du gouvernement américain lut jugé suffisant pottr-justifier la saisie. Le prince Youssoupof, général à la suite de S. M. l'empereur do Russie, qui a été présenté vendredi au Président- de la République par l'ambassade de Russie, s'est rendu au grand quartier général pour remettre au général Joffre les insignes de l'ordre militaire de Saint-Georges qui vient de lui être conféré par l'empereur de Russie. La destruction du vapeur Dunvard par le sous-marin allemand" 2Î-I9 est considérée côninieTe commencement de l'exécution du blocus sous-marin_annoncé par l'amiral Tirpitz. On TWlld lioinmage à la correction des ma-iûns~a3tsrïîànds, qui, non contents de laisser à l'équipe-ge du Durward le temps de s'embarquer, remorq.uèrent Ira canots jusqu'_au. phare de Hoek-van-HolIand. On a dit que le iiavîré avait été deoriîit Par ^es torpilles. Le fait n'est pas exact. Au moment oiJ Xe navire fut évacué, les marins allemands y déposèrent des bombés peintes en rouge de trente centimètres de long et munies de mèches. Ce détail prouve une excellente or^anisa-tion économique de désTriictiori. /On n'a pas encore élucidé le point de savoir si les r>é-/ostats allemands qui ont effectué un raid sur la côte 'anglaise sont des zeppelins ou des parsevals. Les Allemands ont quatre type d;Q .diri.^f^hlfis : les Zeppelin, les Parseval, les Schutte-T^an^ et lès M. Le zeppelin est le flreadnû.Ught-de l'air. C'est lui qui a la plus grande vitesse et la pîus grande capacité de transport. Vient ensuite le parseval. Dans une demi-obscurité, un parseval peut facilement être oonfondu avec un zeppelin, et la. dimension des obus jetés à Yarmouth et à King's Lynmest telle qu'il semblerait plutôt que le raid fut accompli par des parsevals.Encore le Minenwerfer. Lé substantif allemand « Minen >, pluriel de « die Mine », n'a jamais signifié <un projectile : bombe, grenade, slrrapnêll, etc. Il veut dire mine,^fossé, tranchée. Par conséquent, le substantif composé : « Minenwerfer », ne ©aurait être traduit par « lance-bombes 5. D'ailleurs, cette expression : lance-bombes, ne caractérise en rien le « Minenwerfer », et ne le différencie pas des autres pièces d'artillerie, qui s-tm-b également des lance-bombes. D'autres ont troduit « Minenwerfer » par lance-mines. Cette êxprssgi'ôn n'est pas logique. On ne îaSce p=às,rrd!es mines, on les fait sauter. Cette guerre, en effet, est une guerre de mines, c'est-à-dire da tranchées, d'e chemins souterrains creusés par des mineurs co.rutre d'autres mi- , neu«rs. Poux cette guerre spéciale, les Alkanand^ ont donc inventé un nouvel eci^in spécial destiné à boule- . venser, à détruire nos minés, à les rejeter : « Werfen ». Or, de même ' £ftïërnotre- substantif français--mineaif, se traduit en allemand; par le substantif composé : « Minen-gçœber » qui signifie : creuseuir de mines, de même le substantif composé allemand : « Minenwerfer », se^tra-duira par renveirse-uir, rejeteur, curDÙitéair de mines. Il y â~Ia," dans cet emploi du verbe « wlrffSïf^une métonymie, comime e'est également par métonymie qu'en dit 'en allemand : « den Feind werfen », culbuter (rejeter) l'ennemi et « Kegel werfen », abattre des quilles. En résumé, le « Minenwen-fer » est donc un engin dont a fie nom composé signifie culbuteur de ruines, en, les xeje- P tant, en lés faisant sauter. vWMOBMHmaMnMMNIlBMBHB Le vapeur anglais Nubia allant à Cherbourg avec un chargement de charbons, a coulé dans la Manche après une collision avec le \~apeur britannique Abbas. L'équipage est sauf. lie « Times » annonce que l'anurauto a garanti la livraison d'une grande quantité dé charbon au gouvérhie-/nent français et a réquisitionné, dans^cejitft, de nom-' 'breux vapeui-s. La décision prise pair l'amirauté anglaise est le résultat de négociations qui se poursuivaient depuis pl:u- tsieurs semaines entre Londres et les ministères français de la guerre, de la marine et des travaux publics. La question du ravitaillement et de l'augmentation dp' prix des vivres en Angleterre a été examinée par un Conseil du cabinet présidé par M. Asquith, premier mi-iiistre. L'attention du Parlement sera attirée sur la Question du pain et sur la nécessité di'en fixer la qualité nutritive, coWmèd.'ailleurs cela a été fait pour le lait. Le Bliicher croiscuirassé- R^Iiees, lancé en 1908, était considéré comme un navire de transi-tàon ^et -xf expérience. Long de 152 mètres et large de 24 m. 5, il avait un tirant d'eau de S mètres. Son déplacement était de lô,500 'tonnes. .Sa vitesse, de 25 nœuds 68. était produite par des machines de 42,000 chevaux. Il possédait une ceinture complète en acier Krupp ayant 180 m/m au centre, 150 m/m devant et 100 m/m derrière à la flottaison. Il avait douze canons de 210 m /m répartis par deux ou six tourelles accouplé!^-formaiiit un. triangle à chaque extrémité du navire. Son ^artillerie se complétait de huit pièces de l'50 m/m dans la casemate centrale, de seize de 08 m/m, quatre par château (deux devant et deux derrière), plus quatre tubes lance-torpilles. M. DeroHcourt, professeur au collège de Soissons, est Testé"#! cette ville malgré les successifs bombarde-meauts ; d'après lui la situation de la ville est bien moins désespérée que d'aucuns ne ll'onit prétendu. Il écrit en effet au < Petit Parisien » : — Certes, tous nos édifices ont été criblés d'obus ; ouelques groupes de maisons ne sont plus'qu'un amas de ruines, pa/r suite de 1Jincendie*, et d'autres demeures ont été touchées par les éclats des bombes. Mais la 'moitié au moins sont encore indemnes et le vieux coq | est toujours deborut au somïnb^ de la tour de la cathédrale.Le ravitaillement se fait normalement: il y a encore À Soissons des boTrhîîi'ârefs,' des"bouchers, et jusqu'alors nous n^avons manqué de rien ; on pourrait même se payer le superflu en volailles, gibier, conserves et desserts. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CemiTHîîKaués allsmands Berlin, £8 janvier (Officiel dt ce midi) : Théâtre de la guerre à l'Ouest. — A la côte de ^ Flandre, les localités do MidÀeîkerke cl de Slype• 'J 3nt été bombardées par l'aa-tillerie ennemie. Sur les hauteurs de Craonne, nous avons encore îrraché a' l'en Serra 50C) mètres de tranchées touchant 1 l'est la position conquise avant-hier. Les attaques françaises ont été repoussées sans peine. L'ennemi i essuyé de fortes pertes dans le combat du 25 au ' 27 janvier. Plus de 1,500 Français morts g-isaient ;ur le champ de bataille"; LlOO prisônniers, v com- , pris ceux annoncés le 27 janvier, sont tombés entre ] les mains de nos troupes. Dans les Vosges, dans la région de Sénones et de B?.ude-Sept, plusieurs attaques farnçaises ont été re- j poussées avec de fortes pertes pour l'ennemi. Un officier et 50 soldats ont été faits prisonniers. Nos j. pertes sont très minimes. En Haute-Alsace, les Français ont, sur le front d'Aspach-le-Bas-Heidweiler-Wurzbachervvald, atta-:jué nos positions près d'Aspach, d'Ammerzweiler, d'Keidweiler et près de la forêt de Wurzbach. Par-:out ces attaques ont été repoussées avec de fortes ^ pertes pour l'ennemi. Les pertes ont été spécialement importantes au sud d'Heidweiler et au sud d'Am- s merzweiler, où les Francais ont reculé en désordre ; "j-5 mitrailleuses françaises sont restées entre nos | mains. c Théâtre de la guerre à l'Est. — Des essais d'attaques peu importantes de l'ennemi au snord-est de Gumbinnen ont été repoussées. Près de Bjeshun, au nord-est de Sierpc, un détachement russe a été re- / poussé. / Eu Pologne, il n'y a pas de changement. / t » * * ; t Vienne, 27 janvier (Officiel d'hier) : | ; Dans la vallée supérieure de l'Ung, l'ennemi a été i hier rejeté hors de ses positions, sur les hauteurs de ' la frontière des deux côtés du col de l'Uszok, l'un des plus importants défilés des Carpathes. Ce col, pc\rjr, la possession duquel on s'est déjà souvent bat- , tu ati cours de la guerre, était occupé depuis le 1" 1 janvier par les Russes, fortement retranché et opi- J aiâtrement défendu par plusieurs positions situ&S les unes derrière les autres ; il est retombé, après un ;ombat de trois jours, de nouveau entre nos mains. Au nord-ouest du col d'Uszok, ainsi que dans la j vallée de la Latorcza et de la Nagy-Ag, les cem- É oajts continttent encore. c A l'ouest de la Galicie et en Pologne, par suite des tempêtes de neige, il n'y a eu qu'un combat modéré d'artillerie. **. Constantinople, 24 janvier (Officiel) : I Dans le Caucase, nos troupes ont repris l'offen- ' îive et se sont avancées dans la direction d'Olti. Elles ont refoulé l'ennemi et capturé en avant de leur front une quantité de matériel de guerre. Les Russes ont incendié avant leur retraite le village £ russe de Narman, pour ne point laisser tomber entre I :ios mains le matériel de guerre qui s'y trouvait. * * « Constantinople, 26 janvier (Officiel du grand t quartier général) : r Au front du Caucase, le calme règne par continua- ^ :ion. Le 23 décembre, le croiseur anglais Doris a essayé de débarquer dans les environs d'Alexandrette. Les Anglais ont été forcés de se retirer sous le feu 1 le notre batterie garde-côte et ont perdu 7 morts. 5 ^ Cûfflmunjqiiés dss armées aliiéss { Paris, 28 janvier (Communiqué officiel de 15 heu- " 'es) : Sur le front, entre la Lys et l'Oise, des combats d'artillerie ont été livrés. { A l'ouest de Craonne, l'ennemi a fait deux atta- ( rjues successives d'une violence "extraordinaire. La r première a été repoussée; à la seconde, les Aile- i mands ont pénétré dans nos tranchées mais nous ivons regagné presque tout le terrain perdu par une l vigoureuse contre-attaque. Le combat continue pour c; la reprise de la partie de nos tranchées occupées en-:ore par les Allemands. Dans la Champagne, l'artillerie ennemie a montré moins d'activité que pendant les jours précé- < dents, tandis que nos batteries ont canonné effica- 1 ;ement les positions allemandes. En Argonne, dans la région de Saint-Hubert, notre feu a fait échouer les tentatives faites par l'en-aemi pour passer à l'attaque. En Alsace, l'ennemi se sert activement de mortiers c pour bombarder nos positions sur l'Hartmannswei- r ierkopf, où de nouveaux combats n'ont pas eu lieu, r * " # 1 Paris, 26 janvier (Communiqué officiel de 23 heu■ 1 res) : Dans 1JArgonne, nos troupes ont entrepris deux attaques près de Saint-Hubert et de Fontaine-Mada- < me. Nous avons pu reprendre pied dans les tran- ( chées récemment perdues et avons détruit plusieurs c sapes'âllemândés. L'ennemi a entrepris une contre- t attaque, mais a été refoulé dans la nuit du 25 au 26. < Du reste du front, il n'y a rien d'important ^ E (jn&ler. .Y/ H S M Ignares, 27 janvier (Officiel) : # / ■ Tous les navires de g-uerre britanniques qui ont ] pris part à la bataille navale de dimanche sont re- '< venus. Le crôiseuuf Lion' et le destroyer Meteor sont 1 endommagés, mais les dégâts qui leur ont été causés pourront être rapidement réparés. Les pertes anglaises comportent 23 morts et 29 blessés. ( : Pétrograd, 25 janvier (ComTKîmiepzé officiel ds: ' grand état-major général) : Le 24 janvier j} n y a eu aucun changement notable dans la rég-ion située entre la Visrale et le chemin de fer de Mlawa; les seuls incidents» ont été des ■ rencontres entre de petits détachements ^t des fu- I si lia des. Sur la rive gauche de la Vistule il a rég^é ^ calme relatif. Au de la ferme de Borzyi"00^ les Allemands ont réussi 23 à prendre une de nos tranchées avancées d'importé1 ce secondaire. I >ur suivant, dans la même région, les Allemands nt repus l'offensive et ont réussi en rampant l'un arrière l'autre à prendre une de"leurs propres tran bées qu'ils avaient abandonné 'antérieurement, maiv ^3 notre feu efiica.ce ils ont été obligés à nouveau e quitter cette tranchée et nous en avons repris pos ^ssion. Notre artillerie, durant la journée du 24, a sé« ieusement entravé le mouvement de l'ennemi sur xit le front. A un certain endroit, le feu de notre rtillerie lourde nous a mis en possession d'une tran-hée ennemie. Dans le voisinage du village de Kurzeszyn, à 11 ilomètres au nord de Rawa (sur la Rawka supé-ieure), notre artillerie a détruit une auto blindée ni s'était avancée afin de bombarder nos positions. En Galicie, une certaine activité est à signaler de a. part des Autrichiens dans tous les cols des Car athes orientales, et principalement au col de Du-:1a.* * * Pétrograd, 25 janvier (Communiqué de Vétat-tajor du Vannée dii Caucase) : Notre offensive dans la région de la Tscharuch ontinue en dépit de la défense obstinée des Turcs. )ans la direction d'Olti des engagements isolés ont signalés à la suite de tentatives de petits déta-hements turcs pour maintenir leurs positions. Dans ss autres secteurs du front il n'y a que la canonnade abituelle. Dépêches dhîersss Londres, 26 janvier : Siir Edward Grey, en réponse à une enquête diploma iq-ue, a fait savoir au gouvernement américain que 1 )acia sera passible de saisie, mais _ que l'Angleterro .chètera la cargaison de coton ou facilitera &on arrivé© , destination. Ainsi les producteurs de coton ne seufiri-ont pas. Cela met fin en pratique à l'incident diplomatique . *** Berlin, 26 janvier : Le petit croiseur Gaz.elle a été attaqué hier à proxi-nité ae Rugen par un sous-marin ennemi qui l'a t^,rpule. jes dégâts toutefois sont minimes. Le ^~ciseiir ,arri-é dans un j>oit de la Baltiqu»? ^«y a eu os d hommes:' * * * Amsterdam, 26 janvier : O nmande de Washington au « Nieuws van den Dag » î gouvernement des Etats-Unis rédige à l'intention du ■ouvernement allemand une note dans laquelle il se dé-lare formellement prêt à faire le nécessaire pour pour oir assurer le maintien de son service consulaire en Belgique. # * • Londres, 27 janvier : L'ambassadeur du Mexique à Londres se voyant dans impossibilité de représenter l'un quelconque des paris en lutte dans son pays, a suspendu provisoirement lea ervices de l'ambassade. * * * Londres, 27 janvier : On craint que les navires anglais Hémisphère et En-elbom aient été arrêtés par le Karlaruhe ou le Kron-nnz Wilhelm. * * * Paris, 26 janvier : 64 médecins belges, faits prisonniers à Anvers et in-er nés" ' & _ Heidelbe r g, ont été remis en liberté. Ils déclarent qu'ils# étaient considérés comme prisonniers da uerre, mais qu'ils ont été fort bien traités pendant leur ap tivité. * * * Londres, 26 janvier : Parlant de la conférence que tiendront prochainement >s Alliés au sujet des questions financières qui se po-ent, les journaux angla.is déclarent que l'Angleterre ne era pas plus avare de son or que de son sang. Si eîlle >ent aider ses aniis de sa boiirse, on peut être ar-suré u'elle ne faillira pas à ses devoii-s et continuera à ruer le rôle qu'elle est habitude à tenir dajis la poîi-iq^ue internationale. * * * Le Havre, 26 janvier : Le bureau du conseil général du parti socialiste belge \ , vnté^i"iTrafe""du"j"our protestant cbjïtre la réun.i^ii à /openhague d'une confère n c'ë 'inTér n a't i o îïal ê des pa.ys cru^pes^-doat la section belge a été exclue. L'ordre du / Dur ajoute : — En outre, le bureau est d'avis qu'il est prématuré iour le parti socialiste de discuter dans les circonstan-es présentes la question qui fut placée à l'ordre du jour e cette conférence internationale. » * * * Boulogne, 23 janvier : L'arrivée ininterrompue die bleseés anglais .démontra ombien les batailles euir le front ont été viole.nite«, >endant toute La n-ait isont arrivés dés traîne de' bl»»-és, et 40 automobiles n'ont p-as cessé de circuler ente/* i gare et les ambulances. . Vienne, 26 janvier : Le gouvernement autrichien vient de faire di&tribuei.-jana toute VAutriche dies millions d'exemplaires dJuE. manifeste, où il enseigne aux ménagères l'art de ouiei- * ■er-en* épafgnaiit le_plus 'p-ôssîble les denrées de pre- ^ aière n^céissrtê. ^Ce mamîeste contient également des ecette® pouir une centaine de plate. „ ^Berne, 26 janvier : ■ Le Conseil fédéral suisse vient d"interdire, l'exportation du chocolat^ du vinaigre, des ouvrages ^en caoutr-:hoiuc, dSs"cS15!es" eïeoti-iques, de l'acide acétique et de lifférenits autres produite. Ces dive<mes denrées, et srjit-out le chocolat, étant exportés en quantités en Faranc« it en Allemagne, lie gouvernement eudisse a craint que ;es appr6"\ri'&ionnéiineint.8 ne wnesent à manquer. ■* * * Londres, 26 janvier : On mande des Etats-Unis què l'Université Harvard l voté un. oréddit de 100,000 dollars, pour appointer les professeurs de l'Université de Louvain qui sejoin<£ront j i/U personnel enseignant de rUnivenedité,, au mois d» septembre prochain. ' / * * « New-York, 26 janvier : Le « New-York Times » annonce que, d'après les tea^ lers démocratiques, le gouvernement américain éviterait des complications internationales en refusant d'à-ïhete-r des navires inteinés sans l'assurance diplomatique reconnaissant la validité au transfert. * * * Berlin, 26 janvier : Le baron Burian, nouveau ministre g rois des affaires étrangères, ^st arrivé à Berlin, en routa vers le quartier-génér&ï allemand. . . * * * Londres, 26 janvier : \ La colonie allemande de la Nouvelle-Guinée, qui \ occtïtfSe pardes troupe^ australiennes, vient d'être j liée au réspau Téîegraphique' liîehdiai le nciii œ ? <l Nouvelle-Bretagne ».

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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