PRIX DES ABONNEMENTS: 1 njpïs (Septembre), fr. 3.®0. Les demanda i'abon,imenl som retues exclusivement par tes bureaux et tes /afteurs des pffstes. — L^riSaUom concernant tes abonnements doivent ftre adressées sxdusiverymt aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION Montagne-a^-H^es-Potagères, 31- Bruxoilas ' ,n——mrwuMxsaat. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCER ï ! Pet. annonces, la ligne, fr. 1.00. —* Réclames avan^ les ann., la Iig.t Tr. 2.50. — Corps du journal, la' lig., tr. 7.50. — Faits divers, Ja lig.f ir. 5.00« —Nécrologie, la lig., fr. 3.5(5. — Coin des Eleveurs, | annonces notariales, avis de sociétés (assemblées, paiement de coupons, tirages), la lig., tr. 2.00. Bureaux de 9 à 17 heures Direction ei Administration : ggjg \Ç,\'l \'ï JOS. NIORESSÉE, DIRÇCTEUR ; Aujourd'hui : 'DHUX. pages. ! ! LA GUERRE 1 467° jour ds guerre *" 56 pjfifl à signaler. ni LEs"1p£BATID8S A "UiÊST . Zurich. 8 août : -Il dm inlormations françaises de soiace pn- ti< vée annoncent que le brusque bombaçdement h£ fia Paris par les canons allemands à longue nortée â fortement ému les habitants, qui célébraient déjà la victoire â l'occasion de la i-etraita des Allemands sui la Vesle et sa v< irovalent à l'abri du bombardement. Celui-ci 0( 'a commencé lundi à l'aube. Dans la matinée, une Vingtaine de grenades sont tombées sur <j( Paris et ia banlieue, à intervalle de 15 à 20 nu- jj, nutes. Le service télégraphique a été suspendu tr à diverses reprises. , qj »** ai Genève, § août : -n< i La presse irançaise gouvernementale incite la population parisienne à accepter comme p. run mai inévitable les dommages que cause à f£ Paris le" bombardement, lie ton de la note -, Bavas laisse diviner que le nombre des victimes a dû être assez considérable. ' Paris, 7 août : a, ' Le correspondant de l'Agence Havas au n- ' iront britannique télégraphie en daté du j) 4 août : .,. , , P' _ Vendredi aprèe-midi, dans les envi- a rons d'Albert, après un violent bombarde- a ,ment destiné à. dissimuler la retraite aile- n mande., nos patrouilles ont .trouvé les tran- j-, chées allemandes évacuées sur la rive T droite de l'Ancre, ainsi q.ue les villages de a Hamel et de Dermaneourt. Nos patrouilles p sont ensuite entrées à Albqrt, que les Aile- 2 rmands "avaient aussi évacuée, 13. ville n 6st plus qu'un monceau de ruines. Des patrouilles anglaises ont avancé en'direction d'Aveluy sans rencontrer de résistance. ». tl **-* e: * Berne, 7 août :: «f £ Le correspondant à Paris du Secolo dit que ;les troupes italiennes se trouvant en France ont été retirées dans des camps de repos à l'arrière du front. g *** a . Londres, 8 août : On mande de New-York, en date du 3 août : ;• La liste des perles américaines pour le mois !'de juillet contient au total 106,040 noms; 64,932 a ^ti'eûtre eux représentent les pertes subies du j( 15 au 30 juillet. 7 •——— • n ! La guerre navale r 1 La Haye, 7 août : ? Le vapeur Poseidpn, de la Compagnie 11 Royale Néerlandaise de navigation à vapeur, s un des navires qui ont été saisis par les Etats-Unis, est entré, près de Virginia, en collision s avjc un aytre vapeur et a sombré. Le Poséidon n jaugeait 1,908 tonnes et avait été construit ' en M14. * c ** ; Amsterdam, 7 août : £ ' En juillet, 149 mines, dont 133 anglaises et 11 allemandes, sont venues échouer sur la côte néerlandaise. Depuis le début de la guerre, 5,047 mines ont échoué sur nos eô- kes, soit 4,190 d'origine anglaise, 80 d'ori- v fgine française, 35I d'origine allemande et e les autres d'origine inconnue. J J r ' * » r Copenhague, 7 août : Des armateurs norvégiens et américains ont constitué, sous nom d'« American Steam Ship kLmê» une nouvelle société de navigation à ■vapeur avec siège à Seattle, dc^nt les navires, au nombre de huit, feron. des voyages régu- £ liers en Chine, aux Des dala Sonde, aux Phi- 3 hlppines, eo Australie et en Nouvelle-Zélande. iQuatrè vapeurs sort déjà prêts et feront sous peu leur premier voyage. *** « Copenhague, 7 août . e ! L'assurance maritime suédoise contre les r ; ïiscrues de guerre a payé, depuis le début des c hostilités, 74 millions de couronnes d'indein- t nité pour perte de navires et de cargaisons, c en jtal1e ! Bâle, 7 août : f Les généraux italiens d'Agapa et Citerni l sont morts d'une- maladie dont ils ont été at- l, teints' en campagne, mais qu'on ne nomme pas'. — o ^ Les événements de Russie ; p , Berlin» 7 août : p ' L'ambassade de Russie â Berlin notifie que c jusqu'ici il n'y a pas eu enoore de déclaration , c de guerre de la Russie à l'Angleterre : elle dépendra de la suite des événements. t *** d Péfcrôgrad, 7 août : f r Les patrouilles et les gardes ont été ren- h forcées dans les rues de Pétrograd. Des a • renforts sont partis pour le front tchécoslovaque. n Le « Peuple armé » publie un appel aux c $rmes à la suite du' bombardement d'Ark-hangel. n Le 1" août, eeptanfè-huit cas de choléra li ont été signalés à Pétrograd et cent et neuf c le 2 août. d L'armée rouge fait un appel aux anciens c sous-officiers des classes de "1893 à 18"95 d des gouvernements de Péfcrogtad, de Moscou et ,de Vladimir. t L'état de siège a été proclarné à Vologda, t à Grjasowez, à Tscherepowez, dans les ga- a res de Suzhona et de Kotlass,sur la Dwina. Dans ces localités, les maximalistes ont été appelés sous les a^nes et tous les étrangers doivent quitter la contrée endéans les I vingt-quatre heures. c j *** Çerlin, 8 août : 1 Les menées terroristes des sôcialistes-révo- ^ lutionnaires en Russie dataient déjà d'avant l l'attentat contre le comte Mirbach. Dans un t mémoire adressé par le ministre allemand à v M. Lénine, en sa qualité de-président duCon- v seil des commissaires du peuple, M. Mirbach E a signalé énergiquement les intentions de§ socialistes-révolutionnaires de Moscou d'exciter Jes populations campagnardes de l'Ou- kraîne contre l§s Puissances Centrales et de ë les pourvoir d'armes dans ce but. M. Mirbach 6 démontra que les so:iaIistes-révoîationnaires c faisaient, dans cette propagande, état de leur £ ^qualité de membre des autorités bolchevistes 1 dans la Grande Russie et exigea que le gou- f .vernement mit un terme à 'ces agissements, i M. Lénine s'adressa alors au chef du parti P socialiste-révolutionnaire et demanda des ex- I plieattons, qui d'ailleurs lui furent ""efus^es. Les socialistes déclarèrent qu'ils ne reconnais- J saient pas le droit à M. Lénine de leur de- 1: îjnander des explications, ajoutant qu'il était r ' de notoriété publique qu'ils ne reconnaissaient t pas le traité de paix de, Brest-Litovsk, qu'ils s continueraient à préparer des actes de terro- c risme non seulement en Oukraine, mais aussi d dans d'autres parties de la'ftussie occupée par -c les Allemands pour rendre la vie impossible aux occupants par les attentats et par l'affa-mement par Jes paysans. L'attentat--sur le comte Mirbach suivit une semaine après cet 1 échange de vues entre le ministre allemand, 1 M. Lénine et les socialistes-révolutionnaires. dé] ... lib Nijni-Novgorod, 7 août : S'® Les huit cents hommes qui s'étaient faits inscrire h la mission française pour aller se battre en Franc-!, ont été arrêtés à Jsisj-ni-N ivgorod ; ils soat'»i<oiisés oe manœuvres contre-révolutionnaires. «*• £ Paris, 7 août: i Le Petit Parisien croit savoir qu'on j>eut s'at- do: tendre sous peu à la nouvelle de la constitu- [01 ■ tïon d'un nouveau gouvernement russe à Ark- ctv hangel. ia »*» cla Stockholm, 7 août : tjn Un courrier qui- vient d'arriver de Vladi- vostocli à Moscou, annonce que la ville est ia" occupée dépuis plusieurs semaines par les £ Japonais, qui y ont débarqué du matériel pa de guerre, des locomotives et du matériel ae. de chemin de fer. Le débarquement des eu troupes s'effectue régulièrement; depufsune |u quinzaine de jours, de nombreux paquebots ge: amènent des détachements japonajs, chi- -noie et anglais, qui sont après quelques |0i : jours de repos envoyés dans l'intérieur du ré 2 pays. Le débarquement a commencé long- îen 1 temps avant la conclusion de l'accord nip- ûe - po-àméricain. \ a sei Stockholm, 7 août : bu Les combats qui se sont dénouas au nord au de Nikolsk Usiriski, à quatre-vingts kilo- la 1 mètres de Vladivostock, ont duré quarante- In 1 huit heures.. Les bolchevistes, renforcés év par la Garde rouge et plusieurs centaines lit ■ de paysans et d'ouvriers, se sont défendus da ' avec courage, mais ont dû céder devant le pa " nombre. L'ennemi a laissé un grand nom- - bre de morts sur le terrain. L'armée des 1 3 Tchèques-Slavoques, auxquels se mêlent ■ 2 actuellement des Japonais, des Chinois, des !ét< 3 Russes et des cosaques, a fait plus de su :, 2,000 prisonniers. Pa t Kharbine, 7 août: I Semenof est parti pour Vladivostok. Ses ï troupes attendent les Tchèques - Slovaques r" entre Mailar et la gare de Mandschouria, ai S"-5 « * V}- e Londres, 8 août : \ e on mande de Pékin au Times ? à Les bolchevistes ont pénétré en Chine ; jusqu'à présent, ils ne se^sont pas encore battus avec les Chinois. |le *** |en : Kief, 7 août : g ? Les journaux annoncent que la grande 'r1 3 assemblée des cosaques du Don se tièndfa ■ II le 16 août à Novotscherskâsk. Dans la région de Kuban, le général Dë-niken a refoulé les bolchevistes dans , .l'étroite bande de terrain qui sépare Tor- ^ .màn de Tuba Les troupes maximalistes sont démoralisées ; comme localité impor- le e tante, elles ne tiennent plus que Novoros- de . sisk. (-.c i! Dans le district de Taganpog, qui est con- ét n sidéré comme territoire neutre tant qu'il t0 ri n'aura pas été décidé à quel pays il appar- "p( it tient, le commandement supérieur aile- M mand a nommé une commission d'Etat dc composée de fonctionnaires et des principaux représentants de l'industrie, du com- te s merce et de l'agricultum m r «*• a Amsterdam, 7 août : ce On mande de Simla au Times que la nou- ri - velle de la constitution d'une république en-t globant le Turkestan, Boukhara, Chiva et le territoire transcaspien est inexacte. La constellation politique rêvée n'est que chaos et se ai modifiera constamment. v* it »*• r£ -n Kief, 8 août : à Un attentat a été commis le 29 juillet contre s M. Poutenko, ministre oultriinien des chemins j! de fer. Un individu a tenté de. tuer 5e ministre d' i. à coups de revolver au moment où il passait cl a" à sa portée en voiture ; sa tentative a échoué. il is **» Kief, 7 août : La nuit du 5 août, il y a eu de nouvelles explosions dans les anciennes casernes >s russes ; des dépôts de grenades à main e.t ® :s de cartouches ont sauté. La population, ci! i- très alarmée la nuit, est rentrée dans le calme. Tout danger a disparu. Jusqu'ici, dl l'enquêtfe n'a pas fait de lumière sur les ®c causes du sinistre. la *** Kief, 7 août : Un important propriétaire foncier a of- , fert au Bureau des céréales de l'Etat, de lui . îi livrer 10 millions de pouds de céréales de t- la nouvelle récolte. , ie **» ju Kief, 8 août : Les journaux annoncent que le gouverne-ment roumain a fait remettre une note au gou- S 4 vernement oukrainien par laquelle il déclare -" adhérer à la proposition d'accréditer des re- présentants diplomatiques à Bucarest et à Kief. La Roumanie enverra, en outre, une commission spéciale à Kief pour la solution de n . certaines questions d'ordre économique. _ Le journal Golos Kiewa annonce la nomma-tion du général von Rauch, ancien comman-dant de la garde du corps et grand propriétaire foncier, en qualité de représentant de l'Ou-1- kfijiine, auprès du commandement supérieur s autrichien à Odessa ^ )- Le hetman a. rendu visite au nouveau com- sl mandant supérieur des troupes allemandes en p( x Oukraine, ;e général-colonel von Kirchbach :- L'Agence télégraphique oukrainienne annonce quj le Conseil des ministres a approuvé a le jprojdt de loi créant une université d'Etat se if composant de quatre facultés, à Kaminez-Po- dolsk. Déjà, â l'automne de 1918, trois fa- g] s cultés seront ouvertes. La langue véhieula're e: '5 de l'énseiènement sera l'oukrainien. i- D'après les journaux, Je Conseil des ministres aurait décidé de transformer l'Université i, populaire de Kief en une université de l'Etat. 1- avec quatre facultés. J l- *** li ■é Helsingfors, 8 août : d( i- Le go îvernement a ordonné pour le 12 août Cj :S l'appel sous les dra )eaux de3 hommes des classes de 183i à 1896. et Tontes les céréales de ia nouvelle récolte se- CJ ront saisies. Le rationnement du pain a été cj; D. établi comme suit : 10 kilos par mois aux r) !t producteurs et 150 grammes par jour aux dé- rr: n tenteurs de cartes de pain. En outre, les ou- à j vriers qui déploient de grands efforts recoi- a' j. vent une ration supplémentaire de 1O0 eram- té r, mes par jour, !S «*• J Helsingfors, 7 août : j. Des individus porteurs de revolvers et de es [a grenades à main, venant de Russie, ont été t, arrêtés à Saint-Andrea. Interrogés, ils ont ;s déclaré être chargés d'avertir leurs coreli- 11 gionnatres rouges de ne pas déclancher se ;s l'insurrection en Finlande avant que le si- p( j. gnal n'en soit donné à Pétrograd. Deux des p< s. individus arrêtés tentèrent de se soustraire ti tl par la fuite à l'emprisonnement. L'un d'eux s- fut tué, l'autre -grièvement blessé, s, Le iiHelsingen Sanomat» annonce que les s- Anglais viennent d'émettre pour cent mil- à e- lions de roubles des billets d un rouble, qui le it n'ont cours qu'en Karélie et dan§ la répu- & ïi blique de Mourmanç. Ils obligent, en con- is séquen»e, la population à s'approvisionner > chez eux.Les Anglais achètent de la viande si de rennes et du saumon, en échange dé suj ir cre, de thé, de cuir, etc., df EN AMERIQUE Le Times apprend de Buenos-Ayres que le t'ïon lélégué du Comité argentin pour le commerce sur ibre a saisi' le ministre argentin du com-nerce d'un mémoire qui proteste contre la • Bi iste noire établie par les Alliés. Oi misi DÉPÊCHES DIVERSES J Paris, 7 août : 'lion L© jugement de la Haut.e-Cour, dont il a été tent ionné lecture à là séance jî'hiefl, déclare non bre ondée l'accusation do " trahison portée à :h"arge de l'ancien ministre Malvy et écarte '. Ce a question secondaire de complicité. Il ûé- ilare qu'il est constant qu'il existe depuis la !es in di3 1914 un plan nettement arrêté visant à fcnti compromettre la défense du pays, en sapant Pin a force morale de1 ja nation et la discipline ^es lans l'armée. Cette propagande s'est effectuée :ar le lancement de nouveaux journaux, par |léri les discours et des conlérences. M. Malvy a îu connaissance d^ ces pratiques criminelles, lui furent en grande partie la cause initiale Lc îes mutineries de 1917. Cependant, au lieu de l'y opposer énergiquement, il a soutenu un r^1 fournaî dont les rédacteurs ont été condam- r.és pour intelligence avec l'ennemi et s'est ^trei entremis pour faire bénéficier de réduction le peine des anarchistes notoires. C'est en tain que M. Malvy s'attache à démontrer que j J ses agissements politiques, qui avaient pour | J but, à l'entendre, de maintenir l'union sacrée rj f au sei i du peuple français, ne sont pas de £ _ [a compétence de la Haute-Cour, en vain qu'il g. Invoque l'excuse d'avoir agi de la sorte pour ° éviter de plus grands désorJreç. Les ouvriers •/ ■ Crançais y ont répondu à leur manière quand, ,, dans un élan patriotique, ils ont exclu les cou- ; c pables de leurs associations. *** aile Paris, 7 août : E Le Petit Journal croit que M. Malvy, qui a _ été Condamné au bannissement par la Cour âus suprême, se rendra à Saint-Sébastien (Es-; fa.ir Pagne). i insi *** Genève, 7 août : L M. Léon Daudet publie dans VAction Fran• L çaise un article dans lequel il accuse publil £0r quement MM. Malvy et Leymarie d'avoir fai.t selw assassiner M. Almereyda en prison, ce com- jsjî blicô pouvant devenir dangereux pour eux. qUe *9* mir Paris, 7 août : 13 Le Journal des Débats écrit : ie ] — Lè bruit court que, dans l'affaire Caillaux, qUe le capitaine Bouchardon conclurait au des- g0U saisissement de îa juridiction militaire et dé- eue plarerait que la Haute-Cour est compétente, mu Au Palais, on déclare la nouvelle prématurée. p0S *** Tin Berne; 7 août : d'u: A peine le procès Malvy est-il terminé que qUî les journaux insiste.it pour qu'en hâte celui duc du sénateur Humbert. Des Veuilles de l'opposi- Un< tion reprochent au gouvernement de renvoyer réf< le procès devant le Consei' de-guerre au lieu tior de faire trancher la question par la Haute- plie Cour. Ils-prétendent que M. Clemenceau, qui des était un intime de M. Humbert, a manigancé toute cette histoire et que des documents im- L portants, qui prouveraient l'intelligence de L M. Humbert avec l'ennemi, ont disparu des tior dossiers. roc M. Maurice Barrés écrit que le procès in-tenté à M. Humbert a un caraetère essentiellement politique. L'Œuvre proteste énergiquement .contre cette affirmation et dit que la politique n'a rien à voir dans l'œuvre de la justice. A **# le - Genève, 8 août: infi Le Congrès général d<7s socialistes français lob aura lieu le 1er octobre. S'il confirmait la nou- S. 1 vtelle orientation du part},, la direction passe- Bei rait aux mains delà minorité. sic; *'** et Berne, 7 août : adr La Presse télégraphique suisse apprend déc d'Annecy que dans la fabrique d'explosifs de dar Chedde-Passy, près de Saint-Gervais-les-Bains, ~"N il s'est produit une explosion qui a «létruit rat: plusieurs corps de bâtiments. tefc tue Lyon, 7 août t por Le Progrès annonce qu'un nouvel':1 incendie du a éclaté dans la Biviera, près du golfe du Lion, tive dans la célèbre forêt des Maures, et qu'il éprend sen une grande extension à cause de laoviolences est du vent. Déjà diverses installations de là côte le 1 sont gravement endommagées. ,Les tçoupes et S la population combattent le sinistre* M. **•'* aut Berne, 7 août : sio: La menace de grève générale semblevpius me sérieuse que jamais Le Congrès des comités not de toutes les associations de cheminots, qui tioi s'est tenu à Bâle, a adopté à l'unanimité' une de\ résolution disant que les concessions faites leci jusqu'à présent au personnel par le Conseil rec fédéral ne donnent pas satisfaction^ attendu ma qu'elles ne tiennent pas compte des exigences le i de la situation économique et qu'elles créent E des différences que rien 11e justifie entre hom- a mes mariés et célibataires. N01 *** t01 Berne. 7 août : Coi La Bourse de commerce de Berne a saisi le son Conseil fédéral d'une requête dans laquelle thr elle demande l'érection de Bâle, de Genève et Pec de Locarno en ports libres, dans l'intérêt du développement du commerce suisse Lprès là, de guerre. La requête fait valoir qu'à raison^ de* 6a situation géographique particulière, la ?aT Suisse peut être appelée à jouer un rôle pré-' pondérant comme entrepôt international, ;. *** A pl11 Bâle, 8 août : :sus On mande de Berne : — Le docteur Sahli, directeur de l'hôpital clé Berne, a déconver", le microbe de la ménin-gite infectieuse dans plusieurs cas de grippe r11 espagnole. les *** m Berlin, 8 août : cyr La Gazette Générale de VAllemagne dû Kord écrit que l'échange des prisonniers entre l'Aile-magne et la F-ranee, conformément à l'accord conclu entre ces deux pays et qui prévoit la rc libération de prisonniers internés depuis plus ^1S de dix-huit mois ainsi que tous les prisonniers? civils, a commencé depuis le milieu de juillet.: ({?r Jusqu'à ce jour, 80 ofAciers, 1,600 sous-officiers JJie et soldats et 1.400 civils sont retournés en Aile-, da; magne. Le chiffre de 8,000 sous-officiers et sol-dats à échanger par mois, prévu par l'accord', n'a pu être atteint, vu que la France n'était en mesure que de mettre trois trains par semaine à la disposition des prisonniers et l'Allemagne Ji™ ayant dû borner ses envois aux chiffres at- ^ol teints en France. f; »«. . m- Berlin, 7 août : pi®. L'amiral von Hintze, sscrétaire d'Etat, r, 1 est grippé.: ^ Berlin, 7 août : M. Helfferich, ministre d'Etat et repré-v \ sentant diplomatique du gouvernement im-f j0 périal à Moscou, a ;été rappelé à Berliri nol pour faire un rapport verbal sur la situa-' rje] tion en Russie. Il a quitté Moscou hier., ' _• • ** ave Berlin, S août i \ d>u Le roi de Bulgarie est arrivé avant-hier soir (j'a à Nauheim. ïl y restera assez longtemps dans- i'OC le plus strict incognito, son état de santé exi- ! fj. géant un repos absolu. sen *** ' pei: Bucarest, 7 août : Vor On mande officiellement de Jassy : pro — La Chambre a discuté hier l£ rapport Bèi de la Commission d'enquête parlementaire His concluant à la mise an accusation de M. Bratianu, ancien président du Conseil, et de quatre de ses anciens collègues. La Chambre a voté à l'unanimité la mise en accusation de M. Bratianu ; elle statuera demain sur le sort des ^autres intéressés. » '- Bucarest, 8 août : Outre M. Bratianu, la Chambre a voté la mise .en accusation de sept anciens ministres. t* . Stockholm, 8 août Le journal Bofiotshaja Sizra annonce .que les Roumains ont saisi en Bessa.r^ble 12 mil--lions de pouds de céréales. Les paysans résistent, même à main armée, dans un grand nombre de localités. s*. 1 Constantinople, 7 août.;. s Le journal semi-officiel Tanin annonce ,quelles provinces de l'Anatolie orientale, libérép entièrement en ce moment, recevront une ta-ministration propre par décision du Conss* des ministres. On croit que ces provinces seront placées sous la direction d'inspecteurs-généraux.*** Amsterdam, 7 août : Le correspondant londonien du Handelsblad emprunte .au D.ail,y News, un .fait caractéristique qui-démontre à .quelles.extrémités on aboutirait. en Angleterre si Je gouvernement, prêtant, l'oreille aux excitations de la presse Northcliffe, voulait appliquer à. la lettre la fameuse loi contre les étrangers. La consigne de la presse Northcliffe est que tout ce 'qui est d'origine allemande doit être interné; «fntem them alll», tel est'le cri de guerre. ' — Mais alors, dit' le Daily News, cette consigne s'applique en tout premier lieu au ministre de la guerre anglais lui-même. En effet, lord Milner est n^ en Allemagne d'un père allemand, a été élevé en Allemagne et compte "encore en Allemagne de nombreux oncles et de non moins nombreux neveux dans l'armée allemande. » Et le journal conclut : — Vouloir appliquer la loi sur les étrangers aussi longtemps que lord Milner continuera à faire partie du gouvernement est une véritable insulte à la" nation. » »*» Londres, 7 août : Le projet de réformes aux Indes, déposé aux Communes par MM. Montjïgu et Chelmsford, sera discuté dans les deux Chambres. Lord Islington a déclaré au nom du gouvernement que lé temps avait manqué jusqu'ici pour examiner sérieusement les propositions. Des journaux à tendances diverses, comme le Times et le Daily News, sont d'avis que des questions de ce genre ne sauraient prendre le gouvernement au dépourvu. Au surplus, l'accueil fait au projet à la Chambre des Communes a été si favorable qu'il ne sera plus possible de trainer les choses en longueur. Le Times demande la nomination Immédiate d'une commission de membres de la Chambre qui examinera ia proposition visant l'introduction aux Inde's du système représentatif. Une autre commission pourrait s'occuper des réformes à introduire, sans s'occuper des questions techniques, qui sont vraiment trop compliquées peur que les membres de la Chambre des Communes s'y retrouvent. La Haye,_8 août : Les jeurnaux annoncent que les exportations de charbon d'Allemagne recommenceront demain, ~~MÎSB~AV POINT A la siÎKe™nolre récent article concernant le Lloyd Royal Belge et après avoir pris des informations, S. E. M. le marquis de Villa-lobar, ministre de S. M. le Roi d'Espagne, et S. E. M. van Vollenhoven, ministre de S. M. la Reine de Hollande, protecteurs de la Commission for Relief in Belgium, du Comité National ■ et du Comité Hispano-Néerlandaits, nous adressent une communieation par laquelle ils [ déclarent que la' C. R". B. n'a aucun intérêt t dans cette société, -Nous nous empressons de porter cett.e décla-•" ration à la connaissance de nos lecteurs. Toutefois, nous nous' permettons de faire respectueusement observer à nos éminents correspondants que pas une phrase de notre article i du 30 juillet — nous venons de le relire attentivement — ne saurait être interprétée en ce sens que la Commission fqr Relief in Belgium, est intéressée d'une manière quelconque dans : le Lloyd RoyaL Belge. ; S. E. M. le marquis de Villalobar et S. E. M. van Vollenhoven nous font encore line autre déclaration : à savoir « que la Commission for Relief in Belgium a un caractère pure-i ment philanthropique et que, contrairement à ; notre affirmation, cette institution ne fonc-l tionne pas dans un but de lucre ». C'est un ! devoir pour nous d'instruire sans retard nos i lecteurs de cette affirmation, qui exige une I rectification de la forme de notre susd.it article, i mais qui n'en touche pas le moins du monde ; le fond. Donc, la Commission for Relief in Belgium a un caractère purement philanthropique. Nous sommes bien aise de l'apprendre. Mais le Comité National d'Alimentation, les Magasins Communaux, les Restaurants Bruxellois, etc., , sont aussi des institutions purement philan-! thropiques. Certes, personne ne songe à sus-| pecter le désintéressement-de leurs dirigeants: & "mais en revanche personne n'ignore qu'à l'abri r de'cês institutions, qui, pas plus que la Com-, J tiMssionTôr Relief in Belgiùm, no fonctionnent £ dans un but de lucre, des fournisseurs et des 3 intermédiaires de tout genre édifient des for- ■ tunes scandaleuses en usant des procédés les ' ' plus répréhertsibles. Les. scandales continuels v suscités par le fonctionnement défectueux du , - Comité National, le's négligences coupables i'-.que nou3 avons récemment dénoncées ici même à. propos des Restaurants Bruxellois, e"nfin les rumeurs qui circulent concernant 1 les Magasins Communaux à propos de leurs porcheries du T.una Park et des opérations commerciales, portant sur 6 à 7 millions, r effectuées par un certain M. Z..., sont à cet ' égard trop suggestives pour que nous ayons besoin d'insister. Du moment que, dans l'actuelle période de 1 tristesse, des Belges sont capables de.spéculer ! ainsi sur la misère générale, n'est-il pas évi-' dent que les Américains, pour qui le dollar, est : dieu, ne se font Pas faute d'encaisser de formi-' dables bénéfices sur les colossales fournitures ' ■ qu'ils sont appelés à faire depuis quatre ans à la philanthropique institution qui a nom Com-1 mission for Relief in Belgium ? Trop de farine i avariée, trop de lard rance-nous ont été dis-| trftués depuis quatre ans pour qu'on puisse en ' douter. S'il résulte donc de la déclaration de S. E. M. le marquis de Villalobar et de S, E. M. van Vollenhoven que ceux qui ont mis sur * pied la. Commission for Relief in Belgium ne retirent aucun bénéfice de ses opérations, il n'en rest» pas moins que « les Américains retirent du fonctionnement de cette colossale mais nécessaire exploitation des bénéfices dé-ï fiant toute imagination ». La communication de S. EJ M. le marquis de Villalobar et de S. E. M. van Vollenhoven É nous a aidé à mettre les choses au point, sans ! rien changer, du reste — on nous le concédera — au sens même de notre article. Nous î avons néanmoins reçu cette communication — d'une courtoisie toute diplomatique — avec d'autant plus de plaisir qu'elle nous fournit l'occasion d'exprimer à S. E. M. le marquis 1 de Villalobar et à S. E. M. van Vollenhoven les sentiments de profonde reconnaissance du peuple belge pour le désintéressement et le dévouement avec lesquels ils assument le rôle de protecteurs de ia Commission for Relief in Bèlgium, du Comité National et du Comité Hispano-Néerlandais. jfi' Communiqués Officiels Communiqués des Puissances Centrales ' t Berlin, 8 aoflt. — Officiel .de ce midi ; s Théâtre de la guerre â l'Ouest. Armées du^ feld-maréchal princ9 héritier * Rupprecht de Bavière : Des deux côtés de la Lys, nous avons re- r poussé des attaques partielles anglaises. Au nord de la Somme, l'ennemi a exécuté de vio-' ' tentés contre-attaques contre nos neuvelles c lignes établies des deux côtés de la route de J Bray.e à Corbie ; eiles ont été repoussées. La ^ nuit, plus grande activité de l'artillerie à cer- r tains moments et engagements entre pa- i trouilles. A l'ouest de Montdidier, une attaque 'i partielle i'r;uir;aiso a échoué. J Armées du prince héritier allemand : " j' Entre Soissons et Reims, les combats d'artillerie ne sont devenus plus violents que pas- j1 feagèrement. Petits combats d'infanterie sur f -TAisne et sut la Vesle, ainsi qu'au nord de fl Reims. Armées du feld-maréchal duc Albrecht de j Wurtemberg : Dans les Vosges, poussée fructueuse dans ! les lignes enn'mies établies près du Schratz- mânnle. : ^Le lieutenant baron von Boenigk a rem- -, porté sa 20° victoire aérienne. ' *** Berlin, 7 août. — Officiel du soir : Rien de nouveau à signaler sur le front. ' •** Berlin, 7 août. — Officiel : ' Au large de la côte septentrionale de l'Ir- 1 lande, grâce à plusieurs torpilles lancées 1 -avec précision, un de nos sous-marins, commandé par le eapitaine-lieutenant von Schrader, a avarié le vapeur anglais njus- i ticia», qui jaugeait 32,120 tonnes brut et i était puissamment protégé ; en outre, le i sous-marin commandé par le premier lien- i tenant de marine von Ruckteschellra réussi l à le couler le lendemain, malgré les efforts i faits par dix-huit torpilleurs et seize chalu- i tiers a vapeur pour le sauver. Ce vapeur < ressemblant très fort à l'ancien vapeur aile- i mand « Vaterland », nos commandants de i -sous-marins ont tout d'abord cru abusivement qu'il s'agissait de eelui-d. Au large de i la côte occidentale de l'Irlande, notre sous- i marin a encore torpillé, en plein convoi puissamment protégé, deux grands vapeurs, dont un du type «Franconia» (18,000, i tonnes brut), soit au total 57,000 tonnes i brut en chiffre rond. < (La 4 FisivC'-.t'tj. , iaicé en 19tl, était un des vapeurs les plus modca'nea de la Ounard Line, 1 pourvu d'installations de (télégraphie sans 111, d'appareils à signalisation de sous-marins et d installations frigorifiques ; ses machinos dève- 1 loppaient plus de 40^)0p HP de force. Le gouvernement anglais avait repris, en 1915, le * Jïifctitïa ., en construction au chantier naval harland ei Woifl, ds Belfast. Le * Justitia „ était le vapeur A turbines * Staienham „, de la Ligne Halland-Amerilia ; il aurait été l'orgueil de la flotte c.urcli&ude néerlandaise.) »*• i Vienne, 7 août. — Officiel de ce midi : En Italie, activité des patrouilles. En Albanie, à l'ouest de Bezat, nous avons repoussé des attaques italiennes. Dans la variée supérieure du 'Devoli, nos troupes ont encore pris de l'avance.. «•» Sofia, 6 août. — Officiel : Sur le front en Macédoine, à l'est de la haute Skumbi, notre feu a dispersé trois détachements d'assaut français. A l'ouest du Dobropolje, et flans la région de la Mo-glena, canonnade réciproque assez violente par intermittence. A l'est du Vardar, nos avant-postes ont mis en fuite un détachement de reconnaissance anglais. Dans la région do la Strouma inférieure, nos troupes on1: mis en fuite plusieurs détachements angUr.1. • 7 ® Communiqué'; des armées alliées Paris, 7 août. — Officiel de 3 heures : Dans la région de Montdidier, nos troupes. ont réalisé quelques progrès locaux au sud de Franricourt et au sud-est de Mesnil-Saint-péoTges, - Sur la Vesle, nos troupes ont, dans ia soirée d'hier, repoussé une tentative ennemie contre la fejme La Grange. Elles se sont installées à la station de Ciiy-Salsogne et ont fait une centaine de prisonniers à l'est de Braisne, En Champagne, une attaque locale dirigée do matin contre nos positions au sud d'Aubé-five a été rejetée. S Paris, 7 août. — Officiel de 11 heures : | Entre l'Oise et l'Aisne, après un violent bombardement, l'ennemi a tenté deux coups de main près de Bailly et de Tracy-le-Val ; il' a été repoussé. A l'ost de Braisne, quelques-uns de nos éléments, agissant en liaison avec les troupes américaines, ont .franchi .a Vegle et se sont installés sur la rive nord. Ils s'y sont maintenus, maigrâ deux violentes contre-attaques ennemies. Au nord de„Reims, nos troupes ont : Evincé leur "ligS'e clequatre cents mètres entre les voies ferrées de Reftiel et de Laon. Dépêches Diverses ./-La Haye, y août : - L'organe du parti chrétien-bfftorique,- le Ne-<derlander, critique vivemêflî ts discours dans lequel M. Lloyd George, parlant de là constitution de la Ligue des peuples, a dit que ce ne sont pas seulement les Etats ennemis, mais ' aussi les neutres qui refusent d'entrer dans la confraternité des Etats de l'Entente qui verront se lever pour éux les difficultés. — Les Etais neutres, dit le Nederlander, souffrent déjà cruellement de la guerre. Peut-on exiger d'eux que, pour se réserver les bonnes grâces de l'Angleterre, des Etats-Unis et du Japon, ils préparent l'effondreme"nt de leur pays comme l'ont fait la Serbie, le Monténégro et la Grèce ? On ne veut pas, du côté de l'Entente, entendre parler d'une véritable Confédération des peuples ; on ne veut pas de l'égalité entre les grandes et les petites nations ; on ne Veut pas reconnaître le Droit qui, lui, ne fait pas de distinction entre les unes et les autres. L'Angleterre a applaudi M. Lloyd, George lorsqu'il a exprimé ces sentiments. A notre avis, Il n'y avait pas lieu dé le féliciter, et la question qui se pose est celle de savoir si le président Wilson partage l'avis du Premier anglais. » *** La Haye, 7 août : UAftican World dit que la situation dans l'Afrique du Sud est assez critique. On courant très vif se manifeste en faveur du rétablissement de l'indépendance du" Transvaal et de l'Orange, à telle enseigne que le général Botha n'ose pas quitter son poste pour aller assister à la Conférence de guerrç de Londres, où sa présence apparaît nécessaire. Si les tendances républicaines qui se manifestent ne présentent pas un danger immédiat, elles gagnent cependant chaque jour plus de terrain dans les'Rê-publiques boers. *** Londres, 7 août : Le correspondant du Tirées à Sydney annonce que, pendant l'année 1917, 444 grèves, Intéressant en tout 174,000 ouvriers, ont eu lieu en Australie. 46,000 journées de travail ont été perdues, et les pertes de salaires qui ont été la suite de ces gt èves s'élèvent à 2 millions (Jp livres .sterling. PETITE GAZETTE > —— 4 " La temme-îreitî S II faut bien qu'on nasse un peu de sqp| temps à regarder les petites choses qu'on a- . sous les yeux, puisqu'on^, est loin — et tout àf la fois si près cependant 1 — du théâtre où] s'en accomplissent de grandes... Nous avons; îr du reste tous tendance à nous arrêter, paj^ exemple, dans la rue, pour un oui, pour uni e" non, parce que nous voulons savoir vers quoii u galope ce chien qui vient de nous frôler, où' court ce gamin dont les sabots font clic clac} s sur le pavé, devant quelle maison s'arrêtera! I® ce camionx si lourdement chargé... Cô sonti 'a des riens, d'insignifiants nunus qui, quoique] r" nous en ayons, ne nous en tirent* pas moins* sJ'ecih Et l'on cherche aussi de petits com-i Ie «tent-, de petits pourquoi, ne trouvez-vous ' .Sas: , C'est ainsi qfi'hter je me suis pris à m'ar-' irêter au passage, dans une rue fort en pente p [de Saint-Gilles, de toute mie kyrielle de char-. /retires à bras ehargees de charbon qui s'en v<*f raient sans doute de Waterloo par la chaus^j , sée. Elles n'avaient cependant lien de part;?:! •culier, ces charréttes» sauf que, à l'arrière de: chacune d'elles, une femme tftalt ass;se, t©urij rant le dos à l'homme qui était dans les bran-> cards. Oui, ce fut ce menu détail qui ma: , frappa. Vous eussiez clit, à voir ces femmes 'ainsi assises, immobiles, de ces laquais q*ue,: raguêre. aux jours de gala, on podvait voûi installés à i'arrièie des grands équipages.! ^ Ainsi se font les évocations... . — C'est curieux, hein? me dit un bonhomme qui. comme moi, regardait le défilé. Ei vous r_ vous demandez si ces femmes remplissent un' )S rôle et lequel T s} 'J'acquiesçai : >n —En effet, fis-je. Je vois ûès souvent passai s- chaussée de Waterloo, des charrettes de l'es-et pèce. mais s'il m'est,arrivé à ce propos ds le remariuer quelque chose, c'est non pas l'im*, ' H- mobilité des femmes, mais, au contraire, l'ex-' si trême dépense de fonces qu'elles faisaient à>' ts pousser, c'est le cas de le dire, à la char* a- rette. Des vaillantes, en somme,' ces femmesr ir du peuple qui, chaque jour, font tant de kilo-e- mètres pour alfèr chercher»ce charbon que les le riches mettront dans leurs caves.., e- — Mais vous avez remarqué que lavrue est le en forte pente. Alors, ces femmes sont de» s- femmes-frein... oi — Des femmes-frein ? a- — Oui. Il n'y a plus de freins aux charrettes 30. ou, quand il y a des freins, ils 6ont, faute 3s d'huile, comme s'ils n'étaient pas. Dès lors» qu'on arrive au sommet d'une rue dont on w rêve d'atteindre l'autre bout sans qu'il y ait e de ia casse, La femme-frein se hisse à l'arrière, u] elle dispose une planche dont les extrémités et touchent les roues de la carriole, elle s'assied/ ■e- dessus, et son /poids, maintenant la plancha aux bons endroits, lui fait faire office de frein. 5, C'est ingénieux, hein ?... al Oui, c'est ingénieux, ce l'est très, et peut-i "t être Archimède n'eût point trouvé cette chosa n0 à la fois si simple et si pratique.-la C'est un rien, si vous voulez, un nunu insi« gniflant, mais qui n'en tire pas moins l'œil des gens qui, comme moi, n'ont qii'k se promener les mains dans les poches. Mais com* bien ces riens aident à passer les heures sfl J6 lentes et si lourdes que nous vivons! s- Ouvrez les yeux : vous ne vous embêterez os jamais dans nos rues, et ie moindre spectacla vous paraîtra fécond en enseignements. Ne me dites surtout pas que la présenta chronique sent un peu l'huile : il n'y a plus d'huile... st ,, B ^ L avez vous eue ? te Pas encore ! D'ailleur$, je ire la craina ds pas, la grippe espagnol^, car je prends du «Rhumol», presque autant par plaisir que; la par hygiène. C'est le meilleur antiseptique u- de la gorge, des bronches et des poumons./ ts 100369' La mendicité On constate depuis quelque temps 1111 accroissement considérable dans le nombre des mendiants qui harcèlent les passants.', ,es< Dans les premières années de la guerre lai ' mendicité avaiF presque disparu. Les rap~ ports de police constatent à cet égard .que jamais la situation n'avait été aussi favo->ée rable. Ceux qui faisaient de la mendicité ■re leur moyen d'existence presque exclusif,.1 ' à s'étaient rabattus non seulement sur lesj ne œuvres de secours et d'alimentation, mais encore <sur les multiples autres oeuvres' ée Qui sont, on le sait, presque aussi nombreu-j ses que les étoiles. Au surplus, les ordon-^ nances de police étaient observées bien davantage et la chasse au mendiant était une des préo«cupations des gardiens de l'ordre., m. Avec ia disparition de l'appareil judk de ciaire, qui entraîne la fermeture du pré4 1 a toire de simple police, dit t.'tribunal des canailles )•>, en style populaire, le zèle du poli-* lé- cier s'est ralenti et le mendiant pullule. Ja* îes mais cependant le budget de la Charité ofv nt ficielle n'a été aussi plantureux. te- j in- nt Demandez donc ;re A ceux qui en font usage, ce qu'ils en, pensent ? Ils vous diront cpie s'ils prennent} de la « Laxatine Fleury»,'c'est que la «La-xatine Fleury » est le meilleur régulateur!; des fonctions intestinales et le plus sûr re-' mède contre la lâcheuse constipation et ses; douloureuses conséquences. 100367? ns A propos de la pénurie de papier ti_ Quelqu'un vient de faire une proposition; qui, si elle ne semble pas pouvoir remédier, P à la "pénurie actuelle du papier, n'en mérite ' pas moins d'être examinée. Les rôles dea " " contributions qui se sont amassés depjiis j* quelque trente ans chez les 2,618 receveurs, 0I^ de contributions du royaume s'élèvent aces tuellèment au nombre de 78,540. Si Pons ^ju évalue le poids de chacun de ces rôîea àj 'nr 2 kilos, on arrive à une quantîté de papier; ro de 150,000 kilos environ, qui vaudrait sans.) ;n_ doûte bien la peine d'être mise sous le pi-, lé- Ion. Et combien de millions de vieilles pa-' ité perasses n'existent-ils pas dans le pays^ ne qui ne sauraient pas mieux terminer leur itt carrière qu'en étant changés, en gapiep] 2s. llambânt neuf ? ra" J5, La Maison MBUTER, 90a, rue du Page, ' !j rT Ixelles, informe sa clientèle que, contraire-** ~ ment aux bruits répandus, elle continue,! comme précédemment-, à fournir, tous articles, en cannes et manches. 3599"& ns A Schaarbeek ^ On travaille toujours à l'achèvement'de 'j' l'Hôtel communal de SchaarbeeJj. Ifae nou-' [ia velle somme de 200,000 francs a été portée: er au budget de 1918 pour ces travaux. Tout le sa rez-de-chaussée est complètement achevé;! ;es le perron et l'escalier ^'honneur, en marbre j nt. veiné, sont réellement splendides, et l'en-1 m- semble des travaux exécutés est d'un Irè^ lé- bol effet. Le public n'y a pas encore ac«) ces. Il est probable que l'inauguration de; l'édifies ne se fera qu'après la guerre* m- ' 3S, L'Original Mexique, 48b, rue Neuve ^ ; eu donne tous les jours, de 4 h. à 7 h., un thé«con-i ail cert artistique exécuté par nos plus distingués' [ui lauréats. Aujourd'hui, notre premier chanteur! iil- humoristique Vodé débutera dans ses nou- - . velles créations» 35960 j Vendpestlâ 0 Août 19^8 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes S' Année. ^ 18° 1339

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