La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 17 Juillet. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j678s4m626/
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SamaHi 1T .11■ 11i«t 1915 N' 250 Samedi 17 Juillet 1915 LA BELGIQUE ADMINISTRATION ET RÉDACTION SI, Montagne-aux-Her'bes-JPotag'ères, BJRZ72ZEXjLE£ bureaux : de 9 à 17 heures Jos. MORESSÉE, Directeur JOURNAL QUOTIDIEN LE NUMÉRO : 10 CENTIMES 1 La petite ligne. » * • .. . . . fr. C-AO Réclame avant !e3 annonces ..... "! .00 ANNONCES < Corps du Journal . . 4.00 Faits divers, . . . 3.00 Nécrologie 2.00 LA GUERRE 348° jour de gusrrs I II semble quo les opérations dans l'Est soient entrées dans une phase nouvelle. Dans le sud de la Pologne, depuis l'ouest do la Vistuie jusqu'au Bug, la période préparatoire à une nouvelle campagne continue, comme aussi à L:cst do Lemberg ainsi quo sur les rives de la Zlota-Lipa et du Dniester. Mais il n'en est plus de môme le long du front qui s'étend depuis la Baltique jusqu'au nord do Varsovie. Au lieu des quelques rares petits combats locaux qu'il y avait signalés en ces derniers jours, Berlin a annoncé hier une série d'engagements, d'importance sérieuse pour la plupart, dont 1a simultanéité pourrait bien no pas être sans signification. En Oourlande, près de Kurschany sur la ;Windau, des détachements de l'armée von qu'à proprement parler Przasnysz; ne constitue pis une place forte, les routes nombreuses dont die constitue le point de jonction lui confère cependant une importance stratégique réelle, qui avait décidé les Kusses à la fortifier très sérieusement, et il n'est pas douteux que depuis février les fortifications en ont encore été consolidées : dos lors, il faut admettre que pour s'en réemparer les Allemands, dont récemment les lignes contournaient la ville par le nord à uue douzaine de kilomètres de distance, ont dû faire avancer des forces considérables.En tout cas, l'équilibre que les belligérants avaient réussi à maintenir depuis quatre mois sur la partio nord du front dans l'Est est détruit. Il est vraisemblable que les Allemands ont récemment concentré, clans la région du Narow, des massas d'hommes suffisantes pour leur permettre d'entreprendre, au nord de Varsovie, des opérations corrélatives à colles en préparation dans le sud do la Pologne. En tout état de cause, il y a lieu do retenir que la vigueur de leur nouvelle offensive interdit momentanément aux Russes de dégarnir leur '"Falkenhausen ont repris contact avec les Russes au cours d'engagements qui, pour Être d'envergure restreinte, n'en semblent pas moins do nature à clore la longue période d'inaction qui perdurait dans le secteur de Shawlen. Plus sérieux ont été les combats offensifs livrés par l'armée von Fichhorn autour de Suwalki et dans la région d'Augustowo, où les positions russes paraissent avoir été sérieusement entamées. Mais ce sont surtout les opérations entreprises par l'armée von Biilow au nord du Narow et dans le secteur de Przasny&'-z qui revêtent une apparence grave. L'une d'elles a eu pour conséquence une avance appréciable des positions allemandes établies au sud de Kolno sur la Pissa et son affluent la Skroda. L'autre a eu pour résultat l'occupation de Przasnysz. On se rappellera qu'à la fin de février dernier l'aile droite du corps d'armée que le maréchal von Hinden-burg avait lancé contre les Russes pour les obliger à évacuer la Prusse orientale, s'était avancée assez loin dans le nord dô la Pologne pour y occuper Przasnysz le 24 février, mais quo dès le lendemain toutefois fille avait dû renoncer à s'v maintenir. Bien front Narew-iBobr-Niémen, au profit d'autres secteuvs qu'on aurait pu croire plus menacés. ^ Dans l'Ouest, c'est en Argon no que la journée du 14 a été de loin le plus animée. Les contre-attaques françaises y ont déterminé une succession de combats acharnés sur la Haute-Chevauchée, dans le bois de La Ohalade. Ces combats ne semblent pas avoir modifié la situation résultée de la récente offensive allemande. Les Français ont, en outre, prononcé à l'ouest du bois de la Gruerie, sur la route de Binarville à Vienne-le-Château, une attaque dont le résultat reste imprécis. Les autres combats, à part l'intensité persistante du feu de l'artillerie, qui est à retenir, n'ont qu'une importance secondaire. Pour ce qui est du front austro-italien, constatons une fois de plus qu'il n'y est pas survenu de changement, pas plus que dans les Dardanelles, où la lutte se poursuit à travers des difficultés dont les correspondants do guerre des journaux français avouent qu'il est presque impossible de tracer une image fidèle. Il L! mm MSTK0-1TALII Déjà le soleil chauffait dur, écrit un correspondant de guerre, quand notre auto quittant} Trieste, la ville blanche, s'engage dans les lacets qui gravissent la montagne. A chaque détour, comme s'il voulait nous rendre la séparation plus pénible, nous apercevons dans lo lointain lo coude bleu de l'Adriatique avec les collines se-méos de blanches villas. Bientôt les tours d'Aqui-lée ot de Grado, les hautes cheminées do Monfalcone disparaissent à nos yeux comme dans un voile d'azur. Nous sommes maintenant sur la montagne aride où, par un travail qui dura des siècles, les populations sont parvenues à cultiver la vigne et le maïs, e£ à protéger leure moissons contre les ravages de l'aquilon. Les grappes mûrissant au joyeux soleil de juillet et les immenses parterres jaunes se balancent sous le souffle du vent. Comme on se plairait à rêver iefi do riches vendanges! Mais, hélas! dans lo lointain le canon gronde et les interminables colonnes du train escaladent les orêtes du gigantosquo serpentin qui va de l'Adriatique à la Méditerranée. Nous dépassons d'innombrables ohariots tirés par des petits ohevaux nerveux et, pour la première fois quo nous suivons les opérations militaires, nous apercevons d'immenses réservoirs qui vont porter l'eau potable aux troupes sur les hauteurs où aucune source ne jaillit du roc. Et, au milieu do cet appareil de guerre, nous sommes sous l'impression d'un sentiment d'inexprimable joie. Estrce l'atmosphère douoo qui nous baigne 1 Est-ce le soleil brillant qui se balance dans le ciel d'un bleu si pâLe 1 Nous ne savons, mais nous sommes transportés à cent lieues du théâtre des opérations. I/cuprit et le oceur sont ailleurs ; nous ne sentons rien de l'angoi6se qui nous oppressait sur les autres fronts. ijgs soldats eux-mêmes ont une toute autre allure et nous semblent regaillardés. Qui nous dira l'influence du milieu sur les décisions à venir ? Mais déjà nous avons obliqué à droite et nous traversons maintenant les mes do Gorzou-Goritz. Nous nous trouvons à sept kilomètres à peine du front et le tonnerre des canons ébranle les murs. J-es salves d'artillerie se répercutent si violemment dans les rues qu'on s'attend à chaque instant à voir éclater devant soi les obus et les grenades. Au bout do peu de temps, on s'habitue cependant à ce tapage infernal et la population, d'un calme étonnant, continue à vivre son existence normale. Les cafés de la ville ne désemplissent pas, et dans le parc les promeneurs ®ont aussi nombreux qu'autrefois. On dirait vraiment que ce qui se passe à nno bonne lieue d'ici ne les regarde pas. xjU hôtels s'ont psa encore affiché des prix de guerre et, comme si de rien n'était, tout va son petit train-train habituel. Après nous ôtro restaurés nous remontons en voiture et escaladons à nouveau la montagne. Devant nous s'élève une immense fabrique de celluloïd, à cheval sur les doux vives d'une rivière aux eaux verdâtres. Je m'informe de son nom et l'on me dit que c'est l'Isonzo. Quelle désillusion ! Voilà donc la rivière fameuse qui depuis dix siècles assista aux grands tournois de l'histoire, dont le doux murmure a été chanté par les poètes de toutes les nations I Pour la première fois qu'il m'est donné de la contempler, elle apparaît âmes yeux comme un cours d'eau d'une banalité désespérante, fournissant la force hydrauliquo à une usine moderne. Les dieux sont donc bien morts qu'ils subissent cette profanation ! Mais, échappons-nous de la poésie et de la légende, car voilà que nous atteignons la crête do la montagne. L'effroyable réalité bo dresse devant nous. Nous sommes enj plein dans des tranchées, mais non pad semblables à celles que nous avons vues sur d'autres fronts. Ce sont, peut-on dire, des tranchées do luxe, éclairées à l'électricité, d'un confort moderne, où rien ne manque pour en rendre 1e séjour agréable. Elles sont établies dans des grottes et des couloirs naturels et s'étendent sur des kilomètres de longueur. Le pays de Gortz peut, en effet, être considéré comme lo paradis des grottes à; stalagmites et stalactites. Elles sont innombrables. La contrée, d'autre part, est un) vrai Eden j car, si sur les hauteurs souffle* parfois mi vent glacé, sur les pentes ce dans un rayon de cinq lieues s'épanouit la| flore du Midi et du Nord qui en rend le) séjour enchanteur. Le flanc de la montagne! est percé de centaines de grottes et dei cavernes creusées par la nature et que tra-^ versent des ruisseaux qui se perdent dans! ses flancs. Deux petites rivières, la Lokoa^ et la Grappa, disparaissent dans un „chau-| dron" et ne reparaissent plus au jouri. Personne ne saurait dire où elles conduit sent leurs eaux, vers l'Adriatique ou vei$ le bassin du Danube. Ces grottes et ces labyrinthes ont, au sur. plus, joué un rôle dans les guerres qui so déroulèrent sur les bords do l'Isonzo. Les légendes du pays attestent qu'en 14S5 deux régiments qui s'y étaient réfugiés, furent ensevelis sous les niasses calcaires, l'ennemi ayant fait sauter l'entrée do leur refuge. Aussi l'armée italienne trouvera-t-eMe dans les chasseurs de grottes des adversaires avec qui il faudra compter. Connaissant seuls les dédales do cet immense labyrinthe, des bataillons entiers disparaîtront à l'instant dans les flancs de la montagne pour réapparaître inopinément à de grandes distances et harceler les assaillants. Et ainsi le front austro-italien fournira son contingent d'imprévus à cette ^uerro do surprises. ! SUR MER Amsterdam, 15 juillet : Toute la série de lougres à vapeur de Vlaardingen qui avaient été arrêtés récemment par des navires de guerre anglais el amenés dans un port britannique viennent d'être relâchés. Copenhague, 15 juillet : Le vapeur islandais ,,Gullfoss*\ qui se rendait de Reikiawik à Copenhague, ayaht 200 chevaux islandais à bord, a été amené par les Anglais à Kirkwall. Cherbourg, 15 juillet : Lo bruit court qu'un chalutier à vapeur français, qui avait des canons dissimulés $ bord, a été sommé de stopper par un souf-marin allemand. Le chalutier s'est arrêts; mais, lorsque le sous-marin s'est approchf, il a ouvert le feu sur lui. . Christiania, 15 juillet : On mande do Narvik au „Morgenblade4" qu'un vapeur suédois, quo l'on croit être le ,,Ernest-Cassel", qui so rendait, chargé clb charbon, d'Amérique à Narvik, a été arrêté jeudi soir par un croiseur auxiliaire anglais à environ 1 mille de Vàrô. Le vapeur aurait été conduit à Kirkwall. Wisby, 15 juillet : On télégraphie de Ljiigarn, localité située à l'est de l'île de Gotland, qu'hier, depuis la fin de la journée : jusque vers 2 heures du matin, on a vu un immense brasier sur la mer. Des pâclieurs qui se trouvaient pendant la nuit en mer rapportent qu'ils ont entendu une violente canonnade.Copenhague, 14 juillet î Le vapeur .. danois „Kronprins Frederik", chargé de bois pour les mines, qui se rendait de Sundsvall (Suède) en Angleterre, a été capturé par un navire do guerre allemand et amené à Zwinnemunden pour être visité. Christiania, 15 juillet : L'expertise a établi que le vapeur norvégien „Gjesoee", dont la perfco a été annoncée, a touché une mine. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 15 juillet : D'après des informations envoyées aux journaux de Washington, le secrétaire du président a reçu le télégramme suivant de M. Wilson : —• Depuis l'arrivée du texte officiel de la note allemande, j'ai attentivement examiné la réponse qui nous est faite. Je mo tiens en communication constante avoe le secrétaire d'Etat et avec tous ceux qui peuvent éclaireir la situation. Aussitôt que le secrétaire d'Etat et moi-même nous aurons terminé notre examen et serons arrivés à conclure, je rentrerai à Washington pour prendre l'avis do mes conseillers intimes. Le Cabinet sera ensuite réuni pour rédiger lo plus rapidement possible un communiqué qui fera connaître publiquement les intentions du gouvernement américain.* * * Paris, 15 juillet : On mande do Madrid au „Petit Parisien" : Des quatre aéroplanes qui sont partis hier de Gibraltar en vol do reconnaissance, deux seulement sont revenus à leur point do départ, Un troisième est tomb\ dans la mer. Les aviateurs ont été sauvés. On est sans nouvelles du quatrième appareil.« « * Rome, 14" juillet : Le général Ameglio est arrivé à Tripoli et a pris le commandement supérieur do toute la Lybie. * * • La Ilaye, 15 juillet : La deuxième Chambre a adopté le projet de loi concernant l'augmentation de la flotte néerlandaise par >16 voix contre 21. Le projet» prévoit la construction de deux croiseurs, de quatre sous-marins et de six hydroplancs. * * * Londres, 15 juillet : Les mineurs du Pays do Galles refusent /le so soumettre à l'ordre du gouvernement f ,Io reprendre le travail. La " grève est près* I que générale. •- s ^ • * 1 Londres, 15 juillet : j Lo collaborateur parlementaire du „Times" 'fait remarquer ce matin qu'il résaKwrNfSf «nouvelles arrivées hier soir à Londres que l'opinion optimiste du gouvernement concert i nant ld connu dans le district minier du Pays de Galles était fondée. Hier soir, le ministre du commerce, M. RUncimanv a reçu un télégramme du Conseil exécutif do la Fédération des mineurs du Pays de Salles, le priant d'examiner à nouveau la: •mestion. On lui a fait savoir que le Conseil exécutif avait décidé de prier les ouvriers de reprend ro le travail vendredi marin et de travailler jusqu'au moment du rè>-glement définitif. De la tournure qu'a prise le confiifc pendant les deux derniers jours, il résulte clairement quo les ouvriers no travailleront pas aujourd'hui et que le Conseil exécutii n'a pas été à même d'empêcher un chômage de vingt-quatre heures. En tout cas, il ne peut être question d'un manque immédiat do charbon pour la flotte. Les autres> journaux sont moins optimistes quo le ,/rimes". Stockholm, 15 juillet : L'échange des prisonniers allemands ci russes par la Suède se fera via Hapa-randa et Treîleborg et commencera vers la 1er août, époque où le service médical aura pris les mesures n'écessaires. De nombreux prisonniers civils allemands passent actuellement à Haparanda. * * Washington, 15 juillet : Le comte Bornstorff, ambassadeur allemand aux Etats-Unis, aura, dans le coulant de cette semaine, un entretien avec \f. Lansing, secrétaire d'Etat américain, pour rechercher les bases d'un accord au sujet dos points litigieux qui existent entre .les Etate^Onis ot i'AJlema^A Madrid, 14 juillet : On sait qu'à l'intervention du Pape e du Conseil, fédéral suisse, des négociations jjQjjÊ^OTVortas pour l-hrervitaliratinir «■ 1. Puisse ides prisonniers de guerre blessés i En' mémo temps qu'il négociait avec l< 1 Suisse, lo P^ft^a fait une proposition ana logue à l'^spagi^N^ — - Le nfînr™»w n i dit à ce sujet qui Sa Sainteté a engagé des négociations ave* lo gouvernement espagnol pour hospitalise] en Espagne 20,000 prisonniers de guern blessés. Le journal ajoute que la Suiss< étant spécialement indiquée pour les prison niera de guerre allemands, autrichiens, hon grois, belges, anglais et fiançais du théâtri do la guerre à l'ouest, l'Espagne serait ré servée aux prisonniers du théâtre do 1î guerre à l'est et des Dardanelles, c'est à-dire aux Russes, Serbes et Monténégrins d'une part, aux: Allemands, Autrichiens el Hongrois, d'autre part. Le gouvernement espagnol serait dispos* à accueillir la proposition du Pape. * * * Londres, 15 juillet : Sir Edward Grey a repris la direction di ministère^d&"'affairés~étrangères"; ------ * V" '"~L~ Le Havre, 15 juillet : /Dans la g are du Havre, une caisse confiant des explosif si a sauté. Une personne | été tuiéo ; plû^î^r.s' rtuîfes ont eîé bles-léœ. Les dégâts matériels sont importants. a * * * 9 Londres, 15 juillet : On écrit de Tientsin au „Morning Post': que le ministre de la guerre chinois a étd forcé de démissionner pour avoir montré trop de condescendance vis-à-vis du Japor lors des dernières négociations. " " + * m _ .^Jristerdam, 15 juillet s fa» garde allemande a arrêté 53 Belges q&i tentaient do passer* nuitamment la frontière. Quelques coups de fusil ont été tirés et ont légèrement blessé trois personnes. . » ' __ - * • Baie, 14 juillet : Les négociations avec la Quadruple-JLJn-tente au sujet de la constitution du trusi d'importation suisse prennent une tournure favorable. », î5» Athènos, 14 juillet : La mission maritime anglaise a été prlét cyir le gouvernement britannique cfo renouer à son congé cg de rester, à son /poste flui£qu;à fin septembre. Lorsqu®'pàftlroùt '"ivî, membres là' mission seront remplacés par el'autres officiers, qui seront nom f més par le gouvernement anglais. * * Budapest, 15 juillet : A Tustanowice, les Russes ont incendK 17S puits de pétrole d'une valeur totale de 40 millions de couronnes. A Modrycz et à Kolpice, ils ont détrui 15,000 citernes de pétrole. H * * Pétrograd, 15 juillet : D'ans une délibération commune do toutes les compagnies d'assurance, celiefi-ci ont décidé do ne pas payer les assurances pour i.es dégâts causés au cours des troubles de Moscou. Elles' s'appuient sur lo texte même des polices, prescrit) par le règlement général en jRfussio. Pe la part des ciÇoyefis russes, la somme demandée pour dévastation, vol et incendie so monte à &4 millions de roubles; de la part do sujets ele pays neutres, les réclamations s'élèvent à 19 millions de roubles. 11 y aurait eu en outre pour 20 millions do roubles et-3 dé-gats à des propriétés qui n'étaient pas assurées.* * • Christiania, 16 juillet : La Commission militaire du Storting propose de fixer l'âge du service militaire à 21 ans, au lieu do 22 ans. Elle propose également do porter le nombre des classes de la Landwehr de 8 à 12. Enfin, elle demande quo les hommes libérés du service militaire payent un impôt de guerre. Les Faits du Jour Un arrêté royal nomme chevalier de l'ordre du Léopold, pour le récompenser do sa belle conduite, M. l'abbé Delaere, curé de ia paroisse Saint-Pierre, à Ypres, qui, élit l'arrêté, s'est consacré avec un dévouement sans mesure à secourir la population civile. Mil'le six cents réfugiés, résidant à Fles-, singuo,oiit envoyé à la rein# Willielmine une adresse de remerciements et do gratà-iudo pour l'hospitalité et l'assistance dont ils lui sont redevables. Cctto adresse était accompagnée d'un aibuift. contenant le»s noms calligraphiés des signataire». La lleino leur a fait exprimer ses remerciements.Un médecin russe, le docteur Paschkow, qui a passé la plus grands partie de sa i vio parmi les casaques, recommande, dans un journal do médecino do Pétrograd, leur façon de penser las blessés. L'expression ,,à la portée de tout le monde" rpeut s'appliquer do plein droit au traitement en fa-véav chez les cosaques. ' ;fl consiste, en effet, tout simplement en ^ceci : " Ils couvrent la blessure d'une couche ^épaisse de cendres, qu'ils obtiennent en ; brûlant un morceau d'étoffe de coton ou de l fil; ils serrent ensuite les lèvres des blessures au moyen d'un bandage étroit. Il paraît!, d'après les constatations du docteur Pasehkow, que, sur 28 blessés, 26 guérissent très promptement par l'application do cette méthode. Parlant dans le „Figaro" du nouveau navire-hôpital français qui va partir pour ia eôte ele Gallipoli, Pierre Loti écrit : — Des zonaves qui so battent là-bas m'écrivaient hier : „Les Turcs nous résistent avec une bravoure sans égale, tous les journaux d'Europe lo reconnaissent. Mais nos blessés, nos prisonniers sont traités par eux d'une façon parfaite. T^e général r.ouraud l'a déclaré lui-même dans un ordre du jour. Us los soignent, les nourissent et les entretiennent mieux que leurs propres , soldats." COMMUNIQUÉS OFFICIELS L - —— — Communiqués sUcni&ïîds \ioients combats sur les deux rives do la Skwa. D'importantes forces ennemie? sa — sont avancées dans lo secteur situé cadre Ben-lin, 1G juillet. — Officiel de midi : les rivières de l'Orzyc et de la Lidynja. 3 ,rI -a -i „ ^ \ Sans engager sur ce terrain un combat dé- Théâtre de la guerre à l'Ouest. cisi£ n6s &oupos s0 sont lant Le 14 juillet,, par suite d'uno des atta- ]a nuit tiu u juiUet) SU1. leul. aeiixifmo ques cuiieaiiics dan3 la région de boucliez, jigno (j0 d&ensc. nous avons perdu un morceau de tranchée sUr la rive gaucho de la Vistuie, rien au sud du cimetière. ne s'est modifié. Dans l'Argonne, les Français ont ronti- Dans la région de Oholm, il y a eu des nué en vain d'essayer do reprendre les po- combats sur la Wolica. sitions perdues ; celles-ci sont bien en notre Sur los autres fronts, escarmouches d'iii- pouvoir. Ilier et avant-hier, les ennemis fanterie habituelles. ont entrepris plusieurs attaques énergiques ^ sur le front voisin de l'Argonne à l'ouest, rv, ^ 7 mais ils ont échoué grâce à la vaillante l»-cpeciies Uiverftes défense de la Landwehr du nord de l'Ai- « lomagne, qui, au cours de corps à corps râtrograd, 14 juillet : ( acharnés, leur a infligé de fortes pertes Mm ,,-novo'îq Vremia" affirme que l»t sanglantes et a fait 4H3 prisonniers. .France ot l'Angleterre ont repris à teur \ Depuis le 20 juin, dans l'Argonne et à ?èhargo toutes les dépenses de guerre faitea \ 1 l'ouest do cette région, nos troupes ontJ par la Serbie par la Belgique. combattu avec succès d'une façon presqu# SerbiW^aurait dépensé"7tfsqT£*à~£i,é6ett* continuelle ; outre le terrain gagné et le 3C0 millions de francs. matériel capturé, elles ont fait en tout jus- + # ■ qu'à présont 116 officiers et 7,000 soldats Paris, 14 juillet : 1 prisonniers. Paschitsch, président du Conseil cfes Sur le front joignant l'Argonne à l'est, ministres serbe, a accordé uai entretien au il y a eu do violentes canonnades et . fu- correspondant spécial du „Petit JouirnaP', su sillades. Nous y avons repoussé aisément cours duquel il a déclare que la Serbie & les attaques ennesnie*. Dans la région de oté obligée d-'entrer eu Albanie pour occnr Leintrey (à l'est de Lunéville), on signalo P61" points stratégiques importants eé 1 des combats d'avant-poste. pour so protéger contre des attaques even- Nos aviateurs ont lancé des bombes vui tuelies. # des troupes ennemies à Gérareîmer. ] Serbie^ ne demande qu'une Albanie ,,, ,, , ; ilbre et amie, ainsi quo dos issues sui Théâtre de la guerre à 1 Est. \ f Adriatique, issues indispensables à l-'indiS- Au nord do Popeljany, nos troupes or.S [jendanco politique et économiquo de la Çranclii la Windau vers l'est. | Sorbio. Pareille politique ne se heurte m>i- Au sud-oaest de Kolno et au sud lement aux desiderata de l'Ifcalio. Il axisto FPrasnysoh, nous avons fait do nouveaux i d'ailleurs une décision do la Conférence da ' progrès à la suite de combats victorieux. A,mLXnirj .. Théâtre do la guerre au Sud-Est. , . . La situation te troupes allemandes n'a ^m^nâJU'd^ !miaistTes qui a ^ liw , pas change. ^ hier s'est occupé de la situation en I>yb«e, 1 „. .. *n.T. ■ . .i,-,. , où les troupes italiennes ont dft récmunrait Vienne, 16 juillet. Otficiel d hier . procéder à un nouveau groupement et év». Front russe. cuor du terrain. Le ministre colocioa a La situation générale n'a pas changé. D ^n0 série de propositions, qui ont àU Sur lo Dniester, sur la rivo nord, en aval adoptées. ^ do Nizniow, dos combats, qui ont tourné à , «■ . > notre avantage, se sont eogagé3 à plusieurs New-York, 15 juillet : endroits. Nous avons capturé 11 officiers et Jusqu'à présent, eo sont te navires «a 550 soldats russes. ■fietT0 ...Tennessee" et «Volcan" qui font te service entre la Palatine et l'Egypte et Front italien. qui aident à l'évacuation des fuyards. Au Le feu de l'artillerie italienne a aug- commencement du mois d'août, deux autres monté d'intensité sur quelques points du navires américains viendront les renforcer, i plateau de Doberdo. L'infanterie ennemie a * * „ i attaqué plusieurs fois, surtout entre Sdraus- Washington, 15 juillet : sina et Polazzo, mais elle a été, comme Un Bureau d'inventions et d'expériences i toujours, repoussée avec do fortes pertes, va être attaché au département américain d« Dans la région-frontière do la Càrinthio et la marine. Thomas Edison a accepté de du l'yrol, rien d'important. diriger une ,, Commission d'inventeurs ©4 t d'ingénieurs civils" qui assistera le bureau Constantinople, 15 juillet : de ses conseils. Le quartier général mande : Sur lo front La nouvelle institution aura pour but de des Dardanelles, il n'y a eu, la 14 juillet, doter la marine américaine de3 inventions aucune opération près d'ArUBurnu et de pratiques et de tirer profit des enseigne- i Sedd-ul-Bahr, sauf un duel d'artillerie peu ments de la guerre actuelle. intense. Un torpilleur et un transport en- * * * hennis ont essayé do s'approcher d'Ari Pétrograd, 15 juillet : Burnu. Notre artillerie les a mis en fuite j Lo ministre de l'intérieur a ordonné à ello a coulé en outre ;uno chaloupe ennemie tous les gouverneurs de calmer la popula- et en a incendié une autre. Sur le front tk>n en cas d'arrivée do troupes ennemies d'Irak, dans la nuit du 13 juillet, nos déta- et de faire enlever, au moment de l'évacué.- chemonts, partis de notre ailo gauche près tion, tous les produits alimentaires et les do Muntefik, ont accompli parfaitement leur fourrages, ainsi que toutes les matières aa mission. Dans lo combat qu'ils livrèrent de cu^re 011 laiton, les elinches des portes minuit au lendemain après-midi, ils reje- ^ loches des églises. bèrent -l'ennemi malgré une violente canon- , * * nado et lui infligèrent de fortes pertos. D'ans Genève, 15 juillet : la région do Dattiers, nous avons compté „Tribuue" croît savoir que, dans les 500 cadavres d'ennemis, dont plusieurs of- PourE^^Î'f? ^u_ orro avec les au-ficiers anglais. 15n outre, à deux endroits J tort®Ss militaires françaises, on aurait en- l'ennemi évacuait des morts ot des blesses visagé la possibilité d'un déplacement du en très grand nombre. Nous avons eu un théâtre des opérations italiennes. La péné- lieutenant et 5 soldats tués et 21 blessés. par l'Isonao reneontranl de trop La grosse artillerie ennemie qui, pendant difficultés, il ne serait pas impo3- lo combat, a tiré 300 obus contre nos "posll slJr ^u<3 , Italiens^-essayent une nouvelle tions, n'a blessé qu'un soldat. Sur lés elfensi\e du cote do la ^aerbie.Dte journaux autres fronts, rien de particulier. luri» traitent la même question. « • [ : ~ Pétrograd, 15 juillet : Cosramimiqaés dea armées alliées Sasonoff fera une déclaration très . nette, à la • Douma, sur les relations de 1» T, . x . , , ». Russie avec ses alliés et avec Ict» puis- Paris, lo juillet. Officiel de 15 heures : «ances neutres. Il aurait obtenu déjà Fan. Dans la région au nord d'Arras, la nuit probatdon du Tsar sur cette déclaration^ a été assez mouvementée. Au sud du cha- dont lo texte serait complètement élaboré. teau do Carleul, nous nous sommes empa- * * * rés d'uno ligne de tranchées ennemies. Au- Athènes, 5 juillet : tour do Neuville-Saint-Vaast et du ,,Laby- L'Amirauté anglaise a autorisé la c<ra- rinthe", combats à la grenade. ^ atruction sur los chantiers navals anglais. Dans l'Argonne, le combat se limite à la à La place dos quatre torpilleurs qui étaiônû région à l'ouest de la forêt, où nous avons en voie do construction pour compte greo fait dos progrès, hier, au nord do la route an début do la guerre ot qui ont été saisis de Servon. Après une série do contre-atta- par l'Angleterre, de quatre antres oontre- qups, l'ennemi a réussi à reprendre pied torpilleurs. Lo Conseil do l'Amirauté groc- danS lo bois Beaurain. Sur lo reste de e-e quo est d'avis do passer cette nouvelle secteur, la situation n'a pas subi de ehan- commando, mais le Conseil des ministres a gomenfc. Entre Faye-en-Haye et le bois Le réservé sa décision jusqu'au 13 août. Prêtre, l'ennemi, ayant tenté de sortir de „ * • \ ses tranchées, a été arrêté par los tirs de / Glascow, 14 juillet : - \ barrage et les feux d'infanterie. I Les mineurs écossais demandent une aug-V mentation de 1 shilling parV Paris, 15 juillet. — Officiel do 23 heures : iour- 11 lcur a accordé récemment une 1 La journée a été relativement calme. ^augmentation do 2 sheliings. l^n Argonne, lufflto à coups de bomlxîs et . . • * • de pétards dans la région do Mario-Thérèse. Paris, 14 juillet : Doux attaques ennemies contre la Haute- Le groupe socialiste parlementaire orga- Chevauchée et Boureuilles ont été repous- njso UI1.° solennité spéciale pour le jour an. sées. ni versai re do la mort do Jaurès. Il y aura Rien à signaler sur le reste du front ; probablement un cortège ouvrier à Paris, quelques actions d'artillerie au nord d'Ar- ct l'on P°.sera lîl première pierre d'un mo- ras dans le secteur do Quennevières, sur la "ument érigé à la mé^noiro du disparu. rive droite de l'Aisne près do Troyon, sur •* * les Hauts do Meuse, autour de la Tranchée Copenhague, 14 juillet : de Calonne ct dans les Vosgos piès de L'Association des commerçants danois a Weissenhach. envoyé un délégué en Angleterre pour es- ^ # sayer de faire disparaître les difficultés qui -. . . . , entravent l'importation de marchandise» Lomé, 1- juillet. Officiel du grand d'Angleterre au Danemark. Les approvision- qûartier général : nements du Danemark en céréales et en La situation est inchangée. fourrages doivent absolument étro facilités. ♦ * * Pétrograd, 14 juillet. — Officiel du grand Christiania, 15 juillet: état-major général : Hier s'est tenu un conseil des ministres. Lo 12 juillet au soir, l'ennemi a franchi Aucune communication n'a été faite à la la Narow. _ pfesso. On s'est vraisemblablement occupé Dans la direction de Lomsha, l'ennemi a do choses administratives. réduit son activité, le 12 juillet au soir et A * „ le l!î, à un violent feu d'artillerie. Pétrograd, 14 juillet : A droite de la Pissa, l'ennemi s'est cm- Un décret du ministre des finances interparé, le 13 juillet, do nos tranchées snr une dit l'exportation do l'or. Des exceptions largeur do deux verstes. Pas un© contre- peuvent être accordées à des sujets d'Etats attaque, il a été repoussé» i alliés oa neutres.

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