La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 07 Mars. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 20 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/9s1kh0gb02/5
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ïtflardi 7 Mars 1916 B . C ÔÙRNAi;- OïrôTIDIENV — gSTaméro " • ÎO cSntime? >r«cieB*>Twg'*~~~*Ti m» m i il imn ■ ii i i il\m* m " h wwfflimiu^jÈ0VBs=f>s*K^uœxte! 2mt Année 475 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS' Un mois (mars) j ' f£"è.80 Lea demandes ci'abonnerr.ent sont reçues EXCLUSIVEMENT aux guichets dos bureaux de poste. administration et rédaction 31, Hloniag'jse-auszSîei'iies-jPot&ffères, jBîîTJ"K"K!T iLIS3 BUREAUX : DE 9 à 17 HEURES Jos. MORESSËE, Directeur ! Petites annonces *. . 7"' IaTSgn», fr. O.40 Réclame avant les annonces . — 1-00 -Corps du journal - 4.00 Faits dirers — 3.00 Nécrologie — 2.00 A-iiJoura'Jiul: SIJC pa?M. LA GUERRE 1 582° Jou? de gusvre L'artél'erîa est toujours très acèîve en âiverses régions du front dans l'Ouest, priu-cipalement dans le secteur do Dounumont Eu revanche», l'infanterie o> continué à s'abstenir toute intervention. La situation est restée partout inehaagée bîvuî en Lorraine, où un bombarefiemen énergique a déterminé les Allemands ù> éva ,cuer la tranehé3 qu'ils avaient occupée 1< 28 février au nord-est do Badonviller. Sut les autres fronts, les hostilités ton enrayées par los rigueurs do l'hiver, don les troupes en ce moment ont beaucoup j souffrir, surtout dans le Tyrol, en Car in thio et sur VIsonzo, comme aussi ou Bussi et dans le Caucase. DAsMS LES BALKANS 33ucarost, 5 mars : Contrairement aux bruits" répandue, 1 gouvernassent roumain fuit déclarer pa V„Univer»ul" qj il continue à observer un politique de neutralité. Sofia, 5 mars : La „Cambana" rapporte que les Italien «rat fait poudre une cinquantaine dé noble albanais qu'ira accusaient do sentiment amicaux pour l'Autriche et de propagand «autre VItalie. Quarante autres Albonai ont été transportés en Italie. Le journal „Albania", édité par M. Touï ftoulrs, ancien iniiiUjt.ro do l'instruction; pu Clique, évaluo le nombre des AiUtnais corn g baùtanS aux côtés des AitUichlens à 40,00s. ©ucarest, 5 mars : On annonce que la rcLno Elishbcth laissé toute sa fortune à des œuvres d bienfaisance. Par disposition testamentaire cl-le a fondé un institut où les orphelin seront instruits professionnellement. So testament affecte, d'autre part, d'importante sommes pour 'l'achèvement dui château d Curtea de Arges. Bucarest-, C mars : Ilicr mutin, à io heures, a eui lieu1 1 transfert sôZçnnel do la dépouille m orteil ilo la reiuo Elisabeth au ç-lxâteaui de Cui tea de_ Arges. X3n<£, foulé énormô et recuei lie était massée dans les rues où passait 1 cortèg'e funèbre. Le 2e corps d'armée fu sait la haie. Le roi Ferdinand marchait derrière char funèbre, traîné par six eshevnux noir; Derrière, le souverain suivaient le princ héritier Cyrille, le prince Nicolas, les m nistres, le corps diplomatique, les memfjre du Parlement et les autorités civiles c militaires du pays. La Cour et les autorités roumaines on ..accompagné le corps jusqu'à Curtea di Arges, où l'inhumation a eu lien dan; l'après-midi. ELBÂSSAM De tout temps, Elbassan a joué un. rôl important dans les révolutions et les jmou veinents politiques de l'Albanie. Encor «et*© fois-ci, c'est là que les Bulgare» on cherché à prendre pied, à so fixer de ma mère durable tout d'abord avant d entre prendre la conquête du reste du pays. S il faut en croire co que la lecture de grands journaux étrangers nous laisse de viner entre les lignes, l'on doit s'aticndr à voir reparaître souvent enoore le nom d ta villa d'Elbassan parmi les nouvelles d Al borne. Il n'eut donc pas «ans intérêt d& s'4 arrêter un instant. Durant des siècles cette ville a conn nne existence idyllique et paisible. Depui des temps immémoriaux, les caravanes des coudant du nord do l'Epire vers Durazz passaient par Elbassan £$ cela nq oontri bnait pas peu à La prospérité de la ville Plusieurs très vastes „hâns" (hôtels) t Eloignent de l'importance du mouvement d «es caravanes, tant on hommes qu'en ani maux. 1 ar ea situation géographique, cotte > il1 ^ i°uer ua rôle dis que de l'in • Snerre auront à décider dr.i sort d< >asfai1 trouve, en effet, ai . i Vr de la Skumbi. Bien que ne ^îf quelqnfîS niilliers d'habitants cest la ville principale du bassin do c< fleuve qu'elle itomino 6t partais 1. cief de Dttrazs» Cdui qui possMo Eitos san et Cerat est lo siaitce dos values d. la Skumbi et do la Séman et t.ent l moyejuio Albanie dans sa main. De là 1-précipitation que lea force» baigares on mise à l'occuper. A partir de l'emplacement de la ville v "vallée da la Skumbi, Ucès étroivo j js \u«\à prend de l'ampleur,, atteignaot rapilemen uno largeur do 15 kilomètres et le fleuve ne torrentueux qu'il était, après avoir à et endroit recueilli les eaux d'un petit qà »1 lient, commence à modérer son ailure ira jpétueuse. Il se divise en plusieurs bras qti vont enlacer do grasses plaines herbeuee ù paissent chevaux, vaches, moutons et o s étalont do charmar/ts . jardins plantés d vignes do pêcheV, de pruniers et d'ammi mers. En aval, sur des lieues et des lio^o do distance, s'étendent des ciiamps fertiles tous entourée do murs solides d'un mètre c demi do haut environ et ombragés d'aoa cias. A la saison das tours, l'aspccfl du paysage est unique avec ses arabesques d LVjnea vermeilles so dessinant sur l'émo raude des champs et des preiric», Un< rieur donninante dans le pavszuzo prvnta O^ict, c est le lis dont le fin parfum nju-tre fioute l'asmosphère. Ix?s nombreux bras du fleuve font mou voir une quantibé tr<^ consvJéraMo petite bouline à eau d'un primiisf sorprendki Pciu: retourner la torre Ionisés cfc noire, let paymna se serverat er.eore, comme dam do oitarrwes à soc de bois, une paix exttraort^nôire rsçm sur tout« ia eoi^rie. Le nm£iii, l'air s'emp^i du ron- Mnoureux de millions de tou*to. dans tes épaisses cimes & X**® ions ks érab^è» et Ici châneu géante. Cette impression do ealme do paix s'accentue encore qmind ou tra verso les *ues de la ville- a la vérité cclles-c-i «ont ®alos «t sans ornementation étroites et scanbres, et le pavement est ra botoux. Maia tout à Klbassan: respiro 1' repos et la quiétude. Orx sont ici la vieil! conception philosophique des jnahométans Led figures des marchands dans les baKan sont r&iignéesi, et dignes et insouciantes le: mines des oisifs attablés devant les cafés CamîUQ presque partout des qu'on touch à l'Orient-, les évaluations les plus diver gentxss «o manifestent à l'cnelroit du ciiiffr de la population'. Tel y compte 3,000 habi fcants, toi auîre le double, lvos maisons qu servent d'aigris à cette pox>ulatiou sont) ci général insignifiantes et pauvres, pour 1; plupart eu. argile etj entourées do jardins ) Le bureau des pastes et télégraphes inêm produis l'impression d'une établo et le b halîitations rappelant celks de l'Europe oc fc cidentalfij sont réellemeuti. très peu nom i breuses. A ^'encontre des baxars orientaux:* eeiu î d'Elbassan na présente rien do bien, pitto resquo. C'est un agglomérat do inisérab'c échoppes en bois, devant lesquelles on j>a tauge^ élans l'eau et la boue par les tejnp do pluie. Ces échoppes sont occupées pa des marchands de tabac, mais principale ment par les boulangers qui, sous les yen: -, du public, y tritureut leurs p^tes avec d i la graisse de mouton, imprégnant d'un q odeur „sui generis" l'air du bo/.ar *l']EJba^ san. Le eheptel do la vallée de îfl- Skumbi es ccctrêmement considérable, eo qui explique s les grandes foires aux bestiaux d'Elbassa-3 qui se tiennenl] plusieurs fois l'an, dépas ^ sont en importance même celles de Tirana - le* villo d'Essad pacha doiit noua avon 3 déjà parlé. ' ; sur'ivier 1.. AniiStcrdam, l mars : 1 •LJoyefe annonce que le vapeur britan j, niq*3c „Ttutonian/' a été coulé. U équipa^ a a été sauvé. '' Amst«relr.nR, 4 mars : B La poste qui se trouvait h bord dkn Vf 1 peur néerlandais „Tubnntia", venantl c ' l'Amérique du Sud, a été débarquées en Ai Q gleteiTo. , , I^ondres, 6 mars : 1 D'après imo dépccho du Lloyd, la rapeu 3 anglais „Iiothesay,; <2,o0" tonnes) a *t J coulé. L'équipage a été sauvé. : ❖ : î DMCHESJWEKËES Berlin, vl mars : '• iî. Gérard, amlxtssadeur des Etats-Unis Q Berlin, a déclaré au correspondant bsri: l~ nois eîu ,,Neuo Wiener Journal" qwo le 3 annexes de la noto allemande arrivxaroi ' dans cinq ou six jours à New-York. Ju' qiv'à co moment, la situation ne so mod; 0 fiera pas. ; M. Gérard espère encore' que les B&tî 1 Unis et l'Allemagne arriveront à s entendre et il a eïéclaré que la nouvelio veinant pré terminaient de source autorisée et disais qu'il existe un traité secret entre les Etats Unis et l'Angleterre eyst tout simplement at surd3- Un présiekm qui oserait conclure» u: 0 accord aveo d'autres puissances sans avoi >- consulté >e Sénat nraurait p'us qu'à se rc 3 tir6r. t * * • Athènes, 6 mars : La Gïr&fe a acoordé aux juifs de la >ieu volle^rèco les di-oits dont jouissent les ar 3 tre« citoyens. îjc.ï juifs sont par suit» sou " mis au service militaire. a . * • 3 / I^Sv-York, 5 mars : ' j La Chambre» des députés a ajourne ' lundi sson vote sur la résolution conœrnar la politique étrangle. Les partisans do \ 1 WiUon craignent qu'il ne subisse un échet 15 En. âttSaeKt' le vote, ils exercent toute c* pèoe de pressions pour obtenir une mafle > rité en faveur do M. Wilscn. La eituatio est cepesidant très compliquée, parce qu * beaucoup" de démocraties intriguent en. ca " jehette contre le Président, dont ils vooler jreîidro iiupossib'e la candidature à l'électio: ~ îprésidentiello. Ils espèrent^ pouvoir pose j leur propre candidature. ï>' autres personne j 'iitée, particnlièrement des fonctionnaires, d. , 1 girei.t un autre candidat, convaincus • qu'il I sont de l'échec do M. Wiison. et ciuignant i le cos échéant, de pcrdi-e teurs places, »*. 5 Copenhague, 5 mars : II D'après la ,,National Tidcnde" de Copen * hagiue, la Conférence des ministres scand: 5 naves, qui aura lieu prochainement, s'occu 1 pera particulièrement) des difficultés qui en *• traveaè l'importation. Pour discuter cett 1 (jucstion à fond, d'autres personnes enocr quo los» ministres seront netoiises ù la Con 1 f«'r*aico. On «lit entre autres e[ue les prési dents des Chambres do commcrco danoise ot du Conseil de l'industrie y seront invi i *•; • * -Am^erdam, 5 mars : i / D'après des nouvelles' envoyées de Lcm 3 |Wes aux journaux hollandais, la grand -, Conférence que les Alliés devaient tenir ; 3 ^Paris, et qr,i, nne première fois déjà, avai . l'^té remise du, 27 février au 4 mars, est d î. ■ nouveau renvoyée , à u ^ date indéterminée Par contre, la Conférence des Allié» sur le\ !j queetijonô économiques aura lieu au cour. . iîo cette semaine. ; Berne, 5 mars : Lo graad conseil do Genfcve a voté, «a : nodi. un© rép^ >n d'après laquelle les de tnandcw eîe ' >.iaation émaaiant de sujrt les pays belùErrants no pourront plus Ctr >riflfes ei soT/sidération qu'après la conclu ■ -iem eîe la paix. On veut empScher do cctt< V.eon que lés canduetei^s eléeireux do so sous îT?iro au servico militaire élans lour pav ; naissent obtenir la qualité da «itoyen suisa-, au gcaiewis. Davos, 6 mars t Le C<tru5eil municipal de ^Constant® e» arrivé hier à Davos pour rendre visite i tisonniers de gue^rt «avouée ei ; .Su'i*a* let» *ie4if <e «anté. Stockholm, A mars : L'état-major do la marine suédoise* a »eçu de nombreuses informations au sujet die la préoence de mines flottantes à la sôt» d'CHe-hindi. Il a ordonné pendre ses mines in-offecsives, afin qu'elles cessent de mesracei le trafic cfeuis les eaux Kerritoriaiest. * • • Home, 5 m ans : 1/agence Stefani apprend! ô'Àncône que dans la> nuit do samedi à dimanche* uc frain-ornnibus allant d'Ancône à. Castella n>aro est entré ea collision à Va station de Pedaso avec ua train militaire. Dix personnes ont été tuées, quarante blessées. ♦ • » Londres, 5 mars : U agence Bouter apprend d'Athées que 10 g"ouvorncment allemand a avisé la Grèce que sers marins ©oulejronfc tous les navires marchands armés des Alliés, et il met, c£ oonséquene>e» les su'jels eies Etvts neutre^ en garda contre los dangers qu'ils affronta raient en prenant placo à bord de ces ba timents. A son tour, le gouvernement gre< a communiqué lo contenu do la noto de l'Allemagne à toutes les administrations di royaume. jT _,4Piaris, 6 mars : /L',rïIocnmo Enchaîné", la jeuTaal il. Ciemenceau, a épi saisi. Il se* ««^pendi pour hiut jours.- Insbonne, 6 mnrs : Dix-neuf des navires allemands çui été saisis ont leurs machines détériorée». 1 faudra trois mois pour les remettre an état « • a Genève, 6 mars : Cinquante-six civils autrichiens et aile 3 manda, qui avaient été interné* ea Afri^uie sur l'iio do Corse ei à l'ouest do 1; France, sont arrivés hier à. Genève. Ili i*entr^nt dans leur patrie. La guerre et les animaux y / Le correspondant d'une revue étrangère parlant do i infiuence do la guerre eur 1-\ie des animaux, reilaie qu'au moment oi - te bombardement d'Anvers a ccwinnenc.', ^ le* 0 grands .fauves et les grands singea du .Jar-iV* eliu Zex>logique furent tués à coups de fusd 11 fallait eY'jïoc qu'ils prissent a un moaneia: donné la clef des champs. Les coups eic r l'eu et le* hurlements des animaux mis i j mort! sasci«èrejit) la ptiUi vivo euciiation pami io3 pensionnaires du Jardin. Les jours sui vatite, pendant le bonftardeuient, les ani maux étaient comme affolés. L'éléphant', toutefois, paraissait faire esxco^tion : on voyai bien qu'il se passait en lui quelque, cliexrt d'inusité, niais son inquiétude était ton interne. Au premier mugissement du canon 1 il so mit à parcourir sa cage do long, a - largo, s'arrêtant de temps à autre, cfressan s ses larges oreilles, relovant ca ferompo, pui lt reprenant sa promenaelo en secouant la tete Après la chute d'Anvers, la elirection di ■- Jardin crut que tout allait rentrer dans l'cr dre normal, mais l'éléphant avait re».u ui:< - commotion dont il ne s est pas relevé : i i ne fait plus attention à 6on gardien et es - sujet à des cuises périodiques pendant les t quelles il ce promène des journées entières ~ refusant toute nourriture. Lo cheval erst-il un animal courageux or 1 un animal peureux ? Le correspondant di r qu'il est difficile de se prononcer. Il coule - le cas de doux chevaux d'cfâciers qui si trouvaient dans une ccuria bombardée oî trenteKiinjq do leurs compagnons avaient ét tués; pendant des mois, ils restèrent i-erra • usés et l'on pomvait craindre à chaque ii;e - tant de les voir s'emballer. Quelques che - vaux sont retournés au fou iniuiédiatomen' aprè» leur guérison ; d'antres sont refitét ciaintifst, s'effrayant à chaque coup do fu il, tire même dans lo lointain. En revanche. à on a constaté maintes fois que les chevaux t s'habituent fort bien à des tirs continus ei procèles. On a pu remarquer, dans les éou- t. ries dpuino butierie eic camxjagne, qu'ils écmi- , talent le fracas, des bombes qui s'abattaienl h dans les environs et no faisate*it i>»s ^yreuve ^ c^une frayeur plus grande quand les e&plo- e sions se rapprochaient. On a, d'autre part, - fait de?? constatations contraires. On a pu t voir notamment, lors d'une grande ofi'en-! sive, des chevaux des colonnes die muni-c lions, refuser de traverser la zone de feu : „ il fallait les remplacer par des automobiles. . Les nerfs trahissaient donc les animaux, 5 tandis quo les hommes savaient résister à ( l'effroi du, moment critique. Les constatations relatives aux chiens sonl elles aussi, toutes différentes : on en i fait dans des tranchées, dans des camp; d'aviation, dans des trains. Sans parler des " chious do la Croix-Rouge, qui sont extraor-" dinaircs d'endurance, on a vu les uns s'ho-" bitner au feu dans los positions les pins avancées, d'autres, au contraii-e, aîîeot-ts for-3 toment par un bonrbardcmeait m^no i>a 3 grave. On ea cite un e[ui sa mettait à ram-" per, à chaque délation, la tête entre ka " jambes. Dans certaine tranchée, les chier.s 14 paraissaient être arrivés à distinguer los détonations des canons ordinaires dc«s estplo sions provoquées par l'artillerie lourde; ce u'est que oontro ess dernucos qu'ils cl-er-chnâedt à s'abriScr. Lo bombardement h ■ l'aixto des gx'oesro» marmites vooaafc à cesser, 3 ils revenaient à leur poste primitif. ^ Les càats restent en général indifférente, i: On les rencontre souvent eîans les maisons î en ruines eA dans les trandices. Certains ani- - maux semblent attirés par la ligne de feu. ; Les souris et les rats fourniraient à cot 1 égard la matière de basa de*:? considéra-tiotis intéressantes. I^s oiseaux, eux, font preuve de l'indifférence la plus complète. Ils s?. tiennent immédiatement derrière la ligne des - tranchées; un toit abattu n'e/fr*.ie p:-.s ceïuv • qui s'y trouvent installés. Ils continuent h •> bâtir leurs niels dans lw arbres dont l'a* a tàllérie a rasé la cime. Dans un village ele Picardie, «4 a m rn ) épervier apporter eîe la paille son nid jiv- - ché dans un ciocher d'égli;», tandis que la i tour, touchée par un obus, fumait ence-re. i Les hiboux s'apprivoisent trv'S vito, s'envo lent et reviennent régulièrement date lesira cages perchées près des tranchées sur «fes 8aqjânfl. Les torbaaux, somme en la sait, i ne sont pas vite intimidés. Pendant *a pierw: de majHCLivrss on «a vit ds tiié#- » riw s'attacha asx jfcstr s'oîjaifcw Les Faits da Jour Ia „Mornin^post" du 14 février publie, dans sa partie sommerciale, les informations suivantes : — Le nombre fies faillites, aux Etats-Unis. pendant l'année 191$, »Q chiffrant à 19,032, dépasse mûine lo record des faillites connu jusqu'ici, c'est-à-dire celui à© 1£>11, , «'élevant à 16,769. Par rapport an nombre 1 de maisons de commerce existantes, il y a , eu 1.07 p. e. de faillites, contre 0.05 p. c. en 19H. Depuis 1S07, aucune proportion de eeitd importance n'avait été constatée. Détail curieux : le total des créances des M-j , lites s'élève k coll. 253,400,000 contro dolljj 1 §57,100XO() l'année dernière, d'où il résulte t raue par l'accroissement du/ nombie des ban-jquéroutes furent frappés surtout '«s cercles il ^cs petits commerçants. I^es Etats du- Sud do l'Ouest ont eu le plus à souffrir par >M jpuite du krach de l'exportation du coton et : ' rinterruplion du commerce d'exportation : du bois. 1 L'Imprimerie nationale viejrf) do mettre eous presse le volume des documente statistiques publiés par l'administration des douanes sur lo commerce de la France i dant lo mois de janvier 1916. Ijos ron&cf gnfenents suivants sont extraits de ce vl lume : In^portaSonf?. Janr. 1016. Janr. 1915. Diif. en-1916: i Ol j.'ia d'alim. l«S,93l,COO 110,573,ÛD0 -f ô2,3û6,CîjO I iiatiixca née. 1 à i indus*/13. SSO.GOG.COO 128,561.0» » tabîiq. lô2,d56,OCO f6,027.00Q -f C3,^f,0C» Totaux. «10,993,OX> 935.A61X3CD -^77,8652,c€0 Exporte lionp. • Ol| t* d'alim. 80.654,000 W,774,O>0 - 4,OCO,OOÛ , ihjûircs née. 1 à l'fcdu-trfe. *9,743,000 82.866.0QD -f- lfi.aea^O Ol'j t3 fiahriq. *36,109,0»,0 77,577,(Xî) -f-Coiis po-Uux- 15,455XX» 9,075,000 -fi 6.^SO,'jOJ Totaux. »j,9«C,005 153,392,000 -f 47,704^.0 Ija comj^araison du mouvement sommer . cial dan,s les mois de janvier 1915 en 1916 c'asC-àrdiro dans les sizième et dix-huitième mois do la guerre, donne li-3u à quelques observations. On rexnarquera tout d'abord l'énorme ae ' eroissamesit des importations, qui postent au ' total do S33 milliers 1/2 à 611 millions augmen/ïan-t ainsi, d'une année à l'autre, de S'J p. c. Cet-.e plus-value porte sur toute* les catégories de marcliandises. I.ii balance con^merciale, dit le ,,Temps" ' qci commonte cos résultats, continue à être L d^favorablo : les ac?aats : l'ont emporté, er ^janvier, de 410 millions sur les ventes Aeites-ci ont été à peinq lo tiers do ceux i;. Tfcién no doit être négligé pour favori ' s*r lo, reprise des affaires. Ce sera le moyei 1 do réduire los importations et d'augmente] ' les (Exportations, et par voie de conséquence ^ on améliorera notre change sur l'étranger L© Conseil municipal de Paris a été sais par un de ses membres. >1. Girou, d'un pro * jet tendaut à ^Kîrfectionner le mode actue d'enlèvement des ordures ménagères au moyer [ de boitos interchangeables Or, les chiffion j niérs y voient une menace pour leur ]X5tit( industrie, qui serait, disent-il, absolumen ruinée. Aussi se sont-ils réunis à la Bourse eiu travail, [four protester contre la réalisa » tion du projet Girou. MM. Laval, député Poiry eî Iîanvier, conseillers municipaux 1 leur ont- promis leur appui, et la réunion très houleuse, s'est terminée par une col ^ lecte destinée à constituer un fonds de dé J fenso" pour „lutter faroudiement contre lç suppression du chiffon nage". i Nous avons annoncé quo la Deuxièmi (:haimi>ra néerlandaise a 6to saisie éles pro ; ^ets do nouveaux impôts eléposés par le mi ; r.Hyre des finances. Un de ces projets pré voit l'établissement d'une double iciposiicioi - sur la fortune. La première de ces nou« vcllea contrilxi^ions frappera les fortunes i raison do 0.-50 florin par 1,000 flores; U deuxième consistera e«i un prélèvement pro s#l sur les fortunes do plue do 50Î00( Horins. Let^ câiiffrcs ci-après donnent* une idée éloquente de co que pourront être e& prélèvements : t , .Montant dos fortancs. Prfl&vctnenlu T ïorins. Florins. 16a,œo ' V , ico iiî 200,000 ea> 500,000 3,000 1,009,000 . 11,100 2,(XX),000 SI ,600| 5,CX>,OCO giS.GOOj lCj (XX),000 313,600 15,500,000 ... 706,600 1 D'après la „SvensIca Dagbladet", l'atlmi-; nistratâon des mines do Grangesfcerg (Suède) a installé un café à. 1G0 mètres do profondeur, où les mineurs pourront, pendant leurs heures de repos, prendre leurs repas et so rafra.chir à loisir. Co local, qni vient d'être ouvert il y a 1 quolquo» jouis, jo-a»t d u>ue oxoeLeate ciien-t-f-re. T1 est situé au centre do La mine et est éclairé par une eectteine de lampes électriques. Le café ne mosuro pas moins de 14 «nôtres do long sur o iargo; il est chanff^ ■ à l électricité ci offre un séjour agréable.' fX5 plafond est peint en blanc, les înurs se ni do eouleiu- brunâtre; le .mobilier so compose do tablfes et do bancs ranges la long .les murs. A proximité do co café, l'administration » — chose très rare dans une mine — in-•?*aîlé une forge, contenant deux maexhines à ii^oâscr les mèches ck« foreuses. On évi,e do devoir remonter fréquemment à la surface. Comme on lo sait, l'autcmobi'e a trouvé nombre d'applications élans la vie moderne; on ne se serait certes pas imagiué l'j'o» con servirait ponr y loger £cs ci»e-raur. C'est cependant ca qu'un riche propriétaire aaiéricaki vient de £aire. Il a, en ••r'et,' commandé à l'intention de son j>ur-song Ulan — epxi ne lui a eoètô sue la 'aagatefie de 60,000 dollars — une écurio-/■ît-Tmobile ou, si l'on préfère, une autom&-• àe-^corie, offrant à son pe&sîoan:virc tout e confort de son boxe. Tout ce qui est n&-V33ès*2ç> en fait de nourritar© et pour 1 etv «ëâèa de cette rnsature de valcar est cm-jfv récuais «m m'a uo/sac pa* nn pour les g«*s àx^p. fis do lo soi^aer. 1x5 fom^e» reposa à Tay-1 vricjss but oenx roues, qa'il est £'-o?i5 COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 6 mars. —. Officiel de co Ksidi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Tifs combats do mines au norcl-cjst «e Yermallesf. L'iufauteriei anglaises, qui y c» quissa, à piusiours reprises, des attaquer eie moindre oavorgure, a «6 aepoussoe paj JÏ^tre tir. ; Sur la rive «st do la Meuse, la journée ' a été, en général, plus aalme quo les jours précédents; néanmoins, nous avons faitpri-t somyiers, hier et avfmt-hier, 14 offiewrs ci soldats, danâ dos snga£ementa de peu td^i^portance. I v,.i Théitro de la guerre à l'Est et dans les Balkans. i ' Pas d'événe?monts particuliers. J > 1 < / tj-yilin. 6 mars. — Ofl'icidl : . Aai cours <2o la nuit du 5 au G mars / une eecadrille do nos dirigeables de la ma i' rinis a intensiveinent bombardé 1e foin d'appui de la marino à llull sur PITutobc et lejd dookis do cette ville; nos obsarvateuri ont pu constater lcs_ ,yb^s. résultats do cetti \attaquo. Les dirigeables ""furent expe*sés i , un tir violent laais ine£acace ; ils son \ tous rentré®. • » » Vienne, 6 inars. — Officiel de midi : Front rus6o et «in Sud-Est. picsi de nouveau. Front italien. Ton-'c action est suspendue, depuis plu Sksirs i'n'r", à la Suite d'iatooiprie-J ayam amené de i traor diiiair es eîfttJfiî' "ue"neigo c < de j>luio, et aussi, dans la montagne, à cause ià du danger venoait dea avalanches. » »- * a ! Vienne, 5 mars. — Officiel r ; , Lo communiqué officiai italien du 2 mnr tdéclaro que les Italiens, ontétontlu la régioi ' qu'ils occupent h l'ouest du massif do 1; Marmolata. Cette affirmation est coraj^e l ment ipg^^iev La r%'ion "en question 1 toujours itirac^ et se trouvo solidomcr.t entr 1 nos mains.. Eu réalité, notre artillerie a in ; cendiô, la 21 février dernier, Les baraque i ments que l'ennemi venait df'installer dan ! des positions situées du côté opposé. » o <t Constantinopla, 6 mars. — Officiel di quartier général : I Des différents fronts, il n'est arrivé au. \ cuno nouvelle signalant des changement-importants.Communiqués des armées alliées 1 Parisv 4 mars. — Officiel de 15 heures : i Dans les divers secteurs de la région d. . Ve-filmu le bombardement a été assez acti . àu^coTirs de la nuit. Il n'a été suivi d'au ; cuno attaque d'infanterie ennemie. ; Aux Épargcfl (Côtes Lorraines), nou avonfi -"cSîp^ché l'ennemi d'occuper l'eaïton . noir produit par 1 explosion d'une de se ( minas. Bien à signaler sur lo reste du front, ex l oepta la canonnade habituelle. Paris, 4 mars. — Officiel do 23 heures : . En Artois, une attaqua de l'ennemii pou nous chasser de l'entonnoir que nous occu pions près du chemin do N eu villo à La Fo 5 lie a été repoussée. En Argon ne, nous avons canonné, dan • la régîion &ud~cst do Vau&yfij?, les organisa tibns ennemies et détriuï plusieurs abris. 1 Dar^s la région de -Vocdîun, canonnade trè; violente toute la journée" sur kv rive gaucli< f "ê^ l t k lll'Taio S0-i et à la côte d ■ l'Oie. Sifir la rive droite, l'ennemi, après ui 1 bomljardement intense, dirigé sur le boi ' "ï'est de la côte dm Poivre 1 a 1?iSK?i^^tro nos positions- une attaque qu a été arrêté^ par les feïux do nos rnitrai: leuses et de notre infanterie. 'Dans la matinée, l'ennemi a réussi à re praadro pied dans le vijhge do Douaumont eFoù n'dûs rayions" chassé hier soir par uni ; conire-attàejuojth, lutte continue acharné avec' des alternatives d'avanco et do reçu pour la possession du village. En Woëvre, activité moyenne des deuj artilleries. En Lorraine, dans la région des étang* de Thiayille, aprè-s une "préparation d'artillc rie, nous avems enlevé, plueie^irs-élément; de tranchées «Baputes. Une soixantaine de .prisonniers, dont un officier, deuLx mitrail lôuso3 ol un lance-bombes sont restés ontr< nos mains. * • * Paris, 5 mais. — Officiel do 15 heures : . En Belgique, une action de notre artillerie a bouleversé les tranchées ennemies au sud de Lombarteyde. Ën Ar^ojfcné, nombreux tirs do nos batte-rim fr.ir les tranchées et voles de communierions enneanies et;>r.s la région de*, la Haute-Cheyauohéo et de Boureuîllcs, où un mcenéKe a été allumé. Dans la région die Verdka,- la lutte lo-. calisée au village eîe Doi^auinionfi s'est éten-ehie. Dans la soirée d liier^ai 6 Twsures, l ' ciir nemi, après un violent bombardemeoft,- a lancé contre nos 1v;jios-, rTcj%uis lo U'is de , Ilaudronvont jusqu'au fort Se 7>ouaumoo.t, s ; iiiro • alftctpré'•"ti'ês vive'qui a, été re^sxâsséû par nos tirs do barrage et notre feu eîf infanterie.Au cours d© la nuit, le bombardement a continSué assess intense sur tout notre fr«*t, rt l'est de ln Meuse et à l'ouest sur le ifort-IIemnis et la côte de l'Oie. » * * . Paris, 5 mars. — Officiel da 23 heures : Au nord de Sohsons, nos b<" '-crics ont ercéoitté wn tir de desiru#rtoo sur k:s ©u>-vrav«co enneeiis. notre artill-jrie a canonné les or»a»i-r*?rons ennemies près de la route ée Bin.vrvïiîe, au nord do La llaraaôe et à la Haute Chevauchée. Au nord de Vcr-lon, bomîwiiîamcat - très îio^eîni, Hoteanmcnt en^re le boL"! de ITaijdrc-monjJ ei lo fort de Dcm^nanont. L/«KW5r»i rr'a pas reaiouvéîo ses attaques «îans cotte région. Aucun «îiaaigsanesit an village de tVmMntnxir.i (biei iM)nA èMWMI Tt>a tiî(flivl«i immédiats. Dans le bois à l'ouest do Va cherauville, une attaquer dirigée par l'en necai cdntro nos positions avancées a ét complètoment repousse. Eu \Ydiivi«, fortJ bombardement dans 1; 1 région de l'VeSnwf et i, l'est de llaudiomont Notre arfirtôrîo s est montrée très activ sur l'evascoible du front e.memi et a ca nonné des troupes en mouvement au nor de V'acherauville, vars le bois des Fosses c aux abords de Louvemont. Un de no® irions a lancé, la nuit dci jhièro, plusieurs Lombes sur la g'iU'^ ele.Con 1 ;fians, où régnait une grande activité. Londres, 4 mars. — Officiel du quiart'e général britannique : La nv.it dernièJL'e et £>ene2ant les première heures du jour, d© . violents, livré à l'aide âe grsnadca à main se sont d' roulés d'ans ics entonnoirs déminés creusé au norf-c^^ Vcrajciles. Tous ' ces en toi > noirs' soïiî~~fêafos entra nos mains. " Sui* le rc^to dû nviro froilty la situatio; ^ eeô inchangé®. f <% M d ' {Rome, 4 mars. — Officiel du grand1 quai ^ tier générai : Dans la valKa de Lftg^rina, nous avor repoussé de pet t los attaques ennemies (Un les environs de AI ©ri. Dans le secteur de Gorz, l'activité d l'artillerie emiouiie reste toujours vivo. Ne tro artillerie a bombardé ct'ficacemaiefc le tranchées cnaiômiea s«r la Pod'gora et su le monte Sabaii.10 et des groujX53 do so data qui travaillaient à ces endroits, i/aj tillerie enneaiie a'a oeeaaionné que peuj c dégâts. 9 Pétrograd, 4 mars. — Officiel dn grau éfeao-major générai : Sur la Dwina, entra Dwinsk et Jakol stadt, ainsi qu'à proKÎmité dTIllutx^, ne 3 éclairetire ont été très actifs. j_ Plus au sud et sua- le front en Galicii x eemibata d'artillerie localisés. « —. • Dépêchai Divers 33 feris, i m-jr.1 : s 1/explosion nui s'est produite à DœiU< Couronne a fuit de nombreuses victimes. 2 heures de l'après-midi, on avait. (5?jà r. , ûré 45 morts «t 200 blessés des décombres U110 voiuu'o de tramway qui passait a moment de la déflagration a été renvei-séç | de nombreux voyageurs ont- été ble^fe 1>C |Kins de murs ont occasionnant d'iui portants dégâts aux maisons voisines. L'explosion a creusé un v<isto entonnoi On n'est! pxis encore fixé sur les c*iu**œ 1 la catastrophe. ♦ * e 2 Christiania, 4 mars : f Le jauî-ical semi-o.iicieux „Norske Inté - teUligenssediur" écrit ce qui suit : — Aux yeisx de l'Univers, la confèrent s des trois Etats scandaiaves qui va se réi - nir à Copeahague souligiu ra leur f;\ ai » volonté de maintenir leur neutralité sa.-: considération do sympathie ou ciiiatiipiatii: - pei"sonnelle. Posen1, 4 mars : A l'intervention du cardinal Fril'anii^ r nonce du Paj3o à, Musiich, lo Comité d'à; - incitation d'e V'ai'sovie a prié lo Sauverais - Père d'intervenir an|>rès ele l'Augfa?fc.'ri poulr qui'elle autorise les Etats-Unis à <t 5 voyer eies vivi-es à la population polonais! - qui en a le plus pressant besoin. * « e [ Vienne, 4 mars : ^ Pour quo les stocks de sucre suffisent! ju* " (ji/à la nouvelio campegne, un décret eî ministre du commerce rè^le le contrôle d > la oonson^nation et crée des cartes de si 5 ore. Lo. quantité maximum dé sucre autdr 1 séo par tête et mois est fixée à 1 1/ 1 kilogramme. • * Londres, 6 mars : Dans un' grand article, le „Tiines" e ' ttlaint de co que la mouvement parviculanst gagne du terrain en Irhutde. I^e goiwerne 1 nient ne fait rien pour l'enrayer, dit 1, „Times", qui demaneie instamment quo le membros ele la ligne irlandaise révoluiior • naire soient poursuivis. * 1 • • Paris-, 5 mars : 1 L'„Osservatoro Roma.no" publie une let ; tre du Pape au cardinal-vicaire Pompili . Le Pape rapj>elie d'abord ses consens e ) ses admooostations pour que les U^iligé ranfes elépo^ent les armes et mettant l'in ; leurs discordes p«ir un accord amical. Pui ii Continue : ,,Malheureusement, on n'a pai voulu écouter noire veix, et la guerra con tiriuo avec toutes ses horreurs et ses cruau tés. Mais nous no pouvons, nous» rie dovoni pas neras taire. Noss ne [jouvons faite au moment quo el'élever- encore noire voix conj tre cette guerre, qui nous apparaît commi !e suicidé de l'Eurc^e civSieée. Nbi^s m eievons pas nous lasser, aussitôt quo Ici circonstances le permettront, el'indiqîsor oi c&e rappeler les uaoyeffts jiar lestfnels poai-r; ftre atki«ct le bat ardemment dtieiré." Le Saiîitt-Père reconnaît et approuve ».'in lentrewi' moiïâe'eatôe par qretqires dame» d Se 'réunir p^twieart le dirrhne dans un espril t!ki mortifkMtion «piritirolle poiir implenw h pitié divine afin qn'olle détourne lo terrible fléau. Il desins efue tous tes fwicles saiveal cet ex«nplc. Il est convaincu quo les fa-rmilles eathK>li<fcos se réunirent pemJoat le carême dans la pnère et 'iwts la ro«r*fificn tion ehréitéenne. Il aérawe ses admonesta tions tout p^rtic^ilièrement aux mères, épouses ei s-asifcrs des comluttants. Le Ripe désire que les oeuvres de piéta s cri oint tout vives lo joun sacré entre knw, on sera efîébrO lo souve nir du saorific-e de l'îTomme-Dicu. 11 rceum-mar.die aussi de f*ire des aumônes aux pan vres et aiar malheureuse, en preanier lier aux enfants victimes de seUe guerre terrible » * e Paris, 2 mars : lia Corop«4fwe êm. <e ▼ei'.*iilles-.annonce qu'elle ser^ obtins dfarrêter sa fa-tyication fin avwt, si W «be^sa ses te au iiv "m

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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