La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 21 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 13 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qr4nk37p48/
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Vendredi 21 Décembre 1917^ JOURNAL QUOTIDIEN — JLe Numéro : 15 Centimes 4* Année. — IM* tîî5 PRIX DES ABONNEMENTS 9 mois {janvier, février, mars), ir. 11.40; 2 mois ()anvM fér.), fr. 7.60; 1 mois (janr.), fr 3.80 Le* demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par Les bureaux et les facteurs des postes. — Le» réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET REDACTION: ■»iitagne*aux-lf orbes-Potagères, 31, Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, fr. 0.75. — Réclame* avant les annonce*, ia ligne, tr. 1.75. — Cor ps du jout~nal, la ligne, tr. 7.60.—— Faits divers, la ligne, fr. 5.00. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.60. — Coin des Eleveurs, la ligne, tr* 1.50. Bureau» de 9 a 17 neures Direction et Administration : £\,'J ;J .VViî Be-r" IQ3 MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,236e jour de guerre Les opérations prennent, entre la Cranta et le Piave, une tournure dlôsavantageuse pour les Italiens. Au cours à une forte attaque, dont les préliminaires duraient depuis quelques j >urs, les Austro-Hongrois se sont empan s, au sud-est de San Marino, dtea positions ita^ Ueimes établies autour de l'Osteria dij Lepre (1,196 m.) et se sont installes, plus à l'ea: , sur le mont Asolone (1,532 m.). La parua oocûtentale du massif de la Grappa comprise entre la Brenta et Le val GesBla, est tombée ainsi au pouvoir des Autrichiens. Comme ils en tiennent déjà presque toute la partie orientale, il n'y a plus guère que le mont Grappa qui le» sépare de la paaine. Il est vrai que ce mont, dlonl l'altitude atteint 1,779 mètres, constitue un obstacle formidable : les Italiens ont de grandies chances dl'y pouvoir tenir longtemps, à la. condition, bien entendu, d0 prendre les précautions nécessaires pour ne pa® s'y laisser encercler comme D"aguère dans 1© massif de la MPletba. La ffuerre navale (Berlin, 20 décembre : Otn publie de nouveaux détails sur le torpillage du oonvoi par nos forces navales. Comme nos navires se dirigeaient vers le ■udt, ils aperçurent au large (F U taures, à. environ 50 milles mariais de terre ferme, des nuage» de fumée. Un peu upros midi, 12 décembre 1917, nos. navires parurent dans la direction de cette fumée et. s'ap. . prooiiant davantage, aj>er^uiceu4 un convoi composé de six vapeurs de tonnage varié, de quatre navires de garde (chalutiers à vapeur) et ce cfeuix contrQ-torpillenrs du dernier type. Grâce à L'habileté de notre commandant, les Anglais restèrent indécis, jusqu'au moment où a ouvrit le feu> sur le point die savoir à qui ils avaient aSaii'e : Ils furent complètement suacpris Lorsque nos navires, s'étant approchés à. une du s tance die 8,000 mitres, ouvrirent le feu sur leurs eontre-torpilleurs. Faisant force vapeur, Us iijandonaièrent le convoi et cherchèrent à Réchapper. Un. de nos navires, se plaçant entre les vapeurs marchands et les navire® dé guerre, donna aux équipages d'es navires marchands l'ordre ctf embarquer et commença à ke ooulerj les autres poursuivirent 1 ennemi qui fuyait en l'arrosant de grenades. Pregqpe après chacune de leurs salves, ils purent constater qu'ils les avaient touchés malgré les grosses difficultés auxquelles se heurtait le pointage et Je chargement de leurs pièces. Dï* minutes plus tard à peine, le contre- torpilleur anglais rest le plus en arrière, ' le tjPariridge'' stoppa, gravement uvarié, et sa principale conduite de vapeur Syant apparemment crevé. Après queLl-itea minutes, il coula, tandis que les hurras enthousiastes de nos matelots saluaient sa disparition. Malheureusement, L'autre contie-torpiiieur, bien que fortement endommagé, put s' '©happer. Los ,..barbares" réussirent au prix d'extraord'inains difficult s à sauver les survivants de l'équipage du contre-torpilleur coule; après quoi, revenus près du convoi, ils assistèrent à- un étrange spectacle : les vapeurs gisant pêle-mêle dans les positions les plus diverses - certains avaient (Jéjà disparu de la surface!. de» eaux, d'autres sombraient Les équipages (ies var rrs qui le demandaient furent pris à bord nos naviras ; nombre- d'autres tombas à la mer furent repêehte et remercièrent leurs sauveteurs de leurs bons traitements. » * * Washington, 18 décembre : Le vapeur hollandais „Nieu'Wl-AiG8te,îr-dam", chargé de I0t9&> tonnes de c r aies destinées au Comité de secours pour la Belgique, a quitté Halifax pour gagner Botterdiam. Le gouvomeinemti allemand, lui A assuré libre passage. « ». * Londres, 19 décembre : \J Agence Rôuter annonce que le sous-marin américain ,,F. I" a été éperonné, dans les eaux torrtitorial.es am tricainçs par te sous-marin „F. 8". Dix-ucuf hommes, ont péri. Un épais brouillard a été cause de Facoidenit. Paris, 20 décembre : On mande de Bilbao que le vapeur espagnol „November' a été coûté- par un sou»-marm allemand. * * * Christiania, 19 décembre : Un contre-torpilleur anglais avarié est entré à Bukkervik, port situé entre Bergen et Haugesund ; il avait à bor(l 14 matelots du navire anglais „Gorvoda",. tjorpiilé en plein convoi. D'autre part, deux oontre-torpiU^urs anglais ont amené à ILitleroy pcèa de Fitekk-yord, 71 matelots des navires marchanda naviguant de conserve qui ont été récemment coulés. Tandis que les équipages a es navires marchands ont ét ' sauv«'s, on or'oit, par contre, que les équipages d'un des contre-torpilleurs et des quatre ohalutiers ax-ttuém qui prot^geaie.-it le convoi ont péri. Les événements de Russie Paris, 19 décembre : On mande de PHrorad à T,,Echo de Paris", que les négociations de paix toron I conduites pour la Russie par M. Pe.-uvki, président du Soviet de Pctrogradi. * • * Londres, 19 décembre : L'Agence Reuter annonce que M. Po-krowsky, professeur à l'Université dé Moscou, parti pour Brest-Litovsk. Il participera aux négociations de paix. « * » Londres, 20 décembre : On mande de Pétrograd à l'Agence Reu-(■r, en date du 17, que MSI, von Kiihlm inn efc Oziernin ont invité M. Trotzki à vetiir à Brest-Litovak. *■ ♦ * Londres, 19 décembre : On mande de P^trograd à l'Agence Eeuter : — Dans l'attente d'une paix prochaine, lss troupes quittent le front septentrional sa nombre toujours plus grand. ♦ * • *- Stockholm, 19 décembre :. Un voyageur arrivé récemment de Pétro-l*sd aesure que l'on est très satisfait à PInstitut Smoluy de la tournure pratique des négociations engagées à Bro^fc-Litovsk et et de la correction de l'accueil qui y a été :iite aux délégués russes, notamment par *« général Hoffmann^ dont on parle sur un des plus élogieux. Londres, 19 décembre : On mande dfe Pétrograd à l'Agenoe Beuter : — .D'après uné dépêch® adre^a^ de Ni-! cola eff à la Fédération des cheminot^ les troupes maximali&tes ayant attaqué l'arsenal d1' Odessa, où était réuni le Conseil de l'Oukraine, oeluâ-ei tUégraphia à son gouvernement, qui dépêcha aussitôt les troupe» nécessaires : les maximalisies furent battus après un combat qui. coûta de nombreux mort» et blessis aux deux parts. Les ma-' telots de la flotte de la mer Noire ont pr s part à l'éohauffourée. Au début, ils Butaient rangé» aux côtes des maximalistes, mais 2>^ir la suite un grand nombre d entre eux ont tourné casaque 6t passé du côté 1 dés Oukrainiens. Ceux-ci empêchernc les maximalisas, d'envoyer des. renfort» à leurs troupes en marche contre celles du général KaPtLine. N. de la E. — Cette nouvelle semble demander confirmation. * * * Londres, 19 décembre : On mande de Pétrograd à l'Agence Keuler : — l>a „Pravda" annonce que deï d?l^ gués du gouvernement ont envoyé un ultimatum à la Rada de l'Oukraine, lui d1^ maud'ant de s'engager, endéans les quarante, huit heures, à ne pas appuyer le gvwr-à lialédine et ses cosaques ou de i>reaidre nettement position contre le gouvernement maxima liste. ♦ • * Pétrograd, 19 d eembre : La.lîada.a proclamé que l'Oukraine constituerait une Iiéjjaiblique démocratique faisant partie de la nouvelle République fédéral! pan-russe. L'Oukraine se compose des gou* verne'.nert'ts deKief, die Podolie, da Yolh^nie, de Tschernigof, de Poltava, de Charko^, Ù^Ekaterinoslaf, de Cherson, de Taur.s (non compris la Crimée), de Koursk, de Chobn et de Voronège. Des cosaques occupent la partie orientale du gouvernement de Voronège.l>'aprôs les derniers rapports re;us d'Odessa, les troupes ©ukrainiennes ont occupé l'arsenal, ainsi que le bureau t'^égraphique et t'-léphonique. I.e théâtre municipal est aussi entre leurs mains. Les bolcheviques sont encore maîtres du port. * * ♦ Londres, 19 décembre : Oh mande de Pétrograd à l'Agence Reuter : — M. Trotzlti a décrété que les consuls russes à l'étranger seront d isormai» nommas par les oolonies russes intéressées. * * • Genève, 19 décembre : On ma,unie de Paris que M. Keresr.ski »e trouverait à, Pctrograd, où il est activement recherché par la Garde Rouge. On aurait promis une forte prime à celui qui le découvrira.* * + Pétrograd, 19 décembre : La „Pravda'' annonce que les AEi's ont fait savoir qu'ils ne continueraient pas à verser les avances consenties à la Russie sous le régime- tsaris-te et sou» 'e gouvernement de M. Kerenski. l^a Constituante' s« prononcera sur le bien-fondé de ces créances. * ♦ * Londres, 19 décembre : L'Agence Renier apprend de Pétrograd que les commissaires du peuple organisent en c<? moment un Conseil économique national. qui aura le droit de saisir, de favoris r et de regrouper 1 s différentes branches de l'industrie et du commerce, surtout en ce qui concerne la }production et la distribution des marchandises, ainsi que .de» finances. » * * Berne, 19 décembre : La population de la Bessarabie a décidé de proclamer son autonomie et d'exiger la constitution d une Assemblée constituante be3-sarabieuue. Une tendance séparatrice, se manifeste aussi parmi lea Tartanes à Simfe- ropol, capitale de la Crimée. * * * Stockholm, 19 décembre : Par ordre de leur gouvernement, 1ns consuls généraux d'Angleterre, du Japon et. des Etats-Unis à Charbin ont transmis une note identique à l'administration municipale rus^e de Charbin et au Soviet. Ils d'cla-r^ it que si endéans les quinze jours l'ordre n'est pas rétabli dans la Mandchourie septentrionale, de manière à ce que la séou-r:t^ des- sujets étrangers soit ' assurée, l'An^-gietetre, le Japon et. les Etats-Unis seront forcés d?y envoyer des troupes. EN ITALIE Rome,, 19 décembre :. A la Chambre, au coure de ia discussion de la déclaration gouvernement 1\ M. Sar.arelli, porte-parole de l'Union par e : mentalire, a insisté pour qu'un comité de contrôle parlementaire &oit crééi. ♦ ♦ * Rome, 19 décembre : ' Soixante quatorze nouveaux orateurs se sont fait inscrire pour un tour de parole dans la discussion à la Chambre de la polit! nue générale du gouvernement. »* • Milan, 19 décembre : On mande de Rome au „Secolo" : — Les partisans de M. Gioliiti ont &-cidû de cr 'er un nouveau journal à Rome. DÉPÊCHES DIVERSES Londres, 20 décembre : On mande du grand quartier général britannique au „x1jme3" : — Dans le secteur septentrional du front iV l'Ouest,. le froid est devenu tc\Ls rigoureux. Les opérations sont entravées par de | fortes tempêtes de ne^ge. * Bâje, 19 décembre : D'après les „Basler Nachrichcen"', le nombre de soldats américains qui se trouvent sur le front en France s'ôièva au ! maximum à 40,000. Plus de i55 p. c. d'en- ! tre eux sont des ouvriers de chemin de fer qui construisent des voies à l'arrière du front. En outre, le corps e;péditi onnair^ américain comprend un régiment de soldats-ouvrier? qui ne font que débiter des arbres dans les forets fran;ais:s. Enfin, il comprend de nombreuses formations techniques et .sanitaire©, des colonnes d approvisionnements et un important oorps d'aviateurs.# Londres, 19 décembre : 0*i mande (FAthènes à l'Agence Reuter : — Les journaux annoncent que le g-néu ; ral Sarrail a ét?2 rappelé et remplacé par le générai Guillaumet. D'autre part, le vice^miral Fata a nommé commandant de l'escadre française ' de la mer JËg'ée. ^ ^ Paris, 19 décembre : M. Bouret, ministre de( l'alimentationi, a : dit à la Chambre : J'ai le devoir d'exposer au Parlement I el au paya que la situatioa est ti"ès grave et que la nécessité s'impose inébranlable-ment de restreindre la consommation des vivres. La création dfune carte de pain ne pourra être évitée ai les consommateurs ne restreignent pas volontairement leur con^ sommation. La France a besoin* de 52 millions de quintaux métriques de céréales à panification pour sa consommation du 1er décembre 1917 au 31 août l9l8 : il lui en manque 36 millions de quintaux qu-il nous faut taire venir des Etats-Unis et de l'Argentine, où les prix sont notablement plus o'evés, et les difficultés de transport sont "normes. J'aa les plus graves soucis quand je songe aux jour? à venir : les 4 millions de quintaux par mois qui nous sont nécessaires ne pourront (tre importés si le tournage reste insuffisant, "^ans compter que l'Angleterre et les Etats-Unis sont déeidés à. no plus noua envoyer de navires que sj nous nous engageons à nous rationner.. Les stocks pour l'armée sont eux-mêmes insuffisants, et c'est mon premier devoir de les renforcer. Je ne dispose pour la population civile que d'une réserve de 607,000 quintaux de céréales et de farine, ce qui représente la consommation de trois jours. Eh ce qui concerne l'avoine, la situation est tout aussi inquiétante et rend nécessaire une réduexion du nombre des chevaux de l'armée. Les s Looks de sucre pourront être partiellement remplacés les mois prochains par la saccharine, mais une restriction *'impose dans la consommation de la besn-z»ne et dans celle des pommes de terre. J'edàcterai les mesures restrictives les plus s avères, m^me au risque de me faire honnir. 3L Bouret a terminé son discours par Ja promesse de faire tout ce qui sera en son pouvoir pour éviter le retour des heures angoissantes que le pays a vécues. La Chambre a voté à l unanimité l'ordre du jour de confiance qu'il lui demandait. » * * Paris, 19 décembre : A la sut63 d? la conclusion de l'armistice russo-allemand, les troupes russes en France ont été fermées en bataillons de travailleurs. * * * Paris, 19 décembre : L'Agence ïïavas annonce que le Sénat a adopté les conclusions du rapport de la commission favora.bie à la suspension de r immunité parlementaire de M. le sénateur Humbert,, demandée par le procureur, général de la République. * ♦ * Paris, 19 décembre : Les journaux français publient de nouveaux d'tails sur l'acciident die chemin de for du tunnel de Modane. Le train a dé-taiiy à 1a suite d'une avarie (Hu frein cW la locomotive. Plusieurs wagons, oecupéaj ]>ar d'os malades et des perm i ssionuaii<os,\ se sont télescopés, ont pris feu et ont , brûlé on quelques minutes. L'accident s'esi produit entre Modane et Saint-Michel o&é xMauiiciine. I^es piemiers secours ont ét apportés par w.i train saniUiiro anglais qua roulait vers l Italie- Le nombre des morts/ et des blessas est très élevé, mais il eaT encore impossible dl en dire le chiffre Qxad|. * * * Toulouse, 19 docembre : / La fabri'jue de chaussures- Gedot, l'yÉe des plus importantes de France, a été ceui- pièlement détruite liier par un incendie. * ♦ * Berlin, 19 d>cem!>re^: / M. von Kùhluiium "-et la dl'gutioa ^l er mande, aii.si que i ^ d-jlégués austro hongrois, turcs et bulgares, pi» r. iront' jeudi"Hoir pour BrestrLttovsk. ♦ * * s 1-îorlin, 20 décembre : $ Le „Berlinec Lokal Anzei^er" d ttneutMie M. Helfferich doive prendre part aux négociations de paix de Brest-Litovsk, niais^ assure par contre que 1 ancien secrétaire d Eta't M. Delbruck y prendra part. * * * Berlin, 19 d'jcembrô : Dai.s les m).heux politiques, on estime que M. von Rosenberg, ai taché au département politique, M. von iStockhammer, at taché au d-partement commercial,, et M. Situons, attache au département juridique du ministère des affaires étrangères, prendixynt [)art aux pourparlers de pjûx de Bres^-IJ.-tovsk. D' autre part, on annonce que M. Iiel-fiarieh, ancien secrétaire d'Etat à l'intireur, défendra les intérêts économiques de l'Allemagne.• * ♦ Ber'in, 19 décembre : L'héritier du 'rône de Turquie est arrivé aujoui-d hui au grand quartier g ueral allemand.* * • Berlin, 19 décembre î M. Hussein Kulishan Nava, ministre de Perse à Berlin, a déclaré à un des collabora Jars de la „.Berliner Zeitung am . Mittag" ; — La Perse est reconnaissante à 1 Allemagne des stipulations die l'article 10 du tra'tfé d'armistice russo-allemand et fonde tous se» esjxjirs sur l'AJ emague a ce. te heiire grave de son histoire- Dès que la ; guerre a éclairé^ les s/myatiiies du peuple persan sent allées vers Ls Puissances Centrales, et i'avmistice qui vient d ôtre conclu prouve que la Perse avait raison d avoir foi ei elles. MEntaute a foulé aux p>ieJs tous les droits de la Perse, tandis que l'Allemagne et ses alliés se sont rallias au principe de la liberté, de 1 indépendance et de k'intégrité territoriale dû l'Empire per ;an. « « » Vienne, 19 décembre : M. Stanek, député tchèque, ayant demandé i qis^au mhiistre des af aires étrangères chargé de conduire les n ^ociations de paix Kit adjoint} une commission composée de repré-f seatants des diverses nationalit 's de r Autriche et ue la Hongrie, Je président du Conseil, M. von Seidler, a répondu que la chose était contraire à l'esprit ds la Consti-t ion de l'Etat e par sni e impossible, que d'ailleurs tous accords iulei'ua ianaux devant, d après la Constitution, (tre Approuvés par ls Parlement, ceux qui viendraient à ctro conclus lui seront soumis; il a ajouté que 1 s relatious économiques avec la Russie seront réglées au cours des négociations de paix. Répondant à une demande du socialisée Adler, le président du CoisAl a rappelé que, suivant l'exposé du ministre des affaires étrangères, l'Autriche-Hongrie e^t dispos-e à conclure avec li Russie une paix sans annexion territoriale ni violence économique.— Quant à ce qui concerne, dit-il, les conditions auxquelles la paix sera conclue avec les autres Etats ennemis, le m-.nistre des affaires étrangères a déclaré que la monarchie '%it disposée à conclure une paix générale sur les1 bases indi juées par lu, mais qu'il ne pouvait prendre à ce sujet un engageaient définitif, son point de vue devant changer dai s le cas où les ennemis persisteraient à oc-jtinueir la g-uerre. Outre que cela est connu de nos ennemis, la situât'on s'est essentiellement modifiée dan# l'enitretenips, et il n'y a aucune raipo®. par suite de leur faire en ce moment de nou-vo'les offres de paix." Ces déclarations du président du Conseil ont été applaudies. » » a Boriio, 19 dJoo.mbrû : La délégation buJgare chargée do suivre les négociations de paix die Bresu-Litovsk se compose de M. Popof, ministre de la ju»-tice, de ÛLV1. lvossof et Stojonowitsch, ea-voy s evfcraordlinaires, d;e M. Auastassof, preauiei* sectaire de la légation de Bulgarie à BerUn, du colonel Gantschef et de dieux autres ofiîiciers. * » * Sofia, 19 décembre : La Sobranié a prorogé jusque fin 1Î>19 le traité de commerce germano-bulgare, qui vie^t à échéance cette année. * * » Constiantinople, 18 d'-cembre ; Plusitoui-s voiliers et d'autre» petits narres sont d 'jà sortis de notre port et da ceucs de la mer Noire. La navigation dea voili'ers turcs sera prochainement _ reprise dans la mer Noire pi Air le ser\ice de3 voyageurs et le transport des marchanidiises. Un navire part demain pour Zungulda&. • * Paris, 19 décembre : Le „Temps" apprend de Londres que jeudi, le 20 coufaot, M. Lloyd George prendra la parole à la Chambre do^ Cora>-raunes. II exposera la situation générale de la guerre- * • Londres, 19 décembre : Le ,,Times*' apprend que le général Haig procédera à d importants changement* dans le personnel de son état-major. * * ♦ Londres, 19 d-'tecnbre : Il résulte d'informations de source officielle que dix personnes ont éte tuées et une cinquantaine' blessées lors de la dernier e attaque aérienne dirigée sar Londres. En deiiors de Londres, cinq personne ont eti'v tuées. Dés incidents se sont produits a ■ î.'fôronts endroits. L'attaque a été prononcée par seize à vif ,t avions, l^a [dupait de-tre eux ont été forcés d? rebrousser chemin sous le fou des canons de d ff,nse et cinq seulement ont réussi à survoler Londres. Un des avions allemands a été descendu à la côte de Kent. On dit qu'un second appareil ennemi es' tombé dan» la Manche, mais cette nouvelle n'est pas confirmée jusqu'à présent. * « Londres, 19 décembre : A 1a Chambre des Lords, l'amiral lord Bereslord, conservateur, partisan de la guerre et ancien membre du gouvernement de la guerre, a violemment pris M. Lloyd George à part e à propos des indications - trop peu prêc ses, sjlon lui, que le pre-f mier ministre a récemment fournies sur la situation miilitaire. Lord lieresfjrd a demandé que ion mette à M. Lloyd George ; une muselière qui ne soit pas douloureuse, ■ mais cependant efficace. Il a dit enctyre : — IAi président du Conseil d^s minie r s a dit que pendant les dix premiers mois de cette année nous avions coul- autant de sous-marins que pendant les neuf mois pré-cédeuts, mais il a n gligé de dire que pendant. ces dix mois nous avions perdu- beau- 1 coup plus que ls double du tonnage perdu pendant les neuf mois précédents. M. Lloyd George a répété qu ii ne craignait plus les ' sous-marins, et c est depuis qu'il a prononcé ce. te parole que le chiffre des pe't s a augmenté, fendant la soiriaine durant la quelle il a pr.tendu qu'un seul grind navire avait oti coul.', Les sous-maritis ont aussi coulé plus que la moyenne du ton- - nage représentant les pertes de 1 Entente et ' d s neutres, les navires coul s ayant charge d'assurer l'alimentation du pays. * ♦ * Amsterdam, 19 d cem! re : Le ,,Nieuwe RoltercLvmsche Courant;" annonce que les couimunica.ious t légraplùques entre la Hollande et i Angleterre et au delà ont été sérieusement d'rangées dans la nuit de mardi, probableujeat à i.i suite d'une artaque aérienne effectuée sur la ville de Londres. « * * Londres, 19 décembre : Le ,,Times" annonce que de grand consortium fiuauo.ej;, comprenant des tenanciers londoniens et [>arisiens, qui se trouve saus la direciion de M. Mac Phenson, a signe avec le gouverneur général ce 1 Algorie une conveutton ayant pour but 1 expropriation des gisements de pétrole alg.iriens. Cete convention n'attend plus que la ratification des gouvernement intéressés. * * * Londres, 20 décembre : Des exemples de la formidable hau&se uets prix des métaux en Angleterre sont les prix payés actuellement pour iotain et le cuivre eiectrolytiijjue, soit respectivement 3(W et 125 ,£. ♦ * * Londres, 19 d-oembre : M. Rhondda a dit aux commissions d'aji-meutatiou Ce Londres qu'il 11 y a pas lieu de craindre que les AlieinandU affament t'Angleterre, m .i, t^u'il s agir-a ue s imposer de duios privations. La margîirine, te •beurra et le lard' n'existent pas en suffisance dans le pays et il y a aussi pénurie de vaiide; en outre, les stocks de t'rome^t sont moindres qu-'ii y a deux mois, car il ; a fallu les entamer pour les besoins de la France et de l'Italie. On sera sans doute contraint d'en venir au rationnement obligatoire.* * ♦ Stockholm, 19 décembre : Une assemblée à la juol o ont pris part plus de 2,.lHX) personnt s a voté avant-hier une résolution demandant au gouvernement de prend*; l initiât» ve de porter secours à la Finlande, menacée de fam 11e, et de prier le» autres gouvernements de suivre son exemple. Les piinJes Eugène et Charles ass staient à la séance, ce dernier comme pfosidfsatt de la Croix-Rouge, qui a ét-chargée ..de l'envoi des vivres recueillis pour la Finlande. * » ♦ Stockholm, 19 décembre : I^s socialistes su dois oj^anisent pour dimanche une démonstration.' en faveur de la paix universelle. * » « I-rondres, 20 décembre ; On mande 'de Lisbonne au ,,Morning £osi," : — Le nouveau gouvernement subordonne l'envoi de nouvelles troupes portugaises à T'trapjger ^ l'approbation du Parlement, qui vient de se réunir. D'autre part, 1 ,,Echo de Paris" annonce que les banques françaises n'ont reçu aucune couverture jusqu'à pr«sent pour le paiement des intérêt de janvier de ± emprunt portugais. Cette situation provoque une 03rtaine inquiétude à la Bourse. * * * Madrid, 19 d^ooml>xe : M. Machndo, auoiea présidait d|9 la République portugaise, est parti pour la Franco, où il te fixera. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissance» Centrales. Berlin, 20 décembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : La ville de Dixmude a été prise sous un violent feu de lance-mines intermittent. Entre le bois d'Houthulst et la Lys, ainsi qu'au sud de la Scarpe, activité plus grande de l artillerie l'après-midi et le soir. Près de Lens, violent combat de lance-mines. Armées du prince héritier allemand et du feld-maréchal auc Albrecht de Wurtemberg : Des deux eôtés d'Ornes et sur les Hauts do Meuse, la canonnade est devenue momentanément plus violente au sud-ouest de Combres. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien de nouveau à signaler. Front macédonien. A proximité du Vardar et entre le Var-dar et le lac de Doiran, activité plus grande de l'artillerie. Front italien. Des contre-attaques réitérées dirigées par les Italiens contre les lignes que nous avons conquises récemment sur le monte Perlica ont été repouBsées. Sur la crête du Tomba et sur le Piave, des deux côtés du Montella, violent duel d'artillerie. fciur le champ de bataille entre la Brenta et le Piave, nous avonn fait prisonniers 270 officiers et 8,150 soldats italiens depuis le 11 décembre. * * * Berlin, 19 décembre. — Officiel du 6oir : Rien de nouveau h signaler sur aucun front. ♦ * Berlin, 19 décembre. — Officiel : Dans la Manche, un de nos sous-marine, commandé par le capitaine lieutenant Viebeg, a réussi, malgré une violente contre-action de l'ennemi, à couler cinq vapeurs jaugeant 2ïi',500 tonnes brut, parmi lesquels un vapeur armé lourdement chargé (l ancien va peur allemand uArmenia„, de 5,640 tonnes) . qui naviguaient en convoi sous la protection de quatre torpilleurs. Deux vapeurs à plein chargement, dont l'un armé, ont été torpillés dans un convoi protégé par des contre-torpilleurs et des chalutiers à vapeur. Uu grana vapeur armé et fortement protégé, d'environ 5,000 tonnes brut, a eu le même sort, comme aussi le vapeur français armé' et fortement chargé "Augo„ (7,393 tonnes brut) , rencontré tandis qu'il se rendait à- Falmouth. * '* # Vienne, 20 décembre. — Officiel de ce mîdl : Théâtre de ia guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la guerre italien. Favorisée par le temps, l'artillerie a été active de part et d'autre. Des attaquos ennemies dirigées contre nos nouvelles positions. établies sur le monte Pertiea ont été repousoées. Le nombre das prisonniers faits par les troupes commandées par le général d'infanterie Alfred Krauss, au cours des combats livrés à l'est de la Brenta, depuis te 1er décembre, s'élève" jusqu'à présent à ^70 of liciers, parmi lesquels 7 officiers d'étal-major, et à 8,150 soldats. V * d Sofia, 19 décembre. — Of-iciel ; Sur le front en Macédoine, dans ia plaine située à l'est de Bitulio, un de nos d-lta-che ueats a pris l'offensive j il a pénétr-dans. les tranchées ennemies et en a ramoné des prisonniers i'ranyais. La canonnade a>été plus violente contre les positions établies- sur les hauteurs qui *-e dressent diaus la bouc.e de la Czcrau, dans ia région de la Mogleua et dans le secteur situé entie le Vardar et le lac de Doiran. près du vi lage de Dpldjeii, à l'ouest du lac do Doiran et dans la vallée de la Strouma, nous avons dispersé par notre fou des détachements de reconnaissance ennemis. Sur le front de la Dobroutscha, armistice.* $ Constantinople, 18 décembre. — Officiel : Sur le front en Palestine, l'ennemi a dirigé une nouvelle attaque contn: nos positions établies près de Jérusalem et à l'est de la ville ; il a été repoussé. Sur le reste du front, grande activité de 1"artillerie; pas de combat d'infanterie. Aucun autre événement à signaler. Constantinople, 19 décembre. — Officiel; Sur le front en Palestine, des attaques de fortes patrouilles ennemies dluigées contre la ligne Daudsciia ont été ropouissces. Dans le secteur que tient notre aile droite et sur le reste du front, canonnades faibles et de force moyenne. Le f.vt de l'artillerie a été dirige contre Elbir1. Celles de nos troupes post es à l'est de Jérusalem ont été attaquées ft trois reprises par d'importantes forces : toutas ces at aques ont. été repoussées et l'ennemi a subi de fortes pertes. Sur tout le front, grande activité aérienne. !' Berlin, 19 d cniubre. — Officieux : j Eir Flandre, le 18 d "'cambre, au n:atin, 1© {cni | ue l'artillerie em.'eruie est devenu plue violent à ; ( ertaluis e.idroits. Vers t© soir, la c.arvonna<!« a t'; de nouveau iniense ; l.-rUllerie ennemie' r. I dirigé de courtes, mais violentes a!Uu}ues> coutro nos positions <'t:iblies près du bois d'Houthulst, i\ • l'ps: do Passe" en îacle.Zonuebeke et au nord i.e la rouie Ypires-R,® infc Au nord de Zandvo. ruric patcoi'i'le c.me uie a '*t ' repouss e. Par uit temps f'dair et froid, l'as aviateurs oui • t' actifs do part et d'auixe. Au sud <fe. la Lys, la canonina<'e ennerrtie est aussi devenre plus violente par in-t r riHence. I^ans- la région de Lens nos portions ont «'t' pri?e3 sor.a uin violent feu de Wncc-Miino» ernn© n is. Pris d'Huliucb. nous avons mis en fui'.e un fort di'tacljerr.ent de îe^onik&issnnce ;v»s avi t"urs ont efficacement bombard-» B t' une, Fur-i»s et Dnnker ;i'o. Au sud de la' routj d'Arras. | Cambrai, près do Chêrisy, ainsi qiie dans le ^ectenr Mceu vres- ( t ra incour t, la canonnade enne-uiio est devenue pl a violente par inter:nitt©Ti-e. A la scir'e, deua patVouiil es eruiQ-.iies ont tô re- ( poussées. La nuit, nos nviateirrs ont efficacement bombardé des camps et de3 abris cnfjemis, ainsi que le trafic intense qui se fai?a't dan,ç "a gare d0 ÎVoyon. Ai» nord-e?.t de Soissons, 1 1 17 d'eembre, au matin, après une conrto pr pa-ration d'ar.'illerie. Un de nos d tacl e ncuts d at- 1 ta-' ; i : e a p'-n'-tr'* dans les posi(jin:s eunenves l'ta. ' ■ blica à 1 ouest de la route de K' i.i.o et, au cours d'un violont combat de trancb c il a fait pivsonniera 1 officier et 7 soldats. SMnuJtau mea \ l'est de la m me rou e, sur un aubre poim, 1 nous avons enlevé un poste ennemi. A l'ouest re la Meuse, nuit du lTf'au 1<8, 1 eninemi a violemment et as-iez longuiement bomi- > liardé nos tranchées établies au sud-oue?t Ma- i lan^oua-t ; aucune attaque d'infanlene n'« succélé à ce'te canonnade. , En Italie, des tToupes austro-hongroises Ont pris d'assaut le monte Aselone et les positions i a- , bennes y attenant au nord-ouest ot au nord-esf ; elles ont fait plusieurs milliers i> prisonniers, parmi lesquels 48 offûi^rs. " ' I Communiqués des armées alliées 1 Paris, 19 décembre. — Officiel de 3 h. : L'artillerie ennemie, contre-battue efficacement par la nôtre, a bombardé pondant la , nuit nos premières lignes au sud de Juvin-court et en Argonne au Four-de-Paris. Sur ce dernier poste, l'ennemi, qui tentait d'à-bord^r nos positions, a été repoussé â deux • reprises avec des pertes. En Lorraine, nos patrouilles ont fait dea prisonniers, dont un officier, dans les secteurs do Flirey et de Nauroy. Rien â signaler sur le reste du front. Aviation. — Dans la nuit du 18 décembre, doa avions ennemis ont lancé une cin quantaine de bombes dans la région do Dun-kerque. Pas de victime signalée jusqu'à présent.♦ Paris, 19 décembre. : Officiel de 11 h. r Bombardements réciproques dans la région de Juvincourt, au nord du bois des Caurière3, ainsi que dans les secteurs da l'Hartmannsweilerkopf et du Schoenholz. En Wœvre, un coup de main ennemi sur nos tranchées devant Régnéville a échoué sous nos feux. Canonnade intermittente sur le reste du front. ^ ^ Londres, 18 décembre. — Officiel : Ce matin, nous avons repoussé un détachement ennemi au sud ao Fontaine-les-Croisilles.Lartillerie allemande a été active cet après-midi à l'est de Bullecourt et son feu a été plus violent sur différents points entre Lens et Armentières, ainsi qu'à l'est et au nord d'Ypres. Londres, 18 décembre. — Officiel : Des avions ennemis ont survolé la côto des comtés de Kent et d'Essex, vers 6 h. de l'après-midi, et se sont dirigés vers Londres. Quelques appareils allemands ont réusai à survoler le district de Londres et ont lancé des bombes. L'ennemi a aussi jeté dœ bombes dans le Kent et dans l'Essex. Aucûn rapport relatif aux dégâts n'est encore parvenu. Nos canons de défense et nos aviateurs ont déployé une grande activité. ^ ^ Londres, 20 décembre. — Officiel : Il résulte des derniers rapports reçus que de seize à vingt avions ennemis ont participé à l'attaque aérienne de la nuit dernière. Trois groupes d'avions ont survolé la côte de Kent entre 6 h. 15 et 6 b. 25, et trois autres la côte d'Essex entre 6 h. 10 et 6 h. 45, tous les six se dirigeant ve.-s Londres. Notre feu de défense a obligé la plupart des avions à rebrousser chemin. Cinq seulement sont arrivés au-dessus de la capitale entre 7 et 8 heures et y ont lancé des bombes. Après que l'attaqué principale sur Londres eut pris fin, un avion isolé a encore survolé la capitale vers 9 heures. ^ • Rome, 17 décembre. — Officiel : Hier, septième jour de la bataille qui se livre dans la région comprise entre la Brenta et le Piave,. l'ennemi a concentré tous ses efforts presque exclusivement -sur le monte Solarolo, qui forme un saillant dans notre position. Ses détachements avancés, pris sous le feu de notre artillerie et sous l'action concentrique et efficace des batteries françaises, ont dû s'arrêter et refluer avant d'avoir atteint nos lignes. Nos troupes ont résisté avec acharnement aux détachements ennemis qui ont suivi et qui ont été forcés de regagner leur ligne primitive.■ ' '-ViiÂJÎni OPINIONS ET COMMENTAIRES Le < Journal des Débats > urUiquo iuuè>rcnmtit le dernier discours de Lloyd George : — 11 a négligé, écrit-il, de fairu le3 déclara t on» précises que l'on attendait av»c la plut •ve impatience, sur les conditions de pjiix da l'Eiis-^ae. 1_a destruction du militarisme prusvlen est un but de guerre, mais elle ne constitue pas u p' Og uniine politique. 11 est urgent que i'^uteute ex.po.--o wi termes explicites le programme de c.ndition» do paix et qu'elle dise ea eut p <*aor eu qu lia attitude elle entend prendre à l'égard J«a t^irsiiima polonaise et 6ud-slave, Ses hésuanon* ei sew téii-cences fout s'accumuler les déceptions : lao io.j nais sont mécontents, et aussi les Tchèq- es. '«m Slovaques, les Croates et les Dal—ate», qui eu «uo» toujours à se demander si 1 on veut, ii i-> m, les sacrifier, si l'on entend ne les adtor'ser A '-ieu autre qu'à fournir des recrues, st iîEntout* ne sa décidera pas enfin à parler de 'eur avoir •. Ce qu'il faut & l'Eutente, c'est un drapeau qui fl..tie et que voient tous ceux qui combattit tJe : quant aux contorsions oratoires dont ne-* a«">iH!r<s irop souvent los témoins, elle peut d'suu *. i 'Uis e'eu passer qu'elles ne sont t ut de mim« >oi:it capables d'entamer si peu que c# 4oi' le i,i*>rai do l eu-nemi. > » * • Du " Rappel „ : — M. Lloyd George parie bi«»u, mais Ilindeubur$ agit mieux. Il ne suffit p.-. d# tMébrer la victoire eu couplots enthousiastes : il faut savoir la remporter.» T » * Le colonel Repington expose dans le <. Tiiue») > les raisons pour lesquelles la situation militaire de l'Entente a fort empiré. Il prévoit que 1* frout à l'Ouest sera exposé pendant six moi? aux pir^a dangers, la Russie devant fatalement rosier paralysée duraut cette période, et l'Amérique ne pouvant terminer ses préparatifs avant que cette période 6oit écoulée. Des trois millions de soldats qui composent les armées anglaises, deux millions sont affectés, suivant les plans de la direction do I armée, à la défense du front à l'Ouest, et le tioi âième sur les autres théâtres de la guerre : encore faut-il considérer que les deux millions qui soni à l'Ouest ne comptent pas -rien que de* hommes aptes h se battre. On en peut conclure quo les Alliés ont pordu leur supériorité numérique en hommes ot on matériel : les troupe* anglaises, françaises, américaines et portugaises ensemblo no sont pas aussi fortes que l'armée allemande et, par conséquent, ne sont pas à même d^ la vaincre par une offensive. > Le colonel Repington termine ses considérations sn disant à ses lecteurs do se consoler en escomptant l'aide américaine et en souhaitant quo l'Entente tienne bon pendant la périodo difficile qui les sépare do son intervention. . ♦. Sous le titre "Questions sans réponse: * Le Pays „ publie l'article -ivant : — Le- nouveau repli italien, sous la pression al-oraande, le recul anglais dans lo Cambrais, les nuées qui s'amassent sur Salo.iique l'ofiensivo < de ■?rand style > enfin, que les aveugles s'accordent \ prévoir, dans un délai prjehain. sur un ou plu-âcurs points do notre front, n us ramènent aux jours d'angoisse que nous vécûmes en août et en sop-ombre 1014, depuis les premiers, grondements de Charleroi jusqu'au coup de tonnerre do la Marne... Alors, comme aujourd'hui, un voile mystérieux, ions enveloppait. Quelle secoussj, quand une dé-tiirure nous montra le bord du gouffre, le sol en 'ahi, de la Somme aux Vos^e» î Nous revoilà, après trois ans et trois mois, au uêmo tournant, avec cotte ggravation que l'armistice russo-roumain, libérant la mas*e entière de ma-i œuvre ennemie, nous laisse seuls, avec nos alliée l'Occident, devant la poussée barbare. Certes, l'Italie se bat en désespérée. La < mjpri-iable petite armée angla.se > a crû formidablement, -es héros de la Marne ont ajouté à leur>- trophée» -eux do l'Yser, de Verdun, de la Somme e; de l'Aisne, et la France a doublé, d'un gigantesque i»l-fort, leur gloire géante. En.ln, voilà l'Amérique, lui arrive, aussi vite qu'elle peut, à la lente 'res-ousso. Espérons donc, avec une ardente fo^. Mai» /oyons bien que la route côtoie, de dm* prè» ju ollo no il. jamais, le précipice. A quoi serviraient les leçons de l^stoire si nous 10 devions pas nous souvenir ["M Horneos, dont loua portons le sang et dont, no'us méritons la »ic oire, ne triomphèrent que |„ désunion ,le lo„rs adversaires f A quoi ixjjjs; servirait d incarner 1 idéal atin, si noua étions Condamnés à jouer < iinqu au >out > les Curia9*%? En face d Hifi^bnburg et de son Ludendorff, prête lux coups §Aprêmes, quelle unité de dïreittioD m dressée lty^onk-rence de Paris ? Par quoileô garau-tes de. ^a force M. Clemenceau travaille-t il à uou® issuj»5r le droit à la paix ? Quelle s,t ialion «>c-entro les généraux anglais et italien, le géné Weygand à l'état-major interallié? Quelle part prend à colui-ci l'Amérique ? Et qu'est-ce, en doft-aitive, qu un état-major saus chef, sinon un corp® sans tête ? Autant de questions que chacun se pose amere-mont.à l'heure la plus grave peut-être de la guerre, ^ l'heure irréparable où, emporté au timidement rte ses quatre nation», m*n quadrige longe l'a-blme... Personne n» va étoe »alsir les rôno« et nanier l'aiguillon T >

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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