La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 20 Decembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/vd6nz82939/
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PRIX DES ABONNEMENTS 8 mois (janvier, février, mare), fr. 11.40; 2 moia (janv., fév.), ir. 7.60; 1 mois (jaav.).fr. 3.80 Les demandes d'abonnement sont reçues exclusi-i vemeni par les bureaux et les fadeurs des postes. —• ! Les réclamation« concernant les abonnements doivent ; être adressées exclusivement aux bureaux de poste. AOfôiNISTBATIÛN ET REDACTION: gflontagne-aux-Morbes-Potagôres, 31, Eriuiellos. L1 ELGIC UE PRIX DES ANNONCES Petites annonce*, l* ligne, Ir. 0.75. — Réclama avant les annonces, la ligne, Ir. 1.75. — Corps du journal, la ligne, Ir. 7.50.— Faits divers, la ligna» Ir. 6.00. — Nécrologie, la ligne, ir. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1.50. Sureau* dt; 9 a 17 nourea Olrectloa et Administration : £°d'e° IJhVVft oeir°* <03 mORESSÊE, DIRECTEUR LA GUERRE I 1,235e jour de guerr© Bien d'important à signaler. Pour la paix Notre récent article paru sous ce titre a soulevé des discussions passionnées. 11 e3t incontestable qu'il reflétait l'opinion de la ■ masse, qui souffre de la guerre et desire la oaix. Mais cette opinion, la craiute de va- i gues représailles empêche la masse de 1 ex-orimer librement, de telle sorte que sa timide approbation est vite étouilée par les clameurs des commis-voyageurs en patriotisme et des profiteurs, dont les bruyantes clabaudories dominent la discussion dans los endroits publics. Au surplus, ce n'est pas seulement dans le clan peu intéressant des upatrioiards„ que notre article — il n'est pas possible d appliquer le fer rouge sans faire crier, sur la plaie des illusions tunestes et des espoirs Jamais réalisés — a soulevé des protestations. Des patriotes sincères en ont souffert aussi. — C'est malheureusement la vérité, ce que vous avgs—écrit?"-nqus ont-ils dit, mais il ne falkûtpas la dirc7>„ Notre /vieux Mendigot — qui ne manque iam-y—'rti^T" iri |i i11* n rrr.n rl : ° quand nous jugeons utile de rompre une lance en fa- Iveue de l'idée pacifiste — a combattu avec sa fougue coutumiôre notre manière de voir, tentant une fois de plus do nous démontrer que, vu la situation militaire actuelle, la paix serait un désastre et qu'il faut par conséquent que le massacro continue. Notre excellent camarade sait pourtant mieux que personne les maux que la guerre entraîne : depuis trois ans, il consacre sa vie à lutter contre les scandaleux abus qui l'indignent et à soulager les misères qui le navrent. A voir un tel philanthrope so révolter à l'idée d'une paix fondée sur des concessions réciproques, on sent que les idées paciïisles, admises et partagées par la masse, sont encore du chemin à faire chez les intellectuels avant de triompher. ♦ * ♦ Nous n'en persistons pas moins à croire que leur triomphe est beaucoup moins lointain que certains l'imaginent. Des voix de plus en plu3 nombreuses et autorisées s'élèvent en faveur do la paix et bientôt il ne sera plus possible de les étouffer sous la calomnie. Lisez par exemple ce que M. Jean Longuet, député de la Seine, écrit dans le aPays„ du 7 décembre à propos de la courageuse lettre do lord Lansdowne, qu'il appelle justement un des documents politiques les plus intéressants de cette guerre : On a spéculé, dit-il, sur le fait que lo grand public français ignore totalement la personnalité de l'auteur do cette lettre pour en diminuer la valeur. Lord Lansdowne n été pendant de longues années le ministre des affaires étrangères du parti conservateur anglais. C'est lo père do l'entente franco-anglaise, qui fut conclue sous ses auspices. C'est Edward Gxey et lui qui dirigèrent tour à tour la diplomatie britannique pendant lo3 années qui ont précédé la guerre. Impossible par conséquent d'insinuer, ainsi qu'on en a l'hab&ude chez nos nationalistes et nos néo-nationalistes chaque fois qu'une voix fiére et indépendante s'élève pout parler raison, qu'on est on présonco d'un < germanophile > plus ou moin3 -honteux, voire d'un défaitiste, suivant lo vocable odieux que M. Henry Bérenger imagina un jour d'appliquer à tous ceux do ses compatriotes qui n'ont pas lo mémo enthousiasme que lui pour les bénéfices de guerro-et la métallurgie < patriotique >. La compétence, la sagacité, l'expérieuce du grand homme d'Etat tory ont été universellement reconnues jusqu'à ce jour de l'autre côté de la Manche. C'est dire quel intérêt s'attache à sa conception de la paix et quelle répercussion ses déclarations auront fatalement par lo monde. Sur ce, M. Longuet reproduit les raisons qui ont fait dire a lord Lansdowne "que la paix doit venir parce que le sentiment général grandit que la guerre a trop dure„. Il énumôre les concessions — nos lecteurs les connaissent — que l'émincnt diplomate préconise en vue d'atteindre ce but, puis constate que lord Lansdowne adhère aveo éclat à l'idée de la création d'une Ligue des Nations, celle que M. Lloyd George vient de railler dans son dernier discours. Il faut le délire furieux oïl la guerre a jeté un certain nombre de nos contemporains, continue-t-il, pour expliquer certains commentaires extravagants dont ces déclarations ont été l'objet, tant en Anglo-terre que dans quelques autres pays alliés, et que les grandes agences de presse out transmis avec une visible complaisance aux quatre coins de l'univers. N'a-t-on pas vu lo c Times > do lord Nortbcliffe — qui porto une si terrible responsabilité dans la catastrophe qui depuis trois ans s'est abattue sur le monde — écrire cetto extravagance quo < lord Lansdowne sort l'Allemagne mieux encore que Lénine >. Ce sont les sottises de cotto espèce qu'une partio de notre presse a fidèlement reproduites comme l'expression de l'opinion anglaise. Nos agences citent abondamment les articles de la presse réactionnaire de la Cité et, en dehors des journaux do Northcliîfo, ne savent nous communiquer que les gloses du < Morning Post > dont le3 tendances politiques correspondent à celles do l'< Action Française» ou de l'c Echo de Paris >. Le public français iguore par conséquent que les déclarations de lord Lansdowne ont été, suivant l'expression du grand .périodiquo libéral < The Nation >, accueillies avec enthousiasme dans presque tous les cercles libéraux et conservateurs. Il ignore les commentaires extrêmement élogioux du < Manchester Guardian >, de la < Westminster Ga-aette >, des < Daily News > — dont le tirage atteint aujourd'hui un million d'exemplaires. 11 ignore que le journal mémo qui a donné asile à la lettre de l'ancien collaborateur de lord Salisbury et do M. Balfour, le < Daily Telegraph >, est un des organes conservateurs anglais les plus anciens et les plus respectés. .... On accable d'injures lord Lansdowne, lo qhof d'Etat le plus éminent et lo plus sympathique de l'Entente, celui-là môme qui a le plus-fait .pour en refouler toutes les tendances impérialistes — et au même moment le président Wilson, dans un message qu'il adresse au Parlement américain, ox-primo les mômes conceptions fondamentales. Il proclame que les < voix de l'humanité > qui viennent du oœur de ton* los hommes... domandont avec insistance que la guerrtf ne finisse en aucune .manière d'une façon vindicative. .... Ces mômes idées ont maintos fois, depuis deux ans, valu aux socialistes minoritaires les plus •dieusea injures et les pires insinuations. C'est cependant à la lumière de ces principes, proclamés par M. Wilson comme par lord Lansdowne, qu'il iaut que l'Entente reviso ses but3 de lierre et les < mette au point >. Il n'y a plus un Instant à perdre si l'on vout éviter les pires complications. Au reste, la voix -dos peuples saura bien •e faire onteudre, malgré le3 impérialistes do tous poils et de tous pays. ♦ * + Aussi bien, l'on a l'impression que la Toix des pacifistes va -se faire entendre avec une énergie croissante. En dépit des outrages adressés à lord Lansdowne, son oxem- {>1© vient d'être suivi à Londres même par ord Parmoor et par lord Buckmastcr, ancien ministre de la justice dans le Cabinet Aaauith. Tous deux ont courageusement défendu au National Club la théorie pacifiste, affirmant en conclusion que "toute tentative d'arrêter la paix constitue un crime abominable,,.Bientôt, chaque jour apportera sa contribution à l'œuvre do paix, que M. Lloyd George sera impuissant à enrayer, mémo •'il poussait ^incohérence iusqu'à prétendre «nployer les procédés tsaristos chers à M. Clemenceau. Celui-ci, premier ministre d'uno grande république, autoritaire À l'excès, a trouvé un moyen, radical mais assurément dangereux, de se défendre contre l'opposition : barrestation pure et simple dos hommes politiques qui ne sont pas de son avis. Le voici parti en guerre contre M. Caillaux, l'ancien président du Conseil, qu'on sait n'avoir jamais été sympathique k l'alliance de la France démocratique avec ls Russie tsariste et l'impérialiste Grande-Bre tagne, et qui est par suite suspect de. paci fisme. M. Caillaux a-t-il commis dc3 impru dences ? A-t-il été jusqu'à risquer sa têti pour défendre sa manière de voir ? L'en quête nous l'apprendra sans doute..Mais s'i est vrai que M. Caillaux a une très mau vaise çresse, il est syinptomatique que déjj des voix s'élèvent en faveur de l'ancien mi nistre mis sur la sellette par son adversain politique. C'est notamment M. Seinbat qui après avoir constaté qu'il n'y a pas di parti Caillaux, n'hésite pas A écrire dam la "Lanterne, : Toutefois si, jeudi ou vendredi, M. Caillaux fa: à la Chambre l'exposé dont on lui prête l'inter (ion sur la politique générale ; s'il prend la d< fense de la cause de la paix ; s'il compare la s tuation dans laquelle se trouve la France < l'Entente au début de l'été avec la situation qi vient do leur être faite par les opérations mil tairos en ltalio et les négociations d'armistice d la llussic ; s'il montre qu'il faut regretter quel'Ei tente n'ait pas profité do l'occasion propice lori qu'elle avait presque la partie gagnée : oh ! alor il est possible qu'il y ait dès le lendemain un pai Caillaux, un pareil discours devant nécossairomoi éveiller un écho profond dans lo pays et dans l'a méo. Je ne désire pas que cela arrive, mais je crains fort. Quoi qu'il advienne du procès Caillaux pareilles interventions sont intéressantes, pou (.•e qu'elles montrent. quo toutes les tenta tives faites dans le but d'étouffer sous 1 calomnie ou par la violence la voix de pacifistes provoquent une immédiate réa< tion. Appuyé sur la raison et la conscienc d'un devoir envers l'humanité, lo mouv< ment on faveur de la paix est lancé, et bie lancé. Pas plus l'arbitraire de M. Olemei eeau quo les violences do langage do i Lloyd George — rien désormais no l'arr< tera... £.-<3 guerre navale Rotterdam, 19 décembre : Du ,,Maasboae'' : — Le vapeur américain ,,Iroquois" (3,6( cannes brut-) a été gravement avarié p; une explosion. Le vapeur bri.anniquo ,,Bloo hound" (542 tonnes* brut) s'est échoué ; e't considéré comme perdu. Le va-peur b* tanniquo ,, Dam ara'-' (1,4^1 tonnes), gravaient avarié, s'est échoué. Le valeur ira çais ,, Edouard Shaki" (4,725 tjmies brut est entré en collision avec le vapeur „1 leSfore ' (4,039 donnes bruit) * r,,,Edoua Siiaki"' est entré à Cherbourg graveine avariô. Le vapeur japonais ,,Doiron Mari (S,074 tonnes brut) s'est échoué près Vladivostok. Dans le port de Now-Yor un .incendie a écb-té à bord du vapeur ^ tannique „Baynov,eid ' (3,443 tonne* brul qui a cté gravement avaria. * * * Berlin, i9 décembre : L'Agence Ha vas publie l'information of oiello suivante : — Le ,, Château Iiouauilt", un de n croiseurs d'un ancien type, jaugjoant 8,0i tonnes, qui faisait le service de transpe dans la Méditerranée, a ^té torpillé par i sous-marin le 14 décembre au matin. Il s'e échoué. Los passai-ors, pour la plupart d soldats, ont été sauvés. Dix hommes ■ l'équipage- du „ Château Rouault" manque à l'appel. Le sous-marin a été détruit. A ce sujeb, l'Agence W.oiff apprend < source autorisée quo -cette affaire est inco nue à Berlin et esjpèxe que cett3 fois e core la nouvelle du torpillage d'un sou marin allemand ne sera pas autre eho qu'un faux bruit do l'Entente. * * * Toulon, 18 décembre : Le schooner deux-mâts , ,Marie-Loui e -E sabeth" a été jeté à la côte par i.i tei pôte ; il a péri corps et biens. » * Londres, 19 décembre : Le „ Central News'" annonce quodesico tre-torpilleurs allemands ont caulo mercrô à l'embouchure de la "Tyne, un voilier a glais et deux navires neutres. Six homm ont péri. m * * Rotterdam, 18 décembre : Du ,,Maasbode" : — I.o vapeur ,,BU1" est entré en col' sion aveo un vapeur britannique et a cou] * * * Copenhague, 18 décembre : Les journaux publient unie - dépêche de lègwtion danoise à Washington, annon^q que le gouvernement am éricain s'est déola dis^K)sé à autoriser le départ -pour ïe Dan mark de deux vapeurs chargés de denré de première nécessité. EN AMÉRIQUE Ottawa, 18 décembre : Draprès un rapjjart officiel sur les éle taons, 12<8 membres du parti gouv-erneme tel et 87 de 1 opposition étaient élus à n nuit. Manquent encore lss résultats desei d'S.ricts électoraux; en outre, lo3 électio. ont été retardées dans quatre dislricls, ma on peut dès maintenant considérer ,comi ass»urée la viotjoire du gouvernement un: niî»ie. ; O EN STALSE - Lugano, 18 dt cembre : Dana un article fortement censui l'„Avonti" déclare qu'il convient d'aitacli à la séance secrète de la Chambre itaJen La plus grande importance pour la politiq futurs du pays. * * * Chiasso, 18 décembre : La troisième séance secrète tle la Cha bro italienne a été plus orageuse enc< que les prêCL-dentes. Le président a . plusieurs t'ois forcé de suspendre la s-Aan M. Orlando a ie:>roohé à certaine dépu socialistes et gîolitistes d'avoir délibéré i crètement avec des Français hostiles à guerre. Répondant à rinterpcllatioin d1' député socialis-e, M. (Mando a dêolaré „l>ans quatre mois, nous aurons la pais Un giolitiste a répliqué : „La iiaix e* conolue dans deux mois !" D'après le „Messagero"., les séances crêtes continueront Ce..te semaine. Da l'entretemps, M. Orlando cherche à rép mer le mouvement pacifiste sans cesse oro sant en ordonnant de nombreuses arres tions et en portant des accusations ,con' les giolitistes. * ♦ ♦ Milan, 18 décembre : C'est aujourdf'hui mardi la clôture i séances secrètes de la Chambre, qui serc immédiatement suivies d'une séance j blique, à. F ordre du jour dje laquelle se inscrites les déclarations du gouvernerai* et la nomination du bureau Le vote ai ïieu samedi. Le collaborateur parlementa; de la ,,Stampa" dit que de graves dé sions sont imminentes, maisi faisant allusion au bruit d'une crise ministérielle intéressant plusieurs membres influetuts, il l'estime dénué de fondemout, le ministère tout entier faisant bloc et une intervention imprévue qu'il no précise pas étant seul 13 : capable de modifier la situation dans le sans j d'une crise. 11 s est formé à la Chambre un groupe qui r clame, comme conclusion aux débats I des séances secrètes, lo vote d'un ordre diu | jour pouvait servir da lig*ne diicçlricc à j "opinion publique, le peuple ayant le dnoit [ de connaître l'opinion des j arlemcnteires sur les graves questions qu'ils ont disou-; tées et qui concernaient notamment le g> , aérai Cadoma et M. Sonnmo. ; » — t Les événements de Russie s- Stockholm, 18 décembre : l- On mande de la frontière lïrJandiaiaa que it trois torpilleurs et deux contre-torpilleurs II sont partis de Sobastopol pour liostol: atin d'appuj'er les troupes maiximaiistes qui s8 e i>attont contre le général Kalediine. . ♦ • 3, Pans, 18 décembre : ti On mande de Pétrograd : it — iy année du général Kortoiilof a été L'- completjmeub - bottiu et a pris la fuite. 10 D autre» pai.6, ie „Matin" prétend que M. Lénine aurait ét^ avisé q,u une do . cosaques approenait du grand quartier gé-r nérai de Mohiief. * a * » 3 Berlin, 19 décembre : On mande die La Haye à la „Tagli:ho e Runtiseliau" : ■- — On dit dans les milieux politiques de n Londa^ets que le giouvernement russe a or-donné à tous les capitaues de navires rus-ses d© cesser lo transport des munitions et du matériel die gjuerre pour les pays do i'Bu tau te et pour la R.uSsie. Les munitions des'cirtéea au gouvei'Jiement russe doivent) être déohargéjes dans des ports neutres, où les navires russes attendront les instructions du gouvernement. Leurs nouvelles cargaisons doivent, autant que possible, consister en 11 vivres et eu, .produits dont la Russie a un tr besoin urgent. L Le ,,Times" annonce que le gouverne-il ment russe a interdit par radiot4égraanme i. l'affrètement de navires russes à des /lirmes e. ou à des sujets étrangers. Tous les contrats a>. conclus à ce sujet depuis le 1er août 1914 ), sont annulés. '1 * e- * » •c] Copenhague, 18 décembre : m, On mande d'Haparanda quo M- Kesrenskî l" est brusquement arrivé près de Pétrograd o'i le marche avec quelques milliers d'hommes k, contre la capitale. Le gouvernement a en- 4- voyé des troupes pour le capturer. ), * * * Paris, 18 décembre : On mande de Pétrograd à l'Agence 1 lava s -. — En réponse à une communication dû X- M. Iiuchanan au gouvernement bolcheviste, M. Trotzki l'a prié de notsr que le Con-sj.il des commissaires du peuple a fait par-Xl venir' ses propositions amx autorités alle-i~t mandes sans se soucier aucunement de sa-m voir si elles seraient approuvées ou dt-s-st avouées par le3 gouveinemeuis de l'Eues tente; que 1© Conseil suit une politique te je uette consistant à ne se considérer comme □.t. engagé en aucune manière pur les acoords conclus par l'ancien gouvernement; que le dans la lutte qu'il a engagée pour le il- triomphe de la paix, il ne «e laissera gui-n- der que par los principes démocratiques ci &- l'intérêt du prolétariat universel, se * ♦ Paris, 17 décembre : Le correspondant à Pétrograd du ,,Ma^ tin" a été reyu par M. Trol&ki, qui lui a li. déclaré : — Je connais et ]'admira la France, son esprit-, sa science et sa civilisation, mais je hais la politique française. Lo journalists a interrogé M. Trotzki n- sur son acion en faveur de la paix ; i] iij lui a Cté répondu : n- — Je ferai imprimer à plusieurs millions es d'exemplaires un manifeste pacifiste, et nos aviateurs les lanceront dans les tranchées allemandes ; ils seront aussi répandus eji France, en Angleterre et en Italie. Je cr^ s quo M. Lloyd George n'a ]>as la t%3 ) 1 s dure que le général Kresnof, que je tiens é. sons les verroux. Croyez-moi, nous sommes advei-saires de tout gouvernement capitaliste.la « * * nt Londres, 18 décembre : On mande de Pétrograd nu „Timey$", 0. qu'un comité agraire petit-russien convoque 2S un Congrès chargé de proclamer l'indépendance de la Petite-Russie. f * * Berlin, 19 décembre : On mande de fct -ckholm au MYonvaerts*' : — Au cours d'un entroiien avec lô che jeune-socialiste Hoglund, M. Trotzki a dé. elarê : c- — Un a^ihistice séparé ne veut pas dire n- une paix séparée, mais il l anncnco. Cesi ii. maintenant au tour du pr 'l'tariat des payt te de l'Entente de Sa prononcer et, en tou is cas, les ouvriers où les soldats français doi-is ven!. avouer, jbq prenant connaiss.irce de noie conditions de paix, que nous ne travaillons .0- pas pour l'impérialisme allemand, mais puir la cause du prolétariat universel. Na turellement, les conditions de l'armistice se ront soumises ù la Constituante cjuo le sa-oota^re des Cadcls a empêché jisqu'ioi d se r'éu-nir : 'le grour e qui ces- derniers jours s'est déclaré constitué ne comptait que 3£ é, membres. Les cosaques, fomentours de trou-£r blés, ont ét' exclus de La Constituante tan) :q 9U0 durcira la guerre civile : cela n'est psuu je pas conforme aux princ-^vics con.-ti u- tionneis, mais la sécurité du pa^s fait lo: et le gouvernement a d'ailleurs obtenu sui ce point du Conseil central un ve>te ck -q. confiance ésnis par 150 voix contre 89. >re Le ^ gouverne-nent est selido, ^Killtiquemen1 vta et milifairemeit parlant-, et L'influence d< e. l'opposition dccro.t. Les banques privées j s elle^s mêmes .admettent le contrôle da gou ;e. vernement. la En ce qui concerne la Conférence inteir an nationale de la Paix, M. Trotzki estim< : que tandis que .L'organisation de conférence: partielles n'a plus de loin la môme urgenei sra que naguère, un congrès de Zimmerwalc pourrajit avoir une certaine influence, mais je- que c'est ,un congrus auquel seraient reipré-as sûnt's tous les pays qui seul aurait vrai ri- ment du poids : is. — Je n'ai. pas, dit-il, de conseils sVdioa Bar ner aux eoci a listes de l'ouest do l'Europe ;fô qui n'ont besoin de personne pour a.pjr, j cier la valeur de l'enjeu de la partio qu'il 1 veulent jouer. Mais je tiens à leur dir que, s'il leur faut encore quelque feomp-f [es peur être prêts;, ils peuvent être certains ©t de trouver quand ils le seront les révolu ►U- tionnaires russes disposés à les aider/' ut * * * tot PfetrogTad, 18 décembre : ira Après accord entre le Comité de la Fè ire dérâtion des banques privées et les com ci- misâaires dès banque» d'Etat, les banquei seroait ouvertes tous les jours à partir diu 18 décembre. * * * Copenhague, 18 décembre : Oïl mande de Pétrograd que lp gouvernement maxinialiste a ordonné de censurer toutes les/ communications téléphoniques. Cette mesure, qui n'a i>as même été appliquée sous le régime tsariste, est nécessitée par le fait que tous les mouvements contro-révolutionn aires sont organisés par • t-élépilione. * * * Pétrograd, 18 décembre : M. Krupcmsk, ministre da Russie à To-ldo, et M. Labekotf, ambassadeur de Russie à Londres, ont été déférés au tribunal révolutionnaire ; ils sont accusés d'avoir répandus de faux bruits de nature à compromettre ie gouvernement mniximalisle. Sfils se refusient à oomparaitre, leurs biens 60-ront saisis. « * * Berlin, 19 décembre : On mande de Stookholm au „ï3erliner Tiv» gebîatt", que le Sénat d'iielsingfors a décidé d'inviter les autorités militaires et les troupes russes à quitter 1e territoire finlandais.Lo général Calkine, qui rentrait au front retour de congé, a été assassiné par ses soldats. * * >:< Londufts, lS décembre : On mande de Pétrograd au ,,Timesw, qu'on prête au Conseil de3 commissaires du peuple l'intention d'annuler tous les emprunts étrangers dès qu'il sera établi avec certitude que le3 Alli s refusent de prendre part aux négociations de paix. * * * Berne, 18 décembre : Le Bureau de la presse polonaise annonce que le Comité exécutif polonais a protesté solennellement, au nom d un million de citoyens polonais de l'Oukraine, contre ia décision de la Rada centrale d'oxproprier toutes les propriétés foncières polonaises et de saisir les biens religieux polonais; * * * Londres, 18 décembre 1 , De l'Agence Router : — Les ministres dfc l'Entente, réunis à P6kin, or.t décidé de laisser au gouvernement chinois le soin de maintenir l'ordre à Kharbine. D'au.re part, l'Agence Reutcr apprend de sou'rce japonaise que les habitants de Kharbine. juifs pour la plupart, sont dominés par les maximals.tes. Des établissements japonais ( t d'autres firmes commerciales ont étî pillés. * * * Hambourg, 18 d-C-mbre : On mande de Rotterdam au„Hamburgei FrenfPemblatt" : — On continue à internes en Angleterre les Russes qui y r Vident. Dans los oamps. les officiers russes demandent leurs soldats s'ils désiraat retourner sur le front en France j la plupart refusent et réclament leur mipatriement, ce qui leur est refusé l>ar les Anglais. Les autorités britanniques retiennent aussi les Russes qui viennent de* Etats-Unis pour rentier chez eux. Désor mais, I03 EtatS-Unis refusent auix Russe? l'autorisation de s'embarquer. dépêches" diverses Paris, 18 décembre : Le département de La guerre a suspendu la publication au ,,Bulletin des Années", journal fondé au début de la guerre pour les soldats du front. * * * Paris, 19 décembre : La Commission de la Chambre a adopté, par 7 voix et 4 abstentions, le texte de la conclusion diu rapport de M. Petasaufc, fava rable à la suspeaision d)e l'immunité parlementaire do MM. Caillaux et Loustalot. La Commission demandera à la Chainbrô d< discuter la question samedi en séance publique.» * * Genève, IS décembre : On monde de Paris -que la Chambre discutera, probablement* vendredi, l'affaire Caillaux. M. le dàputé Sembat a proposé de renvoyer Caillaux devant la Haute-Cour et non devant la Cour militaire. * * * Genève, 18 décembre : Les députfés radicaux sont d'avis que les poursuites contre M. Caillauix se font < rinstiga.ion de l'Angleterre, où il n'a ja mais ét6 ,,perSona grata''. On rappelle lz campagne de presse menée conti-e M. Cail laux au printemps 1914, lors de la visita du roi et de la reine d'Angleterre à Pa ris, époque à laqueMo il était ministre de* finances. A Ce mome.it, toute la presse d( dioito demandait sa retraite, pr^teudan que sos sentiments anglophobes ne le dé-signaiesnt certes p.is à recevoir officieilemen le couple royal. Sous le ministère Clemenceau feulement, complètement à la dévotion de l'Angleterre, celle-ci a réussi à obtenij des poursuites contre M. CaiUaus. * * * Baie, 18 décembre : L'Agence télégraphique de la pressa sui&SQ rapporte cjue M. Caillaux a re->ormi dans son initerrogato're de sameca après-midi qu'il avait peut-éirre éfcA trop éclec tique dans le choix de ses amis, mais que sachant ses ..ennemis personnels décidas à 1( faire passer pour germanophile, il se gardait avec plus de soin que n'importe que] auirQ homme politique de prendre un Contact suspect. 11 est exact qu'un journalisé hongrois, homme de confiance du comt< Tisaa, a clierché récemment à entper en relation avec lui, mais pour tous les autres dont on parle, om ne dit r.on qui m soit faux. I^es accusations parties do Rom« ont pour origine l'inimitié personnelle d< M. Barrèro, l'ambassadeur de France, don la femme n'a pas même voulu le recevoir, ce qui a du roste obligé l'ambassadeur i . lui faire .des excuses * * • Par's, 18 décembro : La comanission juridique de la Chambr< a discuté le projet de loi déposé par M. 1< , député royaliste Deiahaye comminant h peine dé mort comtre quiconque aura ma > nifesitc en faveur de la paix. Le ministo de la justice a â>t que le gouvernement re ; poussait le projet, ma s qu'il pr 'pare 1< dépôit d'un amendement à la lod du 4 aoni 1914 sur l'état die siège, qui renforcera lei prescriptions légales relatives b,uk menée pacifistes, le maximum de la peine étan porté à 5 ans de prison. # • ; Paris, 18 décembre : Le correspondant à Berne du „ Petit Pa ; risien" a interviewé M. Calonder, le nou , veau président diu Conseil fédéral, qui lu a affirmé sa ferme volonté d'observer, d'ac cord avec le Conseil, la neutralité la plu stricte, la plus oonsciemcieuse et la plu loyale. La Suisse s abstiendra de toute in tervention auprès des belligérants ad e4L • estime qu'elle serait de nature à porter i judice k Boa COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqué de» Puissances Centrales. * Berlin, 19 décembre. —- Officiel de œ midi i Théâtre de la guerre à l'Ouest Armées du prince héritier feld-maréchal Ruppreolit de Bavière : Dans quelques secteurs du front en Fiaci-die et sui- la rive méridionale de la Scarpe, ainsii que près de Mœuvrcs et de Graincourt, l'artillerie a été active l'après-mid!i.Armées du prince héritier allemand! : Au cours d'une hardie attaque, un do nos détachements d'assaut a fait prisonnier un certain nombre de soldats français au nord-est de Craonne. Nos aviateurs ont efficacement attaqué Londres., Rumsgate et Margate» Le lieut^naiit Bongartz a remporté sa. 27e victoire aérienne. Théâtre de la guerre à l'Est. Rien dé nouveau à signaler. liront macédonien. Des dseuix côtés du Yardar, violente oa-noirnadio.Fronit italien. Dans la journée, violent combat d'artillerie dans la région comprise entre la Brer-ta. et le Prave. Après une énergique préparation d'artillerie, les troupes austro-hongroises ont pris d'assaut le monte Aso-lone, ainsi que le3 positions itaiioninets y attenant au nord-ouest et au nôrd-est; elles ont fait pr-'sonniers 48 oî^iciers et plus d® "AO-uO soldats. A l'est du monte Solarolo, les attaquCis italiennes ont échoué. * ♦ * Berlin, 18 décembre. — Officiel du soir : Au cours de , combats fructueux livrés dan» la montagne à l'est de la Brenta, des troupes austro-hongroises ont fait plus d un milliers de prisonniers. Près du monta Solarolo, des attaques italiennes ont échoué. Sur les autres théâtres de la guerre, iien de nouveau à signaler. ♦ * Berlin, 18 cDécembre. — Officiel : Nos sous-marins ont encore coulé 17,000 tonnes brut, entre autres le vapeur armé tranyais ,,Jeanne Conseir de 2,209 tonnes, qui transportait un chargeiment d'huile d'Alger à Bordeaux, et deux grands vapeurs coulés dans la Mancho, dont l'un a été torpillé ©n plein convoi de coutre-torpil-leurs. Eu outre, une de nos torpilles a touche à la côte occidentale française le vapeur armé ,,Texas" (6,674 tonnes) qui voyageait «n tête d'un convoi gardé par des contro-torpi lleurs et des navires chasseurs de sous-marins. ♦ « * Vienne, 19 décembre, —^ Ofteiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Est. Armistice. Théâtre de la guerre italien. A l'est de la Brenta, les troupes de la division d'infanterie impériale ett royale», le régiment d'infanterie n° 7, efficacement appuyé par l'artillerie, ont pris d'assaut, malgré le temps défavorable, la position italienne établie pris de Ost il Lepre, ainsi quo celle du monte Asolone. En repoussant des contre-attaques et en enlevant ie monte Asolone, nous avons encore fait prisonniers 48 officiers .et plus de 2,000 soldats. A l'est de monte Solarole, des troupes allemandes ont repoussé de noav velles attaques ennemies. * ( Sofia, 18 décembre. — Officiel : | Sur le front en Macédoine, à 1 ouest du ' lac d'Oclirida et au sud de nos positions sur les hauteurs dans la bouclo de la Czerna, la canonnade est devenue plus vio-! lento par intermittence. Dans ia région de la Moglena, l'activité de nos troupes do reconnaissance ont ijrovoqiiéde viole:.tels .mais inefficaces fusillades do Feimemi. Entre 1e Wardar et le lac de Doiran, plusieurs dè-tachoments anglais ont avancé après une préparations d'artillerie dans la direction ! de nos postes, mais ont été accueillis par notre feu et repoussés. Dans la vallée inférieure de la Stronma, nous avons dispersé plusieurs détachements de reconnaissance ennemis.Sur le front de la Dobroudscha, armistice. Berlin, 18 décembre. — Officieux : En Flandre, le 17 di'ccmbie. en deliorB d'un© vieil ente attaque d'artiilsrie co: ire Bcee?nere l'ar-tillerio ennemie s'est born-cfe à entretenir un Jeu de diversicui uiod r'. Au sud (ie 1' tan g «• Blancicacrt, noia avons re.poussj une patrouille enneiuiie tandis que ic3 op rations de nos troupo1 nous valaient des p.risonniars. En Artois,^ la journ e a ftê re^tivoment cahne, en deiiors d'un feu de mines ennemi plu-3 violent dana la r- gion fo Le'is. Au ivori-^t de Loos, 310us avons fait prisonnier 1 ofiieic-r ang,lais. A l'ouest c'.e Cambrai ef au eud de Sai.it-Q)acntin, lo 17 d eembre, dans la matin o les opérations oiu été moins importantes pi r suite du temps couvert.. D'après-ii!ii;.i, la canonna-Jo enno-mie s'est momentaci. ment, rulluméo entre la S^arpe et Mr«nch|yt à l'ouest de Cambitii, et pris du eecteur Goun^lieu-Villcrs-Gudslâini. Au nord-e&t t e Soisaona, violent fou de diver-sion enneo-i l'après-midi, pris do Jnvincoua't. A 5 heures do l'apriis.n.-idi, 2 soivs-ofiu'iers et 10 do nos bornages ont irtvers; à la liage lo canal au nord-ouest de i-'ium ; ils ont fait prisonmaer un pos-te de eampagi.o français comprenant 1 of.kior, 1 8ouS-otfici"r ei 15 boaiif.es. Après un connl..t meurtrier pour l'ennemi ia pr.trouille allemand», . iirfirieure e:i nombre, a ramena cies ptiso;uii.T?. t A 1 eit c'o la Meuse 4e 17 idécftaibre, au n atln. nous avons iait prisonniers un certain nombre de Français. En Italie, dc3 s-ctions de- positions ont eaccr» <'t'- arraohôes aux ltalieus à l'est du Monte Solarolo.* * * Vionno, 19 d'eembre. — Officieux î La grande activit'- a rienne a continué bier. riusieurs escadxilles de ianceuia ne bombes ennemis ont attaquô quélques lignes et ciuel îuos secrours situes à l'arrière do notro front ; lo3 explosions n'erit pns oCcasionn'- ce d ts. Entre le lac de Ledro et le lac i'e Gardo, au noxil de la -vall e, -'e3 Italiens .ont vacu. ier.rs poiitions avanc es après avoir fait sauter Ire ponts dana la val] e de Ledro almBi que l'usine 3 d'iiectri-it î établie pris des chutes du Ton lo l.oi positions abandonnes par les Italiens <yii t' | injiiidiatemont ocoup es par nos troupes. 3 Communiqués aes armées alliéaa 3 Paris, 18 décembre. — Officiel de 8 h. : I -Nos patrouilles opérant dans la région de j Saint-Quentin ont ramené des prisonniers. Au sud de Juvincourt, des tentatives de , coups de main sur nos petits postes ont échoué sous nos feui. La lutte d'artillerie s'est maintenue assez vive pendant la nuit dans la région du canal du Rhône au Rhin. * Pari3, 18 décembre. — Officiel de 11 h. : Au cours do la journée, la lutte d'artil-v lerie a pris une certaine intensité sur la rive droite de la Meuse, notamment dans la région du bois des Caurrères et de Bezon-vaux. Journée calme ailleurs. Paris, IV décembre. *— Officiel de 1 armée d'Orient : Journée calme sur l'ensemble du front .Canonnade tm nord de Monastir. Londres, 17 décembre. — Officiel : Ce matin, des troupes d'assaut) ennemies, ont attaqué deux de nos postes établis dans les environs du canal d"Ypre.:-Comines. Une de ce» attaques a échoué ; la secoude a ^Orniis aux Allemands de pénétrer dans notre poste et de faire des prisonniers. Par j une contrcTattaque, nous avons repris le poste, tué et fait- prisonniers quelques soldats ennemis et rendu la liberté à ceux de nos hommes qui venaient d'Ctre capturés. Sur le reste du front, rien d important à signaler, on dehors de l'action réciproque et habituelle de l'artillerie. La nuit dernière et aujourd'hui, il a beaucoup neig& Dépêches Diverses Berne, 18 décembre : Le détpuié Jager a saisi le Oonseal National d'une motion, appuyée par de nombreux radicaux (A conservateurs catholiques île la SuitS3 allemande, demandant au Con-sed s'il n'estime pas lé moment venu d inviter les gouvernements de tous les pays neutres à faire une démarche collective au~ [>rc-e des belligérants eu vue d'engager dca pourparlers pour conclure un armistice gé^ n^ral pendant les jours de Noël et du N ouvel-An.Berne, lS <V cambre : La Cour fédérale vient de condamner plusieurs ^personnes du chef d'espionnage en faveur de la ïYance. Parmi igs ooçdaninés, tm ceitain Richard a éU- condamaiô à un an de prison, le Suisse Kissling s'e-t vu atitribuer neuf mois, l'Itaien Malan cinq (mois et le Français Langé six mois. Ce 'dernier est aussi impliqué dans lo procès iViongeot, qui doit être ,n<g"é prochainement. La Cour a fait valoir des circonstances aggravantes, étant donné que les condamnés ont essayé de soudoyer des sujets suisses pour leur service d'espionnage. * + Berlin, 18 décembre : La chancelier de l'Empire et M. von Kuhlmann, qui sont partis pour le grand quartier général afin de délibérer une dernière fois avec les chefs militaires avanc d'entamer des pourparlers de paix ave- la Russie rentreront à Berlin jeudi matin. Jeudi matin, à 10 heures, le3 ohefs des partis formant la majorité, du Reielistàg -q réuniront. Pour la première fois, le parti socialiste-indépendant a aussi été invité à la Conférence des chefs des partis parleuvcn-taires oonvo^uée par le comte Her.l ngg pour jeudi après-midi, à 3 heures. * * Berlin, 18 décembre : Nazim B<\v, ministre turc des affaires étrangères, et son sous-secrétaire d Eitafe iioschad Ilikniet Bev, en route pour Brest- Litovsk, ont passé aujourd'hui par Lerlin. * * Berlin, 19 décembre : On annonce offic;ellement qu'en reconnaissance de: succès qu'il a remportés à la téte de la Xe armée et des autres groiiiCi d-'armees mise3 sous ses ordres — Succès qui ont amené l'heureux issue des négociations engagées sur le front à l'Est le g'énéra.Ucolonel von Eichhorn a ét5 promu feld-mar^chai. * ». * * Vienne, 18 décembre : De la „ Correspondance Aus^ria'' : — Le oomte Caernm, ministre des affaillis étrangères, a mandé M. llauser, prési. dent de la Deléga:ion autrichienne, et lui a annoncé son départ demain pour lires t-Litbvsk. Il a ajouré : „J'espère de nouveau participer très prochainement auix travaux de la Délégation." * * * Vienne, 19 décembre : Auk négociations <le paix qui vont commencer à Brest-Litowslv, lo haut commandement dies armées impériales et royales au®, tro-hongroises sera représenté par lo feldu maréchal Csicserios von Suzany, auquel sont adjoints plusieurs officiers supérieurs. La délégation milita-ire part cet après-midi pour Brest-Litowsk. L03 journaux de Vienne rappellent quo le feldl-mariSchal Csicserios von Srâsany a été accrédité on qualité d'officier d'état-major auiprès du grand quartier général r-.^ae pendant la guerre russes japonaise-♦ + Sona, 18 décombre : Au milieu de l'attention générale, M- Ha>-doslavof a donné connaissance aujourd'hui à ïa Sobranié du traite d'armistice conclu aveo la Russie. La lecture cle ce documanfc a soulevé une approbation unanime. * * * Genève, 19 dklcnnbre : De l'Agence Balkanique : On man^o de source officieuse de Jassy que le. goiwernement a officiellement approuvé la conclusion de l'armistice. * Sic * Londres, 19 décembra : Le ,.Morning Pcst." annonce que le nouveau gouverneînent portais va procéder à la publication des traités secrcis conclus aveo l'Entente par l'ancien gouvernement. Plusieurs de ces traitas sont d''ji à 1 impression . * * * Londres, 18 décembre : Lo ,fDaily Chronicle,, propose qi\e lea membres du Parièrent soient tenus desni-metbre à, la censure les questions qu'ils rHé-siient poser au gouvernement, nombre % questions de co genre contenant des indications dont l'ennemi vent faire son profit. —.11 suffirait, dit-il, de conf'rer au speaker lo droit de décider avant de les inscrire à l'ordre du jour si les quêtions ]>envon4 '''fre pas-'e^. Mcrôt-edi viendra à la Chambre des communes la r1i*oassion sur les bnts de «nr-rro: , 'les d^pn't-s y insisteront pour que le gouvernement. fasso connaître Ceux do l'Angleterre, eu excipant du d 'sir avér» de l'oni-nion publique nnnAricâire de vi- -e^ A'iie® : fixer en termes clûrs et nets l?iirs hutuïe guerre. On espère nue le Premier nu M. Balfour réonndra, le parti ouvrier étant : quasi unanime h réclamer une révision et : une nouvelle publication des buts dé guerre. PETITES N OU VEIJ..ES LES AUTO-CAHO»S CES-QÏS EfJ KU3SI3 — Nous avons demandé, dit le " XXo ! Gièclo„, qu'on rapatriai nos soldats, exposés aux pires folies de ia révolution russe. Cette demande 6emhJ& aS'Ofr été en partie exaucée; nous la répétons, avec plu3 d'insislance encore. Il faut rappeler de Russie tous lés soldats que nous y avions envoyés. 11 faut, aussi s'occuper de* ceux qui reviennent. Léur solde leur a été payée là-bas èu argcni russe, dont lé cours" e'st iéi très déprécié. D'où, pour ces braves, un© perte très sensible quo le goaverneflient aoit songer U leur éviter.. jeudi 20 Décembre 1917 JOURNAL OTJOTTDIEN — Xj9 jSruméro : 15 Centimes 4' Année.~ —- N* 1114

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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