La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 19 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 17 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/g44hm5407h/
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Mercredi 19 Janvier 1916 JOURNAL QUOTIDIEN. — Z.3 Numéro : lO Centimes. • 2ra* Année. — N° 427 LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS ; Deux mois (février, mars), fr. 4.60 | Un mois (février), fr. 2.39 demandes d'abonnement sont reçues EXCLUSIVEMENT guichets des bureaux do poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si5 &Xontagns-aux-Herbes-F>otacrères, SHUXTH-F,HB> BUREAUX : DE 9 È 17 HEURES *Jos. MORESSÉE, Directeur i Petites annonces la ligne, fr. 0.40 Réclame avant les annonces . — l 00 Corps du journal .... — 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie . - ^— 2.00 Aujourd'îiul: SIX pages. ( LA GUERRE 534° iour de guerre Survenant après l'invasion complète dtei la Serbie et- l'évacuation récente de la presqu'île de Gallipoli, la capitulation du» Monténégro devait nécessairmT(^r"^kvovoqu£r une impression profonde. D « que la chluto do mont Lovcen, réputé intenable, fit apparaître la situation dangereuse du petit royaume, des voix nombreuses se sont élevées dans la presse des Alliés poux protester contre l'abandon <$aus m. lequel il était laissé. Maintenant qniie l'absence persistante de secours a décidé le roi Nikita à déposer les» armes, les protJes%-tions vont naturellement devenir plus éneru giques encoro. Elles continueront bans d'oufo à viser spécialement l'Italie. Celle-ci — sa politique en tient compte depuis un quart) de siècle — est spécialement intéressée à voir subsister le Monténégro dans toute son indépendance. Dans l'esprit des diplomates italiens, son territoire doit, on effet, représenter la barrière qui défend les rivas do l'Adriatiq-uo contre toute tentative d'expansion de l'Autriche. On s'explique par suite fort malaisément que l'Italie — seule ou, s'il était nécessaire, avec la collaboration dies .Alliés, qui ont dans Ventre-temps envoyé des forces considérables à Salonique — ne se soit pas décidée à intervenir énergiquement, d'autant plus qu'à raison de la configuration) du- sol monténégrin de» effectifs relativement pou nombreux pouvaient exercer une sérieuse influence. Disons d'ailleurs qu'il serait injuste de se joindre au concert de récriminations qui s'élève à ce sujet, alors que seuls quelques rares initiés sont eau état d'apprécier équi-tablement les raisons certainement puissantes qui ont amené les Alliés à demeurer passifs dans l'ouest des Balkans. Les événements qu'ils y ont laissé survenir ont assurément une signification sérieuse. La répercussion morale en peuij être grande on Grèce et on Roumanie, où^ l'opinion] publique ne peut manquer d'ôtrèv vivement impressionnée par les revers décisifs qui viennent successivement d'abattue deux des pays alliés de la Quadruplei-Entent». Quant au point de vue militaire, il faut retenir que ïa capitulation du Monténégro libère les forces austro-hongroises échelonnées par le général von Kovess le long de la frontière ouest du pays sur la ligne nord d'Avtovac-Grahovo-Cettinjâ, au nord sih* la Tara et a I est de la vallée do la LÂSm. Il n'es# pas possible d'évaluer aveo précision ces forces, mais le fait qu'elles onb pu réarj liser aux_ trois quarte l'encerclement d&J Monténégrins doit faire admettre qu'il s'agif do plusieurs corps d'armée. Le rôle de cert tains d1'entra eux parait tout indiqué en AlX banie. Logiquement, en effet, c'est dans lo nord cto l'Albanie, dans le secteur die Scu-tari, q-u'ift faut s'attendre à voir infcirvejnir avant peu les Autrichiens : simultanément 6ans doute se dessinera lo plan des {Bulgares, dont la présence est depuis longtemps signalée aux environs d'ELbassan, sur la route de Durazzo. L'inertie dont les Alliés viennent de faire preuve sur l'Adriatique peut laissiar supposer qu'il n'entre pas dans leur dessein de défendre Scutari et Durazjzo à outrance. En revanche, il n'c-st pas douteux que si Ya-lona venait à être menacée par l'Autriche, ou la Bulgarie^ l'I&alie serait tenue à, consentir les plus graricte sacrifices' pour empêcher Voccupation de cette position, qui est considérée à juste titre comme la clef do l'Adriatique. 11 est vrai que de ce oôfeé la question risque de se compliquer singulièrement, à raison des ambitions de la Grèce, qui depuis longtemps n<3 fait pilas XEtvsSVs de son désir d'annexer VEpire, c'est-à-dire l'Albanie méridionale... DANS LES BALKAN3 Vienne, 18 janvier t Voici les détails que donne la presse •juatro-hongroise au swjet cte la capiflislation «a Monténégro : — Lo 13 janvier, près de nos avant-S^stes» à QeÇuigné, tfeoa ministres monténé grins et un major d'artillerie sont arrivés El, ont exprimé le désir de commencer les négociations! au sujet de la capiliuLation, Leur désir a -été aussitôt communiqué aus autorités compétentes". Il leur a étjé répondu ^mmécBiatement que la première condktJioi; pour que des négociations puissent êftre com-jnenoées et poursuivies était l'acceptfcition de la oapd'àaiation sans- conditions de 1' armée monténégrine. Les deux ministres' sont res tés à Ccttigné. Les négociations uLtérieurea avec eux se sont faites par intermédiaires Lo Monténégro doit remettre toute» se; armes à feu modernes, ainsi que les arme; .que" tout Monténégrin porte sur lui et qu 1 proviennent souvent d'héritage. Les Monténégrins aptes, au service mi i 'taire se réuniront en groupes et déposeron leurs armes ^sans aucune restriction. Les troupes autrifchitjnnes enitrcpreinclrcm 11110 MtWt . 'Wisaferc àSiâSS, de sort que tout le Monténégro est considéré coinm une graudo forêt qui sera traversée su toute sa, Largeur pour que, nulle part, n puissent, se former des bandes qui oonti nueraient de leur propre chef une guerre d •guérillas. La population mâle apte au service mi Jitairo sera envoyée dans des régions ept ciales et il sera nécessaire vraisemblable ment d'y amener les hommes même d'ui âge très avancé. Les femmes monténégrines ont pris par a la guerre aussi bien comme combattontei qûo dans lè service des étapes. Il est vra que, depuis un temps assez longs déjà, 1< roi Nikita a suspendu le paiement de h solde, ce qui a engagé beaucoup de femmes à retourner dans leurs foyers où elles on été suivies par des pères de famille, qui oni obtenu dos congés provisoires. Nonobstant les> femmes devront se rendre, sons axc®0 tion, dans diverses localités déterminées. La capitulation sans conditions coanjprent également la reddition de toutes les villeî et de toutes les localités, ainsi que la re mise de tous les moyens de transport), no tammenfc des che^^s^ç^jer. Constantinople, 18 janvier : La premier train des Balkans est arrivi à Coustantrnople. Rome, 17 janvier : On annonce que le roi d'Italie est part pour Tarante, où il se rencontrera aveD -L roi diu Monténégro. Berlin, .17 janvier : L|3 ,,'Berlïaer Lofcal Anzeiger" appnenè de Sofia que, lo 18 janvier, la Grèce ad.res sera une nouvelle note à la " Quailruplê^Eii tonféi eixigeànt l'évacuation de son tfarrittëiï* ■par les troupesanglaiseseîf françui -ei' Milan, 17 janvier : Oa mande de) Salonique au ,, Cor rien délia Sera" que le .général Sarrail a et3 of ficéelieuieati avisé, par Paris et par Lon dres, qu'il était nommé commandant supé rieur das troupes anglaises et fran^ais^s ei Macédoine. Le générai Sarrail assume et commandement dès aujourd'hui. Budlapest, 17 janvier : On est unanimement d'avis à (Bue&apea que la demande de paix ad'ressée par 1( Mont^k.<k|'Q à T Autriche-Hongrie à été faitx av&i l'assentiment de l'Italie. On ne suppose pas- que vtif" Ru-Ssie "nuiait été pressen tiû et qu'elle aurait donné son assentiment quoique cela ne soit pas complètement im possible. Sofia, 17 janvier : Le» gouvernements allemand! et austro hongrois se sont mis d'accord avec' la Bul garie et la Turquie au sujet des achats d< matières1 ^premières à faire en Turquie) pai des'"' allemands et en ^ûî^arit par dfes organismes autrichiens. d'achats de laines, de cuivrq et d'au,(ne; produits, Bucarest, 17 janvier : A GaLate et à Caracal, le résultat des élections législatives complémentaires a étic favorablo au gouvernement:. Bucarest, 17 janvier : La ministre roumain des finanças a autorisé lo transit des marchandises d'origine bulgare et. turque. On annonce que 1,100 quintaux de tabac turc et 1,0jO quintaux de laine anatolienne ont été déjà expédiés en Autriche et en Allemagne. Londres, 17 janvier : On confirme d'Athènes à V,,33xchiange Telograpli'-' qu'en dehons du pont de Deônir-Fiissar, trois autres ponts jet% sur la StrUma ont été détruits par les Français. Athènes, 17 janvier : La Chambre reprendra ses travaux lundi 24 jan'vfer. ' On ne sait pas "<sncoro si le Roi assistera personnellement à la séance d'ouverture. Il semble certain que M. ,\Ii-chelttlakis sera le seul candidat à la présidence.Quelques journaux annoncent que l'état de siège sera déclaré prochainement. Rome, 17 janvier : Lo représentant de l'Italie aujrès du gouvernement serbe est arrivé hier malin à Rome, il a oonféré avec le ministre des affaires étrangères. Ijond!res>, 17' janvier : L'agence Router annonce l'arrestation de consul ausirothongrois et des représentants du Iiloyd autrichien à Corfou-. La préfet a faiti savoir au gouvernemeni grep que sans l'autorisation des autorités tniktftirea françaises aucun navire ne poujrre entrer dans le décroit de Corfou ni en sortir. Il annonce encc»ro que des troupes serbes venant d'Albanie sont arrivées dûns l'île. X-^s autorités do Corfou ont décidé, d'accord avec le oommandant des troupes alliées, de transporter ces troupes dans l'île cPo Ptychia, qui est située en face de Corfou.Mïînn, jT parier : On mande cFAthènes au „Seeolo" : — Las consuls allemands et autrichiens à Corfou ont été relâchés; seul le fonctionnaire autrichien Selitfc a été transféré à Maîte. Berne, 17 janvier c Cto t)élé£r»pfeie de Ivngano rçoe Pinqni^ tmio et l'effervescence provoquées en Ifcafcit par Icy événements du Monténégro ne et calmeat pas. Pour la pwsmère fois dteçctL? lo commencement de la g»uerre, les journau. couvrent 'ip gouvernen^ont de reproches cPïinë part, parce que les milieux intellee tuais sont indignés de la façon de faire d i gouvernement; d'autre part, à cause de L'a i titude des ambassadeurs Rodd et Barrèr< qui jusqu'ici ont tenté en vain de pousse M. Salandra à faire un effort énergiqu s dans les «Balkans. La pressa italienne e* unanime à déclarer que l'Italie a subi un grave défaite à cause du gôuvérnéinéht moi ténégrïn. ; Le? "^journaux italiens réfutent aussi h ; reproches <yiglo - français. La ton de 1 i prcssîT"itial{<5nna devient toujours plus aigi"' Les articles se résument tout en ceci - iC'esiiî à l'Angleterre qu'incombe la faui L des erreurs politiques et militaires commisi dans les Balkans. b Lo „Socolo" dit que la raison principe' y .do l'échec subi dans les Balkans résk $ dans lo manque d'unité de l'Entente etl dai: l* l'absence d'un plan commun, exécuté ù'a* 2> icord. Le ^ecolo" exige qu'on retire 1< - : troupes italiennes de l'Albanie. La raisc 3 .principale pour no pas entirapioendro uc grande expédition en Albarâo n'est pas - manque de troupes ou d'argent, mais - crainte dles périls qui menacent ia navig - tion dans l'Adriatique. i " " Berlin1, 17 janvier : t On mande de Lugano au „B3rliner T; i gebilatt" que le gouvernement serbe rie re l tara que quelque temps à Biindisi et! qu s se rendra ensuite à l'oris. K ■ . ■ ■>- " ajj&SfSik •Budapest, 17 janvier : , On mande de Sofia à l'„Az Est" que 1( Anglais et les Français ont débarqué d< soldats au Piréo et que leiy trompes gre ques ont observé une attitude passive.- M'ilan, 17 janvier : Le „Corriore délia Sera" annonce qi: ' des réfugiés serbes passent continuellcmei par Rome. Peu- d'entre eux o^pendant re tant dans la ville ; la plupart préfèrent pa tir pour la France. Pendant ces dernières semaines plus d j 20,000 Serbes auraient passé par la cap ta<ie de l'Italie. Londres, 17 janvier : i Ùn télégramme" d'Athènes annonce qu » depuis un mois, ni un vapeur ni un voili< n'est parti de Grèce ou arrivé on Grèc On est sans nouvelles de plusieurs ces taines de navires qui sont partis etj qi doivent ramener dos vivres. | Paris, 17 janvier : !On mande d'Athènes au „Temps" que préfet de police a été révoqué; son succe seur est le colonel Palaniros. i Paris, 17 janvier : On mande d)'Athènes au „Temps" qi l'entretien fjne le ministre do Franco a e avec le roi Constantin a été très long. 0 en conclut que lo diplomate a axposé a : Roi la manière do voir de la Fiance propos des récents événements. Paris, 17 janvier : ; Le correspondant du ,,Temps»" à Ath' , nés croit savoir qu'il est iuexacb quia 1< , troupes» françaises à Corfou aient occui l'Achilléon. Berlin, 18 janvier : On mande de Sofia à la ,,Vossische Ze tung" : — D'après une information venant d'Athi nos1, l'Angleterre et la France ont envoj hier au gouvernement grec une note qui le caractère d'un ultimatum. Cette note exig 5 tue la Grèce remette, endéans les quaranb ! luit heures1, leurs passeports à bous les r> 5 intentants diplomatiques et consuls d< * ^uissaaices do la Quadruplice ; sinon, 1 ; Quadruple- Fintente prendra toutes les m sures qu'elle juge nécessaires à la sauv< garde de ses intérêts. CETTIGE Une affiche bleue apposée sur les triui do notre ville a annoncé la prise de La es pitale du Monténégro par les Austro-Hoi grois. Lo voyageur se trouvant sur la crête d Lovcen— montagne dh Lion— „Léomont; en français — le dos tourné vers le goli do Cattaro a devant lui une vue pout-êti sans pareille au monde. C'est une mer hoi leuse toute pétrifiée s'étendanfc jusqu'au la de Scutari. Le moutonnement des vague éeumantes est ra^xùé par l'immense perspet (ive des sonimets rocheux tachetés do neige éternelies-; les points blancs des maisons foi Ecsager ckx feîoDïqxaes do I: Orient, et le %rares plaques do verdure, espèces d'oasi "^ans le désert, symbolisent des ilôts d'ém< Aude. i C'est dans une die ces îles d'émeraud qu'est sitruée la capitale du Monténégro. L f\lo ne compta pas même 5,000 habitant: et probablement elle arrivée au point culxu nant de son développement, malgré toi l'amour dont le roi Nikita l'entoure, depui les six décades de son règne. Ce roi poèJ et rervour aime la résidence royale eb s< environs d'une piété filiale. Ses ancêtres dorment leur dernier sommeil, et lui-mètr y vit le jour dans une modeste vil'a Niejush, au pied du Lovcen, sur la granc route allant du golfe do Castaro au lac c Scutari. La minuscule capitale qui jusqu'à cc 1 derniers jours eut la gloire de n'avoir > mais été prise par l'ennemi, n'est fatalemer 1 appelée à do hantes destinées ni comme pt pulation ni comme opulence. Il lui raanqu 1 un élément indispensab'e : l'eau. Du-an;. 1 1 saison d'été, tous les jours pendant calque minutes, il y tombe une pluie tropie^uTi.Mai cela suffit à, peine et pas toujours à lrimc< ter 1a couche de poussive oui couvre If rues et les routes. Mais malgré tout, Cettignô est ttne cap taie, une capita'e en miniature ; comme 1 Monténégro avec ecs 275,000 habitants cr un royaume en miniature. Ainsi que toutt les capitales, Oetiagne a son palais royal -édifice à trois étages, beaucoup moins bea et dépassé en luxe et en élégance par 1 résidence du prince royal, et les ambassade de Russie et d'Autriche — son Parlement ses ministères., dans ces derniers temps réi i nis dons- un bâtiment central, et même so i théâtre royal. Il y a aussi un parc roya une avenue-promenade plantée d'arbres*, uc c plaine des sports avec des pelouses. Tout : cela, il est vrai n'est pas bien luxueux. Il - aurait fallu de l'argent, le pays était trop li pauvre et les largesses des grands dtes mos-j- covites visaient plutôt la défense et lesi ar-moments du pays que les embellissements de r la capitale. e L'aspect de la ville souffre de l'absence t presque absolue de tout arb architectural. La e maison du simplo particulier est un gros-i- sier cube maçonné, sans étage et sans aucun ornement. Toutefois, les rues étant s droites et larges et les maisons bien ali-a gnées, l'impression générale n'est pas dé&a-3- gréable. On sent que les habitants, tout en : étant pauvres-, cherchent à ne pas 1e par e raître. « Le roi Nikita habite ce que l'on appelle ,-le nouveau palais". C'est plutôt une assez e vaste maison bourgeoise à trois étages, d'un :e stylo douteux. La place devant elle et les s grandes rues qui y convergent forment le ^ lieu do réunion des oisifs. Et dans la capi-15 taie, comme dans tout le pays! d'ailleurs. n ceux-ci sont légion. Les Monténégrins, les e hommes1, ont lo tempérament du fêtard. On ^ . tes croirait toujours en route pour quelque a réjouissance. Ils sont élégants et s'ha-bilienl l~ a vec goût. ÎLfeurs mouvements sont empreints ijçkt grâce, ils s'expriment avec politesse e loin- allure est fière, mais pleine do tact. Ils ont do la distinction, du cachet avec lesui î' stature élancée, leurs amples pantalons blet 3." ^e ciel, pris dans de hautes bottes-, la courte 1 jaquette rouge feu, ou le long manteau ver! d'eau, serré à la taille. Dans la ceinture ile portent un petit arsenal d'armes, souvent ^ vieillottes. )S Les jeux do hasard constituent au Monté ^ négro une espèce de lèpre, le Roi lui-mctme ne donnant pas l'exemple do l'abstention. L< Vljonténégrin a en outre un défaut capital : lo penchant à la paresse. Il est distingué, g et c'est tout. Une des tâches les plus diifli. it ciles que le roi Nikita se soit imposée es d'apprendre à travailler à ses sujets. On r- raconte qu'i' a souvent prêché d'exemple en exécutant lui-même devant eux l'un ou 1 au-e tre travail manuel. Dans les dernières an-i- nées, il a pu se féliciter de quelques résultats. Malheureusement, les Monténégrins — qu ont cela do commun avec beaucoup d Orion taux—attachent beaucoup trop d'important 3, à des mains bien soignées, et à un costume ?r irréprochable. La plupart d'entre eux obser-3. vent toujours l'ancienne règle : la femm< i- travaille, l'homme se Laisse vivre. Ce qui li n'empêche la Monténégrine d'être admirablement bole. Une promenade à travers* le* rues de Cettignô fait oublier qu'à la frontière du pays des Montagnes Noires si trouve F Albanie, le pays des feinmes le£ pius vilaines... ^ c CROISSANT ET DRAPEAU K0:H u ______ n u On croit généralement que c'est en oppo-à sitàon aveo la croix des chrétiens que» les l'urcs> ont atjoptc lo croissant comme em blcsne naiaonal dans Ie;irs artisos et sm leurs étendards. Il n'en est rien. Un'3 autr< légende qui veut que les OtLomans aien ^ adopté le croissant comme symbole depuis 113 la prise do Cemsiontinople, l'ancienne By-zanco portant dans ses armes le croîssam et l'étoile, est tout aussi controuvée. Des I historiens superficiels ont même prétendu que *28 ï stjrcfi, ca ad&ptoct las armes de la du y cnaqoise, ont voulu montrer au monde qu'iîf ««âaadaicat continuer LrEmptre tr.-zaiitin a Toutes cc& inéerpréfcaiions disparaissent de e vant lo fait que les Turcs arboraient déjà ^ le croissant sur leurs étendards lors de leurs premières opérations dans l'Asie centrale el c. que baauooup plus tard, seulement, ils» vin-^ î&it. «a cssFiloci avcc BrzsffiHsc. ^ Quant à l'origine do cet emblème, on si-^ gnale cette particularité peu connue que le croissant et l'étoile formant apparemment un E'rmhole se trouvent sur un monument com manoraiaf érigé par les légions romaine« dans la valléo do, Rfciin, à l'entrée dPun psofc do pierre : Ce monument, érigé on i'iioîinear do l'hercule Saxanus, protecteui s dos travailleurs occupés; à la construction - des ponts-, ne ressemble on rien aux tnul-l" tiples bornes romaines que l'on rencontre un peu partout ; il affecte, en effet, la for-u me d''un petit temple dans la façade duque1 ' le ci'oissant et l'étoile se détachant on relief, o II est à présumer que les légions romaine* e qui édifièrent ce monument, rapportèrent ces i- symbe>les do la Perse, où elles venaient de c guerroyer. Les Porsess on le sait, véné s raient la lune et les étoiles; les Turcs, qu: i- à leur tour vinrent en oontact avec aux, s leur auront emprunté ces symboles, sans j t attacher toutefois une signification reli-s gicaee. s Au surplus, l'étendard national des Otbo-5- m ans est 1e „drapeau saint", le sandjak-i-shériff, autrement dit le drapeau noir du e Prophète. Car en dépit de la légende qui a nous représente lo sandjak sous la eoulcui de l'espérance, le vert, il est avéré que le i- drapeau do Mahomet est noir. C'est <par la t possession de ce carré de coton, que les s sultane de Turquie sont devenus „khalifes" e c'oswà-diro successeurs et représentants' de s Mahomet, chefs suprêmes et papes do tous y les moschlems de la terre. Ce fut le sultan e Selim 1er dit le Féroce qui, devenu en 1517 à le conquérant de l'Egypte, s'empara du dra e peau noir du Prophète. Depuis cette époque, e le drapeau est conservé dans la chambre du Trésor, à Constantinople. Une fois l'an, en s temps die paix, pendant le mois de jeûne, le drapeau est exhibé à la vénération des fi-t dèles. Quand un grand danger menace l'F.m->- piro — et ce fut le cas dans ces derniers e temps — l'étendard du Prophète est rromené soienneS-'oment et, à son apparition^, tousrlef s fidèles doivent prendre les armes. SUR MER H u PVS ^ l" Copenhague, 17 janvier : ® Le vapeur „Stockholm", (Se la nouvelle ligne suédoise de navigation, a été arrcffcé B par les Anglais et conduit à Kirfcwail. Tow Les colis postaux ont été saisis ; ils étaient u exclusivement destinés à la Suède. a s Parisy 17 janvier : i, On) m<wide de New-York au „Ntertv^York l- Heraldr'' que deux hommes du sousHmiarin n ,,E-2" 6e trouvent dans la partie du navire I, qui est inaccessible À 1Jéquipe de sauve e COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 18 janvier. — Of'iciel de midi: Théâtre do la guerre à l'Ouest. Lo temps s'étant écloirci presque partout, l'action ebe l'artillerie a été généralement plus énergique le long du front. Encore ono fois, la ville de Lens a été violemment bombardée. Deux avions anglais ont été vaincus dans des combats aériens près de Passchen»-daele et près de Dadizecle (en Flandre) ; trois des quatre occupants sont morts. Un avion français a été descendu près de Me-denwich (Moyenvie) par un de nos aviar-teurs; pilote et observateur ont été faits prisonniers. Théâtre de la guerre à l'Est. Près de Diinhof (au sud-est de Riga!) et au sud de Widsy, las Russes, favorisés par l'obscurité ot- la tempête do neige, ont réussi à surprendre et à disperser de petits postes allemands avancés. Dans les Balkans. Rien de nouveau. * * * 'Vienne, 18 janvier. — Officiel d'hier î Front russe. 1 Les armées russes opérant sur les fronts do Bessarabie et de Galicie orientale n'or^t pas encore renouvelé leurs attaques. |j Hier, comme la veille, le calme a régtké presque partout, sauf dans le secteur à 1 est ' de Rarancze, où nos troupes, à la suite de combats violents, ont délogé l'ennemi d'une position avancée, comblé ses tranchées et établi des obstacles en fil de fer. Sur le front de l'armée de l'archiduc Joseph-Ferdinand, trois attaques tentées par les Russes contre nos lignes 6/avant-postes ont été repoussées. Front italien. l Les luttes d'artillerie continuent sur cer-- tains points des fronts du Tyrol et du ter-> ritoiro du littoral. La côte de l'église près d'Oslavija, trop exposée au feu concentrique des batteries î ennemies', a été de nouveau évacuée par nos troupes. Dans la région d'e Gorz, nos aviateurs • ont obligé plusieurs ballons captifs italiens à atterrir et ont lancés des bombes sur des i campements ennemis. Front du Sud»-Est. Le roi du Monténégro et son gouvernement ont', à la date du 13 janvier, demandé la cessation des hostilités et l'ouverture de négociations en vuo de conclure la paix. Nous avons répondu que nous ne saurions donner suito à cotte demande qn'e^rès une capitulation préalable de l'armée monténé grine, qui devrait 6e rendre à merci. Le " gouvernement memtéaégrin a accepté hier, notre sommation de capituler sans condi- ! iÏGSlB. «: * C Constantinoplo, 18 janvier. — Officiel du quartier général : Sœc le iront de ï'Irî^ pas «Sa elcsa^esagn!: ' essentiel. N >tre artillerie a dô:ruifc un mo-nitor ennemi qui so montrait dans la région : de Schcik • Sa'-df. Sur le front du Caucase, nos troupes opposent une r&istanc» héroïque aux attaques que l'ennemi dirige, avec dos forces n-cmC*aiqutrni8nt supérieures, canVc nos {X> sitifins entre l'Ara.s et l'Id. Grâce à cette 1 résistance, la coopération de nos troubles des deux ailes avec celles du contre est a su surée en dépif de la violence des continuelles fcmpâîes da neige. Sur las autres fronts, pas de changement. Communiqués ds3 armées alliées Paris, 17 janvier.— Officiel do 15 heareï: Au oours de la nuij, entre Somme et Avre, l'artillerie a Ôtè asssa coive. Ba ôe hors do coia rien à signaler. « • * Paris, 17 janvier. — Officiel de 23 heures : En Belgique, e .bro Westmde et jMiiùel-i kerkô, notre artillerie à kuigws portée a tr ; sur un ràssamblsnbsnt ennemi, qui a subi des porft3s appréciables». Doux avions ennemis qui se dirigeaient vers Dunkerquo, ont été pris à pariio par nos canons spéoiaux et contraints de faire demi-tour. Il» ont lancé quatre bombes fcur les dunes sans aucun résultat. Entre la Somma et l'Aisne, no«is avons bombardé les tranchées ennemies d'IIerbe-cour.t, ouest de Péronne, et de Moulin sous-Temtvent.Au nord de l'A'isne, un tir de nos batte-■ ries a caur>é d'importants dégâts sur les organisations ennemies du plateau .Vauolerc et do la région de la forme du Choléra (nordi-ouest de Borry-au-Rac). , A l'est des Hauts de Meuse, nos pièces a longue portée ont bombardé des entrepôts ennemi/,, sitrnîs près de Conflans en Jar-nisy (sud de Briey). On a vu une flamme et une épaisse colonne de fumée s'élever • des bâtiments1 bombardés. # * * Londres, 16 .janvier. — Officiel du quartier général britannique : Journée calme sur tout le front. 17ennemi a lanoé des grenades près de Givenchy et d'Ypres. Notre artillerie a efficacement bombardé ui/' ouvrage de campagne allemand. ♦ ♦ * Rome, 16 janvier. — Officiel du gTand quartier général : Le 14 janvier, dans le secteur qui s'étend de la Saroa à l'Adige, après une active préparation par l'artillerie, un détachement ennemi a tenté de s'approoher de nos positions situées à l'extréuiîbé de la vallée de Cresfca ; il a été re^xmssé. Un de nos détachements a occupé la petite île qui est située dans» le lac de Loppio. Le mêtoe jour, le tir efficace de notre ar-| tillerte a provoqué l'explosion cFun dépôt* df munitions ennemi dans Isa région d^Um-» bretfca, sur le cours i^upérfeur de l'Avisio; 1 nos canons ont aussi dispersé uuo colonne i ftotriehienne: en marche sur la route de Raibk, dans la vallée do Seeboch. Sur les hauteurs aftttéea ou eïfi Gorz, le violent bombardement qui a eu liou lo 14 janvier a été suivi, peuvkinb la nuit, d'une attaque ennemie, entreprise par d'importantes forces, contre nos persibions étalriies entre Pewna et Oslavija. Oe.U^ pro-miôre attoq'ue a ébé ropoussée ; mais 1 on-oomi s'étant avanoé à nouveau avec d1 importants renforts, il a réussi à entrer diaiu; quedquetb»-uues de nos tra ne liées établies entre la ootie 188 ot Oslavija. Au mutin, unf violente contre-attaque do nos troupes a repoussé l'ennemi au delà d-'Oslavija ot; nous a permis de reprendre fermement pessess'ior. des tranchées qui s'éiendent à l'est tiu village. N'eus nous sommes» emparés d'armes et. de munirions et nous avons fait quekfues. prisonniers. Des aviateurs ennemis ont joté des bombes sur Feltro ob sur Oervignano. personne n'a été atteint ; les dégâts matériels sont pou importants. * * * Pétrograd, 16 janvier. — Officiel du grand état-major général : Auoune modification à signaler sur le front de "l'ouest. DÉPÊCHES DIVERSES Le Havre, 17 janvier : M. Pierre Daens, doputé d'Alost et oht du mouvement doinocrate ciiretiea, vient c' i mourir. * * n Londres, 18 janvier : LloydS annonce que lo vapeur espagnol „Bal-'ioa", jaiijgeant bru» 2,Uo 6 tonne*», tL oouié. Vinigt-lrois hommes de 1; équipage ont été sauvés. # * * Amsteitlam, 17 janvier : Les autOi-^és anglaises ont enlevé tout^ la poste qui se trouiviût à borel etm vapeuï hollandais „ Or an je". * * * Paris, 15 janvier : La missiian francise, qui était aille ara front russti, e=t ie&jornée en Fronce. Seuls ia go»iéral Pau et ie coionei Brug.re resti-ront eu Russ'ie eb soait partis paur le grand q^iarlier général, où le 'i'sar se Uoasji ^o,a-..cmeii'u eu, ce moment. * * * Paris, 15 janvier : M. Giemoj.ceau a visité, eh automobile, accompagne cûj MM. Bérenger eb Servais, le front frani;-ajst depuis 1 ïser jus-^u a 1& Meuse. .. , — .. . - . ... .. --- - * * Londres, 16 janvier : Le gouvernement sud-africain deman'le à La Métropole l'envoi d ui-geuce de 4?00o mules et de 8,iM> chevaux. * ♦ !» Christiania, 17 janvier : L/incendie de -Bergen a rédkiib en chaînas environ quatre cents, inxinau.ks très importodits situés au cencre de la si.le. Un homme qui, pendant l i;u3end e, avait) •té foj'tement contusionné, est mort dâman-ohe. Plusieurs perseMinei ont étJ Lgorement oleaséesu Environ trois maite habitante sont sajns abri. * * Christliania, 17 janvier : L'incendie à Bergen a été enrayé hier matin, à 3 heures. Le ta bal des d-igéte Oit ivalué à 100 millions de couronnes. L'administration municipale fait des avances aux sinistrés. De tous les pa^s arrivent des secours.L'ancien e!) le nouvel hôtel de ville,aj'vnsi pua la posta centrale ot la Bourse, oat été .jrJservés. L3 bureau des t lignaphes, les asines d'électricité, les écols, le m s-le, [>resque tous les hôtels et les imprimeries de journaux, comme aussi les grands ma-,'nains, sont devenus ta proie des fiaimmes. On ne connaît pas encore les causes du sinistre.* * • Rome, 17 janvier : • Un décret royal prescrira prochainement) une réduction de l'éclairage de tantes; les villes italiennes. Cette mesure sera prise à cause du manque de charbon. * * ♦ Borne, 17 janvier : A partir de os jour, les journaux î aliéna ne paraissent plus que sur quatre jx'ges1, par suite du manque de papier. * * * Londres, 16 janvier : Lo ,,Times" apprend de Washington que M. Roosevo.lt eb do nombreux parlementaire» préconisent l'intenvontion immédiate au Mexique.M. Wilson dosine cependant attendre encoro; il a déclaré que le gouvernement) n'est pas responsable de la sécurité dea Américains qui voyagent encore aujourd'hui au Mexique. * ♦ * Londres, 16 janvier : On mande de Stockholm au ,,Mor*iingi PostT' que lo gouvernement anglais a envoyé à la Suède une note cherchant à motiver la saisie dos colis postaux envoyée des Eteus-Unis en Suède. * # ♦ Londres, 16 janvier : Le gouvernement des Etats-Unis a(van£ auboris^ le vapeur italien „Guiseppe Verdi'/ à quitter les eaux américaines quoi qu'il ejTit des canons à bord, les armateurs anglais vont) se réunir pour examiner la question de l'armement général des navires marchands. ♦ ♦ * Paris, 17 janvier : D'après les dernières statistiques, la ooltJe du vin en France et on Algérie s'est! élevée en 1915 à 239,72-1 hect^ibnss, con.-tra G6,451.&78 h | f ^ ^ Luxembourg, 17 janvier : La solution de la crise mTni£érielae nfl paraît fioujoutT? pas imminente. Aucune communication n'est faite à son sujet!. * _ * * Copenhague, 16 janvier : Le parti parflementaire de drorte a frrié m. Zahle, président du Conseil de6 ministres danois, de retarde® japs^u après la

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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