La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 18 Janvrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qn5z60dj3p/
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Mardi 18 Janvier 1916 A JOURNAL QUOTIDIEN - Numéro T 1Q Gentimes. 2m° Afthèfc. —• Ntt 42Q | LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS î ADMINISTRATION ET RÉDACTION f Petites annonces» V i Y--# V laligeo, ff. 0.40 Denx mois (février, mars), fr. 4.60 j Un mois (février, fr. 8.30 ^Zltsffsis-Iiux-Herbes-Potaffères, EIÎUZLEJLZ&& \ Réclame avant les annonces . - 100 Us demandes si'ebonnemsr.t sont roçuoa BUREAUX : DE S à 17 HEURES PRIX DES ANNONCES | Corps du journal .... — 4.00 EXCLUSIVEMENT ' f F,aitS diVWS ' ' ' ' ' " 8 00 eux gwîchets des bureaux dô peste. Jos» MORESSEE, DinecTSuS l Nécrologie - s.oo Aujourd'hui: SZ2C pages. "il GUERRE 533° joui' de guerre Il ne s^eet rien passé de saillant eux front dans l'Ouest. Dans l'Est, une trôi bttrvenuo à la suite des grands comte», que nous avons relatés hier. Sur i'Isonzo, les attaques sérieuses qi Jos A a trichions ont développées dans le se teur de Gorz, près d'Oslavija, ainsi qu'au environs de Tolmein, ont déterminé de vi ï; duels d'artillerie. La qanonnade est égal ment violente sur le front du Tyrol. Au sujet du développement do l'offensr des Autrichiens contre le Monténégro, h dépêches no donnent pas d'indications sp eiales. Quant aux rares nouveùlew conce nanti les divers théâtres do la guerre < Orient, elles n'offrent qu'un intérôt rétro pectif et no constatent en tout cas nul part une modification notable de la situ tion existante. P.-S. — En dernière heure nous parvie la nouvelle grave et officielle de la capot latâon sans- conditions du Monténégro. DANS LES BALKANS Budapest, 17 janvier : Le comte Tissa a déclaré à la Chambi des représentants que ,lo Monténégro ava demandé à entrer en négociations en vue < conclure la paix. Le Monténégro a consen à déposer les armes sans conditiKms. D que la capitulation sera achevée, les' njég «dations de paix commenceront. [Berlin, 17 janvier : Devant lo JRieichstag réimi en séance, président Kiimpf a communiqué cette aprè ■midi une dépêche de l'agence Wolff annoi çant la capitulation du Monténégro. L* députés ont, à plusieurs reprises, in te rompu les paroles du président par un toi nerre d'acclamations. A la fin, la salle ■ les tribupes se sont unies en ctes applai 'dissements prolongés. . Uome, 15 janvier : \ Le députe Raimondo a demandé à inte peller les ministres des affaires étrangère da la guerre et do la marine. Il a Pinte taon de leur poser les questions suivantes 1° Lorsque lo traité de Londres du 30 n vembi-e 1015 a été signé, F invasion dlU'Moa ■Çém&gro était-elle prévue k . 2° Quelles sons les causes' qui motive: l'inactivité que l'on constate en préseau des dangers que court un pays allié ? 3° Le gouvernement et les autorités m litaires Poccupent-ils du sort do l'Alban septentrionale 1 j ■ i i l i i Sofia, 17 ■janvier : Les troupes do l'Entente qui ont été d harquées à Phaleron se sont retirées apri avoir fait quelques perquisitions. Sofia, 17 janvier : A propos du débarquement . de 4roup< ttlliées à Phaleron, port de guerre dfAih nés, on die de source autorisée que 1 Grèce est dans une situation extrêmemei difiiicile, étant donné quelle est tout à fa bloquée. Des informations venant d'Atihènesi pr tendent que la flotte anglo-française r laisse débarquer qu'au jour le jour les v vres nécessaires à la population. Le conseil de la Couronne qui a 6 tenu samedi a rédigé une nouvelle note c protestation qui sera adressée à la Quadri pie-Entente au sujet de la violation de 3 neutralité du pays. Une grande partie des archives de l'Eta auraient été expédiées à Larissa-, ville s tuée au nordroueet de la Grèce, où la c; pi taie do la Grèce serait transférée on ca de danger. Le bruit court que les Alliés auraient oi cupé lo Pirée. Sofia, 16 janvier : 1 D'après dos nouvelles de bonne sour< remues d'Athènes, des troupes de l'Enfcen ont é&é débarquées jeudi à Phaleron, ] port de guerre d'Athènes. D'après des nouvelles de source privé* a Corinthe aussi dus troupes do l'Emteni auraient) éfté débarquées. Gers nouvelles, jointes à oelles touchant ' blocus de la côte gneoque par l'Entent qui fart dépendre l'importation des vivre du bon vouloir do y Entente, sont consid rées a Sofia coanme des preuves de la rés< iution des Alliés de forcer la Grèce à ma cher contre les puissances centrales. ConstantinopJe, 15 janvier : M. Kallerghis,, ministre de Grèce, est a rivé à Constantinopie. La représentation cl plomatique grecque en Turquie, qui jusqu présent) était confiée ti un changé d'affaire est ainsi redevenue normale. •Bucarest, 15 janvier* : On annonce qu'un grand nombre d'e se dat> sorbes ont été débarqués sur l'île « Corfou. Devant le port sont! ancrés quarante n vires anglais, français et italiens chargés < troupes, de matériel et de vivres. ^Budapest, 16 janvier : Le premier train des Balkans etfti arrh à Budapest quelques minutes avant mid Après un arrêt de vingt minutes, il a coi tin ué sa route. Rome, 16 janvier, : 1 Le „Corriere délia Sera" apprend d'Ath oes que les Alliés ne se sont pas content^ àô faire sauter le pont du chemin de f< sur la Striinia, ^ mais qif'iis ont encoi xoup»é la communication1 télégraphique eaiti Sakuiiquie et l'est de la Macédoine. Ia Grecs, qud vouiaiont réparer la ligne tél graphique, on ont été empêchés. La presse ff Athènes proteste à l'unanimité contre < procédé. Lugano, 17 janvier î La situation sérieuse où se trouve Monténégro retient froment l'attentioii d< ^eroîcs dirigeants. Diaprés ki ,,&aoolo",-de nombreope ejoitb? tiens ont eu lieu entre le Boi, les miaistre et des personnalités diplomatiques. Sotfia, 17 janvier î La ,,Cambana" annonce que dksl avion allemands ont bombardé la gare de Kâlii dir, qui est occupée par les Français1. U dépôt de benzine a été incendié. Dans le combat aérien qui s'est eng-ag* deux avions français ont été descendus. Le avions allemands sont rentrés indemnes, [0 Rome, 17 janvier : ,Q 1/agence Stephani annonce que le got ô vei'nement serbe, accompagné des représet tants des puissances alliées accrédités1 ai Q prèa du roi Piano, est arrivé% à (Brindisi ^ Paa-is, 17 janvier î ^ L'agence Havas apprend de Saloniqu 'a qu^'un détachement do troupes alliées! a fa. ^ sauter hier la gare de Kilindir. 11 a d< trait les rails sur une assez grande loi r° gueur. ss ér Sofia, 17 janvier : r- Etes journaux bulgares annoncent qu >n M. Bratianu, président du Conseil des m: uistres roiunjain, a déclaré ce qui suit : le — Nous ne participons pas à la guerr a- actuellement, car notre pays deviendrait u champ de bataifee. Nous devons attendre 1 résultai de l'offensive qui se fera au prii ^ temps. *- * SALON! QUE > Ce nom qui figure si souvent daais no journaux depuis l'occupation de cette viii •e grecque par les Alliés était, en l'Jil, eu it. clavôe dans l'empire des Sultans. J'y fis, le cette époque, un séjour prolongé. ti Un jour, Dame Fortune me saisit, m'en is lève de mon home calme et paisible, m ai 0- rache à ma patrie, à cette bonne ville d Bruxelles, et me jette pour ainsi dire a milieu des bazars en plein air et des mos quées de l'Orient. Grand Dieu ! quel ciiaii gement de vie, de coutumes et de niteurs ^ Ces mahométanes voilées, ces juif® aux cos B tûmes bibliques les plus étranges, ces rue mal pavées, ces ânes pliant sous des ta L_ de viande et s'arrêtanfc devant la demeur ^ des clients, Pétrange langage de tous ce lrm peuples qui semblent s'y être donné rendes vous, à la sortie de la Tour de IBabel pour s'apostropher, s'entretenir en turc, e; grec, eu bulgare^ eu judeo-ospagnol, etc. c- tout cela est de nature à déconcerter le s, plus enthousiastes et les plus entreprenants 1- Néanmoins, du jour au lendemain, j éfcaà '• devenu un levantin accompli. Mo», Walloi 0- de pure race, je me promenais au bord d 1- la rade do Saloniquo, fia tête coiffée d m fez et le chapelet d'ambre en main. Je fou ^ tais le sol sacré do l'antique Macédoine don j'avais entendu si souvent le nom, au tenip lointain do mon enfance, quand le profes 1_ seur d'histoire me relatait les hauts fait lC des Alexandre, des Philippe et des guei riers fameux do l'ancienne Grèce. A peine installé à l'hôtel Colombo, situ dans la magnifique avenue des Campagnes ;S je fus baptisé du nom ,,Hadji", c'est,-/Vdii'. l^èlerin, à la suite de mon inscription e rie ma participation éventuelle au p.Horinag, de Jérusalem, qui a lieu chaqnie année i l'occasion de la Semaine Sainte. Malheureu sement, la guen-e italo-turque très mena a çaate pour la ville de Salonique, puis l fléau du choléra qui faisait rage on ville e it décimait la population, et, en troisième lieu la démoralisation dos campagnards au mi i- lieu des bandes de brigands qui jetaient 1; G terreur dans les campagnes, tout cela s'op i- posa à la réalisation de mes vœux. Bref j'étais logé à telle enseigne, que je n'étai, ô pas loin de regretter les rives enchanteres c ses de la Senne et lo ciel de la patrie l" moins brillant mais toujours plus chaud1 ai a cœur. Tant bien que mal j'arrivai aux beau: ^ jours de juin. L'épidémie était vaincue, 1: L" paix conclue on partie, et la sécurité de l; campagnes rétablie. 6 Ici j'ouvre mon journal de voyage à li date du 7 juin 1Ô11-^ Nous sommes aujourd'hui mercredi 7 juin nouveau 6Çyle qui avance de treize jour sur le vieux style ou calendier Julien. >c II est 9 h. % du. matin. Je suis assi, i5 sous une tente au bord de la rade de Sa Q Ionique qui s'étend devant moi à perte d vue. Quelques navires sont à l'ancre. Uni 5 foule énorme attend avec impatienoe l'arri )3 vée d'u cuirassé „IIaïreddine Barberousse'' qui doit nous amener lo sultan Mehmed V 43 Une délégation composée des hauts foac ^ tionnaires du vilayet de Salonique, est ai poste. A 11 heures, le bateau impérial jetî< l'ancre, les députés de Salonique et la mu >. nicipalité se rendent à bord pour saluer l Sultan au nom de la ville. La fanfare di yaoht "impérial „Erthogrour', jointe à cHl du ^Barl^eixjusse'', dnrigée par lo maes:n I^anye bey, jouent l'h va une national. Accla !;* mations déliraiules, salves d'artillerie. Vi site à la mosquée Iiossimié, par la ru^ a Midhat Pacha... b' Le soir, vision de féerie : le jour tornb et les premières étoiles apparaissent au ciel Un manteau léger descend peu à peu su 1- la ville, et la recouvre lentement d'un voil le s'épaissit et dtevient sombre. Tout coup, la lumière scintille. En un clin dt'cei i- f°nt s'illumine. Des milliers et des millier ia d'ampoules électriques dégagent une proSu sion do rayons lumineux; les lampes à ar des quais font pleuvoir des déluges die lu mièro. Sur le fond du firmament, du côt é des campagnes, se dessinent en ta-aitsdefei i. !es orônaux de la Tour Blanche; tous le i- minarets 6e cerclent d'une bague de feu Un à un, les arcs de triomphe du centr de la ville, ainsi que ceux des trois com ; pagndos do chemins de fer, élevés sur l chemin de la gare, s'embrasent comme pa 5r enchantement et projettent aux alentour '0 des nappes de lumière éblouissante. Poitou ^ dans la ville, les drapeaux frémissent ai 6 souffle de la brise. Partout, c'est une pro ^ fusion <ie fleurs, des cascades de lumière ,Q une débauche de feux multicolores. Partou ^3 du bruit, du mouvement, des acclamations De la \TUe embrasée montent vers le oie des oris de joie délirante, des liosaima d'allégresse. le Yiston urrkfne, féerique, kioubliabîe 1 ?s Un. docteur aini, Français d'origine mai à Salonique cfepuis nombre d'années, m/a£ ^■J iîompagnftit; dans cette promenade et m 5 donna des i*ensaignements très intéressants sur, Meàmed V. Voici, en résumé, ce qu'il me raconta : — Interné dans le Palais de Quindjirli-Kouyou, où il resta trente ans, Mehmed. V, ' alors qu'il était prince, était serv i par des domestiques aux gages du Sultan, véritables espions qui surveillaient ses moindres ^ mouvements. Le prince Rochad Effendi — aujourd'hui Mehmed V — ne sortait presque jamais. Très, très rarement, on lui permettait une h promenade jusqu'à Maslak. Il était toujours - entouré d'espions et sous le coup d'une i- étroite surveillance. Excellent et débonnaire, 10 prince, en ses rares et courtes promenades, s'efforçait toujours de passer inaperçu. 11 évitait même de saluer qui que ce fût, ® pour ne pas attirer des désagréments à ses amis connus ou inconnus. !" De taille moyenne et bien prisé, d'une " tenue pleine d'aisance et de noblesse, Mehmed' V a la physionomie la plus douce et la plus sympathique qui se puisse imng-iner, o avec de grands yeux bleu-de-ciel, illuminant un visago où sè lisent la droiture, le franchise et la bonté. 0 La bonté est la vertu dominante du Sul- 1 tan qui, depuis sa plus tendre enfance, a e su en manifester et multiplier les effets, . tant vis-à-vis de ses proches qu'à l'égard des étrangers. Très pieux, infiniment bienfaisant, d'une affabilité, d'une courtoisie sans pareilles, il résume en sa personne toutes les vertus les plus hautes et les qualités les plus rares. Pendant les loisiers do sa longue capti-î vitré, il étudia les poètes persans dont il î imite à ravir le talent prosodique. Ses vers - sont d'un, rythme charmant et l'inspiration i en est parfois d'une sensibilité presque féminine. Le Sultan, d'ailleurs, n'est jamais - resté inactif et, bien quo pratiquement retiré - du monde, il s'est toujours tenu au courant û des affaires intérieures et extérieures du i- pays. Très instruit et très érudit, il écrit - et) parle l'arabe et le français comme sa - langue maternelle. Par surcroît, il n'ignore I rien de ce qui se passe en tout pays civi- - lisé, et la marche des idées en Occident s comme en Orient, lea conquêtes do la s science et du progrès ont fortement frappé û son esprit ouvert à toutes les hautes- con-3 ceptions. U est grand admirateur des insti- - tutions libérales de l'Angleterre et de la > France. i M. Eugène Lanfcier écrivait, dans le 1 ,,Figaro'' du 14 août l9<)6, dans un article 3 des plus documenté : — Le prince Rechad Eîfendi, dans la s pensée des plus éclairés et des plus sages i parmi les sujets ottomans, représente un peu 3 plus de civilisation, de progrès et de li-1 berté. L'Angleterre et la France trouveront - en la personne du prince Reihad Effendi t un ami sir. Cela no fait aucun doute." ? Dans sa jeunesse, Rechad Effendi eut une - fois — lors de la réception féerique de 3 l'impératrice Eugénie, au palais de Beyler- - bey — l'occasion de s'entretenir avec des officiers français, alors instructeurs de l'ar- î mée ottomane. Il en a gardé le meilleur et ) le plus vivant souvenir. ; Depuis qu'il jouit do sa liberté, comme - tous les autres membres de la famille im-' périale, Mehmed V se lève de très bonne 1 heure et parcourt les journaux politiques " turcs et fiançais. Il suit activement avec - le plus grand intérêt les événements du ' monde. Il connaît jusqu'aux moindres dé- tails tous les événements qui se sont dérou-' lés pendant les trente dernières années en Turquie. Tout en rendant hommage aux na-1 tions qui travaillent pour le bien de l'Humanité, il est particulièrement reconnaissant ' envers les Anglais et les Français pour les 3 sentiments d'humanité dont ils onft donné des prouves en 1S54 à la Turquie. ' Mehmed V a trois fi's : Neijmeddin, 1 Ziaeddin et Hilmi effendis. Leur éducation est des plus soignée. Ils vivent toujours : avec leur père. 5 Depuis le jour de la proclamation do la Constitution, le nouveau Sultan, alors prince, accompagné de ses enfants, faisait do longues excursions sur le Bosphore, aux îles des Princes, un pou partout. Sur son î passage, chacun saluait avec respect et le prince rendait les saints avec cette bonne ^ grâoe souriante qui lui a conquis tous les cœurs. L'affection et le dévouement que lui 5 portent le peuple ottoman et tous les chré-5 tiens sans distinction de race est grande. SUR MER i Rome, 16 janvier : » A propos de la perte du vapeur italien . „Brindisi", le „Seoolo" rapporte que la ca-? tastrophe a eu lieu lo G Janvier. Quatre i cents réservistes monténégrins, retour di'A-mérique et une commission du service de > santé français, se trouvaient à bo;d. Le ,,Brindisi" a heurté une mine et) a - coulé en dix-huit minutes. Trois cents Mon-■ ténégrins et trois hommes de l'équipage se sont noyés. Londres, 16 janvier : Il semble résulter d'un article publié le % 10 janvier par le ,,Daily News" que le ^ vaisseau de ligue anglais ,,King Ed-| ward VII" a coulé devant Gaîlipoii. D'autre paît, une nouvolle de source gé-3 nératement bien informée prétend que "le [ cuirassé n'a pas sombré devant Gallipoli, mais sur La. côte - écossaise. La plus grande " partie do l'équipage aurait été débarquée ^ dans un port écossais. ; DÉFÊCHESJDSVERSES 3 Le Havre, 16 janvier : r La santé de M. SchoWaer*, après avoir î inspire les plus graves inquiétudes, est en fc voie de rétablissement. Le président de la i Chambre, quoique convalescent), doit totajo^rs - garder ses appartements. » 1 « • fc Rome, 16 janvier : Dimanche, après avoir célébré la meeseï, 1 Ici cardinal Mercier s'est rendu en voites-e s au Vatican, où il a été reçu en audience» privée par le Pape. * * * 3 Berlin, 16 janvier : On annonce officiellement que l'Empereur, a don* la eanté- est oomftièfcemeafc rétablie, e»t pjirti dimanche après-midi pour lo tb?éûtri de la guerre. r> • o * * * V'' Pans, 16 janvier : Lo groupe parlementaire socialiste unifie a nommé M. Pierre Renaudel membre d< la Conimission de l'armée, en remplaoeimen« d: M. Vaillant, décéd'é. Pans, 16 janvier : Lo „Temps" annonce que le ravitaille mtnt en lait de la capitale est aetueLlemen l'cfe^at de discussions très vives. On croi ai.ivor à une solution satisfaisante de le quLstion en diminuant) les tarifa des trans ports. Paris, 15 janvier : Salin boy, secrétaire de la légation ottëa mane à Paris, qui a été arrêté avec toute sa famille, sera transféré dans un camp de concentration, vraisemblablement en. {Bretagne. • * * Londres, 16 janvier : L'Exchange Telegraph annonce que, de puis lie début du mois de janvier, tau tes les voies ferrées principales partant dui Caire, de Port-Saïd, de Sue2 et d'ismailia sont entre les mains des autorités militaires. * * * Londres, 16 janvier : On mande de Pékin au „Times" : — Le couronnement do Yuan-Shi-<Kaï aura lieu le 9 février. Ix» ambassadeurs1 allemands et autrichiens ont reçu des instructions pour reconnaître le nouvel empire chinois. Quelque Eîats neutres suivront cet exemple." » * Amsterdam, 16 janvier î Les Américains qui font partie de le mission pacifiste Ford s'embarqueront au-jourdfhui à Rotterdam pour rentrer auo Etais-Unis. t . • * * * La Haye, 16 japjvier : Les nouvelles qui arrivent au su}2t des inondations sont de plue en plus désastreuses.D'Amsterdam on annonce que le fléau s'étend encore iains le nord de la Hollande. Des districts entiers sont abandonnés par la population, qui emm'ne le bétail cl uno partie do ses meubles et do ses ei-fete. D'autres ruptures de digues sont annoncées. En beaucoup d'endroit, les comm.unioatli.onj par télégraphe et par téléphone sont coupées.D'autre part, on apprend que l'î!le de Hai'kcai, qui a été part'icutièxeJmeail éprouvée, a complè» omeait disparu pendanXJ quel-qi'.es'y heures lorsque la c^tasîirophe se«si produite. Depuis, 1 es digues et les quartiers él&vési de l'île ont émergé des eaux, nuis tout) le raslnnt est encore submergâ. L'île est coupée en deux parties, séparée** par les flots. De tout le pays affinent les nouvelles au sujat des dégâts causas par les tamp tie; ci les inondations. La diguo du Zuiderzee près de Katovoude cft Monikend m, a (t: rompue par les eaux. Le Zuiidpo^der e*i tmljunergé. La population s'est sauvée a vole bétail à Edarn. Beaucoup de b't s à cornes ont péri. Vollerdaim est inondé e! coupé de1 toute» communication. Des t£roui;ia= ont été envoyées aux endroits menaces. I^epuis 18S9, l'eau n'avait plus monté h pareille hauteur. . , * * P«kin, 16 janvier : Yiuan-Shi-Kai est d'avis que son couronnement meimira fin à l'état d'iocartitude qui règme dans le pays. * * . * Amsterdam, 17 janvier : L'île de Harken a été parbiculièremenl éproirvée par l'inondation. Pondant la nuit-lorsque la marée montait, il y a en de< scènes tei*ribles. Une des maisons construit* sur pilotis a été lancée à plusieurs centaines de mètres ; d'autres ont été balayées pao les flots, sans que ies voisins aient pu n.per ce voir quoique ce fut) par suite de l'ois u-rité. Quatorze maisons sont détruites, quatre seulement sont restées indemnes». A Spakonburg, à l'extrémité 6uddu Zui derzee, des ca-noîs de pêcheurs ont été lan cés dang les maisons. De tristes nouvelles arrivent égalemcn du pays des polders sur lo Eem. D'après 1«îs dernières informations re>ue=9, hier soir, l'eau monte encona dans diverse: parties de la Hollande. A Edarn on crain que la ville ne 6oit inondée si le ven tourne. D'Amsterdam et d'autres villes, les sau vetages sont entrepris à l'aide de canot! automobiles, de barques et de voiliers. On cherche à sauver les habitants qui son cernés par les eaux. * * * Marseille, 17 janvier : L'ancien secrétaire particulier de l'ex suitan Abdki'lr-llamid, Izzet pacha, auquel i" fut laissé, malgré la guerre, une libarttt ab soh?e. etn Frjuice, s'était installé à Nice. I avait pris un searétake français, plaçant er lui toute sa confiance. Le secrétaire fit centraliser par une mai son de banque de Marseille les fond» ap parvenant à b*.zei pacha en s'élevant c 95,000 francs. Un complice du secr^xire muni de pleins pouvoirs faussement établis, vint toucher la somme eï s'enfuit. Lo se crétaire dflazet pacha a disparu, lui aussi » « * Paris, 17 janvier : On mande de Basivorah au ,,Tempe" que Moub&rak-es-Sahach, cheik de Kueit, parti-ti^ftïi de l'Angleteire el) de la Franacei, qui a pi'-^é son ooncours à la marche en Méso potamie, cet décédé. e « * Pétrogi'axî, 17 janvier : La „ No voie Vrémia" écrit qua le députa Kowalowski a insisté, à la Commission éco nonrique de la Douma, sur l'otploàl&atîon par l'Etat des mines d'argent, car il pourrait devenir nécessaire à un momenl donné, dé couvrir l'émission dus billets dk banque non seulement par, do l'or, mais encore par de l'argent. « . « TÀnK«{Cs5, 17 jaimor : Les fateiques de porcelaine de Limoges sont au bout do leurs stocke (te oharlKm Klfee se verront obligées de ïeiiner letu' porto», si de nouveaux aprurovisianiifimfînt! ne leur parviennent pas. Le maire de Li moges s'est rendu à Paris pour oonfirer l ce sujei aveo le gouverrwfflient. COMMUNIQUÉS OFFICIELS ! Commiiinoués allemands 15 7 officid.d0 » ^ En dehors de quelque» actions cU aiiLUteaiel . .3. assoz vives en Champagne, en Argonne eô Berlin, 1? janvier. — Officiel de ce mica : en Woyvre, aucun événement important à Théâtre do la guerre à l'Ouest. signaler sur l'ensemble du front. Pas d'événements importants. Dans la ville » * • i de Lens, 16 personnes ont été tuées ou bles- Paris, 16 janvier. — Officiel do 15 lieurest' ! sées par lo feu do l'artillerie enneenie. Nuit calme. Rien signaler. Théâtre de la guerre à l'Est. Paris, 16 janvier. — Officiel de 23 heures: Des tempCAes do neige ont entravé les En Belgique, notre artillerie, de «neoacerb opérations sur la plus grande partie du avec lflartillerifâ britannique, a causé de front. Il n'y a eu que quelques combats graves dégâts aux tranchées ennemies de la isolés entre patrouilles. région de Hefc Sas et provoqué deux fortes I T>ftn* w -Ralkanq explosions dans les ligues ennem-ies. l" ' * Nos batteries ont bombardé avec succès Rien do nouveau. jgs abords do la route de Lille, au sud do * * * Thélus, «S fait sauter un dépôt de muni- Vienne, 17 janvier. — Officiel d'hier : tions. Front russe -A- ^ côte 119, nord-est de Neuville-Saint- ' A la suite do la nouvelle ob grave dé- f n06 miues a démoli un PetU faite que les lïusses ont essuyée, la premier 1 ,, , , .. , , i„„i„ ^ jour de leur nouvelle année, sVla frontière J ! luf° a do bombes* de Bessarabie, il y a eawre eu, hiea-, une ^ grenades dans la région do. Vaaquois. suspaiâoa de combat, interraa^ue, do temps nLor™I!e'ÏJnous,avons J"s noir» luttes û'ai-tZia plasou ™I,ras^Tet siwiuïï.6ua d8 luoins vives. ^ , Au sud de Karpilovka en' VoUiynde, un 15- ^ *_ officlel c uath détachement envoyé en reconnaissance a tier gé,.én4l bntanniquo : sur],ris un poste avancé xnsso dont les Can0Imacte i^bi^ehe. occupants ont été presque tous tué®. , Pas d'antres événement. Eml0] 15 Mvi8r.* _* 0Kieiel du grand Front italien. quarDier général : Sur lo front du territoire du littoral, le Da5î!3 ^ oouvs do la journée, l'activité de bombardement du Monte San Michèle, des l'artillerie a été moins vive à la frontière têtes de pont de Gorz et de Tolmein ain^i du Tyrol et dans les Alpes carniques, a^?ez ' que du Mrzli Vrli est devenu plus violent vivo sur I'Isonzo et très violente sur lea .sans que l'Infanterie ennemie ait teniié hauteurs situées au nordKouest de Gorz. Le quelque entreprise. feu <^0S batteries ennemies, efficacemeiit con- Nous avons déjà signalé, hier, la prise »<re-battues par les nôtres, s'est poa:rsuivi d'assaut de la côte do l'église, aux environs jusque bien tard dans la soirée, swciale»- d'(Mavija, fait d-'armea dû à certaiaiti grou- miemt contre nos positions d'Oslavija. pes des régiments d'infanterie n°« 50 et 80. Sur lo Karst, nos batteries ont dirigé A cctto occasion, nous avons fait 933 pri- leur feu «xmtre les retranchements ennemis sonniez dont 31 officiers; en' outre, nous établis sur le monte San -Michele. Ces re- avons capturé trois mitrailleuses et trois tranchements ont été détruits sur une élen- lance-bombes. due do 400 mètres environ. Près do la tête do pont de Tolmein, nos Une do nos escadrilles aériennes a sur- troupes ont aussi pris une tranchée enne- volé la région située à l'est de l'Isonao, et elle a bombardé le champ d'aviation ennemi - Sur le front du Tyrol, les combats d'ar- d'Aisovrzza, le camp militaire établi près4 tillerie sont devenus plus intenses dans les de Chiapovano, la localité de Dornbcrg, secteurs de Schluderbach et de Lafraun- ainsi quo les gares de Longatoco, de Prva- i Vielgereuth. - cina et dte Laibach. Notre escadrille, axpv- Le regiment tyrolien des „ohasseurs do s*é<j au feu violent des canons do défense, l'empereur", qui, au milieu des montagnes est rentrée indemne. du pays natal, veille fidèlement à la sécu- * rité des frontières menacées, fête au jour- 'Pétrograd, 15 janvier. — Officiel du grandi d'hui, lo fusil à la main, le centenaire de état-major général : sa fondation. Au nord comme au sud) de Front ouest. la monarchie, notre armée se rappelle avec pftg ^ modifications à signaler* reconnaissance les glorieux exploits de cejto .Front du brave troupe, dans les rangs de laquelle * , i survit l'esprit des héros de 1809 et qui, ,En Pers^ sur ^ ^ Kermausliah, dans les grandioses luttes du temps pré- aous avons occupe la ville de KeugUver, sent, a conquis da nouveaux lauriers impé- située à oû kilomètres au sudJ-ou-est dto Ha- ; rissables. matlai^ Front du Sud-Est. r\ ' a î r\» Les oam-ftats do poursuite continuât au Dépêchés Diverses nord de Grah'ovo. Dans ce secteur, deus T-njj»» 17 ;„nvi<T . ' cent Cinquante Uonténégr^s et un magasin viJLZ 7ék nommé vice-roi dea ^Pde"™pS. " 4 P°tt 11 T roste fin murs- Lo nombre des prisonniers amenés pan- * * dant ces jours derœers aux environs de Londres, 17 janvier : Berane dépare cinq cents. -Le. c°mitc ,Qi«:uhi la ^^raion .M L * cheminots a adopte una resohjlion cona*ei let Constanttnopie, 17* jaîviw. - Officiel du service oLJigatoire. quartier général: Le oouucé taeeubl du Syndicat dte ma- Sur lo front, de l'Irak, lo combat d'artil- chinis.es et des ckaujfuui-s do locomc.jws a lerie continue près de Kut-el- :Unara. également adopté une^pareiLe résalufem. Sur le front du Caucase, hier aussi, l'on- . . . s * » , nerni a continué ses attaques contre nos Christiania 17 janvier : i nositions an nord et au sud de l'AraS. 4 causa d,a 1 uiterrupaon des conruunr- Dans ce secteur, nos trouiœs, qui, depuis cations télégraphiques etl t léphtm nies, on, une semaine, arrêtaient les importantes for- maaque de détails sur l'incend-e qui ravage) ces de l'aile ennemie dans lo voisinage de Bergen. la vallée d'Id, ont dû se replier à quel- „ Lo crarasso _ „Bio^vo!d- est parti pour nues kilomètres en arrière do leurs posi- Bergen, chargé de ,'ctoments et do vivres, lions avancées. Au sud do l'Aras, il y a Le gouvernement i envoyé dea-,so! ,'at» eu ' dans les positions do première ligne, du 8«uo pour cousk-uars des ba.-aqacme:tts. des coins à corps où l'ennemi a essuyé de Les stocks do sucre et de fai-iue qui so «•rosses pertes et où nous avons capturé trouvent a Bergen et qui appartiennent à ouantito d'armes l'Etat seront distnibués aux ssinis'j.is. 1 Du côté des Dardanelles, xionà signaler. Le Koi et le ministre de la guene so s> sont rendais à Bergen. Conslantinople, 17* janvier. — Offfidel d'u I^es ministres te pays étr leigare ont • <rrand quartier général: transmis tas condoléances do le«s gouyer- s ° Sur lo front du Caucase, l'ennani a re- nements au ministre norvégien des af .ai os 1 nouvelé avec ses force» principales, pondant étrangères. ( la nuit du 13 a>a 14 pnvier et pendant la ■ journée suivante, ses violentes attaques ton- Chrisuama, 17 janvier : » tro le secteur qui s'étend du sud de l'Aras Sanwi!. uine fonmidablo explosion. ^ Ssqu'au col do Norman et contre la région f™!"*! dans le nouvel atelier miUairo oe i S entre ce secteur et le cours inférieur Marviken, a Ohristiansuud, vraisemWablo- de l'Amas jusqu'au mont de Karadagh. ^ TparMs,ut<L fe ■ d ^ toutes ces attaques ont été arrêtées et rc- L'aMier et le magasin des min^ ont pousSes avec succès, grâce à l'énergique ^rsTflTtui résistance de nos troupw. Les prisonniers 016rs ont tu<is- t faits dans ce secteur racontent que les régi- . * . • * ments russes lancés à l'attaque ont subi Amsterdam, 17 janvier : 3 J ,, La Eeine vv^itéra aujxird hul les teirx- Survie front des' Dardanelles, le li jan- ^ires inondés au nord de {to'b.^de terrf. vier, un navire taunemi a bombarié sans la ministre du Waterstraat a m- succès à deux reprises Sedd-ul-tBahr. spectres nier. _ . . , Alludros, nos avions de la marine ont J Comme le niveau, de l'eau monta tou<oura jeté des bomijes sur les navires ennemis. J"18 régions situées a« ooi-d d An.ster- Dans le butin fait près de Sedd-ul-ISahr ^ NieuworAimer a été en se trouvent 15 canon! do divers calibres, o>mbke au moyen de satle. une grande quantité de munitions, plusieurs Au sud de .Pmme.andv leau gagne e^ centahies do voitures de munitions, 2,000 terraan. Le iwve.u, quftrt^ d« voitures ordinaires, plusieurs automobiles, la vil e est laonié. polders d Oosfesiaji to vélocipèdes, des motocyclettes, une grande egalorueïit mond s dfl »S lu«, Da si- quantité de materid, des outils du génie, des Ration s aggrave également dans 1® pol- animaux, 200 tentes ooniqoes, des amta- dors Anna Palewska. , . lances, un matériel complot de servide saaii- . Pl'^s t>^oeiiin^ Je, &>,000 heda^ .s taire, des caisses de produits phannaceu- vlrœi sone 50116 eau-1 ! tiques,, 50,003 couvertures do laine, de grau- R . des quantités de conserves', te milices de OOOTS ds U kilos d'orge et d avoine; b^, un butin v^. da ^ ^ ^ d<j ^ ^ ^ aU raiUlons 06 ^vrf tluqu6s- ta miMro de la gu«rre a déclaré (pie S Nous découvrons woon toujours une constn3„jtiOTl ^ ^ FlessiDgno con'. objets enfouis on jetés à tinne suivaut ^ projeœ qui ont été ma- , 1 abandon. ^ Ç Communitpiés des armées aillées Was'nin^ton, 16 jdnvier : ——, I>3s générssox mexicains Ami^ïa eÉ Kodîrîi Paris, 15 janvier. — Officiel de 15 heures : gtwz ont été arrêtés et fusillés par dag Nhiit oaluv». troupes américaines pour, avoir assassioé En Champagne, notre artillerie a dispersé des oitoyens américains. des travaiHeuj.s ennemis et pris sous son ? à feu un convoi marchant sur la route dfAai- Washington, 16 janvier : i bérive à Saint-Souplet. d^fâ^rifemenÈ (te la marfne a fféOTl En Argonne, échange de grenades à Vau- que d'm'x «aéadjreF de croiseurs prévinrent la qoQjg, mer. EUcs se rendront vraiseotâaWcmeBS Bien à signaler suc le resta du front. dans les earss: mexicaines.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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