La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 09 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 28 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/804xg9gk87/
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\fûnri»Arl] Q BSInwemhra I9IT JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4? Année: — N" 1073 PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novem re, décembre), ir. 7.60% 1 mois (novembre;, ir. 3.80. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusi~ vement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamattons oorwemant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de poste* 1DÎ.1IHISTMTI0N ET RÉD1CTI08: 81 ■ Montai!no-aux-H®rbes-Potagèros» QruxelJcs. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, ir. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la ligne, ir. 1.75« — Corps du journal, la ligne, tr. 7.50.— Faits divers, la ligne, ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, Ur. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : gyj i? ,VVi? JOB. fllORcSSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,194a jour de guerre Les événements en Haute-Italie suiveni Jour cours incluetable. uaiiS tes plaines ue la Vénétie, les Aus tro-Allemands ont atteint le sectear de ii •Livenza, ce qui veut dire qu as ont dé passe 1j l'agi, amento de 20 a iJO kilomè très. La LLenza n est qu un fleuve d lia por tance s^cou-aaire qui couae vers i Adna ti-juc^ùtre ie '1 agiiauiento et le Piave, e ii est tout à fait improbable que le guno ral Cadorna songe a retenir 1 au\e*saire de vaut cet oo«tacie tjut a tait insaxiasant, d« tel.o sji'.e qu U iaut dès maintenant tenii pour cer.ain que les lta.uens battront ei retraite jusque derrière le p.ave. Dans s, pai\ij inur-eure, le Piave n est distant a ]a Livenza que d une quinzaine de liiiome tr-js, mais sa section moyenne s en ecarU graiuelleuient cie 20 à ikj kiiometios. Il faut donc s attendre à voir la lu;ti s'engager à bref délai dans le bassin di Pia\e. Les troupes italiennes bagues, de-xnoraLSJes par une retraite imuierronipui qui duie depuis quinze jours aeja, auron fort à faire pour arrêter la marche d'ui envahisseur dont les rupines e. e triordi naues succès renforcent l.eiau. La situation ues divisions italiennes o'aas s'^es de leurs positions en montagne au sut de» Alpes carintlueaues- et dans les Do-lom tes nest guère p.us enviaote. un peu Cra.nUre que, laioiuuea par l^s troupes dej généraux ivrobaaa et von Conrad et gravement menacées par 1;avance continue de: A Uij.*o-Ahemands dans ies plaines de L Ven t e, ces divisions, engagées dans dci réglons presque îuipraticauies en hiver, m réussissent à se repli.er que tr^s dLfici.e ment et au prix de perles eonsiaeracies e. hommes et en matériel. Bref, le soit des U'oupes italiennes qu eo retirent de la région montagneuse, auss bien que celui des armées qui hatrent. ei retraite sur le l'iave, appara.t tel.emeu précaire qu une aide apport e sans compti par les Anglais et les Français peut seun empt^ner la force militaire de leurs anu, du Sud d etre broyée. Encore faut-il qui ce.te aije soit immédiate : vu le nornbri of-icielleuient publie des prisonniers et cela qu il e^t facile d imaginer oe» hommes lui hors de comoat depuis le douât de 1 oflea sive austro-al.emande, il n est pas t-m r.nr. de d-re que ses lie et Llle arm es sont au tant dire perdues pour 1 ita.ie. il s agi donc pour 1 Emeute, si elle veut lui e\iie, le sort qu elle a successivement laissé i&u< à la Belgique, à la ejeruie et- à la liounia me, d et-voyer à son secours de quatre i cinq ceQt mille h oui me=. Il s agit eu outr de rem piacer queique deux niide canon pour équilibrer la puissance de l artillerie extraordina.renient nombreuse- parait-n, uns. en batier e par les Austro-Allemands. Les Anglais sont-ils reso.us a déployé un pareil efrort et les .Français eu sitaa tion de le faire i Un eu peut douter, ; voir les notes plutôt, réfrigérantes que pu biient certains fcournaux graves et li conseil donne par le MTemps ' à 1 Italie d( me.tre en action, couui.ô naguère les îran-f<*:is à Verdun, Le pra\er.e : „Aiue-toi, le Ciel t'aidera l ' A de-toi ! c'est bel & dire. Malheureusement, comme nous venons de le vo r, le* Italiens, dont les plans mili,aires poursuivis pendaLt deux ans et demi ouf été coin pletement bou.evers s en quelques jours, sont dans une situation qui n a rien d* comparable à celle qui exis ait en lt>i6 sai Je iront Ouest. 6i la th se du ,,Temps' triomphait, il laudrait s attendre à assister, sur le Iront italien, à des» événements dont oi ose à peine fjirç entrevoir la gravité. Que les Alliés aient résolu maigre tout de tenir ie front italien pour secondaire ei de n'aider leurs alli s que de manière indirecte, on eu peut trouver 1 inuiee dam l'énergie redoublée avec liquelle ils atta quent le* AllemanJs sur le front Ou.st. Après nom^ri d'attaques infructueuses, te Anglais y sont parvenu», au nord-es d \pres, à s emparer de la commune dt Paische.idaele. Dans les secieur^» de Bece lae e et de Gheluvel., ils ont répt.t.' leur-attaques, mais sans suce.-s. Le feu de l'ar.'l.erie est violent aussi sui la ri\e orientaje de ia Meuse, ainsi qu< dans les Vosges. Apfrès de longs mois dt calme, l acjvité s'y est r^vei.lea dans k Sundgau, où ( e» combats locaux, préo^'e d un bombard e uent intermittent, viennent d( se livrer pres d Ammeiswe.ier et de lleid weuer. Â la Chambre ces Commune. DÉCLARATIONS UE M. BALFOUR , Londres, 7 no» e^ure : Au cours de la source d hier à la Chambre des Communes, m. Lee ùwitn a d.pos. une résolution dont voici ie teAte La Cnaanbre ders oouinica^es est d avij que si des garanties smiisantes peuvent élit données pour assurer *e rdaulissemeiit d. la Belgique dons Son indépendance el 1 eva. cuation d autres territoires occup s, aucau obs.acle ne uoit eue opposé a ues d-marches probatoires à des négociations uC paix. Le traita de paix do*t eomporter Uut solution impartiale de ia question „.e l'Ai. soce-Lorrui^e a, un compromis sur ia bai(j duquel sera créé un organisme international apte a em^iclier de nouvei-.es guerres.'' Cette r-s^l^Cion a^yant cte ion-,.eme^.t motivée par MM. Lee femitn et Kainsay Mac Donaid, M. Balio^r a tait dette dccla»a-tion : — Pareille discussion ne peut contribuer que médiocrement à la conclusion d'une pai< honorable. Les déclarations des deux orateurs tendent à tiab.ir que 1 Angleterre ne coup nue ia guerre que pour renure 1 Alsace-Lorraine à la France. Ur, cette conception ost tout a fait fausse. M. Alae iJo-nald e finie que l'on n'arr.\era pas par la guerre à imposer un gouverneiiie.it démo. crf.tique à tous les pays de 1 Europe, et il a c.té à ce propos 1 opinion des socialises allemands, qui sont d avis, on le sait, q.ue rien ne peut p.ua solidument unir *A1 e-magne contre ses ennemis que la volonté manifestée par ceux-ci. de lui imposer telle forme de gouvernement. Je s.is de ceux qui désirent, passionnément que les in-• stitutiori8 libres s'étendent à toute l'Eunope, mais je n'ai jamais compris ou cru possible qu'un pays puisse imposer à un aui.re la forme de gouve* uement sous laquelle ii dpit vivre. M. Smith reproche au gouvernement d'avoir ajouté à son programme conditions de paix qui n'ont risn à voir avec les intérêts anglais ; il donne à eitendre qu'il est en possession de certaines informations autorisées desque.les il 'Militerait que les put^sancs. de l'Entente Par im traité secret les obligeant à oeder à la Franc© ou à tel autre Etat le* territoires allemands de la rive gaitehs du Rhin. Ceci est absolument inexact. Pareil Iraibô n ©xisie pas. Ii e*t regrettaLIe que Al. Smitn ait osé protiuure que le but de guene des Al.Ls ii est pas celui qui a ( t-hautement proclamé à savoir : la lio-ration des petites nations et la création d i..st.tarions coufo m„s au d-sir de leurs populations. H na jimais c-to question d arracher . des territoires a l'Ailjmagn<e, et tel n a jamais eti nocre but de guerre. A en Croire • les deux orateurs, il fuujraix adme<troqu eu i. tète de nos revendications et tenant une ■ place à part, se trouve le retour de i Ai- • sace-Lorraine à la France. Naturel enie. 't, nous approuvons la rétrocession de 1 ^lsace. ■ Lorraine, et o est U, sano doute, un de^ i- buts pour lesquels nous comoattous, mu s ce u'eît pas l'unique but. Il ue constitue pas davantage un jioint séparé des autres : buts de nutrj programme. L Angleterre sc ' bat pour libéi-er 1 E^rj^ de la me .ace con-L s tinte que la jt peser sur elle le m.iiui'isme, i- et pour cetûe raison, comme peur d autres j encore, eiie désire Que la ca< le de 1 Europe so»t remaiaiée de telle fa^on que ses divers - peuples paissent vivre sous 1a loiine de gouvernement qu'ils estiment «partiCuLère- ' nient propre ù. leur développement." 1 • * • Cologne, 7 novembre : Do la „Gaze ta de Cologne" à propos du discours de M. Balfour : ' — Loi déclarations ea.ortilK'es de M. Bal four ne sont point pour faire la lumi re sar e» buus de guerre de 1 Aug.eiOire, m is plutôt pour la voiler. Ou cun;oit du restL-t (jue M. Baifour ne puisse pas avo. er que l'Angleterre veut simplement anéantir un t conciiiTe.it redoutable et reconnaîtie que tous » es discours où est proclamée sa volonté de procégei les petites nations, etc., ne sont • que des phrases dijs.inées à masquer sa bru-1 talc politique de rapine. ' * >i« : Londres, 7 novembre ; Du „DaTy New 6 ' : i — Les auditeurs habituels M"M. Bal-four et. Asiuita n'ont pa-s besoin de leurs 1 affirmatio>ais pour être convaincus que l Al-1 iemagne est moins que jama.s disposée à 1 évacuer sans condition les territoires qu elle occupe. Tout autre est la question de savuii ' s il est i.iuOje pour cette raisjn de faire - couna.tre les conditions auxquelles l'Augle- > terre consentirait a taire la paix. M. Bal. ; tour a dit qu'aucune conférence convoquée ; pondant les hostilit s no pouront aboutir g, 1 qro ce n est qu'à ia fin de la guerre qu il i pourrait être utile d en réunir une. Ma s a quels si rue* pourra-t-on reconna.tre que 1 c est la fin 1 Une paix allemande serivit assurément un grand malheur pour l Eu-roje et- pour le monde* mais une [iaix- a lanuelle on 6eriit- contraint i>ar l'épuise-! me it ne vaudrait guire mieux. = L'oîîs.isivs eiistrc-ailemando en Italie Londi-es, 7 novembre : 3 Ou annonce que l Ang.eierre avait refusé d envoyer des troupes eu lu*Iie et demau-r d ai que ia l-rance seule assurât le secour> lui.iu.«re. AJ. l'ainievé i.&t a.ois pari pour 1 Londres uuid s que le ivoi u i-alie eû-' voyait t 1 gramme sor t4 gramme au gon. 1 vernement angln.s. M. Paimevé a e.iiin ob-t nu à lAinures qu un Couse 1 de guerre des A!li s se réunirait à ltome. » " * Zurich. 7 uoveniur<î : Les journaux imliens annoncent que 1 5Q,Ooo solda s français et anglais — surtou, des troitiCS Frauyai-ses" — s->ut arriv-s e« Italie. Ce nomore ne représenterait que L» moitié de> troapes promises par la 1 rance. Les renf.)r.8 sont ameues dans la zom-Brescia-Verone, ou le général Foch et ses lieutenants le-» organisent. * * » 1 Berlin, 8 novembre : Ou mande d'2 Kouie qu'un premier Conseil de guerre s'esi réuni : les généraux Cadorna itoberison, Foch et tyuiuts, ams que MM. Lloyd George, Orlando et l'a.n-!evé, y assistaient. ♦ * * Berlin, 8 novembre : Un transmet de uenève au „Lo\al An-; ze ger,; une uouvellc des journaux de Pars 1 annonçant que e gen roi Foch a i-t* adjoint au général Cadorna comme premier conseiller, i e corps auxiliaire fran ais est > place sous les ordres du goiiéral UuCu.ne-Le gên.ral Alangin sera également envoyc • en ItaJie. * * » > lîome, 7 novembre : Les milliers de r-fugiés arrivent du Fr'oul à Bologne, à Moicuce et à Kome. * * * Ilottcrdam, 7 novembre : D api-v.6 e „Maasoode", des marins anglais ar>'iv>s a IvotWrda.in assurent que des troupes am ricaines arrivées en Angleterre , a la fm de la semaine dernière out été îm- inédia.e.ne it envoy-es en Italie. * "* Londircb, 8 noveui ire : On mande de Rome au ,,Daily News" : — Lets territoires italiens situés au aorJ do la ligne Kaveuno-Boiogne-Parme ont f't englobés dans la zone de guerre. Sur tous Ls tTjuts du Tyiol m'-ridio-na-l, rennomi a tenté de percer le front italien. * * * Lonlres, 8 novembre : On mande de Koms au „Morning Post" : — Ie> pourparlers engagés entre le gouvernement et les partis pnrlemeu tairas pour constituer uue Union nationale n ont pas donne ue résultat effectif. Aussi bien les socialis.es que le nouveau paru des ,,cem vju.,t" désirent conformer leur atn.iidé à chaque cas part cdier. * * * Ivome, 7 noveml re : Da»ns queljues jo..r>, la Chambre se réu. nira en une cour.e session. * * • M lin, 8 novembre : On mande de Home à la „S.ampa'' que !a Chambie se réunira en une sjance secrète pour entendre les communications du gouvernement sur la situation mi itaire. Opinions do la presse Paris, 8 novembre : De l'Agence Ilavas : — Sur le front italien, ia retrait de nos alliés s accentue de plus en plus. Le pas sage (fh Tagliamento est un lait accompli L ennemi est parvenu à fa;re tom et cett^ pos't on de d'fense natuTéne^èâ^TOurnaut, n travers la montagne, le cours supérieur d.i ileuvej simultanément, dans le nord, île.er-yait une pression sur les Ituliens, les t'or-vaut amsi à la retrace- Les Centraux ont ranchi le Tagliamento sar différents points, notamment près de Codroipo, oh le gr »s de l armée austro-allemande a passé le fleuve sous les yeux de l'empereur Charles. U a été impossible d onvoyer pi^ rapidement les renforts franco-anglais, de sorte qu'on ne j e -t prévoir encore sur quelle 1 gne les ltal.ens d cideront d arrêter définitivement les armées des puissances coalisé. Du i reste, avant de songer à fa re front aux i Aiistrr>-AUftma.nda niû las attaquent au oen- i tre et sur l'aile droite, nos alliés doivent Burveil'v-'r leur aile gauche, qui b appuie suite Carniole e\, sui tt? Cadore et, eu arrière, sur Treut n. 11 est à noter que de pe-Ujs attaques locales ont déjà eu lieu pre» uu lac de Carde, ce qui pourrait êire 1 indice dune grande action offensive de Iennemi dans l© Trentm. « * • Paris 7 novembre : ,Le „Matin" estime que, vu les cirCon. stances, le» Italiens seront saus doute obliges ue continuer à battre eu retraite jus-qu au Pia\e. M. Hervé corit que La prenve étant faite une fo.s de pius que la perooe d un froui est possible, ii faut, pour remonter le moral a tout le monde, que la direejon de 1 arm e française prépare et exécute une pere^e du front allemand en France. » * » Londres, 6 novenmre : Du ,,5iar'' : — L opinion publique, qui s'est inelinée lorsque 1 Lnt-nte a sacri'iô la terbie n'ai-unt pas que ce saea iee puisse se renouveler pour 1 Ualie. Pu sque l'ennemi a dé-eidé d attaquer chacun de nos ailLs en particulier, uotie devoir esc de re.e>er s m d-*fi : les rouies do»enues imprut oables en l' iandre nous empochent momentanément d y uer d s Allemands; profitons de 1 oeCcSiou qu on nous olire d aller en tuer eu Italie" i>e la „Wes;m«nster Gazette'' : — Le conseil (jue l'on nous donne de divers cot.s ue prendre occasion de 1 appe. a laide que nous adresse 11 taie pour abandonner la guerre des tranch es et ie-preaJie la gue-re de mouvement est alw surdî t^uainl nous serons sur le front italien, nous n aurons aucun moyen d'y retenir l ennemi pour l'y ba:tre a plïte cdu-turo. Rien ne 1 empehera de retiier 6es r upes et d- les j.ter sUr le trunt a i Uuest d s que nous aur.ms t.-ahsfjré les nôtr s dans .e Sud, et il arrivera t ains, qu'au lieu ue courir au ^.e ours de 1 Italie nous u aurions fait que oomprometiro les intir-ts de l Entente. Toute.ois, les Ita.liens n'ont pas à. crain-die quo nous les abandonnions à leur malheureux sort. Les libéraux anglais resteront f.cLljs à sa cause. Seulement, il Tmpor e de ne pas oublier que les Allemands disposent encore davau.ages stratégiques et politiques suft' sanrs pour choisir à leur gr- les points où il leur conviendra de liv rer les ba aille-pleines de risques des cerniérCs jourin e» de la gue re." De M. Lovât Fraser dans le „Daily Mail ' : — Il faut que nous apportions à l'Italie une aide énergique si nous ne voulons pas que sou son soit scellé par sa di'a.tj e avec lui celui de l'Entente. L'Allemagne d^tr .it un ro.aume chaque ann'e : en PM4. ce fut la Bel i lue, en 1915 la Serbie et e.i l ll6 la Roumanie : en lî>l7, c'est le tour ue l Pâlie. A chacun 1" Entente a prom.s d envoyer du secours, mais ehaqi e fo.s elle a omis de I envoyer à temps."' EN AMÉRIQUE Washington, 7 novembre : Les ouvr ers des chemins do fer am/>û oains menace..t de se metire en grève si lu*o compagnies ue leur accordent pas une augmentation de salarie de 30 p. c. * * Amsterdam, 7 novemore : On mande de Montréal que plus de 00 p. c dos citoyens inscrits sur les registres oe la nii.ice ont demandé à être eAem^t s du service. « ■ . Les événements de Russie Pétrograd, 7 novem re : De la „ iazeite de la Bourco'' : — L. oioie donne par la L.omm.ssion mi-î : t - i re et r^volutionn lire de la garnison die u obéir désormais qu'à el.e seule est 1 indice d'une scission compie«e avec le gvMi. vornement ei le prodrome d'une guerre ci vile- Une lnei-gtque et prompte interven. iion peut seuie sauver la r 'Vo.utLon et la jvatrie. Quiconque réfléchit doit s apercevoir lu danger qui les mexaace et se ranger au\ côtés du g'ouvemement. # " » Stockholm, t> noveml re : Tandis que le gouvernememt russe reiew tait net.cment, par la bouche de M. Terei-schenko, le programne de jwiix du Soviet, p s moins de onze organismes importants oonst.tu-^ sur le «roui décidaient à l una niinit que le }»rogi>amme de paix du Soviet. doit etre considéré comme ctant ie programme oh'ic.el de paix de la République. Le Couiit,- de3 sol.lnts du front 6eplentri<v nai, le Comi'é exécut f du front roumain, e Comité exécutif de Uelsingfois. le Comité de la flotte de la Balti jue, le Cornue des matelots de la flotte de la mer N<«i;o et le Conseil des soldats eu distiict mi itaire d'Odessa ont noiamn:bnt vov' ce te fcsolu-lion.* # « Paris, 7 novembre : On mande de l'« trograd au „Temps" : — Les maxiin li.'ts ont tenu une s'anpf secrète à laquelle M. Léni; e ass.stiit.lls 0l t ilic.dé de re pas organiser justju'ù nouvel nrdre la mani.estîition qu ils avaient proje-tée, de tenir secret le .jour où elle aura lieu et d'agir n l improv iste pour en assu-•'•r le succ s. M. Trotzki, pr si'ent du So- e'. a | roposé de f ire proclamer par le Congr's d^s conseils des ouvriers et sol-;ats (]te c es lui qui est investi du j>ou voir s ipr me du gouvernement révolutionnaire ei qu il i-e s'qiaie définitivement du gouvernement provis.i.e: cette proposition na érté rejet-e qu'a une ma orité de 3 voix. » ♦ ♦ Go; O'ihague, 7 novem! re : D'après une dépêche de Pérrograd, la guerre civile a éclaté da»!s .a cajit.a'.e. Des larncades ont été ùlevees dms un grami nombre de rues. Plusieurs cotlisions ont déj » eu l eu entre la pinnul ition et 1 s tr.»u-t>e^ L'émeute est ma.tresse de la rue. Le înouveme t maximal ste lait des progrès Cx-iraord naires. * * * Petrograd, 7 noveubre : Un dôtacheniai.t de soldats de marine a, sur l'ordre du Comité révolutionnaire ma .i-nnji. te, occupo les locaux de T Agence Télégraphique, la centrale des t 1 .^r phes, les chemi s de 1er de i Ktat et le n i istère ^e ia marine, où siège le I«pl»arlement. On ne signale pas de trouves jus pi'ci, mis a Liart quelques hauts fai:s d'apaches. Abonne, 8 novembre. — Du quartier de la p rosse : Nos st. .tions radiotélégrapliiques ont intercepté aujourd'hui ie ratiiottl igranime âui-/ant, quH a nù envoyé de IVtrograd à tou-es Ins années : — Proclamation du comité de guerre ré-volu.ionusiiie. (En i.ingi gc cm r; .e c ni-nencem'ent de la dépêche manque.) Les pri-iomiiers poli tiques 6eront imméldiabement nis ea liberté.Los ex-miuistees Konovalo^v, i Ivise.kin, Tere>tseîienko, Makjantovitsel, N] kirin ont i.rr tes par le Comité révolu-îounaire. Kerenski s:e^t enfui. 11 est ordonné à toutes les organisatioi,s do l'année de prendre des mesures pour 1 arre-tation im-méniate do Kerenski et pour 1 amener à Pé-U'ograd. Toute tijntati\e pour secourir Ke-«•■enski sera puni comme trahison grave eu-\er8 l'Eiat. La r .voiution t'es ouvriers et des soldats a triompln* a Pétrograd. le Congrès général des dénutations des ouvii.rs et soldais exprime l'pspoir quie le* chemins ue fcr resteront, u^a i oiure e« q» e 1 exploitation ne sei-a pas arr^tue un seul iust-tnt." • * Par-s, 7 novembre : Le corr3H>un^aut spôjial à Pétrograd du ,,Petit Purisien" commue à dépeindre In oituat on dans la oapitale et dans les pro. vinces comu.e djsesp r e. La population se ,aisse al er a un fatalisme qui se traduii par son d sintéressejmeut abso.u des réunions politiques que 1 ou annonce. Personne ne se pr oceupe plus de la guerre : tout le inonue est pris par les graves soucis qu'impose le ravi ta li émeut. * * » Milan, 8 no\e:nbre : Ou mande de i étrogradque MM.Tereclien-sciike et Kerenski ont eu un lon^ eut-et en avec l'ambat-s ideur d luilie. Ou uit que la Russie ne res e.*a plus longtemps inactive et qu'L faui i rtlçr mie parû^aiiere atten- t.on au front roamaru. * » # Pétrograd, 7 novembre : Le gouvernement a invité "Le ministre de la guerre à quittjr l'é^r igTad. 1-e général 'NYe.showski est parti le soir mêiiv pour le lac de "Ladoga, ou est ita >li u; couvent c lebre. Les journaux sont d'avis que la retra;t-du général "WerchowStvi amènera d iuipt r tarîtes moiificalions dans le commandomeu supérieur. D'autre part, on annonce quo, dans 1 'lisfcrict dTvanovo-VOî&jiessensk, duislipro vin'cr de Moscou, où sont établies de gran les fabriques de drap, 330,oOo ouvriers s sont mis en grève. * ♦ « Rotterdam, 7 novembre : Le Couii.e de la flotie de la Balti jue établi à licilsiagfors, a demandé au mi ni tr^ de la. marine de lui cjder l'anctei yaCi.t impérial ,, Standard" pour y inst..llei son bureau. Le inimstie n'ayant pas donin sa'te à (k-t e demande, une troupe de luate ots arm s se sont empar 's du yac'.it, qu s» trouvait dans ie port de Cronstadt, e l ont umené à llelsinglors. * * Zurich, 7 novembre : Ou mande de Petrograd à la „Neue '^ur-cher Zeiiung ' : — Depuis quelques jours, Vladivostoek est entièrement entre les mains de^s maximalisées Ils ont adresse un appel au peup e. d cliirant qu ils se sont emparés du i-ou-voir- Les organismes privés sa sout d« cla r^s disposas a obéit aux ordres du Conseil ues maximal istes. DÊPÊCHESJ31VERSES La Ilaye, 7 novemure : Un Comité ceu.rai vient de se cjns:ituei pour s occuper, d accord a\ ec le gou • e ne — eii, des prisonniers de gut^re anglais e auomauds qui aoivent arriver proûhame aient ei_ llollanue. * « Londres, 8 no vendre ; Du ,,Uaiiy 'ielegrapa•,, : — 2<ouo ne s.!vo.âS pas (juelle est la tra. gédie qu amèneront ies o/eieuients qui ot déroulent eu Irlande, mais il e<at ceria.L, ju elie approene et qu o.i'e ^era s-'u^ianic. L'an..rJh e bouillonne dans le pa^s et Si le gouvernement ne p rv ieut pus a la Couipri mer, une cat.:istropue e-.t iiievitub.e- Il fam emprisonner les fauteurs do tronoi^s quels ju i.s soient. * • paris, 8 novembre : On mande de Londr s à l'Agence 1 lavas : — Dans le comté de Ivent, au cour Je niau€eu\rcs aériennes, uu appareil du mo dote le plus receut a pris feu ua tuomen d atterr.r. Trois avmteurs ont été ru s e djux grièvement ble>s s. Un auîie appurei u été incendié de la maie manière; ùiuk Cj cas, deux av.ateurs oui «.te br> 1 s vils un troisioine est toml>é dans la TauuSe, l p.lote a etc tué et 1 observatear grieveme^i oli.SS-. * * * Bâie, 7 novembre : L Agence llava> annonce qu'une demanda d autorisation de poursuites a «.ti d -[ws < au esouat. L'inttress^ n est pas euCori nommé. A oe sujet, le correspondant à Paris dus „Basier Naciiri-hteh' t'i graphie : — i^ans la s ..le des pa^> perius du Sé i.at, ou prétend q. e la Comiuiss.ou caarg-i d autoris.'r ljs pou'suiies judiciaires co..tr. \l. Charles llumberi se prononcera af iriua tivement." * * * Paris, 5 novembre L'Agence lia vas annonce que Al «_e.ei lier ancien directeur et piopii t ire du ,Journal", a 't- iniemgé lundi sur le-circonstauctis partionlw.-nts dans î. s |ue^ea M. Cfiarles Hum'ert a réjiris 1b t»u»-uô>i . M. Motiier, ^ limier piesfdeni de la Cou» d'appel de Paris, a loiiné sa démi.-sion mardi matin. * * * Paris, 6 novembre : L'Agence ilavas annonce que M. Charles lumUert ci e M. Téiy, r dacteur en c.ie tlo l',/Euvie , et M. Dlmr, rxla te..r e. chef c'e l „Eveil , eu Cour d ;.ss ses poui calomnie. * * * Genève, 7 novembre : Le ,, !o r.ial de Cenève'' se plair.t de D rensure f-nn.aise, qui eout nue à arr 'ter o.i i su pi rimer lis t. l'g ranimes envo. és dv Sui :so en Am r que. Certains de ces tôl«--grammes mettent à parven r plus de temps ;ue les lettres ordinaires 11 en va de môme pour les dép'*cVs envov es de Suisst i detination des pav s neu res, de la Iù;- pub.ijt.e Argentine notamment. * * » Berlin, 7 novembre : Le comte Ilert.mg par ira sans doute cç s ir pour Munich et le com'e Czer ,ia pnui \'ieii: .e. Le ' ekl-maréchal von iii.ideiibure et le gén ril Ludendoif:" sont retournés hier so.r au grand quartier général. » * + Berlin, 7 novembre : Au cours d'une d-libér tion commune de> : Tua re partis du Reichstig, 1 uuanim.té s'est faite sur les mesures proposées pour venir a bout des difficultés créées par la situation actuslle. Les négociations avec le chancelier continuent. » * * Melbourne, 7 novembie : Le gouvernement australien a décidé de soumettre à un nouveau référendum populaire la question du recrutement- COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués des Puissances Centrales. Berlin, 8 novembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à. l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecnt de Bavière : sur ie iront de bataille en Flandre, 1 ennemi n'a pas reuouvelé ses attaques. L'ar-ulierie est restée uctive, son feu est ce-veuu plus vio.ent, notamment dans les secteurs de 1 1 ^er et pr^s de PuSsChendaele. La Vil.e de Dixmude a < t- prise sous un violeur feu de lance-mines. Au nord de Poelcapclle ei près d Arinentières, des dé-Luc.ieinents anglais ont ct^ repous^ s. Arm-es du prince héritier allemand : Dans le fond de l'Ai.et.e, nous avons fait des prisonu.ers français au cours de couinais entre avant-postes qui se sont terminés eu notre faveur. Arm. es du îeld^-maréchal duo Albrecht ■'e Wurtemberg : Daus le tjundgau, le feu d'artillerie, m-:eu>e i ei uis quelques .ours déjà est de venu très violent des deux c..t s du canal du Rhin au Rhon. Dans 1 après-midi, des îroupes d assaut françaises ont pris l ofteu. tîive au nord et au sud du canal. Pré» d Ainmerzwe.ier, I ennemi a été rejeté; n l ouest d licidvveik'r, des éléments de tranch e formant saillie sont reSt-s entre se* mains. Lo soir, de nouvelles attaques fraudais .-s se sont tcroulees à cet endroit et ont ; conté de fortes pertes à l'ennemi, i Depuis le 3 novembre, nos ennemis out perdu, au cours de combais airiens et som> î e feu de nos canons de défense, viugt-quatie avions. le l eu tenant VVustliolT a i remporté ses viug.-quainèuie et vingt-cin-quiemos victoires a^'riennes. Théâtre ce la guerre à l'Est. Pris de Brody t-t sur la Moldava, la ca-^ uoniiado est devenue plus violente par iui;er-in il ton ce. Front macédonien. Dans la bouc.e de la Czerna, le feu de l'artillerie est redevenu plus violent. Front italien. Tout en traversant les montagnes, do» détachements ont brisé la résistance des ar-ruregardes enuem.es. Des colonnes d ao.a-que, tournant les troupes ennemies» qui résistaient e.iCote sur le Tagliamento moyen, eutre Tolme^zo ei Gemona, ainsi que s.ir .es ouvrages fortifiés permanents du monte i>au ïiiuieone, leur ont coupé u retraite. Jus-qu à pr e u, l7,t»0U Italiens, parmi lesquels un geinrai, ont fcté forces de se rendre avec C5d canons. Dans la plaine, des combats se sont développas le long de 1a Livenza. Par uu* uiurcua eu avant un^K,tueu^e et quoique Ita ponts fussent d< truuis, des divi -ions aLe-uiaudes et austr.MiougrOxses ont forcé lt passage et ont rejeté 1 ennemi \ers 1 oues,. Le nomoie total de nos prisonniers d<-tKisce /oj,1>oO et le nombre des cauouti que nous avons Captures s élevé à plus de •VU*. « * * lieiii i, 8 novembre-— Officiai d hier soir : Du. s quelques scc.cut's du iront de i-lan die, recfuueoeo.ice d activité d<î 1 a-rtiiier.e. Uans le omidgau, comt>;its loc.lisjs prt» d Aminersvveiier et de lleidweikr. Dans la p.a'iue vénitienne, e.i [x>ursui vai t l'ennemi, noua avons atteint la ligne de ia Livenza. Plusieurs niUâers de prisonniers ont été amènes. * * ♦ Berlin, S novembre. — Officiel : Dans la Méditerranée, nos sous-marins oui encore couL quatorze vapeurs e. dea\ voiliers jauge mt autrui 44, >àa> t'nne> ir i en c.tii'.re rond. Parmi les navires coui 6 ■>e tixiuvaient les vapeurs armés ang.aiî», forte uent cii irgcs de matériel de guerre, .,1'era'' (7,U35 tonnes brut) et ,,Co.L'gi in'" (7,'S>7 tonnes brut) ; ea outre 1.' trau*port ie trou, e- i.. lien arme ,, Valparaiso" (4,y;V-. on nés brut> qui a été coulé en rade de Mnrra Susa, ^ l'ouesi de Ue'na, de même pie le croise..r au. i mire i.alien ,,1'ort .Uaiurizio" qu. le convoyait. Ci.erchaut à profiter des courtes journées, les iuivi.es ennen.i- essayent vainement dc sï soustraite aux ut-m^ues de nos sous ma rins en voyageant La nuit. Plusieurs vapeurs cuilés ont 11 j aûratpiés la nui;;dan. res ont été torpillés en pl in convoi a.tra irdinairement protégé. Le lieutenant fctoin-baner a pris une i>a-t prépoudéninte au.\ si.cets que nous venons de signaler. * * * Sofia, 6 novembre. — Officiel : Front macédonien: Faible sur tout le res tant du front, l nctiviti de 1 artillerie a éu-un j en plus iuteuse dan"-, la région de la Mogiona e à l'est du Vardar. 1 es attaque-ennemies avait choué, le caln e s e-t r'ia : ii. Aux environs de Moricovo et du c."»t«-.ie la ïtrouma, nous avons chass ■ p: r iiotiv feu plu.si.u;rs détachements d > claircurs qui •ni miss»- ce? p»isonmers en re nos mains. Ir'mt de la Dobroudja : Activité insigi i ■ iante. * * * Sofia, 7 novembre. — Officiel : Front macédonien : Vive canonnade à i est du lac de l'rospa. Au sud du vi l i^e d Akaudjali, près du lac de Doiran, ooin-iatî de parroui.les au Cours des juels nout ivons uniené des prisonnieis auglais. * * Constantinople, G novembre. — Ofi'iciel : L'i'e d'Arwnt', situte à proximité de la • te ue > r.«-, h été eificàcement prise s >us •.e feu de noire artiilêne. La st'.tion radio-.rqihique française, tablie dans cet e i le. i ét'* démolie en même temps que deux canons, les naviivs qui se rouvaient dans e port d Arwaô (cinq voi.i-rs, un pajuc- • t et deux vapeurs de 4,000 tonnes) on té eoul s à couj.s de canon. Front du 5;i- naï : Dans le se tcur de Caza, violente canonnade; au ce. t e e devant notre ail? gau-•î e, canonnade moins intense, fciur les au r s Fronts, pas d'événements particuliers. • » Constnntinople, 7 novembre. — Offi.iel : Sur !e frmt du Sina , dans le secteur d<" et sur la c.'t', ^es atraq.es ri t r e> .'e 1 ennemi se sont écroulées e; lui ou; l'O 'tx de-» pe!'t^s sanglantes. Deux division^ H f intérim et <'eix divisions de cavalerie nngia:se. qui a van aient sur rn.tre aie gau clie, v^e soni he. r:ées à notre contre-n t ique et oi t éic fore(e< d arrêter leur marche. Si r les autres fronts, pas d événement Impor ant à signaler. B<rlin, 7 novembre. — Officieux : Aptrê» la jounue de granuc baiaille du 4 oc lubiv, le-» Anglais pr t.nclaient être on me3ure de eomnioiicer la guerre de mancnuvrPô clia<n:o jour. Le G moveiubre upri# twi uiois tle grande combats d 's«.sp i- s «t prti.ciuo inimerrompu?. 1 s 'l>ets .le l'aniK-e anglaise ont lancé des m: s e« com-j>ictes. clvcfonu. ôa cn colcwnes profont «s, encore >t toujours, contre !*-* seul et miime front en Flandre, et tdujooirs conire le» positkyne A>u pris d inv-iKuises sacritices, l'eiwvemi qui «ivait une supérioiritô mumériouc eonsid- rabl$, a sim- plc-meait r.tisei à 6 em.p<irer du village de Pa»-aot.ei.iuaele, qu il avait u oc».up- ^xlau* pea (.e lernpfc le îîo ovf *bio. 6nr tout t«t resie du frouu o attaque, 1 u^baut ançlai& 9 ttt i'e'to»-«ui ^croulé et 1 e.iueuu a subi Ue« p«r;«n iu »uu©.-. Au feu rouiant d cianchô à 7 Leme» du utatin et quii s'oit « tt;mhi par intermit e- ^e ^ei^ le nord 6t sers le sucf, ont SiAicod^ les !^ri©i aaaquoà uia:»oa anglaisai, diirig> e> ct>utre nos po«itiotu» ota-blies depuis le suu uo l'oe^tt-polle, jt s u*j ec y comprib FaSbclieudael*, aiijSi que Quatre lea collines ue bfctelaere et de UneltHelt. Au pie-niicr assaut, s.iis un feu roulant infc"U r« uakpo, leulu<f..i a r^'u^si à s'ea>poii r de F^e^uidi ©ie. Au Cuuis d'un cou.-bat arharu- à aheruatiVctt variables, les liiéroï^ucs truupca ail ^naia ee. dea Fiaudrevs ont ojpen f-iut repria la local it.. Il a. t'alJu que i'ei.u.eu.i, 6ano se soucier do seô peit s lun«,-ai de nouveau, vers uiiut, d i*npoi> UinicS troupes tra elie» à 1 atUuj.ie pour pjirveuir à, repreuure le \l iage, 'l'ouïes l.e temni\e(» qu il a iai;ei eiisuite pour étenUre c« su-ces l ouai ont tx;hou<:. L'apn 6-nàv.la et jls.juj au cr pn^trule, tes violents couinais dartdleiie et d'inti^iurie. cours desqueb 1 ennemi u a pu obteinr le inoit* dre avauit/age, sont puorauivis dans le eeo. teur do PaSsclieudaela- L auaqLe en n une uirige contre Becelaore-Gh®. luvtU So-i, eu giiiude pirtie, croul • i.ev.int nos lignes sous noire feu de Uirrage et do il le" e-aux raree enJroits où le-angui a r*-u.-ti à p«. u trer dans nos li-rnce, il eii a t't p«ar 1 ..ujétueue;» com-ro-aitaques- JJe uouveUtsS t-tives ulatuujwe ont ensuite «^cuoue sou» ui>tr« ■eu nestrmt.:ur e:fi ac©. Au unru-est ue ^oiboons, l action de l'ait'iU^ri» ennemie e t devenue plut» violeux- -lua» la h/ui-néo ; elle est au^si « îniei.ae la luuit p^-r inUrmit.eiice Surtout uans Ij* r t,U"a u» Court c u. A 1 es< ce l1» ViowSt», C&.Ti •»» r»gx«-u du no» de Chaume, et oans le 6untlguu, < e|- lis l 01 ©* uo Cuebwi.ler jus^u à la tronii.-Te su s e. la c&. ■ lonuaue ennemie a <a nutence ; eile toi dcveiw_a irès violent» vers le soir ; dans le 6umlgau, »a viole-Ce ua pas in me dimiuu la nuu. une iiu~ p'i. tuile afttaque, proiu>uo.e par des p t t»..-âiies euucmieS, a > w rep^îiw-w-e. Eu Mncôn;Lae, eat.e le Vardar et le ,«c de Doirau, 'e leu de I arlt/.erie est de^cau plo» vto. leiu par iutenuil.ence. fcai î-talri*;, au cours des combaos de poursuite li\r s par nuS troupes, qui avauc^..! vicia-i io-iseuMii dano Ja iuui.1 bue et uaus 41 plui.-e. :'e nombre tle nos prisouniers e» i unp« rt dice ue Loue buitn Ht c©îi>e d uugmeuier. Communiqué uw armees alliées Pans, 7 novembi-e. — Officiel de 3 h. : ■Les atia*|iucs ues troupe» Cniieniicfi su» noa tranences daus hx région de 6aiu^^uentiu ec au nord ue lteiins ^sectcurs de ^a^neul et d'à ciudat) oui valu des i>ert^s à 1 e-me-mi sans aucuu r ^atiat. i>ur la rue dro.te de la Meuse, le bombardement violent de ia région du bois d«j (Jhauime a été suivi d'une attaque d infanterie ennemie. Nos feux ont refoulé l em:o-uu, qui n'a pu aborder nos» lignes. Canonnade înteimitteune sur le reste du Iront. * • • Paria, 7 novembre. — Offic el de 11 h. ; Activité dos deux arii.lerica au nord da l'Aisne, dans le seetear iilam-Chuv.gnou ^t Sur la r-ve dro te de la Aleuse, dans U région du bo.% de Chaume. E11 Haute-Aisaee, nous avons atta/jué aveo succ. s les pes.t ous ennemua du Seh ,nhoU vuurd-oue6t d'Altùuch) et fait t>0 prisutu u ers. Journ<e calme 8ur le reste du front. * • • Paris, 6 novembre. — Officiel de l'ar-m« e d Urimt : zict.iv te d artii erie vers 1 embouchure de la crtroum.i, dans le sec.eur du Vardar et Jan« la région de Alonasar. l^es troupe oi'itauniques out o^écaté un coup de maui ^ers MaCuKovo. • * • Londres, 6 novemu'e. — Otïi:iel ; Ce malin, le» truupes canaïuieuiiies ont exeeut; avec uu suv.c.s camp.et uue opeiii-iiou conti'e les ouvrages ue d.feitse euneu mis établis autour de fasscnenuaeie et dans id village, ainsi que Contre tes Collines qui s élèvent au iioi-U ei a.u noru-ouesi de Ia oca.it--. Nos troupes a^ant et,e neuieuse.ne.4 ûouce-.tr^ec, noti-e aitat|ue a été dcclanou.-t a G heures Uu uiat.u, contormemeut aux i.tdres tloiiiRS par noue naut comauuiue-uirut. L'ennemi avait re,u l'ordre de uia.u-tin.r coûte que coûte ceae s^h-e position Hoiie sur une très importante er^ e de c^l. »i. es. l^ei combats acaarucs se soui .îvrot s r diîtorents points, surtout sur le rerrau. levé s tae au nord du v.liage, où il s agis .^a.t de s emparer de groupes de batiuient.-ct de poôilions renforcées établies sur L ijoudberg. Malgré ce» difueu.t-o, nos trouves n ont cestsc de progresser et, a 1 aube, "lies s em|iara>dut de i'assehendaele, du village de Mosseimar.vt et uu trouuoetg. A vaut .nid:, tous noo ob%cCii's èta.ieut a.tditts es uous avions fait un certain nombre de prL so>nniers. Aujourd'hui, le temps a été mdec.s, 11 a plu par imeiuntience. Le temps plus clair a toutefois ta vor .s le travai. ue notre artillerie. Orice au champ d'observation plus Vi-s.e que nos progrès ont donné à noa aviateur.-» ceux-ci out ifiicacement rép<ré le ;eu de nos batteries, (ju» ont énergi lUviintus jontreoatta les canons ennemis ei bom tardé d.s conceutratiuns d'infanterie aJleiminde. Liieiii que le temps se f t un peu améliora, le brouillaru a empeene nos av aieura 1 exécuter des vols de reconnaissance et de prendre d s ol.icnès. Au cours de quelques combats a r eus, deux apjmreils allemands ont «té descendus. Eu outre, un avion ennemi, volant treS bas, a <t- descendu par notre infanterie à larrl re de nos 1 gnea. Un de nos appareils manque à 1 appel. « * Rome, 7 novembre. — Officiel : La d crue du i'ag i uue.ito reudant dilTi-• le la défense du fleuse, nous avons replié nos lign >s dans la direction de u Livenza. Noi e retraite s est e l'ectu 0 eu boa -rire sous la protection de nos troupes de couverture- Hier et pendini la nuit, nos avions et nos dirigeables om enic .cemenr bombardé à U f re tes reprises des troupes eni.euiies qui et lient des ponis sur le Tagliameuio et ,ui traversaient L- fieuve. Nos a via te uis ouï ie5eendu qua.re appareils ennemis. * * Petrograd, (î no.emlire. — Officiel : Sur les froma du nord, de 1 ouest, du sud-ouest et de Koumanie, fusillades entre détachements ne reconnaissance et éc.ai-r mrs. sur le froni ûu Caucase, prea de Ko-tnaeh, nous avons expu'sé les Turc® da 1-urs tranchées et le» avons ou lès vers ivomach. Dans la direction de 'J s hewlik, nos éclaire 1rs oni reçusse un poste avance lurc établi prt*» à'Ognut* Dans la Baltique, la situation pas changé. • * Washington, 7 novembro. — Of.'iciel : L'aviso américain „ArCedo", en servies ie patrouille le théâtre de la guerre, a te conl ', lundi dernier, par un sous-marin* Un officier et vîngt hommes m;uiquent à L'appel.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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