La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 08 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 27 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cr5n874c2g/
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Jeudi 8 Novembre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — JL& T^u^ôvot^lS Oentimea 4* Année. — W 1072 PRIX OES ABONNEMENTS 2 mois (ûoveiii-re, décembre), 'r. 7.60; 1 mois (novembre*, tr. 3.30. Les demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteur.< des postes. — Les réclamations concernant les abonnements doivent Sire adressées exclusivement aux bureaux de poste, ADSIiNISTRiTION ET RÉDACTION: 8Î, Rionlaano-aus-Herbss-Polagères. Bruxelles. LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, tr. 0.75» — Réolamcè avant les annonces, la ligne, ir. 1.75.— Corp* du journal, la ligne, «r. 7.50.— Faits divers, la ligne, ir. 5.08. — Nécrologie, la ligne, tr. 3.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. t.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction et Administration : e%'„° •» «,«'» J03. MORESSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,103a jour de guerre Les revers des Italiens sur l'Isonao et eur le Tagliamento tournent, au dCesastre. Depuis l'Attriafcique jusqu'au val Je icLa, o'ecfe-d^dir© sur quatre-v >ngts kilomètres cie front, les masses aust.ro» hongroises franchissent le Tagliamento et s avancent à marene forcée vers l'ouest, talonnant les Italiens, qui sont contraints partout à. battre en retraite. Entre le val de Fella et le Piave supérieur, les troupes du général Krobafcin progressent, lentement mais sûrement, vers le Tagliamento supérieur : déjà elles ont dé. logo les Italiens die leurs positions à 1 est de Cadore, sur le Piave supérieur. Voyant cette menace de flanc 66 préciser davantage de jour en jour, les Italiens ont du décider dJévacuer les positions qu'ils avaient péniblement oonqu'&sS il y a deux ans à l'ouest du Piave supérieur. Dans les Dodomite», depuis le monte Croce (Kr-euzberg) jusqu au ©oi Bricon, qui e»t à 12 kilomètres au nord île Fiere di Primieroi, les Austro-Hongrois commandes par ie général von Conrad se sont m..» à leur poursuite : Cortina d"Am-pezzo, Saint-Martin di CaStrozzo, la fameux col di Lana et lo mont Piano sont déjà céoccupés par eux. En fait, nous assistons à l'écroulement de tout le front italien depuis l'Adriatique jus. qu'au Trentin. C'est dire que les événements ont pris dans la Haute-Italie une tournure telle qu'on n'entrevoit mémo pas encore sur que-le ligue le général Cadorna pourrait, avec le concours ctes Alliés, refor-mer en toute sécurité ses armées vaincues et s'opposer efficacement à la marche en avant de «es terribles adversaires. » L'offensive austro-aflainends en Italie Vieune, 6 novembre : Le président de la Chambre a prononcé, au début die la saancet, i allocution suivante : — J lexprimais, à notre dernière séance, l'espoir de voir se développer les succès de nos héroïques armées. Ce vteu s est réalise dans une mesure qui dépasse tu ut ce que 1 on pouvait attendre. Nos armées, collabo, faut avec celles de nos vaillants aljas, ont délivré de l'invasion le Kustenland et la Cartnthie et ont porbî leurs drapeaux victorieux fort avant dans le territoire de l'ennemi.Aux dernières nouvelles, nos armées ont remporté de nouveaux succès. Un t -légitimais que je reçois à l'instaut du général-major baron von Waltbststijon s exprime ainsi: — Au nom de S. E. le chef de 1 état-ma or: j'ai l'honneur de vous faire savoir %ue les troupes coalisée^ ont franchi le Ta-gliamôito, Nos troupes sont entrées à Oor-tksa d'Ami pez&o et a San Marfcino di CJos-trozza. L Lmpeieur et Roi a assis!» au passade d!u Taghaatiento près de Godroipo.'' V os applaudùsroaients trahissent 1 allégresse dont nous inondent tous ici les succès des troupes victorieuses placées sous le haut commandement personnel du °ne? suprême de l'arm*e. Mais ce n'est pas seulement de leurs suùc.;s que nous pouvons nous réjouir, c'est avant tout de voir que les perspectives ie paix s'améliorent : notre ancum allié «jui, après s'être Honteusement parjuré, a pendant plus de deux ans rnewac« nos frontières méridien ades, sera bientôt rayé, il faut l'espérer, de la liste de no3 ennemis et mous nous rapprochons ainsi de la paix ho-aorahie tant désirée Je vous prie de m'autoriser à envoyer à 6a Majesté, en votre nom, tin télégramme de félicitations. * * m Zurich, 7 novembre : ©n mande de source italienne que la brigade de Bari s'est mutinée à Pactoue; elle a refusé d'obéir, ce qui a entravé les communications à l'arrière de la troisième armée italienne. L'a brigade a été rayée du sôle de l'armée. D'autre part, les mutineries augmentent dans l'armée; les homme^ Hui viertenfc d'être appelés sotus les drapeaux Sont montre d'un mauvais esprit et sont à'avis que leur présence est plus nécessaire au foyer que sur le front. Le duc d'Aoste a été re!evé du comman-ieiment de la deuxièma armée. Les renforts français sont déjà arrivés «r partie dans la zone de guerre. Pendiant leur transport, elles ont beaucoup souffert du froid. On évalué leur force à trois divisions environ. Des avions ennemis ont survolé Milan. Le „Popolo d'Italia" craint que la général Brusatti, aide de camp du Roi, déjà relevé de son commandement, n'ait été arrêta. Il prétend que, dans l'entourage immédiat du Roi, il existait une bande de traîtres qui travaillaient à anéantir l'Italie. De nombreuses perquisitions auraient déjà été pratiquées à ce sujet , * * * Paris, 6 novembre ; L'Agence ïïavas annonce que les généraux Foch, Robertson et Cadorna ont pria les premières dispositions que nécessite la participation des troupes anglo-françaises aux opérations des armées italiennes. • * » Berne, 6 novembre : La frontière franco-suisse est; toujours fermée. Les lettres et les journaux datant de plusieurs jours arrivent- en Puisse. » * • Pari», 7 novembre : A la Chambre, deux questions ont été posées au gouvernement] à propos du «er cours militaire envoyé à l'Italie. M. Pain-ievé y répondra à son retour d'Italie. Le texte de ces questions a été supprimé par la censure. * * * Genève, 6 novembre : On mande de Rome au „Journal de Ge' nève" q,ue le nouveau Cabinet comprend seize ministres- à chacun desquels est adjoint un vice-ministre. Les catholiques, les radicaux, les républicain sv les libéraux et les libéraux-conservateurs y sont représentés. Il y a un sous-secrétaire di'Etat catholique. un radicial, un non affilié aux partis politiques; tous les autres sont des libéraux. Les neuf dixièmes d'entre eux sont des giolitfcistc3 avérés : si M. Giolittd veinait par hasard à reprendre le pouvoir, il trouverait au ministère tout son état-major en foncions et n'aurait besoin de remplacer que quelques mmiistrô3 et douix ou trois Boususecrétaires di'Etat. * * * Paris, G novembre « On mande de Home au „ Petit Parisien" : — La Chambre se réunira entre le 6 et ]0 10 novembre pour entendre les déclarations du nouveau gouvernement et pour permettre aux différents ohefs d'e parti de faire connaître leur opinion. Après le vote c$Q l'ordre du jour de confiance, le Parlement s ajournera. Un croit qu« M Orlando prononcera un grand discours politique. p * * « 11 Paris, 5 novembre : j. On maude de Rome : _ s — La plupart des groupes parlementaires g estiment qu'il convient d ajourner l'ouver- , ture de la Chambre. Touteiois, s il n'eu s était pas ainsi, il serait désirable que les ? che s des part s s entendent pour éviter toute d (discussion de la situation militaire et que î la Chambre se borne au vote d un ordre t du jour de confiance au gouvernement. « - t Opinions de (a presse Paris, 7 novembre : _ i L'Agence Havas publie la note officielle suivante : — Si, comme il est probable, la J-xession de l'ennemi se renforce sur 1e Tagliamento, il semble inévitable que 1 armÔQ du général Cadorna devra se retirer derrière la Piave, où elle arrêtera sans doute les Centraux avec l'aide des renforts, anglo-frau^ai». ( * * u Paris, 6 novembre : De l'Agence lia vas : — Le correspondant ce 1',, Associated Press" au grand quartier-géneral italien tâ-iégraphio que la situation s'aggrave d heure en heure. On organise à prêtent les forces italiennes qui se trouvent à r ouest du Ta- J giiamen'lo et celles qui, avec l'aide des troupes alliées (Suivent ure emo^c.» p«.ur résister à la formidable pression de 1 ennemi. Toutes les puissances de P Entente ajoute le correspondant, devraient comprendre que la guerre est entrée aivourd'hui dans sa dernièi'e phase. * * * Londres, 5 nôvembie : Avant le passage du Tagjliamento, le colonel Repington écrivait dans le ,,Times'': — Il est incontestable qu'uno grave crise a frappé la cause de l'Entente; elle demande avant tout l'union et un combat acnarne. Nous ne voulons pas douter que les alliés de l'Italie se montrent à la hauteur, die la situation et que le War Office prenne eiifin les mesures qui s'imposaient déj i depuis si longtemps. Jusqu'à présent, nous avons mené la guerre avec des masses de troupe» insuffisantes et nous avons touiouxs eu trop peu de réserves pjur l'aire face à un danger du genre de celui qui vient de surgir brusquement. La sibua.ion doit être modifi o si nous voulons remporter la victoire." ♦ * Londres, 7 novembre : On mande du grand quartier général ifa. lien au „Morning Posfc" : — Pour qu'un® contre-offensive puisse avoir des chances de réussir, il faut <jue tous Les canons perdus par l'artillerie italienne durant la retraite de Fl&onzo soient r€mj>Jao4s. L'artillerie ennemie est d'une puissance inattendue. Les pertes subies par l'artillerie italienne sont graves et la situation devient dangereuse en Haute-Italie, à moms que 1e général Cadorna ne parvienne à arrête*- rapidement la marche en avant de l'ennemi. • • • Manohester, 5 novembre :• Du „Manchester Guardian4' • — Avec la meilleure volonté du monde, il nous est impossible de faire autre chose aujourd'hui que de limier l'étendue de la catastrophe alors qu'il y a un mois, nous aurions pu l'éviter moyennant un effort relativement kger. C'est la troisième fois que le même cas se présente : la première, ç/avait été en Seroifi et la deuxième en Roumanie; on pourrait même, eu comptant l'expédition des Dardanelles, dire que.c'est la quatrième fois. Or, chaque fois nous avons été battus par lc« mômes raisons, dius à l'incapacité manifeste ou War-Office d'avoir sur la guerre des vues d'ensemble. IL n'entre pas dans notre intention de défendre les méthodes de l'école de l'Est contre ceUtes de l'école de l'Ouest, mais à tout le moms nous avons le droit de nous plaindre d'une concentration! poussée jusqu'à l'obsession qui a toujours empêché nos dirigeants d'avoir sur la guerre les vues d'ensemble qui leur incombent et qui n'incombent pas aux généraux qui eom mandent sur le front. Au surplus, la situation est extrêmement grave et si l'on _ veut que le pays garde confiiance, û faut aser vis-à-vis de lui d'une entière franchise. Deux questions réclament une ré-ponse : 1° Les Italiens ont-ils oui ou -non, dans ie courant de cette année, réclamé du secours : si oui, quelle suite a été donnée à leur demande ; 2° Les autorités militaires onfi-elles été à un moment quelconque avisées du danger d'une offensive allemande en Italie: si oui, pourquoi n'ont-elles pas tenu compte de l'avertissement 9 .*♦ Londires, 6 novembre : Le correspondant de l'„ Associated Pro^s'' au grand quartier général italien déerit-comme suit la marche de l'armée italienne battSnt ent retraita de l'Isonzo vere Le Ta-gltamento : — Jamais le monde nt'avait assisté" jusqu'ici à la mise en mouvement d'e pareilles masses. Les routes étaient encombrées de cjiariots, de mulets chargés de canons, de charrettes à bras, de soldats à paed oui à cheval, de régiments, de brigades et de divisions qui débordaient tout le long dans les champs. Il semblait miraculeux qu'une aussi nombreuse armée parvînt à se replier pour aller s'établir derrière une nouvelle de défense. On assistait partout à des scènes déchirantes. La pluie tombait à verse, la boue profonde rendait la marohe extrêmement difficile et les vivres étaient rares. Quant à dormir, il n'y fallait pas songer tant que durait la retraite : les hôpitaux militaires avaient été évacués et l'on avait ■été forcé de joindre les blessés et les ma. lades auix troupes qui 83 repliaient pour ne pa<i les laisser tomber entre les mains de l'ennemi. Les a'ccjottemianift' del la route étaient semés d'e cadavres de chevaux. Le lamentable cortège se déroulait jour et nuit, çà et là interrompu durant plusieurs heures par un convoi dfartillerie écroulé brus- quement au milieu de la route..." « ♦ * Genève», G novembre : Jamais, depuis la déclaration de gueirre des Etats-Unis à l'Allemagne, l'opinion publique américaine n'a <&é aussi désastreuse-ment influencée par les événements militaires qui se déroulent en Europe que par l'écheo de la résistance de l'arm:'e du général Cadorna sur le Tagliamento et par la situation du front italien des Dolomites. Tous les correspondants de guerre américains dépeignent la situation d ensemble sous les couleurs les plus sombres. Par ordre de M. Lansing, le général américain Pershing s'est longuement entretenu avec M. Lloyd Geirge avant lo départ de celui-ci pour Rome. Lq maréchal Haig a assisté à cet entretien et, dès son retour à Londres, M. Lloyd George délibérera de nouveau avec les généraux Fershjng et Haig. a * * Zurich, 6 novembre : i On suit ici ave»i une extrême attention les < vénements d'Italie. Les nouvelles qui en rr vent sont rares et imprécises et pour la -lupan ne tendent qu'à taire Croire que, ous la pression de la nécessité, 1 union est faite parmi la nation italienne. Il est mpossiifle de contrôler l'exactitude de ce» ffirmations, d'autant plus que mamtis in-ormations particulières parlent de troub-es ans diverses villes de la Haute-Italie. Juanfc aux événements militaires, les eri-iques militaires suisse sont unaninies à en ou ligner 1 extn'me importance et se mon-rent fort sceptiques à l'égard de larrivve n temps utile des renforts promis par les Uli s et de la possibilité de li comreof-ensi\e ital.enne dont parlent les journaux [e l'Entente La guerre navale Berniû, G novembre : La légation de France à Berne annonce lue le barrage mar tirno de la France a ôda evé lundi, a minuit. La navigation et le iorvice téh-grapnique avec les pa^s neutres îOutrcs sont en conséquence rétablis. * * * Lyon, 6 novembre : On mande de Brest que le remorqueur , Atlas" est entre en cjllisiou, à proximité l'e 1 entrée du port, avec le vapeur charbonnier anglrtis „Mereddli" et que vingt-îmq hommes de son équipage manquent à .'a^pel. * * * Stockholm, 7 novembre : Neuf homme-J de l'équipage du chalutier illemand „Julius "U ittenberg"", coulé le 2 novembre par des .navires de guerre anglais, îont déjà partis pour l'Allemagne. Le premier et le second maîti-e-timonier sont eu-3ore à 1 ambulance. * ♦ * Copenhague, 6 no\embre : Les chalutiers allemands détruits par la flotte angi!3i-50 n'ayant pas eu d'armes à bord, leurs équipages, qui viennent d arriver à Copenhague, ne seront pas internés. * « * Rotterdam 6 novembre : D'aprèa le ,,-M.aat.ooae ', les navires suivants mancju®nt à l'appel : 1° Lo ,,Wairuna" (,.<,947 tomes brut), de Dunedin en Australie, i>arti le 1er juin i'Auckland pour fcsan-Francisco ; 2° Le schooner ,,Liffey Maid,v' (111 tonnes brut), de Fleedwood, pa>rti le 2ô août de Sa in te-Valérie pour Eillesmore-Port ; 3° Lo „Lawçe'' (2,006 tomies brut), de Bombay, parti le 15 juin de cexte derni» '« ville pour Marseille ; 4° Le ,,Kansas-City" (2.345 tonnes brut), de Bristol, parti le 30 août de New-ïork pour Bristol. * * * Ro'terdam, 6 novembre : Lo ,,iUaasbode>" annonce que le vapeur américain ,;Daryel'' s est échoué le 1(> oe-tobre prés de 1 ile d'Oshima; il a et alxia-donné par son équipage. D'autre part, d après une information de Camnico datant du 21 teiobrç, le rchooner américain „E1 Gallo'-' s est échu lu* a deux milles de Canipico; il semble OU® réduit à 1 état d épave. * « ♦ Gopenhague. G novembre : On mande de Bergen à la „ National Ti-dende" : — Les sous-marins allemands opètent jusqu'à proximité immédiate de la cbte anglaise. En effet, les hommes du vapeur norvégien ,,Léandre", arrr\'és hier cV Aa-gioterre à Bergen, racontent que leur navire a été torpillé à trois quarts de mille de distance de la côte de l'Angleterre. H * * Washington, 7 novembre : Le vapeur de transport américain! „Finu>-land", jaugeant 12,760 tonnes, a été torpillé. Le navire n'a été que l'gèretnent ava^-rié; il a réussi à atteindre le port lo plus proche par ses propre» moyens. * * * Pans, 5 novembre : Du „ Temps" : — Dans son message au Congrès, le président de la République du Brésil a annoncé que deux navires brésiliens, l,"Aca. ry" et le „GuaJiyba", ont encore été coulés par des sous-marins allemands au large du cap Saint-Vincent. Ce3 deux navires transportaient au Havre du café, du Cuir, de la viande et des céréales. Deux matelots ont péri, quatre ont été blessés. L/,,Àcary" est l'ancien navire allemand ,,Ebenbetrg'' (4,275 tonnes brut} et le „Guahyba" est 1 ancien navire allemand „Hohenstaufen" (7,489 tonnes brut). EN AMERIQUE Londres, 6 novembre : De l'Agence Reuter : — Le journal japonais ^A^aschi" annanœ que les Etats-Unis et le Japon ont signé, le 2 novembre, une convention suivant laquelle les Etats-Unis reconnaissent les intérêts particuliers du Japon en Chine et maintiennent, comme le Japon, le principe de la po te ouver.e en Chine. • * * Washington, 5 novembre : Irfï gouvernement a saisi 10 p. c. de la production du charbon; les stocks ainsi cr^s seront répartis suivant les besoins. * * * Washington, 7 novembre : On mande d'El Taso que le général Félix Diaz a de nouveau organisé un mouvement révolutionnaire contre le général Carranza. « Les événements de Russie Londres, 6 novembre : On mande d'Odessa au ,,Times" que l'opinion prévaut, dans les milieux bien in-formes, que les troupes russes et roumaines resteront tout l'hiver dan3 Jeurs positions et que, par suite, la Coin* de Roumanie et son gouvernement ne quitteront pas Jassy. • « Stockholm, G novembre : La „Rouss'caja Vol;a" croit savoir que le maintien do M. Teretchenko au poste de ministre des affaires étrangères dépendra de la manière dont il défendra la situation de la Russ;e à la Conférence do Paris. S'il ne réussit pas à faire admettre les vues do la Russie, sa retraite est certaine eV"t^ûns ce cas, son successeur sera;t M. Nabokof, du parti des Cadets, . candidat du groupe industriel et commercial. D'autre par, il serait- question do remplacer M. Nikitin, ministre dé l'intérieur, qui ne fait pas preuve d'initiative, par M. Nekrasof. Eiifin, M. Kérenski est convaincu qu'il sera forcé de modifier la Cabinet avant la réunion die l'Assemblée constituante.♦ S Pars, 6 novembre : Le correspoïKlto* à Pétrog^aâ <ïu „Matin" t&sure que le mînisti'e de la justice a or- iorné l'arrestation de M. Lenine. • • • 1 Londres, 6 novembre : On maaidfâ de Péitrograd au tJrDaily Hail ' : — Le 1er novembre, la Commision du [vrparlement a décidé de demander au gouvernement de faire connaître les conciliions de paix d£ la Russie. * * Stockholm, 7 novembre : On mande de Pétrograd que M. Rodsianko, président de la Douma, s'est vivement plaint de ce que les Alli s négl gent com-yletement la Russie tout en exigeant qu'elle letieime les Allemands sur lo théâtre de ta guerre à li Est. Dans les circonstances actuelles, il est peu probable q>ue les soi-iats russes passent l'hiver dans leurs trau-ohées. D'autre part, M. Rodsianko a. dé-3laré que la perte éventuelle de Pétrograd ne serait pas aussi grave qu'on le croit général ornent, étant donné que 30 % seulement des approvisionnements de l'armLe aont fabriqués dans la capitale. Toutefois, la situation d'ensemble est désolante et si la question pouvait être douteuse sous l'ancien régime, on peut ouvertement affirmer aujourd hui que la Russie maudit la guerre. • 3 * Pétrograd, 5 novembre : Le Ce iseil des ouvriers et soldats a nomme r canment une Commission mili-taii-e révolutionnaire, de manière à établir un contact plus étroit entre les troupes can-tonn es dans la capitale et le Soviet. Aujourd'hui, M. Trotzki, président du Conseil des ouvriers et soldats, a adressé un appe à la garnison; il lui demande de n'exécuter que les ordres approuvés et signés par la Commission militaire. Les journaux du soir estiment que cette initiative du Soviet constitue la première tentative faite par les bolchevistes pour s'emparer du pouvoir. On croit que le gouvernement cherchera à met re fin une fois pour toutes, à cjs manœuvres. 0 • Londres, 7 novembre : On mande do Pétrograd! au ,,Morning Post" : — Le Conseil des ouvriers a voté unfc résolution protestant formellement contre toute of l'ensi ve m il i ta ire. * » # ♦ Pétrograd, G novembre : De l'Agence Télégraphique : — A la suite des mesures ordonnées par le gouverneur militaire de Pétrograd. la Comm'-sskm militaire du Soviet a rompu les pourparlers engagés avec le gouvernement provisoire et a donné l ordre aux coupes de ne plus obéir au gouvernement. Vers 5 heures du soir, les autorit's ont fait détrûiie les ponts qui relient les quartiers ouvriers au centre de la ville. • * » Pétrograd, 6 novembre : La ,.NoYaa Chisn" annonce que la section militaire du Conseil des ouvriers er, solda ts a d'éoidé le retour immédiat en Russie de tous les r -giments russes qui ont été envoyés eu France* * * • Pétrograd, 4 novembre : Le gouverneraeoft a pris les mesui-es nécessaires pout empêcher l^s bolschevistas de nuuaifesiec* Les troupes m sont opposé^ au ;iliage do la maison de M. Milioukoi, chef des Cadets. « * * Odessa, 6 novembre : Samedi a e i^u une. manifestation _militaire en faveur du mouvement oulïrainien. Les matolocs et les troujies de La garnison ont été passés en revue et le drapeau de l'Oufcrî^L e t*iflsé sur les navires* L',, Odessa retrait en langue allemande: elle dé^erud dans la Russie méridionale les intérêts des colons allemands qui sont devenus augets russes, mais ont conservé leur Langue. » * • Londres, 6 novembre : On monde d Odessa au ,,Times" : — I>es trooMes graves ont éclaté parmi les troupes canton m'es à Feodossia (Crimée), ©ù î'état de siège a été déclaré. » * ♦ Pétrograd!, G novembre : L'Agence t&égraphique annonce que le gouvernement provisoire s'est rallié au projet de loi réglant les relations apolitique» C3.t:e la Russie et la Finlande et prévoyant leur revision par la Di" te. D'a/pres cetfe loi, la Finlande resterait unie territorialement à la Russie, mais elle aura son pouvoir lég'p latif à e'ie et son propre gouvernement. La Finlande e:4 constituée en république et aura son président et ses ministres. Les mi nistres qui auront à s'occuper des questions de la guerre et de la paix •seront les m&nc« pouT la Russie et la Finlande. Les traités avec des pays étrangers seront conclus par le gouvernement russe. DÉPÊCHES DIVERSES Amsterdam, 6 novembre : L'„Eindjhovensch Dagblad" apprend que le nombre des r'fugî^s beiges au camp de Veghel s'accroîtra notablement sous peu; tous iés réfugiés belges résfdant dans la province de Zélande devront quitter cette province et seront transférés au camp de Veghel. La population de ce camp compte actueRemeat 6,500 personnes, • • • Amsterdam, 6 novembre : L'ancien ministre M. Colijn consacre dans les „Stemmen des Tijda" un article aux difficultés que l'Amérique, suscite enj ce moment à la Hollande. Il craint que les arguments de la Hollande se brisent contre lo granit du mauvais vouloir des Etats-Unis, mais estime qu'elle doit néanmoins tenir bon tant qu'elle ne sera pas complètement épuisée. Il y a un point- faible dans la cuirasse de 1 Amérique, à savoir l'intérêt do ta Belgique et du Nord de la France occupé. Si tous les autres moyens échouent, c'est contre ce point faible que la Hollande devra s'escrimer, le cas échéant, en le considérant comme son va-tout. — Le Comité de secours belge, dit etn substance M. Colijn, est condamné à l'impuissance si les Pays-Bas lui refusent leur collaboration. Nous devrons mettre à profit cette circonstance en cas d'extrcime nécessité. Si les vivres viennent à manquer chez nous, que noire peuple soit a/famé et nos rues livrées à l'émeute, il nous deviendra totalemcjnt impossible d'expédier en Belgique les céréales débarquées à Rotterdam ou à Fiessinguo, en disant à noire population do rester chez elle au coin du fou. Il faudrait mal connaître la psychologie du peuple néerlandais. pour croire que cela soit possible, et qui voudrait le tan ter s'apercevrait bientôt de son erreur. Ces raisons pratiques, à défaut d'autres, obligeront le gouvernement - à subordonner l'aidé qu'il accorde au Comité belge à la condition que l'on ne nous prive pas du nécessaire. Je reconnais que lo geste ne sera pas élégant, mais en cas de légitime défense on a le profit causer <?tlo pareil moyen, Noufl rfm liserons toutefois, cela va sans dire, que Lorsque tous les autres auront échoué. Or, îous n'en sommes pas encore là. Nous pouvons par et-.emple offrir à l'Amérique de lui aéder, ec. «'change de la fourn. ture des vivre® dont nous avons besoin, une partie de qos navires restas dans ses ports pour ac-3ompl r des voyages dans des eaux non dangereuses. Nous pouvons aussi, d'accord ivec d'au-res neutres, offrir le tonnage nécessaire au Comité belge de secours. Ce n'est que dans le cas où ces offres échoueraient que nous nous trouverions dans le .■as de légitime défense et que nous aurions le droit de recourir au moyen extrême que ,e vien& de due." » • + La Haye, 6 novembre : On vient de fonder une Ligue économique îomposée de représentants en vue dia l'agriculture, du commerce et de l'industrie. Le aouvel organisme a lancé un manifeste soulignant la nécessi.é qu'il y a pour le Parlement de s'occuper davantage des questions purement économiques, sans les envisager d'un point de vue politique. * * * Berlin, G novembre : M. von Kuhlmann a eu ce midi, à son iomicile, une entrevue avec le comte Czer-nin, le fefid-maréchal von Ilmdenburg et le général Ludendorff. • * * Berlin, 7 novembre ■: Du ,,Berliner Lokal Anzeiger ' : >— Le Conseil de la Couronne s'est occupé en détail de la question polonaise- On dit qu'un accord est intervenu au sujet de la solution du problème polonais suivant les vues de l'Autriche. L'empereur d'Autriche Serait proclamé roi de Pologne et ce pays serait ainsi uni à l'Autriche par une union 1 ersonnello ; quant à la Gaiicie, elle ferait partie du futur Royaume de Pologne. La Lithuanie et la Courlande auraient une situation analogue vis-à-vis de la Prusse; on songe à créer un grand-duc de Lithuanie et un duc de Courlande. * * ♦ Budape-sth, 7 novembre : Lo „Pesti Naplo" publie un|e interview de M. Schwander, secrétaire d'Etat, ancien bourgmestre de Strasbourg et Alsacien de naissance : — Ce sont, a-t-il dit, les dernières élections à La Chambre des députés d-'Alsace-Lorraine, qui Remontent à 1911 et ont laissé sur le carreau tous les candidats nationalistes, qui reflètent le mieux la sentiment populaire du pays. L'abbé "Wetterlé lui-rn ine n'a dû d'être élu qu'au fait que ses électeurs étaient Français en grande majorité. L'Alsace-Lorraine ne désire pas d'au, très droits que ceux dont jouissent les autres Etats fédéraux allemands; son ambition se borne à devenir mie démocratie autonome. Or, des négociadons se poursuivent | dans le but de lui donner cette satisfaction. — Pourquoi ne c derait-on pas T Alsace-Lorraine à la France si cette cession devait avoir pour conséquence de mettre fin à la guerre mondiale 7 — Parce qu« la population de l'Alsace-Lorraine n'est pas française, mais allemande* Pins de 90 p. o. de ses habitants sont Allemands de race, d'origine et de langue* Les ouvriers et les paysans parlent e oiusivement l'allemand. Les Français peu- 1 vent ils vouloir, à 1 heure où l'on insiste sur le droit des national! és de décider d'elles-mêmes, s'annexer ce peuple étranger"* En outre, même au point de vue t conomi-que, l'Alsace-Lorraine» est si intimement fondue dans 1 Empire que sa dtégannexion entraînerait la ruine totale de sa vie économique. Enfin, alors que la France peut ■se passer de î'Alsace-Lorrame comme elle l'a feut jusqu'ici, les mines de fer de la Lorraine et les mines de potasse de l'Alsace sont indispensable à l'Allemagne. Au surplus, la volonté du peuple allemand empêchera le gouvernement de faire des concessions quelconque* concernant ce territoire* La guerre dMt-eile durer encore dix ans, l'Allemagne n'en cédera pas un pied, car je sais de quelles forces l'Allemagne dispose et qu'elles sont suffisantes pour lui permettre de soutenir une guerre de dix ans. • ♦ * Paris, 6 novembre : Tandis qu il inspectait les lignes établies d'ans le bois d'Avocourt, le général de division Challa est tombe au champ d'honneur.♦ * * Londres, 6 novembre : M. BaHour a dit à la Chambre des Communes qu il espère que la Conférence des Aliirs, qui aura à délibérer sur la continuation de la guerre, se réunira vers -la mi-novembre. Il a ajouté qu'en ce moment il lui est impossible de faire des communications quelconques quant aux buts de guerre, mats qu'il a lieu de croire qu'il n'existe aucun malentendu du côté du gouvernement russe concernant le bujt dia Ja Conférence. ♦ » * Londres, 7 novembre : M- Bonar Law a déclaré hier à la Chambre des Communes que le gouvernement ne répondrait pas aux questions de nature à compromettre l'intérêt national. Le ,,Daily News" écrit à ce su^et qu'un députe qui poserait pjareilles questions ne serait) pas digue de représenter la nation. ♦ * • Berlin, 6 novembre î On transmet d,e La Haye aux journatix une nouvelle d'Angleterre annonçant qu'un grand incendie a éclaté, il y a quelque temps, dans le port de Liverpool et que la cause en est restée inconnue. Un vapeur da 20,000 tonnes de la Cunard Line, qui se trouvait dans le port, changé de munitions et d!'autre matériel de guerre, a pris feu, pu*s a coulé à la suite d'une explosion. Des incendies analogues ont éclaté peu après dans trois autres vapeurs et dans quatre magasins. Les dégâts sont évalués à 2 millions de livres sterling. On soupçonne des ouvriers d'avoir mis le feu aux bâtiments. * ♦ * Londres, 6 novembre : L'Agence Reuter annonce qu'à une élection partielle à North Salford, M* Ben Til-lett, candidat socialiste; obtint 2*822 voix et M. Mallet, candidat de la coalition nationale pour mener la guerre jusqu'au bout, 1,545 voix. L'Agence Reuter ajoute çpie l'élection du leader travailliste Ben Tollett a constitué une surprise, étant donné que la campagne du candidat de la coalition avait oepandant été mieux organisée. M. Tillett se prononça en faveur d'une attitude plus énergique vis-à-vis des ,,profiteurs1" de la guerre eb réclame une augmentation de la solde des soldats et des marins. Après l'élection, M. Tillett prononça un discours où il déclara que son résultat montre que le paye désire une représentation parlementaire plus énergique pour donner confiance non au gouvernement, mais à l'armée, à la flotte, aux ouvriers et à la population en général. „ Chaque jour, diit-il, nou* apporte une nouvelle crise. Plus que jamais, nous avons besoin d$ fermeté, de oourage et de Communiqués Officiels Communiques des Puissances Centrales. Berlin, 7 novembre* — Officiol de ce midi x Théâtre de la gueire à 1 Ouest. En Flandre, dés combats aauarnes se sont lisrês. A 1 aube, aprus un formidable teu roulant, des divisions anglaises ont été Lan-cees a l'assaut depuis Pooicapelie jusqu au chemin de ter Ypr^s-dloulers et ci-ntie l*s collines de Becelaere et de Uhetuve.t. au uord de Passchandiaele, leur attaqiue aJesc écroulée sous notre feu de défense. L'ennemi a pénétré dans Passchendaele* Après un combat "ucuarné, nous lui avons de nouveau arraché la partie orientale du village. miuî, l'ennemi a envoyé dos troupes franches au feu; eilles n'ont réussi à étendre que îocalemeut l'endroit où 1 ennemi avait pénétré dans nos lignes pr^s de Passchendaele. Notre position court le ioug de la lisière orientale du village. L'assaut dirigjé par d'importantes forces contre les oollines de Beeelaere et de Gheiuveit e ost générar-lement écroulé déjà devant nos lignes. Sur les points où l'ennemi avait pénétré dans nos lignes, il a fct-> maitr^é par de3 corps à oorps. Plus tard, sous notre feu destructeur, les attaques préparées par l'ea-nemi n'ont pu se développer. Sur le champ de bataille, le violent duel d'artillerie a continué jusque dans la mut. Sui le front à l'Ouest, auprès des autres armées, l'action de 1 artillerie est devenus plus importante sur de nombreux points; son inteusiié a été particulièrement grand» sur la rive orientale de la Meuse et, par intermittence, dans le Sundgau. Sui- le théâtre de la guerre à l'Est et sur le front en Macédoine, pas d'opération importante à signaler. Front italien. Dans la montagne et dans les plaines die la Vénétie, la poursuite continue. Noua avons fais quelque* m lliers de prisonnier. * • • Berlin, 7 novembre.— Officiel d'hier) soir: A la suite des abaques commencées ce matin par les Anglais, on s'est battu, durant toute la journée, {jour la possession de Passchendaele. Près de Gheluvelt, l assaut ennemi s'est écroulé 6ans autre résultat que des pertes élevées pour tes assaillants.I>e l'Est, rien de nouveau. Le Tagliamento a été franchi sur toute la ligne de front. La poursuite continue. » •* * Berlin, 0 novembre. — Officiel : Nouveaux succès de nos sous-marins dans la zone interdite autour de l'Angleterre ; 13,000 tonnes de jauge. Parmi les navires coulés, il y avait un vapeur charge dfl 5,5oo tonnes de mals à destdnatton de l'Angleterre.« * "Vienne, 7 novembre. — Officiel : Les Italiens sont en pleine retraite vers 10 Piave. Notre poursuite continue méthodiquement.Au sud-ouest de Tolmezzo, des troupes de montagne austro-hongroises qui ont par-; ticipé à l'exécution d'un mouvement tournant ont forcé plusieurs milliers d'Italiens à se rendre. Sur le théâtre de la guerre à l'Est et en Albanie, rien d'important à signaler. Berlin, 6 novembre. — Officieux. : En Flandre, sur le vaste front de bataille, (L'a 11 keurte du matin, un violent dcel d'artiitlorie s'est de nouveau engagé entre Keyow et liV.Ur.g ce Bla®clqaert, ainsi qpe près d'e Ptibtsoljctfiijaele et de Beculaere; il a continu* l'aprcS-mldi avec une iocensifr" variable. Lo soir, la canonnade oât devenue tr&» vioientte eux tout le front dfrfpaiis Keyen jusqu au canal d'HoiWbek» et a co tinué sans interruption, avec une inteuKitô toute particulière, dans i» région de Paeschcivianie. Lfe 5 1». 45 du malin jusqu'à 6 heures. 1» fou de l'axtiïl-Tie n'a cessu (n'augmenter de violence, pour se trapisfoinner à 7 heures du matin en en iorimdaWe feu roulant dirige sur le se-leur de nos poefiitiou-S <jui s'étend de la lisière occidentale cttu bols d Houtliuist jusqu'à Zanvoojde. Dis fortes attaqur-8 à'infanfterlo aaiytaiste ont -ea-suite dédlainchées des deua côt s de Pasaeh«ti>-daele et sur la route Ypres-ftltenin. D© coxubat continue. Après un bombardement violent et méthodique, une fort» attaque de reconaiai-kance enuOmie a 6té dirigée contre 11 oB posltioua rto'b.iiejs à. I ouest de Stailnt-Qjuelntin; elle a (A~ repousse et a coùtà des pertes sanglantes à l'ennemi. Au nord)-oet de Soissptns, le feu n'est davwnKt beaucoup plus violent que 1© soir; il a continué la nuit et est devenu tvàa intense, Euxtoutt dan« {a r^gioin de Courie^on. Stur les autre3 parties du front, la canonnade a éf1 pluS violente dans la région du bois dje Chaume et dtas le Sundgau. Les patrouilles ent-cemios qui ont pjrononci» des attaques à œd 011-itroits ont été repouss e* Le conquit# de la ligne d'à Tag3in»n.«ïmto cot un nouveau succès extr nw.«nent ômpoj'Ant pour les troupes victorieuses des puissances aottiis gs. Les Italiens sernt d!éjà foro^ d'tivacuer leur Ironé (^t*bjli dx-na la montagne depuis la vaJlée d« ia Fella Jusque dans la r-giotn située au no«l d« la vallée de la Sugana. Communiqués des armées alliées Paris, 6 novembre. — Officiel de 8 h. t , En Belgique, rencontres de patrouilles. Nous avons exécute plusieurs coups efa main dans les lignes ennemies, notamment au sud de SainVÎuentin et à l'ouest d'Aa-berive, et fait des prisonniers. Une tentative ennemie sur nos petits postes à l'oues-fc du Corniilet est restée sans succès. Sur la rive droite de la Meu«e, lutte (?arv-tillerie assez vive dans quelques secteurs. Nuit calme sur le reste du front. m • * Paris1, 6 novembre. — Officiel de 11 h. r, Lutte d'artillerie intermittente dans la réu gion au not'd du Chemin des Dames, tr£a violente au cours de 1 après-midi sur ton* le front du bois de Chaume. Rien à -signaler sur le reste du front. * » » Londres1, 6 novembre. — Officiel : Ce matin, nous avons déchaîné une attaque contre . les positions ennemies établies dans les environs de Passchendaele. D'après les rapports reçus, nos troupes avancent d'une manière satisfaisant. Hier soir, des troupes du Lincolnshire ont attaqué par surprise des tranchées alla-mandes établies dans les environs d'Kuï-luch. Elles ont ramené des jjrisonmera. Rome, 6 novembre. — Officiel : L'ennemi, qui a continué à exercer une! puissante pression du Tagliamento supérieur jusqu à notre aile gauche, a fait" aussi avancer des troupes vers le cours moyen et le cours inférieur du fleuve. Des détachements d'avant-garde ennemis sont entrés en contact avec nos troupes avancées au' sud-est de San-Yito; ils ont été repoussés. L'ennemi a occupé, dans la région des montagnes, quelques secte 1rs que nous avons évacués pour des motifs d'ordre stratégique. Près de Nervessa^ up avion ennemi a été

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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