La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 07 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/hh6c24s424/
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r.1ss,c?c'Î3 7 Novemfers 1957 JOURNAL otjotîDÏEST — Le Numéro : 15 Centimes 4-* Année" ■ N" 1071 ■BE2anKBBSlBSS5aBK3B PRIX DES ABONNEMENTS 2 mois (novem! re, décembre), ir. 7.60; 1 mois (novembre;, ir. 3.30. Les demande» d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Les réclamalioris concernant les abonnements doivent tire adressées exclusivement aux bureaux de poste. ADMINISTRATION ET RÉDACTION : 151, Wîantagne-aux-Horbes-Poïagèras, Bruxelles. LA BELGIQUE FRIX DES ANNONCES Petites annonces, U ligna, lr. 0.75. — Réclamet avant les annonoes, la ligne, lr. 1.75» —- Corp* du journal, la ligne, lr. 7.611.— Faits divers, la lign^ ir. 5.00. — Nécrologie, la ligne, lr. 3.59* — Coin des Eleveurs, la ligne, lr. 1.50* Bureaux do 9 à 17 heures. Direction eî Administration : i? iVViVhé?" J03. KIORESSÉE, DIRECTEUR Aujourd'hui : SIX passes. LA GUERRE 1,192e joue* de.guerre Lca Austro-Allemands mènent leux oîfen cive à travers la. Haute-Italie avec autan de rapii.ti que dte vigueur. Marerédi dernier, ck> considérables force italiennes étaient obligées de capituler dau la valide orientale dlu Tagliameuto, au nt ►rd est de Lat-sana. Jeudi, les détachement italien qui occupaient encore la rive gau che du fleuve étaient contraints de se rc plier sur la rive droite. Vendredi, l'éfcai ntajor austro-aiiemond reformait en ortlr de bataille ses di vis tous engagées depuu le -24 oetobre dans uhe lutte sans répit e prenait simultanément ses dispositions pou forcer le passage du Tagïiamento. C fleuve, divisé eu de nombreux bras notable ment, grossis pftr les pluies, a en ce mu ment doits kilomètres de large et, par suite il constituait, un &érieux obsède à la mar elle en avant des envahisseurs. Cela n'empêche que des patrouilles aus tro-aiijmandcs l'ont traversé d.'s sairned matin sur plusieurs points; le combn d'artillerie engagé d'une i,n*e à l'autre ! pris une violer.ee croissante, et les f.:rCe italienne», qui avaient à. peine eu le tcun; de se reforme?, ont été, disaient les c.rm munri,ués de Rome, l'objet d une presaioi de plus en plus vive- Dimanche, cette près si >n est devenue irrésisîi' le : des cLviûoD! austro-allemandes ont forcé le passage eu fleuve et ont avancé vers l'ouest après avoir infligé des pertes sérieuses aux bri gîi^es italiennes qui tentaient de les ar rîter. De \a v>\;e, ivaztt que les Alli's aien eu le temps de venir pratiquement au se-coirs des Italiens, l'offensive austro-ail m >riM est entrée dans une phase nouvelle E.'.'e rosts d'ailleurs d'autant plus mena faute, que., d'aiir.-s certaines brèves indica, tions dont il convient de tenir compte,'es troû-pes austr.Miongtoises qui déval^int es Al pes ci vint Vu ermes sous le commande nent cti: gêner-I Krohatm font de leur côte des pro gr^s consianis vers le sud. — «> L'offensive austro-allemande en Italie I orne, 5 novembre : Tous les r-furm s des classes de 1804 à 18DU passeront devant ies consens de revi sion le 5 novembre. * * * Paris, 5 noveml.ee : Le commandement supérieur du corps auxiliaire français dans la Haute-Ital:o a été cuu.ié aux généraux Foch, Duchesnes et Mang.n. * ♦ Be-an, G novembre : On mandé de Itome au® journaux de Paris que Ls groupes parlementaires sont una. nimes à uemander que le droit de contrôle sur les opéra i »ns militaires .oit ' ansf'\ré aux grandes eommiss ous de la Chambre-Une d légation des in erve.itiôilu stes a propos i 1 ajournement j.&iLe die" dès séances de la Chambre. . ♦ ♦ * Milan, (J novembre : Le ,,8ecolo'' annonce que les Alliés en- Terront 8U,(A)0 hommes en Italie. * * Lidine, 5 novembre : L empereur Charles a franchi aujourd'hui le Tagliam-Mii o pu s tiia Codroipo. * • Paris, 5 novembre : L Agence lia.vas publie la nouvelle note officie le su. van te : — Le duel d. artillerie sîvit toujours le long du Tagliameuto et nos ren/ons continuent à arriver en Italie; Toute ois, il ne îaut pas se dissimuler qu il faut un certain temps pour que leSy détachements franeo-aru jlais envoyés en J L lie soient suffisamment importun s pour faire sentir le poit|s de leur intervention.'* » * * Londres, 5 novembre : Oq mande de Home au „Daily Mail" que la oo»)uiatiou civ.l* de la province de Venise set* évacuée pour des raisons stratégiques.» * » Par:s, 5- novembre : Le correspondant à Turin du jjMatSttV télégraphie en dite du 29 octobre : — Nous ne recevons pas. la moindre "information sur la situation du front italien et nous devons essayer de nous en faire une id e en l.s.mt entre les lignes de3 coin. mumques oit'ic.els.'' ♦ * • Baie, 6 novembre : Les ,,Basier ^.aelJricJlten', annonce que le mi.iistre d'Italie en Suisse a ttô appelé tôlégraphiquement à Rome. * M * lier.in, 6 novembre : D après la ,,Gazette de Voss' , la censure n'aurait pas réussi a coutper dans un journal de Paris une inf ratation qui permet de cro rn que ck>s divergences de vues sa sont produit s entre les gouvernements anglais et frau.a s d une part et ie gouvernement italien d'autre part, concernant l'attribution du cominandemeit en Italie. Ces di.er-penocs do vues seraient le motif principal du voyage de MM. Lloyd George a: Pain-levé.» * * Londres, 5 novembre : SI. Lloyd George, accompagné de nombreux généraux, en ire autres des généraux IRoberiSon et Smuts, e«t parj pour Home. Ces personnal mas assisteront au Conseil de guerre des Aliiis. Opinions ds la presse Paris, 5 novembre : £*e l'Agence Ha vas : . — La journaux attachent la plus grande importance i\ la réunion du Conseil de guerre de l'Entente à Home, étant domn-que les troupes françaises et anglaises se trouvent sur le sol italien pour aider notre a:liç a resis r aux attaqu s des Allemands et à les repousser. L',, Echo de Paris" déclare que le Conseil ds guerre réalisera l'unit:- d'action sur tout le front "occidental, aussi bien en France qu'en Italie. Le ,. Pe; t Parisien" croit savoir qu'en dehors des questions militaires, M. Painléwé et le gouvernement italien discuteront aussi des questions d'ordre économique, notamment cel.e des céréales. » Paris, 5 novembre : Du ,,Matin" : — S'ils veulent sauver la Vénôtie, il faut à tout j>rix que les Italiens tiennent sur le Tagliamento." I>u „Pet. t Parisien" : La situation esfl> extrêmement délicate.J --et exige énormément de sang-froid. Il no faut pas que l'Entente perde son sang-Froid, m Orne si la retraite venait à prendre des proportions plus grar.de*» encore. El.e a étj surprisé par une intiattve ennemie qu'il ei't étj possible de prévoir et peut-être de parer : son el'fort maintenant doit tènure à rendre vaine la manœuvre po'.itico-mili taire d llindenburg avant qu'elle prenne par trop d extension." * . ♦ » Paris, 5 novembre : Le ,,Journal des Débats" met le public en garde contre l'opinion suivant laquelle l'offensive, austro-allemande sur le théâtre de la guerre itUien pourra t aboutir^à une guerre de mouvement qui amènerait une décision.— Il s'impose, d! t-il, que nous aidions les Italiens de tous les moyens, pu s.ju il s impose que nous collaborions à la victoire commune part/ut où l'ennemi cherche une dôeision. Toutefois, on se ferait illusion si l'on s imaginait qu'il lous sera possible d infli^r à i'Ai'emagne une défaite décisive sur un" champ de bataille dont nous ne connaissons pas exactement la situation réelle et qui a le défaut d être loin des réserves dont l'Ente..te dispose en France. L'unité du front, c lest bie.i ! Mais ce qu'il faui réaliser avant tout, c est l'unité des efforts des armées de la France sur le iront à 1 Ouest.'' » * * Ber'in, 6 novembre : Parlant d&s troupes italiennes faites prisonnières lors du passage "du Tagliameato, le „Berliner Tageblatt" derit : — Les troupes qui défendaient la tête de pont ont é,é fore'es de se rendre. Ce n'es, pas aux abords de la place fortifiée de Pinzano que le f.euve a été franchi, mais à 12 kilomètres en amont. A cil endroit, le fleu\e est somé de nombreux îlots de t>ab e. Partie à gué, partie en cant t. la 'division Schwarzeuberg l'a franchi pour passer sur la rive droite : elle y a tenu peu dant deux jours-et deux nuits jusiu'à ce que la construction d'un pont e t permis au reste, de 1 armée de suivre, et c'est grâce à o>Ia. qu il a' (t'i possib'e de faire pr.sonnk're toute la br gade italienne qui d Tendait les hauteurs eu bordure du fleuve." * * * Londres, 5 novembre : Du collaborateur milifairo dlu „Daily Teiegraph'" : — La d/faite de l'armée italienne et sa retraite sur ia ligne du Tagliamento ont amené une situation miïitairégrave. Il faut Tire franc et dire qu'elle n'a jamais été aussi critique) depuis la bataille de la Marne- EN AMÉRIQUE Washington, 5 novembre : El co nciilence avec la nouvelle de la reunion à Londres d'une Conférence chargée de discuter la situation on Roumanie, on annonce que les Etats-Unis ont consenti à la Roumanie une avance de 2 millions de dollars- ♦ * # La Fi'.ye. 5 novembre : On mande dis Êcheveningae au „N5eu-\v© Courant' que le lougre „Twee Gézusters" a été coulé. L£ JAPON ET L'AMERIQUE La revue < New-York > Auieri;:in> publie quelques renâeigame'iia concernant 1 ne ord qm vient d'> tre 6ign-3 entre les Êtuts-Chis et le Ja-pon. " (Det accord contient une piirtie se nie c» ur* partie destin'e h la p"Ui< lfc\ La pren t6re se rappo te à la poi1tiqi«; la .^cooin'e aux Ini.'r'ts ni!ir;time9. ^conoiniqi ©- financiers communs <iux ileux pa.s. Au o.urs <'e: n go»i. lions, le Jajvon n e-t pats seiïl'eincm pa.rvwiu à ooiuifkrmex 8a ©ï-un-tiou politique pr'pwwl" r:inip en tl\tr i;ne-<'iripnt mais en- ora à y r slreindic l'influence «ro ri > l ie. Le mvme les 'négociations sut 1 s questions finan«i;i<ne^ 6co"'Oinjques et nKiritinics, ont abouti à. ujie victoire inéniu- « (liu Japon. — Ce n e-t que plus tard, f..it remarquer d'un ton sarca--tique la revu© aui ruaiifi. <;ue l'on pou'Ta constater juequ'A. quel point la juMlatien i1 © la population de New-York ctait de saison, lors de la réception die la n.î^ion niipponinc. M. Garry, le chef du truet ùe j acier en Am^i ri'j.ue, a dit à ce m'jet des clio.°eJ • le.ônir mais dvwit on ne peut appreckr la i«;it e '|uVi lecs lisant entre los llgaies. MaV^ré tous le3 beaux cLiscoujvj piroinoncés «es jotus-ci à w-osliL.liston et à New-York, le pOril juin.® n en .oorit'-'iuo p s moi'm à exister et son ampleur cornu e sl-.àû. ficaCion ont augn.ent . Un Japon nouvot-i coni-■nence à se d'-velopper i'e fa.ou désastreuse tfer ricre le do^ t'o- Ltats.L'nis. > Le < M w.York An:«ri an > a demeurai14 Pr sâdout Wilson et à Lansing -ei, dans le zèle e'vti-'toe qu'ils d;>loie}:it j^ôiir garer las Eki&<-Upis du damier ^ermani ue, ils ont song* À s'assurer. dos garanti -s contre le danger japonais. — L AJlmatriiej, dit-il a dû nyomo to>it>es ^ee forces en œuvre tLiiia l int'r t i.'e la gmer.e ; pour ce motif elle s'Ya, dans l'av'nir, u;i pu nouil beTtiCoup moins leloutable Etct»-Unis que le Japoo, qui s ra Irais et tli-pos, pui sauv inent ariiv'' et s ►ln'ement' i'C|U;p '. MA'i. Wil on ot Lansing ne cessent (Je rwlan ejr à oor et à. f.ri 3es garanties poux q.u à 1 avenir l'Allemagne iflaiblie Soit reruliie comip'jèteniôMf inioffeu^i\e. Ils sxi; ont en outre avec acharncuf t la d< moc ati iatwin de ce pays. L! ferait 1 e:u:oup plus impor t;int de s effori Or d'obU'nir Je- g-'rmtics ne ce ;e"r® la part du Japon, avec lequel le? Lt ts Jtiis ont fies rapports pins ''troits ^ plus • ten-lus qu avec L.Iîtnpii© allemand Le gouverne 'ieiU ■ippon cousit ie urne oligarchie ari-tow; i uc, dont i n y a d e;.einple ni en Ain rique ni en Eu-ope. Or. que dira-ton de M. Wilson s'f se n<d;:it d cancttre à Tok'» la pr'teiltion d'ol 'i ci o Japon A commoru er par se d inocrati er s il eut line le« Rtats Unis commuent à eatreteoir les relations avec son gouve,|,euient ? > Les évéaeae?'-s da ' Russie •P;t^ogfad, 5 novembre : L ,,lswestya", qui est l'organe du Comité les ouvriers et soldats, assure que la mis. ion américaine venue récemment eu Kius-iie, ét qui regagna Vladivostok dans un rain de la Croi.v-I{onge américaine, aurait |ulevé e Tsar et sa fami le de Tobo sc et aurait emmené en Àm/'ri']ue. Imm6ckate-aent, une commission spéciale d'enquête- au-•ait expédioe' de I'ôirograd pour aller xaininer eu Sibérie ce qu'il y a d e^aci ans cej,:e histoire et pour faire rapport-à e sujet dans le plus bref diôlai poss ble. Paris, 5 novembre : * On mande d> Londres au „Journal" : — La formation de la d-^l^gation qui doit 2présenter la Russie à Ta Conférence de 'aria rencontre de grosses difficultés. M. kobelef rel'use de particijKsr à la Confô-2nce si le ministre des. affaires étrangères est d-'lâguè. ^ * Stockholm, 5 novembre : On mande de Pôf'ograd que les milieux a'.ti-uies sont généralement d'avis que M. çr.:t 'henko sei'a forcé de donner sa et*1— ission de minis re des affaires étrangères, ant donné qu'il n'a pas roussi à établir | dément la. -situation de la. Russie vis-à- , s des Alliés. On eito déjà M. Nabokof i >mme devant lui succéder. i * i r- Zurich, 5 novembre : 1 On mande do Pétcojiïad à la „Neu» Zar. cher Zeitang" que, dans lc3 milieux pol tiques de la capitale, le bruit court que . ministre de la guerre, M. Wercliovski, d miss'ionnei'a.t. ♦ ♦ ♦ Pétrograd, 6 novembre : Un décret du gouvernement accepte 1 dl'misiion donn.-e par le ministre de guerre VVerkowsky [jour raison de saute. 1 général Manikowsci, adjoint du ministre d missionnaire, administrera le di^pariemej sous la haute directiou de M. Keremaki. ♦ ♦ & Pétrograd, 5 novembre : Le Conse l des. paysans sépare sa pol tique de cel;e du Conseil des ouvriers t PùDrograd et expose comme suit le pr< gramme de ses condlt ons de paix : — Paix, sans annexion ni indemnité. Dro des nations de d^irider elles-mêmes de lei cégime politiqu-e. Obligation pour tous l< pays de refuser la conclusion des traités s crers, de limiter leurs armements et de soi mettre leu's ditîéreuds h l'arbi.rage de tr bunaux interuationa.ux. Engagement a pr^ dre j>ar tous les Alliés de ne pas entann de négociations en vue d une paix sjpar' et de ne pas conclure une paix semblabl Renonciation de tous les Etats, apr^s. gujrr», a une guerre éoonomi juc. Evacuf tion par les deux groupes de puissances t tous les teiii.oires occupés par eux pendat U guerre. Inviolabilité du territoire c l'Etai russe. Droit de toutes les national tés do la Russie de choisir leur régime pt Ii l lue- Déclaration de 1 indépendance de J Pologne russe. Autonomie coinpl t© de 1 Pologne autrichienne et de la Po.loguj a lemande. liestauration die la Belgitjue, c a Serbie et, du Monténégro, et repara io des dégâts oomm's dans ces pa^*s à l'ait d'un fonds iuternationa.1. Octroi à la Sei b e d un acc^s à l'Adr a tique. Eixceutie immédiate par la Roumanie' dé la clause u traité de Berlin qui concerne l'affranchis» ment politique des Jui s. Solution de 1 question de l'Ai ^ace-Lorraine par un ref: reudum populaire, duquel seront exclus 1< Habitants du pa^* qui sont au service c l Allemagne et ceux qui ne sont pas c •.Lux Alsaciens. __ Autonomie complète c l'Albanie turque. * • • Berlin, 6 novembre : D après une information de source loi Ionienne publie par la ,,Gazette de Vosa la muu'olpal té de Pétrograd a créé une m lice municipale chargée de maintenir l'o dre, «iravement compromis depuis le reci du front. Tous les jouis, on voit daàis 1 capitale des soldats circuler par bandes i enlever aux passants non seulement delà; gent et des valeurs, mais aussi des vêt< men s. Ces voleurs donnent à leurs vi< limes un mot de pisse qui leur permet c n'être pas une seconde fois dépouillée. * " » -BerPn, 6 novembre : On mande do Pétrograd aux journau anglais que la garde bourgeo se est in ce pabie d'y maintenir l'ordre : la foule ne tomment a jirraché de ses mains et tu sans. autre forme de procès, en pleine ru< des voleurs déguisés en soldats. ♦ * * Paris, 5 novembre : L'Agence Ha vas apprend de Pétrogra que t uis les ouvriers et employas des usi nos l'ontilof se sont mis eigrè\e. D aprè des nouvelles of. icieuses, des manifestation ont eu lieu vendre !i et samedi dans plu >ieurs quartiers de 1a capitale. l>es manitef t in s ont traversé les rues en cortège, pi'< l'jrant des cris contre le gouvernement * réclamant la .paix. Il s'est" produit quelque coil sions. KEREN3KI TEL QU'IL EST En vo\ art ces ioura demterfl ''ans les pnbîl ivt'oSs illustr'es ■ trangères le p< rtrait du ('lic^a leur ruftf !>-« gtons qui s attend lient à rançon 'rcr \v< peisonnage dune gra\it- ttuPtèrre. b-.t .romrne feii Alexandre IIL e; qui ne trowvètren que l'pff:pie d'un petit .ieune hotnine souriant, i Ha mû e maladive, ;e sont •'cri s : — l'Ist-Ll pus ible que le But d'un peuple d< lôO n illions d'ânes repos© entre les mains de c« icamnn ? > ,1 fest de fait .que. physiquement, Keren©k! ni paie pa.s de «lin© Ag-"> de S6 ans, U en par 0 25 à j *■ u:e ; la malade qui le mine a eu « j répercussion, sous son enveloppe mortelle, c4 av point de vue 'physique- il n'en mène p;ts large Vais 1 bon,me intellectuel e^t tout aut.ro chos© Un corie^ponèunt du < Lélly ' Afiail > qui s« di' 1 ami intime du dictateur, noue en trr.Ce lo poj. triiit suivanit • — Je me trouvais à table avec lui, en compagnie d'une trdntaine de Itflissies et de quelque tran^ers. Mal- ré l'arr^ du gouven eonent. on servit du vin. mai3 Kerenski n en but pas. l'tmi tenu au r gime rlu luit. Sa conversation (Si un viai charitie ; c'est un causeur brillant, qui de vijnt l u r' -Rable quaiwl il aboixie son sujet fa. vori • sa f.»i in/'Uranlabls. m^lgr'' tout, ia s le Itou sens final du peufiJ» russe. Ooaname je lui fai-nis remarquer qu© los chanoellierL-îS -tran. rei ne parvenaient paa toujours à d brouiller la t cti |ue suivie par lo gouvoxnemfTit proviaoire-lLereuelcl me r'pondit en soniriaut : — yue dirait LJojd Oorge si uik Rus-°e entre-prenait le voyage de Londres pour a!l*r lui npjirendb-o de quelle far.on il doit s'y prendre pir.ir gouverner les AmgM-? Croyez-moi, nou^ ne sortîmes p ut- tro pas très forts en diplomatie. mais nous connaissons le tréfonds de 1 Ain® do notre p"uple. Noue savons comment il faut l entr°prendre. > L enthousiasme cfu jeune dictateur e« commiv niqnie à ©on entouragie ; e' (suciie que e. it la tournure qu ait prise la r- Volution, il s'eu montre t is fier. — Nous n'avons fùit, me disait-il. qu'Imiter ce que vous ayez fait quelques si.'.clee avant nous, mais-s ris ta lie d'un Cromwell. Eit nous tâche-' i oî'S de fa Li e thieux qjue vous~ > Le jeune avocat qui aux premiers jours dm la r vo.ntion. portait la blouse des owriers, l a ebang e c.uitje la rcUugote bourgeoise (f'abord, contre un uniforme ensuite. £©-= idées premurea ont évolué ti leur tot:r suus 1 empire ('es < v no n e;'t?, et Cei tioamne. c«u on Croyait l,Tme coitun* 'e roc, au bon sei^ du peuple, a vécu s«s premières d sili usions. 11 avait supp-rûm»' la peine de mort ; ii s est vu obligé, p«r la fore© clea i-i ost.'S, d© la rétablir. y»iis ses id aïs lui sont rt sfr's ; il les a -mio<iifi s quelque peu mais il n< I s abandonne à aucun pj-L\. 7 bouim^, dit U tn« conMdèrcnt comme un idéaliste. Qu'ils remereie>nl Dtieu qu'il y ea ait eucon- sur terre ! > Car. njialgr l';Vpre éeprgle dont 11 a fait prc'.?\e, Kere"Skl est un id alisîe. Du j<*nr où il a qui t;> 1 Univcr'i' de P'tro'jrad pour emlo»-er la robe d'avocat, il a n-glig4 pe= int'r t-? ma. t r'els pour poursuivre son idéal pol.ti ,ue Avo: ai «e t lient, M ©ût m* «ra'.T.©! c'arg©:it-, il passa son. temps à d'îerwlre les oppriin s et à pre-i^re on m«in la d fense d§js Injwx-ents qui taient trafln s devant le? tribunaux d© l'ancien régime. Son évangil • est cejui de la doujeur, e< au coi:rs de Sa carrière ruouvomeiit e. il a ton-jours payé de sa personne- ne reculant devant ïiiicun danger. Un© d.e «es maximes favorites est ■fclle-ci ; Cejiiii qm n'est pas pavt à. mourir pour la "au e qu'il ombrasse n'est paa digne d© la dé-ienvire. > On s'iit que Kerenskl n'est paj» germanophile. Quant ses soi y.ments à 1' gurd dea Frnn a-ia les A.n;'J: -i , il les admire, mais ne le5 connaît ias autrement que par les livres. U a a fait que rasser à l'ar's u 'est jaciaib ail4 à Londie». Il jarle un peu le français, mais ignore I an'.iai». Aucun homme ne 8e^ frit autant d e inemis en i peu de- temps. Los extr nû-rs tant de gaucho lue de droite, labhorr'ut et 1 exècrent et a il ne ! peoilait qu© d'eux, il aurait disparu depuis r».:.:.temps. Af«Is sou ennemi le pJus mortel ne o it n:er son courage, qui fr'se la t'ro> rit •. S'il enait à di paraj-re, je ne sais quel homme pour-ait _ à ûsttc heuse de crise, sortir Ja Russie de ornière où eile Co débat d/î&espéiréinjaQl deipoiis t-a mois. J DÉPÊCHES DIVERSES Berlin, 5 novembre : Un Conseil des ministres a eu lien aujourd'hui sous la présidence de 1 Empereur. ■a Outre les ministres de Prusse et les secre_ a t ai ris d Etat de l'Empire, le maréchal von ■e llindenburg, le général Ludeudorff et le chef de l'état-major de l'Amirauté von Holt- zeadorff assistaient à la r uxjon. » » Berlin, 5 novembre : Le „BerHner Lokal ÀnzeigeT', annonce J" que M. Helïferich, dont l'olt.re de d*3missir»n 0 a été acceptée, restera en fonctions jusqu'a-*" près le retour ûi chancelier, qui est parti pour Munich, et en conclut que le choix lt' d un vise-chancelier est ajourné jusqu'à cette 1 date. IL ajoute que M. Friellerg, auquel a ^ éié offert officiel!émeut le poste de vic©- chancelier du ministère prussien l'a accepte. u Aux dernières nouvelles, on dit que le song-u secrétariat d Etat à la chancellerie de lJEm-pire ce sera pas attribué à un pariemen-5r taire. 0 • ♦ • Berlin, 5 novembie : a Le gouvernement demandera an Eeichstag ^ de voter 15 milliards de mark de nouveaux crédita. e Londres, 5 novembre : On mande de Washington à l'Agence >- Renter : a D'après un rapport du général Tershing, a trois Am<r cains ont été tués, c nq blesses 1- et douze fui s prisonniers ..sur le front des •" Vosges au Cours d'une sortie allemande ef-u llectuée samedi dernier. £ * . » * Berlin, 6 novgmbi© : u Ou mande de Genève à la „GaaeWei de u Voss" : î- — Il résulte de certaines indications four-a nies par la presse française et des inforuia->- lions reçues dans l'ouest de La fciis^e que « ta crise ministérielle, qui reste latente en e France., s'accentuera mardi à l'ouverture du e Parlement. Inaction judiciaire intenté© à e ,,l'Action française'' ajaut échoué et. l'a"ti-tude de AI. Barthou ayant fortement ébranlé l prestige du Cabinet Pain levé, on pr «end même que ce dernier a donné sa démission l~ mei'ci-eli, mais quo le président du Conseil 1 est parvenu à la lui faire retirer. L- v Pans, 5 novembre : 1 1^ ,Temps'-' es ime que l'affaire de a l',,Acrion Française" sera terminée aujo-ur. 5t d'hui au point de vue judiciaire. Le juge Morand demande la cessation des poursuites, ctant donné que 1 instruo.ion n'a pas de-montré l et steuc© d'un complot ou d'une e n.ntive de complot contre la .sécurité de 1 * Et: t. ^ L'autre par:, le ,,Temps'' annonce qu'une décision sera prise au débu'i de la semaine s dans l'affa're Turmel. Le juge d'instruction _ demande que l'inculpé aoit déféré au tribu. ual comp tent. l^a ,,1 .il^rt.'1" annonce que* le capitaine fîtfîuchardon a entendu dimanche mntiu un «les témoir.s apj>eiég de Suisse pour déposer dan« 1 affaire du ,,Bonnet Rouge"; sa déposition a précisé certains points; 1 L'industrie pétrolifère ea Roumanie Lore de la retraite ("e 1 ' xmi'e roumaine er» octnnri 15*16. une mission rail t ire anpi'aiso fut cl rrg''8 de d-'truiro le? insta4l:<.tions p t.olifères l'io^s.j gt ''de Campiua. Ce to miesDn rerurdii 5 «e trtche d© son mieux, tintis n'obtint i.as le r-tita» espèr;; stans s'aittach^r aux longs (t ditli il s travaux d'une remôse au point <'>cs installations boufleversf es, les Allemands prooOtiè rent immédiatement à de nouveuix son a es gu "c*-auxquels ijs rpauetlîcn.t depuis longtemps cor sidf'i ailles quantité de p t <>le. î insuccès de la nûssioa anglaise oxpii |u% ta mauvaiso humeur arc laquelle viet-î d' «re ne 1 ueillit * Londres une deaa.nda eu iû miiU«,jj.-[ d.j d( i. aiage^-int'r ta iritrodt l e' ptir la 'îumnaian 1 Oilfiels IU L« capitaine L. N. Benne;t dîT à son «-ujel dans le < L)>aily Kewe > ' — 'a L'onmanip a d ci dé te prendre pat! è : la Ç'iPrfî Pendant que ses troupes battaient en retrait' l'étaUmajor décida la .'0;truic.i'»n f'eb 1 inftal.a oi.b p trolif.res et en confia le travail ■ lob soldats anglais Dès |ors, c e-t au go-i e. ne mont roumain qu» la Soct t* pr jtt «'ici e n«vn X s ada-esser e non pns au gouve-riuen eut anglais Mai- si. cr mine on lo pr 'tend, la .estructon a "t" ext'euf-e non eeuleuieat tlans l'initi r t n€ la Kouinani» niais d« toute l'Entente, pour ;u- i don. tou» lo moiwJfl veut-il endosser le domina: e an> Angrnh et no/i aux Frnnça'a. aux Italiens et aux Iiussos ? Oet:e quest'on r clame inipi rieut^e- ; meut i-i di:et:ssion nu Pi.rlcment. > A prt u iAre vue cette manière de voir on ea pit.11 « Hfei'i'Ctt n ©si [>as d'pourvue de logique. l-jll'1 est toutefois a-riei-seinent canibattne dans 1©, milieuv jnt ressA? roumains. On y aifirme qu'on -i fait l'impoSsiMe pour empC" her les Xn^lais (ie fl tniiro ies installations p trolilîires ot qu'on t e 3 e--H r si^n ■ a y consentir qu ai r's que le o m-misiair?. ang'ais, malheuSoment ûresponsable, eut icvt iro. < Oj- a i AngJeth-.e paierait natui^llearicn: tcj-ii» ie-» dommages occasûoun s >. Oa »oU qu« la que-lion n est pas au?sd sin.ple qu **iîo U> para't : e'le provo;jii0ra gins doute, de part tt «i autre, encore bien ces , Kcruninutimi». POUR LA PAIX La Ligue pour la Paix universelle — dont nous avons rendu compte du premier meeting dans le numéro de "La Belgique* du 7 octobre — a remporté de nouveaux succès, depuis celle date, sous l'active direction de son secrétaire, M. A. Leys. La Ligue a donné . dimanche 28 "octobre deux meetings : l'un à Anvers (salle A polio) , où ont pris 1a parole MM. fciuin son et Scheveuels, ce dernier président de la Ligue ; 1 autre le même jour, à Lierre (salie du Nouveau Congo) , où se sont faii entendre A1M% Augusteyns, représentant libéral; Joris, 1 éloquent délégué de Stockholm, représentant ouvrier, et Mlle Mortelmans, institutrice. Une nombreuse assistance a couvert de bravos les orateurs. Et à l issue du meeting, une section de la Ligue a été fondée à Lierre. Dimanche dernier, un quatrième meeting de protestation contre "la guerre et sec horreurs, a été tenu h Anvers, <*alle Tlia-lia. On y a entendu Mlle Anna Mortelmans, MM. Bellefroid et Steven Prenau. Mlle L. Picard présidait le meeting. A côté d'elle avaient pris place au bureau MM. les députés L. Augusteyns, A. Ilenderickx et Ed. Joris, représentant les trois partis politiques.La Ligue a l'intention de fonder des sections partout où ses orateurs prendront la parole. 11 est dans son programme d'éten dre son action sur Bruxelles. Nous verrons donc probablement sous peu le mouvement en faveur de la reprise de la vie normale des travailleurs prendre une forme organisée, comme il en existe depuis longtemps è l'étranger dans tous les pays belligérants. PETITES NOUVELLES LE CENTENAIRE f3E KOSC3US2KO Les représentants autorisés des associations polonaises ayant leur siège en Suisse ont décidé de fêter solennellement lo centenaire de la mort de Koseiuszko, le grand général et patriote polonais. La ville de Lausanne a été choisie pour recevoir toutes lea délégations qui prendront part à cette manifestation. COMMUNIQUÉS OFFICIELS Commaciqués des Puissances Centrales Berlin; 6 novembre. — Officiel ce midi Théâtre de la guerre à 1 Ouest. Armxs du feid-màrcCliai prince-héritie Ruppiecht de Bavière : En Flandre, après un violent feu de di version qui a sévi toute la journée, U: énergique duel d'artillerie 6'est engagé bi? soir; il a continué a\cc la même violenc la nuit entre la jtëirûe septentrionale de 1 vall e de l'user et le Canal Ypres-Comine ot s est transformé ce matin en feu roulan dirigé sur notre zone de combat depuis 1 bois d'Hoùthu'st jusque Zandvoorde. 1) im portantes - trouios d'infanterie anglaise on ensuite pris 1 offensive des deux côtés d P assoit eudaele et sur la rouie Ypres-Menii Prts des autres armées, pait'ciilièremen près de Saint-Quentin, le l)ng ae l'Ailette sur le& deux rives de la Meuse et dans 1, Sundgau, la canonnade est devenue très vio lente le soir. D'énergiques attaquas de re connaissance ennemis ont échoue sur plu sieurs points et ont coûté de fortes perte à nos «adversaii es. * — Sur le tuéàtre de la guerre à l'Es.u et su: le front en Macédoine, la situation n'a pai changé. Front italien. Nous nous sommes empares de la li-n du Taglïamento. Entre la îiumrfigne et°l; mer, les Ittiliens battent de nouveau e? ■ etraite. Des incendies ja Ionisent leur pas sage à travers la plaine de la iiaue-ltuie Des divisions allemandes et austio-Ucn groises ont réussi, en combattant -.vec ui élan admirable, h gagner 1a rive droife di fleuve au i ied de la montagne; <^iie (.j tra rion a enfoncé un coin dans ieg fortes oo sitions de défense naturelle ennemies éta ulies sur le secteur de la rive occicenU'ie En ékirgissant rapidement, au milieu (h fructueux combats, la tète de p nu ai;<# créée, nous avons forcé l'ennemi à èv;>euti toute la ligne du fleuve jusqu'à la co1® d-l'Adriatique. En amont, jusqu'à la va!JLé< de la délia, des brigades italiennes n'-sis taient encore hier. Sous la pression de n<*tn marche en avant, les Italiens ont dû auss abandonner leur front établi dans la monta gne : depuis la vallée de la Fella jus<j;u at col Briconu au nord de la vallée de„la Su gano, sur un front do plus de lôO "kilomè très, ils ont été obligés d'abandonner h zone de leurs positions établies depuis die* années; ils sont en retraite. Les a»m ci coalisées ont commencé l'exécution de U seconde partie de leur plan. » ♦ Berlin, 6 novembre- — Officiel d'hier soir: En Flandre, canonnades d intensité variable. Sur les aurres fronts d'armée dant l'Ouest, de m<mie que dans l'Est, rioi d'es sOiit*iel. Dans la Haute-Italie, nous faisom de bons progrès. * * * Berlin, 5 novembre. — Officiel : Dans la r'gion septentrionale de la mei ou Nord, un de nos sous-marins a nouvellement coulé cinq vapeurs doirt quatre furent t irpill-és au milieu de convois allant âe Norvège en Angl«i0:re. Le cinquième vapeur détruit était ann£ et naviguait avec une escorté pour lui seul. * * * Vienne, 5 novembre. — Officie* de midi : La lutté a repris sur les boris du Ta-gliainfv.to. Des divisions auslro-hongroise^ et al.emandes ayant forcé le passage sur 'e cours moyen du fleuve, gagnant du terrain en combattant. I^a division du général prince Félix de Schwrr/.enberg, qui, depuis avant-bier à mi li se trouve su.r la rive occidentale. a, par sa prompte et énergique intervention, particulièrement bien ni rit' de ;a réussite de cette entreprise- L'ennemi a ; erdu plus de 6.000 prisonniers et un cer-tain nombre de c.trions. L'armée^du général baron von Kr >batin a également progressé sur toute la ligne. Dans l'Est ét en Albanie, rien d'important.♦ * Vienne, 6 novembre. — Ofi'iciel du soir : _ Les. événements dans la plaine de VAue-tie prennent une tournure favora.bJe.Le front des Dolomites chancelle. ♦ * Vienne, 6 novembre. — Officiel de ce midi: IliéF' soir, à (i heures, nos troupes sout entrées à Cor-i.iiA d Ampezzo au milieu des acclamatiions de la population. * * • Vienne, G novembre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre ital en-Notre attaque dans le secteur d Oso{x>-Pincano a bris La résistance italienne sur tout le front du Ta^liauientu. Les forces austro-hongroises et allemandes Oommand*e. par 1j feU-maréchal Eugène ont gagné sûr ioute la ligne la rive droite du f.euve e, continué leur marche eu avant vers I oi.esi, près de Coiroijio, elles ont traversé le Tâg\iamenio s.ous les yeux de leur empereur et roi. Dans le secteur du Tagliameuto supfV rieur, .e troupes du baron von Krobatin ont. expulsé l'ennemi de s©3 positions de campagne e: de montagne à 1 est de Ca-doi-e. Nos nouveaux suce.s ont, du ret-te, exercé uue influence décisive sur le front des Dolomites. Depuis le monte Cr.ice jusqu'au delà du col de llellen. l'ennemi est forcj de se 1 étirer. Le Eeld-maréchal btiron von Conrad a . commencé à ie jxmrsuivre-Nos drapeaux flottent sur la cime du col di Lana — dom l'occupation, obtenue par une explosion de mines, avait en son temps provoqué dans toi.te l'Italie un enthousiasme d'iirant— et sur le monte Piano. Nos trou,eei sonx entieea *aei, au milieu de 1 enthousiasme de la population, danis la ville de Cort-ina d'Ampezzo. Nous avons aussi repris le S<in Mart no di Oostrozzo, situé dai s la vallt't de Krimse. Depuis le mois de mai li/lô, l?s Italiens tendant une main avide vers ja vall e de Puster* et vers Bozen, .cœur du "Tyrt'l: grâce à la résistance inélrr^ilable de ifcs vaillants soldats, leurs e-i pi-raii ces 11e se sont j 1 mais réaiis'es- Les avantages obtenus l>ar les .Italiens daj;s ce secteur, grice à des combats et'à un travail de deux années et dem e, ont été réalis as pas à pas, et voici que tout s e>t écroulé ea peu de jours. fcur le théâtre de la gue-'re à 1 Est et en Albanie, rien d'important à signaler. » ♦ * Sofia, 5 novembre. — Offi iel : Front macédonien.: Vêts 11 heures du soir, plusieurs bataillons ennemi* ont- atia-C)tiô nos positions au sud-ouesi du village de To^chkovo.Ces attaques ont été corapl t«-inent repouss efl soit par le fou de noire artillerie, soit dans des combaft» engagés à petite^ distance. L'ennemi a essayé des pertes considérables. ^ ♦ Constanfeinople, 5 novembre. — Officiel : Sur le front du Sinai, la situation ne s'est pas modifiée. Sur les autres fronts, pas d événemea* .tnportaut à signaler. Berilini, 5 novtsmtire. Oificieur : r Eu Flandre, l'intensité du violent bombarda mcat ue noa positions «'«tablies depu.a iieyem Mm* qu à •' ttantg de li-lcinlcaeiu a iqueique pe» dt tninué ce violence 1^ é novembre, au matin, niais l la canonnade s est étendue vers le nord rua^u a« r bois tf'Uo-utnuH, ei \eirs le sud, jusque dans 1« q r giou de Zandvooriie. A I est d'Y pies u e aita. A 411e ennt*i.ie a été > touîf e sjous noue leu dc-m-trutwur. Lepuis midi, 1 action 11e 1 artiiJejie &ot devenue plus violente sur tout 1« front. La vil* ^ île Lt jnude a <1- violemment bomLai'd e. c*-9 ttotuiade a aussi été viiJente entre Uha-'ax©lt et Zanidvoorde ; nos positions • <aluijs à tel cndràH ^ ont 11-■ 1 objectif de violentes attaque» d ^r-allerie. Vers Le soir, ^ la oanuanade eH ùevtniue plus in. lense ; elle n.'a pas diminué d intensité la nuit, surtout enjtio PoelcapelJo et Passclipndaale. A t 6 bcureS du soir, pllusieurS compag-ni g a,:igHiaiae«l t dobouobant de l'oclcapclle, ont piris l'c^fom-ive | elles ont 1 té nettement reipous^oes et ont subli d« 'ortea pertes. Li!S eicadiilje ennemie de lanceurs de borabea a aitaqué le champ d'aviattion d lahtegh©in. Al Keraogi.em, fes aviateurs ejunen ïa oih boubai^Jè 5 l'aïubulauce, c,ui portait n'elteinent tous se* signe* distin^tifé ; deux inftruiièrea belgea ont . c<jé ijdcs. (Je nouvel acte, contraire à tout Dtroit des gfins et qui foul0 aux pieds tomes les luia dta ^ l'h u inanité, est dign® du tas du Baralonçi ^ d'autres m fiita du rnénie genre. Le nombre d«« victimes qt.» f^nt Ifs Anglais paitni 'ita po{yula-ïion civile oelge, en bomtwrdant brutadfïj.»«it <ifli iooalit s belges situ es loin à l'arrièpe du fro&t, augn.eiito ( e jour eu jou*. En Arîois, le i novembre au soir, plusieurs compagnies ennemie© ont pris l'offensive sur la route Donai-Axras et au sud de c* endroit; ell«® ont <t' r-pouss ea ^n partie par une cont'-o-attaque, eti partie par le leu de notre artililerk. Au nord-eSfc de So«ssons, les op^-rations ont 'té relativement calmes par suite du brouillard et.du temps couveii. En certaine pointe, la cunmnau* a &*.Uinu6 plus violento aussi peuilami la nuit- Le radiot.J "gramme oflicieJ de la To-tir 1 iff^ du 4. novembre, 4 lieuir^s d® L npréa-midi. pi^rUï d attaqu et» alleitnaudt>s prononcées dans le boio da Cb'.iiin.e gt d uju vaiji coup de ntaùm que nous tnirLons exKmt près de Damloup ; cca iofoi rnati'ms sont abaoliuncnt fantaisistes. En Italie, los tiwupçjS ooalis (>3 ont fratnchi I® TagJiainento. i^s récentes pluies torrentielles oh* provoqu-' u.'ie telle ctl*' qu'il est probabie qu« la» Italiens cSpé.naieni trrivbi < arr'-'ter, suj 1a nvo d.li fleuve, la marche en avant d«« arm e» awstro-aliemandes. Leu eaux du Tagiliamaito s^-p rieur roulent em torr nt profond entre les rochers qui se dressent perpeudliculairanrfl)t sur le« rives ; dtina sou cours uioyen et inf rieur, llou\e ee divi3^, sur une largctiir atteignant par-fo.e deux kiloonè&res, en do nombreux embratu sheiiieuw^ et soa i>asaage ofîre d'imimensoi dilîi. «ulu-s. Cet .e op .ration ajoute une pai-'e nouvel'* et glorieuse à Thisioire des Hwnbreux pa,s;tg«a nstoriques des flemes que tes troupes coalis é ->nt ex eûtes pendant la pr fiente guerre La nombre torn» viable cie nos prisuuuLors s&t envoie ao. ru ne jMt eiK-urs miil.ors et. l'ennemi a «:e nouveau perdu des canons. Eu MacVloine, dans la boucle de la Czerrab, ia canouuade reste violente d» part H'autr*. I*jii4re le \ardiar et le laxî de Ltoiran, au su«4 •te Stojakovo, plusieurs bataillons anglais 014 liris 1 offciiisive. giâce à La ti ieuse h roïq,uo < «* trou'pes bulgare®*, IfA Anglais ont &ubi une loru® uciaite sanglante. ucj arraees aiiiées Paris, 5 novembre. — Officiel de 3 h. r Ac ivité intermittente des deux ariiHer en Legique et eu Haute-Alsace. Un ooup de main ennemi sur nos petits postes à I ouest de la haute forêt de (Jourcy a l'chouc. Des prisonniers sont restes eatn nos ma lus. Nuit oalme partout- ailleurs. * * « Paru, 5 novembre. — Officiel de 11 h. i Lutte d'artillerie assez «vive daim la rô-gioa de Corbeny^ l>es cuujjs de uiam enoa. mis sur nos peuts ^xisies au nord-ouest <Ja i;e/.oavau\ et dans les Vosges, \'Cra j.'ra. pUle ^eit de Saint-Uiij, u'out vala à I'ea_ uemi que dis (.ertes sans résultai. Journi« «urne sur le i-a»te du f'rout. * ♦ Çj Pans, 4 novembre. — Offio.el de Par. mee d Orient : ^ i-'uel d aitillerie assez violent entre 2s V ardar et 'e lac de Doiran, Activité moyenne sur le reste du front. Londres, 5 nove nure. — C facial : Il résulte des d-.tails complémentaires an sujet de i a iliaque prononc<e hier miui par tes territoriaux de Londie, ckius les envi-roiis de Lr a v reiles que nous avons fa.t qua-torze prisonniers; eu outre, nous avoi.s cap^ tur"' Quatre m :î rai lieuses et Ueux niurtier» Je tranch<es5. Une centaine de s-oldats ennemis ont (t-i tués. Tous les abris ennemi* •tal.lis dans ce seotgur ont étA d<iiui.» oa mceudi.s. Les pertes subies par les An-glais sont minimes. Hier so^r, un de nos détachements a ai. aque par SLrpiise les tranch.es ennemie* taLLes au nord-est de Loos'j nous avon# tan pluSiiours prisonniers et tué quelques soldais allemands, te.te fois encore, nos pertes ont été minin;es. iJans les environs d'Hollebcke et àe lîeu-tel, des d itachenieuts de reconnaissance en. ternis ontr été dispcrséa Ja nuit par notrs eu. « * * llome, 5 novembre. — Office! : L ennemi, qui a r-ussi à faire passe® quelques unjt s sur la rive droite du Taglïamento, près du m orne Piano, a au.ss metité la pression, qu'il exerce sur l'aii« gauche de notre position. l>es avions et d s dirigeables it.iliens oni efiioaeomint bombarda, la nuit, du 3 au 4 novembre et pendant la journée d'hier, do» trnupes ememies dans le. bassin de Capote o et de Tolmino, ainsi que le long d« ia ri\e gauche du Tagliameuto. Le 3 novembre, nos aviateurs ont dépendu t"o!9 avions ennemis, outre les aj>. pareils signales hi'-r : l'un d'eux e^t tombJI dans les environs de Cald-onazzo et !«■ deux autres dans la lag-une de Grado. * ♦ ♦ Pétrograd, 5 novembt'e- — Olficial : Sur le iront h l'ouest, violente oanosv .'tade ennemie à l'ouest du lac de Swentéa. Sur le iront du Cauc.is-a, lo,;ô avons taqué lys Turcs dans le sec:eur île Kaikii, I r.'S de la mer Noire; nous nous sômtnea empar s de la première ligne de tranchées et, à certains en dro t3, de la troisième. iSotj* biftin e t important. La guerre navale Paais, 6 novembre : Le ,,Pe:it Parisien" annonce la mort l'am r-i'l Liard, Suù par l'atxplosioai d'una chauailro du croiseur cuirassé qu'il coia-mandait.»? * * Rotterdam, 6 novembre : Le jîMaasbode'' annonce que le vaperf anglais „Lams\van" (4,(>oO tonnes brut) entré en collision avec un autre vapeur «S a coulé. Le voilier américain ,,Van AJ-l^na" (2,120 tonnes brut), de Bougthon, ei le Tapeur anglais „Peria'' (1,348 c1' ooulé.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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