La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1915, 15 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/v11vd6qp8v/
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Lundi 15 Novembre 1915 A /N* Ô64 Lundi 15 Nôverrière 1915 LA BELGIQUE administration et rédaction Qj Tdonts.gns-sxi'z-î-ïeT'bes-TPoi&gèTes, BFi(JSIEIIJZIEB ' ' BUREAUXiDE 9 ù 17 HEURES Jos. WIORESSÉE, Dsrecteur JOURNAL 0U0TIDIEN LE NUMÉRO è ÎO CENTIMES i Petites annonces.1 . la ligua, fr. 0.i<j I Réclame avant les annonces , — i oo Corps dr. journal — 4.00 Faits divers — 3.00 Nécrologie _ a.on LA GUERRE 46©9 jour ds guerre La période de calme qui perdure dans l'Ouest ira été troublée que par des combats (Fartuilerie qui ont témoigné d'une certaine violenoe, notamment dans la r lanctre belge aux environs de Boesinghe. Le front russeï n'est guère plijs anime, si ce n'efct dams la région de Riga. .Les Unisses enregistrent une avance locale ac leaxs. positions situées à l'ouest de cettc ville, dans le secteur de Kemmern. Au suo-est de ltiga on se bat sur place, ma1 s avec acharnement, aux environs de Berse- miuide. tj »... Les attaques répétées des Italiens ont tint par se développer sur l'Isonzo au point de se transformer en îrne bataille violente et générale, mais dont le théâtre reste toujours localisé aux environs de Gorz et de (Tolmino. , , . ; Les AusIto - Allemands gagnent partout du terrain en Serbie. L'armée von Kovese s'est emparée de hauteurs stratégiques importantes au sud d'Iwangica, et à l'est oanc la région comprise entre la Moravica et l'ïban Quant au-x principales forces' de l'armée von Gallwrtz, dont l'aile droite était déjà signalée sur la Rasina dans le secteur do 'Dupci, soib à 30 kiloirfètre® au sud-ouest do Krujevac, elles ont pris possession des défilés des monte Jastuebac, d'où elles vont descendre dans la vallée d< la Toplica. On s'attendait dans certains milieux à von les Serbes organiser une résistance sérieuse le long do cette grosse rivière, qui se jet é dans la Morava au sud de Nisch et qui longe sur une grande partie de son cours la route do Nisoh-Prokuplje-Kursumlje-Pris-ttna. Il est peu probable que cette prévision so réalise, maintenant que la v;iHéo de la Toplioa va être enserrée de toutes parts par suito du passage géxtéral des Bulgares sur la rive gauche de la Morava. L'avance des Bulgares à l'ouest de la Morava aura du reste pour effet, non seulement de rendre intenable pour les Serbes la vallée de ia Toplica, mais encore de constituer à bref dâlai, pour leurs positions du socteur de Pristina, une menace tellement pressante qua l'obligation leur sera fatalement imposée de continuer à battre en retraite. Une retraite générale de l'armée du roi Pierre rentro d'autant plus dans l'ordre des < choses logtiquess qu;il apparaît certain qu'elle n'a plus à espérer de secouis immédiat. Les dernières nouvelles do Par s relatives à la guerre dans les Balkans continuent, en effet, à ne relater que des engagements préparatoires et sans grande signiificat:on, localisés dans l'extrême sud de la Macédoine sur les rives du Vardar. — o SUR MER Londres, 13 novembre : ' Tjc vapeur grec „Den of Crombie". de 4,049 tonnes, a été coulé. L'équipage a été sauvé. * . Lonelros, 13 novembre : Lloyds annonce que le vapeur anglais „Moorside" a été coulé. Un seul matelot a été sauvé. Ijondres, 13 novembre : On craint que le navire „Rosedale" n'ait touché une mine et n'ait coulé. L'équipage, composé de 210 hommes, se serait noyé. « • ■— DAMS LES BALKANS Bucarest, 13 novembre' : » Tj',,Indépendance roumaine" déclare qu'il résulte des entretiens que AI. Brafcianu a eus, avant l'ouverture de la Chambre, avec les hommes politiques, que l'immense majorité du peuple roumain approuve la politique du gouvernement. Athènes, 13 novembre : Une zone neutre gréco-bulgare a été établie par les autorités militaires, de soute-, que lo calmio le plus complet règne à la frontière des deux pays. Les comitadjis bulgares ont disparu. I Athènes, 13 novembre : | ? Le parti vénizéliste va décidé de Initier 1 aux élections dans tous les districts. V YcnûidQîL- -a. _4t^^éékï -)>i*éHitten,t du 1 parti. Certains membres ont quitté celui-ci. I Milan, 13 novembre : On mande de Salonique au ,,Secolo" que l'ôfcàt-major français a déclaré que la Maison entro les troupes françaises et serbes , n'est pas encore établie. Lo général Sarrail n'entreprendra aucune opération importante avant que toutes les forces disponibles soient arrivées, co qui peut encore durer quelques semaines. M&an, 13 noveanbre : La presse milanaise annonce que le got*» TOrnement serbe a déjà quitté Raschka. [Bucarest, 13 novembre : \J Agence bulgare annonce de bonne source que, contrairement aux informations fantaisistes publiées au sujet d'une traversée die la Roumanie par les troupes russes, lo gouvernement russe n'a jamais songé à faire passer des forces rnssee à travers la Roumanie sans l'autorisation de celle-ci. SoFia, ' Ï3 novembre : L'Agence bulgare annonce qu'un accord estj intervenu entre la commission allemande cliar-f gf o de Fachat de» produite du sol 'et bc oomité| bulgare qui surveille le commerce des pro-| duits alimentaires. La commission aile-* Urtando a été autorisée à exporter immédia- ? s tement, par la voie du Danube, 20/XX) tonnes de maïs. L'achat d'autres produits du 8ol sera autorisé poui autant que les besoins du pays soient d'abord couverts. , Athènes, 13 novembre : j, Le chargé d'arfaires bulgare à Athènes a 'informé le gouvernement grec que son gou-tvemoraeuè lu» a fait parvenir une note iTarbale, dans laquelle il déclare que. la wutearia ifcjûutiçflii «a jpr^teatation contre le débarquement do troupes alliées à Salomquo. J mais no désire pas la renouveler explicite ment. Par contre, lo gouvernement bulgare déclaro ne prendre aucune garantie en ce qui concerno ia tournure que prendront ultérieurement les événements et décline toute responsabilité à ce sujet. La Bulgarie n'a nullement l'intention de .violer^ la ïronti grecque, ni môme do préjuaîcîèr les in té rets grecs^-mais il est évident qu'elle a les mains lîées par les opérations militaires de ses adversaires. La Grèoe d'aujourd'hui Vieux rêves. — Comment on vote. Le peuple et la dynastie régnante. Voici lo peuple grec appelé aucx urnes uno fois de plus, il est difficile de prévoii cé qui sortira ele cette consultation popu* laiife, (tant de facteurs nouveaux faisnni sentir leur influence. Au surplus-, noui connaissons très peu le peuple grec, en dehors de l'habitant des grandes villes, et i ne sieel pas de juger le pays par l'iiripres sion recueillie à Athènes. En effet, à quel ques lieues de la capitale, à Egfine, jadii si oélèhro par son école de sculpture, on s. croirait transporté dans un village retiré habité par des hommes aux mœurs le?s plui primitives. A Thèbes, on ne connaît pa/ rnfme l'usage des allumett'es ; le „Paieli': acoomi avec de la braise ardente pour vouf permettre dPallumer votre cigarette. Dans les campagnes, au surplus, le genre dte vi< mené par Jles habitants renfonto à elous mille ans. Le berger et l'agriculteur liabi-tent xuie hutte dépourvue de fanges ol ' Ixomm'es, femmes, enfants, bêtes à cornes chèvres, poules grouillent dans une hidleuse promiscuité ; la nourriture de la famille se compose invîiriabletment de fromage, d'olives, d^ail, ele poisson et de pain. Le seul luxe que se permet le descendant ele^ granels hommes qui nous léguèrent le Par-thenon est une tasse tîe café brûlanti et) une pipe d'excellent tabac. Pour le reste, il affiche une suprême in-différenco pour toute la. misère et la pauvreté qui l'entourent. Do grandes etenelups die terre restent improductives, tant à cause du farniente dans lequel le Grec moderne se complaît que colle dur manque ele machines agricole», de beies ele somme, de moyens do transport. Les progrès de l'agri cultiiire moderne lui sorirfe inconnus : il «'en Lient encore, pour labourer, à la charnu de l'époque de Pausanias. Les plus courageux d'entre les laboureurs ont émigré ei; Amérique, après qu'il»? s'étaient convaincus que dans l'état actuel des choses, tous les efforts pour ravitailler l'industrie nationale demeureraient vains. A Ht * A Athènes môme, on se rend! parfaite-ment compte d!o oeltfô situation, et Fon espère que lo temps, ce grand maître, aura, dans un avenir rapproché, raison die cette indolence nationale. J>a situation générale du pays est assez satisfaisante. Dans ces dernières années, l'exportation a pris quelque essor : les chemins do fer et les ports so sont améliorés, eles écoles et des hôpitaux ont surgi par-tou<), le b-rfgnndag-e, qui rendait» les excursions elansf ha prays- si dangereuses, a dispa.ru complètement. Aussi le Grec d'intelligence moyenne s'imagifcva-t»-iî| que sa> patrie n'est \)Luj= loin d'avoir attoinô sonj apogée et va jetei' un lustre nouveau sur le monde. Mais les esprits supérieurs, qui observent plias froidement les hommes et les choses de leur j>ays, doivent se convaincre que la moclfrrne Jlellas n'a jusqu'à 7)iiés«3ut proeluit aucun penseur, aucun savant, aucun poète, aucun musicien, aucun peintre), aucun sculpteur à qui la civilisation soit redevable d'un prexprès marquant. La Grèce vit encore trop dans le passé et se laisse trop molk-an^nt bercer par le rêve séculaire de la reconstitution de l'eanpire de Byzance. Lo parlementarisme est rédùit en Grèce à "sa~ pins -simple -e^re^ion. R n^iste pas do Sénat qui, au besoin, pourrait corriger et amender les elécisions de In Chambre. Les élections pour le Parlement ont) d'ailleurs lieu d'après un système adapté & Pintolligeaieje et à l'instruction dti plus grand ne>iml>ro des électeurs. N'oublions jws <Âro la proportion d'analphabètes y atteint jfen-coro aurjourd;hiii un poui-centage consieœiu-ble. Aussi ne fallait-il pas songer à niveler les citoyens grecs aux ui'nes en leur -faisant remplir des bulletins. Voici (^.mc commonfe on procède à l'élection d'un- VLé-puifcé : Des futailles, partagées en d(?ux parties par une cloison intérieure, ©ont placées dans les bureaux do vote. La première^ case est peinte en blanc, l'autre en noir. L'élcetaur, pour émettre/ son vote, re^pir uno bille, qu'il dé[X3se ù volonté eliuis le compartiment noir ou blanc. Si lo candidate lui agrée, il votera blanc j dans le cas c-on^ traire, il vote noir. Inutile de dire que c£ modo primitif de scrutin donne lion à el$s surprises parfois désagréables jxiur le api-| didat qui ne dispose j>as de quelques prestidigitateurs habiles. Le peuplo, au surp]tts, a toujours fait montre d'ime grande indifférence pour les choses do la politique, q& dépassent sa compréhension, et il a falli^ les événements actuels pour le secouer de) sa torpeur. Comme très pou sont à mémo ^de lire un journal, on a organisé pfirtout des lectures publiques assez suivies, où leï>.j faits du jour sont exposés par des lecteur.^ attitré, et commentés dans lo sens du parfi politique auquel ils apj>ar»ienncnt. La place considérable qu'occupe en jbo moment le roi Constantin dans La vie |k>-iiitique do son peuple a quelque peu étoilné les vieux diplomates. Il ne faut pas oubl&r, eu effe^ que la dynastie i-égnante a mis du tenvps à so faire acoepter joar le peuple". Après que les puissances, l'Angleterre et-la Franco notamment, eurent reconstitué, en I8îî2, lo royaume de Grèce et appelé au trône lo princo Ovto, les Grecs lui témoignèrent do la froideur, malgré ses tenra-. •tives de relever lo pays. Le prince danois/ Guillaume do Sondcrburg-Gliiks5urg, qui Uni succtéda en 1862, sous lo nom do Gegl'-\ges Iei', ne parvint pas, malgré tous efforts, à rompre la glace. Co ne fut que dans les dernières année» de sa vio qu'il acquife quelque popularité, et l'on peuti dire qu'après sa *nore violente le Roupie lo pleura sincèrement. Un revirement inespéré se produisit quand lo fils du roi G Constantin, lui sucoéda an trôner Celui-ci avait conouis xmo popularité dç bon aloi; il avait combattu a ia toce ue i ariuw, «iva» réduit l'éternel ennemi brrigftre à merci, et c'est auréolé elo la victoire, comme libérateur du territoire) e^i quelque sorte, qu'il prit en main le scejtro, teint du sang de sou père. Voilà dans quelles conditions le peuple grec, quelque peu frits te encore, est appelé à se prononcer entre la poliïiquô de «in Twî t~4. p.ftllfx ri A 1T. VAni^dos. DÉPÊCHES DIVERSES ■■ ' t Londres, 13 nov^bro : Yoici le textd'" do" fa lctteo de démisfeiori qi^3 M. "Winston .Churchill a adressés £ M; Asepaith ; » — Lorsque j'ai quitté l'Amirauté, j'ai accepté à \lotre demande de partiaiper, er qualité de ministre sans porteteulljle, ai-travail du Conseil do guerre, afin de met tre l'expérilence que j'avais des opérationi Engagées à la dispœition des nouveaux mi-riistrès. Le^ avis que j'ai donnés — j'attire Votre attention sur ce point — sont renseignés dans les rapports do la Commis-feion pour la défense nationale et dans 1( ' ^némoire que j'ai envoyé au Cabinet. i J'ai approuvé sans restriction la cr&itioi; 1 |du petit Conseil do guerre et j'ai été tret - honoré lorsque verns m'avex annoncé, il y é six semaines, que j'en fierais partie. A c< ! moment déjii, j'ai prévu que vous rencoit treriea des eiil'icultes à composer oo Con" 5 -seil; je ne m'étomie nullonent épie voti^ ph\n ait dû subir des modifications oh qu^ ces- modifications aient pour conséquence de mettre fin à la collaboration que jappori ' tais au gouvernement,. » : ; Me basant sur r expérience* acquise, il 1 m'est impossible ele cont'.nuer à assigner. : commfj membre du pouvoir exécutif, la res poaisabilité de la politique do guerre sant , participer em mome temps à la conduite el \ au contrôle des opératioais. Mcinii lorsque ' | de3 décisions sont absolument justifi es eu principe, la rapidité et la façon elont el-06 j sont exécutées sont des factours qui in-: fluenc<ant leurs résultats.^ Il ne peuii nte convenir, dans les circon-i stances actuelles, do rester élans une inac-■ ttion largemf^it rétribuée. C'est pourquoi je ' vous demande de présenter ma démission • ait Roi. Je suis officier et mo mets sans • condition à. la elisposition des chefs do mon régiment, qui se trouve eai France. ; / J'assume en pleine liberté de conscience •la, responsabilité des événements auxquels j'aà été mêlé. Ijo temps justifiera les mesures que j'ai éelictées en qualité ete chei ;de l'Amirauté et mettra en lumiàra ia pari ^quo j'ai prise dans l'importante série des mesures préparatoires et des opérations qui àous ont; assuré la» maîtrise de la mer. \Très respectueusement eb en. vous as ^ ra\iti do mon amitié personnelle inaltérable, je Vous dis adieu. (S.) CIÏUIICHIDL^ # o Paris, 12 novembre^ _ _ La Chambre a adoptfl, -X l'unanimit-v, le projet de loi autorisant l'émission eïun esna. prunt 5 p. c. u * * Péfcrograd, 11 novembre : M. Bark, minisfci'o des finances, a fai{ hier., à la Commission extraordinaire des affaires financières, un exposé do la sit :a-tion des finances russes. Le ministre s est surtout plaint du manque do disponibilités. Il attribue ce fait particulièrement à 1 in-tn'dictiion do la vente do l'alcool et à la diminution extraordinaire des rentes des chemins de fer, qui sont inférieures de près ele 200 millions de francs à la mjyeiine. Lfl> Commission a examiné la question du placement d'un grand emprunt sur le marfthé financier étranger, emprunt qui serait éventuellement garanti. * ♦ Lugano, 12 novembre : Le prince-héritier du Monténégro a brusquement quitté le cap Martin et est parti pour Cettigné, l'état do santé du roi Nicolas étant elovenu inquiétant. » * * Lisbonne, 13 novembre : Le ministre de l'intérieur a donné sa démission.^ Le ministre de la justice s'est chargjé intérim air emon^ de» son département. « » * Liverpool, 13 novembre : Jeueli matin, un incendie s'est déclaré clans lo port de Livenpool. Un certain nombre do hangars ont * été détruits. Les dégâts sont» évalués à plusieurs milliers do £. * # * Vienne, 12 novembre î Le baron (Burian, ministre austro-hongrois des affaires étrangères, est rentré à Vienne. s ^ * Tx>nd^s, 13 novembre : Jusqu'à présent^ 10 tonnes de journaux anglais étaient expédiées journel!enient sur lo continent par la voie Folk'stone-Boulo-gne. La Comnaernio du South-East^rn viont brusquement do décider que l'envoi journalier do journaux no pouvait dépasser une tonne, ce qui représente une diminution de 100,000 exemplaires par jour. • * « IBâle, 12 novembre : L'Agence télégraphique suisse annonce que d'importantes personnalités américaines, entre autres M. Taft, ancien président des Etats-Unis, M. Lowel^e, présidât ele l'Université de Harvard, et les professeurs William Rull et John Barrette, do Washington, s'intéressent an Congrès d'études nui se réunira en décembre à Berne. Un-1 ?>rte délégation américaine y participera. L'Aîné rique supportera 9,000 francs et la Hollande r>,C00 francs des frais du Congrès. # * * Washington, 13 novembre : ÎjC, Congrès de Haïti a approuvé le traitA conclu avec les l^tats-Unis. C'e traité e^ori-stitue, en réalité, un protectorat américain, s ♦ * r Zurich, 13 novembre : On manele do "Russie que la Douma de l'Empire s°>ra réouverte vraisemblablement le 18 décembre. L'AFRIQUE dans ie passé et dans le présent La politique dos grandes puissances a cessé, depuis quelques années, d'être surtout européenne pour deveaiir mondiale, eOit que leur expan^on n'ait, dans ceriaajMf se révèle économique et politique à la fois. En co qui concerne l'expansion exclusi-vomont économique et les contrées où eàle se manifeste, nous avons publié dans, ce journal, le 22 juin dernier, un article sui l'Asie-Mineure elont le brillant et fructueux avenir ost, dès maintenant, certain. Il y a là-bas d'immenses étendues d'une fertilité et d'une richesse incomparables, situées dans un pays qui a 6on passé glorieux par son ancienne civilisation, ses conquêtes et sa prospérité. La concurrence européenne y reste strictement économique. Il n'en est pas ainsi en Afrique, dont nous allons parler ; là, il s'agit de véritables conquêtes, mais leur rendement sera (plus lointain et nécessitera du temps etdee sacrifices, tout y étant à faire danj> certaines parties, encore incultes et peu ex-| plorées dont les populations noires, el'uive r mentalité inférieure à celle dœ Asiatiques, i opposent un obstacle puissant à la civilisa-\ tion européenne. | C'est lo. partie du monde que l'Europe | a le pluts longtemps ignorée et le plus tar-"» divement pénétrée, bien qu'elle soit placée r à sa porte et, par l'Egypte, mêlée à la i plus haute antiquité. Ses mains conquérantes, qui ne s'y sont pas toujours étendues dans un but d'entente, n'en ont paE 1 encore signé, à l'heure actuelle, Lo partage • définitif, et la carte do ce continent offre > toujours bien des incertitudes au poiut de • vue politiqne. L'Afrique forme une sorte de plateau entouré, à quelque distance eles côtes, par 1 ceinture de montagnes et do collines, ce ' qui fait, que lo littoral est seul en commu-i nication fluviale avec la mer. Ce pays, si | farouchement fermé par la nature elle*-- même, ost cependant devenu un champ de • conflits pour l'Europe qui y a fait s'y dé-: rouler un drame intéressant dont lo dernier aote n'est pas terminé. Ce n'est pas d'aujourd'hui, cependant, que datant les compétitions en Afrique; ne)us allons, d'abord, grouper eleux grands ; faits : l'action des Romains et l'invasiem i des Arabes. La colonisation par la force fit se3 débuts en Afrique lors de la grande lutte d« Roniiains et des Carthaginois à l'époque de | guerrea puniques. La République carthaginoise fut détruite et. l'Afrique devint une i province romaine. lorsque, 75 ans avant Jésus-Christ, la Cyrénaïque fut conquise à son. tour, et 4i5 ans plus tard, la monarchie égyptienne des Ptolémées, les Romains possédèrent, sur tout le littoral africain, un empire d'un seul tenant qu'aucune pnis^ ,-'t sanco ne possédera jamais plus. Nous apparaissons comme asse^ mesquins l en présence de faits historiques do cette cn-; vergure; il est bon de se remémorer de temps en temps l'îiistoire ancienne, ceLî calmo les élans do notre orgueil mod\3me d'époque do progrès. L»2s Romains firent de l'Afrique du Nord une aeijmirable colonio qu'ils mireçit en valeur en y faisant construire, par leurs légions, des routes et des aqueducs. Mais l'Empina romain tomba ou décadence et avec lui ses colonies. Au Vile siècle}, un concurrent nou/etin surgit lors de cette très ancienne compétition en Afrique : ce fut l'invasion arabe, qui franchit l'isthmo de Suez en G40. Elle envahit l'Egypte, s'empara d'Alexandrie el devint, en cinquante ans, maîtresse' ele tout>2 l'Afrique du Nord. L'Islam jjrogressa avec une effrayante rapidité; il passa le détroit de Gibraltar, conquit l'Espagne et ne s'arrêta qu'à Poitiers, repoussé par la solide armée de Charles Martel. Mais revenons en Afrique; là, l'Islam s'avance, rien no ré-sisto à cette vague qui suit le Nil, traverse le Sahara jusqu'aux peuplades du Niger. Sidi Okba conquiert l'Algérie et le Maroc, poussant ainsi jusqu'à l'Alllanti^uo l'étendard vert du prophète, en imposant partout la langue arabe. Cette invasion continua lentement, les croisades de saint Louis no parvinrent pas à l'arrêter; elle ne fut repoussée complètement qu'à la fin du XVe siècle. L'Espagne olle-mûmo était restée pendant longtemps uno sorte de colonio marocaine on Europe. Les Arabes avaient colonisé l'Afrique ^ar la force. Disons toutefois que la domn'ia-tiou arabe dans l'Afrique du Nord fut uno époque de prospérité. Nous venons d'exposer brièvement deux grands faits historiques de l'histoire de l'Afrique qu'il convient do rapprocher en les comparant : l'occupation romaino et sa décadence; l'occupation arabe musulmane et sa périciitatiem, contemporaine celle-ci. Si les causes n'en sont pas identiques, eUes pernuettent toutefe>is des appréciations et dos conclusions, même eles pronostics que nous ferions volontiers, mais cela dépasserait les limites do l'espace accordé à Cet article, et leur sincérité nécessaire manquerait peut-être eî'opportunitô. Nous laisserons elonc ce côté si intéressant do la question à la sagacité de chacun. Suivons la marche des événements. Pendant tout lo moyen fige les relations de l'Europe avec l'Afrique ne furent que com-mercialeis; le négoce l'emporta sur la politique eït la ex>lonisation. Les navigateurs y faisaient du commerce et, trop souvent, le plus fructueux et le plus odieux, celui de la traite des noirs. Les puissante ne son-^ geaient pas encore à se disputer les mor-wux do ce continent dont la géographie était fort peu ot trèf mal connue. Louis XIV et ses conseillers curent bien quelques velléités d'alliance; il fut question d'accorder la main ele la princesse de Conti, fille de Mlle de la Vallièro, au sultan du Maroc Mouley Ismaïl, mais il n'est rien résulté do ces vagues projets. Jusqu'au XIXo sièclo l'Europe n'eut que do rares établissements sur la côte d'Afrique; tout lo littoral du nord est musulman, sauf l'enclave des Espagnols è Conta. Quant à l'Egypte, l'expédition française ele 1793 l'avait réveillée, Méhémet-Ali se préparait à conquérir son litre do vieo-roi. Les Français sont établis au Sénégal, les Portugais à Wydah (au Dahotney) et à Bon-guela ( Angola) .Les Anglais sont au Cap depuis 1?>95, en Gambie et à la Côte d'Or. Tout lo reste de l'Afrique est région inconnue et territoire sans maître; pas pour longtemps, car nous allons assister à la ruée de l'Europe sur ce qui reste libre do ce continent; la grande compétition africaine va se nouer, lentement d'abord pour i arriver à sa période aiguë de 1890 à 19o4. \ <A gfciv*0) COMMUNIQUÉS OFFICIELS Communiqués allemands Berlin, 14 novembre. — Officiel do co midi : Théâtre de la guerro à l'Ouest. Pas d'événements essentiels à signaler. Théâtre do la guerre à l'Est. La situation est iuchangéo auprès des armées du maréchal von liindonburg et du maréchal prince Léopold do Bavière. Près ele Podgacio, eau nord-ouest de C;?ar-torysk, des troupes allemandes ont pénétré dans les positions russçs ; elles ont fait 1,515 prisonniers et ont pris 4. mitrailleuses. Au nord du chemin de fer Kovel-Sarnij, des attaques russes ont échoué devant les lignes autrichiennes. Théâtro de la guerre dans les 'Balkans. Les armées des généraux von Kovess et von Gallwitz ont do nouveau rejeté renne ni sur tout io front par des combats partie lo-mont opiniâtres. Elles ont fait prisonniers 13 officiers ot 1,760 hommes et elles se sont emparées do 2 canons. L'armée du général Bojaeljeff, opérant do concert avec les troupes allemandes, progresse en débouchant do la Mouava méridionale.* * # Vienne, 14 novembre. — Conirniuiiqué d'hier : Front russe. Au nord-ouest do Cj&arioryslv, nous avons encore repoussé une attaque ennemie. Ailleurs, il n'y a eu que des eluek d'artillerie.Front italien. Les grands combats dans la région de Gorz se sont jern à peu trajisfoim's en bataille et ont continué hier encore. De nouveau, sur tout notre ancien front, les attaques so succédèrent sans interruption, mais les efforts désespérés de 1 ennemi se brisèrent contre la réshtianoa tenace do nos tropes, qui combattirent avec i un héroïsme incomparable. La téte de pont de T.olmein a subi aussi un violent bombardement durant toute la journée. Nous avons repoussé une attaque dirigea contre notre position duVrsic. Front du Suel-Est. Notre groupe de Visegrad a enlevé les positions avancées ele l'adversaire dans lu région du Lim inférieur. Les troupes austro-hongroises qui avancent jar Ivanjica, ont pris, cil combaî.anfe, les hauteurs eie Vk.-Livada et Ois Crveua-Gora.Entre les vallées do l'Ibar et de la Mo-ravica, un autre groupe a pris d'assaut los importantes hauteurs ele Smrcak (point tri gonométrique 1649) et do Kosu'ica (point -trigonométrique 1512), après avoir triomphé cto tous les obstacles qu'offraient les no^os, le froid e;t lo terrain montagneux; piusio.irs contre-attaques ont été repoussées. I/'arméo du général von Gallwifc/, a forcé les hauts défilés du mont Jastrebac, en faisant 1,100 prisonniers. L'armée bulgare a continué à pasjer.^la . Morava. Sur mer. An sujet do la pWÇe de l',,Âncôna^, la presse ennemie publie, comme il fallait s'y attendre, des exposés qui sont aii^si faux quMls cherchent à exciter lo i>ublicv. Voici brièvement comment les faits se sont: laissés : Lo sous-marin a tiré un coup de canon en guise d'avertissement, devant la proue du steamer, qui s'est- enfui à fouie vapeur. Ce faisant, il a suivi les instructions officielles données au début do la guerro à tous le| vapeurs italiens, à savoir que, suivant la position' du sous-marin, ils devaient! on bien fuir ou bien chercher à éperonner le submersible. Lo vapeur qui. f-uyait a été poursuivi et bombardé pîir le sous-marin et il n'a stoppé qu'aiprès avoir été plusieurs fois touché. Il a été accordé 4.5 minutes pour que les passagers et l'équipage puissent quitter lo navire, à bord duquel régnait une très granjdo panique. Malgré le temp^ donné, une partie seulement des canots ele sauvetage ont été descendus à la mer el . occupés, pr.incipailement |,ar les mateiotn, qui se sont rapidement éloignés élans le> preûiiers canots. Un grand nombre die canots sont restés inoccupés, alors qu'ils, auraient suffi vraisemblablement à sauver' tout lo monde. Au bout do 50 minuites en. viron, lo sous-marin a aù, par suite dç L'approche rapide d'un autre navire, (plonger et il a torpillé alors le vapeur, qui n'a coulé que 45 minutes après avoir été touché. Si elonc beaucoup de passagers ont péri, la faute eloit en être imputée à l'équipage, d'abord parce qu'il n'a pas arrôté le uaviro au premier coup >ie caïuon avertisseur, foryant ainsi le sous-marin à agir sur-les-champ, et, ensuite, parce que l'équipage n'a songé qu'à son propre salut et non . sauver les passagers, alors qu'il en avAit suffisamment lo temps et les nioyens. I II sùjfSfc do se eliro que leis muiïitions sont beaucoup trop précieuses pour un sous-maria, pour comprenriro que l'aociviaXdon qu'il aurait tirer sur les canots mis a la mer et sur les porsonnes qui oherchaiént à so sauver à la nage est une invention tendancieuse. Il va de soi qu'aussitôt--que le vapeur a stoppé, aucun coup Jké. feu n'a plus été tiré. — . Communiqués des armées alliées Paris, 13 novembre. — Officiel do 15 heures : Eu dehors de quelques actions d'artille-rio en Artois et en Champagne, au sud de Saint-S.ouplet, on signale, au cours de la nuit, de vifs combats à la grenade dans la région do Chaulnes et, au sud de Som- mépgr, élans la région do la butte de Souain. * * * Paris, 13 novembre. Officiel do 23 heures : En 'Belgique, dans la région do Boesin-ghe, notro artillerie a effectué uno forte concentration do feux sur les positions ennemies, notamment sur le moulin à va[>eur qui a été rasé. Ce bombardement très efficace a réduit au silence les batteries ennemies. D'autres combats d'artillerio se sont produits sur l'Arre», près d'Andeeliy et de l'Echelle-Saint-Arrin, au nord do l'Aisne, près do la Viilot-auKBois et, en Champor gne, dans la dii-oction do la but)U3 du Mesnil. l'rès des Epargos, l'intervention de nos batteries a fait cesser lo tir de lancet-miues ennemis. Violent bombardement réciproque dans io secteur de Fliroy. * ♦ * Londres, 1»1 novembre. — Ofiiaiel de l'Amirauté : Le sous-marin bi-itannique „E-2!0U, de service dans la mer de Marmara, n'a plus donné do ses nemvelleis depuis le 30 octobre. On craint qu'il n'ait été coulé. * * * lltome, 12 novembre. — Officiel dui grand quartier général : î\|os détachements ont fait irruption dans les positions ennemies établies au confluent ele la Caméra et de l'Adige, aiupi que dans les vallées supérieures de Calamonîo et ele Ci a. Le pont du chemin de fer entre Mori est Seghe a été détruit. Dans le Corder oie supérieur, notre offensive se poursuit systématiquement. Sur l'Lsomzo moyen, on s'est battu avec acharnemenD dans la régiem de Plava et sur les hauteurs situées au nord-ouest de Gorz. Sur la plus méridionale do ce& hauteurs, dénommée lo monte Cal varia, nous avons repoussé, par notre feu meurtrier, une attaque de l'ennemi, qui s'ét-adt approché à quelques mètres ele nos tranchées, l'ar une 'contfro-atwique impétueuse, nos troupes ont pris une tranehoe, en faisant 70 prisonniers, parmi lesquels 4 officiirs, seuls survivants de la compagnie d. truite par notre feu. Sur lo Karst, le combat violent a continué pe?ndant toute la journée avec une grande intensité. Un ouvrage enneeni a été •jonquds entre la forêt des Capucins et San Mortino dol Corso ; nous avons également t'ait quelques autres progi'ès. Nos chefs rcnklent Iwmînngo à la bravoure et à l'eneluranee dont ne>s troupes font preuve au milieu des alternatives du dur combat qu'elles soutiennent. » ^ $ Pétrograd, .12 novembre. — Officiel du grand état-major général : Dans la région de Scfilock, nos trou|pes, tout en combattant, ont réussi à progresser à l'ouo^t de Ragasscm. Après une lutte qui a duré onze jours, pondant lesquels nos soldats ont été pret-que toujours dans la boue juseju-'aux han-c'ievs, nous avons réussi à nous emparer «îo Kemmern et eP Anting. .L'ennemi a subi do fortes pertes et a été reiouP.é vers l'ouest. Nous avons fait des prisonniers et noua avons pris êtes mitrailleuses. i^es e-ombats acharnés continuent près do lîersemi'uide et dans la région d'tteki'.i'l. Dans le courant de la journée, nous avons repoussé dix violentes attaques allemandes et nous avons infligé de fortes pertes à l'ennemi. An cours dos combats qui se sont livrés ! ndant ces eiorniers jours sur lo front de Kiga, nos jeunes troupes lithuaniennes ont combattu coude à coude avec nos vétérans sur un terrain particulièrement difficile et ont montré de nouveau leur haute va Leur militaire. Dans la région de Dwànsk, mus troupes ont légèrement progressé près eles vilflagos do Bristane et et'Illuxt. Dans la région d>3 KosciuclmowLVa, à l'ouest de Rafalowka, lo vioUent combat so poursuit. Nous avons fait 370 prisonniers environ. Dépêches Diverses Téhéran, 11 novembre : Le journal ,,Niov Behar", paràistekunt à Téhéran, annonce que eJ:s mouvements ar.ti-< u.sscs et antianglais sont signalés dans les provinces d'Ispahau et de Schiraz. « 0 * Lyon, 13 novembre : On annonce que les Italiens ont évacué ie port tripalitain de Lebda, ainsi que le territoire de Kasr 'DsclieiVich. * ♦ ♦ Paris, 13 novembre : lie rapporteur général du budget, dans son rapport sur les crédits supplémentaires demandés par le gouvernement pour 1915, évalue les dépenses militaires réelles faites du 1er août 1914 an 31 décembre 1915, à 21 milliards 4.3S millions. * * * Londres, 13 novembre : Lo nouveau conseil de guerre a tenu sa premièro séance hier. MM. Asquifti, Lloyd George, Bonar Law, Balfour et Mac Keuna étaient présents. Sir Edward Grey et le général Murray, chef eîo Pétati - major, avaient été invités à assister à ia séance. « * ♦ Londres, 13 novemlxre : Le „Tiaies" amionee qu'il vient d'être créé un Comité international, qui aura pour mission de régler le cours du change entre l'Angleterre et les Etats-Unis. Dans ce Comité, l'Angleterre est représentée par lord Cunlifl'e, sir Edward IIo!-den et sir Feliz Schustec, tandis que l'Amérique est représentée par huit dos principaux banquiers ele New-York et de Chicago et par un financier eanadien, qui résidera à New-York. * * * Londres, 12 novembre : A la Chambre des eo*n»ttncs, M. Simon, ministre de la police, a déclaré que 1". nombre des prisonniers civils en Angleterre s'élève actuellement à 2Ca(>99. » * * Londres, 13 novembre : M. Balfour, premier lord de l'Amirauté, a été intoqrô'llé jeudi dernier par des membres do la Chambre des commîmes au sujet do la défense de Londres contre les attaques aériennes. Dans sa réponse, M. Balfour a déclaré que tous les efforts tendent à augmenter \ apidement la flotte aérienne. On oousiruit un nombre respectable de dirigeables destinés à patrouiller au-dessus do la mer eït* Nord. Les défenses de Ixmdres contre le» attaques aériennes s'améliorent •ondtommfôçÀ eb seront tenniiïéûs

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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