La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1916, 21 Fevrier. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 21 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/zp3vt1j95b/
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Lundi 21 Février 191 a tTOTTRNAIi QUOTIDIEN- - ^ ISTaméPO i ÎO Centimes v 2ms Année. — N* 4éÔ LA BELGIQUE PRIX D£S ABONNEMENTS : TTvj mois (mars) ........ fi-. Lsb demandes ci'rbonner^eîdt sont remuas1 EXCLUSIVEMENT ctsx guichets eîes bureaux de pcssts. ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si, X'iïoxiiï2,ifxie~izux-îîerbes-I?ot&gèï'est J3.HSlIT.2ft&fi/fiES SURTAUX :DC 9 à 1T HEURES Jos. MORESSÊE, Directeur ^ Petites annonces ia ligna, tr. 0.40 ! Réclame avant les aanoncos . — 100 Corps du journal ..... - ^.00 Faits divers — c.ou l Nécrologie — S*Ç£) LA GUERRE 5Q?8 Ious5 d© guerpa La campagne militaire, ce poursuit en Albanie avec u?ne lenteur qu'expliquent les difficuilbée (Su terrain ot, l'absence do routes convenables et que nous avions d'ailleurs lait prévoir. Hier a été signalée une nouvelle maniocu-vre de l'année von Kovees. Certains de ec*i ûÉkieioiïsmiîk», qui encadraient dtes volontaires albanais, ee sont avaneés au" eu& ouest ««.5 Tirana jusqu'à» delà du cours supérieur dvj l'Araen. et ont pris- posse^fi-oai de K&w&ja. Cette localité est" située à proxi-sofitô de la' côte de l'Adriatique, à 20 kilomètres au sud de Durazzo. Grâce à cette maniceuvra, les Au&tro-Hongrois ont) réussi à corner le secteur de Durazzo depuis le cap Pain jusqu'au cap Laghi. Bien n'indique encore si les Italiens tenteront de forces* les lignes da leurs adversaires ou s'ils se décideront à évacuer simplement Durazîzo, comme diverses dépêches 'privées continuent à le laisser entendre.. On est sans nouvelles des Bulgares qui ont récemment occupé Elbasan. Quan'b aux autres théâtres de la guerre, nous no voyons rien à retenir des dépjêches officielles qui les concernent. —. ._ . . .i «-«m 'DAMS LES BALKANS' •Bucarest. 19 février : D^apr-ès le journal „Librdtatea", des négociations se poursuivraient entre la Bou- j manie et Ja Grèce, liiiies auraient pour but le maintien de la poiilri.qu.0 de neutralité des deux pays. (Bucarest, 19 février : Le gouvernement roumain a mis ceaf wagons de farine à la disposition dfe la population serbe. Athènes, 18 février : 1j& gouvernement a dépoaé un projet de * loi instituant une commission chargée de' repartir Im vivre® importés eu Grèoo. EiUo aiura aufâsi pour mission (f enrayer la bpé-cidation et d'em>p£oher l'accumuiLUdon de , stocks chez les marchands et de réserves chez les partie uliers. Vienne, 19 février ï Jufsqnfà présent, le roi Nicolas du! Monténégro n'a pas répondu à la demande que îe^ mmistres lui ont transmise par le canal de l'ambassade espagnole en France. On ne s-aib pas si le gouvernement francis a effectivement transmis cette demanda au roi Nicolas, et) l'ambassade espagnole à Vimne n'a rien appris à ce sujet. Si le mi Nicolas ne répondait pas dan# un temps normal, rAutricherHomgrie interpréterait) sou «lence coïnmo un refus et prendrait des masures en conséquence. Milan, 18 février : On mande de Loodres au ,,Corriere delta Sera" qu'avant-hier sir Edward Grey s'est longuement entretenu avec le minÂ&ore de Roumanie eo Angleterre. Athènes, 2o févjrier : On annonce officiellement qu'un détachement des Alliés a occupé la pesbÊte 2le d'Othonoi, près de Oorfou. Vienne, 20 février : M. Rados'lawow, président du Conseil t?es mimisfcres biylgare, et le généralissime Je-kow sont .rentrés hier soir en Bulgarie par le train des J3alkan®. Athènes, 2o février : L'agence Reuter annonce que les Alliés oui.arrêté les consuls d»es pays ennemis ré-Bîc&jtit sur File de Ghios. Athènes, 20 février : Les représentants de P "Entente ont fn> formé M. Skuludis que l'île de Oète servirai désormais de point d'appui pour lei forces angio-ïran<;aises. I^ea troupe» seron' débarquées dans la baie de Suda, à Candi< et à Ex%-mno. IL SkuLudi3 a énergiquement protesté. SUR_.iy1ER Londres, 20 février : Lloj-ds annonce <?ue le paquebot „'Comri< Castle" s'est échoué près de Monbassa. Le pas,>agers ont été débarqués. DMCHESJWERSES ïxmdtes, lQ Cévriec : Sir Tercy Scott assistera lord Freueii e-qualité de conseiller technique pour la d< fense de l'Angleterre contre) les aWaqn^ aériennes. • • • Londres, 19 février : M. Asquith a annoncé vendredi1, à 1 Chambre des communes, que le gouverna tnaat pa'oposera sou© peu qu'aucun (Déput no puisse, pendant F eien-ci ce financier qi commence le 1er avril, touohor son' izadesi aité parler^antaire en môme temgs qar'uD solde milrtsiire. Londiresi, 19 février ; A la Chambre des coanenunes, réponcku à une qu«6i.ions M. Teonazit, sous-secrétaii d'Etat au War Office, a déclaré qurea» 19,1 M. Fokker, sujet néerlandais, avait offei Au gouvernement britannique un avion qu': - venait d'inventer en se basfvnt sur les prix êpes du „ Moraîne-Sauloi^r'' français. Cet a^ patxsl a é<ié refusé comme étant dangereu; Depui?, M. Fokker a perfectionné son app: reiî, ci, son 3eniier modèle n'a pas 6 offent au gouvernement anglais. Il est ut lisé actuellement par les Allemands. ©<ja3b^ne-afcxr-Me<r, 18 février ; La Chambre dy commerce de Booâegmfl an; ministre français àœ <mamtx* fc foirè des àSajrrcêzcs pour qjio l'Ai jleto&ïe lève Tinter àktion d'cxporfcei' le deux jjapier. Si œile interdiction Sait main.-enuc, toute l'industrie du papiea* du nord le la France serait paralysée^ et la forte îausso dis papier qui s'ensuivrait fataleanmt 'orcerait de© fabriques à fermer leurs portes , it de nomfereus; journaux à cesser de xîa" L-a&re. / , * ♦ * Londres, 19 février : Le ministre Himciman a. diéciarô aiu* rè-ptésTii^nis dss p^jpa^ai'îfeS' qiws le gV)iuvei> necac.it anglâds ne chaire pour le momont que di'minuei- cFuji tiers l'imçoiiti^an dc-s mafcièiv'o preaxières nécessaires à la fabrication d'uj papier. Les intéressés ne peu-vent donc qu'engager les const^nmateurs à n'employer que le papier eu-icfcesuenk nécessaire. v H * LomÊroS, 19 fevriep : IJi eoïlatsca aiaur i>arle!m€Hi(lairei dht' «O-aîl-^ Telçgrttpir' appretid que les nouveaux exé-dits qaï3 le gouvernement demandera lundi à la Chambre d-eis communes c'élèverout à plus de 400 millions de £. ♦ à « Londres, 18 février : Le Bureau de la Presse fait savoir qa:.e les stocks de stuore pour cette anaiée sont inférieurs de 30 à 2-5 p. c. à ceux (ïe l'année dernière. * « * Londres, 19- février : On avait po&é au ministre Runeiman la quesfoon de «avoir s'il as fallait pas mettra à l'inxîex les chocolats suisses, puisqu'ils sont fabriqués avec du sacre aliemandi. La ministre a répondu que les produits qui ne caatiânneot pas 25 p. c. do matières provenant d'une nation ennemie pouvons] êbre importés ; les chocolats suisses caaArettit <5ans cette catégorie. M. Runciusan a déclaré que pour le pce- : mier eemestre ces annéî» 1913, I9li4 oî 1915, l'importation de chocolat suisse en Angieterre sf'est é'evée r^pectiveimenîb à &t3,619, 434,704 et 811,36^ £.. e • « Kin'gsrport-eJn-Temi^see, 18 février î L'agence Jteuter anaionoa qu'une granc&e fabrique de munitions a été détruite par' un inceindie. » * Paris, 19 février : Le Rhône et ki Saône sont sortis» de leur lit. Plhbsi=eurs navires ont rompu leurs amarres et vont à la dérive. A He»ebrou*olt, une violente ts&npéte a sévi et a occasionné des dégâts imjporoasnts. A la cote die Breâagîne, des porte de pêche ont été endommagés. Mardi soir, on a trouvé à Ouessant les i épaves d"un vapeur anglais. ♦ * * Pétrojgracfc, 19 février : M. Sfcurmier a reç-u une commfe&ion1 (la la Douma de l'Empire et lui a déclaré que le Tsar d'ésare que tous le» projets de loi qui restent en suspens soient votés. Le Parlc-tneînt, sons peine di'ajour)ienie5it, Œevra s'abstenir de toiïte polémique inutile. 'I Zurich, 18 février : • Le consulat japonais à Zurich commu-tâaue à l'Agence télégraphique suisse que g. *E. Aimaro-Sftto, le nouveau ministre du Japon en Suisee, arrivera prochainement à Berne. • « Stockholm, 18 février : Le gouvernement suédois a décrété des restrictions pour le commerce et le débit des spiritueux, du vin et do la bière. Ces restrictions resteront eai vigueur jusqu'à*!, lei octobre 1917. Avant trois heures de l'après-midi on ne peut débiter d'alcool qu'aux consommateurs qui prennent un repas. Le dimanche, on n< peut débiter de la bière qu'avec des repas et, Jes jours de semaine, on ne peut débiter de bière avant midi ni après 7 heures du soir. • • * Pétrograd, 19 février : On mande de Shanghaï a»u ,„Nôvoïe Vre mia" qu'après avoir vaincu les troupes gou ' vernementales, les rebelles ont occupé, dans 1 la province de Szetschuan les villes de Nasi ' de Lutschao, de Luntsehan et de Schitschao ' Avançant par Iluitsohao, les rebelles d( la province, de Yuannan sont entrés dans Ij province de Honau et ont détruit la ville di Schuatschao, où ils avaient rencontré de h résistance. Luxembourg, 18 fermer : La Chambre a décidé, dans sa séance d ce jour, (ïe ne pas discuter la situation po | litâque, étant donné qu'un nouveau minis ' itère est en voie de formation. -- Dans les milieux parlementaires, on croi gue M. Thorn, président du Conseil d'Etji e(i muiLstrè c?g la justice dan y l'ancien cabi net Eyschen, sera sous peu chargé officiel Ede constituer le cabinet. projeté la eonsfitulkon d^un minis e coalition^ dans lequel les trois pai i tjs politiques seraient représentés. s % " '*1 i iiiijimm'**l,,,rr Londres, 20 fcvriei' : D'après 1© „Daily Telegraph", les noi veaux crédits que le gouvernement anglai demandera au Parlement s'élèveront i 420 môliifons d« £, ce qui portera le créd > totel pour l'exercice financier en cours ë 1,730 millions de £. Jusque fin mars, o i aura besoin do 20 millions de X, et ja - que fisn mai, de 30 millions de £. lx o crédits accordiés dqpuis le début de 1 guerre «^«élèveront alors à 2,032 jnillior de £. • u C Ix)ndtes, 19 février : ■e Une centaine do passagers1 do l'„A^>pan 3 sont arrivés à Falmouth, à bord du vapa •t ,,NVDor(tam"^ de la ÎIolland^Americû-TJj tl Parmi eux <?e trouvait sir Edward Mei i- wefcher, gouverneur de Sierrar Leone. *• Les passagers racontent que le „M6"we" :. quitté 'e canal de Kiel, le .jour du Nonv< ^ An à 1a faveur du brouillard. Il se prése 3_é ait sous les dehors d'un navire de coi i- meroe norvégien, d'après les uns, angla suivant les autres, et avait souhaité la bon: année aucc navires anglais qu'il a rencontré • • • a Washington, 19 février : « Le Sénat a approuvé l'accord intorva i- (rntee les I&d&Jhws et 1« X Ëtats^IAfiiis s>on4 autorisés à percer un canal i travers le Nicaragua et obtiennent une t>ase pour leur flotte dans la * baie de Fon-seca.* * • Ntew-York, 20 février : L'!>>:ûhango Telegraph Company annonce lue M. P. Morgan a déclaré que l'Anglo-terre a vendit au" Steel Trust 4,550,000 £ de Bons du Trésor & p. c. tle la preinil-rc émission^ Le «Marconi» en pleine mer Le conKspondanfc maritime du „TiniôS" faife ime description colorée d'une heure passée dans la cabine du „Marconi'' : — Le svelte officier de ciariae qui a .-ous sa direction le „sans iii", me dit, en me montrant le chemin vers l'appareil : „Nuiî, admirabiie pour les „sans fil". Or, la niùl était froide, humide et désagréable. Mais je compris que, sans doute, l'atmosphère réunissait exactetmunt les conditions requises pour assurer une bonne transmission. Nous traversâmes d'abord le pont baigné de la clarté de la lumière. électrique. Les homme* s'y balançaient dans leurs hama-cs. D'escalier en escalier, nous parvînmes de- j vant une porte de fer la,quéo sur laquelle on lisait l'inscription : ,,Station de telographie et de téléphonie sans fil". Une petite chambre avec une foule de boutons, de leviers et de contacts en laiton, en cuivre et en caoutchouc, deux ou trois petites tables et, au milieu de la place, une glande ca.Sie. Dans celle-ci était couché le cable isolé, ccnsfci-euanfc la racine de la plante géante qui grimpe au-dessus du pont et se ramifie iàr haut dans les airs en de nombreuses an-tonnes métalliques. Autour du reposoir de cette divinité sont assis ses prêtsres., vêtuja de drap bleu mûr rine. Chacun d'eux a un crayon derrière l'oreille, un quadrant à la main, et une machine à calculer posée sur la table devant lui. Au milieu du fouillis compliqué des fils, des pièces métalliques et des boulons, en communion constante avec une force mystérieuse qui lui parle une langue qu'il peut bien noter, mais dont le sens profond lui reste souvent caché, il se sent en sécurité. — Qui vient de vous parler, W^bis 1 d'amande l'officier à l'homme qui vient d'enlever de son» orettle le casque cornet. — Je viens précisément de terminer avec Poldhuo Cette nuit, nous pourrons entendre toutes les stations. D'un moment à l'autre, celle de N'... s'annoncera." N... est une des grandes stations du ,,sans fil"' allemand, correspondant aux stations anglaises de Clifton ©t de Poldluv, et d'où les Allemands transmettent leurs communiqués de presse quotidiens aux navires en mer. L'officier regarde sa montre. Elle marque neuf heures moins trois minutes. — La station de N... est très ponctuelle, sir, continue le télégraphiste. On peut régler sa montre d'après son appel. Je parie qu'en ce moment-môme l'Allemand vide sa pipe; dans une minute il nous parlera. Si \ous voulez mettre lo récepteur à ï oreille, vous pourrez l'entendre." Je suivis ces indications. Sur un chiffre déterminé fut placé le disque noir en caoutchouc réglant la longueur des ondes hertziennes, de façon à mettre l'appareil en communication avec le» voix errant dans l'éther. J'écoutai sans respirer. Ce fui comme un oheeur d'esprits, chuchotant, murmurant un langage intraduisible. cltdi le bourdonnement d'un essaim d'abeilles-. A neuf heures, ponctuellement, un son clair. , fort, domina tous ces bruits confus et y mi ' fin. — Le voilà ! dit mon compagnon, qu; i s'était pareillement armé d'un cornet. Le poste de N... commença co nme iL débutent tous. Il fit ses appels et annonça 1< communiqué journalier allemand, avec pnèr< de n'y rien changer. Nous écoutâmes aveu l'attention la plus soutenue. Les nouvelle: , furent notées avec une scrupuleuse exacli tude. — Maintenant, nous entendrons Poluhu i dit l'officier en tournant le disque. i Une voix profonde me parvint à l'oreille ) Tout le temps que j'avais écouté N... n Poldhu se perdait dans mille bourdonne ment©. Deux minutes d'un solo venant & poste de Poldhu, un déclic, et voilà qu nous percevons une note musicale trè j douce. — La Tour Eiffel reprend la conversa • tion", déclara mon Mentor. Et mes pensée s'en furent dans les rues de Paris nocturne • jgravirent la puissante tour de ter, jusqu' i la hauteur vertigineuse où est juohé le fa. - 'ble être humain qui, appuyant sur une coi • iple de touches, nous envoie le salut de 1 ' France de par delà les mers. Nous tous - pions le disque plus loin pour trouver d'aï w très ondes. Cependant, un nouveau son tr^ distinct domine le murmure. — Ah ! ah ! dit l'officier, nous somme en communication avec l'Amirauté." Je pris le plus vif intérêt à écouter s message du premier lord, l'homme pui à saut, dont le navire ne se trouvait pas plus de dix longueurs de câble du nôtre à dont la voix, par conséquent, était pli a compréhensible que les autres. Le mess a < fut transcrit... 3 L'opérateur me fit observer quq j'ava a pu remarquer la voix du lord, mais ( A sourdine, pendant toute la durée des autr communications tant allemandes qu'angla ses. Seule la voix qu'on désire écouter a rive à l'avant-plan. " » — H n'y a, me dit-il, que l'opérateur! exer lr qui puisse distinguer les davers bruits n* faire ses annotations en toute sécurité. I c- mJme il est) des hommes qui, au milli d'une foule hurlante, lisent avec calme t a ouvrage do philosophie. Mais ceci ne marqua pas vla fin des m< ^ veilles qui devaient m'Ctre révélées dura ÛJ cette nuit d'iiiver passée dans la mer < ^ Nord. Nous écoutâmes le che? de La flo 10 russe dans la mer Baltique j Madrid no 9* pa.rla; nous entendîmes le commandant chef de l'encadre allemande. J'éprouvais ; malin plaisir de toui-nei.- le disque de te in fa^on que le ohef de la flotte allemande os !o chef de la flotte angimso gaxai^aiî s'entretenir. Nous pûmes distinguer le cc-m-mandant britannique en c-hef de la Mé-i.t-r-canée, ainsi qu'une longue série de conversations dont nous ne pouvions déterminer , d'où ni de qui elles provenaient. C'était préoisément celles-ci qui mettaient le plus vivement notre imagination en branle. Certes, je sentais que, pour les csiiuïrendrc, teï codes et les elés me fai-saient défaut; mais ce que je sentais aussi, c'est que je me trouvais au centze, au t'oj'er da ^^usi les événements du monde; que coup smr couj» la mon oreille était frappée par les voix qui dérident do la mort ou de la vie des hom- 1 mes, du' sort de toutes choses, delà pros -pértîié e5 (te la misère, de la constitution1 ' de la destruction... 'SJ: Au milieu de ces sensations inoubliables, une -voix givle airiva de quelque part entre c. l'Islande et l'Irlande. C'était celle d"uu né- " -gociant anglais, ge lamentant : ; — Pourquoi les deux cents quintaux de 1 pois que vous m'avez, livras sont-ils gâk'sî... .. ® X\ JTX.JèBEB f s C'était le dernier, mais le plus farouche . des inlransigeanis irlandais. Il se faisan -appeler Klooer, comme le fameux gênerai c de la. liâvalution, et sous ce nom d'em- c prunt, il courut le m*onde. En realité, il êtiiiti' le fils unique d'un très honorable ué- v gociant de Belfast, l'un des ehafë du parii L unioniste, que sa haine implacable contre l'oppression avait fait renier par ses pairs eux-sièmes. Le père avait transmis ceite ^ haine à son fi;s, et celui-ci remporta au ^ ïombeau : il vient de tomber glorieusement au Iront français. c Esprit aventureux, oceur intrépide, il se- ^ coua, voici vingt ans, la poussière anglaise j de ses bottes, et s'en vint à Paris, où il s'engagea dans la Légion étrangère. Depuis, sa vie ne fut qu'une succession ininterrompue de batailles et de combats.A près avoir guerroyé dans le Nord africain, il accompagna, eu 1897, le major Marcnaud a Faciioda:' Bevenu sain et sauf du Soudan égyptien, il quitta la Légion pour r'engager dans l'armée des Boers, et se distingua dans mainte rencontre. Le jour le plus beau de sa vie fui* cfiui où il fit prisonnier le général Methuen lui- ; mâme. La guerre d'Afrique terminée, il apprend qu£-un conflit armé est sur to \n ;ixi d'éclater entre l'Angleterre et l'Allemagne, IL s'embarque aussitôt pour metiU,© son éjt- e au service de Guillaume II, afin de îéduire à merci l'éternel ennemi de l'Irlande. Cependant une accalmie se produit, l'orage passe, et le voilà en route pour »a TripoUtainà, où il pourra occuper ses loisirs forcés. Dès le début des hostilités actuelles1, il prend d'u service dans l'armée française, où il occupe bientôt ie rang de lieutenant. Il est de toutes les rencontres ei;» aiîiohe un .BUtperbe mépris de la mort. Lors de la retraite de Charleroi, l'état-major français *5t appel aux hommes décidés pour porter un message impt>rfeut à la' divis-ifcn anglaise, qui a été coupée du reste de l'armce. Ivlé-bèr se présente pour accomplir la mission dangereuse; pour ce faire, il lui faut passer à travers les lignes ennemies. Déguisé en paysan français, Kléber réussit, après avoir couru les plus grands dangers,à s'acquitter de la tâche et sauve les Anglais de l'enveloppement. Et les généraux anglais l'ayant invité à la table des officiers, Klé-bor élude délibérément cette aimable invitation, sous prétexte que son patriotisme lui interdit de frayer avec les ennemis de sa patrie. Croyant à un malentendu, les An-; glais se réclament de l'entente anglo-française, mais le farouche hitransigeant riposte: „I1 est vrai que la G-randei-lBretagne et la France sont alliées, mais il n'en reste pas moins vrai que, avant comme après, l l'Albion demeure l'ennemi mortel de l'Irlande".; La Camarde qui, depuis vingt ans, gm-. gnait celui qu'on se plaisait à appelés* l'é-l mule de Trompe-la-Mort, est arrivée à ses . fins : un obus terrassa le coureur d'aven-! tarés. L*homme-roe dort son dernier som-' meil dans la généreuse terré dé FîaMi^e. • IUTBIGOES POLITIQUES k PAHÏS , Pittoresque „bMeit parisien" de Jean iBer- oanà dans r„Indépeai(kuice belge" : i — J'ai rencontré un sénateur qui a des 3 allures de doge de Venise, avec sa grande 3 barbe flottante, mais qui a des habitudes de vieille concierge, ébruitant' des commérages - de droite et de gauche avec «u laisser-aller s d'une corneille qui abat des noix. Au cours >, |de la conversation, notre sénateur, qui est du Midi, et m m du midi un quart, me dlit .- cpmme s'il m'eût révélé un secret d'Ettit : t- i— Ah ! vous savez, on conspire de divers a <Jôbés contre le ministère; la conjuration, est pr^te, M. Clemenceau mène le mouvement. l- il i^est réconcilié ave© M. 'Barfehou et ceÇui-ci s Ïq, partie liée avec Al. Caillaux." j; Comme j'opposais uu mouvement) de t>-tej .A d'incrédulité : | — Puisque je vous le dis ! La preuvi crest que M. Caillaux M. BartJiou ou& 5.. déjeuné ensemble il y a trois jours. Je ponr-à 1 rak vous dire 1e nom du restaurant." ^ , Le burgrave du Luxembourg paraissait si "s i£ûr d;3 lui qu'il fallait être bien certain •o ^ju'il se trompait du tout au^ tout pour lui ' feiiurer que décidément les couloirs ^u Sé-:. pat serîit bien' mai renseignés. ls f. M. Barthou s'est, en effet, réconcilié avec ia M. .Clemenceau, par hasard, il y a long-temps,, mais ils ne sont pas réellement en H relations suivies eti ne se sont pas reiiwn-très depuis plus de trois mois. Quant au 1 prétendu déjeuner avec M. Caillaux, o'esl "éâ une invention mise en circulation avec une [ persistiance qui parait sni?pe«te. I^a fîernière te fois que ces deux homme® se sont „salués", ; 1 se sont toisés, faudrait-il dire, co fut à la 111 Co'ir d'assise, en juillet 1914. Depuis, rikan, ni pourparlers, ni s-ihits, ni d^jouners.Donc, :r- s'a y a complu minist'-riel, et ja crois bi vi nfc qi£il y en a un, ee n'est pas de ce côté lu qu'il faut chercher. Quant à la siiret'3 de te ces renseignements, qui ne craignent pas de as démentis, j'en réponds. Cstte (Xitite obecr-3n vatboii n'est peni-^re pas inutile, au mo m ment où on parle, plus ou moins vagjio-ie mont, d'u vie j«nssée intérieure, où cal es-et saîe d'éteuftey o^rô-ci ou, cet mtïo ct|(΀» sortes, COMMUNIQUÉS OFFICIELS ,, j Dans la région -de jakobstaut, ies ai te- Communiques allemanOS oat mvoyé des gaz asphyxiants VW9 . dos Sran^hées. Berlin, 20 février. — Ofïici .-l de co mici : Vn • nos aviateurs ont jeté plu«• 'i''jéâti-a da la goBcrn à l'Ouest. *'<•*•* î.oe»l«s sur .Bateaci. îiioauro « s.s- la DiAsîcr, après i-no longue prt®a- Sîiï lo canal âs l'ï"s<K, a» n»W 4 l'artillerie, l'enaeiai a ccte«^ri3 *».:rion angla a été prise et assaut w3Q contre nos retranchements dans ir m fronî iarg® d-'e.^irou ïmiœ. . h-t; t;v,;£ko ; il a été rehaussé ontes les tentative» t»m p» W» Uaï t moyett' d'sBaipes nocturnes eftwtw*» » • Au du Czerncwita, le te» ao va- aitte «» gïesùnta à mains, i'<>ivL' iy-',>rora«-e tl[, a. : .-"fe gros calibra » détruit- laie s ti-aiichûeB ont échoué. 30 j>ns»nBja» bail .rie ca.i«nia.= nt restés entre nos ttiàins. ^— suâ tte Ijoo^ -<te vils coniow» . rât aragé». .(./ennemi s'est avance jus- Dépêches DiverâSÎ r'ai» b«3 «te l'entonnoir creusé par l«x- ! . '* j, / . _ I10)yV d'Al'octrb New-York, 10 lévrieil : Au noctonto frue- î/.,Asiuciated Press" afliioace que k» ^ Luf avoris 'toit' (luel'ï^* Angto Etats-Unis onf'protesté auprès,du goavrene-imix., n«ub civuiia i an„,lai3 coulre ja saisie qui a ej.S Ou front, pas tfévéneniante j fuite dfe valeurs américaines envoyées p»f hax ta »»8 ^ l'Allemagne, aux Etats-Unis pw lo servKe Au- cours dut combat aérien qui #'«Bl postal de puissances neutres, ;vré il l'cet de Pércmie, un biptani an,- j „ » , 'lais, armé do deme miiraSlle'useâ', a «.-o j p^ris, 19 février : easewîu'. Les aviateurs ont péri. I ^Jofirnal" apprend de Taàanerive qu'i Nos avions ont jeté bombes eiu' do Madagascar on a découvert une grancto con-ombreusos localités situées derrière le front juralioa. i_« 31 ùéceanbre, au soii1, ton» les ord do l'enneani, ainsi que sur Lunevilie. I 0i'fiC'ier&) sousvofficiers et) soldats cbi'opéenK. Théâtre de la guerre à l'Est. ainsi que. les fonclionnaires et kw colons, ^ . 1 ,, • , _ 1h devaient être empoisonnés on assassinée. Un Près de ,Sawitsohe,:sui la !Cta h * procédé à. plus de 200 arrestations «* Wischnew, trne * 'f L d'antk suivront encore. La population croulee sou» notre feu entio lee d.a* ^ ijldigÈnéâ wnt res- nés ennemies. 1, Logisebin et les installations de la gare teea cal «o. , e Tarnopol ont été a traqués par defl a via- * * aore allesnands. Londre?, 20 fovrier : i , ,. Lo Bureau de la pi-esse annonce que te Théâtre de la guerro des Balzan». | g0UYemeur-général de Femando-Po a prio Rien de nouveau à signaler. lo général Dobell, commandant du Came- 6 ô roun, de laisser passer un télégramme adressé Vienne 20 février. — Officiel 'd'hier ; U Berlin par M. Ebermayer, ancien gouver-' 17 neur du Cameroun, par lequel celui-ci ni- Fronfcs russe et du Sud-v^st. forme le gouvernement allemand que le man-- Bien de particulier. que do munitions l'a forcé à passer sur te Front italien. territoire espagnol avec toutes ses troupes " ' " . . et son état-major. IVEa-pagne a l'intention Sur le front du Tyrol, 1 artiUene enne 10 (3fcny0yûr ces hommes à Fernando-Po. Des s, canonné Eontanedo, en J udicarie, ainsi que négociations au sujet de leur internement se e secteur du Col di Lana. poursuivent. Dans la région de la Sugàna, nous avons r ^ « L-eooussé l'attaque des Italiens contre Collo, . * iu nord-ouest do Eorgo. Londres, 19 février : Dans la ré" ion-frontière de la Carinthie, Le gouvernement anglais a prié le gou-la localité d'U'mowit et., dans lo territoire vernemont do la Nouvelle-Zélande d'interdire iu littoral, le Mivii Vrh et le monte San l'exportation de la laino vers les pays jicu-llichele ont subi un bombardement assez ^ l'Angleterre en- ayant un pressant 1k-violent I so"in POLlr l'armee. Le gouvernement néo- V Une " esoabrilte d'avions italiens qui, hier, gardais a l'intention d'accuellir ceite de-a voulu attaquer Laybaeh, a piteusement œandc. ^ échoué. La plupart des avions ont été for- » * cés de rebrousser chemin, dès leur appari- Paris, 20 février : tion sur notre ligne de front; trois seule A propos de la conjuration découverte à ment ayant poussé jusqu'à Laybach, y ont j Madagascar, un communiqué du ministère da lancé, sans aucun succès, des bombes dans I la markie déclare qu'elle a été fomentée par le voisinage de l'hôpital ainsi que sur plu- quelques élèves des Ecoles supérieures, ai-sicurs localités suburbaines. Au retour, Ips dés (ie deux ou trois eco ésiastiques et d»'au-aviateurs ennemis ont été attaqués par les tant do perêia-es indigènes. La ligue secrète nôtres, qui ont abattu un grand avion do qu'ils avaient fondée semble avoir pour but combat du type Caproni. d'exciter le patriotismo des Malgaohefc pour m m arriver à poser ensuite des exigences poli- Constantinople, 20 février. — Officiel du Nue» au gouvernement supérieur. Les trfr grand quartier général : blmaui JuS«nt l'affaire et le gou, o 1 t Ut 1111 vs,neur vorneur-gécéral a ajinoncé, le 11 février,que Sur le froott dts Dar^ndte, irn vapenr lcs d6bats se ^uraiiïl!nt sans inei(ient; La enntimi, qui se trouvaat tfcuis las eti'ux ce- ,or. ^ri,, tières de l'imbros, a tiré quelques coups de *¥&£** StTa rCtlCl<1 S0M V*-canon sur Téké-Burun sans résultat. • * • Aucune nouvelle important à signaler sur | i^ondk-e^, 20 février : les autres fronts. j A la Chambre des communes, Te 17 fé- > ■ "» i vrier, M. Samuel a déclaré, en réponse à Communiqués des armées alliée* comxJamnée à mort, mais que cette peine Paris, 19 février. — Officiel de 15 heures : avait été commuée en travaux forcés à p.esc- En Artois, au nord do Blangy, lesumemi pétuité. a tenté, à la fin de la journée, une petite Au coifts do la discussion die» l'adtresse attaque, qud a été aussitôt repoussée. en réponse au discours du Trône, un dé- Nuit calme sur le reste du fropt. » pueé unioniste a proposé au Parleanetn* ^ d'exprimer des regrets de co que le gouver- Paiis^ 19 février. — O.'ficiel de 23 heures : ugment n'ait pas mis la flotte marchande En Aitois, au nord-ouest de la côte 140, sous le contrôle de l'Etat et qu'il n'ait) pas -nous avons fait sauter une mine sous un réglementé les prix des frets. L'orateur a saillant die l'ennemi, qui a été bouleversé. exposé que presque les deux tiers d« la Entre l'Oise et l'Aisne, notre artillerie a marine marchande ont été réquisitionnés pris sous sou feu mae colonne ennemie au pour des bute utilitaires, mais que le*, au- norc! de Vio-st.it-Aisne. toricés ont négligé de faire usage des na- En Lorraine, bombardement des établisse- vires au point dfô vue économique. Un moaa- ments de Domèvre. .Un incendie a été cens- j kvs con6âdérable de bâtiments a éfcél taté. . détruit par les croiseurs ennemis et, plus En Haute-Alsace, activité de notre artil- tard, par les sous-marins. Toute conistrue- lerie sur les tranchées ennemies à F est de ti0Q de nouveaux navires a cessé, et rieai Sept et de Largitzen. n'a été fait pour compenser les pertes sut-* * » j bies pendant la guerre. Les conséquences Londres*, 18 février. Officiel du grand J (jLl manque de bâtiments ont été aggravées quartier général britannique : par l'enoorobrement qui l'égaie duns leâ N'ocre artillei'io a bombardé la position ports. Bref, le monde maritime» est «Jésem- onnemio au nord (PYpres, près de (Domines paré, et l'interdiction d'importer tel oui tel et près du canal. _ article ne résouid pas lo problème. Prasque wur le front cVYprœ, violeat feu (Farol- [0 gouvernement a réquisitionné les (feipc leade réciproque. j tiers cSe la flotte marchande, il ne fauè pas « * * , que le dernier tiers aille à vau-l'eau. Rome, 18 février. — Officiel uui grand Baifour a répondu que l'Amirauté, quartier général : _ dans les questioais de navigation, est oon- L/artillerie ennemie a bombai*dé les loea- r;oïiléa par un collège dei dix-huit arma- lités de Crosauo — vallée de Lagarin» — teurs. I) e«b impossible d'imposer des fret^ «le Roncegno et de Borgo — vallée de Su- maxima à la flotte marchande aanssi dong- gana. Ce ix>mlxi/vdlemen6 a occasionné quel- temps que les navires des Alliés et des ques dlégtiis. ^ ..neutres peuvent s'alimenter au marché Notre artillerie a dispersé des détache- L'Amirauté, ne contrôlant pas les mente ennemis sur la route do Luoerna et autres départements de l'Etnt, n'est paa des grou.pes cfouvriers autrichiens militari- responsable si ceux-ci se servent mal dos s-és dans la région de l'Astico supérieur. navires réquisitionnés. On signale des rencontres d'infanterie « dans la vallée d)e Sugana ; notre infanterie *. * :V repoussé les troupes ennemies et a fait Pétrograd, 19 février : lies prisonnier». La ,.No vote "V remia" apprend de NischnX- Suir l'Isonao moyen, près do Canale, nos Novgorod que les inondations ont occa- éatteries ont bombardé des barques où se sionné d'importants dégâts à la foire du dissimulaient des soldats ennemis, qui cher- printemps. eliaient à avancer de cette manière. Lo gouvernement a acc(»rdé 250,000 rou- | Sur le Karst, à l'est de Vermegliano, un bles pour donner les premiers secours et a de nos détacheimettits a fait irruption dans envoyé des troupe» p°ur coopérer au saut- Ifîs retrrandhements autrichiens et a infligé vetage. des pea-tes aux troupes qui les occupaient. • * • fétrograd, 18 février! — Officiel du grand ^ c^cSer'^dii^résoï' a attiré rsîtfla. 'l'#'tl01' général : T. ^ . , _ . tion des banques sur 1» nécessité quo Dans les secteurs de Riga, et do Dwin^ , j détenteurs de valeurs américaines prêtent <kï es raK.s ne zq.pelins et d avions sont de- ve))dont geii^d ail gouvernement anvfaija. Smus plus fréqueiits. Sur plusieurs points, ^ ç^anoelHa- a prié les banques d'agir gno grande quantité de bombes ont ebé t ^ ^ ^ lancées. . " ' . Aux environs de la route Ryuti-Baldon, * • I violent duel d'artillerie. Nos aviateurs ont Stockholm, 18 février : I lancé des bombes sur les lignes aUemafides L'expoi-^tion du eafé est utteroitfi a pôaai tau ïud de l'Ile de Date* ],ttr ta % Krtiet»

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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