La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 20 Octobre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 06 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/3f4kk95m6k/
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Samedi 20 Octobre 1917 JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : 15 Centimes 4* Année. — N" 1054 •„ PRIX OeS ABONNEMENTS 2 mois (novomt".re, décembre), fr. 7.60 ; 1 mois (novembre), te. 3.80. f Icrrjxndn d'abonnement tonI reput ixctun-\ttnent par tel bureaux et facteurs da-postes. ~ Les réclamation! «mxrnanl tes abonnemenu doivent ftr« adressées -.xduslcemcm aux bureaux de poste.' - ». ADMINISTRATION ET RtOAGTIOH: Bl, Montagno-aux-Horbos-Potagèros, Bramllêm, LA BELGIQUE PRIX OES ANNONCES Petites annonces, la ligno, (r. 0.75. — Réclame* avant les annonces, la ligne, fr. 1.?£« — Corps du journal, la ligne, tr. 7.5G.— Faits dicets, la ligne, fr. 5.s>0. — Nécrologie, la ligne, (r. 5.50. — Coin des Eleveurs, la ligne, ir. 1.50. Bureaux de 9 à 17 heures. Direction ei AteinisUatioa ; gfjH fê i^'Vn Se2rM J03. HOfi£SSÉE, DIRECTEUR LA GUERRE 1,174° Jour de guerre Sien h. signaler sur les grands froats en fearoDO, si ce n'est la rioleuca et la per-rijKuSo tîu dual df artillerie engagô en Kanoa au nard-esfc die Sodssoa». Dans la Baltique, lœs Allemands ont. oo. topé l'île d!e Moon>, située à l'est de lil* È'Oesei, et aohevéi de la sort® <*9 barrer fetrée (la golfe de Riga. L'opinion du colonel Egli Le colonel Egli, critique militaire suisse, mi, au cours de oat» guerre, a fcut mam. » fois preuve d'un ooup efeed sflr où (t un ^ornent pondéré, a fait au oorre^wndaut C" ift 'l'an-ùotio Eundsehaa" les déolafît-tfons savantes au Mijet de la situation mi- TY mon avis, dit-il, la sitnaSioa militaire des Puiseancea centrales est bonne en u moment, quoiqu'il ne faiUa P23 attendra failles qu'elles enregistrent une nouv«Ua victoire sur n'importe quel front. Le oiiaos mase leur permet de libirer un granij nom-jae do troupe^ et de les fairf3 servir ans aouveUes entreprises qu'elles jugeront con-(rer-ables.Croyez-vous à une nouvelle oifensive iobtre l'Italie V T jq ne saurai»' vous le dire. A mon «oint de vue, une offensive contre l'Italie S5aurait pas seulement des suite» militaire», mais surtout des suites politiques. L>ocou. «ation de la Y^n-Hie aurait des conséquence •elle»' Ou® les difficultés intérieures de 1 Ita*-iio la mettraient, tout comme la Riussie, fcors de combat pour un temps très long. Estiinea-vous que le percement d'un Iront soit possible ? # . — J'estime qu'une telle opération est absolument impossible en ce momenib. Les A ne peuvent espérer des résultats! <îé-cigi;'3 sur aucun froLt. Ici et là», ils rôus-tiront à refouler les positions ennemies Sur en front plus ou moins large, mais ils ne gagneront pas de terrain en pro-'ondPur. Jjaia le percement d'un from* proprement îlit m® parait impossible parce que les Al-liés no disposent pas en ce moment cPar-mée3 qui pourraient tirer avantagé de cette opération. Même au cas où les Aiii^ réus. giraient, en mettant en œuvre toutes les forces dont ils disposent-, à provoquer une trou» dans le front allemand, ils n'ont pas les troupes nécessaire» sous la main pour élargir cette trouée ®fc marcher des l'avant. 1^5° Anglais sont encore insuffisamment préparés à la guerre d® manœuvres, ijj çonunandement des troupes anglaises laisse beaucoup à désirer. Ils ne dSisporot pas Je commandant» de bataillon et de régiment l la hauteur de leur tâche, comme les Allemands. C'est clans ces commandements que résident la force et la résistance aHenuanae. D'autre part, il faut convenir que les trouves anglaises sont à présent suffisamment iguerries pour entreprendre une attaque dé-jisivo sur un front d une largeur et d'une profondeur assez limitée. En cq qui concerne l'armée française, eile a fait connaître son intention de no plus entreprendre aucune action décisive avant 1; arrivée des renforts américains. Cette décision a si bien influencé les troui)es qu® si la direction de l'armée s'avisait de reprendre l'offensive, lo soldat marcherail au combat aveo le moral abattu, ayant perdu toute confiance dans les promesses des ohefs. — L'intervention américaine est-elle âa nature à provoquer une solution 7 Non. 11 'tait question tout d'abord d'envoyer eu Europe 20,000 aviateurs. Or, l'Amériqu® ne disposait, il y a quelque temj.« encore, d,'aucun appareil vraiment utilisable sur 1e f^ont Ouest. Quant au transport d une arme© américaine en Europe, sans tenir compte de l'action des sous-marins, l'expérience anglaise a prouvé 03 ÎU8 vaut une armée sorti® de terra et jetée sur un sol étranger. Le maréchal liai g en ii fait l'expérience lors de la bataille de la Somme. l>;autre part, pour transporter d^s millions de soldats, il faut disposer del plusieurs millions de tonnes de jauge, et où L'Entente les prendra-t-eile, au moment où le manque de navires pour son ravitaillement se fait déjà sentir ? — lit 1 intervention de troupes japonaises et chinoises If — Elle présente ley mêmes difficultés do transport que celles d'Amérique. Comment assurer leur ravitaillement en vivres et on munitions i Mon I à des interventions de 30 genre pour mettre fin à la guerre, il ne faut pas songer un instant. Cd qui - çst incontestable!, c est qu® nons allons au de-vaut d'une campagne d'hiver* A moins ï entreprendre enoore une action contre la Finlande et Cronstadt, je crois que l'Allemagne couchera à l'Est sur &es positions... — Voua ne croyez donc pas à une paix prochaine 9 — -Je ^'aperçois null® part un facteur iliécisif qui pourrait nous l'amener. L'Angleterre, quoiqu'elle ait mis l'embargo sur les ooloni.es fti,em:mdes, n;a pas encor® fait îonnaitro seai Inits de guerre. Il n'est pas admissible qu'elle sacrifia le sang de ses» fils pour la question de F Alsace-Lorraine ou d<? l irridenta italienne. Le plu* chauvin; d s Français ne le croirait pas. Donc, à considérer la situation militaire présente et à, moins que se produise un changement complet dans le personnel gouvernemental 3cs pays alliés, je n'aperçois nulle part un indice qui pourrait faAxe ©îtrevoir une paix prochaine." <sê >- La guerre sous-marine Paris, 19 octobre : On mande du Ilayre au ,,Matin" : — J-o vax>ear „HirondJe!Ue" (1,648 t.) s'est échoué la nuit et a coulé. On est jatis nouvellesi du canot die sauvetage dans orjuel s'est embarqué le capitaine. Cinq îcmmesi de l'équipage et trois artilleurs naaquent à l appêi. * * * Washington. 18 octobre : Un avis officiel annonce qu'un oontrô-tor-liilôur américain a été torpillé mardi dans a zoi . <Je guerre. "Un matelot a été tué et hiq blessés; le navire avarié est rentré au sort. « * * Berlin, iS octobre : Le ca ^iiaine-lieutenant Fortsman, signalé uis un récent communiqué de l'Amirauté t commaïuiant du sous-marin „S9:', opère ans la Méditerranée depuis ie mois d'août 915. li a coulé 148 navires, jaugeant au Kal 411,000 tonnes, parmi lesquels 4 va- er-rs transportant des troupes. # & Ooj:ec&ague, 18 octobre : Ua vi.; . r japonais transportant 8,500 *( i. s eîanois a coulé dans tes eaux de \'i RuitB fi'nnà errtînainn rtmit, rm ignore les cause?. Les coolies étaient engage en Europe; quelques survivants seulement ont été débarqués à Qeiyîan. A Shanghaï, le bruit a couru que le navire avait été coulé par un croiseur-auxiliaire allemand. * * * Copenhague, 19 octobre : On mande de Sidney que Péquipage du „3ecttdier" a'est défendu ;usqu à la dernière minute. Alors que la chaloupe dons laquelle une partie de l'équipage se trouvait aveo le oommandiant du „Seead|lear", comte Luokner, était déjà complètement ert-courée par les navires italiens, les marins allemands continuaient à faire feu1 sur la haroasse qui s'efforçait de les approcher, ei ce n'est que quand on ouvrit contre eux un feiu d'artillerie qua, so trouvant dans un état d'épuisement total, ils se rcsicUrent. n ^t établi qu'une partie do 1 équipage du ,,Seeadler" se trouve à bord d'uni navire charbonnier anglais que le „SeBadler'' avait capturé et équipé comime deuxième navire auxiliaire. Ce navire est parti dans la direction de Honolulu, et les navires australiens et japonais se sont mis à. sa poursuite. Les navires de l'Entente font à présent des recherches minutieuses dans l,ile de Mopen, où l'on Croit que le comte Luciener avait établi secrètement un dépôt. En ces der-nièreq semaines, pas moins de 2-1 navire? do guerre de l'Entente donnaient la chasse au „Seeadler", navires japonais, austrsv lions, américains et1 anglais. D'après des renseignements fournis par - Son équipage, le „Seaadler" avait eu à soutenir dles combats avec divers navires marchands armés OS avait été fort endommagé au cours ce o?s rencontres, de tcllo sorte qu'il avait un urgent besoin de réparations. EN AMERIQUE Paris, 18 octobre : On mande de Washington à l'Agence Ha-vas ; — Dix membres du Congrès se rendront en Europe ou mission officieuse. Ils visiteront fcs divers fronts de bataille et se mettront en rapport aveo les hommes politiques de l'Entente." H fl Berlin, 19 octobre : On mande de La Haye au „Berliner Ta-geblatt" qu'à 1 issue d'ur.e conférence avec M. Wilson, M. Lansing a annoncé que PAmérique sera représent e à la conférence des Alliés à Paris. * >> s« Paris, 18 octobre : D'après le ,,Journal des Débats", la mis-son de M. Tard!eux, haut-commissaire du gouvernement français aux Etats-Unis, qui devait expirer le 15 octobre, a été prolongée de àx mois. Les évéaements de Russie Londres, lS octobre : Du ,,Daily Mail" : ^ î Apres Ut per.e des îles d'Oesel etdeDa»-gô, las Alliés s© sont chargé, dans l'intérêt de l'Entente, de la d<fense du golle de Finlande et de la baie de Bothnie, ainsi que de la déffenso de Pétrogracl. * * * Berlin, 18 octobre : On annonce que le vaisseau de ligne russe ,,Slawa" a été fortement avarié au cours des combats qui se sont livrés dans la baie de Riga. Des h}Tdroaviens allemands ont efficacement bombardé ios navires russes qui so retiraient, * * * Londres, 18 octobre : Le vaisseau de ligue russe ,,Slava", qui avait été touchâ sous la ligne de flottaison au cours du combat naval dans le goll'e de Big% a sombre. ♦ * Petrograd, 19 octobre :\, Do la „N.ovoié Yr-6mia" : — L'évacuâtion de Eeval a commencé 1e 16 octobre. La plumart des habitent» quêtent la ville et se réfugient à l'intérieur du pays. * 9 * Berne, 18 octobre : Le critique militaire du ,,Bund" écrit : — En même temps qu'ils préparaient l'attaque de Biga, les Allemands préparaient minutieusement et aveo une rare audu^a la conquête de l'Ile d'Oesel. Lo problème à résoudre était de nettoyer le formidable champ do mines dont les Anglais et 1<33 Eusses avaient entouré l'îiGj d'ouvrir la mer sur une superficie d'environ 800 kilomètres, de rc'fiuire au sileafle les bcUifcriea do la côte et de débarquer deux dSvieêqes, tout en assurant les ligues de communication et les flancs contre de» attaques angio-russes. La résistance des Busses a été brisée en trois jours et le port qui commande à la fois r entrée de la baie oe B-iga et la sortie vers le goife de Bothnie, est tombe aux mains des Allemands. La position de l'aile septentrionale des Eusses pirôs de Wenden en eSi ébroailée et leur flanc exposé à âfcre tourné. Si l opétra-tion so borne à la conquête des îles qui ferment la baie de Eiga, on peut la considérer comme un des éléments imporffiuits d'une d^feitsive die gTûnde envergure; si eUo a pour conséquence un développement des opéi-ations &cr xa Devina, sur i'Aa et près 'lo Hapsal et de Pernau* il faut y voir un élément préliminaire du plan d'une grande offensive. Quoi qu'il en soit, ello tânoôgne en faveur de la disci^ïline qui _ rô^ne «tins la flotte allemande. Cette disoiplîns, d'apr&s les déclarations do l'amiral von Caa^jelle an ltûichsfcag, n;a pas été un seul insfent entamée, mais on aurait pu en douter S-Tteu-sojisut après avoir vu l'amiral von Capp-eUe lui-mXine avouer publiquemant qu'il s ciait j produit des tentative do mutinerie et esn tirer argument dans un débat politique. A ce ; point de vue, le succès de la flotte dan» la ! Baltique n'a pas seulemenî uno valeur stra». tégiqno; eil-3 est appelé en ouAre à produire un effet moral considérable." « * * Pétrograd, 18 ootobre : M. RerensM est rentré du glrand-quartiçr-général à Pétrogïadj ii a assisté à un Cou^ sail des ministres». * Pétrograd, 18 octobre i: Lo gouvernement provisoire s'est réuni en siance seerlte pour arrêter tas instructions qui seront données an général A!e-yêief et ara; autres <SgIoHia>te3 chargés de ia;irîsenter la liuasia à la Oonfârence de l'inteate 4 Paris, ^ 9 Pétrograd, 18 octobre : Le gouvernement provisoire s'est réiuii en comité secret. Au cours de la réunion, M. Tercstcheriko a fait des communications au •sujet d'une oonférence au quartier-g^néi-ai sur la politique internationale. * • • Pétrograd, 18 octobre » I/,,l8wcsûia", roqgazus du Conseil des ouvriers et soldats de Pétrograd^, insiste poiir quo les Alliés fassent nettement connaître leur3 intentions au sujet da la paix; lo gouvernement russe & le droit de savoir nettement s'ils sont disposés à négocier une paix sans annexion ec sans indemnité basée sur le droit des peuples de disposer eux-mêmes de leur sort et s'ils consentent à reviser et à publier les traités internationaux conclus sous la gouvernement du Tsar. * « a Pétrograd, 19 octobre î M Maslof, vice-président de la Commission principale agricole, a été nommé ministre de r agriculture. Jusqu'à présent, co posto n'était pas occupé. « * « Stockholm, 13 octobre : Ou mande de Pétrograd qu'apis la panique qui vient dféclater, l'évacuation de la capitale se fait en plein désarroi. Certaines administrations, surtout ccfLieS du ministère du commerce et do la justice, ont brusquement recommencé à transférer leurs archives à Moscou, transfert qui avait été suspendu en septembre. On travaille fiévreusement dans les musées à éloigner les objets d'art. « * * Pétrograd, 19 octobre : Le personnel des papeteries a repris Te travail. * i> A Londres, 18 octobre : On mande d'Odessa au ,,Times" Des troubles graves ont éclat-ï en Bessarabie. De nombreux pogroms ont eu lieu dans les districts ruraux. Le manque de vivres a provoqué de graves révoltes dans plusieurs villes. * * Paris, 19 octobre : On mande d!" Odessa au „Temps" : — Un groupe d'officiers, dirigés par le lieutenan t Gousserof, ont tenté de s'empaler de 1"état-major et des télégraphes, il3 ont étà arrêtes. * * Pétrograd, 17 octobre : D'après la „Gazette de la Bourse)^, les ♦roubles agraires s'étendent dans le gouvernement de Saratof. Le domaine de la princesse Bje'ossersk-Belossersk a étrô complètement pillé; une bibliothèque précieuse et des souvenirs historiques ont été détruits. » • * Pétrograd', 19 octobre r Des troubles graves se sont produits à Kutas (Caucase). La populace a pillé 1rs quartiers dfci centre de la ville. L'état de guerr® a été déclaré. DÉPÊCHES DIVERSES Paris, 18 octobie : Les journaux annoncent que la général de brigade Challé© est tombé le 11 octobre au champ d'honneur. Paris, 18 octobre : Il est question créer une Commission internationale qui contrôlera les envois de ■;sucre que l'Angleterre fait à la France e« à l'Italie. Le manque do sucre en Ang^.e;-terre est du en première ligne aux besoins de s s alliés. * -< ù Paris, 18 octobre : Une dépêche Hhvas enregistre lo bruit d'une crise ministérielle iir miae&te. Le vote d hier dé la Chambre semblé avoir ébranio ia positron du Cabinet. On rappelle dans les milieux parlementaires que M. Briand s est retiré après un vote de confiance beaucoup moins significatif. « » c Par3S, 19 octobre i Du ,,Matin" : A la Chambre, les députés di'soutenifc vivement dans la sallo des Pas-PerduS les évé-lixrnenis survenus on séance s crêto et en séance publique. On et,t gjkiéralemeiit d'aviâ qu'une ranitfià transformation pn«réelle du Cabinet pourrait conjurer la Cru&e. On parle de MM. Picard ei Jonuart comme mir.iflir?s. Les minisires Ee sont réunis Ca Cooceil mercredi de 5 h. 30 à 8 heures du soir ; il n'y a pas eu d'nieident. Plusieurs membres du Cabinet ont exprimé l'avis rjne il. Pfiinlevé devrait acce^r hi discussion publique et imméc&afce de la politique géaé. raie au gouvernement pou» permettre à la Chambre de sa prononcer. H est probable que la Chambre discutera ce soir une ireterpeilation sur la politique générale. On pensa que la discussion sera très courte et que le président du Conseil fera une déclaration. * Paris, 18 octobre ; A la demande du gouvernement, la Chambre a renvoyé à demain, par 387 voix contre 214, la discussion dé l'interpellation Eibojra sur la situation politique V» * * Paris, 17 octobre : L Agença Hâves annonce qv.e le jusre d'instrncfciaa a classé J'affaire de la ntort d'Aîmerqyda. m n « Paris, 18 octobre : Le député Tunnel a <fté interrogé mer-credij il a été confronté nveo les huissiers du Palais-Bourbon. Invité h exposer l*s mûttoswrres dont il pTS&amd avoir • - f'ti victime, a déclaré qu'il ne parlerait que lorsqu'il jugerait lo momeat op|iai'ttm ; en attezidain^ il a sommé le juge d'iitstructioai de lai dire p©ur<juoi le fait de poss^ler des billets de banque suisses constitue un crimo. * * * Saint-Orner, 17' octobre •• Deux trains de la li^ne de chemin de fer Safait-Omer-Bouîogre sont entrés eu collision. Il y a plusieurs morts et de nombreux blcseés. » ** a« Lyon, lS octobre t Le ,,Nouvelliste d-? Lyon*" annonce qu'une explosion s est produite, à Toulon, dans une fabrique de pou&e e% que plusieurs ouvriers et ouvrières oufe été bkssés. * » a Prancfort-sïur-le-Mein, 18 octobre : Cet après-midi, à 1 heure, un aviateur ennemi a survolé la ville &c a lancà quelques bombes qui, sans eauscr la moindre oé^t, sont tombées dans des terrains values. Sous 1q feu des oimons de d4feiiSe allemands, Faviateur ecmeisi a rebrotussé chemin; il a disparu vers le sud. * Berlin, 18 octobre : Sur ia foi d! une information du „Jouroal de Genève", le ,,Ma£ia" du 25 septeîtibre racontait que le Ixiaron von èelion avai-fait pdasieurs visites à Be<ne et à Ln^ecîxj } an prince de Bulow et qu'il pr^&mit lo terrarô à Fouverîure de pourpariers de paix. Ces nouvelles, que lo „Matin;'' entour^ût ' comme d'habitraio de commentaire hadneux, sont de pure invention'. » * M Berlin, 18 octobre : L'ambassadeur d'AIlemagJie à Washingv-ton ignorait quo Bolo Pacha Cut lo commanditaire dîa i,Journal". Par wnsér^uent, le i ^oi-disant télégramme adr^eé par le secrétaire d'Etat von Jagow an comte Bernsfeii" « e4 ainsi eœrçu : ^^avez-vous riai do neui i an sujet da Bolo V est un faux. COMMUNIQUES OFFICIELS ! Communiqués de» Puissances Cnoîraîes. Berlin, 19 octobre. — Officiel de ce midi : Théâtre de la guerre à l'Ouest. Arm -es du feld-maréchal prince héritier - Eupprecht de Bavière : 3 En Flandre, La canonnade e»t redtevenua très violente hier sur la côte, ainsi qu'entre l'Yser et la Ljys. Le fou en a et)é particulièrement violent près du bois d'Houthulst, _ près de Passchendaele et entre Gh®luveit et 3 Zandvooitie. Armées du prince héritier allemand : i Après une matinée pluvieuse, la bataille t d'aifellerie engagée au nordHest de Soissons 3 est reaevenue exrrêmement violente; depuis 5 hier midi, elle continue presque sans mter-_ ruption au miliea d'une dépen&e Formidable s de munition®. Après un feu roulant, d'importants détachements français ont prononcé des attaques de reconnaissance te matin près de Vau^rail-q ion et le i>oir sur tout le front jusqu'à _ Braye. Au cours de combats locaux, nous avons rejeté l'ennemi sur toute la ligne. L'ennemi a dirigé un très violent, feu des-flruoteur sur les secteurs avoismants et sut le terrain situ® à l'arrière du front de ba. x fiailie; nos batteries ont énergiquement ré- pondu aux caàon* français. 3 ua-n» ia partie orientale du Chemin des Dames, les Français ont encore une fois attaqué, à trois renrisec», nos positions établies au nord du Moulin-de-Vauclero; ils ont é^.- repoussés d'une manière sanglante, e Auprès des autre* armées, la pluie ec ig t- brouiilard ont entravé les opérat ons. s Hier, nos ennemis ont perdu 12 avions, 4'oitt 6 appartenant à une escadrille qui avait bombardé Xioulers eu Ingelmunster, y endommageant gravement des maisons. s Théâtra do la guerre à l'Est. ^ Sous lo commandement du général-llieutc-nant von Estoiff, nos troupes, après avoir ^ franchi ie Peut Sund eu canot et sur r» djgue, se sont emparés en combattant d© la rive ocirâientale do l'île do Moon. Mair-ofaant rapidement de l'avant-, elies ont cul-^ buté les Russes aux endroits où il» cherchaient à résister. A midi, l'ilfa fouit en-.3 Hère était tombée entre nos mains. Les canons de nos navires et nos détachements tic la marine attaquant du nord et du sud ont largement contribué à noire succès foudroyant. Deu& régiments d infcmterie' nuss-o, comprenant 5,000 hommes, ont été faits prisonniers. Noire buitin est considérable. Dans Prie di'Oesei et dans celle de Moon, un état-major de division et trois états-majors il de brigade sont tombés entre nos mains, e Dans, les ©aux de l'île de Moon, plusieurs combats se sont livrés entre nos forces navales et des navires de guerre russes. Le vaisseau de ligne russe „Slava" 11 (13,500 tonnes; a été incendié à coups de e canon ; il a ensuite coulé entre l'île de Yu Moon et la presqu'île do Schildau. *" Dos avions ei. des hydroavions ont exac-s temeau renseigné nos chefs sur les posi-;ions occupée par l'ennemi. Sur ttfrre et sur mer, uos aviateurs ont maintes fois bombardé et mitraillé l'ennemi avec une ef-Lt ficac fcj visible. 0 Sur le front russo-roumain et sur le 0 thêîltro da la guene en Macédoine, pas ^ d'événement particulier à signaler, a » , * « Berlin, 19 octobre. — Officiel di'hier .soir : Combat d'arfciJfterife, moins intense en Flandre, très vio-ient au nord esit de Sois-j_ sons. Iv'ile de Moon, située entre Oesel et j_ le Continent, a été occupée à la suite d'une n attaque combinée de nos forces de terre et de mer. s * u * A e Berlin, 19 octohra. — Ofi'icicl : • L-orsqua nos dragueurs do mines et no?s i- croiseurs eurent réftuit au silence les batto-rios de Weider et celle» de l'Ile de Moon, i. notre f.otse et notre armée, continuant à e collaborer eêdieacement, se sont emparées □ ie 18 octobre de l'île de Moon. Des par-ties de nos foi-ces navales ont soutenu, an a cours de cette opération, lo passage du Petit Sund vej-s le nord. a Au cours des combats iivrés dans le 0 Moonsund, un de nos vaisseaux de ligne a a avarié sous sa ligne d« flottaison le j vaisseau de ligne riîsse ,,;>lava" à coups de canon, au point qu'il a été forcé de s'échouer d'à no-rdi-ouest do l'île de Schildau par eau pou profonde. Sfemiltanémeot, un _ torpilleur rofiae était détruit. Le mte de 1 la flotte ennemie continue à te ictiref vers a le norè. — Lo < Slava > a lorjtvS »n 1K3 ; il avait ni:o longneur de 121 n*. 80. udq lar^çusr do £3 m. 20 cj un tirais dVxu do S m. $) ; Pou étprfpoga coiu-ircooit 695 hoBiines eu ten^e t'0 ® p is. I.© < &biva > 6taij arin^ de 4i cdxwca ùc ■t 30& mm., do 1"2 conests» da 150 pîjîu. û» 20 canons cîç 75 txmu. , d« 4 caao«3 47 nsm. <"'« 0 uiîiraillcufii* cî 4» 2 lanco-torpiciesi ■Berlin, 18 octobre. — Officiel : 3 Le 17 octobre, quelques unit-s légèies de s noBre flo4t® om aitaqué cijiais la région gqiq-tontrionf^le do la mer du Norcl, éma la eî zcîae liiîea-dite, à proximité des îles ^ïet-î land, uai convoi aûacii de Norvigie ea An-1 gleî^rre et compcs^, au total, de 1^ bâti-s meerts, psrmi lesquels il y a>vaits coïfiïne convoyeur», iss con1ïe-torp''l^}t«s an glais ,,G. W et ai'', navires de construction récente. Tous les navires con-r vopés, ainsi çue les convoyeurs, y compris les coutrê-è^silleurs, ont été détruits, à I'exca^rfioa d un cjutUi&ier convoyeur. forces navales sont rentrées sans perdes ni cég&ts. Près d'Oesal, les opéra lions de nos for- - ces aavalee continuent conformément aus 3 plans adopt«'s. m • * Berlin, 18 octobre. — Officiel : In-a^gaMes, poursuivant leur activité . nuit et, jour, les sous-murias allemand et austro-hongrois o^ntiit dans la MéditeîKa-3 née ont encore reuvpoctô de gr«s sacces. Nou/veQcment, ils a-1 coulé 13 vapoîtrs et 4 voiliers, re^sréseaktut uu total de plus de 40,000 tonnes da ^ruga. NOtamn^oit les transports âescÊaés à 1 itaiie ont été sea-sibiement éprouvé®. A lui seiti, un sou&-marin' a détruit 4 vapeti^s chnrbonsKBrs en l route pour des ports italiens et char^s de 15,000 tonacts de charbon. Parmi les navires coulés, h y avait : les vapeurs ar-' m4s anglais f>Ipfete»n" (3^221 t^, „Sanvfen^ ! (S3^S3 t.), ,.rK3rRisnoar" (2,236 t.), ainsi que les vapottrs gr«cs, naviguant pour lo compte do l'Bâtante, ,,Jtfî&eteios Eoas^os" (2,401 t.), et ,,Constan(inos Erufeiiacos^' (2,611 fe.>. * * * Vioiine, 19 ootobre. —1 Officiai d'hier : Dans la Gaicie orientale, nos ditaefee-; méats de choc ont exécuta qua^jucs fructueux coups dfe main. A pars cei-^, pas d'é.véaewicnrs partioufcers sur aucun de nos ! front» d'armée. , Yienn®, 19 octobre. Officiel : Théâtres de la guerre à F Est et en Albanie. Aiuprès! des armées austro - Jiong*roise&, rien de nouveau à signaler. Théâtre de la guerre italien'. Sur le front du Tyrol et en Carinthie, des oombat3 locaux se sont livrés avant-hier et hier sur de nombreux: points. Nos troupes ont fait 800 prisonniers et so sont emparées de matériel de guerre. Sur l'Isonzo, activité habituelle die l'artillerie.9 « 6 Sofia, 18 octobre. — Officiel : Front macédonien : L'activité db l'artillerie a scJiisiblemeat augmenté d'intensité sur différents pointa du fron'h, notamment à l'ouest du lac de Dofîran. Plusieurs avions ennemis ont lancé des bombes au nord du lao de Doiran. Front de la Dobroud^a : Canonnade peu intense. * .♦ •> Constantinopla, 18 octobre. — Of'lciejl i 'Eien de particulier à signalée dut aucun dles fronts. BJorlii». 17 octobre. — OiileieUx : La ïlaudxe. le 17 octobre-, sur te ^rand champ de bataille, le viole-C feis dfl ï'artiUcrle ciuuGiiiio a coi'tinaié toi.te la journée ; le soir, à plusieurs endratta il est devenu extrv'-,iiieai'en:!j violent. Lï<}3 mouvements de troupes ct les nasses ançlaises qui occupaient 43 champ d'entonnoirs ennemi, nouioimpht dains la, région d1© Passphon-tiaola et dans celle de Ghleluvelt, ont été P»1^3 aaus naira feu deel'i^upt^ax conceniriqu». A l'est do Draaibank, le 17 octobre, dans l'aprèo-miùi, aprte un court tcu roulant, d'importun'ies patrouilles ennemie» ont attaqaô noa lignes lG'Jrs nttaquo3 ont cti n^tWaicint repou^a^ efl 1 ennemi a subi dea pertes sanglantes. Le 18 octo-tiro, au lever du jour, de violentes afcaqucs d'r.r-" t'yîarSe se sont produits dans là régî/m situ; e au nlord de Pcie!oi.pp«lle ; jusqu'à, rr ell'es a'ont pas ctj suivies d'attajqutH d'infanteJe. Le temps resta couvert tk pluvieux. Sur lo front d'Aj-r-.s, tandis que s'vissiait une violente canonnade, nous avoxva repoussé sur plu-(-ieuirs ponua cinq attaïqucs pfononC^cs p®ST de fortes patrouilles ennemies. £,ur le Iront do l'Aîsncv, depuis le 17 octobre, à 8 h. 15 du matin aprefl une canonîr.adia iqui a fi.'vi pendant plusieurs Joutrs, la bataille di'artil-lei^i© s'est de nouveau engagé en plein dans ia région comprise erite Vaux sillon et la Ferme do Royère. Nos positions, surtout ceîlea sîtu)éea t«e deux efitéa d.o l'ancien- tort de î^lalmaistin, ont t prV^o^ sous un feu cestructeur d'uaie vloîence par. tlcuhcre; ce têtu s'est étendu depuis midi très loin dans la région située derrlfro nos lignes. Dfeics la Journto, le feu réciproque de l'artiifcrle a est tendu vers la nor l jusque dans l:. rigton de Saint-Gtoib«wa oi ver«5 l'es», jusqu'à l'eet de Craonne- -Aprt'S la toœb'e du jour, le fsii de l'ariiîijrie ivît encore resté vicient tfepiuifl Vau-xailion jusqu'à Braye. Fa-vor}s;cs par lo temps clair, les cjpftratfions n,ériemie3 ont «'ti très actives- Lq 18, au matû'o, la pluie a recommencé à tomber. Lâ3 patrouilles ennemi^ qui ont eftaqurS noi pcs.ïions établies dans 1 ooiest de l'Atrgann't^ ont i-t'i mises en l'.iite par notre feu ; nous avons nueai répons»'' (?®a patrouilles fran cises qui tentaient do prendre l'oftensivo des deux Ojt'-g du t^ois di'Avaucourt, et leur avons in6;ig)â die fortes pertes. Au cours d'une fruo&cr^e attaque aUe-•namiicj, proncirtc e à {est de la Meuse, prés de la hautçur 814, l'ennemi a suibi de fortes pertes sanglantea et a taisoe de® prisonniers eniro no« mainis. Dans la journée, nctre artillerie a pris à pIm- Ictts reprisés, etoua un ef-icace feu des-iructjur, des troupes ennemies prites à 1 attaque dans leurs tranehecs et que nous av.ons cbeer. y 'es en tenipa opportun 5 les contre-attaques pror jtt es par 1rs Frajiçals ont été ainsi enrayi'e». Après une très forio recrudescence du feu de' son ai<illeria. l'ennemi K attaqué, à 9 heures du soir uo3 poei;ionp <tabl!os jxrès do la haateur 84^; U a (t) repous*' d'une manière Bociglante par notre feta de d-'fenSe et, à certains eudroSis par dos conliT-; t' -^jues. I.<a nuit un 17 octobre nos e-cad^lles de lam ceurS do bombes ont aitaqujS à difï'TOTitea reprises, ave£ succès, la lorCctresfee de Nanpy. En plusieurs pol'its, nous avons vu éclater des in-ceuiîirca qui ont duré longtemps. Sur h tlu'Atrio de la guerre à ï'Est, comme noiw l'avons d'jà amnono:, le butîsi qjuo nions avons tiit sur l'île d'Oe -el a confli rabloment augrasaw. 10,000 prisoBnicr«, apparteuant à deux divisions russes. 50 cainons, paami leyqui-ôls des batterie • de côte de gros califcae, ct quelque bat. taries de campagne intactes, de mombrouëea armes et d autre matériel de guerre sont tombi5s entre nos moins. But le IriKit eu terre ferme, "la canonnade est ('/Jvenua [lus violente par intermittence», au nord du lac de Dryswjaty, pr's de Sutorgoo dans la boucle tie Luck et pr-èa de Tarnopol. ainsi que uotT^arrant sur le ger^tb supérieur. "C'na opéra, tioa dfflpïKVe par ilo-i troupes <fatta<que ruPï-^s, ciir la route hio vo->. iexn ad r 0 -\v sk^D wtnsk, a nei'e- menx échoué so^y» notre feu. • «>— — Communispiés clés armées alliées Paris, 18 ^ octobre. — OSaoial de 3 h. : Nuit relativement calme. Sur le front an nord de l'Aisne, dans la région de>> pia<eaux et sur la rivo droite tie la Meuse, dans le3 secteurs de la côte 8^4 et du boss de Chaume, da vives aérions d'artillerie ont au titra de part et d'autre. Nous arons fait échouer un coup de main e memi vers Bozonvaux et- dispersé une patrouille qui tentait d'aborder nos petits postes de la vallée de l'Aire. Aviation. — Hier soir, vers 6 h. y2, des avions Gansais ont fait une nouvelle mcursion sûr Nfigioy ct lancé plusieurs bom_ i;,es. Quelques v.Ciimes dans la population civils. Au cours de la jonra^ du 17, six avions ennemis ont c& d^ti-uia ei cinq sont tom-bés défiampar^s dans les lignes ennemies. Noîre aviation de bombardement a effectué plusieurs soi+ios; les gares do Cour-celles, de Thionvilie, de MAzières, de Ko-véant et de VVavr:]!©, Pes usines dPHagonr laojg®, de nombreux dépôts de munition et •-4a bivouacs ont «'-té copieusement arrosés ue projectiles. * Paria, lS octobre.—*Ofaciol cto 11 h." t Sur le front au nord de l'Aisne, noa tnoupes oui repoussé une attaque dirige e e-ontie nos peeitiojoy du plateau de Vau-clerc. Actions d'artillerie vers Moisons-de-Ciiampag-ne, au nord do Souain, tfeins la T'^ion des Monts et sur la rive droite d6 La M«use, dan» la r^vfon bois de Chaume-B^zonvaas. iiien à signaler sur le reste du front. ^ ♦ Pans, 17 octobre. ~ Officiel de l'année d'Orient : llisn à sigiviier en dehors d'une canonnade a^z vive dans la r%ion dn Van]ar et au nord de Mcacstir. Lwidrcâ, 18 octobre. — Officiel : La nuU dsacni^re, des ôroupes do Londres ont ex^Oiité^ un eonp do main. Quelques so\ date er j ternis ont érè tués ou fait prison-mers. îsbs nerks sont minimes. La nu-1, J'aràli ^e ennemie a été active au s,:d du cousl Y|-ire3- Co-mines, ainsi que daoB la ré.gsos de Zonnebe'ïe et dftns celle de Broodte^saâe. - Kisa é'aïîti-e à signaler sur tout le front de bataille. * Borne, 18 oetoWe- — Officiel -. rout la lon^j du front, duels d'arlUlÇrio limités et opérations un peu plus actives Sur certains points. Sur le miette Mc-lino (vaille de Judica. rie) et sur le col Torono, nous avons repoussé d'importants détachements ennemis. Sur le haut plateau do Bainsizza, nous avons t'ait des prisonniers au cours d O'iga. gtments entre patrouilles. Au sud-ouest de Selo, dans lo Karst, noua avons nettement repoussa quelques d^uicnc^ m°nts d'assaut autrichiens. * % * Pétrograd, 18 octobre. — Officiel : L'ennemi s'est emparé de toute l'île d'Oeu sel. No-us avions détruit tout 03 qui pou», va t lui être utile au point de vue militaire.Les Allemands ont. pénétre dans ie golfe de Riga après nous avoir enlevé lo om^ trôle du canal d'Irben et repoussé ncs pa, trouilles dans le Moonsund. Les navires de combat russrs ,,Grastsd'a>. nin" et „Slava", ainsi que lo croiseujj ,,Eajara. ont repoussé l'ennemi. Parmi les navires de guerre allemands se trouvaient deux dreadneughts du typl ,, G rosser Kurt'ur-t"'. Les canons do l'at. nemi avaient une portée p:us longue que celle de l'artillerie des anciens navire? russes qiu ont défendu assez longtemps l'ea-ir'e du canal. Gravement avarû'e, nos no*, vires ont été fore s de se re irer. Le ,,Slava" a été touché à différentes ia. prises sons sa ligne de flotta: son. Presque tout l'équipage a c-té sauvé «t a réussi à gagner la côte russe. Nos batteries postées à l'entrée du .Moon* 6und ont dispersé les torpilleurs alleman^i qui tentaient (S'approcher de nos navires. Un di-eadnought ennemi a ensuite- été inîg hors de combat. Dans le Moonsund, une autre do nos ça. cadres a enrayé les attaques dles navir^i ennemis venant du nord. Simultanément, un grand nombre d'avions allemands ont lancA de nombreuses bombes sur ceivx de nos navires qui se trouvaient dans les ports. L'ennemi a débarqué de petits détacha men.s sur l'ile do Dago, mais ils ont '"té foxcés de regagner leurs navires sous notr# feu. Un croiseur efc un dreadlnought allemands ont ensuite bombardé l'endroit oâ( 103 troupes ennemies avaient débarqué. Près d'Oesd es, de Dagô, nos patrouilldg ont observé 55 navires ennemis. Dépêches Diverses La Haye, 18 octobre : Le Bureau de Correspondance antionoi que le gouvernement souscrira probablement 7 l/i millions de florins à la constitution d'uno société dont l'objet social sera d^étM'' blir des hauts fourneaux en Hollande. „ , m ' » i Copenhague, 18 octobre : Comme dan» d'autres villes danoise», Parti ouvrier de Frederikshaven a organisé ime manifestation imposante contre la chert» des vivres. Une d:%utation a été reçue pa^ le maire, qui a promis aux ouvriers qoafc; V l'administration coaimunale s'efforcerait âsS leur venir en aide. • * 3 Stockholm, 19 octobre r La Conférence socialiste pour la paix î| suspendu ses travaux; les promoteur^ p3j?i . blieront un manifeste à bref d-'lai. V Londres, j8 octobre : Ii-oi-d Cecil a déclaré à lai Chambre d# oommunes que la réponse si claire ei M énergique de M. Wilaon à la note du Pa#£ n'avait pas été concertée aveo les AUi<»«- M. Treveyan ayant demandé si lo gQtjfec . vornement anglais avait reconnu officiel^- -ment la ré|X)uso de M. Wilson comme M r%KuiSo ajiglaiye à la note du Pape, 1<XW C cil a r pJndu négativement. Répondant à une autre question', il a 3?;%' > nonce que, pour se conformer aii désir priant par le gouvernement russe, Alli^ se réuniront en vue de fb;er leur3 buts guerre. 11 a ajouté qu'il n'estimait possii^ ; ni désirable de faire en ce moQient a'autrui déclarations à ce sujet. <' >s Londres, 17 octobre : Du ,,Mominç Posfi" : — Le3 n^Uoi-Kés ont décidé que tous ]4§' magasins fermeraient én hiver a 6 h. '■ • D'autre part, en annonce que les etofl^fc,. de cuir ont été saisis pour les besoins miï l'armée. , *** Paris, 18 octobre : On mande do Madrid à PAgience que le Roi a s igné le décret r^ibîx^saûfS^ garanties constitutionnelles. LES BUÉE© E® gSAIS©8it;' Dtuis 1' < Œuvre > âfl. le député Jeaui nessy paibile ces Irgors r«i«uanab'les : — Ûtri,*e any.oi'^-nto qu&^Xon «ftreinjt nofil cif^ sciences : farat-il. {mur le «bien des iVanfee^"' : r«ohercher ' t fcv^orfeer une organîs^îon ' o ritufiiKUbiu-, ©u h'oppicser à: la ço-nstitntte^-;-. d'uiîo vaste f^^Tatiot- des soci't'^a nationales # ,• ^ "j-(.'eïx qui s'es d'tournent ont-ils rfJ?'cCift||;i Ne t"'c pus eux aui mois après mol?, ectaàt- . vaut l'effort xuUieiwul ladjquoiett pour la fin wA • l - gnftîrre un teigne rapproohè ? Ile ni'ap^rv.ofcw^P'-. imaiTi,;.- fuoj.t pour la ooiiîciffc qu'une seule *3®;' ; tbode. Ils Bq rvfsacnt à en envisager les copswï:-qu<yiWB es feasWert ignorât lo déte^nnini^am 4^ èvrniesnents. " Coniinuprooè-Ks à abuser la Franîco ?, , ; Apirès lui ,-iAoir proanis ;uie victoire roilif®SaÉ." triomphale, affirmé qu'aveo 800,COO bïiïonii^'ttas^^--. I eejprQ d'offecsire- n«S tro^ypiera., em inoie, pouv«u;nt taire ea vaiciqucsjra ie touj -1 Biîjropo, a^irÈr. lui avoir dtQ l5l4, fflgf Allsme^ro <Hr»nfâVe, nourrissant d'albnejnts je<ts dtei;: t s a«x pourceaux — quand, notre ' itnctioii se raleeitt et la guerr# souSMu&riaa t&t* i ftco i — voit-Us laisser nos adversaires, promit à modifier leur strai^ie, prendre l'ofiiensiv^ daK-il es V yr : Croienî-'ils <£:e 1s Français les enîcruîixxnl ç&ji cote ? >"e «wcnt-Its pas quo leurs jecteuî^, Jm'~ J venus plus critiKiuea, no venî^nt p&is /eoiJdp 5^ chaîits lyrique^,, venus (te trop solnL Lal^oïlbsîpf. • et gra\^rf «ottNitB, fwroéa par le dangjer r'cl «5 lefl bs tailles fis con^iv*^, eW6r -'i dn.:ia la cet Id^aî huroam qtEl «yya| ' i:e:ueja odiM do toute ta Frajnce... Pourquod, aous prétexte qce nous £Wi.-jm£t>( &L _ yucxrfi Mj,vakto <u. c-^eseai de penaarf^ ' l'oin-uoi le gouvei'uemjent d^îe-t-U an pc^pl« QÉ. • droit ?... > .i. Cependant, rien n'arr te la pene^ç : peu àl les fei-:es, scotkw oo*ïfc?&" ment par les mrsrsa pulnir»?, vool\x4fl fe-eoftsalonanent par tilsa, yiiryfa . m«»t ^bawlf^ôs, s® pn^sUeot sa fortifienli, vent, et Ja eMStraitiàa aouvelle app£i-°-£t.w Ayon» la yoleut^'- d» prs-î*a®<5r cet avprf^ s |S luv.o nd torJ. Ooin^rans ce que «ero» les popiîlatloïi« d'à divers Etats du snosïd® oprôl la guerre, Iwtsf ptés&xve* icoaosHfcque leur fofj| d"«xpansloa ; a j e<y» que 1« relèvement d'as pays doit «4:-:unwt pies pionïpt qu à prt'sonte la fatïôis- des comniraBicRtlona l'lntisr^3>2iudftw« ies e Eï:vlsag»ocDft îe t-j-et docv en r vent»., nf «y riorieux, iaftis ©s d aPstîrc» pT<s»iqa^' ' us-el honii:e » rious vettdiftU Uvrer '"noore ter France^ «a*i<;-:*ahu-. .. deo aocordfc conclu» entol les puissanfies, bos's une diplomatie aussi scorèî© quo < c-l^e *<u Xlî'e sîicle ? Qui o?eraa crc*ro qub ekw» teb ref-t*-ren« paa avantega à'wtjï modo nouveau puw r-'^lor le» diiîsramIS luitiono-ux et r ??-ner ho eenvcdtiseS ? Pour assurer notre lcndcomeln, il noue faut la victoire »t! ee r<ksb pouvions la» jara. porter tout y o«n<îuii* ('a^r^cJalre. îflftfil il ne faut p-'-s q.-ft) rwtre de VfP-exf, suit air? rxiù&ttv&. 0©rc«s à la diisa'Jt, sion du inouïe entier cwe «sfga-n-steiioa pratiqua d'ujie <Sc,qI i ■•.xt-u-rDSi >.

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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