La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie

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s.n. 1917, 28 Novembre. La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie. Accès à 30 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/h98z893t3b/
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iVteperedl 28 Novembre 1917 -CTT- ~ •• aun^rsrm —. -(7-7--TO5Mi:'g' ACV_ - — JOURNAL QUOTIDIEN — X,© Numéro : 15 Centimes 4-* Année. ~ N° 1092 , jgwaay-'^r—" PRIX DES ABONNEMENTS 1 mois (décembre), tr. 3.80. ÎAi demandes d'abonnement sont reçues exclusivement par les bureaux et les facteurs des postes. — Isss réclamations concernant les abonnements doivent être adressées exclusivement aux bureaux de postât AOIBIRrSTRATIOI) HT RÉDUCTION: Pt, fâoriiasnB-aux-HerbeS'Po'csgèrea, Bruxelles- LA BELGIQUE PRIX DES ANNONCES Petites annonces, la ligne, Ir. 0.75. — Réclamm avant les annonces, 1 a ligne, ir. 1.73.— Corps ém journal, la ligne, tr. 7.50«— Faits divers, la ligne* ir. 5.90* — Nécrologie, la ligne, ûr. 3.50a —- Coin des Eleveurs, la ligne, ir. t.ËO* Bureaux de 9 à 17 fleures. DireBtloa et AdmiRistralioa:jjy;If,Wnh-re*. J03. MORESSÊE, DIRECTEUR Kâfc- --v":" 7^ _.i.S' Sr- - fetcl." LA GUERRE ,1,213" jour de guerre "Les nouvelles des fronts n'ont pour l'in-jft&arit» ri «a do sensationnel. En Flandre, la canonnade tonne toujours nveo la même violence, mais les opérations .."do l'in£anterie restowt d'importance m diocre. A a cudxjuest do Cambrai, des attaques iocaîes prononcées par les Anglais cousue le village & Inchy, ainsi qu'aux, alentour» do 3>aurie>'-i et de Fontaine, »q sont heurtées à - une résistance efficace- Sur la rive droite do la Meuse, l'assaut Jkttfflé par les Français au front de 3 % ki-5omè&^s compris entre Samogmemx et Becai-' mont a éjé promptement enrayé. Dans la Haute-Italie^ les Au-îtro-IIongrois i . continrent; leurs attaques opiniâtres entre la ; /^ÎBrcata et le î^iave. Enfin, en Palestine, les Turos tenia&tnon i feans énergie do s'opposer à la marche eu avant des Anglais sur Jérusalem. — « L'offensive ausiro-aiiemands sa Italie /Rome, 20 novembre : , D'après le y,Giornale dltalia", une grande J>ataiUe se livra entre la Lrsnta et le piave. Une information officielle avoue que l'offensive austroJion'groise se fait avec une ^opiniâtreté extraordinaire. , « * , (Vienne, 27 novembre: On mande de la frontière italienne au ' ,jNeno Wiener Journal'' que la bataille dé-oisive près de Veaise ne sera pas seulement «ne bataille sur terre, mais aussi une "ftatailla navale. Sans anticiper sur Us opé-rations ou leurs préparatifs, on peut affirmer que l'Angietel're et la France sont résolues à mettre toutes leurs forces b la das-' "position des Italiens. if tf ; '•Loncl'vos, 26 novembre : M. Lovât Fraser écrit dans le ,J>aàly Mail", en date du 20 novembre : — Celte semaine sera une des plus oriti-.ques de la guerre. Ou bien les Tt«le;s ié. Ajusteront, ou bien nous serons témoins d'une retraite dont personne ne peut apprC-rder les conséquences. Qu'on cesse donc de prétendre que la Russie retient sur son front un grand nombre de divisions Gnue-j-ttiies. îl est tout aussi faux que les Et:ts. rUnis aident l'Italie ; du reste, ils ne sont pas en guerre avec l'Autriche et, sauf un généreux appui financier, ils ne font :pas grand'chose pour les Italiens. Il ne faut pas tso dissimules Que 1 heure n'a jamais été plus critique pour l'Entente qu'à présent, si l'on considère, d'une part-, que la Russie est replongé© dans les o) scurit^s du moyen, âge, et que, d'autre part, l'armvfi italienne, en grande partie détruite, osa momentanément hors de combat. Ii n'est pas possible que nous laissions périr l'Italie _ et nous avons pour devoir l'aider. Jusqu'au moment où la situation s'éclaircira dhns cO .pays, nous ne devons pas envisage d; opérations d-envergure-" «» ___ Jûa, guerre navale I .'BeTlin, 2$ novembre : On mande de La Haye à la ,,T;'k*liche •Rundschau?" s r— Le V3;psur enflais „Andîma!ro'> (1,304 tonnes) a été torpifé au large de la côfe irlandaise près de Cork; il a coulé avec £a précieuse cargaison au bou£ de troi3 minutas-. Sur les vingt-huit hommes d'équipage, se^jt seuismeii't ont été sauvés!. * * : j Madrid, 23 novembre : ; On mande de Barcelone : •— I.o vapeur américain „Rizal*' (2,744 tonnes brut), qui amenait du tabac des îles Philippines, et le vapeur espagnol ,,Vil-lena'; (055 tonnes brut.), qui naviguait sous pavillon américain', ont été coules au large d'Alger. On croit que les équipages ont et'1! sauvés. Un télégramme de Las Pal mas annonce qu'un Vapeur espagnol a recueilli par sana-fil l'appel au scoour3 d'un navire anglais qui coulait. Trente -deux matelots du vapeur charbonnier anglais ,,Trewbright", coulé pivs d« G atekap, ont été amenés à Almeria par un navire anglais gravement avarié. Les autres hommes de l'équipage manquent à l'appel. ï.e petit vapeur de cabotage néerlandais „DoMartje", qui se rendait d'Ara^irdam à Lisbonne, a ét-i coulé à coups de canon, ffrois Iiommes ont péri; six ont été sauv^. On ne parle guère du torpillage des vapeurs „Halifax" - (1,875 tonnes brut) et ,,Rio-de-Janeiro'' (3,583 tonnes brut). Les journaux de l'Entente n'en soufflent mot. ^3, EN AMÉRIQUE i 'Amsterdam, 26 novembre : On mande de Londres au „TIandelsbladr,,: — Pour que les troupes am:rica.ino3 puissent être envoyées lo plus vita possible en Franc-e, la musJsicti américaine ineiatera auprès de» autorités françaises pour qu un sys'-ème rigoureux de rationnement soit établi, ce qui amènerait une diminution du taux des frets. L'Angleterre est d^ji d-'ac-cord à ce sujet. * ' » : WftSïiington, 26 novembre : Lo Conseil de guerre a décidé de rcet're cous contrôle tout le réseau dos voies ferrées s il ; es à l'est de Chicago et de les placer sous une direction unique, sans s'arrêter aux droits des propriétaires. ^ % Londres, 25 novembre : Le président Wilson désapprouve a-Vanlu-ment l'institution d'un Consul do guerre Supérieur créé sur la modèle que recommande SI. Lloyd George : ce qu'il d'sire, o'est la nomination d'un généralissime d3 l'Entente. Il est très probable que M. Lloyd George est d'accord au fond avec lui et que ce n'est qu'à raison de l'hostilité de l'état-major anglais qu'il s'est contenté du pis aller dfun oon^eil délibéralnf. Lord •NortJicli:Te et sa presse n'en Continuent pas moir.s h l'exciter contre cet état-major et à envoyer dans ce but d'Amérique en Europe des informations qui ont toute# la même tenô/ince. En voici une encore du ,,N'3w> .York Timev" : ~ Personne ne i>eut savoir à quelles raisons obéit l'Amérique, mais personne ne peut passer outre à sa volonté, car elle est l'en{r\ôt et la banque do l'Entente. Nous n'avions pas écrit un seul mot jusqu'ici pour lo marquer, mais il faut bien maintenant nous y résoudre puisque la situation 1 commande. Il s'avère que, si les Alliés ont été appuis trois ans impuissants à vaincre l'Allemagne, c'est à cause die la division 4$ des responsabilités et que tout ensemble l'hostilité suscitée à la politique de M. Lloyd George et la susceptibilité do certaines personnalités militaires tendent à perpétuer oette division. Or, la résultante en étant la perte de vic-3 américaii;es, le Président n'a pas seulement, en faisant eonnaPre son avis à cet égard, indiqué le véritable intérêt de l'Amérique, mais encore exprimé sa volont-é de protéger ces intérêts. » * Berne, 26 novembre : La situation ci-éée dans les po-rts des Etats-Unis par lo manque de tonnage devient de jour en jour plus grave. Le grandiose programme do consstqacliions navales qu (xx avait arrêté n'a pu être r'^lisé et les résultats re^nt fort en arrière des pompeuses promesses. Sur les quais du port de New-York, plus d3 1 V* million de tonnes do munitions attendent depuis plu» d un an d'être embarquées, sans que l'on trouve le tonnage qu'il faudrait pour les evpéd cr-1,03 retards dans les nouvelles construction a de navires sont dus en grande partie à la pénurie do main-d'œuvre. # * Washington, 25 novembio s M. Rachmetr'ef, ambassadeur de Russie Washington, à donné sa démission ; il Ce i quittera les États-Unis que lorsque la situation sera redevenue normale en Rus^e. Les événements de i&assïe New-York, 2C novembre : Ixs ,, Central New®" assurent que le Tsar a réussi à s'évader de Tobolsk et à pai'tir par Kharbin pour le Japon, mais cette nouvelle n'a été jusqu'ici coriirm<e do nulle part. « * * Stockholm, 26 novembre i On mande d'Haparanda au ,,Stockholms Tidningen" : — On annonce do source particulièrement bien informée que les ambassadeurs des puissances de l'Emeute sont _ d.cid-.s, si de nouvelle^ Cîjmp.ications surviennent Ou Russie, de demander leurs passeports et de quitter immédiatement Péfcrograd. D'autre part, au mando de Pétrograd que les ambassadeurs de l'Entente ont tenu une longue conférence à 1 ambassade di An-gleiCrre et ont cincidé d'attendre des instructions de leurs gouvernements. * o * Ckjpsnbaguc, 26 novembre : Ou mando â'Hapa.cuntia h La ,,NatLOii£J Tidonde" : — Ii'„HuvfoSlita*bblad" ancoace que le persoaaGl cïo d'Anglcterro a quitté Pétrogràâ io 23 novembre- et a Ira^ versù la Fialande. Depuis lors, oa n'en entend plus parler. On croit qas lo train a ét/< aiTété en l'inlando. « • * Amsie^dam, 26 uovembre : Les représentants di plomatiqucs de 1 Entente ont décidiô do ne pas quittée Pûtro-graci. D'apivs le ,aHand)el6 lui , lé parti des Cadets a publié une déclaration pour dire qu'il no faut pas considérer les propositions de paix de3 bolchevistes comme l'expression de la volonté de ia nation russe- - - Eo m âme journal reproduit uns informa-don du „Daily Chronicle' suivant laquelle la constitution d'un ministère de coalition aurait échoué faute de 1 appui des comice de l'armée. « * * Ixmdres, 26 novembre ; On mande de Pétrograd au ,,Daily Chro-nicle" : — Lo général Duchoniue refuse de transférer le commandement au lieutenant Kry-îenko ; il menace de le faire arrêter s'il ee présente au quartier général. X.es boichô-vistes ont nommé le colonel Mouravief nii-nistre de la guerru. * » Vienne, 26 novembre : Du „Bureau de Correspondance'r s, — Le général Duchonine fait savoir au\ armées russes que les délégués des puiî*-sanccs do l'Entente auprès du commancl©-ment supérieur i'usse protestent contre toui<j violation du traité conclu entre le gouvernement du Tsar et les gouvernements d^ Alli'-s le 5 septembre 1014. Les délégué» des Etats de l'Entente attirent l'attention du commandement su-périeur sur le® conséquences très graves qu'entraîner ait une violation de ce traité, surtout s'il était suivi d'un armistice sépare. Le commandement supérieur russe porte, en outre, à la connaissance des commandants des armées que le gouvernement américain a décidé de no plus permet,tro l'envoi de v'vres en Ru-ssio aussi longtemps que la situation n'y sera pas devenue plus claire. Si les bolcho-vist.es restent au pouvoir et font la paix aveo l'Allemagne, le gouvernement américain maintendrait son interdiction d exporter.Dans sa réponse, adressée à toutes les commissions militaires et à tous les conseils des ouvriers, soldats et paysans, M. Troizki, commissaire des affaires étrangères,. fait ressortir que le général Ducho-uine a été révoqué par le nouveau gouvernement, que les délégués des Alliés se rendent coupables d une immixtion intolérable dans les affaires intérieures du paya et qu'ils cherchent à provoquer une guerre civile en adressant des noies diplomatiques à un général qui a été révoqué pour rer fus dPobéissance. La tcutativo fait- par lé1-, représentants des Alliés on vue de forcer par la menace l'armée et le peuple russes à continuer la guerre ne fera pas dév Lej le gouvei'nement de la vo'e dans laquelle il s'est engagé ot qui doit aboutir à la conclusion d'une paix loyale et démocratique. Les soldats, les • ouvriers et les paysans russes n'ont pas du tout 1 intention de rester sous la férule des impérialistes alliés. M. Trotzki termine sa réponse en réitérant sa volonté d'un armistice immédiat et conclut par ces mots : „A bas tous le^ tr 'i-tjes seejets ot- toutes les intrigué diplomatiques î '' * * * Stockholm, 26 novembre : En ce qui concerne les trait.s secrets russes, on annonce do la meilleure source que la nouvelle d'après laquelle l'ancien ministres des affaires étrangères, M. Nera-toff, aurait mis en slcuri:é les traités originaux ou les aurait remis à l'ambassa^ deur de France est fausse» Au contraire, le gouvernement de Lén ne est eu possession de onze traités qui ont été conclus entra l'ancien gouvernement russe et les cabinets dé Londres, do Paris et de Rome, entre août 1915 et # le milieu de mars 1917, ainsi que d'une soixantaine do notes qui ont été échangés pendant la jmêime époque aveo ces mêmes cabinets. Il ne saura-:t y avoir aucun doute au sujet de l'authenticité de ces documents. Le gouvernement actuel s'occupe en ce moment dia l.'oxamen judicieux de ces documents ; cet examen sera terminé au commencement de décem bre, et la publication textuelle des documents aura lieu immédiatement a;>l'è*. « <> « •Pétrograd, 28 novembre : De l'AgOnce Télégraphique : — M. Trotzki, commissaire des affaires étrangères, a publié uns s rie de télégramme» et documents secrets qui se rapportent à ia période du régime tsariste eu ltlo et à celle du ministère de coalition.. — Lo gouvernement des soldats es des ouvriers, dit M. Trotzki, a aboli la diplomatie secrète et a mi» fia à ses ©u'-Herfu-gçs, à ses chiffres et à- s:s mensonges. Notre programme est 1 expression de la volonté eé millions d'ouvriers, de soldats et de paysans. Nous voulons obtenir imrné-iiiatemeut une paix fond.e sur le libre développement de la poipuladon." Les documenta publiés concernent Cons-tantinople et les détroits. L'ancien ministre des affaii-es étrangères y expose les visées de la Russie, qui veut Constantinop ; c, la côte cccideaiiale du Bosphore, la nix.r de Marmara c-t les lies d'imbros et de 'l'eue-dos. Les Alliés ont de leur, coté eiiga des compensationa auxquelles le gouvernement russe a consenti : le port de Constantino-ple devra être ouvert au trafio de toutes les marchandises non destinées à la Rua- , sie ou qui n'en viennent pas. Les Alliés ' demanlent que leui-s droits sur la côte | asia-tiquo soient reconnus, ({ue les lieux saints dé l'Arabie soient laiss's sous la souveraineté musulmane et que ta zone neutre persane reste soumise à 1 influence 1 ai-glaise. La Russie sa dit prête, a admettre toutes ces oxigences. Do son côté, elio a exprimé le d'sir de voir le Khalifat séparé do la Turquie. Elle a négocié pour obtenir 10 dlroit d'installer des comptoirs en Po^e e,, notamment Ispahan et à Jedz En ce qui concerne la délimitation des frontières du côté de l'Allemagne, les deux parties se réservent pleine liberté d'ac-bion. La France fait connaître ses exigences auxquelles le ministère russe a adhéré : l'Alsace-Lorraine sera rendue à la France, do même que d i-vent lui faire retour les régions m-ta,llur_ giques et charbonni- res ; les territoires situés sur la rive gauche du Rhin devront, en outre être cèdes par l'Allemagne, soustraits h son influence polit, que ot économique et constituer un Etat neutre libre. Ixis télégrammes de M. Tcretcheuko sont particulièrement curieux. Il y est dit que les ambassadeurs anglais, italiens et français s© sont rendus auprès de M. E,oroaski et lui ont déclaré qu'il était aîisolument nécessaire de prendre des mesures pour ravitailler l'armée. Leurs tentatives disant à s'immiscer dans les affaires intérieures de la Russie ont été très pénibles au gouvernement. On voit, dans ces télégrammes, que M. TOrstchpnko a prié l'ambassadeur de Russie à Washington do faire savoir au ministre de la giuerre américain que le gou-veraement ru^se appréciait hautiennent la réserve de l'ambassadeur d'Amérique dans cette affairé. D'autres télégrammes de M. Te-retchenlao ne sont pas moins intéressants. 11 y est question des concevons que la bourgeoisie a faites aux socialisées de droite et on y peut lue que ces concession^ ont perdu de leur valeur, les chefs des socialistes modérés a^j-ant perdu une large part de leur influence sur les masses entraînée? par 1 oxt-rome-gaucl:e• M.^ Teretehcnlco ox-pcsilo rôle important du Pr'*pailemaat qui r:.:a-placera l'Assemblée eonstituanta jusqu-'au moment voulu. Bien que les sociali.-tis aient la majorité au Pr'-parlement, les partis modéras de l'oxtrâme-gauche pourront y taire de l'opposition, les socialistes modérés agissant d'accord aveo les partis libéraux, Londres, 26 novembre : On mande de Pêtroprad à l'Agence Reutor: M. Trotzki, commissaire des affaires étrangères, a porté à la connaissance des minimes des piiissances naître® à P-'Ulro. grad les mesures qu'il a prises au sujet de l'armi >.iee. Dans sa note, il déclare que la demande do négociations immédiates de paix a cfî envoyée aussi bien aux puissances belligéi-antes qu'aux Etats neutres. i? u * Copenhague, 26 novembre : On transmet d'Haparanda ' une information de la ,,Novava Chisn" suivant laquelle M. Troizki, aurait averti les fonctionnaires du ministèrO des affaires étrangères que s'ils ne reprennent pas leur service d ici au 30 novembre, ils seront considéras comme démissionnaires. Le Conseil des commissaires du peuple prépare la repris© par l'Etat de toutes les banques privées. V » Sfe Pétrograd, 26 novembre : La „Pravda"' énumèro les villes qu'eue affirme ctr^ au pouvoir des bolchevistes, a savoir : Pétrograd, Moscou, Kief, Ni jni-No'-gorod1, Iékaterinenbv.rg, Odessa, Khar-koîf, Samara, Saratof, Kazan, Rostof, 71a-di'imir, l'e'al, Psl:o", MirsA, Krasuojarsk, Podois-k et Serpuehof. * * Copenhague, 26 novembre : La ,,BerVingske Ti "'ourlé'' apprend d"'ITa-parttpj'îa que, d'après 1? , Djel Narcdia", il s'est tenu ces jours-<4 au grand quartier général uno réunion do d':'iée;u's des comités et de représentants de différentes parti"? de l'armée. A cette occasion, il a été décidé de former un nouveau gouverne-Va eut, qui se composera de représentants do tons les partis socialisées. Il a ('té décidé, en outre, que des négociations de unix si raient entamées le n-lus tôt .possible, M. Tcheraof aurait été indiqué comme président du Conseil. * * » Londres, 27 novembre : On mande de Pétrovradaja ,,Daily Mail1": — Le général Tssherenkefejû a été assassiné par ses troupes sur le front Sud-oue^t-T1 commendiaifi - une division composée dé trompes russes et roumaines-** * Cdjyenihagju©, 25 novembre : Le premier secrétaire de légation de l'ambassade d'Italie en Russie, arrivé h lier de P-trograd h Haparanda, a déclaré au correspondait du „Snallpost.3J2)" que la Russie cta't près de la paix, i >ès que les Anglais auront quitté le pays, il ne se passera pas beaucoup de temps avant que les Elusses no concluent une paix séparée. Uno personnalité politique française, arrivée aussi do Pétrograd, a déclaré au même journaliste qve le^' ambassadeurs des puissances ce l'Entente quitteront Pétrograd avant peu. Plusieurs wagons sont à lour disposition à Ilapiu'anda. * ♦ Londres, 28 novembre : On mande de Pétrograd à l'Agence P.euter : — A xAro.îcou, les maximalistes ont saisi tous les fonds et les dépôts de la filiale de la Banque dé l'Etat. * * i* Stockholm, 25 novembre : On confirme que la gTéve générale a prîs fin en Finlande. A Ilelsingfors, dix-sept }!ersonnos ont été tuées pendant les troubles. On signale de nouveaux actes do vio. leace dans nlusi'eurs villes de province. Paris, 27 novembre : Le ministère des affaires étrangères communique que les gouvernements des pui^ sances de l'Entente, après s'etre mis d accord télégraphi q uameat, ont décidé de lancer un appel au peuple ru^se pour protester conl-'"© l'offre d'armistice des maximalisées, qui constitue une violation du Traité de Londies. La Fi'ance protestera sijéciaàement contre la rupture do i abianee franco-russe. Toutes ces déclarations ne seront pas notifiées aux maximalistes. Au surplus, la Franco n'a rien à craindre de la publication des traite» secrets, ceux-ci ne contenant que des clauses favorables à la Russie. * -r -» » « Lonares,, 27 novembre » De l'Agence Router : —« A la Chambre des Communes,M» Cram-berfc a demandé si lo gouvernement russe ou une personnalité quelconquo prétendant le représenter a proposé un armist co immédiat sur tous les fronts et l'ouverture de pourparlers de paix. Dans l'affirmative, quelle réponse a-t-il été donné à pareille proposition "i M. Balfour a répondu affirmativement à la première question, c-t ou ce qui concerne la seconde, il a déclaré que le gouvernement anglais n'a pas répondu et que, pour autant qu'il en ait connaissance, les autres pays de l'Entente ont adopté la mémo ligné do conduite. —« ———— BÉPÊCHES DIVERSES Berne, 23 novembre : D'après des nouvelles do source italienne, la nouvelle conférence dos alliés aura heu le 2'J novembre à Paris. Non seulement lo* présidents du Constat, mais aussi les ckeis dos d'éparbeimenfs teonniques cles g^uverne-mo-i'ts ailies y assisteront. A coté de 1 assemblée a Versailles, ii se tiendra à Londrea une conférence pour la discussion de questions industrielles et économiques.. * « » Berlin, 27 novembre : On mande de Genève au „Lokal An-zeiger'' : — Le projet ■ prêté au gouvernement de Pétrograd île l'acheter itoutes les banques privées russes a suscité de graves inquie-; a des dtins le monue fhiancier parisien. .MAl. Pichon et Kloiî^, ministres dies al-iaii'cs étrangères et des finances, no sont pas en mesure do donner des renseignements rassurants à ce sujet. L'espoir qu on avait à Par s do voir tonu^r le gouvernement maximalisto a beaucoup diminué a ia suite des informations envoyées de Copenhague sur 1 opinion qui prévaut on Russie s.ir tous les fronts et dans la flotte et qui lui est favorable. * * # Lausanne, 27 novembre : Du colonel Lceomt -, critique militaire de la „Gazet.o de Lausanne" : — L'offensive anglaise vers Cambrai a constitué uno surprise pour tout le monde, aussi bien pour ie3 Allemands que pour les théoriciens mil taires de 1 Entente. Les Anglais n avaient pas réussi jusqu'à présent à percer le front allemand ap!ljs leu-s formidable^ feux roulants; aujourd'hui, lei.r état-major semble avoir trouvé l'oeuf de Colomb, il a supprimé cette fois la longue préparation it artilieiâe et 1 a remplacée par une action mitiiodique de tanks, d'artillerie et dé grandes masses d'infanterie, décianchéo avec une énergie cxtraorcii-nairo. En somme, les Allemands paraissent avoir été plutôt trompes que surpris ; 1I3 s'amendaient vraisemblablement à la destruction habituelle de leurs tranches par lo l'eu roulant et se préparaient à reculer et à évacuer Cambrai pour m^ma^er leurs soldats. Mais colles de leurs troupes qui occupaient les premières lignes ont été défaites sans feu roulant, ot leurs réserves n'ont pu parer à temps l'offensive au-glaire. Jusqu'à présent, les Allemands sor.t toujours arrives à com^jenser dos suce s initiaux même beaucoup plus grands, comme, par exemple, ceitx que les Angbus ont remport-S près d Arras et sur ia Somme. En conséquence, rien jjfi permei de dire qu'ils n'obtiendront pas lo méane résultat au'tourd'hui. $ * * Borne, 25 novembre : Dans un discours qu'il a prononcé au Congrès du parti progressiste démocratique, Je conseiller iecleral M- Calondler a dit : ^— Les questions de. partd piassent à l'ar-riere-plan lorsque vient à -sa poser la question vitale de l'existence ou dé la non e.,is-tence de l'Etat. Or, c est cette existence qui est eu jeu pour l'instant, la crise formidable que traverse l'Europe menaçant de compromettre nos relations internationales.Nous avons eu jusqu ici la satisfaction de voir les belligérants respecter tous et loyalement notre neutralité et- nous caressons l'espoir qu a.neun no la violera. Dans ce3 condi-hons, lorsqu'on envisage la possibilité d'une invasion ou de tor.to -autre violation de notre territoire _ par un belligérant quelconque, on s'en tient) à une d-scns^on qui ne pourraiO soz-tir dia domaine de la théorie que dans le cas d'uu€ opération militaire aussi soudaine qu'imprévue. Notre point dé vue à l'égard d'une semblable éventualité e-t coninu et reste in. variable. Un Etat quelconque qri, au mé-rris de notre neutralité, violerait l'intégrité do notre terri fcoiro serait au mêime inst<s.nt notre ennemi et nous lancerions contre lui tautes les forces militaires dont noua dispo-sons, quelque puissant qu'il pniisse etre, et nous irions jusqu'au bout. ♦ * * Berlin, 26 novembre : Le gouvernement a déposé au Rfcichsî&g uno demande de cr '4-ts si^plémeatairea de 15 milliards do mark. * * * Rome, 26 novembre i L'„Osservafcoro Romano" publie un© note dans laquelle il %st dit qu'il est inexact que le Pape aurait adressé un nouvel, appel pour la p&iix auix belligérants. * ♦ * Londres, 26 novembre : On annonce la mort do sir Starr Jame-son, connu par son Bamenix raid a.u Trans-^'aal.9 ♦ * Copenhague, 26 novembre : On mande de Stockholm à la „Berlinsche ri'Ience" que la grande glacière municipale, dans laquelle se trouvait presque tout le stock de viande accumulé pour l'hiver, a été détruit par l'incendie et que seules de minimes quantités do viande ont pu être sauvées. * ♦ « Pétrograd, 26 novembre : On mande de Tokio à l'Agence Télégjra-phique de Pétrograd : t— La presse constate que les ministres japonais ont décidé unianimoment dé s opposer à l'envoi en Europe d'un corps expéditionnaire chinois. COMMUNIQUÉS OFFICIELS CcsaHiuniçjués <les Puissances Centrales. Berlin, 27 novembre. — Officiel do co midi : Théâtre do la guerre à l'Ouest. Armées du feld-maréchal prince héritier Rupprecht de Bavière : Eu Flandre, l'artillerie a été de nouveau très active l'après-midi entre le bois d'ilout-liulst et Zantlvoôrde. Au sud-ouest de Cambrai, dans certains secteurs _ des_ champs de bataille, violent duel d'artillerie dans la journée. L'infanterie anglaise, après avoir préparé son offensive à la faveur do l'obscurité, a dirigé le soir uno attaque contre le village et le bois de Bourlon ; elle a été repoussée par do violents corps à corps. Les iivant-postes ont continué à êtro très actifs sur tous les ïronts de bataille. Armées du prince héritier allemand : Au nord de Pruuay, une attaque française a été repoussée au cours de combats livrés ians les tranchées. Sur la rive orientale do la Meuse, les opérations ont été modérées dans la journée. Le soir, la canonnade a considérablement augmenté d'Intensité entre Samogueux et Beaumont, ainsi que des deux côtés l'Ornes. Armées du feld-maréchal duo Albrccht 3o Wurtemberg : Près de la hauteur de Combres et entre Saint-Mihiel et Pont-à-Mousson, la canonnade est devenue plus violente par intermittence.Sur le théâtre de la guerre & l'Est ot sur le front en Macédoine, pas d'opération Importante à signaler. Sur le front en Italie, la situation n'a pas ehangé. » " • Berlin, 27 novembre.— Officiel d'hier soir: De nos différents fronts d'année, aucun événement particulier n'a. été signalé jusqu'à présent. Berlin, 26 novembre. — Officiel : La ,,Beriingschû Tidende'' fait écho au bruit venu de Londres suivant lequel le gén ral Ludendorff serait parti avec un état-rnajor nombreux pour le front russe. Ce bruit est dénué de tout fondement. Lo général Ludendorf es* près de l'armée sut* le front à 1" Ouest. * Berlin, 26 novembre. — O-ficifel : Nouveaux succès do nos sous-marins Sui le théâtre septentrional de la guerre nava e 20,'COO tonnes (le jauge. Parmi les navires coulés, il y avait deux grands vapeurs profondémentv chargés, dont l'un transportait des munitions. ♦ * * Vienne, 27 novemboe.—■ C file ici d'hier so^r: I'Yont italien: Dans la vallée do la Brenta et dans les montagnes * à l'est dé là, les combats soutenus au couas do ces jours derniers nous ont permis de gagner encore du terrain Les contre-attaques do 1 ennemi sont r est'es sans résultat. Sur lé front russo-roumain, la situation n-'ia pas changé. ^ Sofia, 26 novembre. — Ofïiciol : Sur le front en Macédoine, dans la boucle de la Czerna, la canonnade est devenue beaucoup plus violente dans la journée sur certains points du front. Le feu de l'artillerie a été normal. Dans la région do ia Mo.'ïlcna, près du couvent de Saint-Areban gels, notre canonnade a incendié un dépôt de l'armée ennemie. Sur les deux rives du Vardar et dans la partie inférieure de la vallée de la Strouma, opérations de détachements de reconnaissance. Sur le front de la Dobroudcha, à l'est de Mamuhdio, un détachement de reconnaissance a été dispersé par notre feu. * * » Constanlinople, 25 novembre. — Officiel : Sur le front du Sinaï, sur la côte, escarmouches peu importantes entre avant-postes. Sur le centre du front, le calmo a prévalu dans la matinée ; au commencement de l'après-midi, deux à trois brigades d'infanterie ennemie ont de nouveau pris l'offensive. Cette attaque s'est écroulée en partie sous notro feu dès le début ; aux endroits où elle a réussi à se développer, elle a été nettement repoussée. Pour le reste, rien d'important à signaler. » * * Constantinople, 26 novembre. — Officiel : Sur le front du Sinaï, sur la côte, l'artillerie et l'infanterie ennemies ont franchi lo Wadi Amdscha et se sont fixées sur la rive septentrionale de la rivière. A cet endroit, notro attaque a atteint hier l'cnuemi; elle a été couronnée d'un plein succès. La rive septentrionale a été purgée de l'ennemi. Six mitrailleuses et 11 prisonniers sont restés entre nos mains. Un nombre considérable de soldats ennemis qui s'en-fuyaient se sont noyés. Au centre du front, notro cavalerie a refoulé la cavalerie ennemie ; elle s'est emparée de matériel de guerre. Berlin. 2G novembre. — Officieux : En Flandre, ?o "25 novembre, à f nos positions « ttblies ù l'ouest du bois d'iioutliui'rit ont tj prises, per ialcru ittencc sous un violeiit feu deetri."Cteur. L'apxis îuiili, l'enn/sni u <V virL'iiîe* attaqixs d arlWierie comio nos positions t'blies eiûxe \Vc5t Roi-seï g 0 et Gheluveit VeiS la f::i de la soirée, des troupes Iur.e:i:i6S, fortes d'un bat . Uloai, ont pj-i- l'oficu-he. sans que leur nt-taque lut Êp'cialîjineiLt pr-pa-rée par l'artillerie, au nord-est da Passc 1 >enduele ; celte attaque s est crou] e et les Anglais ont subi de fortes peries. La i.; 1t. canonnade parîieJletueut plus vt lente-La vitio de Dixiflude a ( tô de nouveau foneia,®^x bomba tdôe. Dans le secteur -Je bataille de Cambrai, apj<* les tentatives r i; r'cs qu.it a faites pour Pe***r nos ligio- et qui ont toutes l'chff.i'-, l'efiBieini a encore versé s un sang l'aprôe^nidl au cour» di'attaques sueeesl-ives d'infanterie p'x>nono es de® deux cà'j's de la routa Inchy-Louvtrval. Toute# lc3 attaques an^lai-ea ont ' té reP0"--» ce et l'ennemi a subi de fort. 3 perte». A l'craest de 1& imite, notre vaillante iufiajiterie, poui^uivant l'en. neai1. a réussi à avancer le1' positions allemandeo 1 et à r occuper son ancienne ligne la plus avait- | c e. Plue à l'est la région d» Bourlon a e» i i:oie une foid et.- le th. /Uru de combats acliarn s. , Un violant feu a tté d'danché à 9 h. du n'a-tin contra Bourlon» ; les attaques qui oirf suivi et qui ont <té pronone^-e» par des masses de troupes, ont n®uemeni repoua-:<<y « so sont de nouveau ^croul w à cet endroit. Li:iiCv.iterio anglaise, qui attaquait au Sud de Bourlom, a autsi i'tA repoussé. Les zJLJs d'Anglais qui âaient encore rest » la veifie dans le village, ont été ptuTg.'S par d«e corps à cor]i3 sanglants. Au cours de ces combata, comme aussi la nuit do 2-4 au 25 uovembre, l'ennemi a subi de tres fortcP pcites. Huit otii'"\i3iS et plus de ^00 «soldais, ai;;si (ju'un* viingtaine do mitrailleuses, sont revt s eii-tns nos raab;s. A plusieurs reprisses, notre artillerie a pris sous son feu de-?tru:'t nr des r serves et des bataillcpa» de tanks ennemis pr^-t* à l'attaqua- Près de Griufôourt, nos l^atterlcs oui envov^ un le a annihilant au milieu d un groupe de 40 tanks. Sur le champ de bataijile méri<Ko-mal, un vioBent feu roulant a cl clanchô à 8 heures dJa matin contre nos positions établie» sur le canal depuis Banteucc vers le nord 'w jusqu A mi-cliemin de CrèNecoeur. A cet endroit, une attaque enneinia a «t^* repoussé par une cont^e-û;t ; iue, et les Anglais ont subi Ù3 forSss per,tes. La nuit, le violent fea ennemi a contint par intermittence au sud d'inchy ; des combats de grenades à main s'y sont livr'-s« taudis qu'à la lisière sud-ouest du bois de Bortrlon et h I'ctj .v-t de Fontaine d'acharn's corps à corps se puux^iïdvEicia la nui;t ; Us ocat coûté des porte» exLraoïrdiiiUiire ;r',nt fievées aucc Anglais et cioup ont permis d'avance* nos lignes de quelque» centaines de mètres. Sur 1® front compris enfre Rumilly et Banteux la canonnade c«i devenue tris violente pa* intermitOcsace la (nuit. A l'gst d» la Meuse, le 25 novemblr^ dAS 9 heuiea du matin, le violent feu destructeur da canons do tous caltl-i-ca a augmenté di'intt&nsiqii e;nre la f.tfeuse et la rou'.e Vacheiôuville-Flabcs, A diff'nente8 reprises, nous avon.? observé qv<i de^ troupe > friua^aises se m assoie r»t dans leur* traschûeô dans le but de prendre l'offe aiv'.-; noug les avons pri-es chaque foi» sous tm feu àe^ruft. ' tour pr'cis. Le la rive occidentale, nous avoi^ aussi dirigé un feu de flanc efficace coi tre il taehenaonts français e.i inaroùe. A 1 heure ài l'apTis-miJi seukiriient, apr/ja avoir porté ea nonr.ai.e h son inaximvta ùs paissiince, i'eifflesni a r uesi à ox'.cut ? Us ôtiaquies d'iuianîerLà qu'il projetait Bug- uin front d'environ 4 kilomètre^ o'itre b'amcï iaoa» et la hatiTsur qui ee drcs.e à 1 ou^t de Bc-aumout. 803 premières yagu-S d'assaut ont ' j ' di-.pors eï par notre action de ùA. fejïse et oi.t reUuA sous nos gerbes à» feu. L« iieu„vi-ôune attaque, pronotie e par des troupes fraîche®, s'c*54 écroiyl-e dans notie zone de dà-fon^e. Au coui-s de oonihate acharn s, qiui oo| contanué dans la solr'o. l'ennemi na plus réueai k avancer d'un pas ; if a subi de for.©' pert * et a laiué un graaid nombre de prisonniers enti* nos niuias. Lts ciq> rations t'e sont ralenti, a a^ cr pusouie seulement. Êlaîgi-é la pluie et la vis», lent* teaip'to, nos aviateur eoct efficaceanoat i» tervonua dans le combat. Les pertes que les Français ont subies pendant la pr paration d -1 exnution de leur attaqua sont extraordluaireiLeal •-•ieves. Tandis que nos pairoujâles opv'raieat efficace, mei.t e .tr* la Meu^e et la Moselle et faisaiont a«a prisoimierâ, de? attaqua dirigées, après un vbû^ l'ut feu d'ajrti;le»rie et de lanto-mkica, pan d*im-poitants détaclaements français, le 25 novecArs, l'aube, contre le bois d'Ailly et le bois d'Apremcmt, ont été ropoussées d'une nianiéra sanglante- En Mao'ilot.ie, dans la partie orientale de 1* boucle de la Czerna, canonnade plus violente. F;n Italie, les troupes coalisées ont fait <tft nouveaux progrés dana le terrain montagneux LÂ. riâ»* d'obstacles o>*. dans l<s nouK\eiltoâ p'îSltiom* conquise?, elles ont rspc<ass • des co; t e-at.ajuas prononc es à diff î-cntoa reprise» par des mâ ftcS do troupe» «anémies, qui ent Subi d» fortes pertes. Communiqués des armées alliées Paris, 26 novembre. — Officiel de 3 h. r Sur la rive droite de la Aleuse^ grand# activité d"artillerie dans la région au nord! de la côte 344, où nos troupes organisent * las positions qu'elles ont conquises. Ua coup de main sur nos petits po.-t s de ia région de Bezonvaux a échoué sous non foux. Nuit calme partout ailleurs. * * e Paris, 2G novembre. — Off c'el de 11 h. t, Actions d'artillerie assez violentes % I;qL< gique eè sur le Chemiu dos Dames. Su* la rive droite de la Meuse, nos batteries ont prU sous leurs feux et disjiersé de» rassemblements ennemis au nord dos positions conquises hier» La lutte darhiiledâi se poursuit très vive dans La sectôur. Iïioa à signaler sur le reste du front. * * * Londres. 26 novembre. — Officiel : Sur lo front de bataille de Cambrai, aprê* son échec d'hier après-midi, l'ennemi n'a pas renouvelé ses attaques contre notro position de Bourlon. Au nord-est d'Ypres, la canonnade a ét| très violente dans le secteur de Passchen-daole ; elle n'a été suivie d'aucune attaqua d infanterie. Sur lo front méridional, il n'y a pas ea de nouvelle action d'infanterie. Sur lo front d'Ypres, nous avons fsft quelques prisonniers au cours d'opération* de patrouilles. Aujourd'hui, l'artillerie ennemie a été â« nouveau très active à l'est et au nord-es* d ï près, notamment dans les environs da Passchendaele, où I ennemi a violemment bombardé par intermittence certaines de ne* positions. • 1 *> * Rome, 25 novcmbre. —* Officiel : Sur 1G haut pia.eau cî'Asiago, les hérrô. qnes détachements de notre Ire armée, qn§ défendent avec acharnement depuis d'ix ;oura 1 éperon de Meletta sans céder un ponce d% terrain à l'ennemi, ont encore réussi à r«h pousser plusieurs attaques et. se sont cr». parés de deux détachements de mitrailleur». Sur le reste du front, duels d'artillerie seulement. En amont du monte Grappa, nos avia^ feurs ont descendu deux avions. PétroTrn^, 28 novembre. — Officiel : . Sur h» fronts nood, ouest et sud-ouefsî, ainsi que sur le front eta Roumanie, fusillades.Au sud du lac de Na-rocz, il a été otw servé que ttes soldats russes fraternisaîea* aveo l'ennemi. Sur 1q front du Caucase, nous avons repoussé une énergique attaque prononcé^ par des troupes turques dans le ceotsurâa la côte. Dépêches Diverses j Londres, 26 novembre : Du colonel Repington ' dans 10 ^TimcS'» 1 — M. Lloj'd George a dit à Paris que l'Entente avait commis nue faute inoroyabiu en n'aidant p£« la, Serbie eu temps opportun. Or, M. Lloyd George fait partie (Sa gouvernement qui a envoyô le générai llsu rnilton combattre 300,0\X) Turcs avec t»<>,oOâ hommes- En 1915, les réserves anglaises! étaient si pou importantes qnil était impossible d'envoyer des secours à la Serbie [*agj ."ialomque. _ alors que l'opération des Darc^, nelles avaii déjà commencé. En ce qui coi*, cerne la Iiountanie, 0011! rairement aus coïj« seils de l'ctatHmajor anglais, le roi Ferdi. nand a préféré opérer eu Transylvanie concert avec les Russes plutôt que de col« laborôr aveo le général Sarrail. L<a Coolé-reuco de Paris dont parle M. Lloyd Gr©or*£fc est sang doute celle die fin 1916, au cour< de laquelle lo projet d© cam[>agne pow i9l7 du général J offre a été adopté. M^is il faut pas oublier- que lo général J offre a è44 ensuâte remplacé par le g-énéral Nivelle. A Calais, M. Llojd G eorge a ef.ecdvemcnj placé l'armée anglaise sous le commandement du général Nivelle sans de:nander l'av^ des chef3 militiires anglais. I^cs pertos qu^ nous avons subies près d-*Arras sont ducal au fait que nous nous sommes efforcé df soulager les Français, ce qui a eu pour c-or-séquenice en outre de retarder notra oifea. sive en Flandre. En pratique, la mise sou* commandeme.it français de notre arm^e prix»-cipaic a donc donné de mauvais rt's i tat». Et malgré cela, il faudrait renouveler cets§ oxpôrience qui nous enlèverait j^ar surcroît ia position à. laq uelle noua avons droit dia* l'Entente pour d^» raisons inil'tairca, ne* vaLes et économiques I En ce qui concem^ l'Italie, la collaboration de» che& anglais italiena a toujours été particulièrement, étroit^ N'avons-nous pas appuyé l'Italie en lui eo* vo^-anti des canons, àa muaiiûons, et«- î N-cst-il pajs c^av^ qu® ta général Ca<WiHi ne nous a jamais demandé une aiJia miU# taire que nous ne lui ayons accordé® f Cadorna, en çleine coanaiesanc-e de l'offensive ennemie imminente, ne nous a4-il p£aj assuré qu'il envisageait cette attaque ave^ une entière confiance î Or, ei tout ce'.a €3$ vrai, étaitHil aiors „^uir'', de la. part #8 M. Llo}rd George, de dira iroiîiquGineaii 1 „Dois-je ctre le g'ardien de mon .frère V'

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Cet article est une édition du titre La Belgique: journal publié pendant l'occupation sous la censure ennemie appartenant à la catégorie Gecensureerde pers, parue à Bruxelles du 1914 au 1918.

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