LA BELGIQUE jjjfgggj i, i1 i»g^»*gB8BSEBBg8feliL-^!'^::^23S5SS^tSSgîSitf»aiUgiftg5 LA GUERRE : G80° joui' de gues'pa Lea opérations militaires continuent à languir sur tous les théâtres de la guerre, Baui on Pologne, où la marche convergente des Austro Allemands vers Brost-Litowsk progresse avec une rapidité déconcertante. Nous disons déconcertante. En effet, pour les raisons que nous avons exposées dans notre 377° jour de girerro, nous nous attendions à voir la résistance des Basses devenir pins efficace au fur et à mesure que la zone des hostilités se rapprocherait de Brest-Litowsk. Or, an nord-ouest de .Brest, entre le Narew et le Bug, les armées von iGallwitz et von Scholtz, après avoir traversé la NHirsec, sont arrivées sur la hauteur de Briansk. Briansk est située à 30 kilomètres de Bielsk, qui est une station du chemin de fer de Brest à Bialy stock : on la trouve à 40 kilomètres environ au sud, iïe cette dernière localité. L'aile gauche de l'armée du prince L&> pold de Bavière a traversé le Bug à Dro-hiszyn, tandis que son centre et son aile droite, partis de la ligne LosizJe-Mendz.yr-zec, ont franchi la Towka et la KSlukowka au nord-ouest de Biala. Cette dernière localité, qui n'est plus qu'à 30 kilomètres à l'ouest des premiers forts de Brest-Litowsk, a été occupée par l'aile gauche des amtées von Mackensen, dont l'aile droite a pris possession de Slawatysze, à 30 kilomètres au sud de l'enceinte extérieure de la forteresse.A l'est de Wlodawa, les troupes austro-allemandes progressent sur la rive droite du Bug : dans ces conditions, la sécurité de Brest-Litowsk comme base de reconcentration du centre des armées russes est discutable. Bien loin de se ralentir, ainsi que nous l'avions supposé, la retraite des Russes s'acoélère à tel point que l'içypo- 1 thèse d'une évacuation volontaire de IBrest 1 n'apparaît plus aussi risquée que nous l'avionsl dit. Nous tenons cependant pour| -tellement graves les conséquences inévitable^ • de cette évacuation, si elle venait à être dé^ cidée, que nous nous refusons à croire que les Eusses se résignent à abandonner, sans le défendre, le dernier centre fortifié dont flisposent leurs armées centrales. Aussi bien, la défense leur en serait faci-iitée par la proximité de la fameuse région marécageuse du Pôles je, qui s'étend de l'est de Brest-Lito'wsk jusque près chu Dniéper sur une longueur de 450 kilomètres et sur plus de 200 kilomètres de large. Oasi innombrables hectares de marais, traversés but toute leur longueur par le Pripjet, affluent du Dniéper, entourent Brest auj sud-est, débordent sur la rive gauche du. [Bug, et constituent une entrave également sérieuse pour l'adversaire qui s'en approche au sud-ouest. Il est vrai que dans le secteur compris entre le chemin de fer de Lukow et celui de Bialy stock, les Allemands qiii s'avancent le long dui Bug et de son affluent la Krzna peuvent attaquer la place dans des • conditions normales. Toutefois, sans parler .■ des forts permanents, non négligeables bien ' qu'insuffisamment modernes, ils $e heurteront aux puissants ouvrages de campagne j que les Eusses n'ont pas manqué d'édifier au cours de ces derniers mois. Le front dans l'Est n'a pas subi d'autres modifications significatives. * ♦ ♦ La plus récente dépêche de Oonstantino-pla dit que las Alliés viennent de mettre | en action, sur la presqu'île de G-allipoli, les cinq divisions nouvelles débarquées par. eux les 6 et 7 août. Les Turcs affirment avoir, malgré ces renforts considérables, tenu en échec le corps expéditionnaire des Alliés, dont nous avons dit qu'il fallait; s'attendre à voir les attaques redoubler de 'vigueur dans les Dardanelles. ^ Edison et la Guerre D'une interview du célèbre inventeur Edison, que publie un journal français, ces/ , notes intéressantes : — Au moment où je suis entré dans hj \ bibtBiofchègue Edison, il dormait. Aprè dix-sept heures consécutives de recherches il s'était étendu tout habillé sur un peti i lit! de fer, dressé dans un coin de la pièce ( Au premier appel de son secrétaire charg ! ûe l'éveiller, il a été debout, cordial, souriant, et pendant plus d'une heure nous1 avons causé. Edison professe pour la toilette et pour La nourriture, des dédains qui témoignent de l'absorption totale où est son esprit, dea problèmes qui le passionnent. Il ne s'habille, ne se déshabille, ne mange, que dans ', les occasions où quelque matin affectueuse réussit à le distraire un moment de sa préoccupation. Et cependant ce n'est pas l'absence de coquetterie qui frappe d'abord, c'est l'intelligence de son allure, la pénétration ée ses yeux si bienveillants, la finesse do ses mains, si l'on peut dire, spi- ' rituelles. Toute l'apparence do son être -donne l'impression d'une volonté qui a triomphé de toutets fatigues, d'une âme qui domina déËinitàvement le corps." Jusqu'au moment où le secrétaire de la marine, M. Daniels* a fait) appel au patriotisme d1'Edison, le grand inventeur a refusé d'appliquer son esprit à la recherche des moyens qui pourraient aider à détruira la _ vie. J'ai toujours travaillé à rendre l'existence plu» agréable à l'homme, dit-il. Je ne m'efforcerai de créer des armes nouvelles que pour obéir à mon pays. Nous lui avons demandé quelles armes nouvelles il a imaginées. Il n'a pas répondu dlirectoment; il a dit : Jusqu'ici dans cette affreuso guerre on n'a recouru qu'aux ' ressources de la chimie; l'électricité n'a pas encore joué un rôle important.— Pourrait-on employer l'électricité sans fil par exemple pour provoquer l'explosion à una grande^ distance d'une base do munitions 1 — Oui. — L'électricité pourrait-elle faire éclater une torpille avant qu'elle ait atteint »on but 1 Devant) cette question Edison hésite un Instant, puis il déclare : 1 « iayfintejiy fîammoiiçf » vmuô lu'ujna torpille peut être guidée à l'aide l'un courant électrique jailli du navire qui ,'a lancée. On n'a pas encore démontré que a navire visé par la torpilla pourrait disposer du môme pouvoir. Mais je no serais pas surpris si l'on voyait surgir une intention capable do protéger un vaisseau îontro la torpille qu'on lui envoie. DP ailleurs, nous allons voir de grands change-nants sa produire dans l'architecture des ïa vires." SUR MER •Christiania, 16 août : Le vapeur „Albos", de Christiania, chargé de bois de mines, qui se rendait d'Archan-gel en Angleterre, a été torpillé samedi près do Sfcat. L'équipage a eu le temps de iescendie dans les canots et est arrivé à Ormesund. Le navire était assuré contre [es risques de guerre pour 3013,000 couronnes et la cargaison pour 107^000 couronnes. , Milan, 16 août : Le „Corriere délia Sera" annonce que le tapeur italien de l'armement génois ,,Dal-.orso-Andréa", à bord duquel un incendie a éclaté lorsque le navire se trouvait aux îles Açores, est arrivé à Savone. Le feu Sévit toujours dans la cargaison de charbon destiné aux chemins de fer de l'Etat italien; les pompiers travaillent à l'éteindre. DÉPÊCHESJD1VESSES iBUcarest, 15 août : ï)'après une information de Sofia, tous jfes ministres ^bulgares ne sont pas actuellement" présents dàns la capitale, de sorte Su» la r>époi£se à la note de la Quadruiple-ÎÇ,ntante ne sera envoyée que d&PS le courant de cette semaine. PStris, 16 août : La Commission de l'armée du Sénat a îhargé celle de sa sous-commission qui s'occupe de l'approvisionnement d'examiner les préparatifs faits en vue d'une nouvelle sampagne d'hiver. Les sénateurs Cauvin, Lebert, Richard et Cherson ont été chargés ians ce but do faire un voyage d'inspection sur tout. Je- front. L yPfiris, 16 août : ? Le ,, Temps" annonce qu'après lo conseil ïes ministres tenu hier, M. Viviani a reçu es délégués du groupe radical-socialiste, qui ; ivaient eu, quarante-huit!-heures* auparavant, : un entretien avec M. Viviani sur la situation politique. M. Viviani leur a déclaré qu'après avoir examiJaé la situation, le gouvernement avait décidé de ne pas modifier Le Cabinet. Vendredi prochain, lors da la discussion des crédits demandés par les sous-secrétariats d'Etat, M. Viviani posera la question, de confiance au nom du gouvernement. Le groupe radical-socialiste a décidé de i convoquer une réunion pour entendre le i rapport des délégués et pour fixer son attL» :ude. Londres, 16 août : U'n certain nombre de réunions d'ouvriers mineurs ont exprimé leur mécontentement m sujet du retard apporté dans l'élabora-ion de la nouvelle convention des salaires. On envisage la réunion d'une conférence pour délibérer sur la cessation éventuelle lu travail. , . * * * Pans 16 août : Les délégués des Trade-Unions anglaises, ]ui sont actuellement à Paris, ont délibéré dimanche avec les membres de la Confédération générale du travail quant à la question du transfert de Berlin à Berne du bureau international des syndicats. Ce trans-cert, qui est demandé par les Franç-ais et tes Anglais, a été décidé en principe. ^ . * * * Paris, 1\5 août : Diaprés le „Temps", le ministère français des travaux publics a envoyé un délégué à Loncïres pour exposer au gouvernement anglais les conséquences sérieuses qu'aurait pour la France l'interdiction de L'exportation du charbon anglais. Ce délégué a emporté l'assurance que Iqs besoins ïe charbon de la France seront couverts par l'Angleterre. Paris, HT août : Le groupe radical-socialiste s'est réuni' lier après-midi. Les délégués ont fait rapport sur leurs négociations avec M. Viviani. Le groupe a décidé do délibérer avec e groupe des socialistes unifiés et avec le groupe républicain socialiste pour fixer une ligne do conduite commune. Le groupe radical se réunira journellement pour délibérer sur la question et prendre des résolu- , tions définitives. " L'époque approche où le Japon doit évacuer les îles de l'océan Pacifique et les transférer à l'Australie. A ce sujet, une partie de la presse japonaise a commencé une campagne contre l'évacuation de cas les ; elle est d'avis que le Japon obtiendra heilement de l'Angleterre l'autorisation do es conserver. • • « Paris, 16 août : Le „Temps" annonce que, pour faire ïroit à des désirs exprimés dans les milieux républicains" et socialistes- qui-s? étaient bl'aints de ce que, dans les hôpitaux et les imîmlances, on faisait de la propagande ca-|iolique, le ministre de la guerre a fait ^ficher dans toutes les salled des hôpitaux si des ambulances une proclamation disant yue tout solfiât, citoyen libre frauçais, pouvait déclarer être adepte de la religion qu'il préfère ou bien rester en dehors de toute iammunauté confessionnelle. . . * • Christiania, 16 août : Le Storting a adopté hier un projet de toi déposé par le gouvernement, autorisant 3clui-ci à assurer et à régler, jusqu'à nouvel ordre, l'approvisionnement du pays en vivres, en combustibles, ea produits pour ['éclairage, ainsi qu'en fourrages et en entrais.Le gouvernement est autorisé à prendre 3os mesures pour la vente de ces marchan-lisos à la population Les Faits du hw On annonce da Waedenswil que toutes les manufactures do drap militaire suisses vieinnent de recevoir do grandes commandes pour l'armée. Ces commandes sa monteraient à 18 millions de francs. Les livraisons doivent être faites dans les délais les plus rapprochés.. Il est stipulé dans les contrats que le travail sera continué jour et nuit. De grands ateliers ont été ouverts en beaucoup d'endroits, jour la confection de3 uniformes que l'on active autant que possible. Le départ du commissaire du gouvernement hollandais, M. le dr Hendrik Mulier, qui, jusqu'à présent, avait assumé la direction (Ju camp dos réfugiés de Nunspeet et qui vient de se retirer pour aller goûter un repos bien mérité, a été l'occasion d'une belle manifestation de reconnaissance de la part de ses protégés. Une fête avait été préparée en secret par le personnel enseignant du camp, qui se compose d'environ 40 membres. Quinze cents écoliers ont exécuté, sur la vasto plaine do jeux, des marchés, précédés do drapeaux belges et néerlandais et encadrés des militaires belges internés, qui depuis quelque temps ont été attachés au camp de Nunspeet en qualité d'instituteurs). Lorsque ces groupes1 eurent défilé devant M. Mulier aux sons da l'hymne national hollandais, l'instituteur ai chef flamand, M. Louc-ke, a adressé au héros de la cérémonie une belle allocution où il a rappelé les services éminents rendues par M. Mu'ller aux réfugiés. Il insista spécialement sur les efforts prodigués par le commissaire du gouvernement dans l'organisation de l'enseignement dés petits réfugiés du camp. Le résultat en a été brillant : on y compte actuellement trentre-trois classes avec une population de 1,400 à 1,500 enfants. L'ora-•ieur termina en disant que, lorsque plus tard M. Mulier songera au camp qu'il a administré pendant ces longs mois, il pourra se dire : „J'ai bien fait". Le général Sarrail, nommé commandant des troupes françaises aux Dardanelles, est âgé de cinquante-neuf ans et est originaire du Midi, comme le sont aussi les généraux Joffre, Galliéni, Foch et do Castelnau. Le général Sarrail est considéré comme un homma très énergique et très capable -, ses talents d'organisateur et d'administrateur £ont notoires. Il a commandé l'école do §>aintr-Maixent et, en 1904, il a été nommé Somma/ridant du Palais-)Bourbon. En 1907, il a assuré, au ministère de la guerre, la direction do l'infanterie- et son passage y a ëu uno influence sJalutaire. Au moment où la guerre a éclaté, lo général Sarrail commandait lo 6o corps d'armée à Châlons et a été ensuite nommé commandant de l'ar-pée de Verdun. Lo gouvernement russe multiplie sos efforts pour que la lutte contre l'alcoolisme, menée par lui depuis bientôt deuui ans, avec toute La rigueur possible, donne des résultats définitifs. Les alcooliques invétérés s'étant rabattus sur l'eau do Cologne, les vernis et surtout Valcool à brûler, depuis la. suppression) du vodka, lo ministère des finances vient de prendre différentes mesures pour enrager un mal qui serait plus effrayant que le premier. Selon les instructions données par SI. Bark à l'administration desi contributions indirectes. les bouteilles d"alcool à brûler délivrées r»ar les débite do l'Etat porteront de nouvelles étiquettes sur lesquelles se détachera en gros caractères le mot ,,Poison", surmonté du crâne et des tibias explicatifs do ce tekte, Pour frapper mieux encore l'imagination des populations rurales, il sera expliqué sur ces ni cm es étiquettes _ quo la composition du liquide est telle qu'il y a danger de mort à l'employer comme bois1-son, même fortement additionné d'eau. Le ministre des finances ayant constaté, d'autre part, quo l'on était arrivé, dans des Qfi'îbiYies clandestines, à rendre incolore l'alcool dénaturé et à lui enlever une partie do sa saveur, pour lo mélanger ensuite avec desi boissons gazeuses, a décidé de faire dénaturer l'alcool suivant différentes formules., qui seront employées alternativement. De cette façon, les tentatives do rendre buvable l'alcool à brûler seront plus malaisées. On annonce de Petorsdorf, en Saxe, qrte tes essais d'un procédé nouveau, pour la fabrication du papier à imprimer, continuée; dfpuis quelques années, viennent d'aboutir àldes résultats très satisfaisants. Il s'agissait de se passer de La cellulose qui doit êk'o ajoutée à la pâte d'après les procédés en cours. On y est parvenu dans la grande fabrique de papier, à Petersdorf. Les priix de revient seront considérable^-ment diminués par lo nouveau système, qui dispenserait en outre les pays du centre de L'Europe d'importer la cellulose russe, suédoise et norvégienne. Le nouveau papier sans cellulo.se s'imprimerait, dJaprès- lés essais, bien plus fiacilement que les anciens papiers à imprimer. On annonce do "Wurzbourg qu'un ejnfant de quatre ans étant tombé dans un puits profond!, un prisonnier français, occupé aux travaux agricoles, descendit) dans le puita et retint F'enfant au-dessus de l'eau au ris, que de sa vie jusqu'à ce qua les secours pussent arriver. Le courageux Français a été dignement récompensé de sa noble action.On connaissait les propriétés de l'eucalyptus dans les maladies des voies respiratoires!, mais on était loin de se douter que les feuilles de cet arbre gigantesque nous réservaient une autre surprise dans le domaine de la thérapeutique. C'est cependant ce qui vient de se produire. On câble, en effet, de Melbourne, quo lo directeur du laboratoire de bactériologie de l'Uhivorsité a découvert que l'eucalyptus tue les germes de la méningite cérébro-spinale.La méningite cérébro-spinale est une terrible maladio contagieuse, qui sévit principalement dan9 l'armée. Si donc le directeur du laboratoire do Melbourne est arrivé à la vaincre, il a droit au titre àe bienfaiteur do l'humanité. COMMUNSQUÊS OFFICIELS I Communiqués allemands Berlin, 17 août. — Communiqué de midi' : Théâtre occidental do la guerre. Devant Os tende, notre artillerie de la côte a mis deux contre-torpilleurs ennemis en iuifie. Pans l'Argonno orientale, près de la Fille-Morte, nous avons pris une tranchSéo française. Aux environs de Bapaume, un avion anglais est tombé entre nos mains; les deux off'ciers qui s'y trouvaient ont été faits prisonniers. \ Théâtre oriental de la guerre. Armées du général von Ilindonburg s Dans la région de Kupischky, nous avons livré do nouveaux combats victorieucc au cours desquels nous avons capturé 625 Eusses, dont 3 officiers, et 3 mitrailleuses. Des troupes de l'armée du général yfcn Eichliorn, placées sous les ordres du général Litzmann, ont pris d'assaut les forts du front sud-ouest de Kowno sftués entre le Niémen et la Jesia. Elles ont capturé plus do 4,500 Eusses, 240 canons et un nombreux matériel. Les armées des généraux von Scholtz et von Callwitz ont rejeté l'ennemi vers l'est en livrant des combats continuels ; elles ont fait prisonniers 1,800 Russes, dont 11 officier», et se sont emparées d'un canon et de 10 mitrailleuses. Sur le front nord-est do Nowo-Geor-giewsk, nous avons pris d'assaut un grand fort et 2 fortins situés entre les forts. Sur ^presque tout le restant du front, nous avons réussi à faire reculer de nouveau l'ennemi qui a perdu 2,400 prisonniers, 19 canons et beaucoup d'autre matériel de guerre. Les armées des maréchaux prince Léo-pold de Bavière et von Mackensen ont continué do progresser victorieusement. * * * Dans son communiqué du 16 août, le haut commandement de l'armée russe prétend que des avant-gardes russes ont oonquis, le 13 août, près de Dunajow sur la Zlota-Lipa, deux lignes do tranchées allemandes dont les défenseurs ont été extermiinés. Nos troupes qui luttent à cet endroit n'ont connaissance que d'une reconnaissance - entre-pi iae dans la nuit du 12 au 13 août par uno patrouille russe. Cette reconnaissance, qui a entièrement échoué, ne nous a causé aucune perte, tandis que l'ennemi a laissé quatre tués et deux .blessés devant notre position. * Vienne, 17 août. — Officiel d'hier : Front russe. A l'ouest du Bug, nous progressons rapidement en poursuivant les Russes. Les contingents austro-hongrois qui s'avancent au centre des troupes alliées serrent de très" près l'ennemi qui se retire à l'ouest de iBiala au delà de la Klikawka. Dans la soirée, les divisions de l'archiduc Joseph Ferdinand ont, en combattant, gagné du terrain au sud et au sud-ouest de Biala ; la nuit elles ont jeté un pont sur la Krzna qu'elles ont franchie ce matin. Partout où les arrière-gardes ennemies ont voulu résister nous les avons attaquées et refoulées. Les troupes du général von Kôvess ont rejeté l'ennemi au delà de la Klikawka supérieure. Dans la région de IBiala et dans la direction de GBrest-Làtowsk, on aperçoit beaucoup d'incendies considérables. Près de Wladimir-Wolynski, où nous avons pris pied à plusieurs endroits sur la rive droite du Bu£î et en Galicie orientale, la situation ne s'est pas modifiée. Front italien. Sur lo front du Tyrol, la lourde artillerie ennemie, après une assozi longue période do calmo, a recommencé hier à bombarder nos ouvrages fortifiés et surtout ceux du col de Tonalo et des plateaux do Lava-rono et do Folgaria. Nous avons repoussé les attaques entreprises par l'infanterie italienne sur la route de la Tonale, s or la Popena (au sud de Scliluderbaoh) et dans la région du Dreizinnen. L'ennemi n'a pas eu plus do succès en attaquant dans la région au sud du Krn et en s'avançant contre la partie saillante du plateau de Do-berdo.Sur mer. Un de nos hydroplanes a lancé des "bombes, le 15 août après-midi, sur les quatre forts de la côte do Venise. Toutes, à l'exception d'une seule, ont fait -explosion à l'intérieur dos forts. Cinq avions ennemis ont poursuivi notre aviateur ; le feu do nos mitrailleuses en a forcé deux à faire domi-tour et à atterrir; deux autres ont abandonné la poursuite après quelque temps; le cinquième seul a continué à poursuivro notre aéroplane jusque dans le voisinage de la côte d'Istrie, d'où il est reparti sans avoir obtenu le moindre résultat. Notre hy-droplane est rentré indemne, malgré ln violente canonnade des vaisseaux ennemis el des forts. D'après un communiqué officiel italien, notre sous-marin ,,U-3" a été coulé le 12 août dans la partie méridionale de l'Adriatique. Le second et 11 hommes ont été sauvés et faits prisonniers. * * « Constantinople, 17 août. — {Officiel du quartier général : Sur le front des Dardanelles, l'ennemi, qui, depuis le 6 et le 7 août, a débarqué cinq nouvelles divisions, a essayé, en utilisant ces renforts, de s'csnparer de nos positions. La résistance héroïque de nos troupes et leurs contre-attaques ont empêché les assaillants d'obtenir lo moindre résultat, quoiqu'ils aient perdu la moitié de leur s nouveaux effectifs. Ils ne so maintiennent plus que sur les versants des hauteurs cô-ticres.La 15 août, aux environs d'Anafartas, nous avons repoussé une attaque qui a coûté à l'ennemi des pertes importantes. Nous avons fait prisonniers un capitaine et quelques soldats et nous avons pris deux mitjmilleuses et un certain nombre de fusils.Kos troupos occupent actuellement dtes positions. qui dominent partout celles de l'ennemi. Devant Ari Burnu, notre artillerie a touché un torpilleur ennemi; qui s'e-.t éloigné en feu. A Sedd-ul-Bahr, sur notre aile droite, nous avons fait sauter une miib3, deux a trois mètres devant la position ennemie; celle-ci, par suite de l'explosion, s'est écroulée avec son lance-mines et ses obstacles en fil de fer barbelé. L'ennemi a ripo.-;to pendant toute la nuit, en gaspillant vainement des munitions. Sur les autres fronts, il n'y a rien d'important à signaler. Communiqués des armées alliées Paris, 16 août. — Officiel de 15 heures : Au cours do la nuit, canonnade intermittente dans la région de Souciiez et sur le plateau do Nouvron au nord de l'Aisne. Combats à coups de grenades et de bombes dans le secteur de Q)aennevières et dans l'Argonne occidentale. Dans les Vosges, un coup de mina sut: une tranchée ennemie entre Burnhaupt-le-Bas et Ammerzweiler nous a permis de fa ira quelques prisonniers et de prendre deux lance-bombes et une mitrailleuse. ♦ * * Paris, 16 août. — Officiel de 23 heures : Violente lutte d'artillerie pendant toute la journée sur un grand nombre de points du frqat. Nos batteries ont causé à l'ennemi des pertes sensibles dans la région de Quen-novières et arrêté son bombardement sur le plateau de Nouvron. Elles ont endommagé les travaux ennemis au nord du Godât (entre Berry-au-JBec et Loivre). L'ennemi ayant encore envoyé des obus sur Saint-Dié, nous avons tiré sur les gazomètres do Saintô-Marie-aux-Minos qui oat fait explosion. Un autre tir de représailles a déterminé l'incendie d'une fabrique allemande à l'est do Munster. * * * Rome, 15 août. — Officiel du grand quartier général : Dans la vallée de l'Adige, l'ennemi a tenté d'attaquer la gare de Serravalli en se servant d'un train blindé armé da canons de petit calibre eti do mitrailleuses ; cette attaque a été repoussée. Do petites attaques entreprises contra nos positions sur le monta Maggio, sur le haut plateau auj nord-est d'Arsioro, ont eu le môme sort. Dans la valléo de jP.opena, l'ennemi a exécuté un assaut avec d'importantes forces contre nos positions ; mais, après un vif combat, il a dû reculer. Le 13 août, dans la vallée de Sexten, les ouvrages de barrages ennemis n'ont plus répondu au fou de nos batteries. Notre infanterie s'est alors avancée jusqu'au versant du Seikofel et) de la Cresta Rossa. N'otro infanterie, soutenue par le feu de batteries de campagne de gros calibre, a pu faire également des progrès dans l'affaissement de Plozzo et dans la zone du monte Nero. Un train blindé, armé de canons de petit calibre, a tenté uno attaque contre l'extrême aile gauche de nos positions au sud-est de Monfalcone. Cette attaque n'a pas donné de résultats. + * * Pétrograd, 15 août. — Officiel du grand état-major général : Dans la région de Riga, pas dfâ modification.Dans la direction de Jakobstadt et da Dwinsk, les combats ont augmenté d'intensité le 13 et le 14 août. EJntre lo Narew et le Bug, "nous avons repoussé les attaques acharnées des Allemands.Sur la rive gauche du Bug, l'enneani a entrepris, les 13 et 14 août, une forte offensive contre nos positions' établies le long du chemin de fer Siedlce-Lukow. N'ous avons arrêté ce mouvement. Le 14 août, nous avons fait prisonniers 800 Allemands j et Autrichiens et nous avons pris quelques ; mitrailleuses. Les fortifications de NowoJGeorgietW(sk 1 ont été bombardées par des canons de gros calibre. L'ennemi a entrepris (également uno série d'attaques partielles contre différents secteurs de la forteresse ; ces attaques ont été généralement repoussées. A droite du Bug, aucun changement. Sur la Zlota-Lipa, au sud de Duna^jo^r, nos avant-gardes ont entrepris, lo 13 août, une reconnaissance ; elles ont détruit les travaux de défense d'approche de l'ennemi, ont pris deux rangées de tranchées et ont tué les défenseurs de celles-ci. Le 13 août et pendant la nuit suivante, sur lo Dniester, il y a eu des combats partiels dans la région du confluent do la Strypa et du confluent de la Zlota-Lipa. Ces combats ont été soutenus par un bombardement énergique exécuté par des canons autrichiens de campagne et de forteresse.• * * 'Pétrograd, 14 août. — Officiel de l'état-major de l'armée du Caucaso : Dans la région côtière, fusillades. Dans la direction d'Olty et dans lets environs de Bildassore, fies Turos ont essayé de prendre l'offensive, maie ils ont été re-poussés par nos fusillades et par le feu do nos mitrailleuses. Dans la vallée de Passin, après *n combat acharné, nous avons pris la crête de montagne située à l'ouest) de Karaderbent ; toutes las tentatives turques pour reprendre les positions perdues sont restées infructueuses.Sur le reste du front, pas de rensontr^a. * * • Pétrograd, 15 août. — Officiel cte l'éta*-; major de l'arméa du Caucase : Dans la région côtière et dan g la direction d'Olty, fusillades. Dans la vallée de Passin, pendant la journée du 13, nous _ avons repoussé des attaques turques, en infligeant de forte® j>ertes à l'ennemi. Au sud de Karadorbent, fusillade*. Dans la région de P Euphrate, un do nos détachements a poursuivi l'ennemi et lui a livré combat. Nos troupes ont occupé ensuite Melashgert. Dans la courant d'une joni-n^e, nou avons fait 200 prisonniers. Dans la direction do Watt, $a détachements a soutenu un combat contre d03 Kurdes, qui ont été bat'.us et dont un grand nombre ont été faits prisonniers. Sur le reste du front, aucun changement. Dépêches Diverses Paris, 16 août : D'après une dépêche de Pétrograd à. l'agence Hnvas, la ville de, Riga est l'om-plè&jiiieiifc évacuée. J,es .Tinsses ont nuine emporté les rails des tramways. l.».*s toitures on cuivre ont été toutes enlevées, de même que la statue gigantesque de Pierre la Grand. Toutes les fabriques >ont fermée®.* » * Pétrograd, 16 août : La majorité de la Douma a déposé un projet de loi abolissant tous les privilèges des propriétaires terriens dans les provinces, baltiques. ' ~ \ I Bucarest, 16 août * | ( La gouvernement roumain annonce ofi'i- • cielleinent que les réservistes rappelés na i resteront " que trois semaines sous les dra- Jp* ^eaux. Au bout de ce temps, ils seront. pa# d&ntres -classes. _ * * Rome, 16 août) : Uno commission permanente de la flotte marchande italienne a été adjointe au ministère de la marine. Cette commission étudiera diverses questions importantes, ontre autres la navigabilité du Tibre et l'exploitation des entrepôts de céréales de Naples'. * ♦ * Bucarest, 16 août : Lo moratorium roumain, qui vient à échéance le 23 août, a étié prorogé de quatre mois1. * * * Rome, 15 août : On mande de Scutari au „Giornale d'Ita-lia" que les premjiers1 blessés des combats qui so sont livrés entre Monténégrins et Albanais viennent d'arriver dans cette ville. Dans la région de Malissia, les Albanais ont) eu le dessus et ont demandé la livraison des armes qu'on leur avait enlevées! ; les Monténégrins ont fait droit à cette demande.lie commandant do Scutari prend des mesures contre une attaque albanaise en faisant construire des tranchées autour de la ville. Actuellement, la villo est défendus par un petit nombre de soldats. . — * f f » ■ «irgHgBfri1 lrW1 WBMfe. * Bucarest, 16 août : § Après un conseil des ministres d'une très \ longue durée, qui s'est occupé de la note de î-|a Quadruple-Entente, M. Bratianu s'est f .à ,Sinaïa. Pétrograd, 15 août : La Douma a voté une loi instituant plusieurs commissions, composées de dél^ués des milieux industriels et des zeanstvos, joints aux délégués de la Douma et du Conseil d'Eftat. Ces commissions seront adjointes aux ministres de la guerre, dui commerce, des communications et de l'agriculture. Edlos auront pour mission de faciliter la formation d'approvisionnements et d'activer la fabrication des muuitions. Elles chercheront également à améliorer le ravitaillement dei la population, notamment en facilitent le» communications. * ♦ * Buenos-Ayres, 15 août : Après le ministre des finances, M. Cardo, le ministre de la justico, (M. Cullm, a égar* letnent donné sa démission. * ♦ » Chiasso, 16 août On mande de Scutari qu'au cours de leur marche on avant au nord de l'Albanie, les Serbes ont subi plusieurs échecs dans le pays de Mirdite. Les Albanais avancent"; contre Alessio, où les Serbes ne sont pas oneore arrivés. Non loin do Scutari, plusieurs villages se sont révoltés contre les Monténégrins ; ceux-ci ont perdu cent hommes en morts et en blessés, et un bataillon a été corné et fait prisonnier. Le comman-' dont des forées monténégrines a demandé à Cettigné s'il devait continuer les combats ou s'il devait renoncer à soumettre les rebelles. Cettigné a envoyé alors comme négociateurs les notables do Scutari qui avaient ovationné lo roi Nicolas dans sa capitale. Ils sont rentrés avec l'assurance que Scutari serait la capitale future du Monténégro. Paris, 16 août : Le, „ Petit Journal" pubîie Mne dépêche du Havra, d'après laquelle des changements importants ont été opérés dans le commandement do l'arînée belge. Le général Wie- , lemans a été nommé chef de l'étal-major; le ! général De Witto, a été chargé du commandement de deux divisions; le colonel d* OrJo de Marchovelettâ a été promu gé-i nér&l. * ♦ * Paris, 16 août : Le ministre des finances, M. Biboti, vient da déclarer à un collaboratsur du „Petit Journal" quo lo gouvernement français énaeèfcra prochainement des Bons du Trésor de % et do 2-0 francs, pour la défense nationale. Ces bons rapporteront 2 ^ et 8 centimes d'intérêt par mois et doivent être remboursés au bout d'un an avec une prime de 5 p. c., ou bien ils pourront être échangés «onfert obligations. ♦ * * Paris, 16 août : Le ,,Temps" annonce que M. Alliée, ancien minière de Franco à Munich, vient) d'être nommé ministre à La Haye, en rem-plo#eaieait de m. Pellet, qui est mis on disponibilité sur sa demande. • * • Lisbonne, .16 août : Des ouvriers travaillant dans les champs ont trouvé, dans le faubourg de Cayeruivo, une bombe qui a fait explosion et qui a grièvement blessé un ouvrier. En faisant des recherches, la police a découvert, au môme endroit, nn grand nombre de bombes qui avaient été enfouies. ^ ; ♦ * * Washington, 16 août : Par suite des troubles qui ont éclaté à la frontière du Mexique, lo département delà guerre a envoyé à Brownsville, au Texas, à la demande du général Funston, un régiment d'infanterie, un avion et une batte-ri* Âç de 420 mfea. 7 Mercredi 18 Août 1915 A 276 SVÎerc?i'6£»i 18 Août 1915

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