Samedi 11 Mars 1916 ABC JOURNAL QUOTIDIEN — Le Numéro : ÎO Centimes 2m' Annéer^—■ Na 47Ô LA BELGIQUE PRIX DES ABONNEMENTS Un mois (mars) • « -Jr. 2.8Û Lc3 demandes d'abonnement aorrt reçues , EXCLUSIVEMENT / '%'i; eux guichets des bureaux de poste. 7r' ADMINISTRATION ET RÉDACTION Si* Montagne-au^.-Her'bes-F'otaffères, JSjR U^HELiLi^S BUREAUX I DE 9 à 17 HEURES «Jos. MORESSËE, Directeur i Petites annonces la ligne, fr. 0.40 [ Réclame avant les annonces . — 100 ( Corps du journal — 4.00 j Faits divers — 3.00 Nécrologie ........ — 3.00 j ■ i LA GUERRE ■ . \586B .four de guerre ^Les événements militaires qui se déroulent iîans la région die Veadiun continuent à forcer impérieusement l'attention. Sur la rive gauche de la Meuse, les cofra-bafes d) infanterie ont provisoirement cessé, laissant les adversaire» on présence 6ur la uotfVelle ligne ib eUimcourtr—NOrdi dm !Mort-llomincJ—N<ord lie Cunaières. Eni revanche, uno luîto acharnée s'est développée' rive droite de la Meuse à l'est ot au. sud-est clu> secteur de* Douauanont. Après s'être emparés de la reioute de Hardausnout, établie «tr la lisière est da tsois du même xican à 1 kilomètre a*r nord du.- viUagfe de Vaux, les Allemands ont prononcé de violentes attaques contre ce village et l'ont occupé. Leur artillerie lourde a ensuite con-i centré son fou sur le fort de Vaux & 'es i nombreuses fortifications" avaisïnaufcs ci y a | exercé- de tels ravages que les Jfaflpus: I m'ont pui les empêcher de ^installer dkns | ce fort, situé à 11/2 kilomètre au sud du jf village, à 3 kilomètres au sud-est dm fort S de Douaiamont et à 2 kilomètres au noix! | du fort de T<a»vamies. Dè vigoureuses con-tre-attoqifieQ ont toutefois permis aA/c Fran-! çais die reprendre pied dans le forC même. ;® J Désormais la ligne dos Allemand^, qutt s'éloignait du- fort de Douauniont par le nord-est à travers le bois de Ilardaucnonfc et couitournathi par le nord l'ouvrage fortifié du même nom avant de redescendre dans la Woëvre vers la station (PLix, se rattache directement à leurs positions (le «a Woëvre en passant par le nord' d!ui fort} do Vaux et les environs du, vilaago de l Dainîoup, où la situation des Français est ■ devenue périlleuse. Si^l'ou -.envisage cette situation dans l'ent-semble èn s'aidunt des cartes que nous, avons srocessrveinent publiées depuis 'le dé* ' ; but de l'offensive allemande, ou est forcé' die reconnaître que le nouveau resserrement des positions de l'armée française opérant dans la régron de Verdun, sur la rive droite de la Meuse, complique sérieusement I; la tâohe dévolue à son nouveau coinanaai-f dant, lo général Petm, guâ va sans» dtoute | tâcher die lui ,,doiin cy:. d&'-V'aif *3T tout prix. 11XLEMGHEK' LE PORTUGAL Voici le texte de la déclaration allemande transmise au. gouvernement portugais ou même temps que la demande des passeports [ du ministre d'Allemagne : — Depuis le début de la guerre, le gou-î vernemeni portugais a donné, grâce à- des agissements contraires à la neutralité, son appui aux ennemis de l'Empire allemand. A -y^U'ô reprises, les troupes anglaises ont i été aubô'rîséej par lui à traverser le Mozam-f bique. Ll a .û>tej%lit_à des navire® allemande . de se ravifmJîër en charbon. 11 a j>ermis un I séjour prolongé de navires de guerre an-| glais dans des ports portugais et a laissé [ l'Angleterre se servir de l'île de Madère oommo point d'appui de sa flotte. Il a vendu à l'Entente des canons et diu matériel de 1 guerre de tout genre et un contre-torpilleur ( ■ à l'Angleterre. l>g». câblée allemands ont été [ rompis. Les archives du) vice-consulat aile-f.mand à Mossam'&j&s ont été saisies. X>ês„ oor^js expéditionnaires envoyés en Afrique ont été ouvertement désignés comme étant j ; dirigée contre l'Allemagne. A La J^'ontière du EBuâ-Ouest africain allemand et de l'Angola, le cheî d» district allemand, D*r Scfiiult/S3 (Jena) ainsi que deux officiers et des, ttrou-1^» ont été attirés, le 19 octobre 19a4, à' Nafulila, sous le prétexte d'une invitation, et y ont été déclarés en éiat d'arrestation ; lonsqu' ils ont cherché à se soustraire à. cette mesure, certains d'entre eux ont été abat- i • tus à coups de fusil et les survivants ont ' été capturés par force. • ( Nos . trouves coloniales ont usé de repré- i saiiles : oou/péés de toutes commuitications aveo l'Allemagne, eïles l'ont fait dans la croyance, justifiée par sa manière dj'agir, , que le Portugal se trouvait en état) de guerre £ aveo nous. Le gouvernement portugais a fait ( fine démonstration au sujet de ce© repré* j saiiles en omettant de parler des premiers c incidents, et a laissé sans réponse la demande que nous lui avions adressée de nous assurer la possibilité d'échanger librement des télégrammes chiffrés aveo noa autorités 1 oo'onioles. Depuis lo début do la guerre, la pressé J et le Parlement portugais, Cavoris^s plus ou inoins ouvertement par le gouvernement 1 mx S^u6i ^Vr"8 ^ de gn'ossières insultes à ( 1 égard uu peuple allemand*. A la séance de c la Chambre du 2 novembre 1S14-, le chef du parti révolutionnaire a proféré de graves oifenses contre l'Allemagne en présence des à <nplQinates étrangers et des ministres, sans ( que le président de la Chambre ou un uil-, ( ait protesté. Ayant fait à ce sujet des n représentations, le ministre impérial di'Alle»-. s magne a reçu comme seule réponse que le i passage incriminé ne se trouvait point dans j le compte rendu officiel de la séanœ. Nous ( avons protesté contre ces incidents dans char- j que cas isolé et nous avons à divert9ets ro- 1 prises fait les représentations les pius éner- c gtyues, en rendant le gouvernement poilu- "s gais responsable de toutes les conséquences. £ néanmoins-, il n'a pas été i,emédié à» o*É état ao choses. En considération de la situation- dRîûicile ou Portugal, Te goiivernement impérial avait t: ^^'ici évité de tirer des conséquences plus " sérieuses de l'attitude du gouveri^ameait por- ! togajs. r n Or, lo ^Jévrksr, sur la, twso d'un décret é ■®KU le meme jour, oelui-ci a procédé à la 'i dos navires alljauauds sans œfeocia- .fi •ton préalable. Ces navii-es ont été ooou»és miutainement et leurs équipages débajqoiée. Le ? rAlW unpCïial a protesté eonti'ecette î| jagTante violation du (irait et n. eximj ouo a saisio des navires fût ^apportée. Lo mit. r' ^rnemein portugais » refusé et a eesa^ô du p jonner do ses mesures do violence des m- à Ucationa juridiques. Il port du priiwpeque ^ o« n^res, bloqués par enito do la guerre ' Bia A ^ J01!18 „IroftuSais. M) scœ* pas son- », ioinv; ^ traite de conanereo et kSràaW ^Jano-portugpie, m.iis (jn'ils p ' rtat* touio auiia projaiôté «, J, • s loiZant^^j^lepe^s^ftla ©ouveraânoté'. ierritorialo illimitée et sont soumis par suite j iu droit de prise illimité du Portugal. ^ 11 estime, en outre, être resté dans les limites 3e cet article, sous le prétexte que ré* luisition des navires était motivée par une ttéoesssitô économique ui-gento et que le décret de saisie prévoit une indemnité à fiiixer ultérieurement. Ces explications ne sont que des faux tuyaute vides de ssns. L/artide 2 a trait à toute réquisition de propriétés allemandes- se trouvant en territoire portugais, de sorte qu'il est inutile d'examiner si le prétendu blocus des navires portugais a modifié leur situation juridique. Mais le gouvernement portugais a doublement violé l'article dont il s'agit ; d'une part, en procédant à cette réquisition il n'est pas resté dans liesi limites contractuelles-, éteint donné que l'article 2 prévoit l'occurrence d'une satisfaction à. donner à uno nécessité d'Etat, tandis que la saisie a atteint un nombre de navires allemands tout à fait disproportionné avec celui qui était nécessaire pour combler le manquo de navires du Portugal. En outre, l'article 2 fait dépendre la réquisition des-, navires d'un accord conclu au préa'able avec les intéressés au sujet de l'indemnité à leur, accorder; or, à l'heure actuelle, le gouvernement portugais n'a môme pas essayé de se mettre d?accord avec ies armateurs alie~ manda, soit directement soit par l'entremis^ du^ gouvernement allemand. Toutq l'attiaudo du gouvernement porti^ se présente ainsi comme uno violatioii STrave de ses engagements contractuels e!) d'à" droit. Ses procédés ont fait apparaître clai| rement qu'il se considère comme le vassal; do l'Angleterre et qu'il subordonne toutes! aut>res considérations aux intérêts eti àus vo-| longés de PAng'leJterreL Enfin, le» gouvernement portugais a employé, pour la saisie desj navires, des formes constituant une provo-cataon préméditée. La, pavillon allemandl a été amen§ et remplacé par le drapeau portugais aveo pavillon de guerre. Le vaisseau aJ^ina.l a salué d'une salve cette opération. Le gouvernement impérial allemand se von forcé de tirer des agissements du gouverne* menl portugais les conséquences qui s'im-poswt : il se considère dès à nrésent oomxne 311 état do guerre aveo le Portuga'. DANS LES BALKANS Salonique, 8 mars : Le ookmei Bon nier, l'intendan/b militaire 'rançais qui a dirigé l'inlendtnco grecque pendant la guerre des ^ Balkans, est parti pour Athènes afin, do régler avec les ministres de l'Eiatente et Le gouvernement grec l'approvisionnement; de iSulonique. Paris, 9 mars : D'après les journaux français, le consul allemand à Salonique a été interné dans un des forts de Toulon. Milan, 8 mars : Les su-jets des puissances de l'Entente qui résidaient à Valona sont arrivés à (B&X& à bord! de vapeurs italiens. Coûstantinople, 8 mars : La Chambre a adopté hier un1 projet de loi supprimant, pendant la guerre, les irodte d'entrée sun: le pétrole, îo sucre, le saféj le oiK, les fèves, Les pois, lesi len-illes, le fil à coudre, ^ le linge, la toile, les EtilluimettJes, le sel de soudo et 'les p,rodiuits >harmaceutiques. Lo gouvernement est, en Du'ire, autorisé à exonérer des droite d'en-rée d'autres articles S'il le juge nécessaire. Londres, 8 mars : V agence -Router, parlant db la /'siijLLQtiion \ [Bucarest, publie ce qui suit : — La situation est absolument calme en je moment en Boumaniej, et Pon ne remarque aucune disposition qui permette de jroire à une intervention du pays auix cô-, ;és dos Alliés. Grâce à une forte pression, l'Allemagne i réussi à s'assurer die nouveau miUe wagons de froment. Paris, 8 mars : Les journaux pahËenfc 'une infoimation reaani de Salontkpre et disano qu'une por-onnalité rentrant de Roumanie a déclaré no les Roumains ne manifestaient aucune iitentiaa d'intervenir en ce moment amx ôtés des Alliés. Salonique, 8 mars : Douix avions allemands ont survolé les igues françaises mardi. Bucarest, 10 mars : Le ,,Nowa Reforma'' annonce qiup le gé-téral lUissky, qui devait) retourner aui firont ies Jours-ci, souffre db nouveau; d'une rave inflammation des bronches. Salcnique, 0 mars : On dit que le général Sarrail aurait répété piufiieua^ reprises qu'iî no croit pas à une jlrensrve de ses adversamïw eu /qu«'il estsme, l'autre part, cpi^uno offensive des Alliés arait saiàs uîililé. Le général aurait as-ure égatemput que leo sous-marins alie»-oandb ont accentué leu*' action d'une façon fârwîuiiôrement sensibio au oouirs do la lermère quinzaine. Toute une séria die va-*eurs chargés d" appr^v isiounemesits pour es jrouix« aujraient été coulés, l» pai-a.t ,UP>. r®, coinpîc à Salonkpie aveo la pos-i;>ilit<i d'un rap.pl imminent du. voudrai arrail. •Bucarest, 10 mars : Le journal „Sfieu,g}uii" publie la déclara-on suivante quje M. Bratianu» aurait" faite fp^elques-uns de ses amis : — Notre politique reste invariablement eiïtre. Oux qui chcfrcàent à tirer dos con-!w=*fc>TT9 dit fait que nous n'avons pas for-Ciô îa vallée du Pruth ignorent que no--0 l^gnc de défense contre la Russie è&i i> ligne Focsani-Ramalsasa-Galaîz. Il ny ^ue des ignorante qui peuvent parksr de ^ |iK»e53îté de -fortifier 1a rive du Prutîr ; s tfens îarsomjabtes savent que le Pruth ï trï933înblo pas au Danut© ni aux Car-. afth-es. lie „Steagid" espère que îo pi-ésidtent cïu onseil repéra cas d^<flSraÉÔDs nabliiqi'j*. ie^t. AtbèiKï-!, 10 mars : ïlS"500 aimonce qtie M . Skuhidia, réaadent du Conseil, a eu mercredi un bauge de rue» amkaî avec M. tyuUiemin, ministre de France, au sujet des questions °u suspens et spécialement au sujet du ravitaillement des troupes à Salonique. SU R 5V1ER~ (Snistiania, 8 mars : Le vapeur „Memona", appartenanî à 1a Société Andarsonr, de Friedrichstad^, est parti lo 2 novembre de Londres pour' (Jhristnaniaj chai-gé de coke ■ il n' est pas encore asalivé à d'estdnaiiion, bderu qu^ujnj au» tre vapouir de la même firme, pad*ti le 38 novembre de Londres, soit «Ikrjr arrivé. On ci-oit quo le ,^lesmoiiii''J, qui a dix-sepi hommes d'équipage à bord, a touché uiue mine et a coulé. En môme temps que le „Memoim", irne__ série d'autres navires étaient partis-- de Ijon>-] dres pour1 la Norvège. Comme on n-'a reçu de nouvelles (Paacun de ces vapouirs, on ' croit qu^ils aurcœS touché des mines. DÈPÊCHESDIVERSES Paris, 9 mars : Cest à la demande du général Galliéni que le conseil des- ministres a décidé que le général Lyautey prolongerait son séjour à Paris, do manière à pourvoir donner son avis sur les décisions importantes que nécessite la situation militaire. L03 relations du général Lyautey avec le général Jofl're et le général de Castelnau ont toujours été très amicales; elles ont été très suivie® ces derniers jours. On pe..se que les> trois généraux iront ensemble inspecter le front de Verdun. • * • Milan, 9 mars : M. Campolonghi, correspondant & Paris du ^Secolo", confirme que le général Galliéni quitte le ministère de la guerre pour des motiis qu'il vaut mieux tenir secrets. Le général Galliéni a été chargé d une importante mission. ♦ S Pans, 9 mars : On mande do Londres au „Journal" î — U'n important conseil de guerre a éh lieu à Dowuingistreet, 60us la pr- silence de M. AsquiSh. Lord Fisher, qui avait été convoqué spécialement, y a assisté. * * * Lyon1, 9 mars : La ville de Clermont-en-Argomie, s-tuée à l'ouest de Verdun, a été évacuée par la population civile. Londres, 9 mars : Dans les milieux financiers, on dit que le banquier Morgan, de New-York, a renoncé à placer le cinquième du nouvel emprunt de guerre anglais aux Etats-Unis, les exigences des banques américaines étant inacceptables.Paris-, 9 mars : Alors qu'il volait mercredi à 500 mètres au-dessus du camp d'aviation do Chartres, l'appareil dui lieutenant-aviateur Lierlot a pris feu. I/aéroplano est tombé et l'aviateur a péri. * * * LtJamipes, 9 mar3 ; Lundi, au camp d'aviation de Ville-Sauvage, l'aviateur belg?e Boulanger, âgé de 25 ans, a fait une chute. Il a été grièvement blessé, et» son appareil a été complètement détruit. • _ . » * Lyon, 8 mars : Une centaine de Kabyles viennent) d'arriver à Lyon, d'où ils ont été immédiatement expédiés à l'intérieur cDr pays pour être' employés aux travaux agricoles. ♦ • * Pans, 6 mars : La navigation fluviale sur la Seine et la ilîirnçrpstr -suspeiîdue. Comme, u-autre part, grande'' es Via pSrfftîde de wagons de marchandises par suite des transporte militaires, le manque de charbon à Paris se fait r de nouveau fortement sentir. - • ■ • _ . V * Pans, 9 mars : Par suite de la pénurie du. papier, le „Petit Parisien", 10 „Matin", le „Journal", le ,,Petit Journal-" et l'„Echo de Paris'' ont décidé de no plus paraître, à partir de ce jour, que sur quatre pages, au ^eu de six pages qu'ils publiaient précédemment. * * * Stockholm, 9 mars : L'assemblée gémJrale de la Croîx-Rou&o, qui s'est tenue aujourd'hui sous la présidence du prince Charles, a décidé de re-prendto l'envoi d'invalides à travers la Suède. Il a été déclaré, au cours de la séance, qu'un anonyme a fait don à la < Croix-Rouge do 1,000 civières. <• New-York, 9 mars : Un télégrammo adressé do Colombu» à I'„Assooiated Press" dit que 500 hommes j du général Villa ont attaqué cette ville du Nouveau-Mexique ; ils ont tué un certain i nombre do civil» et ont occupé la vLie < pendant une heure et demie. Repoussés par la cavalerie (américaine, ils se sont retirés api'ès avoir incendié une < partie do la ville. ■ Un gii-aaid nombre de Mexicains et plu- sieurs cavaliers américains ont été tués. * "" ♦ Copenhague, 9 mars : ? Le» présidents des caibineta norvégien eC ? suédois et las ministres des affaires étrangères» do Suède et de Norvège, sont arrivés i aujourd'hui à Copenhagïio eb ont été reçus < par le roi de Danemark. » * # ~ î Amsterdam, 10 mars : * „Hand?]sblad" annonce qur les envois < <?o fonds publics dota poste holian&iise o^t 1 été saisis par les autorités anglaises. D'après des télégrammes do b ew-York, ruie parh'o seufeinent de» titres annoncés sont arrives et les Anglais ont retenu ég:-- ( Bernent dos coupons qui sont la propriété i Exclusive de su^e's hoîînndais. Les autorités angfei^-es ont d:cirlé quo les y Ktres ietejius seront dt-férés un- tribunal desg prises. ^ ( t Vigo, 0 mars : Les équipages d<s vapeur» allemands ,3uiow" et. „Prinz llednrich" sont arrivas i sains et saufs à Vigo. Us se sont rendus ;> i bord du vapear nQôbm"t- Innsifcruck, 9 mars : Dans ime vallée du Tyrol, une nouvelle avalanche vient de tuer onze personnes o. .d'en blesser quelques autres1. ♦ * * Berlin, 9 mars : On annonce officiellement que, contrairement à l'at&itHide» des gouvernements anglais et russe, et malgré des représentations réitérées do l'Allemagne, le gouvernement français continue à ne pas traiter comme officiers les „feldwebeiI-loutnants" allemand* qui sont prisonniers do guerre et les interne dans des camps de simples soldats. Cette manière d'agir a amené le gouvernement allemand à transférer des camps d'officiers dans des camps de simples soldats tous les anciens sous-officiers français nommés sous-lieutenants; ils seront trai.ét comme des sous-officiers. Cette mesure ne sera rapportée que lors que les ,,feldwebel-leiptnants" seront trait's en France comme officiers et. transférés dans les camps d'officiers. * • • Londres, 9 mais : Le gouvernement anglais a décidé quo les brasseries devront réduire do 12 ]/2 p, 0 les quantités de malt, de sucro et do hou blon qu'ils emploient. <> * # • Vienne, 8 mars : Le roi do Bulgarie est» parti cet après- imiSi pour la Hongrie. ♦ * * Rome, 8 mars : Le niveau du Tibre atteint 13 mètres ei Peau monte toujours. Les inondations actuelles sont les plus fortes que l'on ai! connues depuis de longues années. * • ♦ Luxembourg, 9 mars : Le manque de beurre qu'on constatai! précédemment a fait place, depuis la créa /tion des cartes do beurre, à une abondance de^ beurre à certains endroits. Londres, 9 mars : Le „Board of Tracte" annonce qtfe pen dant te mois de février les importations an glaises se sont élevées à 27,34S,2à3 £n tan dis que les exportations n'étaient Que <±\ 33,335,782 £. Londres, 9 imaïS : Lord Strachie, dit le „Daity Mail", a» de mandé à la Chambre des lords si lo gou vernemenfc no se proposait pas de restreindre I irrj j.taûon des houblons,en vue do disposer des navires utilisés à ces transports poui amener des vivres. Lord Newton lui a répliqué que l'importation des houblons immobilise àscèz peu d< tontiage par comparaison avec d'autres marchandises. ,,Mais, a-ti-il ajouté, lo gouverne mont examine déjà dans quel sens il V£ étendre la liste dea importations prohibées, pour peu que Ja guerre dure vous pourrez certainement y voir figurer les houblons."» * * Rotterdam, 9 mars : Par suite du manque de matières premières, la grande chocolaterio hollandaise „Kwatta' devra congédier, d'ici quelques jours, 75 ouvriers. Si lo manque do ces matières perdure, la. fabrique sera forcée d» fermer ses portes. »♦* Londres, 9 mars : I/appro<?He des beaux jours et des brume.-- printanières, qui favorisent les raids aériens, a décidé les autorités de Londres à rendro jplus sti'içtes encore les mesure» de précautions contre les zeppelins. A» partir du 10"mars, de 8 h. 30 du soir jusqu'au lover du soleil, les lumières des magasins devront &ro voilées, de façon à ne pas laisser pas» ser le moindre rayon. Le? particuliers devront veiller à couvrir parfaitement les lajm» pci3, les jalousies et les rideaux no suffisant pas. Leiï véhicules do toute espèce, autos,", vomiras, bicyclettes seront munis de feux permettant de détei'in-iner leur direction Ces prescriptions devront être observées en a,vril également de 7 h. 30 du soir au malin. En mai, elles deviennent obligatoires à 3 heures, en juin à 9 heures. * • * Lisbonne, 10 mars : Le gouvernement portugais prendrai do sévères mesure» contre les attaques éventuelles des sonsMcnarins allemands. Des matelots de/ la marifie marchande ont été oon«t signés pour surveiller les navires allemands saisis. - ^ Londres, 10 mars : Le collaborateur militaire du „Times" décrit l'eH difficultés contre lesquelles les Al-emands ont à lutter pour faire avancer eurs canons de gros calibre sur la ligne Oouauïnont- OroeeKFremeziy. La conquête de forges st do la hauteur 265, sur la rive »aiiïpio do la Meuse, ot do Fresnes, sur la [•ko droite . du fleuve, sont des opérations îovmaiés qui ont été entreprises pour arra-îher aux Français d'importants points d'ap-wi et pour rétrécir le cercle autour dei la 'ortere^so de Verdun. On doit si'attendre à :e que les poussées locales continuent jus-jll-.au moment oft toutes les batteries aile»-n&niîes se trouveront dans la deuxième] li-fiio et que Pon donnera le ^gnal d'assaut. \lors,sans doute, tout Te £ror?f fr^nî^sera ittaqué et, en présence do la pression qui içra. exercée contre un ou plusieurs sec-;eurs par do grandes masses, on doit, se 'arrasjer îa déclaration qu'a faite lord N'ortli-nïro, a savon* que la position dos Français >ur la rive droite de la Meuse n'est 'pas «gadérég, par I-es porsoimalil^ m^^ures wnip-i'ioiites, comme étant plus importante' l»io. n'importe quèllo autre position do Tour xonfc. ^ • Pékin, 8 mars : Le minisire du Japon à Pékin a été iVirgé do protester contre la réquisition do lavirea japonais sur le Yangtse. !>„.• «*■» —O-l Berlin, 9 mars : Tk I^es QiÛG&iig alUimanck-s do prêt , vienuenbj :. " des billeCs '""e fv) mark. J ' fekio, 10 mars-: Une partio de la, troisième ewadre ja.ço->çîs»ft *<*}■ riîndnc dans les «Wx ï^ptenirio-->s de la Chine. COMMUNIQUES OFFICIELS Communiqués allemands (Berlin, 10 mare. — Officiel de ce midi: Théâtre de !a g u trie à l'Ouest. Sur la rive ouûit de la àicuse, en débarrassant le bois "des Coroeaux et les tranchées françaises pr£s de B<-ti«mcourt des 1 derniers ennemis qui s'y maintenaient en- t- core, nous avons fèiiit prisonniers1 6 of»i-Jierw et ysl stjldats' et' capturé 3.1 oanons. Lo bois d'AWaiiii et la côte à l'ouest de ■Doiiaurnmrt ont été arrac^.s à l'adversaire à la suite d'une lutte aoharnée. Eu Woevra, nous avons fait avancer notre ligne de front à travers la clairière située au sud-est do Damloup. Contre notre nouvelle ligue do front à l'est et au sud du village ot p»vs du fort do Vaux, les Fixmçais ont ëxécaté devigou-roàsos contres-attaques, au cours des iuelles ils ont réussi à reprendre pied dans le-fort 1 blindé; partout ailleurs, les assaïLants ont été repoussés avec des por.es considérables. Nos .:;vi;x'iCiM's do cour!vat ont- abattu deux avions anglais,' "un monoplan, près aeVVyt-sohaete (au sud & Ypres), et un biplan, au nord-est de La -Bassée. L'occupant du premier est mort. Dans le coni'ant. do février, l'activité dp nos__ cscadrillos d'a.i.>as. ain > que Te nombre dé leurs grands raids do re-connaissanco èt de leurs expéditions noctur-, ne? entreprises derrière te front, ennemi ont été beaucoup "plus importants que dans les , mois précédoats. Lo tableau xi-dessou^,. d ^rn mtrera noiNseu-leùiGnt une fois «le plus not-ro supériorUé, nmis réfutera," en Outre, Paffir aan > i de n\s adversaires prétendant souvent quo i'insignL Fiance des pertes que nous avons essuyées! pans la guerre aérienne, no s'explique eue : [par notre répugnance à survoler les lignes , enncrry:es. Voici les chiffres des pertes subies en février aur le front do l'ouest par * les Alfemancte : "'J A'vîons abattus dans des combats aérions . .— Avions abattus par l'artillerie ' ou l'infanterie — Avions disparus . .• 6 Total 6 Les Français et les Anglais ont perd»-: Avions abattus dans des combats aériens «13 Avions abattus par l'artillerio ou: l'infanterie .5 Avions qui ont dû atterrir dans nos 1 lignes . . 3 Total 21 Constatons, efl' outre, que nous comptons ' seulement les avions tombés en notiro pouvoir et ceux qui, pendant leur chute, ^taiçtnt en flammes, mais jamais les nouu. broux appareils de l'axJversaaxe abattu^ der-riùrM) ses propres lignes. V Thoctires de la guerre à l'Esfc / et dans les Ba-lkans. * / Pas avènements essentiels. Communiqués des armées alliées Paris, 9 mars. — Officiel do 15 heures : En^ Argonnoj notre artillerie a continué ses tirs siir les voies do oomm-miicafion de l'ennemi, notamment on Argonno orientale et dans la région do Montfaucoir-Nantillois. A l'oa-GSt do la Meuse, l'ennemi, au oours de la nuit, a. essayé à plusieurs reprises de f préparer ses insuccès. Daax tentatives d atta^ ques, précédées d'une préparation intense tParfcllerio, yr le village de Bétfimoour.^ ont été ajrô^W_par nos tlirs de barrageTqui" ont cmpccneroniemi de déboucher du bois j des Corbeaux. Les efforts renouvelas do l'ennemi n'ont pu nous déloger du Largij espace conquis quo nous consolidons. A l'est de la Meuse, la lutte s'est poursuivie aveo acharnement. Hier, en fin de soirée et au cours do la nui't, dans la région comprise v en tre Douaumont. et lo vil-lag-e de Vaux, Teniiemi a dirigé plusieurs attaques"à'puissants eifectifs siu? nos positions. Malgré l'intensité du tir do l'artillerie et la violence des assauts, l'ennemi n'a pu faire fléchir nos_ Jjgnes. U^ af^té 00TTtf?ftnmeîït' repoussé. Quelques éléments. | qui avaient pénétré un moment dans le vill fiago do Vaux en ont été chassés aussitôt par irne contre-attaque à la t>aîonnct!,c. En Woëvre, bombardement intermittent de part et (Pautro sans action d;infanterie. En Lorraine, un coup de mailn à l'ouest du bois Le PrôJre nous a permis do faire uno vingtaine do prisonniers. ♦ » * Paris, 9 mars. — Officiel do 23 heures : En Belgique, activité do notre artsllerie sur les positions ennemies au sud de Loan-bartzyde.En Champagne, nous avons bombardé des organisations de défense die l'ennemi à l'ouest do Navaiin, à l'est do la bcibte du-Mosiil et dans la région de Masteiges. A l'ouest do la Meuse, nos troupes ont oontinué à progresser dans le bois des Corbeaux, dont ils tiennent ia presque totalité."X Pest de la Meuse, l'eimomi, a dirigé; plusieurs, attaques sur noti*e Iront doDouau-mont- jusqu'à Vamx. IMmemri n'a {pui déboucher du vSLa-ge do Doutiuimont. Sos attaques ont échoué par les feux de notre artillerie où de notre infanterie. <Ll a tejnté me turiej^vj, i contre le vilUigo de Vaux^ qui ont été repoiûssé's aveo (W^ro-o'sres per'tes. "Entfin, l'oinemi a lancé contre To pie* "dfes j>entes qui dominent la hauteur où se trouve lo fort do Vauix de. violentes attaques en formations massives qiii ouft été coniplèfeement rojetées et! qu2 . ont coûté à l'eniuenu (Fénonnes jxrt<w para csu:te do nos tirs de barrage. L'activité d® PartfKîerio à l'ouest et à l'est do la Meuse a été très vivo de part <it d'autre. En Woëvie, ^bombojrdeinent inteimif^onst. En TTaute-AlsiLce, nous avons pris, après! un combnt de grenades à main, un élémonw de tranchée dans la région des deux ri3| vières de la Larg, à l'est de Sept. L</mires, 8 mars. — Officiel du gl-and quaitiei' général britannique : ffcèe do Greuagr1 coïnbata a\k ât lance-mines ; au- cours de ceux-ci, iuous avons fortement endommagé les tranchées ennemies. Hier, l'ennemi a fait sauter une mine prés du chemin de fer Ypres-Géminés, £ans causer do dégâte. Auyouni'hui, notre artillerie a bombardé cette région. A l'est de Laventie, nous avons fait sauter uno mine ; l'explosion a entravé les «vaux d<e mines de l'ennemi. Cciuii-cii a ibardé nos positions à F est dei Ver- . * * « t Rome, S mais. — Oû'iciel (ki grand quartier général, : Dans quelques secteurs de la zone des montagnes, on signale une grandie activité do nos patrouilles, bieii que la neige qui est tombée i-éceinsmeiit atteigne, à ctutains eii'iroilsi, 5 mètres de hauteur et que de nombreuses avalanches roulent dans les vallées. Sur lo front de Flsonzo, l'actiMité de l'artillene continim à être vive, mais» elle esâ souivent enJfcravéo par le brouillard! et par "les fortes pluies. =* * * Pétrograd, 8 mars. — Officiel du glrand état-major généra} : Dans le secteur de Riga, notre artillerie a forcé, à plusieurs reixrises, les Allemands à interrompre leurs travaux, et elle a réduit des batteries ennemies au sifeuco. Dans les positions1 établies près de Dwinsk, à proximité d"Illuixt, le combat continue pour la possession d'entonnoirs de mines. Toutes (les tentatives faites voir les Allemande pour s'emparer do ces entons-noirs ont éte ropoussée-^. Aui sud dit chemin do fer de Pouiowi'ez, nous avons refouHé les ennemis et nouia avons gfa-gné un peu de terrain. Au nord-est- de la gare d'Oiykn, sutr la ligne du enomin' de fer Kowel-Rowmo, l'ennemi a tenté, à doux reprises, d'approcher . de nos tranchées, mais il a été chaque Pois Repoussé avec de fortes pertes. I Sur ta Strypja inférieure, sans tirer un ^ouip do fusil, nous avons laissé approcher jusqu'à, 50 mètres de nos tranchées un fort détachement ennemi et nous l'avons ensuite .^ispersé par notro fusï/lade. ? A«m nord de Bojan, nos éclaireurs ont anéanti un poste allemand. « ^ Dépêches Diverses ? Pétrograd, 9 mars : | Lo bloc, parlementaire dei lu Douma ai dé-'ix>sé la résolution suivante : ' 1 —La majorité de ta. Douma, composée do six groupes, souligne l'importauOo de la i politique intérieure et) des problèmes économiques pour la continuation de la guerre coiutre l'eanemi do l'extérieur, ceéte lutte exigeant la qonceaitration do toutes les for* { ces du peuple. L'organisation des riolietees ■ naturalles du pays est absolument n-^ce». saire, ce qui doit entraîner forcjuieuit une» transformation du gouvernemenl : il tantfc en effet, quo le gouvernement poursu.vef une politiqina ayant la confiance du peuple, oî» l>asée sur la majorité do la Douma-, jpouc réaliser un programme progressiste au lieu 9 drs la politique actuelle de chaos et do désarroi, qui est contraire aux intléyûtia du [jeuple et sans responsabilité pour ses auteurs. La résistance du gouverneiueuti à majorité de la Douma, fait {eser sur le gou>-vernoment une lourxîe responsabilité, dangereuse pour le salut du pays. Le bloo votera en. conséquence contre le budget." * * • Berlin, 10 mars : Après la déclaration de guerre au Portugal, • un calme complet n'a cessé do régner devant la légation portugaise. » * « Washington, 10 mars : Ijçs Etats-Unis ont avisé officiellcWeirt la général Can-anza. d© 1 attaque faite par de» brigands contre Colombus. ^ ^ Berno, 10 mars : iyaprfss les journaux, après s'être cmtr<y tenu avec lo Roi, ,M. Salandra a consenti ^ faire uno demi-oonoession à la Chambre. Il a, en effet, accepté a discussion de trois question» d'ordre économique. . « ^"Copenhague, 10 mars : A l'occasion de la conférence das mirtia-«res soanlinaves, le lloi a offert un dinsr. Le souverain a porté un «oaad au roi do Norvège eu a» roi do Suède,qui a pris l'initiative «le la conférence, ainsi qu'aux peuples suédois et norvégien. II a aussi <r-priuié ses meilleurs yccuk pour que l'i bonne entente qui atistie entre les trois pays sorte plus grande encore des délibération#. »*• Madrid, 10 mars : La gi-ôvo iudusïriélto, i«-<\9 ^<Te CoirSis gène, a pris hier une tournure tragique Une fonderie, surveillée par 200 gendarme et 260 soldais, a ét6 prise d'assaut par drv gréviaics affamés. Il y a eu un oombat ré-. gulier; 51 grévistes ont été tu«'s et 11 blca-scs; 40 gendarmes et 21 soldats ont ôtô grièvement blessés. La cherté dos vivres causa partout na grand malaise. J New-York, 10 mars : Pendant le mois de février, les inreuffies ont oausé aux Etals-Unis et au Canada pour 2i,271,000 dollars de dégâts, sou 11,059,00.) ! dollars de plus qu'en février 1915. Copenhague, 8 mars : Les ministres du Danemark à Stockholm et à Christiania sont arrivés aujourd'hui à Copenhague pour assister à la Con frein ce des ministres Scandinaves, qui commeucera ""demain ses travaux. JL,, Paris, 10 mars : Tous les officiers qué se ftronvwit derrière fc fia ligno de bataille pour l'instruction àe la î gelasse do l9l7 ont été envoyés d'urgence an ï front. Ils sont remplaces par des oftioiers r invalides ou presque invalides. Stockholm, 10 niar-s * UU« &bri<iu« i# tA, m&atoi* mflDftômf

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