La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1916, 12 Janvrier. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 01 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rs2g/
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2™4 Année.—No. 47 Edition A Mercredi, 12 Janvier îyib La Belgique Donoelle abonnements ^ fRoyaume-Unl, 1 an. 30 sh. 6 mois 15 sh. 8 mois 7 sh. 6d. la l'ttanni : «3, CHANCERY LANE, LONDRE8, W.Ç. TmI sa qui cancerne la Direction ou la Rédaction doit être adrctsé au Directeur. . la laurnal ne pouvant répendre des manuscrits communiquei prie le» auteur» d'en garder copie. Téléphone: Holborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Continent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registerea ai the G.P. 0. as a. Newspaper. AUUSMNtMtN I S Continent. 1 an 36 fr. 6 mois 18 fr. 8 mois 9 fr. On t'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W ». Tout ce qui concerne l'Administration ou le» Annonce» do): être adressé a l'Administrateur. 1 Lt Journal décline toute responsabilité quant^à la teneur des annonce». Téléphone : Holborn 212. AVIS IMPORTANT La firme SMITH & SON se chargera désormais de la vente de LA BELGIQUE NOUVELLE dans tous ses kiosqnes. Au cas ou l'un de ces kiosques n'aurait pas le journal en dépôt, il suffira à nos lecteurs de l'y réclamer pour qu'ils puissent dorénavant se l'y procurer régulièrement. La Catastrophe du Havre Notre souscription en îaveur des familles des victimes de la catastrophe du Havre atteint aujourd'hui le total de £829 ls. 8d. C'est là un résultat magnifique dont nous remercions vivement les lecteurs de la "Belgique Nouvelle". Nous clôturerons samedi prochain notre liste et nous espérons que d'ici là. ceux que les circonstances ont empêchés de nous envoyer leur obole — si modeste soit-elle se seront associés à notre œuvre de bienfaisance.Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle " en faveur des familles des victimes Listes précédentes .. .. £829 1 8 Entre l'Océan et le Désert Herr von Ballin est, comme son Kaiser, de ceux qui pensent que l'avenir de l'Alle-magné est sur la mer. Pour en être persuadé, il a les meilleures raisons : la mer lui a magnifiquement réussi et elle a valu à son entreprise commerciale la plus brillante fortune. Depuis les temps lointains de la Hanse, l'Allemagne avait oublié le chemin de l'Océan- Ce n'est qu'après sa victoire de 70 que, ne doutant plus de rien, elle résolut de disputer à l'Angleterre l'empire mouvant des flots. Et voici que l'Histoire se répète une fois de plus: C'est l'Angleterre qui porta à la Hanse des coups mortels ; c'est l'Angleterre qui mettra fin à la nouvelle tentative maritime des Boches. Herr von Ballin, plus clairvoyant que les autres Allemands, s'en rend compte et se lamente. La route de l'Orient, déclare-t-il, ne suffira pas à l'expansion allemande. Si l'Allemagne n'a pas la libre jouissance des grandes routes maritimes de l'Ouest, son développement commercial se trouvera gravement entravé. Aucune conquête continentale ne peut compenser pour elle la perte de ses libres débouchés sur la mer du Nord et sur l'Océan Etre maîtresse de la route de Constantinople et de Bagdad, c'est insuffisant. Les journaux allemands ont beau proclamer orgueilleusement que l'Allemagne, bloquée à l'Ouest par l'Angleterre, a réalisé ce coup de maître de se frayer un chemin à travers les continents, Herr von Ballin n'est pas dupe de cet optimisme de commande. Il sait fort bien, tout d'abord, que l'Allemagne ne tient la route d'Orient qu'à titre très précaire et qu'elle aura bien du mal à la conserver et, ensuite, que cette fameuse route n'aboutit actuellement nulle part. Elle s'arrête aux sables du désert. L'Egypte est encore loin, le golfe Persique également. Quant à l'Inde, il serait prématuré d'y penser. Nous ne sommes plus au temps d'Alexandre le Grand ! Actuellement, le champ d'action de l'Allemagne est limité par la mer du Nord, d'un côté, que la flotte anglaise rend inhabitable aux navires allemands et, de l'autre côté, par les sables et ces contrées jadis riches et florissantes mais que l'incurie turque a transformées au point de les rendre plus inhospitalières encore et plus inpénétrables que le désert. Et ce n'est pas tout, Sur cette route d'Orient, d'innombrables difficultés se dressent devant les Allemands. Ils ne savent pas jusqu'à quel point ils peuvent compter sur leurs alliés turcs et bulgares ; par contre, ils savent fort bien qu'ils auront à lutter contre l'hostilité des populations indigènes d'Asie Mineure et que îes Anglais venant du golfe Persique et les Après la bataille Sur la tombe des braves, sur les canons brisés, sur la forêt ravagée, 1 hiver étend son manteau de neige immaculée Russes descendant du Nord sont bien décidés à leur barrer la route. Certes, leurs alliés turcs ont réussi à repousser une première tentative des Anglais contre Bagdad. Mais les Anglais, on l'ignore moins en Allemagne qu'en aucun autre pays, sont des gens obstinés. Us reviendront à la charge, ils feront leur jonction avec les Russes et le rêve de la gjandt ligne Berlin-Bagdad aura vécu. C'est une simple question de temps. A vrai dire, les Allemands intelligents n'ont jamais cru à cette sornette. Elle n'a été répandue que pour servir de fiche de consolation provisoire aux Boches qui s'apercevaient que, malgré toutes leurs grandes victoires, ils ne sont nulle part, que personne ne songe à leur offrir la paix et que leurs misères semblent devoir s'aggraver et s'accroître considérablement dans un très prochain avenir. • On nous affirme que leurs usines accumulent actuellement des stocks de tous les produits qu'il leur est impossible d'exporter et que les industriels allemands espèrent bien, dès les premiers jours de la paix, écouler toute cette camelote et faire affluer chez eux l'argent qui commence tant à leur manquer. Ce n'est tout de même pas sur Bagdad qu'ils peuvent songer à diriger tout cela ! S'ils n'ont plus leur marine et si les Alliés décident de continuer le boycottage des marchandises allemandes, tous les espoirs des Allemands seront déçus et leur pays subira le châtiment de son fol orgueil en retombant dans sa pauvreté ancienne. H< rr von Ballin comprend cela clairement et il n'est pas dupe des rodomontades impériales ni des diatribes d'énergumè-nes dans le genre de Reventlow. Il ne se paie pas de mots et il ne cache pas son inquiétude. Il sait quels avantages l'Allemagne a retirés de son commerce maritime et qu'elle ne peut plus subsister sans ce commerce. Que l'Allemagne batte même, par miracle, les armées de tous ses ennemis : ses affaires n'en seront pas plus avancées si la flotte anglaise reste là, fermant la mer. Et, tout de même, les Allemands les plus affolés d'orgueil ne pensent pas' à la possibilité de supprimer la flotte anglaise. Toutes les victoires des sous-marins allemands sur d'inoffensifs paquebots ne feront pas que les navires de commerce teutons pourront de nouveau s'aventurer sur les "mers. La rage folle des Allemands contre l'Angleterre vient précisément de ce qu'ils se sentent désarmés contre ce pays. Leur puissance militaire a beau s'étendre sur deux continents, cela ne les empêchera pas de s'anémier et de dépérir, au point que, tôt ou tard, ils en seront réduits à crier grâce. Le rêve de conquérir l'Egypte ou l'Inde confine à la simple folie. De telles conquêtes ne peuvent pas se faire sans qu'on ait la maîtrise de la mer. Les Russes, dans leur guerre contre le Japon, ont expérimenté les périls qu'il y a à faire la guerre au bout d'une unique ligne de chemin de fer. Si les Allemands, ne sachant définitivement plus de quel bois faire t flèche; s'aventuraient à concentrer à Bagdad une grande armée, on verrait bientôt la répétition des désastres russes en Mandchourie. Quoi qu'ils tentent, les Allemands sont assiégés entre leurs côtes et le désert. M. de Ballin le sait et se lamente et soupire après la paix qui rendra la mer libre-. Et pendant ce temps-là. les Reventlow et autres tranche-montag.res s'efforcent d'abrutir un peu plus le peuple et d'entretenir ses espoirs défaillants. Pendant combien de temps encore / réussiront-ils ? Justin Vallon. Propos du Grincheux Les zeppelins humanitaires On s'était demandé à quoi pouvaient bien servir, dans l'esprit de eux qui les dirigent, les attentats commis par les zeppelins. Au point de vue mil»aire, leur inutilité s'attestait avec une fulgurante évidence. Leur résultat le plus apparent a été de fournir un merveilleux argument à la propagande anglaise en faveur du recrutement. Mais ce n'est pas sans doute. dans l'intention délibérée de stimuler l'accroissement des armées de l'adversaire que les Boches organisèrent leurs onéreuses expéditions aériennes. Il devait y avoir autre chose. Quoi ? On se l'est longtemps demandé. Maintenant nous sommes fixés.... En effet, un moniteur militaire d'outre-Rhin, la Gazette de la Croix, signalant la publication dans la presse teutonne d'un plan des défenses de Londres, imprime ces lignes délectables : " Nous nous plaisons à voir dans cette publication l'annonce qu'après une si longue pause, de nouvelles attaques de zeppelins sur la capitale britannique sont imminentes. L'usage barbare de toutes les armes qui sont à notre disposition n'est pas seulement justifié au plus haut point par la brutalité avec laquelle l'Angleterre a dirigé la,guerre, mais c'est également une inspiration d'humanité, pour peu qu'on puisse attendre de cette action une abréviation des. hostilités." Pour être inattendue cette, explication n'en est que plus digne d'admiration. Le soir plus ou moins prochain où le souffle un peu rude du vent d'hiver permettra aux zeppelins de découcher, quand on verra se profiler sur le velours du ciel étoilé les sinistres cigares d'aluminium, il faudra plaindre, non les victimes des bombes, mais les philanthropes incompris qui les lancent. Il faudra les remercier aussi, d'un cœur ému. S'ils s'exposent à l'exécration des masses, leurs intentions n'en sont pas moins pures. Ils massacrent des femmes, des enfants, dei êtres innocents et inoffensifs, sans doute. On ne fait pas, diront-ils, d'omelette sam casser quelques oeufs. Mais sans s'arrêta à ces menus incidents de voirie, il fau, s'élever assez haut — t itre deux et troi: mille mètres—pour n'en considérer que le portée altruiste. C'est pour hâter Ix paix qui les Boches rendent la guerre abominable. Anatole France l'a dit: "Ils ont enlevé toute apparence humaine au visage de la guerre. On n'en pourra plus supporter la vue, ils l'ont rendu trop laid ! " C'est donc au pays du Kaiser qu'on trouve les pacifistes les plus... énergiques, ceux qui ne reculent devant rien pour arriver à leurs fins. Comme on se '-rompe, ton! le même ! ~Rm<vciaw Déboires de pirates Depuis quelques semaines, les sous-marins austro-boches opéraient assez fructueusement dans la Méditerranée, lorsque survint un trouble-fête inattendu sous les espèces du steamer Golconda, un navire anglais qui rapatriait des Indes les femmes et les enfants des sujets ennemis internés à Ahmednagar. D'où grande inquiétude chez les pirates de haute mer : tout boche, en montant à bord d'un sous-marin, devient un surboche, un tueur de femmes et d'enfants qui incarne idéalement la " Kultur". Et quand on est un surboche, on n'abdique pas, même pour quelques jours, le droit de couler les navires de commerce et de passagers. D'autre part, si surhomme qu'on soit, on ne peut s'exposer à envoyer des compatriotes, femmes et enfants, rejoindre au fond de l'océan les victimes neutres ou alliées. Quand bien même le patriotisme sainement entendu ne s'y opposerait pas, il faudrait éviter le ridicule de l'affaire et les commentaires des journaux. Le problème présentait donc toutes les difficultés de la quadrature du cercle, mais l'ingéniosité teutonne eut tôt fait d'y trouver une solution sublime. A qui remontent les honneurs de la découverte, aux Boches d'Allemagne ou aux Boches d'Autriche ? L'histoire ne le dit pas, mais l'initiative revient à l'Autriche. Un quelconque de. ses personnages officiels alla, un papier à la main, trouver l'ambassadeur des Etats-Unis et lui demanda de transmettre au gouvernement anglais une supplique rédigée par les sujets autrichiens demeurés à Ahmednagar, dont les femmes et les enfants s'étaient embarqués à bord du Golconda. L'ambassade américaine "est priée de remettre le texte ci-joint de la susdite requête au Gouvernement Britannique et de l'informer que le Gouvernement Impérial et Royal le tiendra responsable de la vie et du bien-être des passagers dont la majorité appartient aux meilleures classes de la société et qui sont rapatriées en temps de guerre contre la volonté de leurs maris et de leurs pères." La requête elle-même comprend dix demandes : 1. Que les cabines du navire soient bien : aménagées. 2. Qu'un médecin européen soit à la dis-! position des passagers durant tout le ; voyage. : 3. Qu'on soigne bien la nourriture des : passagers et qu'on ait des attentions spéciales pour les femmes malades et les enfants. 4. Que toates les nations belligérantes soient en due forme ec en temps opportun avisées du nom de la route et de la date du départ du steamer. 5. Que le steamer porte des signes distinctes.6. Que toutes les mesures soient prises pour assurer la sécurité des passagers. 7. Que dans chaque port d'escale, le consul américain soit invité à bord e.t qu'il puisse s'y informer du bien-être des passagers et éventuellement remédier à tout abus. 8. Que permission soit donnée aux passagers d'expédier leurs lettres à chacun des ports d'escale. 9. Qu'au port de destination ou prenne tous les arrangements nécessaires pour recevoir les passagers et pour les aider dans leur retour au pays. 10. Que le consul américain, Bonay, soit avisé par télégramme de l'ariivée au port du steamer, pour qu'il puisse nous en informer. Les requêtes comprises sous les numéro 4, 5 et 6 sont aux yeux de l'Autriche les seules qui comptent ; les autres ont tout au plus pour but d'insinuer —- ce que l'Autriche sait pertinemment être faux — que les Anglais pourraient se conduire vis-à-vis de femmes ennemies comme se sont conduits les Boches en Belgique et les sous-Boches d'Autriche en Serbie. A part cela, toutes les attentions exigées pour les femmes et les enfants servent uniquement à encadrer l'attention qu'on réclame pour les sous-marins : celle de ne pas enrayer leur industrie à un de ses rares moments de prospérité en les exposant à une cruelle méprise. Sir Edward Grey a répondu de bonne encre à l'outrecuidance de ces propositions. Le danger des sous-marins n'a pas été créé par l'Angleterre. Ce n'est pas au gouvernement anglais à protéger les sujets autrichiens par des mesures spéciales qu'il ne lui est pas loisible d'employer pour la protection de ses propres citoyens. La responsabilité des crimes pèse sur leurs auteurs et la seule protection que puisse réclamer la population ennemie à bord d'un navire,, c'est que les sous-marins de leur pays renoncent à violer les lois de l'humanité par leurs méthodes de guerre. Outre cette réponse générale, Sir Edward Grey donne en passant une leçon de saine démocratie aijx autocrates de Vienne : "Je cherche en vain à comprendre, écrit-il, pourquoi les gens des " meilleures classes " auraient plus de titres à la protection de leur vie que n'importe quels autres non-combattants." L'Autriche comprendra-t-elle cette double leçon ? Elle est depuis des mois l'alliée du peuple élu et elle incarne, elle aussi, de plus en plus, la mentalité boche, qui croit pouvoir tout -se permettre e • n'avoir rien à tolérer. Sans doute trouvera-t-elle les prétentions anglaise excessives : Quoi ! l'exposer, elle, à couler ses propres citoyens sous peine de devoir, pour une semaine, renoncer à couler des Anglais, des Américains et des citoyens de toutes les nations, n'est ce pas un crime contre l'humanité et le Gouvernement Royal et Impérial n'a-t-il mille fois raison d'en tenir le Gouvernement anglais responsable devant l'univers entier ? Symptômes Décidément, il y a quelque chose de changé en Allemagne. On reconnaît à peine, après dix-sept mois de campagne, le peuple qui, au mois d'août 1914, prétendait, par le fer et le feu, soumettre le monde entier à sa domination, qui affirmait insolemment ne point craindre de devoir faire la guerre à toutes les nations. Que reste-t-il des discours de Guillaume II exaltant la puissance allemande, vantant la force irrésistible de ses armées ? Qû'est-il advenu des bruyantes démonstrations des intellectuels teutons en faveur de la prépondérance absolue du germanisme ? Où est cette victoire " prompte et définitive " qui devait imposer pour toujours la " Kultur " à la vieille Europe ? Le ton a singulièrement baissé. Pour s'en convaincre, il n'y a qu'à lire attentivement les télégrammes adressés par l'empereur, ces jours derniers, à des personnalités éminentes de l'empire. Au président du Reichstag, Guillaume II exprime simplement l'espoir'" que la nouvelle année apportera à la patrie une base ferme

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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