La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant

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s.n. 1915, 30 Decembre. La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant. Accès à 03 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/m03xs5kn8g/
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1ere Année.—No. 37 Edition B Jeudi, 30 Décembre 1916 In Belgique Aonvelle ABONNEMENTS ^ Royaume-Uni. 1 ail. 30 sh. 6 mois 15 sh. 3 mois 7 sh. 6d. On l'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.Ç. TmiI cc qui concerne la Direction ou la Rédaction doit être adressé au Directeur. U Journal ne pouvant ri pondre des manuscrits communiqués prie les auteurs d'en garder copie. Télànhnnft ? tînlborn 212. Journal Quotidien Indépendant Le Numéro : Royaume-Uni, 1 Penny; Cont nent, 10 Centimes—Pays-Bas, 5 Cents. Registered at the G.P. ' as a Nenvspaper. ABONNEMENTS Continent. 1 an 36 b. 6 mois 18 !r. 3 mois 9 fr. On s'abonne: 43, CHANCERY LANE, LONDRES, W.O. Tout ce qui concerne l'Administration ou les Annonces deit être adressé à l'Administrateur. te journal décline toute responsabilité quant à la teneur des annonces. A la veille de la discussion sur le service obligatoire Mr. Lloyd George Lord Curzon Mr. Balîour Lord Lansdowne Mr. McKenna Mr. Runciman Ministre des Munit ons Ministre sans portefeuille Ministre de la Marine Ministre sans portefeuille Minsitre des Finances Ministre du Commerce ■■ "-v - La catastrophe du Havre Nos lecteurs ont répondu avec empressement à notre appel en faveur des victimes de la catastrophe du Havre. Nous les en remercions chaleureusement et nous prions ceux qui voudraient encore contribuer à soulager les veuves et les orphelins des braves qui sont morts en travaillant pour la patrie/ après s'être vaillamment battus pour elle, de nous envoyer au plus tôt leur souscription. " Qui cito dat, bis dat." Qui donne vite, donne deux fois. Liste de souscription ouverte par la " Belgique Nouvelle " en faveur des familles des victimes Listes précédentes .. .. £391 213 John Burdon and Sons, Glasgow, £10 o c Reynolds and C o, Richmond 1 o c Spencer, Chapman and Mes- sel, London 3 3 0 J. F. Melling, Steel Manufacturer, 10 o c Albanese, of Birmingham 7 0 c W. H. Wilcox and Co, London, 5 5 ( C. Palmer and Co, 1 1 c Total £428 11 I] Les progrès de la Modestie en Allemagne Il ne se passe pas de jour sans que l'un ou l'autre allemand notoire éprouve le besoin de faire savoir au monde, par h voie des journaux boches ou de la télé graphie sans fil, que la modestie de l'Aile magne est exemplaire, que sa candeui et son innocence contrastent avantageuse ment avec la noirceur de ses ennemis e' qu'elle ne lutte que pour son existence e sa liberté sournoisement menacées pa: d'avide et cruels antagonistes. Tous ces bons apôtres proclamen que l'Allemagne aime la paix et ne rêv< que d'elle. Elle ne veut rien annexer elle ne veut dominer personne. Tout ai plus, pour empêcher la perfide Belgique de l'attaquer une seconde fois et 1; préserver contre les suggestions de se: dangereux alliés, la pauvre Allemagne aur; le regret d'exiger une rectification de se: frontières qui lui permettra d'abriter s; pacifique douceur derrière la Meuse Naturellement, elle fera aussi quelqui chose pour les Polonais et les Serbes. Elle est prête à les élever à la dignité de boches ou d'austro-boches de deuxième classe. Peut-on vraiment ne pas admirer tant de générosité ? Les pauvres boches n'y comprennent rien et se lamentent sur la méchanceté du monde. Un professeur fameux du nom de Zorn— qui signifie : colère—vient par la voix de la Gazette de Cologne, de servir une fois de plus la vieille antienne. " Nous ne pensons nullement, gazouille-t-il, à exercer la suprématie sur le monde, nous ne demandons qu'à vivre dans la paix et la tranquillité et à travaillér dans notre propre pays. Et le docte homme poursuit, prophétique : " Une époque de paix viendra où les peuples se comprendront mieux les uns les autres. L'Allemagne prouvera alors que son but dans la présente guerre n'a jamais été de conquérir une suprématie 1 quelconque ou d'annexer des territoires, 1 mais qu'elle a uniquement voulu sauver sa propre existence." Lorsqu'on lit de semblables énormités, on est obligé de se demander si ces boches i sont vraiment stupid.es ou s'ils prennent i tous les autres peuples pour des imbéciles. Cette Allemagne qui n'avait vécu que i pour la guerre et qui, armée jusqu'aux i dents, a surpris l'Europe à un moment ou elle ne rêvait que de paix et de désarmement prétend faire une guerre uniquement défensive ! On l'a cherchée, on l'a attaquée, la pauvre ! Mais plus tard, lorsqu'elle sera victorieuse, on icompren-! dra enfin la pureté de ses intentions et et on verra jusqu'où va sa générosité. Ce n'est pas ainsi que parlaient les Boches, il y a seize ou dix-sept mois. A ce • moment là, ils ne rêvaient que conquêtes et : annexions. Ils pioclamaient leur intention de chasser la flotte anglaise des mers, leurs sous-marins allaient assiéger et réduire l'Angleterre. Il leur fallait Anvers, Ostende et Calais, voire, pardessus le marché, Paris. : Après tout les Boches à cette époque là, : s'exprimaient peut-être mal. La bataille de la Marne leur a appris à penser plus clairement et à s'exprimer mieux. Les t professeurs allemands des âges à venir ; écriront sans doute de lourds bouquins pour expliquer l'influence de Joffre sur le 1 goût et les appétits des Boches. Beau ; sujet, qu'ils sauront traiter objectivement 1 et subjectivement, â leur habitude. 5 Quel dommage qu'il y ait encore tant i de gaffeurs en Allemagne qui s'obstinent 5 à mettre leurs larges pieds dans tous les 1 plats ! Ainsi le " Vorwaerts " ces jours derniers, demandait à M. de Bethmann-; Hollweg de bien vouloir préciser ce qu'il entendait par liberté des mers et dire si l'Allemagne, avant la guerre, ne jouissait pas pleinement de cette liberté. Le chancelier se gardera bien de répondre. De même, il ne répondra pas à ceux qui lui demandent ce qu'il entend par rectifications de frontières et quelle différence il fait entre de telles rectifications et une annexion. Le Chancelier sait sans doute ce qu'il pense, mais il n'osera jamais le dire. Tirer n'importe comment l'Allemagne d'un mauvais pas, obtenir une paix qui % laisse tout dans le statu quo ante bellum c'est à cela que se bornent les ambitions présentes du Chancelier. Mais comment le pauvre homme oserait-il dire cela à des Allemands, après qu'il les a lancés dans cette aventure inconsidérée dont ils rêvaient de magnifiques profits ? Vraiment, on ne peut pas exiger de cet homme long et triste qu'il dise ouvertement combien les événements ont modifié ses idées et ses espérances. Mais il prépare le terrain. Il fait tourner, l'un après l'autre, tous ses Professoren. Il y a un an il se servait des mêrrfês hommes pour enflammer le courage et stimuler les appétits denses boches. Aujourd'hui, il les charge de parler raison au peuple et de le préparer à toutes les éventualités. A notre avis, il a grand tort le long et triste Chancelier de redouter le réveil de l'Allemagne. Aucun soubresaut de révolte n'est à craindre de ce pays. Le jour de la défaite, il aura l'attitude résignée du bandit entre les gendarmes. Il regrettera, certes amèrement d'avoir raté son coup, mais il ne se révoltera pas contre ses dirigeants qui n'auront été en somme que les exécuteurs malheureux de ses propres volontés. Aujourd'hui tous les Allemands, leur Kaiser et leur Chancelier en tête, se proclament prêts à écouter toutes les propositions de paix raisonnables. Mais ce n'est pas qu'ils renoncent au rêve millénaire de leur race. Ils en remettent seulement à plus "tard la réalisation et seraient trop heureux si on leur laissait les moyens de préparer sournoisement la revanche. Et c'est là, pour nous, le danger. Nous n'avons pas tremblé devant l'Allemagne menaçante du début de la guerre. Il s'agira maintenant de ne pas nous laisser-attendrir pai une Allemagne qui fait semblant d'être repentante et assagie. Laissons vaticiner les professeurs boches, et tenons bon. Constatons simplement la renaissance et le progrès de la modestie en Allemagne et tirons-en cette conclusion que décidément la force qui donne la victoire n'est plus du côté de nos ennemis. Justin Vallon. Propos du grincheux L'art de se faire hair. On assure que la haine est un plaisir des dieux. Dès lors, se jaire haïr peut bien être pour qui veut mériter le titre de surhomme, un motif de béatitude. Ne me parlez pas des faibles, des sentimentaux qui préfèrent se faire aimer. Le Boche, lui, sait se faire haïr. Il a érigé cette préoccupation à la hauteur d'un art et d'un sport. Il faut être juste, et lui reconnaître les supériorités qui sont bien siennes. Pas n'est besoin que sa cruauté lui rapporte un bénéfice : il la cultive à l'occasion comme un luxe improductif, dans ce domaine, il sait etre désintéressé, et se vouer gaillardement à Vexécration des masses sans espoir de profit compensateur. Voulez-vous déguster sa dernière trouvaille ? D'après, un confrère américain, Mme. Bakhneteff, femme de l'ambassadeur de Russie à Washington, a reçu naguère d'un individu, arrêté depuis comme agent de l'Allemagne, une lettre sollicitant de l'ambassade et de la Croix Rouge russe, l'autorisation d'embarquer des caisses de fruits secs à bord de vapeurs en destination des ports de la Sibérie orientale. Il s'agissait d'offrir, de la part de certains fruitiers de Californie, des douceurs à la Croix Rouge moscovite, et d'exonérer les envois de l'indiscrétion des censeurs. Or ces caisses contenaient — ô gentillesse ! — des bombes explosives et de la dynamite.... N'est-ce pas charmant ? Exterminer, mutiler des infirmières ennemies, comme cela doit être utile au point de vue militaire ! Si après un tel exploit, Riga ne se rend pas sans murmurer, c'est que le dieu de guerre des Huns a perdu la tramontane et délaisse son intendant Wilhelm. Imaginer une ruse assez lâche pour qu'elle surprenne d'innocentes femmes sans méfiance dans l'instant où elles accomplissent leur besogne de sauvegarde, cela n'était possible que dans la cervelle d'un zélateur de la sur-morale teutonne. Dans le domaine de l'ignominie, le Boche est un recordman qu'on ne battra plus : l'Histoire entière est là pour attester sa suprématie. Tout de même, si ces divertissements comblent d'aise les brutes sanguinaires qui ont cru imposer au vieux monde l'hégémonie de la violence, que doivent penser les marchands d'Outre-Rhin qui attendent — les pauvres ! — le moment d'accalmie où ils lanceront de nouveau leurs commis les plus obséquieux à la conquête des marchés du dehors ? S'ils ne sont pas complètement I aveugles, ils doivent se dire que l'on com-1 mence à leur faire une réputation vraiment dangereuse. La haine, en temps de paix, la durable haine qui incitera tout être vraiment humain à se détourner du Boche, si souriant, si doucereux qu'il soit, comme d'un pestiféré, est encore autrement grave que la guerre. On rira dans le monde entier quand on verra le surpeuple élu, celui qui devait régénérer le siècle, comprendre enfin que ses abominations n'étaient pas seulement les plus révoltants des crimes, mais qu'elles constituaient encore les pires, les plus fatales des maladresses. Boisroger. La Belgique n'adhérera pas au pacte de Londres Plusieurs journaux ayant annoncé, à la suite d'un journal français, qui assurait tenir la nouvelle d'une personn'e dont la situation et les relations constituaient une garantie certaine pour son exactitude, que la Belgique adhérerait, prochainement, au pacte de Londres, par lequel les pays alliés s'engagent collectivement à ne pas conclure de paix séparée avec l'ennemi, M. le Dr. Van de Perre, membre de la Chambre belge, a fait les déclarations suivantes au Belgische Standaard : " En adhérant au pacte de Londres, la Belgique, par ce fait, signifierait à l'Allemagne sa volonté absolue de continuer la guerre jusqu'au bout et aurait l'occasion d'imposer plus énergiquement ses exigences lors de la discussion des conditions de la paix. " La nouvelle que la Belgique, adhérerait au pacte de Londres a provoqué ici, en Angleterre, dans les milieux belges, une émotion très vive. Et non sans motifs. La Belgique s'est strictement tenue, dès les premières heures du danger, dans les limites du droit ' international. Même l'ennemi devra, un jour, en convenir ! " Or d'après ce même droit international, la Belgique est encore toujours un Etat neutre car un pays neutre, qui se: défend, dit le droit international, reste-toujours un pays neutre. " Maintenant, si la Belgique adhère au pacte de Londres, par le même fait, la Belgique déclare qu'elle sort des limites du droit, qu'elle renie sa neutralité. " En d'autres termes, cela donnerait le droit, à l'Allemagne, de traiter la Belgique en tant qu'ennemie, et d'agir aussi en conséquence, à son égard, lors de la discussion des conditions de la paix. " Les raisons qu'on a fait valoir pour que la Belgique pose un acte d'une importance aussi grande, sont puériles. Il provoquerait, dit-on, une manifestation. Nous n'avons qu'en faire ! Il servirait, dit-on, à affirmer plus énergiquement nos exigences ; mais ces exigences nous les affirmerons d'une façon plus ferme, au cas où nous ne péchons pas contre le droit international. " Non, les Belges n'ont pas de motifs pour s'inquiéter. Notre gouvernement ne fera pas ce coup. Et s'il voulait le faire, il ne pourrait pas s'engager dans cette nouvelle direction politique sans consulter le peuple belge." LA CONSCRIPTION en Angleterre Deux pays européens seulement n'avaient pas été gagnés par le mouvement qui, au cours du dernier siècle, avait entraîné toute l'Europe au militarisme à base de conscription, tel que l'avait inauguré la Révolution française : l'Angleterre et la Belgique. On sait à la suite de quelles campagnes longues et ardues la Belgique un peu tard malheureusement, adopta un régime cons-criptionnaire mitigé et adouci. Tous les Belges sont aujourd'hui unanimes à regretter de ne pas avoir avec plus d'empre-sement suivi les sages conseils de leurs rois Léopold II et Albert. L'Angleterre, elle, aura résisté jusqu'à la dernière limite. En ce pays de liberté, on considérait la conscription comme une grave atteinte aux droits des citoyens, et il a fallu que le peuple se sentit réellement menacé précisément dans cette précieuse liberté pour qu'il se résignât à armer de force ceux de ses habitants qui n'ont pas voulu prendre les armes de leur plein gré. Nos confrères anglais sont aujourd'hui unanimes à considérer que la conscription est désormais une nécessité et que dès

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Cet article est une édition du titre La Belgique nouvelle: journal quotidien indépendant appartenant à la catégorie Oorlogspers, parue à Londres du 1915 au 1916.

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