La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 31 Janvrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/b27pn91n26/
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«samedi ai janvier 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A BELGIQUE 4Î'« année, — RI» 30 ——— ^ LA CHRONIQUE BUREAUX fa et 7, Gâlerie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* 7NS1& Rédaction: N* 1408 a ABONNEMENTS : Bwxellrs : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Provikcb : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous nnvs'dn l'union nostale. 30 fr. nar an. — Hollande o.t. Grand-Duplui rlr» T.ii-srpmhriiirrr 90 fr n.-ir an FONDATEUR : Victor de la 11ESBÂYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDEME ANNONCES : 4* page : 30 cent. la pelite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3îr, la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclamc Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î99 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont remues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. LA LEÇON DU THÉATRE BELGE Mon 'escelKent i&mi Ergaste, à .propos de dernière Vie à Bruxelles, a (reçu quelqu lettres qu'il me communique. Les niombi du Syndicat des autours dramatiques me se .pas contents 'de lui. Ils partagent touis l'i tlignation de La Plume-et de M. Charl Henry. Le comité 'de lecture, en ne donna pas à chacun son tour de bète, et e<n ch' sissant uue seconde fois une pièce de M .Marguerite Duterme isous le fuillacieux-pi texte qu'elle est bonne, iau moins à 'son av: a manqué à tous ses .devoirs. Il était fi jour rendre service aux autours. Il me ! pis tait par crainte d'être (ridicule devant •public : haro sur ee tribunal de cuistres ! Il y a .peut-être quoique 'apparence de ju tesse dans .ce raisonnement. Seulement, condamne pour jamais cet appui 'officiel q\ ees mêmes, auteurs syndiqués réclamaient cor et à .cris. Si le gouvernement protège |> littérateurs, il doit considérer q.ue tous 1< littérateurs sont égaux devant lui, comn tous îles citoyens sont égaux déviant la loi, que (les vains privilèges du talent sont aus «fesuete tfue ceux de la noblesse; devant subside, un autour dramatique est un aute» idiiïinuitkfiie, s'appolàt-il Shakespeare ou Ta tempion, et personne n'a le droit de taii (deux lois une meilleure pièce que les autres telle est la thèse du syndicat. Va pour cet' conception ogijparative et syndicaliste de : iitténature. Malheureusement, le public n'e est pas enoore arrivé à l'admettre et quoi] le comité lui offre une pièce qui lui dépla ou qui ne lui plaît qu'à moitié, il se gauss du 'comité. 'Ledit comité ayant d'abord essayé de satii faire les (auteurs, si, cette fois, essayé de s< fofaire Ile publie. Dans un mois ou deux, o .pourra dire s'il a .fait une nouvelle bévu< Mais, d'ici lù,, Iles auteurs auront beau rs conter qu'il y a, à la décision, des dessou horribles, 'ie ipublic goguenard haussera le épaules ; iya a bien Je droit de maudire se juges. * * * Do toutes lagons, (la tentative) esit cor damnée. Les auteurs (dramatiques ont ri olanié la protection du gouvernement,, de (subsides, .une orgomiiisaltian, un théâtre nt itronal entln. iLe gouvernement si cédé à ce réonÈminatiopis; .il (a trouvé de l'argent., il constitué nm comité .de (patronage, un comit de lecture composé de .façon à ^lonner au écrivains toutes Iles garanties imaginables puisqu'il était .composé 'dés délégués de leur diverses associations. Voici qu'.après deu mns d'exercice, ils dénient à ee comité tout espèce de compétence et le traitent comme u: simple directeur de théâtre. La cause es entendue. Le comité n'a ipas fait d'excellent besogne : peut-être .bien que la matière anaïi quiiit. U a lait icc qu'il a ipu. Le gouvemi ment, aussi, a fait .ce qu'il a pu : pour un fois qu'il mérite .notre approbation ! Mai' tat do bonnes volontés ont été .im^uissan tes à triompher d'une (situation de fait : c n'y a.pas, en Belgique, assez d'aiuteurs (ira matiques de talent .pour .alimenter .un tliéâ tre exclusivement national. Ajoutons que s'-i y eut jamais (une 'étiquette de nature à fair Éuir le publie, foe fuit iccflle qu'on lui donna. Nous sommes quolquesiuns A avoir di cela, 'il y a deux ans. Mais nous dûmes alar rangés ipanmi les dénigreurs professionnels Aujourd'hui, on nous accuse de défendre ) iperftdo gouvernement eltl son perfide co unité ! *** Mce ù dire 'que 'Cet éohec de l'entirepris officielle démonit/re iki définitive iimpuissànc dramatique ides écrivains belges? Qui le croi mit? Ils sont, en flramoe, ume vingtaine d'au tours dramatiques à se partager les scène du boulevard. (Dans ce nombre, il y adeuxo trois Belges. )Sut ces vingt,il y en a quinze qu l'on peut considérer comme d'ivabiles fa: seurs dont l'oeuvre ne vivra pas. Et vou vous lamenteriez de ce que, en -Belgique, : b y .ait pas plus de trois ou quatre écrivain qui laient obtenu au (théâtre des succès lionc l'ables ! 'Est-ce à dire, d'antre -part., qu'il n'y ai rien ù foire pour faciliter iaux jeunes auteur lamtee en valeur de leur talent? Nullement en vérité. Je ne crois .môme pas qu'il faill renoncer à 'l'encouragement officiel, mais : faut l'utiliser d'une outre manière. Qu'on suive tout simplement l'ex-einple d Théâtre du. Vieux Colombier, à Paris, qui Ji'oulu, lui .aussi, réagir contre l'industria usme dont se plaignent les plus intéressant de nos jeunes auteurs. Que n'importe qui, d Référence un professionnel, un acteur — en est qui sont .pleins de bonne volonté, qi adorent leur métier, qui croient à fart dm "Kvttquc, — réunisse un modeste capital t "ne modeste troupe, qu'il s'entoure, s'il h. P»tt, d'un comité consultatif de cruelque gens de lettres, et .que, dans une ânodest e' 0(1 il .puisse .metttre 'les places à bo marché, il entreprenne de jouer le théâtr quon ne joue pas (sur les grandes scène parce qu'il ne fait .pas recette, le théâtr étranger, le théâtre classique, Je théâtre de ipoetes et des écrivains indépendants. II y t îou.r oe théâtre-!®, même à Bruxelles, (un pi i public qui est ie plus intéressant de tou 7° Polies, un public de jeunes;gens, d'ètt wnts, d'artistes, et aussi de snobs : le snobs sont très utiles à Bruxelles. Entre un Pièce de Shakespeare, de Ronvard Sluiw » 'e ™l»èrè, on jouerait, sans étiquette con Promettante, ,1a pièce belge de quelque inti ni' . eouvememem suteidierait «Mi ment 1 entreprise qui, d',ailleurs, à conditio «e se faire modestement, serait .parfaitemcj «aùie. Plus de comités de lecture, plus ay,bi galion de jouer ila. pièce dix fois devant dt in rr"' ^'s ^'appareil officiel, admini, Wil et enoombrant. Et vous verriez m n.,Ki'^nse' au '^eu ^'éi're accueillie par -ie avec une méfiance goguenarde, g-roi f'»'! une foule de sympathie d-ailleurs là un projet qui est dai l'air. M. Georges Roncy le développait, il : a pas longtemps, dans La Vie intelleclue il s'impose si bien de lui-même que persoi: . n'a d'objection à élevei'. - Si, il y a pourtant ides gens qui élôveri des objections : ce sont ceux qui essayent faire du .théâtre .industriel, ceux que M. Ge ges Henry .appelle « des hommes de tlièâitrt es Mais ceux-là ne isont pas plus intéressai es que des fabricants de chaussures ou des nt bricants de moutarde. Qu'ils se débrouilk n- dams la compétition économique, qu'ils, es dlament des droits protecteurs s'il leur pis nt mais qu'ils ne nous parlent pas de l'art di >i- matique. L. Dumont-Wilden. é- Sl 'P- S. — Parmi les lettres reçues à la Clu .il Vûl'ue à.la suite de l'article d'Erguste, il ■;L en a une de M. Charles Henry .lui-même, de ]e il demande l'insertion, bien qu'il y fasise : ■tervenir Pierre, .Paul, André, Auguste, et g_ et qu'il dispose lui-même du <■ plus grai; jj journal artistique et littéraire de Belgique K .Mais, sous prétexte de protester contre ^ vension d'Brga^te, il confirme exactement ,g flue célui-ci a dit, à savoir : que les auteu ^ dnaanatiques considèrent que îles membr ' d.u syndical ont le droit de passer devant public eliaioun à leur tour, et ne compte jj !llen' pas qu'en matière' d'art, niên d'art draimatique, c'est toujours le to L). du talent. .M. Oh'arles Henry ajouit i-. ^ vn'i( qu'il n'est pas exact que le comi ait jugé la pièce de Mm" Duterme bonne L ceil'le de M. Paul André mauvaise. Ne cl oanons pas sur les termes : il a préféré pièce de M™ Duterme à oeille de M. PaïuT A di-é. Peu importe le nombre de voix par 1 ([nul cette décision a été prise. La décisif d'un comité est indivisible, d'autant pli qu'ici la niinoiité s'élanit railliée à la maj rité, oette décision a été prise au demiei* toi , " J'uManimité. . Le comité s'/est ,pout-êt.i trompé, je n'en sais rien. Mais, du momei ' que les auteurs se sont soumis à sa jurids lion en foi envoyant leurs pièces, ils de • vent accepter son verdict. -YLa.inite'n>am't., s'il y. a eu des engagolnen s antérieurs, c'est une .autre affaire, dans dctaiil de laquelle je ne veux pas entrer. J'1 s °t répété naguère que l'entreprise c lliéàtre belge, de la façon dont elle étà montée, allait à un échec. Le voilà, l'éehe _ Le synd'ioat des auiteurs l'attribue au comit le comité l'attribuera aux auteurs : peu in s poa-te, la démonstration est faite. L. U. W. s UNE MANIFESTATION | en rbamieur le II. Soi] de Miiriam •; 3 Une des personnalités les plus intéressante 1 de notre ville, un Tournaisien de pure race, t été l'objet, hier, d'une manifestation de syn ^ pathie : M. E.-J. Soil de Moriamé a été congn . tulé à l'occasion de son jubilé de vingt-cin . ans de magistrature. ^ M. Sôil de Moriamé préside le tribunal civ , depuis 1905; il en fut le vice-président de 1904 1905 et y avait été nommé juge le 29 jar j vier 1889. Comme magistrat, comme homme privi comme archéologue, comme artiste, le jub j laire est, nous le répétons, une des personnal 3 ^'s ^es Plus intéressantes et les plus attirante de la bonne ville de Tournai, à la gloriftCatio de laquelle, par ses nombreux écrits, ses cor férences, ses initiatives, M. Soil de Morîam 3 a consacré, depuis son enfance, un labeur it • lassable. Il est, en effet, président de la Sociél 2 historique et du Syndicat d'initiative de Tou: nai, vice-président de la Commission royale de monuments, conservateur en chef des Musée de Tournai, etc., etc., et il a voué à l'histoii de 1 art tournaisien un culte vraiment adm j rable. Mais hier, c'était surtout le magistrat inti - ?re, tolérant et courtois qu'on fêtait. * * * < ce furent d'abord les membres» du . tribum j civil, le parquet, Je greffe et le juge de pai 2 du caTiton à qui s'était joint M. le procurer. _ du roi honoraire Les'chevin qui, par la boi s che de M. le vice-président. Labis, félicitèren j en son cabinet, M. Soil de Moriamé, de so ^ brillant quart de siècle de magistrature', et li remirent un souvenir très artistique de ceti manifestation dont le héros remercia en vai tant l'esprit d'entente et de .travail qui anin ses collaborateurs judiciaires. s Puis, accompagné de ces premiers manife ' tants, M. Soil de Moriamé vint à la premièi chambre du tribunal civil, où s'étaient réun 1 l'ordre des avocats et la compagnie des avocat avoués. Dans des termes el'un rare bonheur i d une aimable élégance, M0 Julien Semet, ii fuis bâtonnier de l'ordre des avocats et av cat avoué honoraire, présenta les félicitatior de l'assemblée au jubilaire-et celui-ci évoqi: c le souvenir de ses prédécesseurs à la prés I dence, de ses contemporains pendant les quin; • années qu'il passa au barreau de Tournai avai d'entrer dans la magistrature et se r.éjou j d'avoir, pour une grande part-, contribué h fo mer de tout le monde judiciaire tournaisie; ' magistrats, avocats et avocats-avoués, une'Véi s table petite famille. U * * * e I/après-midi de ce jour jubilaire, l'hôtel pr s sidentiel ne s'est pas désempli d'amis partie e liers et de personnages officiels qui ont tenu s fêter, tout comme le monde judiciaire, le qua , de siècle de magistrature du sympathique P i- Soil de Moriomé. s Le soir, Mra9 Soil de Moriamé et le préside: . du tribunal de Tournai ont reçu à leur tab h une cinquantaine de convives parmi 'esquel e outre les magistrats effectifs et suppléants, (1 parquet, le greffier, le juge de paix et le b t ton nier de l'Ordre des avocats de Tournai, lig ; raient notamment le général baron de Sie 4 d'Altenstein, MM. Lagasse de I.ocht, préside n de la Commission royale des monuments, !( baron Maurice Houtart, vice-président de . Société historique, et Dbpré de Courtraj*, vie ^ président du Syndicat d'initiative de Tourn; • Asou, député, et Broquet. ancien député: Be suet, vice-consul de France, etc., etc. C'est 1 - le procureur du roi honoraire Adolphe Lescl e vin qui, dans le style châtié qui a toujours c i- ractérisé son éloquence, porta, au nom de to les convives, la santé du plus aimable des ir la gistrats. j. d. C, 21 MENUS FAITS, PROPOS ME» APRES L'ANATHEME Des fours ont passé depuis que le c rterre particulier d'un petit éoéque tout i yl'' et qui ressemble à M. Le Bargy, en plus "■ tomba sur ce pauvre abbé Lemire. Le foudroyé est toujours debout, fuct I veau d'or, qui est non moins debout et veut le dévorer, — et les élections up H chant. C'est une situation émouvante et ' ' matique. Quelqu'un qui ne voudrait qui tranquillité personnelle de M. Lemire conseillerait : « Soumettez-vous, l'abbé; i lez-vous dans la posture — à genoua ■o- signe de croix — où se mil Pascal ai y d'écrire sa page illustre sur le pari. A h nt coup de points de vue, ce glorieux piécéi n- vous sera seconrable. El puis allez dans cloître, vieil Opkélie ; disparaissez du h i,d Ire et de la vie, à l'ombre des pierres se ». tées, que nulle lèvre en feu n'a baisé s la pâmer... n ce Au lieu d'aller dans un cloître, l'abbé rs mire me parait devoir s'en aller gaillu es ment au scrutin, le brave homme ! le % le vre homme! C'est magnifique ; car son n- au drame qui a dv se passer dans cette ie celle de paysan flamand, jadis piètre ir connu, professeur de philosophie dans e, petit séminaire flamand. Napoléon, (je cr té u dit qu'il n'y avait pas assez de religion et France pour qu'un schisme ou une liéri ii- ;/ pussent trouver place: il aurait, s la doute, dû faire exception pour la Fiant n- Un pays de vieille foi farouche, étroite, e- lue, est seul capable de produire bfiis% n ment ces personnages étonnants qui / is nont tète au pape, répondent par l'anallu 0- à son excoinmunicnlion cl se rient de l n- fer. D'ailleurs, autrefois, on faisait' ai 'e volontiers des saints, de ces gaillards il C'était peilt-étre plus sage. L'abbé Leinire est moins tragique, e 1- présente un aspect singulier. C'est que, a perdu la foi, non la foi catholique, mal a t°i da/ns t'èvèque Le Bo. rgy au petit t 'e inerre — armé et doré par les induslr '' de Lille-Roubaix, — il a trouvé une ai u foi, la foi dans le parlementarisme. Ce ) U ire flamand croit à la République, la m -■ toute-puissante, créatrice du. suffrage t -, versel, et dans le Parlement, son fils uni i- et bavard, qui est réélu tous les quatre an Je vois d'ici un petit jeune homme ja\ et vert, issu d'une longue couvaison de - Woeste, qui dit : c II tient aux quinze mille ! » Le. bon je homme! Laissooisile. Admirons en, i>aix . . la Flandre cléricale fournisse le premier i e t'iartyr de la République, celui qui non i lemmt donne sa vie pour elle (cela s déjà beaucoup vu), mais aussi son st. s éternel. a « ,. Bot i- q . Au jour le jour J. LA POUTIOUE s (Ce n'est pas isans motifs qu'un n f/S ' nos plus wagaces (confrères, la F/a.)i V\. libérale, .présente ie « «as m dé e champs comme un grand exem i- 1 Xt 'ail, il y a. 'là un véritable -signe des teim c Un sait de. quoi il s'agit. Dans un petit •- liage d'Aixlenne, Docliamps, uirconseil ci s muniail clérical réadop/ta pour dix ans, r s tiré lia volonté des 'familles, une école li e insuffisante. Alors, les pères de famille, i- voulaient une école communale sérieuse, i dèrent Heurs 'enfants chez eux. M- II. Speyer, sénateur du Luxembot exposa l'affaire nu m'nistre, qui déclara, s, vergogne n'avoir .pas assez de trois n a poiir (se taira une opinion. Cette résista x admiiable, au milieu des tyrannies pes sur la conscience dans les campagnes, m j_ 'tre comment la contrainte olérioale ré pu , essenticftlemMit au tem,]>érameait lielge. n Q">int aux raisons pour lesquelles les ti milles de Dochumps ne veulent pas de l'é( e adoptée, ne sont-elles pas ex,pli<piées par i- nuire histoire, triste et comique en im e t >m.ps, celile-là ? Chacun la Connaît : un « titifirère » écrivit à un conseil communal 3- Hetlre (tellement bourrée de faiultes que ce ■c ci décida, sans générosité, de la. .fa ire re] is d'iiire telle quetlle. (Les énHantà préparés »- cet instituteur avec (Dieu et sans erthoi H if.he durent doubler Heur olasse pour su: a- les cours d'une école sérieuse. i- PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 31 janvier 1913. — Le ministre des colonie: Fiance apprend par dépêche qu'un rez: venu de la région du cap Noun et l'Oued i)i a surpris dans l'Adrar un détachement fi cais. tin oificier et plusieurs sous-of fie i evs été tués. Retrait j On sait que M. Asou ne demandera pas c ^ année .à ses tidèles électeurs tournaisien: fenouvellement -de son mandat,et que M. P I Emile Janson, qui faillit, il y .a deux ans, trer au Parlement, fera, pour arriver à 1t Chambre, un léger détour par la cité te Chonq-Clotiers. S) Le « Patriote », naturellement, me peut s1 le pécher ,de -commenter cet incident.... à sa à- "ière. Et, s'aidant d'extraits judicieusen u_ choisis (toujours à la manière que vous .< in naissez), de journaux du crû, il insinue nt, la retraite de M. Asou est une retraite for i/» qu'on impose aux libéraux toumaisiens la nouveau député, etc. e- En deux ans, nous avons vu se retirer d ii, de nos plus anciens, de oos plus estimés is- présentants au Parlement : M. Emile Fe M. Xavier Neujean. D'autres, plus jeunes, e- remplacèrent, — et nul ne songea à critie a- cette attitude, tout à fait normale, as On se demande en quoi la situation acti a- diffère, — aux yeux sans malveillance, -celle que nous venons de rappeler. m q Gouverner, c'est prevoii L'on lie pourra pas dire que M. Fernand gerand, député français du Calvados, laisse temps faire soh œuvre. ton- 11 ny a ims lluit j°urs Qu'est né <e . Bruxelles le jeune Louis Napoléon, fils de > tor Napoléon et de la princesse Clémentine J ' Belgique, « conjoints ». M. Engerand ne veut pas entendre dav : au tagè pour savoir du ministre de l'intérieur Qui les intentions du gouvernement français si pi'O- d'appliquer à cet aimable, et impérial poup dra- la loi du 22 juin 1886, qui interelit le territo ï la de la République « aux chefs de famille ay« lui tfégné en France et à leurs héritiers dire net- dans l'ordre de primogéniture. » : et >ant 011 ! personne ; oh ! l'exil est imp y'au~ clame M. Engerand avec le poète. Et de réc G mer l'abrogation de cette loi « de circonstan w} de côlère et de barbarie ». léû- Tout en réndant hommage aux excellen intentions de M. Engerand, nous ne pouve ans i'ious empêclier de croire que le jeune Br ^eleer aurait, pour le présent, gi-and'peine Le- eiistinguer Sainte-Gudule de Notre-Dame -de- l'avenue Louise des Champs-Elysées : sa pr >au- t'ipale préoccupation doit être son biberon. (j€z était-temps de penser à réforaier la loi à ,.cr- première sucée du nouvel aiglon. in- un Au palais )is) ' Les beaux jours sont finis... Finies, les p; en lies de patinage sur les étangs brillants. 1 isie iiies, les bonnes promenades hygiéniques s ms le sol durci et sonore. Nous pataugeons à no Ire. veau dans la « mourasse » nationale, no tê- iious exténuons dans l'air humide et chaud. ue- Tout le monde a remarqué cela, partout en- îiruxéMefe, partout, — sauf au Palais de ji me lice. En effet, tous ces derniers jours, on en- continué à chauffer comme la semaine pi issi ''«lente. De telle sorte que, ou bien les mag ■là! l!"Us étaient incommodés par la chaleur (l'i <!'eux, cette semaine, fut pris d'une légère i , U 6'isposition et dut lever l'audience), ou bii i's devaient faire ouvrir toutes larges 1 . ia lenêtres, au grand dam des bronches d on. maîtres. iels Thé^ GSt lent^ ^ s'adapter à la moderni fre de notre vie fiévreuse, c'est entendu. Mais el lT(i_ fst aussi partisan dès solutions moyennes, £re il faudrait en trouver une entre les congé fions ot les bronchites ! lue (5^=3 s Une croix. me Panpi îles noms des nouveaux cl M. a'^ers ^ la Légion d'honneur, décorés i < titre'étranger », il en est un que les journ me ^ >16sS rolèvero,,t avec un plaisir particulier celui de notre sympathique confrère de 1'« I dépendance », Camille JRoussel. rai Nous avons ici môme, a maintes reprise Apprécié son œuvre. Nous avons précisé l'i * s i h'ôt qu'elle offre. Nous lui avons adressé d < i itiques qui prouvaient combien elle imp • ait au lecteur un examen sérieux. D'autres furent plus dédaigneux. Magistra déformés par l'accoutumance professionnell ?• vocats ,qui, à force de manier les vieilles loi ) erdent la préoccupation d'en voir les tare <'éclarèrent parfois, en souriant : « Ce n'e his un juriste! » Eh I non, ce n'était /pas un juriste. C'éfcn t:n bon journaliste, chose infiniment plus ra.r Les sourires 6'atténuèrent, lorsqu'il y a dei t us, on apprit que le ministre de la justi< C hargeait Camille Roussel, — adversaire po tic t que irréductible, pourtant, — de faire, ,,re 1 étranger, en France spécialement, une e <..iôte destinée à préparer la réforme de Vin ,'L>- t ùction criminelle. Nos lecteurs savent que Ps- l >pieux (matériaux Roussel fournit celte œ viJ- y e. >m- > lit voici enfin pour lui, aux applaudiss on- f.ientsde tous ses amis, la croix, dont on r bre s lit pas si elle est plus glorieuse, ou d'être qui c-oix, ou d'être donnée par M. René Viviaii t a des plus brillants ministres que comp il;1, troisième République, ou de voisiner sur rg, v tlm.'U'ès fastueux avec celle décernée à 3.tî« r 'einifre comédienne de France, ois ; Cr^5=£) Lice Les réformes de la Comédie-Française, aut Les roses sont à peine flétries sur la toml on- i'i 'l'affable, conciliant et spirituel ClaiHîti ?ne ô ie, déjà, son successeur à la Comédie-^Fra ç use inaugure une ère de réformes, fa- 1 La « nouveauté « n'accapare plus J'affiche < lol^o l,i seipaine, — Becque et Musset, Molière jn< C. irnellle, altement maintenant avec M. Hen: me rat aille. Trop souvent sacrifiés en leur prop pe- t ni pie, les classiques vont reprendre leu une 'd;oitS|l Une petite scène vient d'être rapid lui- r ent édifiée sous la coupole du théâtre, >ro- S -ule Un id'y poursuivre, activement, les étud paît* rébertoire. On n'assistera plus à 'Ces e> «iPî,. c itioiis, imparfaites et hâtives, où, affole vre 1 l'cstle « trac », des interprètes nouveaux d \ iien|, après .quelque vague raccord, et sa v i ie 'seule Répétition d'ensemble, se mesurer t urs . amarades, en pleine possession de rôl l"iigubment mûris et répétés. . On ne se bi i .'ra plus à offrir aux abonnés, aux fidèl habit lés, à la jeunesse des écoles, « Phèdre le « Malade » ou « Andromaque ^>... » M. Ailbert Carré remettra en pleine lumiè •aa' r de chetfs-id'œuvre, jusqu'ici négligé ■an- e' P H'''1 bainement, on a.ppflaudira, — aillei ont <3 î Opéra-Comique, — L'.immortel « D J ian », tant de fols annoncé, et tant de f< r.mvoyé aux calendes ! e- Pou* dignement représenter ces ouvrag ette g'oriebx, l'administrateur recourra à toute 5 \e t oupt. Plus d'artistes inutilisés durant lui- ipngs mois; cependant que d'autres, — infa en- C-'-l>lei « globe-trotters » ! — avides de îaurk la brillaitte, et de cachets non moins dorés, p; des r -ura eiit le monde en tous sens, et consi( r '.ieril Paris comme une simple halte erii em- d-^ux tournées... rna. Enfin, Ton affirme, — « incredibile dictu! » lent c/:,'on entendra de Féraudy ailleurs qu'à. ^ :on- drldf ou à Buenos-Ayres, que les deux Silvt que consacreront plus tous les « théâtre's de Cée> Ni tu te » du continent, et la très blonde ]N ,un Bobirine, eilie-même, — au grand dam des : jets de Nicolas, — se résignera à ne cliafrr eux (I sis seuls compatriotes l... re_ Décidément, il y a quelque chose de char ron, (lans 1® royaume d'Elseneur... les ——————— iuer Nouvelles à la main lelle — Comment pouvez-vous lui trouver 1 tranclant? Il a une bonne figure toute rond — Oui, mais il a un profil... à coupoi beurrt. à. HE GÉBÀTII OUI S'Ett 11 > PÀDL DÉROULÈDE EST UOR de CeUui que l'on nommait le Grand Patrio in. sans qu'il fût besoin d'ajouter de patronyn si Que. vient de mourir à Nice, à la suite d'u )nt crise d'urémie. Pour douloureuse qu'elle so on sa fin est cependant loin d'être inattendi ire Quand il partit de Paris, voici tantôt un mo int pour aller demander au soleil un renouve; jts de vigueur, il laissa l'impression d'une fatig trop définitive pour pouvoir être curable : dernière communion à Notre-Dame était vr; ie, ment un viatique. Il s'en va à G8 ans, après avoir eu la vie la" plus agitée qui se .put. Et pourtant, -sa jeunes C0, ne semblait point le prédisposer au rôle ac" que les événements de l'année terrible lui 'os rent par la suite assumer. ns Né à Paris, en 184G, d'une vieille famil bourgeoise d'origine charentaise, nev( d'Emile Augier, il pensait s'adonner à la 1 té rature dramatique : un petit acte, joué à jj Comédi.e^Française, « Juan Strenner », en t la moigne. Vint la guerre. Officier de mobiles; il .doni sa démission, lut, comme simple zouave, de lamentaible campagne Ohàlons-Sedan, est fa prisonnier, s'éva/de, rejoint l'armée de l'Est r- ces six mois le transfonneront complètemer ^i- comme Henri Houssaye. Quand fut signé ur traité de Francfort, Déroulède n'eut pli CT- qu'une idée : la revanche. LE PSETE DE LA REVANCHE à Et ce «ne fut pas tout {d'abord sur le terra: is- politique que Déroulède manifesta sa nouvel a personnalité. L'officier ele mobiles était res ■é- poète. Sa rancœur, il l'exhala dans les «Chan is- du Soldat », qui sont restés son livre définit.] m Du premier coup, il avait conduis l'âme pop n- ïaire. Les « Nouveaux Chants du Soldat ni deux drames : « l'Het-man » et la « Moabite es furent autant de coups de clairon qui rêve: es laient l'idée de revanche. (Mais chanter ne lui suffisait pas. Il lui fa té lait agir. En 1882, il fonda, de ses deniers, le Ligue des Patriotes, aux couleurs vert et noi et deuil et espérance, bien éloignée, en son d s- but, d'être société politique. C'était une simp Société de gymnastique et de tir. Mais, fan ti;Cj.ue de son chef, elle était bientôt prête à suivre partout où il l'emmènerait. L'aventu: boulangiste déclanclia le mouvement. En 188 Déroulède se lança dans la politique activ u Elu député d'Augoùlême en 1889, partisa a" d'une république dictatoriale, il était prêt tous les coups de main. 15t quand le g-énér 11 ~ l»ou3anger s'enfuit, il ne put admettre cet év nement que comme causé par la trahison : j s* mais ne s'éteignit sa foi en d'homme au chev; ri" noir. "s On se rappelle son duel avec Clemencea/ °* icn 1892, à propos de -Cornélius Herz, les déba retentissants de l'affaire Norton, sa démissio s en pleine Ghambie. Déroulède rentrait daî e> Ue repos : pas pour longtemps. * L'AFFAIRE DREYFUS st L'affaire Dreyfus éclata. Déroulède se rai gea du côté de l'année et se déclara partisa it tle l'Appel au peuple. Rien ne put enlever a e! nouveau député de la Charente l'idée de l x nécessité d'un coup d'Etat : et l'on connaît 1( ;e Suites. Les funérailles de Félix Faure, la nn j. Diilisatiôn de la Ligue,aux accents de «Sans u à bon charron pounCharrette...», le coup de mai ide Beuilly avoilV;,gTâce au sangxfroid du igénén s- Boget, plus tard gouverneur de Belfort, l'a' ls qiiittément de Déroulèjrle et de ses amis v j. Cour d'assises, leur condamnation par l Haute-Cour. e- Et ce fut dix ans d'exil, le elépa: ie û Saint-Sébastien, le wagon de terre qu' a fit venir pour avoir chez lui un pet i, coin de France, son duel avec Jaurès et l a ronde autour de la France, en Italie, en Ai le triche, comme un granid épervier solitaire (fi a tourne autour de son aire, sans y pouvo. rentrer. En 1905, sa grâce : il ne l'accepte pas ; e 1907, l'amnistie : il rentre. Mais la Charenl ^ ne le connaît plus et, en 1906, lui préfère u e M. Mular. a[ Son rôle était fini. Les vieux ligueurs l'adi raient de plus en plus, mais de loin, conim je une idole; et quand il devait palier, à Bugei [H val ou à Cham.pigny, on prenait le bateau a ,y Louvre ou le train à la Bastille, comme poi re faire le pèlerinage de La Mecque... ou ô [>s Sainte-Hélène. e_ Et maintenant, le bouillant orateur, l'entra ^ neur de foules est mort. Et quand on aura d as de lui : « Déroulède est l'homme qui a ain la France », on aura résumé sa vie et so ig activité. Si l'on ouvre son cœur après sa moi c' on y lira certainement ces mots imprimés a 1S fer rouge : « MetZiStrasbpurg. » à DEROULEDE A SEDAN Que restera-t-il de Déroulède qui vient de. d: ,r" paraître ? Ses grands drames en vers sont bit cs ternis, ses chansons du soldat oubliées. Ma *» il y a les « Carnets du campagne », dont la le turc restera toujours émouvante. Déroulède i'® raconte qu'il débuta, comme la plupart des je s ; nés intellectuels de son temps, républicain rs partisan du désarmement général. Mais in guerre éclate et tous les sentiments sont ena »is gés. Déroulède commence par entrer aux ir biles avec le grade de sous-lieutenant. Frap es par le bruit des premiers désastres, il s'enga sa aux zouaves et fait la campagne avec l'arm de de Mac-Mahon. Encore une fois, on refait ti- terrible calvaire de Châlons à Reims, de Reii rs à Sedan par Voncq, Betiiel, Mouzon. Il pif ir- sans discontinuer; les routes sont détrempé' lé- l'indiscipline est grande, surtout dans la ligi re Les zouaves gardent leur ancienne allure. £'< une troupe de vieux briscards barbus comi _ des marabouts, basanés comme des kabyl [a_ ils ont conservé leurs habitudes, les goûts in les mœurs d'Afrique. Leurs officiers marche jn sur. le flanc de la colonne, la. tunique déb( pi„ tonnée, s'appuyant sur une légère canne }U_ jonc. Le canon de Beaumonl trouble le dern '01> bivac avant la grande bataille. Puis, le n fin de Sedan, l'aube se lève, enveloppée * brouillard, promettant une belle journée ° septembre. il faut avoir vu ces prairies vertes et hui des, étendues le long des boucles de la Meu les douces collines, les forêts de l'horizon, . hauts peupliers bordant les chemins pour b f11 comprendre le récit de la terrible rencom Déroulède-est-là avec s'on jeune frère. On mène de hue à 44a. Il voit passer les « ir souins » allant à l'assaut de Bazeilles, ce qui coûta cher aux Bavarois et encore plus cher à Bazeilles. Mais, en somme, le spectacle est U- Tmité. Pour .îotre héros, il se restreint à ejue}* ques coups de fusil échangés avec des hommes invisibles. Il est comme le Fabrice, de Sthen-dal, à Waterloo. Soudain, le frère de Déroute, îède s'abat face contre terre; il est blessé d'un» îi- balle qui l'a traversé de part en part. Que ne faire ? Tout le monde bat en retraite. Le ea-it, non gronde encore, déjà le soleil elescènd; les e. deux frères sont sans secours, dans un coin s, perdu du champ de bataille. Déroulède veut tu emporter lé moribond... C'est en ce me)ment que ie survient une patrouille ' ennemie et' ils sont sa faits prisonniers. Durant les chapitres suivants, [1 ce sont toutes les rancœurs de la captivité; les humiliations, les outrages que les vaincus doi-ja vent subir, qu'il faut souffrir surtout pour sau-5e ver la vie au frère guetté par la mort. Quand ^ on lit cela, on comprend mieux la génération» q. de la « Revanche ». lu A LA CHAMBRE Religion et morale ta la Malgré les efforts de MM. \ andcwa.'lle et ^ MiâU'picé Fe-ron, la cii oii e a refusé de créer : ifliiuns les écoles oflicielle^. des iC-otm's do nio-t, T'aie il T intention des énlantis dispensés du le Couiis de religion. Le mol if de cette altitude is c.rève les yeux : 11 ne,l'a ml ipa>s que la légende ■de « l'école publique, pépinière de bandits- », soit détruite... M'aiis que peuvent ta logique et la- vérité u con-tire le pai:4ii pris et rintolérance? té Ees tribunes se dégarnissent tous les jours-ls Faut-il attribuer ce fait au radoucissement de f. 3a température ou bien à la lassitude du pu-j. tblic? il n'en est pas de même pour le Parle-ment • on ne f>eut trop louer l'assiduité de nos honombles. 11 est vrai que sans les votes... 1- Après avoir accordé la prise en considération : 1° à la proposition de loi dé M. Giroul, ,]. qui modifie les droits sur les .sucres ; 2° à la a proposition de M. Jourez, relative aux baux rt ruraux, la Chambre reprend la discussion de LA LOI SCOLAIRE le M. Poullet — J'ai été surpris de l'insistance ! de M. Vandewalle à développer l'amendement le qui institue des cours de morale pour les en 'e lants dispensés du cours de religion, lorsque 7, vingt pères de famille le demandent. e# Le régime actuel donnait cependant satisfac-' tion aux vœux exprimés en 1881 par l'opposi-. tion. Que veut-on de plus? S'agit-il d'un cours a de morale didactique, sur les bases et les sanc-il tiens de la morale? Ce serait absolument im-é. possiblel ou bien, comme je le crois, s'agit-il ^ d'un cours de morale pratique... . M. Vandewalle. — Il pourrait consister en I lectures morales. M. Poullet. — Mais l'article 6 de la loi ac-j, tuelle oblige l'instituteur à enseigner les pré-•c; ceptes pratiques de la morale. 11 en a été ainsi n depuis 1884, et jamais une plainte n'a été formulée. Si cet enseignement n'était plus donné IS qu'aux enfants dispensés du cours de religion, la grande majorité des enfants en seraient privés, et ce serait chose déplorable. La morale ' doit s'enseigner tous les jours et à propos de i- tout. n M. Féron. — Pourquoi cette opposition du u ministre? La proposition si conciliante de M. Vandewalle ne touche en rien à l'enseignement confessionnel privé. Elle ne vise que l'enseigne-:s ment communal et n'est inspirée que par le )- souci de sauvegarder les intérêts des élèves dis-n pensés du cours de religion. Nous ne deman-dons par l'instauration d'un cours de Morale dielactique : nous voulons que les élèves dis- II pensés ne soient pas laissés à. la cour pendant > le cours de religion. u Est-ce qu'il existe quelque chose dans vos a principes politiques qui doive vous obliger à nous refuser ce cours d't:ducaiion morale, que nous jugeons nécessaire à notre jeunesse? Yo-■ fre cours de religion n'a-t-il pas pour but de il satisfaire aux aspirations des parents qui it croient? Pourquoi, alors, refuser justice aux a autres? Aucune raison péremptoii* ne peut être invoquée par le ministre. Ce ne serait que l" par un esprit de parti inexcusable qu'il pour-ii rait persister à nous refuser une chose aussi v simple, aussi juste! (Applaudissements à gauche.)M. Woeste.— J'oppose à cette proposition une objection d'organisation et une objection de ® principe. II faudrait, en effet, doubler le per- . n sonnel enseignant pour professer à la fois dans nos écoles la religion et la morale iaïefue, et il j. nous en coûterait trop cher. D'autre part, la majorité de la Chambre maintient sa façon de e voir. Elle considère qu'il n'est pas de bon ensei-i- gnemeht communal, sans enseignement de la u morale et de la religion! L'amendement, de M. Vandewalle heurte donc la pons'-e du l.égisla-e leur... M. Dembleu. — Et la Constitution, «m'en faites-vous? î- ivi. C. Huysmans. Ou s'assied dessus. (Uila-l it rité.) I(-, M. Woeste. — En réaflité, on veut organiser, sous les auspices du législateur, un cours d'éducation morale. ExcBurez-vous de ce cours t» la notion des devoirs enviers Dieu... u M. Demblon. — Cela ne vous regarde pas. (Bruit.) M. Woeste. — Votre coars sera rationaliste, eh désaccord avec les bases de la loi s'il exclut s_ les devoirs envers Dieu! ,n M. Demblon. — Lequel? ?1 y en a mille sur la terre! Les païens en avaient quatre mille. (Ri-1S res à gauche.) c- M. Woeste. — Si vous ne, vous contentez pas y de l'article 6, c'est ciue voust voulez autre chose ù- que ce que vous avouez!... et j,n Chambre devient houteuse. La liberté, de la conscience est une de ces questions qui, dans u- toutes les assemblées délibérantes, soulève des o- orages, aussi périodiques que les typhons des pé mers de Chine. M. Demblon s'irrite de voir M. Woeste insulter aux plus chères convictions de ceux qui ne 10 pensent pas comme lui. «Je m'étais interdit, ns dit-il, de parler des questions de religion, de-ut puis qu'une trêve avait été conclue ici... » vS. A droite. — Nous ne sommes pas des théolo-lc' giens! M. Demblon. — Parlez-vous pour Messieurs :st de la droite? A l'extrême gauche, il en est qui ne ont lu tous vos théologiens!... Mais je me vois îS; forcé d'entrer dans ce domaine, puisque et M. Woeste a parlé ici des devoirs envers nt Dieu et nous a attaqués à ce sujet, comme si la Constitution, dont nous avons uniquement à nous soucier, faisait mention de la Divinité. Les dieux? il yen a des milliers dans ier i o monde et autant de religions. M. Woeste, a îa- lui seul, en a pratiqué trois. (Rires.) Cela em-(jt; pêche-t-il les peuples qui les honorent d'avoir (i(î leur morale? Et cet original de Demblon continue par une ni- ide ces tyardies incursions à travers les- philo-se, sophies, l'histoire, la littérature, — où sa mêles moire encyclopédique -lui permet de faire des [en kilomètres sans souffler. La Chambre le suit re. en goguenardant, — mais^ elle écoute. Sacré les Dembl§n, va 1 ar-| Nous entendons ensuite le « maiden speech »

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