La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 26 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/x05x63fk84/
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LA CHRONIQUE 5 et 7, G«lcne dSpl^gc Saint-Hubert) GAZETTE Q TJ O T X DIE ]NT NE Administratif N- ™^ a o u n n a u m n i s ; fUPIJJATfcUK : nn-uaViii^un mi uuuv : • * »"■*>"- ■ " ro.,^ ^-i-w — -D Bbdxrlles : K franc.3 par an; - 6 francs pour six mois; - 3 francs pour trois mois. ... . . Iipt,nivp , iiinnmivn 'a Ue"e °t faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. - Nécrologies : 2 fr. la ligne. - On ne garanlit pas les dates d mserbon. La Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. VlCtOP (1C lâ Hc/oDAlCi JCcMl U AltuEilliiLi La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts, 2, placeîle la Bourse,.* Bruxelles. Télcpn. A. SW9 Tnus navs de l'union nostalc. 30 fr. oar an. — Hollande r>l firnnd.n«phA dr> T.uTf>mhf>nr/r ?fi fr nar an. La Diiblicité financière, les Detitcs annonces et les nccrolotrics sont reçues aux bureaux du Journal,i> et 7, Galerie du Roi. LA MISÈRE DE NOTRE ARTILLERIE Depuis ta guerre de 1870, où ,1a supériorité de son 'artillerie 'valut ù n'armée àilemawde des succès retentissants, le rûBe 'dévolu au canon sur Ile oliaanp de■'bataille n'a .pas cessé de croître en importance. ,Les dernières campagnes, môme, 'CHeette des Balkans en particulier, ihii ont accoudé un caractère iprépon-déranl que .d'auicunis se rerusaient encore à «connaître. On comprend, dès lors, que, dans ces dernières 'années, la plupart des grimées se soient efforcées .d'accroître la .puissance de .leur 'artillerie, tant .par le nombre que ipar lia iperfection .du matériel. A côté du canon 'de campagne, -seul utilisé jadis, et lançant aujourd'hui ses rafales meurtrières à des distances efficaces ide 5 à 6 kilomètres, on a vu prendre ipflace, .d'abord, les obusiers légers qui, grâce iù .leurs trajectoire courbe, vont iouiiller de leurs projectiles .les parties du terrain inaccessibles au lir tendu des canons. Puis, jugeant 'l'effet .destructeur de ces aunes encore insuffisant, on ïa introduit dans l'artillerie de campagne des pièces plus lourdes : eauo'ns ou obusiers, d'un calibre variant de '120 à 150 .millimètres. Leur portée L'fficacro atteint 9 .et 10 kilomètres, et nul obs-taole 'ou abri de campagne n'est capable de lésis'icr .aux effets d'obus de 20 ù, -10 kflo-jray.nmes, chargés d'explosifs brisants,ou do sh'.'apnels arrosant de centaines de balles Ki espace considérable. Ainsi .pourvue de matériels .divers, l'artillerie est devenue une arme formidable. Elle détrait tout ce qui s'offre là ses coups, bouleverse les travaux de fortification élevés sur le dramp de bataille ; renversant tout ce qui s'oppose à .la marche de l'infanterie, elle ouvre à celle-ci ililtératement 8a voie, Oa sou tenant de ses feux écrasants ou cours des phases successives du combat, Qui fournissant non seulement un 'appui matériel évident, nais aussi le soutien .moral issu .de l'immensité môme de.l'œuvre destruclrice accomplie. Il est intéressant, dès Hors, cl du moment ju'ijsl indéniable l'imipdriaïruce prisé par l'ar-illerio, d'examiner ila situation faile à cette mne dans notre armée réorganisée. *** i>san dernier, chacunc des quatre divisions ]Vir,méc,idont sé composaient encore nos forces de campagne, disposait d'une brigade JVirfciillrjr.io à 2 régiments de G batteries cha- . ■un, ce qui fournissait 12 batteries à 0 «pièces, ou 72 piégés par -division. Geille-ci corn-[)Peniaii't à icet/te époque 10 bataillons (4 régi- . uents là <4 bataillions), on voit qu'iil existait nie proportion de 4.5 pièces par bataillon, )u 1,000 h omîmes 'd'infanterie. La •nouvelle 'organisation, Vm&pée -en vi-juenr lie 15 décembre 1913, a •constitué de toutes nièôes une armée de campagne de 6 iî visions -d'armée, fortes chacune de 3 brigades .mixtes comptant, en fait d'infanterie, j régiments à 3 «bataillions, ou 18 baMîllons su total II est décidé que ces divisions disposeront également de 18 batteries, c'est-ti-rtire de 3 ibatteries de canons dans chaque brigade .mixte et de 9 batteries (3 de canons et G d'obusiers légers),dans 'le régiment d'iar-titlerie divisionnaire. Mais toutes ces batteries étant réduites à 4 pièces, le nombre tota.l Je oeidesici deimeure, comme auparavant, de 72 par division, et .la «proportion d'artiililôrie tOKi-be ainsi à i pièces par 1,000 hommes. Tel'le 'est lu situation prévue -pour l'avenir. Si insuffisante qu'cille soit, nul ne s'ait quand efllc sera' r(Misée. Disons seulement qu'elle est-loin de l'être à l'heure actuelle. En attendant, en effet, que l'on ait le ma-tcricil, les chevaux et .même los hôànmés nécessaires pour constituer tes batteries nouvelles, .il a Mlu -se contenter de répartir les 288 canons de campagne de 75 millimètres de nos 4 anciennes divisions, entre les 6 nouvelles ; chacune de .ces dernières ne dispose donc «pour le moment que de 48 pièces, soit moins de 3 par bataililon d'infanterie. *** IL/a gravité de cet état de choses ressortira par simple comparaison avec ce qui existe dhez nos voisins de d'Est et du Sud, contre lesquels notre armée aurait à se mesurer en cas d'iinvasion de notre territoire. 'Chaque corps d'année -allemand, fort de 2 ilivisions, possède : 108 canons de 75 milili-mètres, 3G obusiers légers de 105 millimètres et 16 obusiers lourds de 150 mililimètres. Ce qui représente 160 pièces pour un total de 25bataillons, ou 6.4.pièces pour 1,000 fantassins.:Le corps cl '•armée français dispose, dès le temps do .paix, dé 30 batteries de canons de 75 millimètres, -à 4 pièces, s'oit. 120 pièces ; à la mobilisation, viennent s'y ajouter 6 batteries de renforcement ; 145- pièces agiront «Jonc aux côtés des 25 bataillons du corps 'd'année, donnant une proportion très voisine de 6 pièces par bataitlon. Encore, ne faisons-nous pas intervenir «dans ces chiffres l'iartMerie qui, en dehors de celle qui précède, est •affectée -aux « armées » constituées par la réunion de 3, \ ou 5 corps. Les Allemands possèdent, pour cet objet, des canons longs, de 101- et. 130 millimètres, ainsi que des mortiers de 210 milli-mètreis.La France a le canon court. Rimailho de 150 imililiimêtres. Elle vient de commander ■des canons longs, de 105 millimètres, dont elle compte doter -ses corps d'armée. * * * Ainsi donc, avec nos 3 canons à peine par bataillon, nous ne possédons actuellement qu'une 'proportion d'artillerie « moitié moindre » de celle de nos adversaires éventuels. Quand, par l'adjonction de 24 obusiers légers aux 48 canons de nos divisions, celles-ci compteront 72 pièces, notre artillerie si présentera encore vi-s-n-vis de ses rivales dans les rapports d>? 4 à 6 ou 0.5. Voilà poui le nombre ! Mais, si l'on compare à la. nôtre ta puissance des matériels français et aile mands, l'infériorité devient plus maniifestf encore. Avec nos seuiles pièces 'légères tiran à 6,000 mètres au plus, nous n'aurons riei à opposer à la grosse artillerie capable d'où vrir un feu efficace à 9 et 10 kilomètres d< distance. Le plus navrant,c'est, qu'à d'heure actuelle on n'a pas encore fait choix du modèle d'o busier léger ludopté en principe. On a hésit< d'abord entre les calibres de 95 et 105 milli mètres. Puis, quand on pouvait croire pro chaîne une décision, l'autorité militaire s'es demandée s'il ne vaudrait pas mieux adop ter de.s obusiers de 120 ou de 150 millimètres et transformer l'affût du canon de campa gne, de façon à rendre ce.lui-.ci apte au ti; courbe. La question en est là. A l'heure,donc où l'acquisition du matériel supplémentain indispensable acquiert un caractère d'ex trôme urgence, on hésite, on ergote, on se perd dans les méandres des discussions by zantines. Le ministre," fatatlement incompétent, ne sait à quels avis se ranger. Pendant ce tennps, une arme au rôle prépondéran! souffre pénibleiment, non .seulement de soi; impuissance, mais du manque de chevaux. de cadres ci d'officiers. * * * Il est plus que temps de prendre des mesures énergiques pour mettre fin à cette situation lamentable. Il y va du salut de l'armée. Car, c'est une vérité vieillie de plus d'ur siècle, que rartillilerie doit être d'autant plu* abondante, que la faible durée du temps de service réduit plus l'instruction de l'infanterie, et partant, sa cohésion. Sans canons suffisants. en nombre et en puissance, nos troupes s'exposent à verser inutilement leui sang sur les .champs de bataille de l'avenir. Si grand que soit leur courage, leurs sacrifices, même héroïques, risquent de demeurei stériles et vains. STRATON. MENUS FAITS, PROPOS MENUS LE CHOIX DE L'EPITHETE On reproche volontiers aux socialistes T employer des expressions que leur exagération vend comiques. Ce sont gens mal cm bouchés, sur qui un verni de vague l i Itéra-tare fraîchement acquis ne tient pas. La jnatre sous de science et lettres achetés à le primaire, ils ne savent même pas s'en servii proprement, et il est presque impossible ù îcs gens bien élevés d'avoir une conversa-'ion avec eux. Oui,! voilà des reproches courants, voilù :c qu'on dit, -et c'est peut-être les défauts al-'rUnies ù leurs défenseurs qui font le plus dt ort aux doctrines socialistest n'est-ce vas : narquise. Mais, marquise, tout ce réquisitoire s'é-:roule du moins en Allemagne, où, dans la iiscussion sur lu réforme du Code militaire, 1ni député .socialiste vient de faire preuve l'un tact, charmant. M. Xoslie revendiquait pour les soldats de "Empire, fussent-ils alsaciens,el menve prus siens, le droit à la dignité hunvainie. Il énu-néràït les quelques facéties qui leur sont fai tes quotidienne ment par leurs bons chefs. .i Ainsi, dit-il, il est absurde d'obliger le> soldais à léchers les crachoirs. » Absurde! Le président, d'allégresse, sani ioule, en agita sa sonnette comme un caril Ion pascal. Il n\'st point dit — du moins dans l( brève dépêche où. je me réfère — que le mi bistre de la guerre prolesta contre la vio lence de l'épUhèle, peut-être eût-il préfère « désagréable, contrariant, agaçant ». Et en vore ! Absurde, pour moi, me suffit. En effet, Vopération ainsi qualifiée me pa rail manquer d'utilité pratique: elle ne ré pond, fè crois, à aucune instruction tactique à aucune utilité stratégique. El peul-ètre ce qualificatif aura-l-il la verh de mettre le député d'accord avec le ministre homme sans doute pratique. C'est ainsi qu le choix judicieux des ternies produit de bon effets. Peut-être que désormais le bon Michel al lemand aurait encore été soumis à Vépreuv susdite, si M. .Y os lie avait eniploijé de gro mots qui auraient fait voir rou/je le ministre Et, vous voyez, n'est-ce pas, marquise, qu i tous ces gens de la sociale n'ont pas la mai vaise haleine que vous dites ? Bob. >— Au jour le jour LA POLITIQUE Quand on se sent Ircxp chez soi, o JR» abuse, et parfois on s'en trouve ma Ainsi, on trous raconte que Brumme le .célèbre fondateur du dandysm. s'était fni't admettre, à foede. d'élégance, dar l'intimité dit roi .d'Angleterre. Si bien qu'u jour, Urummel pria le souverain de sonn< un valet... Le Roi fit comme on demandai mais ordonna..au domestique dé rcconduii Brummél. Des cléricaux se sentent si bien « les ma 1res » qu'ils ne se gênent pour rien,et il vie do leur en arriver une mésaventure qui lit le pays en joie : c'est un .membre .de l'opp sition qui sera rapporteur du projet scohi au Sénat. I.es membres de la majorité < sont au point de s'étonner qu'il leur fait même être présents pour faire prévale leurs volontés, Ils n'étaient donc pas là, et ce fut l'oppo: tion qui, selon le jeu régulier des institutio parlementaires, désigna le rapporteur de plus brutalement politique des lois proposé chez nous depuis celle n des couvents ». .Certes, l'histoire est amusante : elle n' demeure pas moins absolument régulier el il n'en sera que mieux, sans doute, qu'i membre .de l'apposition fasse un rapport ' 1K- soit pas l'inévitable panégyrique du pl dirigeable des barons. Cependant, les orf nés gouvernementaux ne peuvent en pre ' dre leur parti et annoncent, sans bien d comment on s'y prendra pour cela, qv ■ s'agit seulement d'un retard de huit jours r.; Après avoir pris envers la Constitution c libertés aux allures de viol, les cléricaux i| prépareraient donc à « saboter » notre dr - parlementaire? H faut espérer qu'ils ne le ' Voudront pas, ou que des conseils sages les engageront à ne lias le vouloir : il serait par . trop dangereux, pour le sentiment national, ■ de constater que notre droit public existe r seulement, désormais, pour les cléricaux. i PETITE CHRONIQUE ! Regardi en arriéra 26 février 1902. — Inauguration, à Paris, du . monument do Victor Hugo. i Justice injuste. ^ On a souvent protesté contre les pertes de , temps que l'administration défectueuse de la justice impose aux justiciables. Affaires remi-ses après trois ou six heures d'audience, témoins convoqués pour 9 heures et. entendus ^ l'après-midi, avocats retenus dès le début de l'audience et entendant, à midi, remettre leur cause à un ou deux mois; pas de jour ne se passe sans qu'un de ces incidents surviennent, j — au grand dam de l'expédition des procès. j Voici un fait encore plus typique qui s'est i passé cette semaine. Un juge de paix de l'ag- ï glomération perdit, il y a quelques jours, un •' île ses parents. Le surlendemain était jour d'au- 1 dience : le juge devant assister à la cérémonie ^ funèbre et ne pouvant siéger, toute une série d'affaires dont lui seul pouvait connaître de- ( vaient être remises à une date ultérieure. Elles le furent... mais non sans qu'au jour J primitivement fixé, avocats et, parties se fus- ; sent dérangés; Certains étaient venus de très j loin uniquement pour entendre, à 9 heures, -prononcer la remise ! \ On connaissait pourtant leur adresse. Et on ? leur eût évité à tous un déplacement ennuyeux 1 en les prévenant, — par une simple carte en- ( voyée en franchise de port, — de l'événement qui devait rendre inutile leur présence à la ^ barre. 1 Mais c'eût été trop simple, trop anti-admlnis- ( tratif, trop propice à montrer la Justice sous 1 des dehors aimables, pratiques et peu tracas- ( siers. Tactique. Elle est bien curieuse, la tactique parlemen • taire que révèlent actuellement les débats à la Chambre française. La gauche socialiste combat la loi do trois | ans. Et le gouvernement la soutient. Il l'a sou- } tenue d'abord sans grand enthousiasme,puis les nécessités du moment ont précisé ses convictions, et un de ses membres a fait, à propos de j cette loi, des déclarations patriotiques qui ont < navré l'extréme-gauche, niais n'en ont pas j moins été chaleureusement applaudies. ( L'interpellation sur l'état sanitaire de l'armée aurait permis à l'extréme-gauche de tenter, avec» succès, de renverser le gouvernement. Mais celui-ci par terre, un ministère de la ( nuance Briand-Barthou-Millerand eût été cons- ( tit-ué : tout, plutôt que ça! Et. l'extrême-gauche j dut soutenir implicitement le ministère Oou- ] niergue, lequel soutient la loi de trois ans ! ] Elle dut même retirer un ordre du jour qu'elle avait proposé, et qui eût pu mettre le gouver- I nement en fâcheuse posture ! Seulement, comme elle n'avait pas soufflé , mot de la loi militaire, lundi, alors qu'on par-hit de l'armée, — ell<- se rattrapa (programme j obligé î) en conspuant la loi de trois ans mardi, ( alors qu'on parlait des finances ! Logique socialiste et parlementarisme... (5=^9 La nouvelle formule. Elle manque, dans le livre délicieux de iris- | tan Bernard, « Auteurs, acteurs, spectateurs ». . consacré aux euphémismes en usage dans le ; monde théâtral. Jadis, lorsque l'absence vraiment trop évidente de public forçait les directeurs à retirer une pièce de l'affiche, ils annonçaient modestement : « Malgré les recettes colossales du théâtre, — ' qui depuis trois jours a refusé du monde, — la pièce de M. X... n'aura plus qu'un nombre li-' mité de représentations, M. V... étant tenu par > des engagements antérieurs. » Cela n'a sans doute pas suffi à la gloriole des auteurs, car, depuis quelque temps, une formule nouvelle tend à s'acclimater : a La pièce de M. X... continue à avoir tous les ? soirs le plus grand succès. Après-demain, der-? nière de la première série de représentations. » Et, bien entendu, cette première série dé-e passe déjà d'une semaine le maximum de ce que la pièce pouvait rendre et rendra jamais! Noms célébrés. Voici devenu tragiquement célèbre ce nom d'un lieu-dit de Bretagne : la Grand'palu. Nous no savons plus guère ce que veut dire ce mot irréprochablement français et latin, cependant. Bappelons-nous donc que palus nous signifiait un lac, à l'époque où des penseurs nous obligeaient d'apprendre une langue morte, donc peu utile. Le mot se retrouve employé par Villons qui, dans sa célèbre prière rimêe pour sa mère, désigne l'enfer par les ter-j mes d' « infernaux palus ». Il s'agit donc (l'un étang, d'un marais, conservant le vieux mot J perdu dans l'usage ordinaire. La curiosité ba-'' nale pour les crimes, les drames d'argent ou ,s de passion, toujours de sang, offre donc au n moins ce bon côté de rendre attentif au vieux T langage. c Splcndicl Bar (Eolies-Bergère), toute la nuit. Cr=^> , . j. Confctto, confetti. ïj Les confetti semblent assez malades... Où est le temps qu'ils formaient, place de la Monnaie, une couche de 20 centimètres d'épaisseur et nécessitaient, le lendemain, un service de voirie plus développé que celui de l'enlèvement . _ des neiges ? !' Si nous en retrouvons peu à Bruxelles, ils 11 sont encore en faveur à Paris. Cependant, là même, on s'en désaffcctionne, semble-t-il, au point de bouleverser l'orthographe du mot. Un des journaux français les plus soignés comme ^;i typographie, le « Gaulois », pour ne pas le l's nommer, lui attribue à la fois le pluriel iran-çais et l'italien : « confettis ». Un autre organe ?n parisien, non moins considérable, lui garde ce 1 : pluriel exotique au singulier : il nous racontc in l'aventure d'un confetti... Ce sont là. nous seni-iii ble-t-il, symptômes incontestables de défaveur; us on ne sabote pas le nom quand la chose est à ■n. la mode. Nous croyons done pouvoir prédire ln n_ fin du règne du confetto: la disparition de;-. confetti multicolores, illusoire arc-en-ciel dt H plaisir trop tôt fané. NonveHas A lr>, es £ip, On va préparer à La Haye une nouvelle eon ..Lférence de la paix. Oltj — Fichtre! Alors, nous aurons la guerre. A LA CHAMBRE Le commencement de la séance est consacrt . la discussion en seconde lecture des arwcles miendés du projet de loi instituant une Société lationale des habitations et logements à bon narché. LE HOME A BON MARCHE La Chambre expédie très rapidement les pre-niers articles. A propos de l'article 12, qui au-orise les expropriations d' « habitations insa-ubres », pour créer à leur place des logements , bon marché, M. Camille Huysmans soulève in débat fort intéressant. Il propose de substi-uer aux mots « habitations insalubres » celui le « immeubles », — ce qui donnerait une por-ée considérable à ce texte. M. C. Huysmans. — Les grandes aggloméra-ions s'étendent sans cesse. Il est désirable que es ouvriers habitent auprès de leurs usines ou iteliers. Dès lors, il importe que nous réservons dans ces agglomérations des zones suffi-antes pour y élever des habitations ouvrières ialubies et à bon marché, La loi de M. Le vie ist moins audacieuse que celle de 1889 à ce joint de vue. Nous allons être victimes de l'ex-doitation des plus-values. La question de l'emplacement est primor-liale. Cela n'est pas douteux. Une politique de réserves » s'impose donc. Si nous voulons n'aiment combattre l'alcoolisme et la tubercu-ose, n'est-il pas indispensable que nous nous issurions la disposition de terrains nécessaires jour y construire des habitations salubres? 'insiste donc pour que le droit d'expropriation, el que je le préconise, soit inscrit dans la loi, inon vous nuirez à l'œuvre entreprise. (Très >ien! à l'extrême-gauche.) M. Woeste. — Mais vous proposez une dispo-iition plus étendue que celle qui a été rejetée lu premier vote! Cet amendement n'est donc >às même recévàble. Nous ne pouvons admet-re qu'on exproprie des particuliers au profil ['autres particuliers. Notre législation consacre e respect de la propriété privée, et ce principe loit prédominer, quoi qu'il arrive. M. Antoine Delporte regrette que les villes oient moins bien traitées par la loi que les ociét.és d'habitations ouvrières. M. Levie. — C'est une erreur. Il n'y a pas leux sortes d'expropriations avec des règles et les indemnités différentes. Il y aura unifor-nité.MM. Feron et Franck appuient vainement lf >ruposition de M. C. Huysmans. Le texte di gouvernement est adopté. Il en est de même )our les autres articles. L'ensemble de la lo ist voté par 137 voix et 3 abstentions. L'ORDRE DU JOUR l n "court débat s'élève sur la fixation de l'or Ire des travaux parlementaires. On s'entenc jour renvoyer à la discussion des budgets le; nterpellatioiis encoré annoncées. On discuten a loi sur les assurances sociales au cours d( a session actuelle. .E TIMBRAGE DES VALEURS ETRANGERES M. de Wouters d'Oplinter a présenté. — on lf ait, — un projet de loi prolongeant jusqu'ai 5 avril le délai de faveur pour le timbrage ai aux réduit des valeurs étrangères. L'cnsembli ?st voté par 121 voix, contre 1. LA JOURNEE DE TRAVAIL On passe ensuite à la discussion d'un proje le loi limitant à huit heures la journée de tra ail des machinistes d'extraction dans les char 3onnages. M. Hubert, y est, — cela va de soi, -apposé.M. Maroille. Les mécaniciens font de journées trop longues. Le législateur ira ja mais rien fait pour eux. Rien d'effectif, di moins, car des arrêtés royaux ont dénaturé 1; législation. Ces mécaniciens tiennent en mail la vie de centaines d'hommes. Il ne faut pa qu'on puisse les mettre dans un état de fatigu tel qu'ils ne soient plus à la hauteur de leur responsabilités. M. Victor Delporte appuie la proposition st cialiste et invite la droite à la voter. M. C; vrot arrive, lui aussi, à la rescousse, f eng...uirlande de rudes fleurs, écloses sur cl noirs terrils, le chef du département, du tr; vail. Celui-ci lui répond dans le bruit. M. Hubert. — Conformément à la loi, j'ai fa interdire par arrêté royal que l'on employe le mécaniciens à l'extraction des ouvriers pei dant plus de huit heures. On peut, après celi les affecter à d'autres travaux. Si je suis hosti au projet, c'est que je ne veux pas des lo d'exception. Pendant une heure, — au bref ! — M. Hube lutte avec une rudesse malhabile contre s amis Mabille et Victor Delporte, alliés ai bancs socialistes. MM. Mansart et Maroille répondent en invoquant des raisons d'hum ni té et de prévoyance. La séance est, levée à fi heures. Arrestation il espion allemai A. BRUXELLES Il y a quelques jours, on a arrêté, à Brux les, un eapion allemanid; le silence le pl obstiné a été gardé jusquVi ce jour au su. de cette arrestation. Voici les faits qui c motivé l'arrestation : En 1908, arriva en Belgique un individu c déclarait s'appeler Kort Henni; il résida si cessiivement, à Liège, Anvers, Gharteroi, B: xv'Hes et dans l'agglomération de cette d .mère vllile. Se sentant surveillé à Liège, l'individu ù parut; il gagna la Hollande où il séjourna f de temps et vint ensuite! à Bruxelles; il. y i pensa une grande activité; aidé de deux ses compatriotes, connus sous les noms Peeter et Gustave, il prit son quartier gé rai rue du Chasseur. C'est là que les espi( à sa solde se retrouvaient. Un de ses associés ayant été pincé à Li. Kort fit une nouvelle éclipse, de même c ses collaborateurs Peeter et Gustave; cep dant, Ja liberté dont jouissent les espions ci nous l'incita à revenir dans nos murs, qu'il fit d'aibond sous le nom de Lipsin, p sous celui de Belanger. Arrêté pour port de faux nom, son iden put être alors établie. Il s'appelait Belan et était né à Ars-sur-Moselle (Lorraine). iKort n? pouvant pas être poursuivi p délit d'espionnage, sera poursuivi pour i i de faux nom. Des perquisitions oijt été faite? I à son domicile; on a trouvé, entre autres cho I ses, le plan des forts de la Meuse et d'Anvers I plusieurs plans de fortifications françaises. I entre autres tde-s fortifications de Maubeuge e1 I une volumineuse correspondance allemande. Kort avait pour mission principale, cela ré ! suite des papiers saisis, de rechercher les dé I .pôts d'essence installés dans les principales I villes du pays; il devait, en outre, s'enquénii I de la résidence des officiers supérieurs de? I places frontières : cecii dans le'but de pouvoii I les arrêter au saut du lit au cas d'invasior I brusquée sans déclaration de guerre. Kor1 I touchait 300 marks par mois. HORS FRONTIÈRES Mercredi 25 février. L'annulation du coudrai passé entre U I Chine, el un consortium belge, el assuranl i I ce dernier la construction d'un raiiway dan. I la région, du Yang-Tsé,esl de la dernière gra I lïité. Ceci non parce que nous sommes le. I seuls à en souffrir, une banque française, -I sans doute i Industrielle, — se trouvant lésé i I à la suite de mesures connexes, mais en rai I son de la. violation de tous les, principes dt I droit, international. Le fait est trop éviden I pour être démontré. A la suite de pareille attitude du, gouceme I ment chinois, nous pouvons nous demande I quelles assurances nous aumiis lorsque nou. I serons appelés à traiter avec lui. Il sembla I qu'Une protestation énergique du re prés en I tant de ta Belgique s'impose, el qu'une légi I lime compensation nous doit être accordée D'un point de vue général, U est à reniai I quer que le dé pet; âge de la Chine commene I à ballre son plein : l'Angleterre rient de s'as I surèr une part vraiment impériale : la •tnoitii I de la Chine ... ou ù peu près. * * * i En France, l'alliance des royalistes et de I socialisies français s'est manifestée aufour I d'hui ù la Chambre sur le terrain minier I M. de Rainel, le conservateur du Gard, a rt I clamé pour ies mineurs lu pension de 73 I francs au lieu de celle de 600 ù 700 : l'ado% I lion de pareille motion eût remis loule la k I en cause et. retardé de deux ans peui-ètre soi I application.Mais peu. importait:VaUié de Corn I père-Morel peut, dans sa circonscription, s I faire blanc de son épée el rejeter sur le par I lemenlarisme la responsabilité d'un échec d I nature à lui assurer un succès électoral. I « Coinniedianie ! »... Dans les Balkans Un gouvernement provisoire De Vienne, le 24. — On mande d'Athènes ; I la « .Wiener Allgemeine Zeitung » que la popu ,I lation de l'Epire du Nord aurait établi un gou ( ! vernenîént provisoire sous la présidence d I M. Zografos. I On n'a pas, jusqu'ici/ reçu confirmation d I cette nouvelle à Vienne. L'Indépendance de l'Epire I De Paris, le 25. — On mande de Janina a l| «Temps» : «Le mouvement d'autonomie se d( "j veloppe dans les régions de Chimarra, Argyi< - dastro et. Delvino. Le comité pan-épirote Sièg "Jeu permanence à Argyrocastro. Les habitant Ide Chimarra ont proclamé officiellement leu j indépendance : depuis hier, le drapeau rév< 5 J lut'onnaire flotte dans tout le district. » , j La dette publique des pays annexés 1 j De Constantinople, le 25. — On annonce qu !| partir du 14 mars prochain, la dette publiqi i ! ottomane cessera de fonctionner dans les te s ! ritoires occupés par la Grèce et la Bulgarie, c< I deux puissances assumant désormais leur pa | dans la Dette. \ La crise mexicaine Un coup droit d'Huerta a »x Etats-Unis ' I De New-York, le 25. — Le gouvernement n [proposer au Congrès de faire déclarer tous 1 [t| terrains pétrolifères propriété nationale, pu s Ide les concéder au syndicat anglais de lu i-| Ca\vdray pour la somme de 50 millions de d< L l lars en or. i3 I L'assassinat de M. Benton j De Washington, le 35. — Le consul américa là Chiliuahua annonce que le général Villa.: 111 fuse, par respect pour les morts, de rendre îs [corps de M. Benton, mais qu'il permettra à IX [veuve et aux parents de M. Benton de visu 111 Ile cimetière avec le représentant américain. a'[général a ordonné l'exhumation du corps c [sera ensuite réenseveli. La visite aura prol [blement lieu à minuit. ~ I Une canonnière est aux mains des rebelle; ir) De New-York, le 25. — Suivant des nouvel [HIde Nogalès, la canonnière fédérale « Ta Ipjco », avec son équipage, s'est rendue h [aux rebelles, à Topelolampo (Colorado). I I rebelles ont acquis ainsi leur premier nav Ide guerre. us | — d BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE ui| AUTRICHE-HONGRIE ic- J Les milieux officiels croient à l'attentat u-1 de politique internationale ?r" De Budapesth, le 24. — On est. d'opinion, di | les sphères officielles, qu'il faut recherc 1S" I l'auteur de l'attentat de Debreczin dans les eu I lieux qui s'emploient à la discorde entre I Hongrois- et les Roumains, en vue de me de I obstacle à l'établissement de bonnes relati de j entre les deux nationalités. Il serait inju aé-1 par suite, de charger les Roumains de Honj insjde la responsabilité de cet attentat... I L'opinion l'attribue au mécontentement roumain De Budapesth, le 24. — Les journaux foi-lent cette supposition que l'attentat co: l'évêque catholique grec provient du méi lentement provoqué dans les milieux roum; par la création d'un évêché catholique gre< Hongrie avec un diocèse détaché de i'évi roumain. Bien que cet attentat, ait prov< une vive agitation, on estime, dans les mil politiques, qu'il ne saurait influencer en =>urjsur FîïMitnde du gouvernement, qui persi? ort I dans la voie dans laquelle 1] s'est engagée . CHINE \ I L'Angleterre se fait réserver une forte zone j d'influence, au détriment d'autres puissances I De Londres, le 25. — On mande de Pékin au I « Daily Telegraph » qu'à la suite de conversa-I lions importantes entre le représentant de la I Grande-Bretagne et le gouvernement chinois, | celui-ci : 1° confirme la prépondérance de i'Au-Jgleterre dans la vallée du Yang-Tsé; 2° annules I l'option belge accordée en vue de l'achèvement j du chemin de fer à construire à travers la I Chine, vers l'estuaire du Yang-Tsé, près de' ! Shanghaï; 3° annule le projet relatif à la con-Istruction d'un pont à Purkow par une banque | française; 4° s'engage à n'accorder aucune con-I cession de chemin de fer à une autre nation I que l'Angleterre, au-dessous de Hankow (exception est faite seulement pour la ligne japo-! naise Kiukiang-Manchang, qui existe déjà | d'ailleurs). FRANCE A LA CHAMBRE La question des emprunts étrangers j M. André Lefèvre constate l'incertitude qui T règne dans le public au sujet de la politique 'I financière du gouvernement actuel. j M. Lefèvre entreprend de démontrer qu'il y T aurait tout avantage à faire l'opération de I l'emprunt portant sur 1,830,000,000 francs en 'lune seule fois en échelonnant les versements. ?| Répondant aux critiques de M. André L.efè-I vre qui, d'ailleurs, votera le budget, M. Cail--| laux rappelle dans quelles conditions il a ■| trouvé-le budget. Oii aurait dû créer des recet- I tes en même temps que les dépenses. Il n'a J trouvé que des propositions d'impôts directs et I d'emprunt. Il ne veut pas de cette politique. I Le ministre, très applaudi sur les bancs de la [majorité, déclare qu'on ne peut apporter nrus-I quement remède à la situation. Il faut faire de llengs efforts. On ne doit faire appel au crédit I public que quand la chose est indispensable. T Les emprunts ne résolvent pas les questions de T fiscalité. Il faut demander aux classes riches Ide faire un effort légitime. (Vifs applaudisse-Iments.) La richesse acquise n'est pas taxée Idans les mêmes proportions qu'en Allemagne. s I Elle doit être imposée dans une juste mesure, jmais sans impôts indirects. I M. Caiillaux termine en déclarant qu'il est "I impossible de continuer la politique de Vem-^1 prunt pour le grand dommage du pays et il "I demande comme .preuve de confiance l'adop-*| tion du douzième provisoire. i I .Après quelques mots de -M. Lefèvre, qui cri--| tique les arguments du ministre, le projet de •I douzième provisoire est voté par 440 voix con--I tre 91. La séance est levée. La pension des mineurs à la Chambre I De Paris, le — La Chambre a discuté au-I jourd'hui le projet qu'elle a déjà adopté et qui la été modifié par le Sénat tendant à créer une I caisse autonome de retraite pour les ouvriers j mineurs. I MM. Barthe et Briquet, socialistes, demandent que le gouvernement, assure un minimum II de retraite de 730 francs afin que les mineurs -I reprennent partout le travail. -I M. Jaurès qui, à plusieurs reprises au cours 'Ide son discours, doit s'efforcer de. calmer ses Icollègues socialistes dont les opinions sont di-21 vergentes, est d'avis qu'il faut voter la loi pour Jses avantages immédiats, car elle assure une I retraite qu'on peut évaluer de 600 à 700 francs; ,111 demande aux mineurs en grève de prendre I en considération le fait que. dès aujourd'hui, j 1.1e minimum de retraite étant de 600 francs, on e I aura' bientôt facilement satisfaction. .J La. discussion générale est close. j Répondant à une question. M. Métin, minis-I tre du travail, prend, au nom du gouvernement, J l'engagement de.soutenir, devant le Sénat, l'ex-[ tension de la loi aux ardoisiers et aux ouvriers Ides mines métallurgiques. à I M. de Rame! soutient un amendement ten-e I dant à garantir une pension de 730 francs par r-lan. L'orateur signale que toutes les compiexi-I tés de la loi sont incompréhensibles pour les i! J mineurs qui désirent connaître de combien est I{élevé le montant de leur retraite. I Le rapporteur et le ministre du travail de-I mandent à M. de Ramel de vouloir bien retirer I son amendement. I Le ministre* fait ressortir que l'adoption du rtr-xte présenté par M. de Ramel aurait pour, ,"s| résultat le renvoi du projet au Sénat. Le ministre fait ressortir que l'Etat consent .Jliin effort de 4 millions pour constituer aux mi-I l ueurs une retraite approchant 730 francs. "I L'amendement de M. de Ramel est rejeté à limains levées. J L'ensemble de la loi créant une caisse auto-in(nome pour les ouvriers mineurs est adopté à •e-1 l'unanimité des 549 votants. lc| AU SÉNAT ^.1 L'impôt sur le revenu LeI De Paris, le 25. — Le Sénat continue la dis-[uilcussion de l'impôt sur le revenu. )a-| M. Perchot défend l'amendement suivant. : I « En remplacement des contributions directes, j il est établi des impôts réels sur les revenus de 5 I toutes catégories et un impôt complémentaire les I sur l'ensemble du revenu de chaque chef de m"| famille. » 'e,'J M. Perchot. déclare que son amendement jes I n'empêche nullement la réalisation de la ré-ire I forme fiscale par étapes, mais il empêche seu-llement d'oublier à l'étape le reste du chemin a I parcourir. I M. Perchot critique vivement le projet de la | commission. I M. Aimond, rapporteur, combat l'amend*;-I ment Perchot qui aurait- pour effet de reculer I à une échéance indéterminée la réalisation de I la réforme. ! La grève des mineurs est stationnaire ms I lieiT De Paris, le 25. — La situation dans les mi-mi-1 nés est stationnaire.'Le chômage est complet les! dans les bassins de la Loire» de Cransac ei du :tre I Gier. Mais le travail est normal dans les basons Jsins du Nord et du Pas-de-Calais, sauf a cour-ste, I rières, où l'on signale le cinquième de chô-Ji'iu I meurs. I Le renflouement d'.? « Waldcck-Rouaaeau » I De Paris, le 25. — Le mauvais temps qui rè-jgne au golfe Juan n'a pas permis d'activer l'al-mu- j lègement du « Waldeck-Roussi'au » et l a fait rentre j mettre à aujourd'hui. On décharge le charbon, îon-ji^e vent continue à souffler du nord-est. Le lins | temps reste mauvais. Ln houle est cependant ' t>n! tombée.. Il n'y a aucune avarie à signaler. iché | devient plus facile eux De Paris, le 25. — Le ministère de la marine rien a. reçu du golfe Juan le télégramme suivant fera daté de 1 h. 50 : « Situation du AValdeck-Rousseau» nettement -leudi ^6 février 11)14. — Rriitlnn A CINQ CENTIMES LE NUMERO. P£)UR TOUTE LA' BELGIQUE < 47e année» — I%ï° 550

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