La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 29 Janvrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/gq6qz25s07/
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jeudi *i» jaocvïer I»14. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR TOUTE LA' BELGIQUE 4Î'« années ■ 'wo a» LA CHRONIQUE BUREAUX 5 tt 7, Galorie du Roi-(Passage Saint-Hubert) ■RUXELLI» GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ; N* T 9 H.1 Z, Rédaction: N° l^SON a ABONNEMENTS : Britxelles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois, li ,Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Toors pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la I1ESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE ANNONCES : 4e page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agencc-Réclame Godls,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 32W La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, îi et 7. Galerie du Roi. QUELQUES RESULTATS par M. Maurice Wilmolte professeur à l'Université de Liège ,J'habite min quartier neuf, où j'ai l'appré baille lionîaeui' de ivoésHier ovec M. Onmillt juysmuns. Parfais, mous sommes 'assis sui la tonçpjette du môme [tramway. 11 parti fses entente un tançais impeccable. Jamais Jo'étëve la voix, etic'eat au plus si l'énigme H'-im souirire inquiétant mous prédispose è fc .considérer sans top d'optimisme. F A 4a 'Ohambre, quel .changement soudain La ™x grosse, illaccent déplaisant, sDirdoni Sue, agressif, tantôt solenmdl Êt tantôt bain, ce tribun très .moderne incarne tout ce u'il y a d'excessif et .d'inopportun dans 1« 8111108311 tisme. On 'l'a vu à d'oeuvre. dains Ke itriStes séances où, anairabant à J'-aveu-Hetto, an iproie â toutes Iles confusions, ses ■oll&gues et lui semblaient .avoir brouillé le ■feu ides partis. Les .frères d'armes tiraient à jjtout pantaint les uns sur les autres, et Je sar-Bosnie «ajoutait son amertume ù J'empoison-BTOUt du lirait. On vit — chose inouïe — un .des plus jeunes membres de la droite îanquer de respect à AL Wooste. Je frémis d pensant que ce fut îi lui qu'on songea mate .pour l'eniseigneanont de to. philosophie uns la iplws française de mos universités. * * # Mois, doins ce 'fcohu-bohu navrant, où les ires paroles de .bon sens forent dites par ss WalUanis, M. Lernonnier, M. Désirée, ont la modération étonna, l'attitude du mi-btre fut, d'autant plus significative qu'on 'ignore ni ses origines, ni .ses sympathies, lin advearsaire politique a le droit et le deuil' de déclarer qu'ail eut, au moins par ins-mls, Ile sentiment d'un :rôle supérieur à ce le sui conseilloiieint isos amis des Flandres. Ceux-ci, .par Heurs exagérations -même, ont srvi la bonne cause. Ils -ont ouvert certains :ux. On a vu le péril où leur entêtement jus menait. Est-ce que .ce m'était pas excuir toutes Jes folies séparatistes ique de dres-ir l'insurmontable .bannière devant le francs .dans l'école flamande? Est-ce que ce tetait pas tomber dans la plus -ridicule con-adiclion que de .refuser à lia conscience du ire de famille un droit -de préférence en alita 'linguistique, '.allons qu'on s'égosillait le proclamer per fas et nefas dans l'ordre oral et .religieux? Donc, félicitons-mous .de tous ces voles né-pte. A te seconde Iteclu.re, espérons que B parlementaires se -seront ressaisis. Mais règlement interdisant de représenter un pte déjà repoussé, je prévois bien des dif-sulbës pratiques pour les auteurs d'amen-îments, destinés 'à sauvegarder des inté-Sts particuliers. ** m I Comme le ministre .l'a 'dit iet répété à la Chambre, — et «aussi d'amis une iimtéres<sante Bteiwiew du Soir, — lia pensée gouverae-mentafe [fut, cai somme, moins équivoque que lors du vote de la. loi militaire. On désirait «n haut Uieu le istatu quo. Ll n'est pas -si bon jpour nous; mais, dans l'état factuel .des choses, j'estime que ne rien chamger, c'est nous [obliger déjà. Il <n''existe «pas encore, au Par-Hnent belge, cette 'désirable majorité d'hom-Imes décidés à refréner l'iaaTrogïajnce flamin-Igante. Deux minorités sont jusqu'ici aux irises, entre lesquelles la plupart des depuis de Bruxelles restent, je ne dis "pas indif-ifrents, mais tiiïdécis. Leur sentiment est vec nous, et des exciLaimations, des bouts de Êolarattion faites au cours de ces séances' lémora'bles, ont sou'Iigné ce qui est d'ail-iuj's 'l'évidence. Seulement... seulement il y Wolrvertilïeim et Assche, qui surveillent les nieux intentionnés de ces honorables. Le iur bien venu où ces cantons flamands, iim-îorofctables en leur .ignorance et leur orédu-iié fétichiste, -seront détachés de l'iarrondis-ement isi congesltiionné de Bruxelles et où alui-ci sera autrement morcelé, on verra les éputés de la oapitaile (et je pense à Eruxel-Ds-ville, à Samt-Gi'Ues, à Ixelles, etc.) jeber épée dans la balance et la faire pencher ie notre côté. * ** Mad8 il est un lautre iiwlice, qui ta dû frap-mes lecte\iirs comme moi-anôme. Et c'est ^ vote antiflaimingantt de quelques droitiers k Wallonie. Oe -n'est qu'une humble lueur I-ore; mais on l'a aperçue. Et, peu à peu, - ira s'inJtensifiaait, jetant un éclair de .plus îphns vif. Ainsi se j>ré>p.are le bloc du Sud-t contre le bloc du Nord-Ouest. Gélestin niblon devra bien, fût41 le dernier à com-ïndre, se soumettre ou se démettre. débat des jours'passés nïa donc .pas été in. Il ia donné -à réfléchir à plus d'un. I«în •gant — dit-on — le'(ministère à poser à. la htonn'ade la -question de cabinet, il a m.011-1 à M. (de Broquev.ilile où éliait le péril na-naV et que nos fanfares wallonnes étaient 19 joyeuses que menaçantes. Fanfares îoïlajli, si vous voulez, anais quel beau gi-'r aussi que celui dont, «nous devons es-Mpter la curée ! m. wllmotte. h~ tt désarroi aux ttains ils 1er f ? matin, la direction du charbonnage de 'OurceKles-Nord, qui compte plus de 3,000 ou-^ers' a dû renvoyer son personnel, ne gar-ant, que les hommes strictement nécessaires P°ur î épuisement des eaux et l'entretien. charbonnage avait besoin de 200 wagons e 10 tonnes et on ne lui en a fourni que 1-i Ur emporter 170 tonnes de charbon. Tous ,es plateaux, carrés étant encombrés; il n'était Ur' Possible de faire extraire une gaMette. '• eût faLlu, hier, 500 wagons pour les excluions. Les ouvriers ont été informés qu'ils uvaient toujours risquer de se représenter a«main. I<e charbonnage a dû prévenir toutes les ^'ties qui attendent leur fourniture et qui, omiue les charbonnages, souffrent de cette » uati°n. Les matières n'arrivent pas et les g ?.uits fabriqués ne s'en vont que lentement, •ssant des retards et manquant les stea-à Anvers. MENUS FAITS^JPROPOS MENU! LA BALLE DU ROI Tout comme mi simple Wallon, le Bave rois parait devenir un citoyen de second classe. Le grand, Allemand, c'est le Prus sien; c'est lui qui a {ait l'Empire, c'est t , rurle maçon, par la chair et le sang, d'un grandeur colossale. Il a [ail oela avec le Bu vairois — et malgré lui. L'actuel roi de Ba vière, bon buveur de bière à lunettes d'oi s'il traîne un peu la patte, c'est que certain balle le /ait sou{jrir quand il va pleuvoir Précieux souvenir! Ce sont les Prussiens qu la lui ont logée là quand il luttait contre eu: avec les Autrichiens. Au début de la gwerr de 1870, l'Europe était bien convaincue qu l'Allemagne du Sud ne serait pas fidèle à U Prusse si, dès les premiers engagements, l< victoire ne paraissait pas devoir se range, sous ses drapeaux... On eût peut-être vu si répéter — dans un autre sens — la scène dt Leipzig où les Saxons tournèrent gaillarde, ment casaque. Et voilà toutes les petites choses (?) qiu rappelle le discours d'un général intempesli, de la Ligue prussienne. Mais ce militaire for. en gueule est-il si loin de la vérité que le je raient croire les crialUeries provoquées pat son discours? Pas du tout. Incontestable ment, non seulement par la. jorce el le nom lire, les Prussiens sont les premiers Aile mands, par les services rendus el parce que. sans eux, l'Allemagne croulerait. A ces petits peuples artistes, lettrés, musiciens, phi losophes, les barbares du Nord ont avporU la force, la décision, l'absence de scrupules avec quoi on fonde les empires. Les liabi tants du Sud le savent; aussi ne broncheront ils pas. Ils ii encaisseront » et lâcheront de garder le sourire. Puis, il y a un cadavre entre eux el leurs complices et maîtres, celui du peuple conquis, cela c'est un lien solide... Et c'est pourquoi Bavarois, Wurtembergeois, etc., sont el seront des subalternes dans la famille allemande avec résignation; c'est pourquoi toul juge, procureur, philosophe, auteur dramatique recevra avec une loyale allégresse loin coup de pied qu'un colonel prussien aura la bonté de lui placer au derrière. Pour ma part, je considère que l'abnégation des individus et des peuples qui soni l'élite de l'Allemagne a une certaine grandeur...Mais je crois que, ces jours derniers, le roi de Bavière a eu mal u à sa balle » tout comme s'il allait pleuvoir. Bob. SUICIDE D'UN ARTISTE PEINTRE Dans la jolie et pittoresque commune de Genval, habitait, depuis environ cinq ans, un artiste peintre, nommé Othon Gillion, âgé de 30 ans. L'atelier ne recevait la visite que de très peu d'amateurs. Aussi vivait-on dans une profonde misère. MaUdi soir, Otlion G-iHion eut une discussion assez violente avec sa femme, puis celle-ci s'était absentée pendant quelques minutes. Le mai-heureux profita de sa solitude pour se pendre dans sa chambre, au pied de son lit. En faisant la lugubre découverte du cadavre de son mari, M°» Gillion poussa un grand cri et coupa la corde qui retenait le désesipérê. Malheureusement, il était trop tard, la mort avait accompli son œuvre. >-•+•-< Après une polémique Un capucin s'avisa, un jour, dans une brochure .publiée en français et en flamand et répandue dans toute ,1a Flandre, de s'attaquer aux doctrines de Mailthus, et ceux qui, avant ■le mariage religieux, éludent la confession. Le docteur Delattre, dans un article paru en octobre 1910 dans les colonnes de l'un de nos confrères, discuta en termes énergiques l'argumentation du moine. Cas critiques valurent à leur auteur une assignation en paiement de 10,000 francs de dommages-intérêts pour réparation du préjudice qu'iil aurait causé au religieux en ne partageant pas sa manière de voir. L'affaire fut plaidée en janvier dernier, devant la deuxième chambre du tribunal civil, où Mcb Paul Jamar et Lerat firent valoir le manque absolu de fondement de l'action intentée par le demandeur, leur client, ne l'ayant attaqué ni dans son honneur, ni dam sa vie privée, et firent remarquer que le moine ne s'était pas interdit, dans sa brochure, les explications outrageantes pour conclure contre ceux qui ne partagent pas ses opinions. Le tribunal crut néanmoins devoir condamner le docteur Delattre, en raison de sa riposte, déclarée par lui injurieuse et diffamatoire, a payer au demandeur, pour qui avail plaidé Me Ponceiet ,du barreau liégeois, à 500 francs de dommages-intérêts et a d'assez nombreuses insertions de la décision intervenue.Sur appel formé par l'intéressé, la cause vient de revenir devant la deuxième chambre do la cour, présidée par M. Levy-Morelle, ot M®' jam'ar et Lerat et Ponceiet ont renouvele les arguments que, devant les premiers juges ils avaient fait va-Toir en faveur de leuri clients respectifs. L'arrêt rendu hier après midi, conforme è l'avis précédemment exprimé par M. l'avoca général I>e Hoon, estime que le capucin n'.' subi aucun dommage matériel, mais que, di chef des injures, l'appelant doit réparation. La forme de l'article et de la brochure étai non seulement hardie, mais inexplicable ; l'ap pelant, en publiant l'article qui a donné llei à l'action, n'a pas craint de laisser tombe: entre les mains d'enfants — jeunes gens e jeunes lilles — cette brochure peu édifiante répandue grâce à son prix minime. Recevant l'appel et y faisant droit, la cou décide qu'il n'y a pas lieu à ordonner l'inseï tion de la décision intervenue, mais, qu'ei raison de la nature diffamatoire de l'article ] il y a lieu de condamner son auteur à 200 fi j de dommages-intérêts envers le demandeu | originaire. 5 Au jour le jour LA POUTiQUE tK_. .Le gouvernement est impuissant iui-C ^ ™&ne ^ diriger la majorité parado-B lAi xa)'e 1ue 'u' un ré®roe électoral toussé. Lorsque des questions de langues viennent brouiller la coalition élémen-1 taira des intérêts, nous voyons ce qu'un cou-3 £rère aippeia spirituellement la. « Mie jour-; née ». Mais le ministre, inlerrogé, ne se 1 trouble -pas pour «i peu; il annonce que bientôt la Chambre sera tirés satisfaite et qu'il ! lui aura oirganisé ce qu'aile ne sut vouloir... ® Que voilà un étrange régime parlementaire ! ' Quant à la solution que l'on nous prépare , ainsi, ce seaia, on s'en doute, -la plus injuste, , 1» plus oppressive. Les instituteurs décide-\ ront de la langue en laquelle seront élevés les collants... Ne criez pas à l'oppression selon les régimes de Pologne ou d'Alsace-Lor-Maoe : on .prendra l''avis des ipa.rents... Que peut-on désira- de plus? Que cet avis prévale? Vous ne le voudriez pas. .Môme cynisme t-ranquiffle dans lu crise des chemins de for. On avoue que le favoritisme a fau-ssé tout le rouage administratif. On fait appel à l'armée... Et on so déetore « mail-re de la.situailion ». Pendant ce temps, un prélat étranger mène caonpagin-e dans nos jouroiaux contre notre administration coloniiaile, coupable de lui appliquer les règlements, et, de ce fait, obligée par un ministre (pourtant jugé Irop impartial) de lui faire des excuses... Mais ces ingérences étrangères sont appuyées par le chef du oaibinet beige, gouvernant le pays selon une méthode à la fois insolente et paternelle assez an.ailogue aux façons russes, et nans plus aucun rapport avec cette vieille Constitution bolge, remplacée -par les « mo-nita » des missionnaires. PETITE ÇHIIOaiQUE Regards en arrière 29 janvier 191'2. — Les syndicats de Lisbonne votent la grève générale. <5=^ M. Paul Hervieu au palais. La presse a annoncé la présence du plus célèbre des auteurs dramatiques français à Bruxelles et à Anvers. Hier, il a été reçu par Sa Majesté, qui avait eu le plaisir de dîner avec lai à l'Elysée. La veille, il avait été reçu par des confrères hollandais, comme il le fut jadis par tout ce que Madrid compte d'hommes de lettres. . La visite au Roi de M. Hervieu n'a pas été, afflrme-t-ou, aussi aisée à organiser que le croirait un vain peuple. Non que le Roi se soit fait tirer l'oreille. Mais il avait fallu qu'un ami de l'écrivain donnât l'éveil; une demande avait été, à l'insu de celui-ci, adressée à M. le grand-maréchal. Qu'en advint-il ? On l'ignore. Ce qui est certain, c'est que sans l'intervention d'un vieux et aimable fonctionnaire de la maison, opportunément averti,le chapeau melon de M. Hervieu n'aurait pas été aperçu de ce côté-là. Ah! il n'est pas si commode que cela d'amadouer la garde qui veille, etc. Mystifications. Nos lecteurs ont savouré comme il convient la naïve confiance avec laquelle de nombreux parlementaires français se sont déclarés prêts û commémorer la gloire d'Hégésippe Simon... gloire aussi totalement inexistante que le prénommé Hégésippe Simon lui-même ! Ce n'est pas le premier exemple d'une mystification de ce genre, et même les milieux littéraires, — qui sembleraient devoir plus difficilement livrer passage à de pareils « bateaux », en connurent de plus illustres. On peut citer l'ouvrage fameux : « Lo6 déliquescences d'Adoré Floupette », publié, aux| temps tumultueux du symbolisme, par deux-jeunes auteurs qui voulaient blaguer la jeune école... O stupeur! Comme plus tard, Boro-nali, l'âne « indépendant », Adoré Floupette eut ses partisans les plus sérieux, les plus acharnas, et dont beaucoup, au bout dé plusieurs années, n'avaient pas encore désarmé ! Quant à l'histoire des « Chansons de Bili-tis », elle semble d'hier. Et l'on se rappelle encore l'exégèse a laquelle se livra un savant philologie, sur le plus ou le moins d'exactitude de la traduction de Pierre Louys. Or, il n'y avait pas de traduction ! Le seul texte original, r— délicieusement original, — était le texte français publié par celui qui devait devenir l'auteur glorieux d' « Aphrodite ». Charmant. Le tribunal correctionnel de Bruxelles a octroyé diverses amendes â des laitiers qui en prenaient un peu trop à leur guise avec le lait qu'ils étaient chargés de vendre. L'un ne se contentait pas seulement d'écrémer son breuvage de 50 p. c. de sa graisse, il ajoutait encore 10 â 15 p. c. d'eau. Cet excellent négociant était, sans aucun doute, partisan de la théorie des compensations.A Liège, des analyses officielles d'une série d'échantillons de lait ont révélé que, sur 19(1 échantillons prélevés, 130 ont été reconnus falsifiés. A moins qu'à Anvers et à Gand, on ne , soit plus respectueux du client, — ce qui est d'une probabilité douteuse, — le lait n'arrive pi us dans nos estomacs que délesté de ses meilleurs principes et additionné d'ingrédients divers.S'il y a encore des gens qui connaissent In valeur d'une bonne tasse de lait, ils doivent ( avoir soixaiite-dix ans et avoir vécu aux temps bienheureux où ce liquide était un produit de la vache et non le résultat de triturations indus " trielles et commerciales. Nous avons interrogé un vétéran de la fraudr que n'ont pas arrêté les amendes à lui inlli gées. « Que voulez-vous, nous dit-il, ce sont le; risques du métier », parodiant ainsi le mot di roi Humbert, quand il tomba victime d'un as sassinat. « Les risques du métier », mot charman d'une philosophie toute moderne et qui prouv< combien les bénéfices compensent largemen ces petits inconvénients de la vie rustique. U ne nous restera plus qu'à traire nous-mêm< r le lait que nous voudrons boire.mais le paysan né malin, aura trouvé le moyen de glisser dans le pis cie 1 animai, de quoi tromper notr candeur et notre bonne foi. « Qu'ils payent », disait Mazarin. Payon donc et résolvons-nous, la religion ne nous en sejgne-t-elle pas à supporter les maux de \> Providence. Sacrée Providence ! Splenditl. —- Restaur.-bar des Folies-Bergère Toute la nuit : concert, Tango, attractions. (r^£> Une manifestation Saint-Saëns. Une'représentation de gala en l'honneur di maître français est en voie d'organisation î Bruxelles. La direction du théâtre de la Mon naie prépare, en effet, sous les auspices de l'Association de la presse bruxelloise, pour le 2 mars prochain, une première du « Timbre d'argent ». Nous disons une première, car il ne s'agit pa? de l'œuvre interprétée jadis à Bruxelles. Le maître Saint-Saëns a, en effet, complètement remanié l'ouvrage, les récits qui le coupaieni ont été remplacés par des récitatifs, et c'est en somme une œuvre nouvelle qui sera présentée au public, avec décors, mise en scène, costu mes également nouveaux. Un règlement... carré. Les temps se font durs aux malheureux artistes. Ces dames et ces messieurs de la Comédie-Française en font, en ce moment, l'amère expérience. Le règlement que vient de signer M. Viviani. sur la proposition de M. A. Carré, étreint sociétaires et pensionnaires dans une muraille qui. pour être de papier et d'encre d'imprimerie,est plus intangible que celles ele feu la Bastille. Défense de partir en congé sans autorisation, défense de prenelre plus de deux mois de congé, défense de jouer pendant le congé, sans autorisation spéciale, défense de jouer, en ce cas, autre" {pose que du classique. Et, en cas de contravention, les amendes de pleuvoir : 100 fr. par jour pour les trois premiers jours, 5(10 fr. à partir du quatrième; en cas de récidive, retraite ou radiation pure et simple. En échange, on mettra dans leurs épinards un peu plus de margarine : des feux variant entre 25 et 100 francs, ce qui est une maigre compensation aux fructueux cachets et aux riches tournées abolis. Ce qui ne nous empêchera pas de les applaudir à Bruxelles, le ministre ayant réglementé" les représentations collectives à. l'étranger. Tant mieux! nous aurons toujours ainsi la joie de savourer le parfum des délicieuses gerbes -do roses, — combien épineuses ! — qu'ot-fre aux jolies sociétaires et aux tonitruants tragédiens notre spirituel et mordant Camille. Mirages. Paris compte un crime passionnel de plus... I De fait, c'est là une façon de dire; car, vraiment, Paris ne les saurait plus compter. Une pauvre petite f emme, se sentant «plaquée», tira cinq coups de revolver sur l'ingrat. Mais comme on comprend l'affolement de la pauvrette en pensant à celui qu'elle allait perdre. Songez donc! C'était un acteur, et il aurait joué, entre autres, le rôle de Robespierre et celui de Henri III. Bien que ces personnages n'aient guère été des hommes à femmes, si on peut dire, ils le devinrent lorsqu'ils reparaissaient incarnés par un jeune artiste, dont on nous dit que sa voix fut «chaude et prenante»... L'aventure d'hier ne nous permet plus d'en douter! Aussi bien, le grand coupable est-il le théâtre, ce magicien aux mirages prestigieux, transformant l'humanité la plus simple en personnage de roman. Les amants, qui se mentent toujours, trouvent ici la moitié de la besogne faite par le jour paradoxal de la rampe. Et puis, l'acteur irrésistible était Belge de naissance, ce qui explique tout... <5*^2 L'assassinat est à la mode. Et l'on continue, un peu partout, à jouer du revolver. Le revolver est plus à la mode que le tango. Les évèques ne pourraient-ils excommunier ceux qui portent des armes prohibées '1 C'est qu'on commence à se tuer de la plus vilaine façon, pour un rien, à bout portant, pai derrière... En voyant le portrait, en costume Henri III, du jeune acteur blessé, à Paris, par sa maîtresse, il nous est venu une idée. Pourquoin'en reviendrait-on pas tout simplement à l'épéc \ C'est un joli accessoire de toilette que nos jeunes gens de 20 ans porteraient fort bien, mieu>: que les suisses d'église ou les solennels acadé miciens. Ainsi équipés, ils seraient en état de se défendre, puis, si, après boire, l'envie leui venait de s'égorger, du moins y mettraient-ib quelque élégance. Du moment que l'assassina-est bien porté, il faut apprendre à assassine] proprement. Nouvelles à la main Un de nos députés était à la chasse. Un vo (l'étourneaux -passe au-dessus de sa tête. Il le: regarde, admire leur groupement et s'écrie : —Quel dommage que mes électeurs ne soieu pas aussi disciplinés! A LA COMMISSION DES XXX La commission des XXXI s'est réunie au jourd'liui, sous la présidence du comte t'Kin de Roodenbeke. Le président a tout d'abord informé la com mission qu'elle sera bientôt saisie de l'enquGt que M. Jacquart a été faire en Saxe sur la rc présentation des intérêts. M. Vandervelde a émis le vœu de voir s poursuivre pareille enquête dans des pay comme la Suisse, où la législation communal a un caractère démocratique. MM. Woeste et Van den Heuvel, appuyai cette motion, ont émis le vœu de voir l'enquét s'étendre au système communal hollandais. M. Waxweiler a continué ensuite l'exposé d son système, tendant à constituer, a coté d conseil communal, une série de conseils subs diaires. M. Waxweiler voudrait voir, en maintenar le vote obligatoire et la R. P., accorder ur voix à tout citoyen âgé de 25 ans, et deux voi à tout citoyen marié âgé de 35 ans. M. Lafontaine a pris ensuite la parole poi ■ justifier le S. U. pur et simple avec référé; dum. MM. Pastur et Vandervelde ont insisté poi ' que la commission hâte ses travaux. f- Après un échange de vues à ce sujet, la cor mission a décidé de continuer la discussion g î nérale. Quand celle-ci sera close, on procédera . l'examen détaillé des projets en présence. A LA CHAMBRE Les réfectoires scolaires On en est revenu à la loi scolaire. Droite contre giauche, la Chambre met à la charge des provinces le coût des manuels où l'on vilipende l'enseignement officiel. On discute i ensuite longuement la question des réfectoires scolaires. M. Destrée montre que la clé-. rioaie. loi de M. PouiMet ne reflète q.ue : i'égoïsme et la lâcheté de ta majorité. M. . Masson fait voir qu'en ceUte matière encore, il y aura deux poids et deux mesures. Dans les tribunes, on ne voit que des sars-travail, que la chaleur épaisse de l'hémicycle plonge dans une douce somnolence. Il y a encore quelques électeurs de province, qui ont profité de la Bourse du mercredi pour venir contempler leurs élus dans l'exercice de leurs fonctions. Le sieur Brifaut seul fait chambrée pleine... On îeprend la discussion de l'article 23, qui met à la charge des provinces la dépense résultant de la délivrance gratuite dés fournitures scolaires. M. Ponceiet voudrait que cette charge ne pût dépasser 4 centimes additionnels au principal des contributions directes. M. Buyl -— La charge des provinces va être portée à 2,300,000 francs, sans qu'elles puissent exercer aucun contrôle. Cette prétention est inconstitutionnelle. Pis que cela. Voici les provinces forcées de subsidier des écoles où l'enseignement communal est odieusement attaqué. A Louvain, un comité, dont fait partie M. Poullet lui-même, fait distribuer dans les écoles des livres où les écoles sans Dieu sont présentées comme des pépinières d'immoraux et de bandits. La franc-maçonnerie y est attaquée avec la dernière grossièreté. Et c'est tout cela que nous devrons payer? LES HUMEURS NOIRES DE M. GIELEN M. Poullet veut répondre à M. Buyl, mais un intermède grotesque vient distraire la Chambre. M. Gielen s'est tout à coup -levé avec une sombre fureur. Iil broyé du noir, paraît-iil, depuis qu'à Tongres-Maeseycls on l'a relégué au quatrième rang, sur la liste des 'élections législatives. Pour déjouer les complots des comités électoraux, il voudrait faire! discuter d'urgence la suppression de la case de tête.- Il paraît que le pays attend anxieusement cette révolution... M. Schollaert, qui avait donné la parole à M. Poullet, est extrêmement embarrassé. M. (iiejen, qui n'a pas « les foies blancs » — ah ! non ! — déclare, en effet, que nul ne parlera avant lui ! Il est si furieux qu'il en devient presque pâle. La Chambre s'amuse follement... Hélas ! M. Gielen ne parvient pas à rallier à sa motion le cinquième de la Chambre. On renvoie s'asseoir... UN VOTE àVI. Poullet n'a d'ailleurs pas de grand discours à prononcer. Il répond très sommairement — trop sommairement — aux objections de la gauche. La question est tranchée. On passe donc au vote. L'article 23 est adopté droite contre gauche. L'ARTICLE 24 On passe à l'article suivant, qui est ainsi conçu : Les délibérations des conseils provinciaux et communaux, relatives à l'organisation de réfectoires scolaires, de colonies scolaires, de distributions d'aliments ou de vêtements aux enfants des écoles, de subsides pour ces œuvres, sont soumises à l'approbation du Roi. Le Roi veille à ce qu'il ne soit fait, entre les enfants appelés à bénéficier de ces délibérations, aucune distinction suivant la catégorie d'écoles qu'ils fréquentent. M. Fontaine veut subordonner l'octroi des subsides scolaires à l'organisation de l'amvre du réfectoire au profit des enfants pauvres, tout au moins pendant les mois d'hiver. MM. Dauvister et Troclet défendent des amendements obligeant les communes à établir un service scolaire d'alimentation et d'habillement, dont la dépense serait supportée, pour la plus grande partie, par l'Etat. M. Woeste. — Le texte de la loi seul nous assure un régime de véritable égalité entre les enfants. Dans nombre de communes, des délibérations ont violé le principe d'égalité. Cela devra être revisé. M. Masson. — Quelle est la portée exacte de cette observation ? M. Woeste.— Ces délibérations devraient être revisées dans lé délai d'un an, par exemple. L'amendement défendu par M. Troclet provoquerait des dépenses exagérées et ne sauvegarderait pas la justice. Ce que nous avons de , mieux à faire, c'est de voter le texte du gou-. vernement. « DEUX POIDS ET DEUX MESURES » M. Masson. — Je voudrais savoir si les dernières volontés d'un testateur, accordant des • libéralités en faveur des écoles communales seules, seront respectées. M. le ministre- peut-il me répondre ? M. Dr-jardin appuie l'amendement Troclet cl déclare que toute la loi est dirigée contre la - classe ouvrière. t M. Poullet. — Cet amendement, qui émane de l'extrême gauche, coûterait 28 millions. M. Anseele. — Supprimez le budget des , cultes ! M. Poullet. — Notre situation est meilleure que n'importe où. Confions-nous à la charité soutenue par les subsides des pouvoirs publics e M. Anseele. — Vous êtes un égoïste. Les boui s geois disent « très bien » ; je dis « très mal » e M. Carton de Wiart, en sa qualité de minis tre de la justice, doit répondre à la question d< t M. Masson, touchant la fondation. Les leg: e faits dans le passé sortiront leurs effets cou formément à la volonté des bienfaiteurs. Dan l'avenir, les libéralités devront être conforme 0 a la loi et respecter l'égalité, du moins pou LI les établissements publics... M. Masson, — Donc, d'après la loi, les école privées recevront tous les avantages des école it publiques et, en outre, continueront à jouir d c leurs avantages particuliers. x M. Carton de Wiarl. — Les générosités faite aux provinces et aux communes doivent êtr conformes à la loi. Sinon, elles sont réputée 11 non écrites. v M. Mechelynck. — Encore une fois, tout e.-permis lorsqu'il s'agit dos écoles privées, foi »r est défendu lorsqu'il s'agit des écoles commt nales ! > é- Ce débat politico-juridique, dont nous doi nons ici un résumé fort squeletîique, s'éternis a On sent que MM. Maêscn et Mechelynck, aus bien que MM. riestréé et Carton sont ici sur i terrain ejuj itui est îaunua, et um. *i» peu l'impression d'être au prétoire et ils en jouissent délicieusement. Mais quelqu'un troubla la fête... M. Camille Huysmans. —Votre long discours signifie ceci, monsieur le ministre : « Vous devez partager avec nous. Mais nous ne partagerons pas avec vous ! » Immédiatement, M. Carton de Wiart se lâche et, de l'extrême-gauclie à rextrème-droite, on se jette à la tète les pires accusations d'égoïsme et d'inhumanité. Le ministre de la justice se rassied dans le vacarme. Lorsque le calme renaît, M. Destrée plaide, avec une émotion communicative, un accent de sincérité, une force de raisonnement admirables, la cause des tout petits. M. Destrée. — Je voudrais vous décider à faire quelque chose pour les pauvrets qui se rendent à l'école, avec un pitoyable cerveau, anémié par les privations ou la mauvaise nourriture. Plus on étend l'obligation, plus on y englobe d'enfants mal nourris. L'obligation scolaire ne devrait-elle pas entraîner l'obligation d'une alimentation suffisante ? Comment peut-on se séparer sur pareille question ? Longtemps, la question des réfectoires scolaires nous a divisés. N'y voyait-on pas, au début, une tentative de communisme ! Mais iats>oii'5 ces vieilles querelles. Nous ne discuterons même pas quel parti eut l'honneur d'inaugurer ces réfectoires. 11 y a plusieurs.siècles, des frères de la Doctrine chrétienne en avaient ouvert à Lyon. Si donc vous voulez revendiquer la priorité, vous pouvez vous réclamer de ces petits-frères... M. Camille Huysmans. — Ceux-là!... (Rires.) M. Destrée. —- Par conséquent, oublions toute politique dans une affaire où toutes les bonnes volontés se sont rencontrées. La dépense ne serait pas si grande que M. le ministre ne le croit. Les quelques millions qui seront dépensés pour enrichir le sang des enfants du peu-' pie, vous les retrouverez dans vingt ans, dans l'amélioration de la race, dans le développement du pays ! Si vous vous en tenez à la loi, au lieu de progresser, vous reculerez, et plus d'enfants seront sacrifiés ! (Très bien !) M. Masson. — Le gouvernement se réserve donc de considérer comme nulle toute clause de libéralités avantageant les écoles communales. Ces mêmes libéralités, faites au profit d'œuvres privées, seraient respectées. Cela ferait deux poids et deux mesures. Sous le nouveau régime, cette doctrine est d'autant plus'-, injuste qu'il donne aux écoles privées tous les attributs de 1' école publique, sans aucune de ses charges. Pourquoi ne pas plutôt appliquer les mêmes règles pour tous. Je dépose . donc un amendement disant que la loi ne pourra- porter préjudice aux intérêts des écoles communales. Une discussion serrée s'engage sur des cas particuliers. L'éloquent député de Mons, revenant enfin à ses prémisses, conclut : M. Masson. — La vraie égalité consisterait à faire participer toutes les écoles aux libéralités faites aux écoles publiques, mais à une condition : cpj'on nous permette de contrôler les libéralités faites aux écoles privées et d'en faire profiter également les écoles communales^ Mais, ele. cette égalité-là, vous n'en voudrez jamais ! M. Woeste. — M. Masson confond la charité privée et la fondation faite à une personnification civile. Nous ne pouvons réglementer la, première ; mais la seconde est soumise au contrôle de la loi. M. Masson a fait état, dans sa thèse,du fait que certaines congrégations jouissent de la personnification civile. C'est exact ; mais il s'agit exclusivement de congrégations à but hospitalier. Cet exemple n'est donc pas pertinent. La séance est levée à 6 heures. Les Amitiés françaises à Mous De toutes les sections d' « Amitiés françaises » qui fonctionnent dans ie pays, 3a plus active est, sans contredit, celle de Mons, qui attire chaque hiver, dans l'agréable chef-lieu Klu Hainaut, quelques-uns des hommes de lettres les plus en vue de .la Franco d'aujourd'hui, les choisissant, non seulement parmi les arrivés, mais aussi parmi îles jeunes, quelles que soient leurs tendances. C'est ainsi que, dimanche, on a entendu M. Henri- Massis, secrétaire de 1' « Opinion », et l'un des auteurs -avec Alfred de Tarde, sous le pseudonyme d'Agathon, de la retentissante enquête sur les jeunes gens d'aujourd'hui. Il partait du renouveau du théâtre poétique en France, c'est-à-dire du îihéâtre de Claudel. C'est un sujet un peu ardu. I^e public oiiii-naire des conférences n'est guère préparé à la poésie adtiôre et presque théologique de 1 auteur de V « Annonce faite à Marie -. Mais la conférence très lueide et très persuasive de M. .Massis a fort bien préparé les auditeurs aux lectures, qui ont été faites avec beaucoup de charme par M,le Hawkins. Si bien que l'on a écouté «avec toute l'attention et tout le recueillement désirable cette poésie sublime, mais encore un peu difficile pour un auditoire peu préparé à écouter un mystère catholique. Le succès d'une feUIe conférence ■montre que l'on s'est un peu trop pressé de calomnier notre public de province. Il ne de; mande qu'à comprendre, pour peu qu'on se donne -la peine de lui faire comprendre. C'est le tôle qu'ont assumé les Amitiés françaises de Morns, que dirige avec une activité inlassable et. un tact parfait M. Alphonse Lambiî- lotte ; il est excellent. ASSISES DE LA FLANDRE ORIENTALE LE CRIME D'UN GARÇON DE CAFÉ ' L'accusé étant en aveux, les dépositions des ' témoins ne portent guère que sur son état mente 1 et sur la préméditation. La plupart de ces - témoins déclarent que l'accusé, leur rartr tou-jours normal. Les dépositions établissent 3 qu'avant le crime, Maesen se fit raser les moustaches. s'acheta d'autres effets, afin de se ren-s dre moins reconnaissablc. A certains, il fit R connaître son projet de tuer sa femme qu'il s soupçonnait de le tromper. ;| L'audience de l'après-midi fut consacrée au ii réquisitoire et. aux plaidoiries de la défense i- comme de la partie civile. A 9 heures du soir, le jury rend un verdict afiirinaiif atlx deux questions de l'homicide et de la préméditation. ï_ En conséquence, la cour condamne François s- Maesen â vingt ans de travaux forcés et. au ^[paiement de 3,000 francs a la mère de la vic-n|time: partie civile au procès.

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