La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 18 Janvrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 19 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/cf9j38pr98/
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Dimanche 1H janvier 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO. POUR TOUTE US BELGIQUEl 478 année, — M» 1> LA CHRONIQUE 5 et 7, Galerie du Roi (Passago Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration : N* » | T. TU- 1 O ABONNEMENTS î Bruxelles : 12 francs par an;.-— 6 francs pour six mois; 3 francs pour trois mois. La Province : A5 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays'de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an, FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF: Jean d'ARDENNE neuacuon : «• ANNONCES : page . 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Télépb. A. 3299 i n m.hlfottA finsn/^àw» 1/>= r>r>liloe n» |rtc cnnl p^mkc 1 nv wpîhit .lu tournai k p.». 7. GïllCriC dll ROÎ. IUN FURIEUX ASSAUT rrtUTTnt» LA LIBERTÉ Ipap M. Fulgence Masson membre de la Chambre des représentants C'est un spectacle curieux que celui de la lutte entreprise par le directeur du Bulletin anlimaçonnique et sa bande contre la liberté de pensée dans la colonie I La charte coloniale date à peine de cinq | ans; elle proclame, dams un article fondamental, que tous les habitants de la colonie jouissent de la liberté individuelle teille 1 qu'elle est garantie par la Constitution belge, : tt voici que le ministre dos colonies est obligé I de la défendre avec l'énergie d'un homme qui la voit sérieusement menacée. 11 a affirmé hautement comme un principe indiscutable que la liberté de conscience est reconnue à tous les habitants du Congo, que les agents de l'administration sont libres de leurs ruinions, (mais qu'ils ont aussi le devoir d<i protéger les missions), que le gou-vern-ament ne peut faire entre eux dos dis-1 mictions basées sur les opinions ou la religion; enfin, M. Renkin a ajouté qu'il repousse nettement la proposition d'exclure de l'administration coloniale quiconque serait (>anc-maçon ! On fut généralement d^ccord pour reconnaître qu'il fallut au ministre certain courage pour formuler ces dogmes politiques, si légitimes pourtant et si concordants avec le statut colonial, et il lui en fallut, en effet. La droite, toute la droite, sera-t-etle d'accord là-dessus? Nous le saurons bientôt,mais la presse cléricale, en grande partie, se sé-bare du ministre, au moins sur certains 'pointe essentiels. * * * Le XX' Siècle, qui paraissait de prime Bbord très satisfait du discoure de M. Renkin, et qui prétend y trouver encore de grands sujets de joie, nie cache pas pourtant le chagrin qu'il a éprouvé en lisant le (passage qui réprouve toute mesuro d'exception mémo contre les francs-maçons ! Lo XX*. Siècle entend les exclure, les bannir de la colonie ! Oh ! sans doute, il cherche à atténuer ce qu'il y a do monstrueux dans nette doctrine, par des explications qui dénotent beaucoup de subtilité d'esprit, mais qui me sauraient la justifier ni l'excuser. H'veut bien admettre que « le jour où il » sera démontré que la franc-maçonnerie » belge n'est qu'une académie de philoso-» phes, ou une compagnie de philanthropes, » et que, pas plus que la maçonnerie an-« glaise, elle ne vise à coaliser contre l'Etat » les agents (^vils et militaires de l'Etat « même, les réunions des loges deviendront « parfaitement indifférentes aux catholi-» ques... n Le XX' Siècle (perfectionne la thèse de M. Brifaut; il ne voit .plus seulement, dans l'opinion .personnelle d'un franc-maçon, M. Sluys, la preuve d'une coalition concertée et mise en œuvre contre les missions, mais celle d'une conspiration ourdie contre l'Etat lui-même ! Ne demandez pais au XX" Siècle quels sont les actes d'insubordination commis par les agents de l'Etat, appartenant à la franc-maçonnerie : il n'en pourrait citer un seul. Mais si, au contraire, on recherche les sources des démêlés des jésuites avec l'Etat et ses fonctionnaires, on en trouvera dan3 la résistance que la communauté oppose à la législation foncière. Ils prétendent, en .effet, que c'est abusivement que l'Etat s'est attribué le domaine des terres vacantes, qu'elles appartiennent aux indigènes; opinion théoriquement très défendable, mais qui doit flé-.chir devant la loi positive. Or, les P. jésuites ne a'inclinent ,pas. On a dit et publié qu'ils ■traitent avec les indigènes pour s'octroyer des ooncessions, qu'ils refusent de demander à l'Etat ! Si des francs-maçons en faisaient autant, <m les expulserait sans doute comme des révoltés; mais on entoure, au contraire, des plus grands égards la rebellion des P. jésuites.*** Par quel concours de circonstances se fait-il qu'un ministre soit obligé de couvrir Be son autorité la charte coloniale? Est-elle menacée et par qui? Oui, il y a péri], et c'est du côté do ses propres amis que le ministre l'a vu surgir. La campagne entreprise était bien laite pour l'émouvoir. Il s'est dépensé avec un dévouement stas borne pour les missions, il les a comblées de privilèges et de faveurs, et ce sont le missions qui ont fomenté la guerre ! Leurs privilèges? Elles les puisent d'abord pans une convention faite en 1906 entre (Mat indépendant et le Saint-Siège, en vertu de kaqueJle l'Etat s'oblige à concéder aux éta-hlissemenls de missions catholiques (les protestants ne jouissent pas de la même faveur) les terres nécessaires à le ors œuvres religieuses, d'une superficie de 100 à 200 hectares cultivables, et qui confère h l'autorité K'Jgieuse, en partage avec l'autorité civile, pouvoir de régter lés conflits qui pourtant surgir entre les missionnaires et les Agents de l'Etat. Disposition grave, qui implique une abdication partielle de ses pou-' J,*?'3 Par l'Etat ! Valable sous le régime de ' Etat indopendant, elle est contraire à. la Çnavtf;, a soutenu fort justement M. Brunei, " Non », lui a répliqué le ministre, mais la «anonstmtion qu'il a tâché de faire est bien jWrague. m reconnaît que la discipline des onctitoôaires appartient exclusivement ù mais comment accorder cette proposition avec l'article 9 de la loi de 1906, qui «met le règlement des difficultés aux auto-«« civiles et religieuses? » ainsi : te but de l'art. 9 est I » au'fant «î"6 possible, le» disîtis- ■ pTiMftpns. g,* ffiffltwnaj avsa. "i-triTin,in hT i iiwi liiiiiiiiMf—'irfi—m n tuelles. » Disposition très sage, les évén< ments l'ont prouvé. Il faut l'imagination complaisante .pour di 'couvrir cette pensée dams l'art. 9. Les évt noments ont cruellement démenti la se gesse de cette intention. Vit-on jamais plus de publicité dans le iqueraHes? Rlus de viiulence chez les admi Oistrés, les missionnaires, et plus de patienc ichez les administrateurs, agents civils oi militaires, catholiques ou francs-maçons? Qu'il y ait eu, de .paît et d'autre, des écart-ou des fautes, possible; où ne s'en produit il pas? Mais qu'on ait vu les agent* de l'Eta animés .d'une hostilité .systématique, M. Ren kin a eu raison de dire que les dénoncia tions qu'il a reçues, et eftles sont peu nom breuses, ne démontrent rien moins que h vérité de cette accusation. Vouilez-voua avoir une idée de la natun des griefs des missionnaires? En voici deux 'Le steamer d'un évèquo français, M. Au gouard, se ravitaille de bois au poste di Sandy Beaioh, et ce au mépris d'un ordn do service. Le commissaire, dont on avai méconnu les instructions, écrit une lettre di reproches b. l'évéque. Le gouverneur géné ral trouve que son subordonné a la plumi ■trop vive et dépêche un agent pour s'exou ser auprès de M. Augouard. Croyez-vous qu'il se déclara satisfait? Di tout. Il se plaint au ministre du ton de It correspondance des agents I Et voilà un des indices de la coalition organisée pa.r la franc maçonnerie au Congo contre les ntissionnai res. Un beau jour, un journal écrit que « le » Congo belge est lo paradis des missionnai ■i res, que, favorisées et soutenues, les mis-ii sions ont donné libre cours à leurs instincts » dominateurs, mais que le gouvernement va » réagir( ! ) et que, signe des .temps, un subs-» titut venait enquêter à Madimba sur lie rapt » d'enfants en vue de leur évangôlisation ! i ■Cet airtiole fut considéré comme une chose abominable. Enquête pour savoir comment, .par qui, le journaliste avait appris cette nouvelle bouleversante; sûrement, c'est le substitut qui a commis une indiscrétion, et, s'il n'en fut pais châtié, c'est qu'il' avii.it cessé de faire partie de la magistrature coloniale au moment où le ministre fut avisé des résultats de l'enquête. Retenez bien ce&i ! C'est le ministre en personne qui intervient et qui conclut, dans ces affaires puériles, alors qu'il semble pourtant qu'il a bien d'autres affaires, et autrement importantes, auxquelles il doit consacrer son activité. Quand on voit la colonie par ces aspects, elle fait l'effet d'un grand village peuplé de milliers de noirs, au milieu desquels sont allés s'établir quelques blancs, qui emplissent la tribu du.bruit, de leurs querelles,pour un coup de chapeau trop peu respectueux, pour une indiscrétion ou pour un propos inconsidéré. Je ne veux pas dire que le missionnaire a toujours tort-, mais on reste confus quand on voit les proportions que prenaient leurs sujets de .plainte ou de colère. Est-ce un effet du soleil d'Afrique? ■Peut-être aussi M. Renkin, par la complaisance qu'il leur a toujours témoignée, par le idésir qu'il a laissé paraître un jour (dans une affaire qui fut discutée à la Chambre) de leur épargner des poursuites judiciaires qui étaient légitimes, a-t-il exalté leurs exigences...On pourrait encore passer là-dessus, si, derrière les récriminations des communautés, ne se coalisaient des haines farouches, prêtes à .tout pour substituer à la liberté, dans la colonie, une espèce de despotisme religieux et de fanatisme politique. Nous en verrons la mesure, mardi, sons doute, et «'on jugera alors quel' .prix il faut attacher i l'appel à la conciliation par lequel le XX" Siècle, contradiction singulière, finit son article, tout rempli d'attaques injustes et de ■manifestations d'.intolérance. F. MASSON. BIENUS FAITS, PROPOS MENUS LA MENACE Vn journaliste français, depuis quelque temps en enquêta chez les Russes,nous fait de la Russie un tableau enthousiaste... et épov-table. Lui, il se réjouit, voyant dam la Russie l'appoint apporté lût. ou tard ù, h, France pour la règlement d'une vieille ques lion de comptes qu'elle a avec l'Allemagne U Allemagne a, en effet, séculaircmenl berne ce gros poupon amorphe que le Russe s'obs linait à rester. Elle était aidée dans cette entreprise par la cour germanisée des Roma nofj, mais le pou.pon, Sien qu'il croisse le n lement, est devenu un géant. Le Russe croh et sa multiplie, il pullula, ses ressources son infinies, et U commence à avoir conscience de sa jarre, en même temps qu'il- développe son esprit personnel, slave. Au train dom vont les choses, il arrivera un temps où l'Ai hemagne sera devant la Russie comme lo principauté de Monaco devant, la France. Et c'est une prévision effroyable pour l'Ai lemagne, pour qui la force est un dogme,mu loi, la raison et le motif de vivre, et qui ru sera plus, à beaucoup près, la plus forte,malgré le sabre du petit lieutenant foireux. Et ce sera effroyable pour la France. Les querelles franco-italo-austro-alleman■ des, ce sera comme les disputes des frères di Petit Poucet dans la maison de l'ogre. L'ogrt les mettra d'accord en les mangeant tous. I^e péril commun jcttera-t-il alors toutei les nations occidentales dans les bras les unt Aïs autres, car cette Russie aura une faim une boulimie capable de tout, dévorer — Oi bien la petite Allemagne fera-t-elle touti seule des moulinets entre une France pa: négligeable pour elle et line Russie irrésis tiblc; ce sera sublinw, presque grotesque. Je ne désespère pats de voir alors, sino> plus tôt, les gens de Strasbourg et de Sa vnrne, les sages, offrir leur médiation au: deux nations également imprévoyantes U France et l'Allemagne. Bob. Au jour le jour LA POLITIQUE 5 VN ,. ^ Le Rien public veut bieii « polémi-" ffA ' quer », si on peut dire, avec nous. 3 Nous en sommes très sincèrement re- 1 connaissant et c'est pour cela que nous osons demander à notre confrère, pour-5 quoi, toujours, ce manque de courtoisie ren- - contré chez ses amis? Son article s'intitule t <i Sur la selllette », et, dès la première ligne, - il nous accuse de « dénaturer » ses paroles. - i\ous peiimetta'a-t-il de croire que slil avait si - fâcheuse opinion de nous, il s'abstiendrait i de toute réponse sérieuse, comme nous-mêmes faisons à l'égard de tel et tel qu'il n'est i ipa3 admis de nommer? : Or, le Bien public nous veut bien répon-. dre sérieusement. C'est pourquoi nous ou-, filions des formes que nous voulons croire . machinales et nous allons répondre aussi i sérieusement, en adversaires qui s'estiment , d'autant qu'ils se combattent mieux. Alors, notre confrère voudra bien admet-, tre que si nous avons déclaré que la défense ■pour les officiers' de faire partie des loges s'expliquait, c'était sont l'excuser? Pourquoi retrancher ce mot... qui a quelque importance?En veine de sincérité, qu'il admette aussi ■que nous regardions la mouchardise comme une question définitivement réglée entre honnêtes gens. Ce qui devrait être également hors de conteste, c'est l'interprétation du traité de Berlin, vraiment, ohez nos adversaires, d'un enfantillage exagéré. Cet acte stijpule la protection des missionnaires, tant protestants que catholiques,c'est-à-dire aussi hostiles que possible les uns aux autres. Donc, cette .protection toute n civile » ne peut signifier qu'a faille, pour les autorités, coopérer aux œuvres cfcs uns ou des autres. Il est permis aux missionnaires catholiques de contrarier les protestants, et la réciproque. Donc, les francs-maçons, s'ils en ont envie, ipossèdent, à leur tour le droit strict de contrarier une action qu'ils jugent fatale. En tous cas, on ne peut priver des citoyens belges, môme fonctionnaires, de la liberté cons-ititutiomieflle des opinions. Ce sont là vérités élémentaires qu'il est dangereux, pour chacun, do .mettre en oause. PETITE CHRONIQUE Regards en arriéra 18 janvier 1913. — Combat naval dans les eaux de Ténédos. La flotte grecque .poursuit la flotte turque jusque diuis lo tlétroit A l'Union libérale du Nord-E6t. Le comité de l'Union libérale du Nord-Est. s'est réuni, vendredi soir, pour examiner une série de mesures de propagande. Au cours de la séance, le comité a voté, ù 1 unanimité, l'oïKlre du jour suivant : « Le comité de l'Union libérale du Nord-Est. inteuprétant ,1e sentiment de nombreux libéraux, émet le vœu de voir attribuer dans l'avenir les mandats d'administrateurs des hospices à des personnalités étrangères à la politique active. ». Eh, eh! voilà qui ne manque pas d'une certaine sagesse pnatique... La faute suprême. Beaucoup de gens espéraient, pour la dignité de nos Chambres, que M. Brifaut comprendrait l'élégance dernière que pouvait lui offrir encore une retraite volontaire. Ses amis, surtout, l'espéraient. Il semblait, selon un mot célèbre, Qu'il n'eut plus une faute à commettre; cependant, il vient d'en trouver encore une et la signifie en ces termes, au journal « Le Soir », où nous lisons : « M. Brifaut garde son mandat. " Le député de Dinant-Philippeville nous écrit : » Votre journal du 16 janvier croit pouvoir affirmer que je serais disposé à renoncer à mon mandat parlementaire au cas où je n'obtiendrais pas l'entière adhésion de mes amis de la droite dans le conflit qui a surgi au sujet de.la campagne de la maçonnerie belge contre les missionnaires du Congo. » Je no sais ce qui a pu donner naissance à une information'aussi fantaisiste. Je ne tiens mon mandat que de la volonté des électeurs d'e l'arrondissement de Diuant-Philippeville; ce serait une trahison et une lâcheté de ma part d'y renoncer sans y être invité par eux. Or, je vous prie de croire qu'il n'est nullement question de chose semblable et que tout ce que j'ai fait jusqu'ici l'a été avec leur pleine approbation. » Ayant imprimé cette lettre, le « Soir » ajoute ces seuls mots : « Notre correspondant nous demande « ce qui a pu donner naissance à cette information ». Disons-lui qu'en l'occurrence ce furent plusieurs membres de la droite, simplement. » Il y a dos inconsciences qu'aucun avertissement ne peut éclairer. Des rigueurs à nulle autre pareille. Une jeune comédienne vient de mourir à Paris, toute jeune vraiment; elle avait débuté en 1907... Er. les brèves nécrologies parlent de. « garder le souvenir de son petit visage ^ieur et malicieux et de son ame tendre et délicate. » Un portrait publié semble d'accord avec ces mots : il donne un charme d'avril, mordant et doux. Pourtant, le portrait sera périmé avec le journal jeté le jour fini. Et la pauvrette oubliée n'aura même pas vécu sa vie, selon le mot démodé déjà, que vient de reprendre une princesse en mal de « bas-bleuite » aiguë... Car, au Grand-Guignol, elle mima des terreurs ou des gaités folles, sans avoir eu le temps de connaître cette lente initiation de l'amour et de la mort, que les Parques accordent aux plus pauvres vachères... Lee dieux dans la nuit. Quelques journaux français ont eu cette émouvante pensée de reproduire les gazettes, proclamations et documents publics quelcon-1 qiaes pouvant nous faire revivre l'année du ' centenaire : 1814" emplie d'une des plus su-; blimes et des plus misérables tragédies hu-1 maines. Ainsi, nous la ravivone, par petits mots, par brèves scènes suggestives, à ra manière de Mae terlinck. C'est court et suprême comme un spasme. Comment trouvez-vous, par exemple, ces quelques lignes ? De Paris, Napoléon écrit à Clarke, ministre de la guerre : « On m'assure qu'on pourrait trouver dans les Invalides 7 à 800 individus dont les blessures sont guéries et qui serviraient de bonne volonté. Si cela était, ce serait précieux pour former des sous-offleiers. Or-; donnez au maréchal Serrurier (gouverneur des j Invalides) de tenir secrètement un conseil où les chirurgiens seront appelés pour avoir leur avis. On m'assure que, dans les vétérans qui sont à Paris, on pourrait trouver aussi bon nombre d'individus qui pourraient servir comme soldats et comme sous-officiers. Chargez le général Hulin (commandant la lr« division militaire, à Paris) de voir cela. Si cela était, je m'en servirais dans la formation de six nouveaux régiments de la jeune garde que je vais mettre sur pied. Il me faudrait 540 sergents et 1,080 caporaux. » Et les demiefs fidèles d'en haut, méditant peut-être les trahisons proches, s'efforcent d'accomplir ces ordres de fièvre, de réaliser ces efforts désespérés qui eussent peut-être sauVS un monde, si la foi eut pu survivre aux épreuves déjà subies : Trois jours plus tard, le préfet de police, Chabrol, faisait afficher l'avis suivant : « S. M. l'Empereur et Roi invite tous les militaires qui ont servi dans la garde impériale à reprendre du service dans cette garde jusqu'au moment où l'ennemi sera chassé du territoire français. Ces anciens braves sentiront combien est honorable pour eux cet appel du souverain. » Quel étonnement de voir, à la fois, le génie et les faiblesses qui ont préparé des fatalités aujourd'hui regardées comme nécessaires et qui nous apparaissent comme ayant été alors à la merci d'un geste conscient! Déformation professionnelle. Nous avons souvent signalé, dans ces colonnes, la déformation que produit, chez n'importe qui, l'exercice constant d'une profession, — et nous nous sommes attachés spécialement à mettre en garde certains magistrats contre leur propre déformation professionnelle.Les intéressés, maintes fois, protestèrent, jugeant, ■— bien à tort, — qu'une pareille allégation atteignait leur conscience ou leur honorabilité.Un organe qu'on ne suspectera pas d'être hostile à la magistrature, — le « Journal des Tribunaux », — émet la môme idée, dont l'évidence n'est, d'ailleurs, pas contestable. Il critique la tendance qui aurait pour but de faire « avancer » un magistrat du parquet en l'envoyant siéger à la Cour comme conseiller, ou de transformer un avocat général près la Cour d:appel en -conseiller à la Cour suprême. Quels que soient le mérite et la valîiir du magistrat du parquet, il n'en est pas moins un homme qui a, par sa tâche journalière, *té petit à petit atteint de la déformation professionnelle qu'on constate dans toutes les branches de l'activité humaine, et il n'est pas possible que, d'un jour à l'autre, il se dépouille de la mentalité qu'il a ainsi acquise et que, d'un moment à l'autre, il revête la mentalité qui doit être celle du juge. Il serait difficile, après avoir lu ces lignes si sensées, de nous accuser encore d'avoir la hantise de la déformation professionnelle des magistrats.<S=^=é> Stratégies de boxe et de guerre. Puisque les Anglais ont appelé la défaite de leur Bombardier Weflfls : le Waterloo de da boxe anglaise, philosophons un peu sur ce 'sujet. Au pays des plus vieilles et des plus scientifiques traditions pugilistiques, on avait choisi un bel athlète, on l'avait entraîné suivant les meilleures formules, on l'avait pourvu des meilleures armes-sous la forme d'uno technique parfaite. Le 'Bombardier plus lourd, plus grand, plus traditionnellement scientifique, ne devait, semblait-il, que faire une bouchée do Carpentier. Et il en eût été ainsi si celui-ci il'-eùt attaqué sur son terrain, en employant -une méthode où J'autire trouvait son avantage de par sa race, son tempérament, son poids et sa stature. Hais Carpentier annihila ia méthode par lYi-propos, le flegme par la furia, le poids par la vitesse. Et sa victoire fut foudroyante ! C'est l'histoire, non seulement de tous les grands triomphes de boxe, mais de tous les grands faits de guerre. C'est lorsqu'un capitaine de gicnie renonce soudain aux tactiques usuelles et surtout aux méthodes qui font la force de l'adversaire, iqu'il remporte des victoires .mémorables et décisives. Da lourde chevalerie, qui s© croyait invulnérable, fut massacrée à Courtrai, à Crécy et à Azincourt, non par ides chevaliers, mais par des fantassins, par de Testes archers. Les armées méthodiques, à stratégie 'séculaire, de l'Europe coalisée, furent balayées comme fétus de paiMe par les ruées enthousiastes des soldats de la. République et de l'Empire. Quand nn ennemi prétend obtenir la victoire grâce au nombre de ses bataillons, à la tactique iet à l'organisation qui lui ont déjà réussi, ; il semble j)eu raisonnable de vouloir lui oppo-j ser des .aimées' aussi nombreuses, une même tactique, une même organisation. C'est le suivre -bénévolement sur le terrain où il se sait le plus fort. Il y a'd'autres façons de se battre. Le'tOUt, -PSi fÎP. if.mnvpr ln honvtr» Nouvelles à la œain .M. Irt baroiT, qui e.^t descendu dans ses écuries, aperçoit le fils de son. cocher s'amusa nt avec jouets. Il s'arrête, cause un instant arec l'enfant; puis, au moment- de s'en aller : — Sais-tu qui je suis, mon petit ami? — 'Mais oui, répond l'enfant, vous êtes le monsieur qui se. promono tous les dimanches dans la voiture de mon papa. > mm y mm \ UN CADAVRE DANS UN BLOC DE GLACE De Liège, le 17. — Un habitant de VVandre, qui passait, le matin, au lieu dit * Pré de Che-ratte », vit, sur le bord de la Meuse, un homme étendu au milieu de la glace abandonnée pai les eaux sur la rive. En s'approchant, il constata que l'homme était littéralement enveloppa dans un énorme bloc de glace. Pour détacher le bloc du sol, il fallut travailler à coups df pics. Le bloc contenant le cadavre fut trans porté à la morguo, ou on essaya de le dégeler maî.è, à midi, on n'y était pas encore parvenu Le malheureux, dont l'identité n'a pu être êta blie. narait âsé d'une soixantaine d'années. LE CAS I PU Dr SPEIIL Caractérisons la « manière » du représentant de l'Université au conseil des hospices Le procès de Ja gestion des hospices soulève des questions de la plus haute gravité. La 'situation créée ù d'Université par le parti pris de iradministuatiou charitable n'est pas l'une ides moindres. Nous avons essayé hier d'exposer le problème de il'.enseignement clinique dans les hôpitaux de Bruxelles; nous l'avons fait en le .dégageant de toutes les questions de personnes qui menacent d'en compromettre la 'solution nécessaire cl nous serions trop .heureux d'avoir irôussi à en faire comprendre l'importance capitale à nos lecteurs.■Les iho&pices sont représentés 'par un délégué officiel au conseil d'administration de l'Université. L'Université m'a pas de délégué au sein du conseil des liospic-es. Ceci est infiniment fïlcheux. Jusqu'à présent, on a paré à cette situation en s'efforçant .de -faire entrer au .couseil ides hospices un médecin aippaiitenaint à la Faculté de médecine. Le docteur Spehl, qui vient de prendre la qualification de n progressiste », fut, il y a cinq ans, sollicité par tes libéraux modérés d'accepter le mandât de conseiller des hospices, ipour y (devenir-Ile .porte parole .de l'Université et de la Faculté de médecine, dont il faisait partie. H se rendit sans difficultés aux instances (laiteuses faites auprès de lui. Le iiiunidal dont il 's'agit n'est pas un 'mandat politique : c'est pourquoi, sans doute, ces ■bons .n doctrinaires » ne vérifièrent, pas de trop près la .nuance de leur candidat; il leur suffit, pour l'adopter, que lié docteur Spehl fût professeur à ila Faculté de médecine et que l'Université .souhaitât vivement avoir au conseil des hospices un représentant officieux, que ta d'émission du docteur ' Vle-minckx, membre 'de l'Académie de médecine, lui avait fait perdre. LE DOCTEUR SPEHL MEMBRE DES DEUX CONSEILS Le docteur Spehl entra donc au conseil des hospices, qui, bientôt, ù son tour, .le chargea de. [représenter l'administration charitable au sein du conseil .d'administration de l'Université; c'est ainsi qu'il siège à la fois dans les .deux conseils. Depuis cette époque, te docteur Spehl n'a .pour -ainsi dire plus pris part aux délibérations .de la Faculté de médecine; et, s'il assiste aux séances du .conseil d'administration de l'Université, il n'y prend guère la parole, — 'pas même, .pour répondre aux objurgations que lui vaut périodiquement son rôle vraiment incroyable au conseil des hospices.Dans la lettre qu'il nous a adressée, le docteur %ehl qualifie d'infamie le grief que nous avons articulé contre lui d'être " l'artisan 'principal du désaccord entre les hospices et l'Université », « l'initiateur de presque toutes les mesures prises depuis cinq ans en opposition formelle avec les vœux du conseil d'administration et, de la 'Faculté de médecine » el « de voter systématiquement contre îles oandidats de la Faculté de médecine ». Nous sommes au regret de devoir maintenir ces imputations, que justifient malheureusement les faits. 'Nous en avons cité un 'exem,ple, pris entre cent, le dernier en date, exposant les circonstances déplorables de la idésignaition du successeur du. docteur De lioeck; revenons-y, en nous basant exclusivement sut les aveux du docteur Spèhl,parce qu'ils 'caractérisent adminablement n sa manière ». SES AVEUX LA CONTRADICTION DE SES PAROLES ET DE SES ACTES Rappelons, .pour ceux de nos .lecleura qui 'n'auraient pas lu notre .premier article, que l'excellent aliéniste De Boeek, mort récemment, était à. la fois professeur de médecine mentale à l'Université et médecin du dépôt d'aliénés de l'hôpital Saint Jean, — qui représente la clinique correspondante au cours. Sa succession étant ouverte, le docteur Spehl estima qu'il fallait nommer à sa place un seul et même savant. Il nous l'a dit dans la lettre qu'il mit trois jours à nous écrire : i. H me parut désirable que, conformément ji à la tradition, les deux postes jussenl con-» fiés au même titulaire. » On sait qu'après avoir promis au1 président de la Faculté de médecine de recommander au choix du conseil des hospices le spécialiste que désignerait la. Faculté, et. à. qui le conseil de l'Université devait attribuer le cours, M. Spehl revint sur sa décision et. avertit le docteur Bradiet. qu'il combattra.! ce candidat. -- afin de faire (une fois de plus) échec à l'Université — parce que, dans l'intervalle, certains de ses membres, qui siègent au conseil communal, n'avaient pas cru devoir faire l'apologie de M. Spehl et de ses .collègues du conseil des hospices dans la fameuse et ridicule affaire des banquets. Aucun tait ne saurait mieux mettre en lumière l'étrange mentalité du docteur Spehl. PARDONNEZ-NOUS NOS BANQUETS, ET NOUS SOUTIENDRONS VOTRE CANDIDAT Dans la lettre mûrement réfléchie qu'il nous a adressée, M. Spehl explique qu'il a repris sa i. liberté d'action » lorsqu'il a vu « ceux qui devaient a'voir connaissance » de sa promesse faite au do&teur Bra.chet, « prendre part, au conseil communal, aux manifestations de tout le groupe hostile au conseil des hospices ». Or, nous l'avons déjà fait remarquer, a.u-i'un des universitaires qui siègent, à l'hôlel-de-vHîc n'est intervenu jusqu'à, présent dans ^c débat sur la gestion des hospices et la première séance fut occupée presque tout entière par les discours. des partisans du conseil des hospices, qui, sous prétexte de blanchir celui-ci, ont, confirmé tous les griefs articulés contre, lui. tLes universitaires du conseil communal n'ont donc pas encore parlé, mais nous es-.pérons bien qu'ils parleront et le docteui SpeM a pu savoir dans quel sens l'un d'eu:, compte parler.: Et, comme il est évident que ■ le-bien de l'enseignement universitaire esi 'e moindre souci du docteur Spehl,'— alors ■ qu'à devrait être sa' préoccupation esse» ttrilla — r.st. ptnnriant renVéseiitant officieu'; de l'Université au conseil dos hospices,; Voyant que le marché qu'il semble avoir escompté (absolvez-nous dans l'affaire des banquets et .je ferai désigner votre candidat par 'les hospices 1) s'empressa de reprendre su' « liberté d'action » et il avertit le docteur Brachet. qu'il combattrait le oaindidat, do çette malheureuse Faculté de médecine, qui n'en pouvait mais. Le docteur Spehl fit, bien entendu, • cette-fois, comme il avait dit. ■Les quatre candidats qui sollicitaient les Suffrages de la Faculté de médecine étaient' — nous l'avons indiqué le premier jour — tous méritants à des titres divers. 11 en résulte que le candidat présenté par le docteur Spehl au conseil des hosjpices (qui se hâta de l'agnéer) est un homme de mérite, et nous mettons sa personnalité hors de cause. POURQUOI M. SPEHL ABANDONNE LE CANDIDAT LE PLUS MERITANT i.Mais le docteur Spehl nous a appris dans £a lettre que ce candidat, élu par les hospices, n'était pas, à ses yeux, te plus méritant, et qu'un autre candidat (qui n'obtint nucun suffrage à la Faculté), avait, selon lui, incontestablement le plus de litres scientifiques et tous les litres hospitaliers. Ce dernier .candidat a .dû être surpris de voir qu'une appréciation aussi tlatteusé de son mérite n'a pas déterminé le docteur Spebf à proposer sa candidature aux hospices. .Dès l'instant, où le docteui- Spehl, — pour se venger des universitaires qji ne l'ont-pas défendu à l'hôtelde-ville,. — a juré de combla,tire devant les hospices le candidat de Ut Facuilté de médecine — en dépit do son opinion formule qu'/i était désirable de voir les deux postes (:1a chaire de l'Université et ta. clinique des hospices) confiés au même titulaire, — dès ce momeni, il semble'.'qu'à défaut du candidat de la Faculté, le docteur Spehl devait soutenir le meilleur candidat, [i celui, en l'espèce, qtïi réunissait à scè yeux,, el. selon sou expression, le plus dé titres' scientifiques » et tous les 1 il res hospitaliers ». Eh bien, non ! .M. Spehl n'a lias soutenu ce candidat et il nous en donne la raison dans su lettre. Il n'aurait — dit-il textuellement — présenté ce ca.ndida I aux hospices que s'il avait eu l'intention d'èhe désagréable à la-Faculté : iLe bon apôtre ! ■Ceci caractérise à merveille « la: maniéré.» du docteur Spehl. Nous doutons que cette " manière » soit: favorablement appréciée de ceux qui lui ont: offert le mandai d'administrateur d.cs hospices, — mandat qu'il remplit en allant, constamment à rencontre des vœux de l'Université et de la Faculté de médecine, dont, il devrait être' le porte parole officieux au sein de l'administrai ion charitable. MORALITE Quand le docteur Delbastée vif qu'il avait [vendu la confiance des socialistes, dont il était le mandataire aux hospices, it démissionna. Le docteur Spehl a-t-il des raisons de. ?roire qu'il a gardé la confiance de ses man-. liants? Le moment serait, peut-être venu po.ur lui de les interroger à ce sujet.. Philalèthk. LE 2" BAI DE LA COI Une fois de plus, toutes nos élégantes s'étaient donné, samedi soir, rendez-vous au palais de Bruxelles, où le Roi et la Reine offraient le deuxième bal de Tannée à une nouvelle série de leurs invités. Comme pour le premier bal, trois mille invitations avaient été lancées : et elles avaient été partagées entre les représentants de l'armée, du corps diplomatique e,t consulaire, et entre les personnalités des mondes de la politique, de la magistrature, des sciences, des lettres et des arts. Parmi ces invités de marque, on savait que» l'on trouverait cette fois un hôte et parent du Roi, S. A. R. le prince Antoine d'Orléans et Bragance, fris du comte d'Eu, petit-fils du duc de Nemours, cousin du Roi et officier de l'armée .autrichienne. Des Hayorisés conviés à. cette fête presque tous avaient répondu à l'invitation royale. Et le temps sec ayant permis, hier, le stationnement, des curieux sur la place des Pailais, les environs de la demeure royale présentaient, dès 7 heures et demie, uue animation plus grande encore que celle de samedi dernier. Dans les Salons féeriques du palais, la fête ise déroula toujours très animée, suivant les rites d'un protocole peu accessible aux variations.II était à peu près 9 heures quand le Roi et la Reine, sortant du Salon bîèù, où ils venaient, de tenir le cercle diplomatique, éë dirigèrent, avec leur suite, vers la salle ^les présentations, attenante à la salle de bal. Là, les attendaient des coupdes juvéniles : je crois vous avoir dit déjà, que, si le premier bal de Cour de l'année est réservé aux présentations des. ménages, le deuxième bal est celui des jeunes gens et des jeunes* filles qui ont l'honneur d'être, pour la première fois, invités à la Cour. Aussi, une certaine émotion ré--gnait-elle dans les groupes gractieux que formaient dans cette salle les claires théories de toilettes légères dont les symphonies neigeuses de liberty lilial. de tulle d'ivoirei et de crêpe de Chine crème allaient ajouter leur note de gracieuse juvénilité à la splendeur de cette fête royale. LA TOILETTE DE LA ftËlNC Le couple royal, accompagné du prince Antoine d'Orléans et Bragance, parut et le sourire affable et accueillant de la Reine mit, immédiatement, toute cette jeunesse à l'aise. La toilette de la Reine ? Un nuage vert. Nil ou scintillaient des étoiles, digne en tout point des pins riches pompe-royales, ou encore d'un paradis des c Mille et une nuits ». Pour vous donner une idée de cette création merveilleuse d'élégance et de bon goût, dans laquelle les Bruxelloises averties reconnurent la maîtrise habituelle de M™* Boïgoaud, j'ai voulu noter le détail de la toilette royale : L'enveloppement délicieux de liberty velouté et moiré vert, Nil, qui en forme la robe était non seulement enrichi de dentelles or et argent, mais encore, dans ses plis, couraient un ruissellement de. perles fines et d'éme.raudes et le mouvement gracieux de la jupe fourreau - était resserré du bas par une chimère de brii-' iants et de perles. Le manteau de' Cour en tulle

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