La chronique: gazette quotidienne

1452 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 06 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 26 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/r49g44n51p/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Vendredi « mats 1914. — Edition H CINQ CENTIMES LE NUMERO l'.OUR TOUTE LA BELGIQUE 47e année* — 63 LA CHRONIQUE 7 BUREAUX 5 et 7, Gflorie du Roi (Passago Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNI TÉLÉPHONES Administration; N* 7881c Rédaction N* 1408 a ABONNEMENTS î Bruxkllbs : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. ].a Province li> francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays do I union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an FONDATEUR : Victor de la HESBAY RÉDACTEUR EM «[El : Jean d'ARDENNE Rédaction IN* 140» » ANNONCES . 4* page ; 30 cent, la petite ligne. — Hcclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Fails-dhers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (lin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal. î> et 7, Galerie du KoJ. EIV VUE Ë LA DÉCEHTRALISATIO] par M. René Vauthier MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL Le Journal du Congo, dans son numéro tl jeudi 19 février, a annoncé qu'une réunio. Mes gouverneurs «les provinces «lu iConigi sera .convoquée, pour le 20 juin prochain, , StanJêjiviîlé, 'parte ininistre des colonies. Le (hauts .fonctionnaires seront aecomipagné\ rie Ions les commissaires de district placé; sens fleurs ordres. Sous la présidence de M île gouverneur général .Fuchs, cette aissem idée délibérera, .plusieurs jours, sur îles iprin cipa'Ies questions qui intéressent l'organisa lion administrative, économique et poJitiqu* de 8a colonie. On ne .saurait assez applaudir à cette heu. reuse initiative. 11 .parait que M. Renkin eû souhaité réunir ce grand conseil chaque an iiée; nnais force a été de reculer devant les inconvénients que présentait un voyage ide Irap 'longue idurée pour .certains commissai-res «.le district, avec les frais considérables qu'il entraînerait 'pour le Trésor. Tout au moins ohojcun des gouverneurs de province : Bas-Congo-Kaaaï, Equateur, province Orien-talle, itua.tanga, réunira-t-il périodiquement les commissaires ide district de son -ressort, aux.wièmes fins d'utilité-générale. * ** La portée de .la mesure décidée est fort claire. Au «eu des seules relations officielles entre les (bureaux de Bruxelles et îles agents supérieurs de 'la colonie, saisis individuelte-anent.et qui se traduisent en instructions,rapports, avis, demandés et reçus, le tout laissé dans une douce .pénombre,on aura des échanges de vues publies plus libres, plus directs, iplus pratiques, entre hommes appartenant tous 'à lia carrière .active, parlant d'expé-l'iencé et connaissant exactement les besoins de fleurs''administrés. A pareille distance des foyers d'intrigues et des compétitions 'politiques dés partis, il est permis ide 'Croire que l'unique souci dû liien public guidera le futur grand conseil. Compétence et désintéressement, telles seront ses premières qualités. Judicieusement orientées, ses discussions ne manqueront pas d'être fructueuses. L'institution, en réalité, vaudra ce qu'on Oui demandera. A ce point de vue, il serait intéressant de •savoir iqueîs sont (les objets spécialement luis là d'ordre du jour de l'assemblée de Stan-ley.ville.Non pas iqu'U faillie prévenir tous apports spontanés, comme les événements, voire, le Ikisurd se charger de les provoquer; mais un .programme trop encombré ne laisse plus place ù des,délibérations utiles, tout comme une discrétion exagérée en ce sens engendre line banale, indigence. *** Ce qu'il nous importe le .plus, .à nous métropolitains, de .connaître, c'est la situation des indigènes. Quelles sont, district par district, leurs facultés ? Sont-ils en progrès ou en régression ? Quelles sont îles causes, permanentes ou oecasionneiiles, de la s'orle d'arrêt si souvent dénoncée ? >Myilàdies, défaut- d'adaptation, indocilité, indiscipline, paresse, et ainsi de suite ? On voit de queiMes .conséquences la réponse £i ces questions .peut être suivie. Dans certains .districts, il n'y a rien à attendre, présentement, de la capacité contributive des | noirs. Il faut se résigner iï les considérer [ comme des inexistants, à n'exiger d'eux que te minimum, symbole de l'autorité qu'ils doivent resipccter; ailleurs, au contraire, les facultés des natifs sont indéniables, et surtout elles sont susceptibles de se développer. On leur demandera donc .beaucoup plus qu'aux premiers, sans oublier cependant que ce ne sont- pas toujours les mêmes qui doivent payer, prester. Actuellement, un nombre infime d'indigènes remplissent leurs obligations (fiscales, [ même,dans les régions où ils sont aptes, en majorité, à les observer avec quelque ponctualité. 11 nous revient que, par réaction con-f Ire l'ancien régime, et aussi .pour ne pas avoir u d'affaires », beaucoup d'agents se I confinent, à l'égard des indigènes, dans un doux et. prudent far niente, tout en déplorant j la faiblesse, le mauvais gré, dont est entaché leur concours. ♦ * * Cependant tout est ta. U faut que les noirs I coopèrent, dans une certaine mesure, à nos I tâches de colonisation; qu'ils rendent et t.ra-I vaillent. Si,depuis une dizaine d'années déjà, les po-I .publions robustes et industrieuses du Kasal I avaient pu être amenées, par une sorte de glissement, vers certaines parties du Kn-I tango, où se fait sentir une si Tilcheuse pé-| nurie en .hommes valides, combien aujour-I d'hui l'état des choses et, disons le mot, le I niarohé du itravail, seraient-ils .plus favorables ! Seulement, pour cela, les indigènes doivent I commencer à se sentir.sollicités par leur iu-I térèt propre, qui est tout d'abord dé mieux | vivre ou, autrement dil, de manger mieux. I Un grand .prix devrait, être alloué à celui qui, I ayant 'établi quelle est la production indi-I gène, en denrées agricoles, dans une zone I déleraninée, montrerait qu'il a réussi à la 'aire augmenter d'une façon appréciable. *** Ce côté .purement matériel de la « politique indigène» parait manquer d'envolée. Et pourtant, réflexion faite, il embrasse et engloibe fout un problème moral. L'adhésion expresse eu tacite d'une communauté indigène quelconque à telle Ou telle amélioration de ses procédés de culture implique, dans la suite, une collaboration toute, naturelle. Le chef, le sorcier, les Oiommes influents seront gagnés en premier lieu, par exemple ; les autres les imiteront ; et si de succès vient couronner ces efforts, il est logique qu'on demandera et qu'on obtiendra graduellement davantage. Et tous cas, il sera plus aisé de convaincre ainsi les chefs de leur propre importance qu'en les investissant de pouvoirs et de res- j. ponsajn'lités théoriques qui les font ressem- | 0 ible.r k'i des gardes 'Champêtres ou à des com- ) missaires -voyers. l ) Avoir les indigènes avec soi, sinon pour t 1 soi, est lia grosse affaire au Congo. ; Au moyen .des ressources qu'on se procu- f s rera sur .place, — et il ne s'agit pas de miné-s raux inertes, mais de travail, source de pro- [. «ludion et d'énergie, — rien ne devient plus (j - impossible au Congo. ,. Les subsides et les. emprunts, dont la colo- / ■ nie a un si pressant besoin, ne se lèveront c| 1 pus sur .place, cela va de soi, mais au moins, pourront-ils être payés par les recettes lo- c. cales. C'est ce qui a été fait, avec un succès j, complet dans toutes les colonies de l'Afrique s occidentale française..Pourquoi pas de même -a dans le Congo-Kasaï ? dans la province de l'Equateur? dans la province Orientale? dans la province du Katanga ? Un exposé budgé- ® taire complet .pour chacun des gouvernements et si possible pour chacun des dis- 11 tricts, voilà le terrain solide sur taquet bâtir tout l'édifice économique du Congo. i1 A condition, bien entendu, qu'une suite fa-vorublo soit donnée à toutes propositions sé-rieuses qui seraient émises à Stauieyville. ''i En attendant, louons-rious' déjà de 1a mise s' à l'essai de cet intéressant organe de déeen- '«J trttlisalion. UliNE VAUTHIER. fc le ,p: ftSEHUS FAITS, PROPOS MUS CHEZ LES TURCS ^ 8' Une conquête de notre civilisation, c'est l'importation en Turquie de ce produit char- s( niant que nous appelons la demoiselle du téléphone. I\ous le calomnions beaucoup, nous en avons énormément, et nous ne pourrions nous en passer. Le bon Tun\ jusqu'ici., s'en passait très bien. Il usait de la femme ailleurs qu'au téléphone, et ne concevait peut-être pas qu'on pîtt immobiliser cet être gracieux à une ex- la trémilé, d'un (il <long, par exemple, de cinquante kilomètres quand on était soi-même à l'autre extrémité. Désormais, il saura ces choses■: une compagnie anglo-française place en effet le téléphone à Constanlinople. Il saura en plus — enseignemenl accès- ;n; soire — ce que c'est que l'impatience euro- cli péerine, celte fébrilité téléphonique due à une m: invention qui {ait gagner du temps, et il pié- l'a tinera de fureur demain pour avoir dû alleu- < dre pendant deux inimités une parole qui, d'1 hiei'y lui aurait coûté deux jours de démar- ye 'chcx et pendani cinq minutes la. conclusion do d'une affaire qui aurait demandé huit jours do de pourparlers. ail Les Arabes disent couramment : « Les ^ Français ont dans leur poche un sultan im- ]jc périeux auquel ils obéissent tout le temps ci (](J en tous lieux : c'est leur montre. » Quand ce sultan a pour ministre le télé- m< graphe et te téléphone, la vie d'un homme cei qui lui est soumis devient un tourbillon, une co: précipitation de choses môme absurdes, lui- I lives, contradictoires. L'homme esl dans la 'iv continuelle angoisse ; à toute heure du jour, il. croit entendre certaine sonnerie, celle du de sultan. ^ Voilà l'existence désormais des Turcs ^ avec l'adaptation de mesdames turques ù fn une invention admirable, maudite, et... indis- iV|j pensable quand on l'a connue, p0 J'ai toujours rêvé d'un pays lointain où les mauvaises nouvelles ne pourraient m'aUeiu-dw, où tout désir d'autre chose n'existerait pas parce qu'impossible à réaliser, où la fièvre européenne serait inconnue. Ce pays-ilà ne sera plus le pays des Turcs, s il le fut ' *• jamais. Bob. 50 ^ ^ ^ ^ ^ a i Dans l'eiiseipeiciit moyen rte Une fournée de décorations dans nos ordres di nationaux se prépare au ministère des sciences et des arts, pour la fin de ce mois. La manne gouvernementale tomberait, en J" grande partie, sur le personnel des écoles (n moyennes de l'Etat, dont on a justement appre- vc cié les travaux scolaires à l'Exposition univer- i; selle do Gand. On sait que les athénées n'ont l ; pas exposé. j;, re Le nombre des athénées royaux étant porté ('^ de vingt à vingt-quatre, plusieurs villes et communes voudraient être dotées d'un établisse-ment d'enseignement moyen supérieur. Jusqu'ici, Von désigne pour l'agglomération m bruxelloise le faubourg de Laeken, dont les ^ deux écoles moyennes sont très peuplées. La (îl ville de Nivelles verrait son collège communal florissant transformé en athénée royal. L'athé- je née d'Ypres, supprimé en 1834, serait rétabli, cp et l'importante commune de La Louvièi'e filai- (j( naut), deviendrait également le siège d'un athe-née royal. (j( Le grand faubourg de Schaerbçek, principale- cc ment-désigné par le gouvernement, ne désire rt-pas laisser reprendre son athénée communal. rif (ie création récente, qui est déjà en pleine pros-j>érité et dont les classes seront complétées aux prochaines grandes vacances. P( Les trois plus grandes provinces, comptant lr chacune plus d'un million d'habitants, auraient Vi donc : le Brabant, cinq athénées royaux et deux communaux, Sehaerbeek et Saint-Gilles: le Hainaut, six athénées royaux et celui du Centre, à Morîanwelz^ et la Flandre orientale resterait avec son unique athénée royal, à Gand. Il est vrai que cette dernière ville pos- g: sède un lycée communal pour jeunes filles. te Au jour le jour LA POLITIQUE ^, C'est un véritable plaisir qu'avoir ; faire à la polémique cléricale ! Du; r\. .sa désinvolture, elle se contrédit et s dolme à peine l'air d'avoir raiso ent elle se croit sûre du triomphe par d'à ras moyens que le bon droit. Le .projet de loi sur l'assurance sociale e lit, d'aibond, pour donner aux cléricaux c owveau moyen d'influence, à l'aide des m: jaililés. Notre sagace cônl'rèrc l'Indépe, (iu.ee te fait remarquer, et personne-'ne sai lit, de bonne foi, être d'un avis différent. L feu Public commence, cependant, par pi eur, en contestant la chose... Mais bien vil reiviént à la réalité et formule candidemei Dl aveu : « En fait, les catlioliques seroi eaucotip moins gênés par ces deux dispi itions que leurs adversaires, n Nous li'e vons jamais douté un instant ! iLes dispositions dont il s'agit sont celle ni interdisent, entre autres, aux mutualité 'exolure des membres pour motifs d'ôp ion, et disent que les subsides aux ongahiï es mutualistes ne pourront non plus s'.in; irer de questions politiques ou religieuse: Point n'est besoin, en pareille malièn agir,par voie de rigueur; l'influence du m eu, la crainte des revanches sournoises iiifiront bien à maintenir les mutualiste éricaux sous le joug!... C'est là contre que le projet Pécher s'el rce de réagir, d'une façon, du reste forment insuffisante. Mais il possède déjà I •écieux mérite de dénoncer le nouvel iils unnent-d'oppression que la droite forge a engé ; il s'agit de faire passer au çlêrics ïine gouv6rnc.mentail,.le.s mutualités; comm loi Poulllet fit pour l'enseignement congri mi-ste. C'est un plan d'ensemble pour l'asservis «ment de la Belgique. PETITE CHRONIQUE Regarda an arriéra G mars 1827. —(Mort de Voila, inventeur di ,pile électrique. Un beau geste. Ville-sur-Haine, près de Mons, habite M*1 îsmecdf, la pauvre femme qui a perdu soi iri et un de ses fils dans la catastrophe di arbonnage de Thicu. -leudi après-midi, 1; îlheureiise était tirée de son abattement pa: rrivée de deux daines... rétait la Reine qui, accompagnée d'une dauu lonneur, dans l'incognito 1e plus strict, étai mie de Bruxelles, en auto, pour dire ses con léances et remettre d'importants secour: nt la valeur fut plus grande encore d'ôtn isi donnée personnellement. .a Reine s'était rendue d'abord au puits oi catastrophe s'était produite et elle avait fé ité l'ingénieur Mianche pour sa belle con ite durant le sauvetage des mineurs. ^ 5 h. 40, la Reine s'est fait indiquer la de ;ure du chef-porion Thiry; l'état de santé di , excellent homme est des plus compromis mne on sait. )es paroles d'encouragement furent écoutée: pc reconnaissance. La Reine accepta l£ utte qu'on lui offrait de bon cœur; sa ,sorti< l'habitation fut saluée par un vibrant 'ive la Reine : .<> poussé par les habitants qu ient accourus. 1 nsy aura qu'une voix pour admirer ce gest< nie délicatesse si royale'et si féminine" à. Û s, révélant une àme dont l'estimé s'est im sée à tous dès l'abord. L'instruction contradictoire. \"ous luvons déjà (parlé, il y a quelque temps i rapport de M. Standaert, député, rappor îr du budget de la justice. Le « Journal des Tribunaux » en publie ï n tour plusieurs extraits, — noiamtnen ié partie relative à la réforme de l'insiruc >n crimineQle. Rarement question fut aussi largement e ssionnément discutée que cette question d< nstruction préparatoire. M. Standaert s( on once nettement pour l'abolition de l'ins iction .secrète, — la transformation du rôil< i juge d'instruction : étranger à l'information policière, œuvre di nistère public, il juge véritablement l'ins îotion, comme il jugerait un procès civil, en 5 le procureur du roi qui accuse et le pré nu, assisté de son conseil, qui se défend instruction préparatoire se fait au grand jou le juge n'ordonne la détention préventive e expertise, une descente, une mesure d'in:; irtion quelconque qu'après un débat contra /toire devant lui. La. sentence rendue, le jugi >te assis, il ne descend pas dans la rue, i meure étranger à toute mesure d'exécution Adopter cette conception, ce serait instaure ie notion saine de la Défense, de ses droits • ses devoirs. Plus d'initiative à la police ais plus de garantie aussi pour la défense âce à la publicité, grâce au rôle nouveai i jugie d'instruction. C'est, dit-on, cette thèse qu'applique le pro t de réforme du comité de Législation. Ell t conforme — nous sommes heureux et fier i le çonstater — aux idées que nous a;von ujours soutenues. Elle s'éloigne de celle qu Rendaient les partisans de l'instruction, non ntradictoire; elle s'éloigne également de 1; f'Orme proposée par ceux qui voulaient fair •sister. d'un jury le juge d'instruction pharg • se prononcer sur la détention. Si notre législature se rangeait à ces idées serait, sans heurts, sans excès possibles i grand pas en avant, fait dans la voie de 1; iritahle justice. (r^=5 Le progrès. Un de nos grands établissements ciné'matc 'aphiques annonce, en ce moment, un spe( cle classique, interprété par d'illustres a< miTTII IIIIM —Il Miiiiiiii 11 teurs, et complète son affiche par ces mots « Film avec récitations. » Ce petit détail pourrait nous faire compren dre ce qu'est le progrès. Lorsque la découverte d'Edison produisit ses premières applications pratiques, on l'utilisa timidement comme auxiliaire de la parole et de l'intea-prétation humaines. Et nous gardons 1S encore le souvenir de îevues où, pour éviter le travail en changement de décors, certains ^ tableaux étaient figurés cinématographique-' ment. Pilus tard, cela se perfectionna : nous eûmes, nous avons,les innombrables drames ou corné-^ dies qui se jouent actuellement sur les scènes 11 «ad hoc», — voire des opérettes, des opére-ttes i- spéciales : sans paroles et sans musique, — i- le dernier cri de l'opérette. t- Voici maintenant la dernière innovation : e 'Pour rendre plus intelligibles les films dit t- « films littéraires », on les agrémente de dé-.'e clamations. il Pour donner encore plus de naturel à l'in-it terprétati-on, demain on ne fera appel qu'à un ensemble de récitants, en les priant n d'ajouter-le geste à leur déclamation. On laissera le film de côté. Ce sera le dernier mot s du .progrès — que nos pères mettaient journel-, lementen pratique! Le Voyage à la Lune. Quoi Jules Verne nous racontera l'histoire • du premier «isuraérien»? Le « suraérien » serait à l'aéroplane ce que le sous-marin est aux embarcations ordinaires. Il serait construit de , telle sorte qu'on pourrait s'évader aVec lui s de l'atmosii)hère teiTestre et faire des excursions audacieuses dans l'infini ! Vous voyez ça d'ici. Une sorte de poisson-volant mécanique, pourvu de hublots, d'hé-. '^ces et de tout ce qu'il faut pour affronter impunément ;les espaces où lva.ir respii'able ^ -fait, défaut. Enfin, cela n'est pas totalement impossible. Avec une provision de chaleur solaire et d'oxygène. Après la télégraphie sans L> fil, il n'est plus permis de douter de rien. Il serait assez plaisant d'imaginer la conquête de la lune. L'Angleterre donnerait carte- - blanche à la France, sous condition de lui abandonner la planète Mars, avec laqueLle elle a un vieux compte à régler, depuis la « Guerre des Mondes », de Wells. La troupe française débarquerait dans les volcans lunaires, le flingot au poing, le casque du scaphaindrier bien vissé. A la première halte, il renie outrerait un monsieur en cha-; peau tyrolien, avec une barbe rousse et des lunettes. — Qu'estice que tu fiches ici? Le monsieur saluerait poliment : — Che zuis mossié Wolff, de l^agence Wolff, j elle yends des canons, des moutardiers, des brownings, des lunettes, des épingles de nour- i rice, des souliers américains et des étoffes i imprimées «Made in Germany». Y voyez-vous L un inconvénient? L'Empereur est prêt à envoyer un télégramme. » Et une fois de plus, les Belges seraient dans 1 leurs petits souliers. Car, comme l'histoire et un éternel recommencement, L1 n'y a, au-" cun obstacle à ce, que nous -nous amusions à ' faire de l'histoire dans le futur. i Eres vainqueur. Ces derniers jours ont été vraiment sanglants. Les accidents de la mine, les explosions, les catastrophes que nulle force humaine ne peut ^ prévoir, .ne nous suffisaient sans doute pas. Les hommes ont dû surenchérir sur les offres 1 de la nature. Et .le revolver et ,1e coutéau complètent ce qu'ont commencé l'eau et le grisou. Je t'aime et tu ne m'aimes pas? pan! un ; coup de revolver. Tu m'aimes et je ne t'aime . plus? pan! un coup de revolver 1 Tu en aimes j un autre? ça c'est plus grave : deux coups tle revolver ! Et.allez donc. Ça s'appelle, par , ironie sans doute, des « drames d'amour! ». Devant la fréquence grandissante de ces drames, on a déjà proposé d'enQevter à l'Amour le gracieux carquois et l'arc léger qui forment ses attributions. Il faudrait pourtant reconstituer l'allégorie. Nous proposons de donner à Eros une casquette d'apache et de l'aimer d'un browning. Le carquois demeurera, dissimulant la gaine . d'un couteau. Comme ornement., le bibelot Liabœuf, un petit collier à clous bien acérés. Bien entendu, plus d'Astarté à l'horizon : Eros ; vainqueur tendra une main sûre à Xhémis, au . regard voilé d'un triple bandeau, au sourire maternel l'acquittant d'avance. Cetla. aurait tout au moins le mérité de , l'exactitude. , La lumière qui s'éteint. On s'étonne de la férocité des Mexicains ! On' a tort. Comme le disait parfaitement un de nos i confrères, hier, les Mexicains sont des Peaux- • Rouges. La race primitive a pris le dessus. A propos de cela, il se pourrait que les civilisés eussent vécu jusqu'ici dans une singu-'. lièro illusion..Ils croient leur œuvre éternelle. Ils s'imaginent que la conquête du globe par - les races supérieures esl chose faite. Il est pro- - i'table qu'ils se trompent grossièrement, il suffit de songer aux cités disparues de l'antiquité. 1 de se rappeler l'image des temples en ruine, envahis par les herbes et les. lianes, pour se ren-, dre compte combien nos-œuvres sont fragiles ! La nature finit toujours par reprendra sa revanche, par effacer les plus grandioses cons-' mictions. Un brin d'herbe suffit pour percer | une dalle de. marbre pur ! Ou pourrait soutenir, sans paradoxe, que les Maures sont toujours cri Espagne, que les Mongols n'ont pas ^ reculé d'un pouce dans les steppes, que l'âme des rudes barbares blonds du Nord est toujours ' intacte sous la redingote, d'ailleurs mal tail-3 lée, de nos voisins d'Outre-Rhin. Nos terribles instincts ne demandent qu'à se ■ réveiller. Ce sont des rêveurs qui élèvent des 1 palais à la paix, pendant que les autres for-\ ,tient des armes et des canons. Les . gossess, 2 qui sont, plus près de la nature que nous, montrent combien il est facile de redevenir sangui- » naire. Mais il ne faut pas donner, pour cela. , tort aux rêveurs. Ils sont le petit nombre, une • élile qui défend la lumière contre d'immenses et innombrables dangers. ÏSkwvfiUes à In rasJn — En Albanie, las-. Guè.gues so révoltent. Le prince de Wied re.-tera-t-il? — Oh! :! e-t pins que probable qu'il se tirera... des Guègues! RONDEL Monsieur Flbchet prendra son temps Pour faire son rapport scolaire. .S'il y 'bûche tout ce printemps, Qui donc lui jettera la pierre? Jeune de cœur, mais chargé d'ans, En fier et probe mandataire, - Monsieur Flôchet prendra son temps 'Pour faire son -rapport scolaire. jS'il en est qui sont mécontents, C'est qu'ils ont mauvais caractère. Pourquoi diahle étaient-ils absents, Les bons amis du ministère? Monseiur Fléchet prendra son temps. Job. LES PETITES EXPOSITIONS M»>c LOUISE DANSE ET Mlle JULIETTE LABRUYERE. MM. PAULUS ET BONNETAI AU CERCLE ARTISTIQUE C'est une exposition singulièrement intére santé et diverse que celle qui s'est ouver lundi au Cercle artistique. Un vrai petit sak très heureusement varié et pourtant dont l même souci de tenue artistique anime les mer bres. Un peintre, un sculpteur, une aquafo tiste, une relieuse d'art. Le peintre, M. P. Paulus, me parait un d' plus intéressants parmi les nouveaux venu Il interprète le pays noir et l'on sait si aai les sites brûlés et douloureux de cette âpi terre, la grande ombre de Constantin Meunii ;.'st singulièrement encombrante. Le grand m rite de M. Paulus, c'est qu'il y fait à peine pe ser. Et pourtant, lui aussi, il cherche avant toi le caractère. Mais, dans cette recherche, il m une passion et un sens voluptueux de la co leur qui donnent à son œuvre un accent sp cial. Son grand tableau, intitulé le « Cha bon », est une des œuvres les plus neuves et li plus fortes que j'aie vues depuis longtemp Mais les peintres préféreront encore à la réaJ sation, dans un format peut-être un peu grar pour le sujet, l'esquisse, qui est un morcea brossé avec une fougue et un raffinement c i oloris extraordinaires. La recherche du cara îère a entraîné M. Paulus sur les clièmii d'Espagne. Il en a rapporté des impressior très personnelles et très neuves qui compl i^nt admirablement cette remarquable expos tion. * ** ! Le sculpteur, c'est,M. Armand Bonnetain. i\ Bon ne tain, qui a fait de charmantes figurine .•{ de délicieuses plaquettes symboliques, es avant tout, un portraitiste. Mais quel délicieu .portraitiste ! Il excelle à déterminer le carai tère d'une physionomie et tout en lui donnât une ressemblance parlante, il sait la stylise l'ennoblir. Les portraits de MM. Picard, Emile Verhd ren, Jules Destrée, Léon Hennebicq, M. des On biaux, sont de véritables merveilles, et so buste de M. Destrée est d'une fermeté et d'un vie incomparables. Toutes ces physionomies s distinguent par l'accent, le caractère que Bonnetain sait y mettre, mais cela n'exclut pr la grâce, et ses physionomies d'enfants et c ;1 llettes ont un charme de médailles florentine M. Bonnetain semble vraiment avoir retrom l'art perdu de la médaille, car il sait, applique à la médaille un métier différent de celui ci sculpteur. Dans la salle voisine, se trouve l'exposition c Mn»« Louise Danse et de M1Ie Juliette Labruyèr On connaît depuis longtemps le talent de M> panse qui; du reste, a de qui tenir, mais, à ch; cune de ses expositions, on constate quelque progrès. Sa conception toujours très artis' de l'eau-forte, s'élargit, s'affermit d'année e année; elle a rapporté de Rome des visions c jardins tout à fait remarquables et elle a s donner à certains sites bruxellois : Sainte-G' dule, l'abbaye de la Cambre, un style et un c; j ractère que le promeneur indifférent ne let l soupçonnait pas. N'est-ce pas à cette faculi d'agrandir, de styliser, d'interpréter, que se r connaît l'artiste véritable. On remarque aus un très curieux portrait de M. Ray Nyst. Quant aux reliures de Mllft Juliette Labruyèr il n'est personne qu'elles ne séduisent. On trouve l'imagination décorative unie à la pe fection du métier. MH® Labruyère a. désormai pris place parmi les meilleurs relieurs m dernes. L. D.-W. AU PALAIS DE JUSTICE UNE CURIEUSE QUESTION DE RESPONSABILITE DES COMMUNE Sur cette espèce qui, fréquemment, doni lieu à de multiples controverses, la 7e chamb du tribunal correctionnel a été appelée à prononcer: Il y a quelques mois, au cours d'une altère tion qu'il eut au boulevard Jamar avec un ce porteur, du nom de M ... l'agent O.... de Sair Gilles, le blessa d'un coup de pied à la jamt Le colporteur, traduit devant la justice répre s ive pour rébellion à la police, fut acquitte p le tribunal qui, après avoir entendu plusieu témoins qui affirmèrent avoir vu le polie i frapper le'prévenu, estima non établie la pi vent-ion mise à sa charge. Non content de ce premier succès, M..., p la voie de la citation directe, assigna devant T" chambre l'agent O.... pour coups et blessur ayant occasionné une incapacité de travail ' par l'or,crâne de M« Sasserath. réclama 500 de dommages-intérêts à lui payer par le c: au service de la. commune de Sainl-GiJles ; moment des faits, ce qui. d'après l'avocat, e traînait la responsabilité civile de celle-ci. Cette question-de responsabilité, en rais du principe de la séparation des pouvoirs, i combattue par M® Delinge. avocat de la co thune et M. Raquez, substitut du .procureur Rot qui. cependant, requit la condamnation policier coupable de brutalités commises da l'exercice de ses fonctions et.au paiement c dommages'intéièts y arbitrer par les juges. La cause est tenue en délibéré. On statue le 13 courant. [ A LA CHAMBRK Le budget de l'agricaliure ...Comme le sieur Gielen, la Chambre continue. Elle met,à remplir sa tàciie désormais sans éclat, une obstination morne et placide, qui a quelque chose d'émouvant. Après lés ardentes luttes de ces derniers mois, elle va, traçant le sillon commencé du train machinal des bétes lasses... BUDGETS On continue la discussion générale du budget du ministère de l'agriculture et des travaux publics. - M. Raemdcnck prône la réforme des concoure de bétail. La hête devrait être appréciée moins au point de vue de ses mérites extérieurs que de son rendement. Il est indispensable d'encourager les concours d'étables qui donnent les meilleurs résultats. La tuberculose bovine doit être combattue scientifiquement. N M. Raeindonck continue son discours en examinant point par point tout ce qui peut intéresser un habitant des deux Flandres... On s- comprendra que nous ne le suivions pas jus-:e qu'au bout. n M. Devèze s'occupe.ensuite en détail du canal n de Charleroi. i- r- M. Devèze. — En juin dernier, le ministre des travaux nous promettait l'achèvement dui canal de Charleroi. Or, depuis lors, tout est. resté en état. Rien n'a été fait. La raison ? C'est que l'évacuation des eaux de la Senne is n'est possible qu'à condition d'abaisser le plan •e d'eau dans les derniers biefs. A peu de frais, >r on pourrait, de cette façon, établir des ponts fixes sur le canal et. assurer la navigation des bateaux de 600 tonnes. Il n'en coûterait que 2 millions de plus. La province a promis son intervention. U faut que l'on choisisse une solu-it tion et qu'on agisse ! H C'est indispensable aux intérêts de notre in-[. dustrie et à l'assainissement de l'ouest de Bru-xelles. D'autre part, le canal achevé peut seul donner aïi port de Bruxelles le fret de retour nécessaire. ;s Enfin, dans la traversée de Bruxelles, le ca-s. nal se partage en deux biefs trop courts pour i- permettre l'emploi de remorqueurs. U faut ,1 faire cesser cet- état de choses. Qu'on sorte une u bonne fois de l'ornière administrative ! (Très bien.) M. Braun plaide avec chaleur 1£ cause des in-^ génieurs des ponts et chaussées. M. Braun. — Us se plaignent avec raison du projet de réorganisation du département au-ils appartiennent. On -est d'accord pour dire qu'il faut remédier à la situation actuelle pour hâter l'exécution des travaux. Mais la réorganisation partielle qui a été -faite dans le '• Luxembourg a jeté l'émoi dans le corps des in-s génieurs. Us. ont exposé leurs doléances dans t. une brochure que le ministre connaît certaine-x ment. Il se doit d'examiner avec bienveillance les justes réclamations de ses anciens conelisci-' pies et de ne pas attacher son nom à une réforme déplorable. M. de Kerçhpyé d'Exaerde a une idée admi-rabje. .H remet,-par écrit, au ministre, les ob-i- servations d'ordre local qu'il avait à présenter., u Voilà un bel exemple de, sacrifice et dont rfom-e bre d'orateurs (!) devraient bien s'inspirer. e . '• de Kerchove. - Puiir le reste, j'ajouterai s que si l'on veut, assurer la prospérité de l'agri-e culture,' il faudrait ouvrir nos frontières au bé-. tail jeune. On devrait aussi eiidiguer certains schorres et encourager l^s pi-opriétaires de lii uyères qui dëfrichent leurs terrains en les li- I Itérant pendant dix ans de l'impôt foncier. e M. Serruys se fait l'avocat d'Ostende. d'ac-e cord avec son collègue, M. Buyl. '»• M. Serruys. — On nous a promis à bref délai L. la cale sèche si impérieusement réclamée de-' s puis vingt ans par le commerce maritime. T.es ' bonnes intentions du ministre resteront-elles lettre morte ? En ce qui concerne le Palais des II Thermes, est-il. nécessaire d'attendre l'achève-e ment du creusement d'un puits pour construire u cei établissement? i- i- M. Serruys termine en s'occupant du port de ir pêche et des installations si nécessaires à nos é pêcheurs. M. Maurice Crick. le jeune député de Bruxel-il les, traite ensuite avec une clarté et une compétence qui ont été très remarquées, la ques- , tion de l'industrialisation de l'agriculture. y r_ M. M. Crick. — Tout le monde sait que la ra-, reté et la cherté de la main-d'œuvre sont une ' des causes du malaise dont souffre Vagricul-ture. Nombre de terres qui étaient jadis d'une exploitation fruetneuse* ont, pour cette' raisonr été transformées en pâturages. Cette situation - impose des devoirs au gouvernement. I a véritable solution du problème est la généralisation des méthodes industrielles.. Le labourage mécanique du sol mérite toute l'attention. La motoculture a été expérimentée avec succès en France aussi bien qu'en Allemagne et en Angleterre. Chez nous, le gouvernement conti-s nue à montrer la plus déplorable Indifférence. Ce n'est pas aux particuliers qu'il appartient ,e de prendre de pareilles initiatives. Je voudrais que le ministre me dise de façon claire et pi'é-0 cise ce qu'il compte faire en cette matière? ;e M. Ooms a parié du défrichement des bruyères de la Campine. Je voudrais voir biettre a- cette question en rapport avec celle de la mo-,1_ toculture. Le labourage mécanique est, en ef-[{ Jet. essentiellement économique... M. de Kerchove d'Exaerde. — Nous avons fait des essais. Ils ont été défectueux, s- M. Crick. — Je le sais, mon honorable collè-w gue, mais ce n'est pas une raison pour y re-l'S nonce.]'. A Merbes-le-Chârc-au aussi des essais ont été inégaux. Un jour, ils furent déplora-. blés, le second, merveilleux. La question vaut t!" ''onc d'être vidée. Al Après ce substantiel discours, qui nous a la changés des parades électorales de certains es « commissionnaires » parlementaires de droite.: -1, M. Woeste a narré in touchanto ^ïs^oiro rlc la,, v Dendre, la. Cendrillon de nos rivières. Quel est !t' le prince Charmant qui l'arrachera à son mal-,ri heureux sort? n" ...Et les .monologues continuent. Ce n'est, que de temps à'antre que. l'on entend traiter un su-iet qui dépasse les petits intérêts de clocher. M. Lemonnicr appuie les consid.'rations de 1,1 M. Devèze. U iVaite ensuite longuement tout cë iu oui se rattache à la concession des lignes de ns tramways c^ui empruntent le territoire de plu-p? sieurs communes. W. Giro'il critique le ministre de la. guerre oui s'approvisionne d'avoine à l'étranger. Cela ra déprécie l'avoine indigène. D'autre nart le« hamsters sont devenus un véritable fléau. Il

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes