La chronique: gazette quotidienne

1345 0
close

Pourquoi voulez-vous rapporter cet article?

Remarques

Envoyer
s.n. 1914, 02 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 16 juin 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/t14th8g180/
Afficher le texte

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Lundi « ot mardi 3 mar s 1914. — Edition C CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE LA' BELGIQUE 4ïo aimée, — M» 60 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi*(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration; N* T®^lf-Rédaction : N* a ABONNEMENTS : Bkuxbllfs : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Province .* 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tons pays-de l'union postale, 30 fr» par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg,.20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE | BÉDACTEUR EN CHEF: Jeau d'ARDEME ANNONCES : 4e page : 30 cent. la pelite ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-uirers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Gpdts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3299 La publicité financière, le? petites annonças çt les nécrologies sont reçues aux bureaux du.journal, S.et 7».Galerie du Ro?« La " Chronique „ errante SUR « VA ROUTE DE TIMMIMOUN I). Les Providences combinées d'Allah et de Jéliovah qui m'amènent là Alger — avec la collaboration du Cartilage, paquebot trans-I méditerranéen, — m'y l'ont trouver en sus, au bureau des postes, un .paiquet d'épreuves : les Mûmes ieuilles d'un volume d'mvpMs-! fiioiWi 'algériennes auxquelles j'ai des raisons particulières de an'intéresser, en ayant fécu qu'eUques-unes t»v«c l^a-uteur. Le litre 'les résume, ces impressions : La flouie 4e Timmimoun (1>. Mais l'humoriste qjii Iles ssma au hasard du chemin, pour les réunir aujourd'hui en ces pages, a voulu désigner, ainsi, plutôt qu'une marche vers un Init l'éol, la poursuite d'un idéal que les des-liœ supérieurs ne permettent guère d'atte-hi-I dre, de vaguas randonnées vers Je pays des ! rëves .qu'on no réailise pas. Non que Timmimoun soit précisément si-iué dans M pays-llà : Timmimoun existe ; c'est une totalité eu "ou pourrait à la rigueur Jrotfvér là-<bas quelque part dans l'immensité désertique, — un .poste militaire y ayant clé établi depuis peu.'Ce poste n'est, d'ailleurs que temporaire ; le jour où les circonstances n'exigeront plus son (maintien, il est probable que 'le nom nnéme de Timmimoun, un instant évoqué.remtrera doucement da-ns.le mystère de's sables..'. * * * Nous eûmes un instant d'idée d'aider voir ! si d'on n'y rencontrerait point cette origina- ■ iité olbsolue, cette impression .de sol vierge devenue aujourd'hui si difficile 'à trouver sur 1 cette planète, que 'les esprits .aventureux son- i gf nt à îiOilerila chercher dans la lune. 'Et nous commençâmes à suivre un 'itinéraire que Souguenet, en guide consciencieux, aipris soin d'indiquer brièvement — oh I très Jirièvetment — à'la fin.de .ee volume, en quel- • ques dignes intitulées, se'ton fa formule d'u- '• eage, HenseirfnemeiUs pmtiqim (destinés 1 (aux voyageurs qui désireraient tenter l'aven- 1 lure) : « Pour allier de iBruxcilles à Timmimoun : 1 (Train de la compagnie du Nord jusqu'à Pa- ' ris. — Taxi-auto de Paris-Nord, ii Paris- 1 P. L. i\I. — De Paris à Marseille, ie « Côte d'Azur rapide » est exceptionnellement re- 1 icommandable. — De Marseille à Alger, ba- ' teau. —,D'Alger îi Ora-n, Irain du P. L. M. — ( (D'Oran ù Beni-Ounif de iFiiguig, train de 1 l'Etal. — A BenijOunit, s'informer auprès 1 du capitaine ParieJ, qui est l'obligeance même ; marcher tout droit ; provisions né- 1 «rosaires... » ■Il y a déjà une couple d'années que nous 1 suivîmes fido'ciinent cet 'itinéraire jusqu'il 1 l'endroit Ides points de suspension. .Nous ! .n'allâmes point plus avant cette fois-là, et t l'obligeance du capitaine -Panel ne nous fut < d'aucune utilité. Le reste de l'entreprise, à partir de Fi- t guïg, resta donc pour nous dans le domaine de l'iirréailisé, et Timmimoun symbolisa en I notre taie l'impénétrable mystère de l'Islam, < la cité de rêve où .les hommes d'action es- i saient vainement d'accéder : ils ont beau en c approcher, quoique chose ima.nque toujours à t leur conquête; leur civilisation propre les tient, quelque elfort qu'ils tassent pour s'en ( dégager. On :a vu certaines exceptions, — , mais combien i-ares! < *** Et -voici qui 'exprime ces choses d'une fa- l! çon saisissiante et /colorée. L'auteur a été 1 évidemment inspiré par ALI ait lui-môme, J dans un -de ses sanc lu aires les plus vénérés 11 «t aussi îles (plus suggestifs de telles cogi-ta-lions,dans ■i'ilÏÏ.ustTe mosquée de Bou-Médine, ■ à Tlemcen : <« AJilaih, line voiei, un infidèle, sur ton trais j «parvis, sur les nattes bariolées, ù. travers il a cour de marbre où l'eau 'lustra/le ruisselle sur .les pieds d'un vagabond, d'ans les nefs de la mosquée, remorquant des iba>bouches qui rendent gauche... Les hommes ont telle- < Bnent espéré, prié, adoré ici, qu'à coup sûr r â-ls ont sanctifié l'atmosphère que je respire : i «Me est humaine et sainte ; je -me sens soli- < daire des grandes douleurs, des grands es- .< |)oirs qui se sont prosternés sur ces tapis » fleuris. Je suibis aussi dans cette miracu- , fleuse mosquée 'le prestige d'un art entre tous < ânimatériailisé. La nudité des murs, la forêt a des colonnes disposées en nef, l'harmonie • des a.r.es outrepassés et dentelés, constituent fun ensemble sveJte, pur, décharné, orgueil- ; Qeusement détaché de tout bas fétichisme... i (Et cet angle soudain creusé au centre de la . ■muraille, et où se tient un -prêtre écroulé • dans ses «vêtements éblouissants de; Man- , cheur, ce iinihrab orienté vers La Mecque, j'y sens île centre mystique de ce.sanctuaire et, ( Ha force miiMéiraire qui, depuis des siècles, ( projetle de tout le monde ïsilamique vers le i cœur de la religion, à traders les mers et 'les déserts, .les pensées de-s croyants comme des llôches d'or , « A ces races tu as imposé des vêlements religieux, tu fus dur, .minutieux, précis, sa- ( «chant Iles nécessités de, la vie, l'hygiène, les ( exigences du climat et les faiblesses huima:-■nes. Dans la .maison du musulman, dans s cf. 'Véleinenta, dans son régime, dans son ha-. jvmïi, aussi bien que dans sa prière, on retrouve l'initiale; intelligence ordonnatrice. Al-Jlaii, des esprits supérieurs peuvent voir dans ton paradis un séjour idéal et spirituel; les êtres grossiers y espèrent simplement la possession de femmes innombrables. Ainsi les uns et-les autres espèrent selon leurs goûts. N;o- ■tre paradis, à nous, est inintelligible. * * * <« Oui, lu les tiens, tes fidèles; des grands chefô aux ipouiilikmx, tu les maintiens dans ■une discipline de fer... Mais ne les perds-tu ipas ? De nouvelles nécessités sont nées ; te monde entier trafique de l'argent, et le musulman ignorani de ce trafic est la proie du juif et du chrétien. Ne les perds-tu -pas, tes fidèles, ô Mlaih ! ne vont-ils pas pourrir dans l'abjection des villes chrétiennes, voués aux (1) Par Léon Souguenet, un vol.; O. Lam- berty, éditeur, Bruxelles. llativaux obsicurs, parques, empêchés de manier le sabre ou de ^ bondir au gailop d-es coursiers idans de désôrt Mouvant ? « Ah ! du moins, si tu permets-feur hèmi-diation, et qu'ils soient broyés par l'infidèle, tu leur laisses, tu leur ouvres de plus en plus le rêve illimité; Nous, tes, vainqueurs, à jamais inquiets desjgours; rongés, de soucis mesquins, d'ambitions sordides, proie de vanités dérisoires, voués à l'insomnie et aux calculs, nous envierons peut-être le musulman qui dort au coin d'un mur, le musulman qui regarde la mer, le musulman qui chante la lointaine Grenade ou qui, accroupi deivant un mua' chargé d'arabesques, s'évade du inonde en suivant le jeu miraculeux des lignes... « Nous serons peut-être un. jour La .s de l'action stérile... Le christianisme, a repris un Barrés désireux d'appuis formes et de cadres rassurants, inquiet-d'avoir perdu un instant l'assentiment du passé ; mais tu nous a pris un 'Loti et bien d'autres ; bien d'autres esprits douloureux sont allés vers toi... « Allaih, dieu lointain,, dieu qui as encore tous les jours des saints sur la terre, Allah, dans ta .mosquée lustrale, dans la fraîcheur des marbres -et des eaux, un homme qui porte avec le stérile regret de celui qu'il n'a pas été, troulhie sans doute 1'atmosplîère sainte par la précipitation fiévreuse de sa prière. Il sait que tu réserves aux tiens le secret du sommeil et le secret du rêve, il sait que tu commandes et que tu permets la :'oi et la volupté mêlées. Il s'éloigne.en trébuchant, parce ..qu'il remorque des babouches, .et retrouve au seuil de la mosquée i'at-nosphère enftaminée de l'Afrique. « Tout doit, maiis lui, il va, il marche, car :'est sa loi. ® emporte de1 ta mosquée, Allah, e souvenir d'un paradis pour qui il n'est pas 'ait. » *** Celte .prière sur l'acropole de Bou-Médine, e l'entendis en quelque sorte s'exihaier naguère, au liane des monts de Tdemcen. Une ortune capricieuse m'aonène à la transcrire mijourd'liui — mercredi des Cendres, dans la chrétienté — •devtot la mer d'Afrique qui l'aighe le rivage d'Alger la blanche. Nous loimmes donc toujours sur la route de Tiuv-nimoun...■Alger la blanche, .étape .maîtresse do cette "out-e au tenninus encore perdu dans une iru/me incertaine, ifêtait hier le mardi-gras; t elle m'est apparue à cette occasion comme m des rares endroits qui aient encore gardé ios traditions carnavalesques.. (L'artère centrale de Babazoum et de Bahe-eued était livrée à une cohue si pressée, si iiouiveanentee, si bruyante, si follement ba-iolée, tous les tyi>es de l'espèce humaine, as déguisements les plus variés y . roulaient hè'ïe-imffle avec tous les •échantillons des coquines nationaux, — avec une telle ahon-lance, que je ne me souviens-guère d'avoir 'u uulBfe part un tableau de ce genre aussi lohevé. Acteurs ou spectateurs, la population en-ière se trouvait réunie là ; toute ila Casbah ita.it descendue de ses ruelles échelonnées et es femmes, au blanc haïk, rangées à la file omme des pingouins, suivaient d'un regard urieux le déchaînement de folie. ■Dans cette purée humaine où musulmans, hrétiens, juifs — et autres, — se mêlaient et e confondaient, j'eusse bien défié n'importe iuel dieu de reconnaître les siens. Alors, ce Carnaval si décadent chez nous, e voici florissant encore aux rives- airioai-îes : c'est la découverte que nous, avons aile, cette année, sur la route de Timmi-noun...Jean d'Ardenne. MfiS FAITS. PROPOS MENUS LA PLUME AU CHAPEAU Sera-ce un signe des temps, nous porte-'ons oe tantôt, noxbs annonce-L-on, la plume m chape-au. Les Gilles de .Bhichv, .Les cheva-hefis de la Jarre lier ey d'autres, grands sei-ttieurvs ont ie che{ em-panaelw. GuillaiLme II ?l ses sujets, en tenue de chasse, portent à eurs cliapeau.i; verts des pineeaux de poils Le blaireau idoines à de savonneuses barbifi-■ations. I^es génêmux anglais ont des plii-nés de coq, Les généraux français ont des plumes d'autruche... Mais nous ! Le pauvre Mous, .M. Tout Je nonde, nous sommes aussi plumés qu'une Ihmie à la veille de ]Soël, nous sommes, en m sens, mus el sans .parures... C'est une in-us\tiçe, c'est çoMmipe. aussi au vœu de la lature. Les dœmes,. tirant à elles toute, la couverture, ont v accaparé toulçs Les méthodes VembellissemefiU ; elles ont. môme ridiculisé ï ses propres yeux le «•monsieur trop beau.))... "est de la plu# basse perfidie, que M. Schoi-laert sorte en habit zinzolin, en mollets de <oie, avec u>n panache qui, tombant de son :o acre-chef, lui. bail rail les vertèbres lombaires, et Mwe son épôusse (je crois qu'il n'en i pas, c'est pourquoi je me permets de l'évoluer), lui déchirerait qu'il est grotesque.:. — Pourtant la nature a voulu, que le radie exil loube la beauté, toute lu séduction; voyez le '.ion et la lionne, de paon et la paonne, elle ré-yervail pour la femelle une livrée réduite et j \erne el tes corvées les plus dures. Nous nous sommes laissés refaire. Les' 'emmes ont la parure, elles ont la beauté conventionnelle. A nous lu force, à nous les responsabilités, à nous le pouvoir. Mais cela uissi elles veulent nous le chiper. Nous serons bientôt .laids, sans pouvoir et bêles. J'aime à croire que la première plume, qui répand tout naguère à un chwpeaAi mâle, Hait une protestation. Bon. LA « CHRONIQUE » EST EN VEMTE « A Revin, à la bibliothèque ^ ja gare. A Tourcoing, à la bibliothèque de la gare. A Lille, à la bibliothèa;j.e de la gare. A Nice, à la bi'fcfliotï^qug la gare. A Menton, à la bibliothèque de la gare. A Monaco, à ^ bibliothèque de la gare. A Saint-Rap'^ô^ à la bibliothèque de la gare. An jour le jour LA F0LST100E ^ C'est une sorte de « terreur blanche » Ml que nos cléricaux, follement enflés de tour puissance, entendent faire peser sur le pays. Ne vous permettez pas la moindre plainte contre eux, sinon vous verrez de quoi il retourne, ah mais ! Au Congo, il ne faut pas toucher aux missionnaires ; en Belgique, iï' faut admirer le ministère, toujours'et rnailgré tout... Un exemple amusant et instructif tout à la fois nous est encore donné à l'instant de ce curieux état d'esprit. Dans les colonnes mêmes àe i'à Chronique, M. Masson a spirituellement fait remarquer comment nos principaux industriels, M. Greiner à leur'lite, se sont trouvés en butte à toutes les 'foudres cléricales pour s'être plaints dé nos services publics. Une lettre de M. Grenier au A'.Y" Siècle et la riposte de ceilui-ei achèvent de noas montrer la mentalité de nos maîtres. Pour s'être permis ta plainte en question, M. Greiner se vit reprocher un essai non réussi et un retard qui n'empêchèrent pas que le6 deux dernières malles fournies par Cockeriti ne soient regardées, de l'aveu du XX' Siècle, comme les meilleures de la ligne Ostendo-iDouvres. Et la raison de ces attaques est expliquée par le pieux journal avec une belle naïveté : M. Greiner avait commencé f< par jeter lui-même' la pfeiTe à M. Vari'de Vyvere », dans un « réquisitoire dirigé d'un bout à l'autre contre M. Van de VyVeire ». Pourtant, M. Greiner ' ,1e lait "spirituellement remarquer, ses critiques trouvaient leur base dans une étude de M. Veriiaegen, aussiclérkail qu'il est possible... Mais le droit de critique (comme tous les , autres, du reste), n'appartient qu'aux cléricaux. De simples citoyens, si éminents qu'ils soient dans tour spécialité, ne peuvent l'exercer sans que leur critique ne soit qualifiée de pamphlet... PETITE CHRONIQUE . Regarde on arrîiro 3 mars 1878. — L'indépendance de la Bulgarie eét reconnue par le traité de San Stéfano. Autour du « Timbre d'Argent ». La solennelle « reprise-première » du gala de •a presse, rappelle, à. un vieil 'abonné de la Monnaie,' un petit incident artistique touchant lux premières représentations, à Bruxelles, de 'œuvre de Saint-Saëns. La si jolie Mm8 Vail-ant étant tombée tout à. coup assez malade jour ne pouvoir jouer, le soir, son rôle u Hé-ène, on courut chez Mmo (alors M1!o) Elly War-10t. En deux heures: celle-ci se préparait assez jour tenir le rôle sans faiblesse de mémoire, 3ien quelle ne l'eut jamais ni chanté ni essayé... Elle avait assisté à la première, et : était tout !... Puisse ce souvenir servir de bon exemple aux élèves de la classe du Conserva-oire que dirige aujourd'hui la brillante artiste levenue un non moins brillant professeur ! Grande vitesse! Ou sait que, d'après les journaux cléricaux, les; grands industriels qui «e sont plaints, du désordre de notre railway n'avaient , d'autre Dut que de faire de la peine à nos chers ministres, de si braves gens !... En attendant, la « Gazette » raconté cette histoire délicieuse : « La ménagerie Hagenbeek séjourne actuellement à. Alost. Ne pouvant s'y approvisionner du fourrage nécessaire à ses animaux, elle commanda à' Bruxelles un "wagon de foin. Ce wagon partit,-eh « grande vitesse vil y a treize jours; ?et on l'attend toujours !... N. B. — La distance entre'Bruxelles et Alost est de 31 kilomètres; la « grande vitesse » ne fait donc pas 3 kilomètres en une journée. » Pour notre part, nous, recevons d'un de nos lecteurs le pittoresque roman d'aventuré qui suit... « Je crois utile de vous narrer l'histoire d'un train dans lequel je me trouvais tantôt : Je devais quitter Liège-Longdoz à 15 h. 03 et 'arriver à Cbaudfontaine à 15 h. 22. Le train-tram est parti à l'heure (nous étions dans une gare du Nord-Belge); une fois arrivés sur la ligne de l'Etat, il n'en est plus de même; un peu après la gare de Chônée,'avant le joint d'intersection de la ligne de Herve et de celle de Verviers, le train s'arrêta, il était 15 h. 20. Après un certain temps, le train s'avance, mais, au lieu de s'engager sur la ligne de Verviers, ii s'engage sur la ligne de Herve et s'arrête un peu plus loin. Nous attendons patiemment, 'puis nous revenons en arrière reprendre notre précédent stationnement. Après quelques minutes, nous revenons en arrière jusqu'à la gare de Chênée, où on nous fait descendre. On a décidé de supprimer le train et on nous fera prendre un direct qui va passer ! On gare d'abord un train de marchandises, puis voici le direct, il est 16 h. 30, et nous arrivons il Chaudfonta'vne à 16 h. 45, au lieu de 15 h. 2£!1! Le direct qui a été arrêté à Chônée, Henne et à Chaudfontaine et dans lequel je suis monté à Chênée à 16 h. 30, est celui qui devait quitter Liège-Guillemins à 15 h. 25! A la gare de Chênée, le service était dirigé par un jeune sous-chef, qui faisait de son mieux. Le chef de gare était invisible. » L'authenticité de cet incroyable récit est indiscutable !... Splendid Bar (FoliesJlÉTgère), toute la nuit. yC Le duc d'Orléans. Le duc. d'Orléans nous est revenu toujours forvent de sport. U fait beaucoup d'escrime. On peut le voir, trois fois par semaine, dans une de nos meilleures salles, travaillant l'épée de la main droite et. le sabre de la main gauche... Si un tel accord de droite et de gauche existait pour lui aux Chambres françaises, les « mares stagnantes » auraient le Roi que demandaient les grenouilles. La T. S. F. au Congo. Le lieutenant Poignard, en garnison à Mons, a reçu, du Congo,^ une dépèche qui a voyagé avec une rapidité' peu banale, si l'on tient compte de toutes les difficultés de transmission. Déposé à 10 heures du matin (heure ■belge), .à Kongolo, le télégramme arrivait, en . la cité du Douidou, à midi et quart. Il avait ; été envoyé par les postes de T. S, F. échelon- 1 nés le long du fleuve. <5===^ \ Pauvres gens. 1 On aipplaudit (beaucoup, vendredi dernier, à, l'Université des Annales, la conférence de c M. Hugues Le Roux. •Une douce émotion ne cessa d'étreinxire les J auditeurs lettrés et les sensibles auditrices. ( Et cette émotion s'aviva de phrases comme f oel/le-ci : « jOes malheureux cherchent, non un oreil- c .1er — hélas ! il n'en est -pas question ! — mais j un toit pour se mettre sur leur tête. » Le toit, passe encore... Mais l'oreiller sur la trète ? 'C'est effrayant ! Desdémone, au moins, se le faisait mettre par Othello... Et-encore, ça lui a donné la ré- ;! putation d'une martyre ! ■ t Nouvelles à la maiia ( — Qui avez-vous eu à votre réception? r —- Pas grand monde! 'Oe petit -nain de X... et t cette plate flatteuse de Z... — Le court et la vile... s v-o<>a>-v- Le projet Poullst au Sénat j s On'attendait, avec curiosité, la réunion de la s commission des sciences et des arts du Sénat. 1 Le bruit avait coui'u, ces jours-ci, dans les ^ cercles politiques, que la droite, ne pouvant c se consoler de ia déconvenue, que fut pour e Bile la désignation de M. Fléchet, en qualité 1: le rapporteur de la loi scolaire, mijotait quel- ' que traîtrise. On prétendait même que des Iroitiers poussaient à un « coup de force »... [1 n'en a rien été. ^ La commission s'est sagement entretenue j pendant deux séances, — qui, ont eu lieu hier (i tna-tin et hier après-mxli, — de l'examen des (• articles. Elle en a expédié plusieurs, de 2 à 7, :. relatifs à l'obligation : On sait que la loi \ ?n compte 33 ! Nos pères conscrits ont donc 1e quoi s'occuper encore pendant toute la se- r naine, au moins. La commission est convoquée pour au jour- n l'hui, mardi, après-midi. ); ;i LES BELGES A PARIS | A'oici- en quels termes, le « Temps », le ! grand journal français, présente la conférence f lue notre éminent collaborateur, M. Paul Hy- 11 àians, va faire à la Société des Conférences étrangères de Paris : « La Société des Conférences étrangères ion ne à la Sorb'qhne une réunion qui sera (j sensationnelle. M. Paul Hymans, le célèbre ; orateur parlementaire de Belgique, le ileader • 2't île chef du parti libéral, répondant à l'invi- i talion de la Société des Conférences étrange- '• res, viendra exposer, avec toute la pénétrante ' précision de sa pensée et toute l'éfloquence de } 5a parole, « quelques aspects de la Belgique ( politique d'aujourd'hui ». Et il faut bien con- , venir que personne n'était mieux qualifié pour ^ traiter un pareil sujet. On se rappelle la fondation (le la Société \ des 'Coniférences étrangères au début de l'été ( dernier, -sur l'initiative et sous la présidence f de notre confrère le critique J. Ernest-Charles. ! Elle a appelé Jà sa tribune le romancier bré- 1 silien Graça Aranha, l'amiral Peary, l'histo- I rien et sociologue Guiglielmo Ferrei'o. La So- 1 c i-été des <Conférences étrangères appelle aujourd'hui un homme "d'Etat, M. Paul Hymans, qui est à ilia fois un écrivain et un orateur également remarquable. Nous connaissons assez, nous suivons d'assez près l'évolution intérieure de la Belgijque, qui nous est unie par tant de liens au point de vue intellectuel et au point de vue moral, pour , savoir le rôlé prépondérant qu'y remplit M. Paul Hymans depuis une quinzaine d'années. •Après s'être préparé à sa tftche politique en étant 'historien politique — et parmi ses ouvrages son « Histoire parlementaire de (la Belgique ■», «on histoire de « Frère-Orban », le grand doctiinaire, sont classiques — il entra jeune au Parlement, à quoi tout le destinait I (son père Louis Hymans, journaliste fort estimé, a.vait été lui-même membre de la Chambre des représentants pendant plusieurs années), où en 'le considéra tout de suite comme le chef du parti libéral modéré. Son a.ction politique fut immédiatement considérable. Et il n'est, guère de discussions législatives importantes où depuis 1900 M. Paul Hymans ne soit intervenu avec éclat. 1.1. a fait aussi dans tous les meetings, si nombreux, une propagande incessante, qui, à l'heure actuelle, se continue aussi vive et aussi précise que jamais.Action politique. Action oratoire. M. Paul Hymans, dans un discours tout récent, en janvier 1914, à la conférence du Jeune barreau de Bruxelles, affirmait magnifiquement sa foi dans «l'action oratoire. Lui qui parle toujours avec un rare talent, il a prouvé maintes fois que les orateurs peuvent parler avec efficacité. En Belgique on apprécie infiniment la vigueur, j la netteté, l'élégance de son talent; on goûte on ne peut plus sa courtoisie infatigable qui ne diminue pas la puissance combative de son éloquence. Il appartenait à la Société des Conférences étrangères de faire entendre, et c'est-la première fois à Paris, un homme politique éminent, qui est la personnalité la plus significative d'un grand parti politique en Belgique! et que Ton place d'un commun accord au premier rang de ice'ux qui font honneur au Parlement et au parlementarisme. La conférence de M. Paul Hymans aura lieu sous la. présidence de M. Paul Doumer. Allocutions de M. J. Ernest-Charles et de M. •Paul Doumer. » • - v —— li m. i* L'ARRIVÉE DE L^"AMVERSV!LLE„ ^ L'« An vers villa j? est arrivé, ce matin, avec '126 passagers. On signale deux décès à bord. M. G. LE GRAND CARNAVEL Le grand carnaval a été favorisé par un y emps magnifique. Aussi les masques rront-ils n ras attendu la tombée du soir pour faire leur d ipparition. Dès trois he.ures de l'après-midi, cl es boulevards étaient noirs-de monde.. à Noirs de monde est une façon de parler. Car e? amais foule ne fut plus gaie, ni plus bariolée, ce I faut croire que décidément le goût des dégui' _ ements renaît. Parmi les costumes en vogue, il convient de ignaler en premier lieu ,1a tenue pratique des gauchos. » brésiliens. Chemise rouge, feutre uou, culotte de cheval ,en peau de chèvre, '/est le tango qui nous vaut cette mode-là. Elle la st plus sympathique que l'engouement général m le l'an dernier pour les « pierreuses » et les 1 ( inistres apaçhes de Belle ville.. Il y a aussi les iripcesses orientales. Sbeherazade profite de tii a mille et unième nuit pour courir les rues. ta tri LE BAL D'ENFANTS L'événement le plus important de l'après-midi l'e été, sans contredit, le bal d'enfants, organise ne la salle de la Madeleine par Bruxelles-Attrac- n' ions. Io Ces fêtes enfantines sont toujours délicieuses, m ;ar les gosses, même les plus petits, portent ad- El îirablement le travesti. Ce n'est pas comme les Rt randes personnes, qui n'ont pas toujours le le ens de la ligne..., ni du ridicule ! Imaginez-vous, un instant, qu'il vous arrive ne chose rqui n'arrive, que clans les contes de 'errault. Un coup de baguette, et vous voilà ^ i-ansportés dans le royaume des fées et des ^ nages d'Epinal. Tous les personnages impos-ibles dont vous avez rêvé dans votre berceau ^ ont là : le Petit Poucet, le Prince Charmant, ^ ? Prince Chéri et Riquet à la Houppe, — Ri- ^ uet devenu beau, parce qu'il a trouvé la prin-esse qu'il aimait. Mais j'oubliais Cendrillon, t les. bergères que.les,rois épousent, le Chat otté, les héros des rondes enfantines, le meu^ ^ 1er qui dort, les danseurs du pont d'Avignon, 3 joli tambour, Cadet-Rousselle et Malbrouck. Pour un bal. ça faisait un bal de lutins omme on n'en voit pas souvent. Il n'y a que >s fl_eurs qui pourraient assembler autant de eauté en un si petit espace. On était atten-ri, ravi. M. Max,qui assista à une partie de la He, félicita chaudement les organisateurs et cc i directrice du bal, M11® Gollière. Le bourgmes- ^ ;e était accompagné de M. l'échevin Steens. ^ A la sortie, une foule considérable stationnait our voir passer les enfants. Pierrots de satin, ^ etits troupiers, pages, incroyables, hussards. ^ îousquetaires, merveilleuses, tous furent ap-laudis encore une fois. Le plus gros sir-ces ■r-11a à une fillette adorable, pas plus naule, u'une botté, et portant le costume à" la mode -es retnes persanes avec une grâce inimitable, 'âge mûr, c'est très intéressant; la jeunesse, ^ 'est fort beau. Mais l'enfance..., c'est mieux. ^ 'est un autre monde ou tout est parfait comme ans le paradis dont parlaient nos grand - ^ îères. ])] LE BAL DE LA MONNAIE i'jf Et puis le bal de la Monnaie ! Cette fois, on a dansé avec lureur. On a il anse comme sur un volcan. Ce fut le chahut îfernal dont parlent les images de Gavarni. qi I y avait même dans le tas'de masques un dé- le: ardeur. Un petit débardeur en pantalon de h; eiours et en bonnet de police. La réouverture es bals de l'Opéra aurait-elle vraiment une cl-nfluence sur les mœurs ? si on peut appeler ça _ es mœurs. II y avait aussi quelques perruques de cou-2urs. On disait : <f Les voilà, qu'en pensez-ous? » Cela dépend beaucoup de celle qui la porte. irte féftime en cheveux -bleus ne soulevait au- 4 un enthousiasme: Une autre, par contre, coif- ^ ée de somptueuses houcles mauves, faisait de .-L effet. C'est un peu déroutant. Mais pas laid, à |( orce d'être antinaturel. Cela donne aux jolies 2 emmes un air de reine fabuleuse, de,déesse tée parmi les .coquilles pourpres de la mer. On entend de jolis bouts de dialogue : « Vous ne dansez pas, madame ? , — Je n'ose pas, je suis surveillée. 11 — Par qui ? -— Par ce monsieur noir qui rôde là-bas. Un monsieur noir, alors c'est Othello ? — Tout à fait. é — Je,me le disais aussi. Vous avez, d'ailleurs, quelque chose de Desdémona. 0 — Vous trouvez? cl — Oui, on ne peut vous voir, sans avoir en-,'ie de vous étrangler tout de suite. ,r — Vous êtes aimable. » c La fête s'est teiminée un peu avant l'aube. .c FerriMe drame ie ia jalousie i & 1XELLES Uenx morts ;l l.es époux Vei'belen occupaient, depuis quelque temps, le troisième étage de l'immeuble portant le n° 80 de la chaussée d'Ixelles. Oimauciie après-midi, la locataire principale, | Ivime sortit. Quand elle rentra, vers b heures, elle trouva, sur le palier, une enveloppe 11011 fermée, adressée au commissaire de police. ' Inquiète. Mn,E D... s'empara du papier que contenait l'enveloppe. C'était une facture commerciale sur le revers de laquelle étaient grii-fonés ces mots : « J'ai tué mon mari et je me tue, chaussée d'Ixelles, So. » Aucune signature ne complétait cette tragique missive. - Affolee, D... courut au commissariat de la place Communale où elle avertit M. Paul, adjoint de service. Celui-ci requit un serrurier et, accompagné de deux agents, se rendit à la maison du crime'. .. La porte de l'appartement des époux Vcrbc-; ic.11 était verrouillée à l'intérieur. On l'enfonça a coups d'épaule. Mais les agents reculèrent en un mouvement d'horreur; l'homme gisait sur le plancher; non loin, du lit. les pieds tournés vers, la fenêtre. Il portait une affreuse blessure au-dessus de l'orec3le gauche. Il râlait sourdement en fixant les assistants de ses yeux vitreux et succpmba pendant qu' un médecin, M. Crockaert, lui prodiguait ses soins. La femme, était étendue dans Je lit, la main crispée sur l'arme dont elle s'était servie pour se donner la mort. Une blessure trouait la. [tempe droite par où s'échappait un mince filet. Ïde sang. Rien n'avait été dérangé dans .,1a chambre. On retrouva dans des vêtements un porte-monnaie contenant une somme de 10 fr. ers 7 heures et demie, les deux cadavres fu-;nt transportés à la morgue,- où ils sont garés à là disposition du parquet. M. Paul ouvrit une enquête approfondie, erï-jête dont il résulte que la jalousie a été le obile de ce crime atroce. Les épnux Verbelen îmeuraient précédemment 25, rue de la Four-1e. De terribles scènes de jalousie éclataient tous moments entre eux. L'officier de police t persuadé que c'est au cours d'une scène de genre que Mœ® Verbelen aura tué son mari. > C UN PROJET DE LOI La loi scolaire, les circulaires sur l'armée et l'ranc-maçonnerie, f'interprétatien geuverne-entale des règlements militaires indiquent irientati.on de notre politique. [1 ne faudra donc pas s'étonner de voir «t sor-■ » un de ces . jours un projet de loi complété l'œuvre entreprise : un projet de loi con-; le Sacrilège ! M. de Broqueville, — qui aime à invoquer xemple de la France, dans,les cas exception-ls ou on ne peut pas l'invoquer contre lui, — iura pas à chercher bien loin le modèle d'une 1 nouvelle : il n'aura qu'à reprendre la fa-mse Loi sur le Sacrilège, du 20 avril 1825. le ne fut pas étrangère, comme on sait, à la ivolution française de 1830 et disparut avec régime qui l'avait laissé promulguer. En voici les passages principaux : TITRE I. — Du sacrilège \rticle K — La profanation des vases sacrés dès hosties consacrées constitue le « crime » sacrilège. Article 2. — Est déclarée profanation toute-ie de fait commise volontairement, et par line ou mépris de la religion, sur les vases crés ou sur les hosties consacrées. L'article 4 punit de « mort » la profanation mmise publiquement et sur des vases renieront des hosties consacrées; il a 1a douceur 11e comminer que. les .travaux forcés pour cte perpétré sans ces deux circonstances. \vant d'être exécuté, — dit l'article C, — le ndamné à mort fera amende' honorable dent la-principale église. TITRE II. — Du vol sacrilège L'article 7 prononce; aussi la. peine de mort ntre le vol dit qualifié et celle des travaux rcés à perpétuité pour les autres vols, quand s'agit de vases sacrés. Dans certains cas, le. condamné pouvait s'en er avec quelques années seulement de tra-ux forcés. Et, pour le vol simple dans une lise, commis la nuit par deux ou plusieurs rsonnes, la loi était vraiment fort indul-nte, ne le punissant que de la réclusion, — iq ii dix ans ! Pour les délits, enfin, les articles 8 et suints établissaient des sanctions bénignes : )is à cinq ans de prison et 500 à 10,000 francs imende pour outrages à la pudeur; six jours, trois mois et 16 francs à.-300 francs pour trou- 2 à l'exercice du culte, même à l'extérieur de glise. 3n croit rêver en lisant ces articles, réuigés y a moins d'un siècle !. Dh aurait cru rêyor.tout au moins* il.y a quelle trente ans. Aujourd'hui,.nous reproduisons i passages essentiels de .ee document en solicitant vivement que l'intérêt, qu'il peut offrir nos lecteurs ne soit qu'un intérêt- «rar-nïsmp. 1 — > < Le congrès progressiste Le cengrès lifcéral progressiste se réunira manche 8 mars prochain, dans la salle «le , Grande Harmonie, rue de la Madeleine, 31, Bruxelles. La première séance s'ouvrira à > heures du matin; celle de l'après-midi à h. 1/2 précises. Voici quel sera l'ordre du jour de cette réu-ion : L Platfoitm électoral e des élections législa-ves de 1914; 2. Révision du programme progressiste; 3. '.Election du conseil général. . Vingtideux membres du conseil doivent être lus par le congrès tout entier. ■ Les délégués de'Chaque province auront, en utre, à désigner -les dix-huit autres membres u conseil, à raison de deux par province. Le conseil général, après avoir unanime-îent proclamé le droit de tous les membres u congrès d'y parler la langue qui leur est 1 plus familière, a prié, ..cependant, le. prési-lent du congrès d'engager les, orateurs à 1 ar.ler français s'ils peuvent le faire sans dif-fccuité, pour -qu'ils soient compris par tous les nembres. En tout cas une traduction sera faite les discours flamands si-.elle est demandée. Voici le, projet de plattform : Suffraige universel pur et simple à tous les legrés. — Représentation proportionnelle in.té-^rale. — Referendum. — Désignation des jourgmestres par les conseils communaux. Défense de l'école publique. — Revision de a .loi scolaire pour assurer la liberté de cons-. science et la liberté du père de famille. Sup-[iression des privilèges accordés aux écoles confessionnelles. Généralisation du servioe militaire et réduction du temps de service. Assainissement de la situation financière. — Lutte contre les gaspillages. — Plus-de budget équilibré par l'emprunt. — Impôt proportionnel aux ressources des contribuables. Les modifications suivantes au programme sont proposées : I. — Modifications au programme scolaire. Instruction obligatoire, jusqu'à quatorze ans, complétée par l'obligatios de fréquenter, jusqu'à dix-huit ans, des cours du jour ou du soir moyens, professionnels, commerciaux, industriels, artistiques, agricoles, ménagers ou techniques. Offices d'orientation professionnelle.Création, dans les localités industrielles, de ■garderies d'enfants du matin, du midi et du soir. Obligation pour les communes d'organiser des œuvres infantiles et maternelles. Ecoles Frœbel. Création de cantines scolaires communales. Colonies scolaires. Ecoles spéciales pour enfants anormaux et arriérés. Orphelinats. Autonomie de U'enseignement, moyen et de renseignement profes.sionn.eil et industriel et de renseignement normal, organisés par les pro-.vinces et les. communes. ' n. — Modifications concernant la situation des employés. L'assurance obligatoire contre les accidents,

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.  

Il n'y a pas de texte OCR pour ce journal.

Ajouter à la collection

Emplacement

Périodes