La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 09 Mai. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 04 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/td9n29qx5g/
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Samedi O mai 1914. — Bditlon C . CINQ CENTIMES LE NUMERO P.OUR TOUTE L'A1 BELGIQUE 47« année, — I*T' 1S6 LA CHRONIQUE ■ 'bureaux 5 et 7, 0»lcrie du Roi (Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ? N* 7S81& Rédaction , N1 1409 a ABONNEMENTS ï Bruxbm-iw : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor <ie la HESBAYE RÉDACTEUR EN CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES . 4« page : 30 cent. la petite lîgnc. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faits-dircrs (corps), 3 Jr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. ia ligne, — On ne garantit pas les dates d'insertion. I.a publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3Î9Ô I,a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, λ et 1. Galerie du Roi. WftTR F PATRIOTISME C'était tout (dernièrement. Le roi et Ja I reine des Belges se trouvaient à Luxembourg. I Les gens de il£i-bas '.acclamaient lia royauté I beUîc, iprotestaient .avec générosité de 'leur I svmpalihie «pour .une nation sœur. Nous en-I régis trions cet (élan, nous le partagions, et I nous n'en liassions .guère rien voir. Qu'un .monsieur distrait ou fâcheusement [ exipansi'f naieonlte devant nous que lia Belgique I n'existe 'pas ; nous sourions — et nous ap-I trouvons, 'si nous sommes .tant soit .peu I rosse... Fautai en .conclure que no/tre -pairio-I tisme n'existe pas ? Tout uu contraire, on I mourrait en condure que Ile nôt re seuil existe... I Vous en doutez ? •'Raippclez-.vous que des con-| vaincus ne (parlent ipas. •C'est "ainsi que fl'on es't patriote eu Belgi-I que. C'est -ainsi que notre sentiment national I y mérite le 'terrible proverbe : Eau ttran-I quille, grande profondeur. Car, comment et pourquoi crier notre plus I chère (pensée ? Nous ne racontons pas aux I passants comment nous aimons notre ifa-I mille, nos enfants. Nous attendons qu'on -les I attaque pour des défendre. Et de notre mieux! I! en est de môme pour nos sympathies au-I dehors. Nous savons oe qui va à notre genre I de beauté. Il faut une grâce -particulière, un I don de -parole — le verbalisme, — pour .porter I avec élégance le deuil d'un irrédentisme. La I ferveur italienne, lia 'sentiimonitarifé française | peuvent porter avec élégance île Trentiin, I d'Alsace et lia Lorraine; nous nous taisons I sur le Limbourg et le Luxembourg. Nous re-I prêtions peu ? Qui Ile dira ? C'est la douleur t quis'épianche "le.moins qui est fla pîus vérita-I Me. Et croyez que l'oubli réel, a,près l'oubli apparent, ne prouverait rien encore contre I in'ous. Combien 'n'estai Jpas d'amants qui I aneurent d'un amour sincèrement oublié d'eux-mêmes ?... Mais ailprs que faisons-nous pour nos I itrôdenti? Nous restons pareils à eux et ils I reconnaissent «en nous lorsque île Destin I nous remet face à face... Et ce Destin, dont I nous ne songeons «pas à violenter 'l'inflexible fatalité, nous trouve toujours prêts au retour jamais renié. * * * Ainsi, pour apprécier l'idée patriotique ichez -les 'Belges, il faut dire qu'elle se dépouilla de tout accessoire, qu'elle vécut seu-ilemen t dans tesson lie 1. C'est ce qu i lu i donne, vis-à-vis de l'observateur superficiel, quelque chose d'atténué. C'est encore ce qui îa laisse »?n proie aux sophismes des partis, ou des di-ietlantismes. Car si JJe sentiment peut-être I tacite à l'instar du grand prince néerlandais, I d'opinion, le .parti-pris, sont volontiers bavards. Et vous voue rappelez Je mot céllèbre [ au XVIIImo siècle, celui du philosophe peu I doué sous île 'rapport des cordes vocales et disant. : « Qu'est-ce que c'est que la raison I avec nin filet de voix, contre 'la. sottise avec I une g...orge pareille ? » Nous sommes (et c'eslt 'le grand argument I de oeux qui contestent le -patriotisme beilge), [ nous sommes divisés en deux langues, en I deux races. Et puis, après ?D'abord, pour remettre les choses au .point, spécifions qu'il s'agit, non de deux, mais de trois races, de trois .langues ; 'le Luxembourg, précisément, venant de nous rappeler quel fervent amour | de la Belgique peut se trouver chez ceux qui parlent allemand. Ceîia ne fait -que notis rapprocher des iSuisses. Ceux-ci ont beau sej (trouver partagés de la sorte, ils ont beau :-ei traiter de turc à moire (ou, si vous voulez, dej •flamingant à wa'ïlonisian-t), dis n'en demeu-: rent pas moins «les .plus «admirables .patriotes | que l'on puisse voir ! Croyez qu'à part quelques fanatiques et professionnels du fanatisme, quelques dangereux exploiteurs des querelles de races au i bénéfice des querelles «politiques, chacun, I chez noirs, «demeure d'ans -des sentiments | analogues à ceux des bons piatri-ot-es dont Guillaume Tol-1 reste d'autant mieux le sym-! hole, qu'il n'-exister jamais que dans l'âme | du peuple magnifiée par lui. Des historiens nous ont prouvé à grand renfort d'érudition que notre région, avec et malgré ses complications raciques, n'en eiit pas moins, dès Je plus lointain passé, un rôle Axieh. défini, bien personnel. Ils nous ont également rappelé que notre passage sous des dominations étrangères ne fut. en rien un asservissement, mais s'opéna selon toutes les règles du droit féodal. Nous n'avons guère subi l'outrage d'une conquête que de la •part des Français. Mais ces dominations étrangères n'ont en nen alltéré notre caractère .individuel. Si loin ffu un Flamand se reconnaisse d'un Wallon, II so trouve toujours (laissé à lui-même), ;quoi qu'en -disent certains), bien plus "loin encore du voisin allemand ou néer--nvdais. C'est que /lie pays, le site, la terre où yont dormir les .morts et sur ilaqueWe se Gainent les nourrissons, possèdent une puissance de •» (palriat:ion » (si on -peut dîne), qui l'emporte sur la race, la langue, toute autre '°rce. Habiter le même pays, c'est, pour deux races, comme «l'union pour deux époux : or, la 1 "inmunauté du lit nniptial l'emporte sur toute parenté et décide la vie. *** D'habiter notre -môme -pays, cette si curieuse « marche d'occident », les trois raccs ont reçu de la couleur du ciel, de la nature -du sol, de la plaine herbue et de la Montagne forestière, un caractère commun 'l111! Dieu merci, n'est fpas plus à la merci. <l«\s querelles politiques que des eailoufe diplomatiques. La communauté du sol nous ^;|i! une anme unique que ne .peuvent diviser III tes pires égarements du cœur, ni les pîus ^ubti-Ls pièges «de l'esprit. '';l se .trouve la base indestructible qui est dehors de toute politique, qui porte î'exis-'e^ce-même de la patrie. S'il favi approuver ^ nous nous y soyons appuyés jusqu'ici sans en parler, «ans la trop chanter, sans en relever la -gloire, approuvons maintenant no-ftne besoin de J"affirmer devant l'étranger, et, •plus encore, devant nous-mêmes. 11 faut, avant «tout, que notre politique intérieure n'admette jamais d'atteinte au principe national, et que >la moindre faute de cette sorte entraîne uno disqualification définitive pour qui en est atteint. Mais la neutralité, le res--pect,. ne peuvent suffire en pareille matière. Chacun de nous doit vouloir être -de ceux en qui l'instinct national marque le mieux son caractère. Il faut que chaque «parti politique soit ■irreiprocilmble au point de vue national et ne lutt-c contre ses adversaires que pour servir mieux le pays. Il faut que .chaque individu, le plus humble comme le ipluis notoire, se laisse giloire d'être Belge et de n'admet Ine aucun caractère étranger. Si nons introduisons ce piûnciipe dans notre vie publique et privée, il en chassera bien vite une série do défaillances, de fautes qui seulles, nous ont, s^ans doute, empêché jusqu'ici die donner toute la splendeur qu'il (mérite à ce nom de Belge où nous pouvons sailuer un mélange de sagesse et de passion, de raison et de force, .bien propre à faire de notre patrie l'arbitre discret et s-agaco de d'Occident. FRAUNLAUB. MENUS FAITS, PROPOS MENUS ENTENTE BELGO-DANOISE En attendant le roi de Danemark, on nous a /ait connaître l'hymne national danois. Il n'appartient pas au genre rigolo. On y voit un terrible Christian qui, debout sur une baril ue, dans la tenvpête, décapite les Gaths à itour de bras. Sang et massacre! A côté de ce chant, Vhonnête Brabançonne, même l'ancienne, celle où on se mitraille avec des oranges, comme à Binche, a Voir dyuu chant pour congrès pacifiste. Ainsi le terrible Danois et le bon Belge alterneront leurs chants. Un lecteur, alléché d'avance par ce spectacle, m'écrit pour me communiqaer une succulente idée. Il a malaxé et pétri ensemble les hymnes danois et belges. Sans plus de pré[ace, voici le résultat : Oui! c'en est (ail; de l'arbitraire, Le roi Christian auprès du grand mal, Trompant les hideux projets, Et dans la brame, Sur nous, de l'airain sanguinaire, Fait tomber les têtes des Goths. Un prince a lancé des boulets De son 'brillant glaive rapide... C'en est (ait, Belges, tout change : Les barques s'engou[[renl dans le brouillard [cl la fumée; Avec Nassau plus d'indigne traité Sauve qui peut ! La mitraille a brise l'orange... Rien ne résiste au pouvoir de Christian Sur l'arbre de la liberté. Cela, me semble-l-il, vous a un petit goût belgo-danois des plus appréciables. C'est un véritable hymne d'entente cordiale. Espérons que l'auguste visiteur l'appréciera et décorera l'auteur, qui n'attend que ça. BOB. Àu jour le jour U POLITIQUE \%r~, Le Bien public argumente contre nous d'un article paru dans la Chronique «de juin 1883...Peste ! Voilà qui est fl-at-teur ! Nous ne nous serions j'aimais: permis de croire qu:e les paroles de la Chronique pussent garder leur force pendant pllusj ■de trente ans !... Il n'y a guère plus que M. Woestlé défendait le « -pur c-t simple- »... iMais avant tout, qu'on nous- permelite de rappeler, une fois de plus, que la Chronique, •jades et naguère un organe irrégulier et « franc-tireur », est devenue maintenant un •soldat de l'armée libérale régulière, autant, du reste, que d'avant-garde. C'est redire, une fois de plus, que la Chronique d'aujour-d'ihui répudie .toute solidarisé avec celle d'hier, ou d'avant-3lier. -Ceci entendu ((pour ces pires sourds qui ne veuitent,pas entendre), disons qu'en reprochant aux dirigeants libéraux de 1883 cle se •borner à manger du prêtre, la Chronique formulait un grief qui retombe fort bien sur ;la situation des ciéricaux d'aujourd'hui. Eux, aussi, se bornent sottement à abîmer fleurs adversaires, à s'installer au pouvoir. Ils en oublient qu'un pays veut qu'on soigne ses intérêts. Ils en arrivent, cormne tous les (partis depuis trop longtemps au pouvoir, à négliger -le déficit et à se trouver acculés aux pires expédients financiers. C'est ce que n'aiment pas les. électeurs, surtout cette masse plus ou moins flottante, plus ou moins indifférente, que les cléricaux sentent s'être ailiéné et que, tout à coups, ils cherchent à ramener par tous les moyens, môme les «plus inutiles... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 0 mai lS3t. — Les Chambres belges adoptent la loi de construction du premier chemin de fer. j La fin des microbes, La science ne -nous laissera pas une illusion. J Non seulement elle contredit les poètes, les j philosophes, .les historiens, fl.es 'hommes inspi-r.'s des Dieux, mais eJJe se contredit encore elle-même. En effet, voilà des années que nous vivons 'avec cette ildée que notre organisme est un petit monde, lun'dliamp ide bataille, où se rencontrent, sans cesse, les tumultueuses armées des bons et des mauvais microbes. Eh bien! il roaraît que cela n'est pas vrai! D'après une communication du docteur Roux à l'Académie des sciences, les bons microbes nie valent guère mieux que 'les autres. Nous pourrions parfaitement vivre sans microbes du tout. L'expérience a été faite sur des cobayes, -élevés dans un milieu complètement aseptique. Ces cobayes « stérilisés » ont rapidement dépassé en grâce et en beaut.é toutes les espe- 1 ices de cobayes connues jusqu'ici. ( Que va-t-il résulter de cette trouvaille ? Au- 1 rons-nous, enfin, l'immortalité? Va-t-on nous ] délivrer 'de «tous nos maux ? 1 Hélas ! .il est à craindre que cela ne servira 1 à rien. Au lieu de dire d'un homme de l'ave- ' <nir : « Jil est mort de la peste, ou du choléra, -ou de ila -fièvre typhoïde, >. comme ce.la se fait encore pour nous, on dira : « Il était superbe ' et bien portant, mais, hier, il a rencontré -un : tout-petit microbe, un seu-1, au coin d'un bois, ( et c'est ce qui l'a tué ! » Vivre sera -toujours un fragile et délicat jeu d'équilibre ! g==aS Les braves gens. Des journaux français continuent à repro- < duire les nouvelles d'il y a cent ans, nous ra- 1 contant le drame de la lâcheté humaine après i la chute diu Titan. 1,1 y a là. une bien curieuse 1 étude, fort affligeante aussi pajrfois. Trop ra- s renient, o.n relève des exemples tout contraires ' et qui font plaisir à trouver... Tel, celui-ci : ' « Brème, 23 avril. Le courrier apportant de ' Paris des dépêches du gouvernement provi- 1 soire au prince d'Eiclvmûhl. (Davout), le comte de Bennigsen, général en chef de l'ar- 1 niée impériale russe, les lui fit remettre par 1 île prince Galliitzin, capitaine de la garde de ( S. M. l'empereur de Russie. Là-dessus, le ma- 1 réchal a jugé à propos d'envoyer une.réponse par écrit-, portant que son maître, l'empereur 1 Napoléon, ne Lui enverrait pas des ordres par 1 des officiers russes; qu'en conséquence, il ne | voulait ni recevoir, ni ouvrir les dépêches ' qu'on, lui avait fait passer. » Comme en lisant ces choses, il devait y avoir des gens qui, loin des espions royalistes, pleuraient des larmes ravies!... On en peut juger par la joie qu'à distance nous cause encore cette révolte contre l'étranger et oeux qui s'appuyaient sur celui-ci ! Les Belges à l'étranger. Un concours international a été ouvert par le gouvernement bulgare, pour un projet de nouveau palais royal à Sofia... C'était naguère. Aussi Te errreours était grandiose. Il s'agissait d'une surface bâtie .de ,plus de 8,000 mètres carrés, .et les concurrents furent au nombre d'urne soixantaine. Le jury ajoutait aux artistes.et fonctionnaires bulgares un architecte parisien, un autre de Viienne, un troisième de Milan... Le ,premier prix ne fut pas décerné... Mais le deuxième allait à un Bruxellois, le-troisième à un Parisien, le quatrième à deux Bulgares, le cinquième à des Milanais. Voilà qui montre i que notre école d'architecture est appréciée au ! dehors, et peut soutenir n'importe quelle concurrence.Empressement. Richard Strauss est à Paris, où il vient préparer l'exécution, à l'Opéra, de son nouveau ballet, la « Légende de Joseph », où, comme on 1 sait, le premier rôle de femme ne sera pas tenu par l'inévitable Mmo Rubinstein, mais par M110 Kousnetzof, tant admirée ici... Acclamé par son orchestre, le maître déclara : « Lorsqu'une œuvre nouvelle obtient ainsi les suffrages des musiciens, son succès auprès du public est certain. » N'y a-t-il pas là un peu trop d'empressement ? De fait, un public, si musicien soit-il, n'égale pas toujours la compétence des professionnels; : on imagine très bien un désaccord entre ceux-ci et la foule, même la plus brillante... En tout 1 cas, nous nous rappelons des occasions où le maître fut moins élogieux et où la rencontre entre le grand symphoniste et des instrumentistes coupables de le goûter peu, faillit compromettre plus ou moins l'équilibre interna- ' t ion ai. Le temps perdu. C'est une (histoire charmante, instructive ; comme celles que l'on recueillait autrefois dans la « Morale en actions »'. Elle vient de se passer à Vésoul. Le procureur, aux assises, avait requis la peine capitale, à la grande joie d'un bon juré, qui aime les solutions rapides. ' î Si bien que.iJurant une suspension d'audience, ' j île bon juré accrocha dans un couloir l'avocat 1 et lui tint ce langage ingénu : « Ma convic-: tiori est faite; soyez donc bref ! » 1 L'avocat le fut autrement que ne le souhai- -tait le bon: juré : il raconta la petite histoire, 1 -demandant, comme de droit, le renvoi à une autre session. Et les juges durent accéder à la demande de l'avocat, sans égards pour ce pau- : vre juré, coupable seulement de Ira-hir sa pen- ' sô3 intime, d'aVouer que les plaidoiries des ro- 1 bins, il s'en f... ic.he, et qu'il veut bien faire tomber une tète, pourvu que cela ne dérange ^ pas trop longtemps ses affaires... <5=^=9 Les duels aux pistolets. « A propos du duel Caillaux-d'Allières, les , journaux recherchent vers quelle époque a eu ■ lieu le premier duel au pistolet en France. Il paraît que le fait se place en 160G, où une . rencontre semblable eut lieu, en Bretagne, entre deux gentilshommes : Toussaint de Gue-madeuc et René de Tournemine. Le combat eut lieu au pays de Retz et à cheval ! Guema-deuc fut tué sur le coup ; Tournemine languit pendant un an, et mourut le 29 février 1008. Le journal, qui raconte l'anecdote, rappelle, , en même temps, le fameux duel entre les dues «le Beaufort et de Nemours, survenu quarante- ■ -cinq ans après. Mais il -en est un autre qui eut lieu entre ce:-deux rencontres, et qui est, de loin, le plus pittoresque. C'est le duel Jeffery-Crofts. Jeffery était le nain de Charles Ier. D'un caractère ombrageux, il supportait mal les plai- ; sa.nteries que lui attirait sa taille difforme. Crofts s'étant moqué de lui, .leffery le provoqua. Le gentilhomme, anglais refusa d'abord : de prendre le défi au sérieux. Il vint sur le terrain armé d'une sarbacane. Mais le Roi lui ordonna de s'aligner avec le nain. Celui-ci étendit son adversaire roide moit, d'une balle en pleine poitrine. Ce combat, « singulier », dans les deux sens du mot, eut lieu également en France. Actuellement, on ne se tue plus en duel. Au jontraire, grûce au cinéma, on s'y immortalise l Plaisirs de rois. Il ne faut pas trop prendre au sérieux l-:s itudes anccdotiques et médicales du docteur Jabanès sur les grands personnages de l'Mis-oire. Souvent, ce médecin n'est qu'un hisio-■ien négligeable. Cependant, lorsqu'il se borno, :ommc' pour Louis XV, à faire usage d'une do-aimentation abondante et facile; il faut nien îccepter ses portraits; ils sont parfois dôce-ants.Alfred de Musset, qu'un roi contemporain rve ;oulut admettre devant lui qu'en qualité de dictionnaire, fait de Louis XV un portrait :harniant; celui que compose Cabanès est moins attirant, plus véridique. Dès son enfance, nous y voyons le Bien-aimé sous l'aspect d'un personnage peu sympathique. Ti-nide et gauche, il ne se. plaît qu'avec les valets it les bêtes qu'il peut torturer à son aise. Il l'en donne à cœur joie, comme avec cette bi-;he blanche qui ne mangeait que dans sa main ;t qu'il tua avec des raffinements singuliers. 1 poursuit, à coups de flèches, des chamois lans les galeries, à Fontainebleau... Mais, avi-lant le grand-prévôt, de Sourches, il s'écrie : ■ Je vais faire peur à M. le grand-prévôt ! » Et 1 lui envoie, dans le ventre, une flèche dont ;'est par hasard que le destinataire ne mou-ut pas. Il persiste à trouver son plus grand plaisir à léchirer les habits, briser les agrafes, soul-leter sans motifs les valets, couper les sour-:ils à trois écuyers et à deux courtisans, à je-er un fromage mou à la figure d'un prélat... Ces goûts le suivent dans l'âge mûr ; ayant intendu un ami de la Pompadour se plaindre le la goutte, il s'arrange pour lui écraser les )ieds. Le narrateur trouve que si l'on tenait i supplicier un roi, mieux eut valut encore cet étrange butor que le naïf Louis XVI. Mais cela iemble une erreur; Louis XV eût été évidem-nent incapable de la noble mort de son successeur... Et celle-ci fut un beau dénouement i l'ancien régime, plein de ces vertus et de :cs faiblesses. Honvelle3 à la mala Au Cercle. — Eh bien ! -voilà les mois en R finis... — On te verra tout de même? LE DÉDOUBLEMENT des régiments d'infanterie On sait qu'en temps de guerre chacun de nos .'cgiments d'infanterie doit, par dédoublement, former un deuxième régiment. C'est ainsi que es 1er et 14e de ligne donnent naissance aux île et, 340 régiments, les lor et 2e carabiniers lux 3° et 4e carabiniers, les 1er et 3e chasseurs îux -1° et 0e chasseurs, et le régiment de grenadiers au 2e ■grenadiers. Cetie délicate opération du dédoublement n'a pas manqué de soulever des critiques. Mais, comme l'explique i «nouveau le ministre de -la guerre dans une récente circulaire, cette façon de procéder est imposée par la nécessité -de disposer en tout iëm.ps d'effectifs suffisants, malgré Ha réduction du ternes de service; on ne pourrait l'éviter que si .celui-ci était au minimum de 2 in s pour l'infanterie. Il importe néanmoins de prendre toutes les précautions possibles pour que ce dédoublement se fasse à la mobilisation avec ordre et célérité. C'est pourquoi, en temps de paix déjà, le deuxième régiment dispose de ses cadres (officiers et gradés), tout comme le régiment xcti f ; qu'une répartition des classes de milice 1 été prévue entre ces deux unités; qu'aux manœuvres et au camp on procède1 au dédoublement des régiments lors du rappel des classes? .Afin de parfaire ces dispositions, l'état-major de l'armée vient de faire adopter par le ministre une nouvelle décision dont l'importance i'échaiptpera à .personne : elle a pour objet de former alternativement, chaque année, le premier et le deuxième régiment de chaque brigade mixte. * * * lExpliquons-nous. Les premiers régiments de :es brigades (1er à 14° de ligne, 1er et 2e carabiniers, 1er à 3° chasseurs et grenadiers) sont constitués à l'iieure actuelle à l'aide des mili--iens de la classe de 1913 et des volontaires ou •engagés des «classes antérieures. Les cadres comptent tous à l'effectif de ces premiers régi-nents, 'bien qu'une partie soit destinée à en.ca-Irer les deuxièmes régiments. Le 15 septembre prochain, à ;l'entrée au service des recrues de 1914, celles-ci seront incor-lorées -dans les deuxièmes régiments (21° à 34° le ligne, 3° et 4° carabiniers, 4e à 6° chasseurs it 2e grenadiers), qui seront donc constitués à >lein, à cette date, encadrés des officiers et jratiiés leur appartenant. En 1915, la classe de 'année sera incorporée dans le 1er régiment et linsi de suite. On voit donc que du 15 septembre au 15 décembre (date du départ de la classe) chaque brigade mixte comprendra ses Jeux régiments constitués à plein. Au 15 décembre; 'le régiment comprenant la classe «la )lus ancienne, enverra ses miliciens en congé et ne comptera plus que des officiers, des gra-lés, ides volontaires et des rengagés. Les mili-aires des deux dernières catégories seront îlors pris en subsistance dans les unités cor-'espondantes de l'autre régiment.? Quant aux officiers etgTad.és subalternes, ils serviront d'abord à compléter le cadre de ce 'égiment.de façon à permettre d'y donner l'instruction. intensive. Ceux qui restent disponibles .exécuteront des exercices de cadres, assureront les services généraux et certains services de place. Ils profiteront aussi de cette période pour accomplir des stages dans les lutres armes, assister aux périodes de tir au lolygonc de Brasschaet, etc. C'est alors aussi, ju'ils seront spécialement autorisés à joui-r de eur congé annuel de longue dun^e, à condi-:ion d'être -présents <ï ,l'époque des tirs et ma-nœujv.res, où les unités dont, ils font partie seront reconstituées par suite du rappel des ré-servis-tes.Nous estimons que cette décision du ministre 2st excellente en soi, et la meilleure qui pouvait être prise pour pallier aux inconvénients lu idêdou-blcmeut, inséparables de la courte lurée du temps de service, ce fléau de notre irmée. STRATQM. La revue du 20 mai SEIfcflL IMPORTANTE Outre les troupes de la garnison de Bruxelles (Ecole militaire, 1e»- et 2° carabiniers, grenadiers, 1er et 2° guides, artillerie), les unités suivantes participeront à la revue du 20 mai : Infanterie : 3 bataillons du 8e de ligne Anvers et Viilvor.de), et le bataillon cycliste (Vil-vorde) ; ■Caivailerie : le 4e lanciers (Gand), le 5e lanciers (Matâmes),lé 1er -chasseurs à cheval (Tournai), le 4e chasseurs à cheval (Louvain), et 2 esc aurons du 2® chasseurs à cheval (Mon s) ; Artillerie : les 2 groupes d'artillerie à cheval (Tenvueren et Malines), le groupe de la 5° brigade mixte (Anvers) ; Génie : le bataillon divisionnaire de la 6° division d'aimée (Anvers), avec ses voitures de pionniers (il séjournera à Bruxelles du 14 au 23 mai) ; la compagnie de pionniers-pontonniers cyclistes (Anvers), avec ses bicyclettes et ses voitures de pionniers. De plus, et d'après les ordres du ministre, une escadrille d'aéroplanes venant de Bras-schaet, par la voie des airs, survolera le terrain de la revue, pendant l'exécution de celle-ci. LA CHAMBRE FIN DE SESSION Dernier jour de session. Les vacances... éleo torales commencent demain. Tous nos honorables sont à leur banc, guillerets et frétillants, souriants et cordiaux, comme s'ils n'appartenaient pas à des partis irrémédiablement divisés. Ils échangent des poignées de main ei abondent en propos ailés : c'est le suprême salut avant la lutte sans merci... Tout le commencement de la séance est consacré à la prise en considération d'une copieuse liste de propositions de loi. Retenons-en quelques-unes : 1° Sur l'instruction criminelle contradictoire. 2'-» Accordant des réductions sur les tarifs des chemins de fer de l'Etat ; 3° Sur la société de travail collectif simple ou commanditée ; 4° Modifiant certaines dispositions du Code civil relatives à Ja reconnaissance des enfants naturels, à l'adoption, aux droits de succession des enfants naturels et à la représentation en ligne collatérale ; 5°~Organisant le droit d'association. Sur la proposition de M. Féron, les projets sur l'instruction criminelle contradictoire et sur la réduction des tarifs du railway sont renvoyés à des commissions spéciales. Il on est de môme pciur le projet de loi sur le chèque, déposé par M. Carton de Wiart. ASSURANCES SOCIALES On reprend ensuite en seconde lecture le projet de loi ayant pour objet l'assurance en vue de îa maladie, de l'invalidité et de la vieillesse, Il serait vain d'essayer de résumer les débats purement techniques et trop souvent byzantins qui s'engagent sur les amendements ci sous-amendements, proposés au texte déjîi adopté des articles. Ce sont d'infinies modifications de texte dont l'importance ne peut ap paraître qu'aux spécialistes. PELE-MELE Après d'interminables échanges ,ie vues, oi l'opposition s'efforce d'obtenir, d'une Chambre agitée jusqu'à l'énervement, le maximum d<. garanties et de libertés pour rassuré, contre le parti-pris du ministre du travail, la clôture es: demandée par l'assemblée presque tout en tière. Au vote sur l'alinéa de l'article 9, qui garan tit le libre choix du médecin, M. Hubert, qu: a reçu déjà quelques camouflets sérieux, es' battu, une fois encore, par 90 voix contre 79. (Ricanements. Bruit.) Les articles sont votés l'un après l'autre, après des luttes acharnées, où M. Hubert es1 fortement houspillé. A l'article 12, M. Lamborelle prononce ui discours au milieu d'un tel tapage qu'il ne s'entend pas lui-même. Lorsqu'il se rassied, M Destrée se lève : M. Destrée. — M. Lamborelle a, dit-on, prononcé un discours. Comme je ne l'ai pas entendu, quoique je sois son voisin, qu'il recom mence !... Ce speech satirique rappelle la Chambre à d{ meilleurs sentiments. Un peu de silence s'éta blit... — avant le boucan, — qui reprend e ronfle comme une basse continue, pendant le: derniers votes. UNE DECLARATION DE LA GAUCHE LIBERALE BOUCAN Au moment où s'achevaient, — enfin ! — le; votes, M. Pecher a caractérisé brièvement U vote que les membres de la gauche libérait étaient sur le point d'émettre sur l'ensemble d< îa loi. M. Pecher. — La Chambre a consacré neu. séances à l'examen du problème social le plu; ardu peut-être et le plus vaste qui se soit ja mais posé dans notre pays. Les trojs partis on été d'accord pour juger que le projet gouvernemental était insuffisant, peu mûri, dépourvi des garanties indispensables, plein de péril: pour l'avenir des institutions d'assurance qu'i prétendait organiser. M. Wocste lui-même s'es fait l'écho de ces appréhensions. (Protesta tions à droite.) Et vraiment, la pauvreté sans précédent d< ce projet n'a fait que rendre plus stupéfiant?; la prétention et l'insouciance dont le gouver nement a fait parade, malgré les avertisse ments les plus graVes. L'opposition a proposé des solutions préci ses, pratiques, réalisables. Elle s'est heurtée ; une intransigeance absolue. Pour le reste, l; discussion générale a été écourtée. L'examci des articles a été une course folle à traver des dispositions d'importance primordiale. Oi les a admises avec une précipitation folle, ei moins de temps qu'il n'était nécessaire pou en achever la lecture ! Cette discussion niérit de demeurer historique, à ce point de vue (Très bien !) Est-il donc surprenant que la loi ne soit qu Il l'ébauche informe d'un système d'assurances Pour nous, la question reste ouverte et nous dégageons notre responsabilité devant l'avenir. M. Pecher fait ensuite des réserves formelles sur divers points particuliers. M. Pecher. — Nous regrettons : que la majorité ait exclu des bénéfices de l'assurance obligatoire quantité de travailleurs, connue les employés, les clercs, les commis ; qu'elle ait institué un régime de défaveur pour les assurés les plus pauvres. La conception gouvernementale des conseils régionaux sort condamnée de ce débat. Des milliers de travailleurs sont dirigés obligatoirement vers des caisses vouées au déficit. (Tapage à droite.) L'insuffisance des ressources prévues est flagrante, surtout en matière d'assurance invalidité.. M. Pecher expose en détail les défauts de la loi; il continue ainsi, au milieu d'un hourv.ari que domine à grand'pcine sa voix obstinée : Le projet du gouvernement fait courir les plus grands dangers à la liberté de co'nscienco des assurés obligatoires. (Protestations.) La Chambre est aussi passée inattentive à côté da cette grande réforme : l'institution d'un système complet et organique d'assurance contre la tuberculose. Enfin, la majorité a voté contre* son propre programme, contre la pension da 360 francs ! (La droite hurle sans discontinuer.) Si la consécration des principes d'obligation, de garantie de secours, du libre choix du médecin — et quelques autres conquêtes de l'opposition — nous détournent d'un vote négatif, nous ne pouvons cependant nous rallier au projet du gouvernement, qui demeure une œuvre d'imprévoyance. (Tempête.) Convaincus que le problème des assurances sociales demeure entier, nous souhaitons qu'il se trouve, d'ici à 1919, un gouvernement pour en apporter la véritable solution. Nous serons a ses côtés pour réaliser une réforme sérieuse, de justice et de progrès social. Nous n'entendons point nous associer à une loi d'aventure ! C'est (lans cet esprit que, partisans, d'uno part, du principe d'obligation qui est la base du projet, déplorant toutefois de le voir mis en œuvre de façon aussi défectueuse et inacceptable, appelant de tous nos vœux une solution complète, plus sainement scientifique, plus large, plus démocratique de la question, nous restons dans l'expectative et nous ne pouvons émettre actuellement qu'un vote d'abstention. La gauche libérale applaudit; la droite fait un tapage formidable. M. Camille Huysmans se lève ensuite et justifie l'abstention du groupe socialiste. Il parle dans un silence exigé par son attitude et sa voix... Chacune des raisons qu'il donne est un coup de fouet à la face de la majorité. Aussi, celle-ci se rebiffe. Aussitôt qu'il a fini, les bêtises recommencent. On se chamaille. On s'injurie. L'hémicycle est plein de frémissements et de colères. C'est dans cette atmosphère que s'achève le vote. L'ensemble de la loi.est adopté pa" 83 voix contre 57 abstentions; grand silence. Lorsque M. Schollaert annonce que la Chambre séjourne indéfiniment, la droite applaudit le président. La séance est levée à 7 heures 15. LE DÉBAT SCOLAIRE au Sénat Séance du 8 anal iLa séance est ouverte à 2 heures. M. de Fa-vereau préside. M. CO.RLET D'A-LVIELLA lit une lettre de M. Morichar, éclievin de l'instruction publique à Saint-Gil-les. M. Morichar (proteste contre les accusations de M. Braun. M. DE FAVEREAU annonce que. la commission réunie pour régler la marche des travaux a décidé de siéger.à partir de mardi de 10 -heures à midi et de 2 heures à 5 heures. La matinée sera consacrée à l'examen des lois sociales. -Il n'y aura plus de votes après 5 heures. LA LANGUE VEHICULAIRE On abonde -l'article 15, qui règle l'emploi de la langue vétliicuiaire. M. LEIvEU dit que la langue véhicula ire doit être la langue maternelle.Pas de flamand obligatoire en Wallonie; pas de français obligatoire en Flamdre. L'orateur combat les visées flamingantes sur les centres mixtes. Le choix de la langue doit être libre. ■M. FLECHET dit que le gouvernement ne veut pas de la culture française. On ne fait rien pour la Wallonie. La question si épineuse des langues menace l'unité du pays. L'orateur appelle i'attention de l'assemblée sur les amendements déposés par MM. Lekeu et Rolland et par MM. .Magnette, Carpentier et Focquet, dont 11 lit le passage suivant : « Lorsque les pères de famille ayant ensemble au moins vingt-cinq enfants aptes à fréquenter une même classe, réclameront pour ceux-ici un enseignement français ou flamand, la direction de l'école de leur choix ne pourra continuer à recevoir le subside de l'Etat que si ; elle organise la classe dema ndée. » iM. RYiCKM-ANS dit que les revendications flamandes n'ont aucun but d'hostilité envers les populations wallonnes. Elles ont pour objet de relever la race flamande, actuellement en infériorité à cause même de l'ancien sys-; tème d'éducation. Ce relèvement doit se faire , à l'aide de l'instruction primaire. M. MAGNETTE déclare que l'idée de sépara-, tion fait du chemin. Il fait allusion à la décision proposée à Bruges de supprimer tous les noms français des plaques des rues. N'est-ce pas, dit-il, une ma-i inif-estation de cette hai.ne de races, de cette guerre contre la cu-ltu-re française, dont M. Ryok-mans. nie l'existence. I iM. BRAUN. — Mais tout cela ne se rattache ; -pas à la discussion. ! M. MAGNETTE. — Je m'étonne de cette ob-' servation. J'entends user de mon droit de Wal-' Ion pour défendre les nôtres, persécutés... M. VAN DE WALLE. — Vous exagérez... ! M. MAGNETTE. — Persécutés et vilipendés . sans cesse. •M. COPPIETERS et VAN DE WALLE font des gestes de dénégation. •M. FLECHET. — On voit que-vous ne vivez 1 pas en Wallonie. ! M. MAGNETTE. — La langue véhiculaire 1 doit être la langue des familles.-Pas de terri-, torialité. i L'orateur .demande si le texte est bien cons-[' titutionnel ? Le père de famille doit garder le ? droit .de choisir la langue dans laquelle il veut ' faire élever ses enfants. e M. VAN DE WALLE dit que les Flamands ? ont le droit d'exiger que l'instruction primaire

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