La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 17 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 02 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/2f7jq0wz80/
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Miiivll i V iuuvb 1914. — Edition B CINQ CENTIMES LE NUMERO. P.OUR HQUTE LS BELGIQUB 47« année. - RI® 74 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi (Passage Saint-Hubert) ■RUXCU.lt GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration ! N* 18 8I& Rédaction N« 1408 a ABONNEMENTS; i FONDATEUR : i RIÎD ACTEUR EN CHEF : ANNONCES . -te page : 30 cent, la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. Bruxrlles : 12 francs par an; — 6 francs pour six mois; — 3 francs pour trois mois. it* i HFtfOiVF ' i mm nvvr 'a lignp et faits-dÎTers (fin), 2/r. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La Phovincb : 15 francs par an; 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. j \ JCtOP ÛC J3 uEuIjÀIju j JCclli (1 Âlli^ll'liii SV La .publicité ;commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,3, place delà Bourse, à Rruxelles. Téléph. A. 3Î99 Tous pays-de 1 union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duclié de Luxembourg, 20 fr. par an. J j La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, 5 et 7, Galerie du Roi. UNE OPINION ALLEMANDE sur notre BtoGÂIISATlûI PITAIRI Un des périodiques militaires allemand; les plus répandus, lo Mililar XVochenblall. organe en quelque sorte officiel 'du ministère de la guerre prussien, a consacré, récemment, un article & résumer îles principales critiques formulées contre notre réorganisation /militaire. .L'auteur termine son étuidt en reconnaissant Je (bien fondé ide la plupart d'entre eftles. Son opinion pouvant être considérée comme reflétant celle des milieux militaires d'oulre-Rhin, il >a -paru intéressant de lia reproduire ici. L'organisation donnée ù (l'infanterie attire en premier lieu l'attention de la revue allemande. Chaque régiment du temps de paix doit, par dédoublement de ses douze compagnies, constituer une brigade au moment de la mobilisation. Par suite de cette opération, l'infanterie perd une partie considérable de sa valeur combattive, en raison de la quantité absolument disproportionnée de réservistes (765 pour 1,000) qu'il faut alors incorporer dans les unités actives, il en résulte, que, plus encore que jadis, cette arme en est réduite îi l'état de troupe^adre ; cette -situation apparaît d'autant -plus grave, que le terme du service actif étant réduit ù quinze mois, l'instruction militaire des hommes et du cadre subalterne ne peut être suffisamment développée. Il est à peine besoin de dire, enfin, que la mobilisation des unités, se compliquant de leur dédoublement, suscitera des difficultés et de regrettables lenteurs ; que les coups de troupe nouvellement formés, au moment d'entrer en campagne, seront d'un maniement peu commode et manqueront de cohésion. *** Pour ce qui est de l'artillerie, il faut considérer comme une faute de l'avoir répartie par groupes entre les -brigades mixtes, unités qui n'existent idans aucune autre année, et dont la création n'a jamais .paru répondre û un besoin. En organisant l'artillerie en groupes de brigades d'une part, et en régiments divisionnaires de J'autre, on a supprimé les emplois de généraux d'artillerie et fait disparaître, dans chacune des divisions, un des deux co-; Jonel's de cette arme, ainsi privée de ses -anciens chefs. Elle a .perdu, de ce fait, sa qualité d'arme spéciale mise ù la disposition du commandement, pour être utilisée au gré des circonstances. 'Il semble que, pareille aux mitrailleuses, elle ait été déchue au rang d'auxiliaire de l'infanterie. Aussi peut-on redouter que l'organisation nouvelle ne compromette l'unité de doctrine qui doit présider ù l'emploi de l'artillerie -au combat et ne menace sérieusement l'uniformité de son instruction en temps de paix. ■Ce n'est pas tout. Avec leurs 3 ou 4 brigades, comptant au total 1S ou 24 bataillons et 18 ou 21 batteries, les 'nouvelles .divisions d'armée témoignent d'une lourdeur de composition qui ju'stifie l'appellation de « divi-sion-ôlépli'ant » — que certains leur ont donnée. Sursaturées en -infanterie (et quelle infanterie, puisqu'elle se compose de réservistes pour plus des trois quarts, et de recrues ou d'hommes à peine instruits pour le quart restant), ces divisions, qui sont plutôt des -corps d'armée, ne -possèdent, qu'une proportion d'artillerie très inférieure à colle qui est jugée partout nécessaire. 'Elles n'auront, en effet, que 72 pièces pour 18 bataillons, alors qu'e nÀltomagné la môme quantité d'infanterie dispose de 108 canons et obu-siers légers (1.44 pour 24 bataillons), non compris 10 obusiers lourds, servis par l'artillerie à pied. Les critiques -n'ont donc pas lort quand ils demandent le remplacement du régiment d'artillerie divisionnaire par une brigade, ce qui donnerait 9 batteries ou 36 pièces supplémentaires ; d'autres préfèrent se procurer celles-ci par la constitution des 18 batteries actuelles à. 6 pièces, au lieu d-e 4. Quelle que soit la solution .adoptée, il faudrait tout au moins se'hâiter de mettre en service les obusiers de campagne qui doivent armer 6 des 18 batteries organiquement prévues.Ces considérations prouvent que la « misère de notre artillerie n, dont nous parlions dans un récent article, est bien, hélas ! une réalité décevante .et combien lamentable. ♦ * * Reste la cavalerie. 'Elle aussi a été l'objet de modifications .profondes. Les deux anciennes divisions à deux brigades ont disparu pour faire place £t une seule division à 3 brigades, et à 6 régiments attachés respectivement .à chacune des divisions d'armée. Le nombre des régiments de cavalerie a bien été .porté de 8 à 12 ; mais l'auteur n'es-t pas convaincu que l'emploi fait de ceux-ci soit particulièrement heureux. A l'exemple de la division d'infanterie, là (division- de cavalerie à 3 brigades lui parait, être une unité lourde et peu maniable dan-s le terrain où . elle sera sans doute appelée à manœuvrer : la partie Suid-Es-t du pays est peu propice, en effet, au mouvement des grosses masses de cavalerie. C'est pourquoi la revue allemande .signale, avec une certaine complaisance, un projet consistant à organiser cette arme en brigades, composées de 3 régiments de cavalerie, de bataillons cyclistes et de ■détachement:* de mitrailleuses. Tout comme îles groupes d'artillerie def brigades mixtes, les .régiments .de cavalerie disséminés entre les divisions d'infanterie, verront leur instruction compromise. 11 e-,1 à prévoir aussi qu'au moment de la guem on trouvera plus utile de les grouper que di les laisser peut-être inactifs auprès des trou pes d'infanterie. .Mais-cette réunion h&tiv< d'unités souffrira de tous les défauts inhé rente aux formations improvisées. *** 'El "notre auteur conclut : « On constate qui la réorganisation de l'armée belge n'est pa: exempte de défauts. Si par leur importance les critiques dont elle est l'ohjet sont généra lement fondées, il faut reconnaître auss que les dernières réformes constituent ui progrès et .correspondent à une sérieuse aug mental ion de la préparation à ia guerre. » La partie finale de cette conclusion es ' -d'une ironie vrai/ment savoureuse. Car, 01 | conçoit difficilement, qu'après avoir dépein une infanterie à peine mobilisable, une arti'l lerie insuffisante et «rai répartie, une cava lerie singulièrement organisée, une armé( entière peu maniable et formée « .d'unités éléphants v, la revue 'allemande puisse décla rer sérieusement que notre préparation ù U guerre s'est considérablement accrue ? ■En vérité, il n'en est rien. La transforma tion radicale, apportée du jour au lendeniair ù notre organisation militaire, sans qu'on ait exactement évalué les ressources et lee besoins, a\ placé notre armée dans une période de crise qui peridurera pendant des années. A<vec plus de méthode, d'esprit de suite, et de compétence aussi, nos réorganisateurs auraient pu créer une année de campagne moins gonflée d'unités, peut-être, mais composée d'édéments harmonieusement constitués et pourvus de tout le nécessaire. Avec le système adopté, -nous ne disposerons, pendant longtemps encore, que de divisions uruail équilibrées, indigentes en1 artillerie, manquant de matériel et d'outillage, mal encadrées, bien que bourrées de réservistes, et incapables, du fait même, de (faire figure honorable en campagne. STRATON. ; MUS FAITS. PROPOS iEKMS L'ILLOGIQUE ROSIERE Pourquoi, parles temps où la dépopulation est proclamée un fléau, les Français s'obstinent-il>s à couronner des rosières. Il me parait que, dans un intérêt social, la chasteté est moms à encourager que la fécondité. Bien sûr la jeune fille sage a droit à noire respect, je veux tirer mon coup de chapeau à son intégrité ; je loue sa vertu... Mais celle vertu si spéciale et si... localisée qu'on nomme le r osier isme, pourquoi a-t-elte droit à des honneurs exceptionnels, la musique des pompiers, le chaste baiser terminant le discours de M. le maire, Villumination, la palme, la bourse, et tout le tremblement, sans parler du mat de cocagne, du jeu du seau, du colin-maillard, sans lesquels il n'est pas de bon et valable couronnement de ro-sièw.Tout cela est d'autant plus ahurissant que l'idée de virginité exaltée de façon si tonitruante n'a sa valeur que selon la conception chrétienne, et je vous prie de croire que le couronnement d'une rosière est le plus souvent une cérémonie bien laïque. Elle se trouve, d'ailleurs, la digne jeune fille, dans une situation transitoire, et. à la-quelle plus souvent un mariage doit réglementairement mette fin. Ce n'est donc pas la peine de {aire tant de chichi pour ça, puisque ça ne-doit pas durer. Au bref, en regardant l'affaire par toutes ses faces, je ne vois pa>s pourquoi les communes suburbaines de Paris ne réservent pas les pompiers et te baiser de M. le maire, de préférence à une rosière dont les qualités peuvent rester inlransmises, à une mère de famille (18 enfants), dont les qualités sont déjà infuses à une progéniture qui pourra se ranger à sa dexlre en flûte de Pan, quand elle ira officier sur l'autel de la patrie. Ainsi, sains doute, avait opiné Yvonne X..., la récente rosièi'e de Douidain, et titulaire du prix de Vertu. Elle recélait un petit espoir de trois mois quand elle se présenta au baiser de M- le maire, devant la compagnie des sapeurs pompiers. Et c'était très bien... Malheureusement, la jeune Yvonne, subjuguée sans doute par les éloges qu'on décerna devant elle à la chasteté, supprima le petit es\poir quand il se réalisa. Elle vient d'être arrêtée pour infanticide. BOB. Au iour ie jour LA POLÎTIQUE Hier même, ù cette place, nous mon-trions l'ilote ivre que nous présentai! aAj la Patrie, de Bruges, écrivant un ar-ticle dé cynisme -véritablement incroyable. Or, il se trouve qu'un autre journal dériical, la Presse, d'Anvers, préparail en môme temps un article d'aiilure identique, si bien qu'elle devait, «pour le donner, s'excuser — e*t se féliciter — de voir se rerucon trier les belles âmes, sinon les beaux esprits. ■Nous nous félicitons, plus encore, de cette rencontre. ELle montre, d'abord, d'unité d'« inspiration » qui règne chez nos adversai res ; ensuite que les dispositions de ceux-c n'ont rien d'accidentel, mais répondent à ui: étJat permanent... Donc, ce qui indigne v les- cléricaux, c'cs qu'on puisse leur doinander de pratiquer ls charité. Pourtant, nous n''avons pas besoir du candinail Mercier pour savoir qu'il est or donné aux croyants d'être bons, non seule ment pour leurs amis, mais pour ceux qu les persécutent. Ils sont obligés de regarde] ce précepte comme un ordre divin ; à cela, ils répondent qu'ils .ne veulent pas être « cha ritains, bonaces et poires ». Ce langage d< barrière a remplacé, chez eux,celui des évan giiles, comme le Christ y est remplacé, ei tant que docteur, par Veui'Hot, le pamphflé taire souhaitant qu'on mutilât une femnn coupable à ses yeux... (Popr excuser ce nouveau christianisme ses apôtres nous présentent la situation de. catholiques» en; Belgique, sous un jour biei • curieux... « Il faudrait que nous assistions impassi blés et muets an spectacle de nos prêtre persécutés, de nos religieuses expulsées, d nos missionnaires traînés dans la boue, » ' Vous ne vous doutiez pas, sans doute . qu'u;ne telle persécution sévit sous le clér: - cal gouvernement -belge?... Relevons seule i ment que dans les persécutions anciennes i les premiers chrétiens se glorifiaient de ne - répondre aux supplices qu'en défendant l'empire...1 Or, que doivent, par contre, produire, chez i nous,'"de"tel'lés dispositions? Il ne s'agit plus l d'une 1 utile politique, laissant dominer le sentiment national ; ces gens nous dénoncent comme des malfaiteurs à l'égard desquels tout est permis. ( Esl-ce trop dire, que de voir en de tels excès, acceptés, prônés par tout un parti, le plus urgent péril national ? PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 17 mars 1825. — La France reconnaît l'indépendance à Saint-Domingne. La mort du vieil arbre. Un grand vent a soufflé sur la ville. Il est tombé de l'eau, des enseignes, des tuiles, des pots de fleurs et des cheminées. Les pavés sont tout noirs. Sous le ciel gris, le palais du Roi se profile blanc comme un immense gâteau de massepain. A cOté de leur guérite, les sentinelles stationnent, l'arme au pied, le colback sur le nez, impassibles sous l'ondée. Tiens ! que se passe-t-il au Parc ? Les grilles sont fermées. Les branches tordent leurs bras désespérés sous la rafale. Quels sont donc ces « sarmants » qui sifflent [sur nos têtes ? Eh bien ! il y a qu'un des plus vieux arbres du jardin vient de mourir. Il est tombé tout droit, écrasant autour de lui buissons et clôtures. De la cime, il a failli donner sur le trottoir de la rue de la Loi. Quelques passants regardent, étonnés, le géant étendu sur le sol. Vu ainsi, il paraît encore plus grand qu'auparavant. Et il est bien trépassé ! On a envie de déposer quelque part sa carte de visite. Les moineaux sautillent tout autour'et chantent le « Requiem ». Le Parc est fermé pour cause de décès. Consolons-nous ! Là-bas, du côté des futaies, les branches se couvrent de jeunes bourgeons et de feuilles vertes. <5=^=9 Un arriéré inattendu. A la cour d'appel de Bruxelles, on n'a pas à se plaindre de l'arriéré — sauf en matière correctionnelle — comme au tribunal de première instance. Pourtant, une des chambres de la cour vient de voir les affaires s'accumuler sans arriver à les juger — faute de juges ! Ou, plus exactement, faute d'un conseiller. Ce conseiller, M. Eeckman, avait siégé dans dix-neuf affaires. Il avait délibéré sur elles avec ses collègues, et les dix-neuf arrêts allaient être rendus..., quand il tomba malade et se trouva dans l'impossibilité de se rendre à l'auditoire. Or, la loi est formelle : c'est le « siège » devant lequel nne cause a été plaidée qui doit prononcer en cette cause. Le remplacement d'un des cinq conseillers par un autre rendrait r arrêt sans valeur. La cour ne prononça pas. Elle attendit huit jours, quinze jours, le rétablissement du conseiller. Elle l'attend encore, — et risque de l'attendre jusqu'en mai, tout le mois d'avril étant consacré à l'examen des affaires électorales.Pour éviter aux justiciables un retard qui pourrait leur être préjudiciable, le président de chambre, M. Carez, a, hier matin, autorisé .les avocats ayant plaidé ces affaires si inopinément arrêtées, a venir relire leurs conclusions devant un siège nouvellement composé. ILs seront ainsi censés avoir replaidé leur procès, et celui-ci sera tranché par le siège nouveau comme le siège ancien s'apprêtait à le faire. De sorte que, mercredi matin, devant une chambre de la cour d'appel de Bruxelles, dix-neuf affaires seront plaidées en une demi-heure environ. C'est un record ! (r=^S> Joies dominicales. Un 'honorable négociant reçoit un télégramme dimanche matin : un correspondant de province le prie de lui envoyer d'urgence une assez forte somme pour conclure un marché avantageux et urgent. Notre homme possède les fonds en caisse, fort heureusement, car les banques sont fermées.Il faut expédier une lettre chargée. Fermés, comme le« banques, tous les bureaux de poste auxiliaires. Vite, un taxi ! Il faut arriver à la poste centrale avant onze heures. En brûlant le pavé, en écrasant un ohien, en risquant dix procès-verbaux et les injures des grévistes, noue homme parvient à destination cinq minutes avant l'heure fatale. Et de respirer. Mais, nouvelle angoisse : pour recevoir les lettres chargées, derrière un seul guichet, qu'assiègent un vingtaine de personnes, un seul employé, qui procède maussadement à .d'interminables écritures I , Enfin, le négociant est ser-vi, et va pour téléphoner à son correspondant : il veut lui annoncer l'envoi de fonds. Hélas! au guichet « ad hoc » stationnent mélancoliquement cinq personnes : la désespérance de leur attitude attendrirait un roi ; elle laisse impassible n'employé dominical, qui aligne et additionne des chiffres à perte de vue, — sans doute la statistique des francs-maçons qui vont à la poste le dimanche, pour documenter M. Brif.aut ! Renonçant à l'émouvoir, notre ami battit en retraite. , 1 Et dire qu'il n'y a pas de repos dominical pour le contribuable qui paie, le dimanche 1 comme les autres jours, les services ainsi sabotés ! La guerre. Des carnets du s»*pitaine Damploux : « Quelques jours auparavant, les Prussiens r avaient enfumé des vieillards, des enfants, des - malades, réfugiés dans les carrières. Les pay- - sans, à leur tour, jetèrent les blessés et les , prisonniers dans les mêmes grottes r,t les en fumèrent. D'autres brûlés, d'autres enterré: encore vivants, et, une heure après, «on voyai l'a couche de terre se soulever sous leurs éf forts »... Ils disent que les Prussiens ne son pas des hommes; mars des bêtes, des diable: à face humaine... » La page est datée du Bivouac .de l'Ange Gar dien. Presque un ititre pour Mme de Ségur. C'es après la bataille de Craonne. Tout de même, ne trouvez-vous pas qu'or fait un peu trop l'éloge, en notre époque, de !a guerre? La guerre qui élève le niveau mo rai des peuples. La guerre qui fortifie les ra ces. La guerre qui suscite des héros. La guerre qui... Ne décourageons personne par ces temps de course aux armements et d'apprêts belliqueux: Un post-scripium de Bonaparte. Un journal de Paris publie quelques fragments d'autographes d'hommes célèbres. Il y a, dans le tas, une lettre du général Bonaparte à Barras. C'est une lettre de service. Il écrit que les troupes se perfectionnent et ajoute en « post-scriptum » : « Mille souvenirs à Mme Gliateau-lerault et un baiser à ma femme... mais sur la main bien entendu !» C'est tout de même effrayant ! Préparer la conquête d'Italie. Etre à la veilk de Rivoli. Etre Bonaparte enfin..., et avoii à craindre quelque chose de ce côté ! Il esl vrai que Barras était un bel homme, très cor rompu et parfaitement bête. Auprès des fem mes, mêmes vertueuses, ces hommes-là sou toujours dangereux. Auprès de,femmes comme Joséphine, ils sont irrésistibles. îjïonvei).®s A ia maîtt Dans une soirée : — Moi, dit la comtesse de X..., je ne comprends pas toutes ces danses nouvelles, je ne comprends que la valse à deux temps! — Il n'y en a qu'une seule de vraie, répliqua en souriant le marquis de Y..., c'est la valse à vingt ans ! LA BELLE AVENTURE Vous avez flu, il y a trois jours, cette histoire où la fatalité antique se mêle au ba;di nage le plus mondain. M»»° "Pierre Fronda ie ayant dit du m al de Mmo Jacques Richepin, M.Pierre Frondaie s'est battu avec M. Jacques Richepin. Ces messieurs faillirent se tuer l'un l'autre. La littérature y eût gagné, deux fois^ Mais ils Sortirent vivants de l'aventure, et d'.ailleur£ ceipoint de vue importe peu, car cette histoire fut tout, sauf littéraire. Vous avez remarqué,d'après les comptes rendus de ce iduel, bien parisien, comme la plupart des duels, que les adversaires se chargé rent avec une ardeur extrême. Vous avez songé que les assistants devaient être vivement et tragiquement impressionnés, — d'autant plus qu'il y avait parmi eux : M. Jean Richepin, père de Jacques, au premier rang des fauteuils ; Mm® Cora Lapareerie, femme de Jacques, à Pavant-scène ; 'M. Tiarko Richepin, frère de Jacques ; iMmo Jean Richepin, belle-mère de Jacques ; iL'exifemme de M. Jean Richepin, mère de Jacques ; et, un peu plus loin, Mmo Pierre Frondaie, dont le mari n'a pas une famille aussi notoirement étendue. Vous vous êtes figuré l'angoisse étreignanl ces malheureux, qui voyaient menacée Ja vie d'un mari, d'un fils, d'un parent tendremenl aimé ; et vous n'avez pas compris comment ils avaient eu l'idée barbare d'offrir à leurs propres regards un si. épouvantable tableau. Moi aussi, j'ai nourri ces pensées. Moi aussi, j'ai plaint ces spectateurs déchirés et stoïques Moi aussi, j'ai frémi pour eux... O naïveté 1 J'ai constaté mon erreur en examinant une photographie prise après le duel : à gauche deux chapeaux — que la légende nous dit re présenter les dames Richepin — s'embrassan avec effusion ; à droite, Jean et Jacques, très émus, .s^étreignent. Or, tout d'un coup, je constatai avec stupeui que, malgré leur émotion, ILS ME REGAR DAIENT ! Et brusquement, ce seul regard, éclatant er coup de foudre — comme dit M. Paul André -fit briller à mes yeux la limpide, l'aveuglant* vérité ! Je compris le duel, la férocité des combat tants, l'héroïsme des assistants, le refus op posé aux tentatives de réconciliation, — tout* la passion farouche et l'élégance raffinée qu illustraient cette rencontre sensationnelle... IL S'AGISSAIT D'UN SPECTACLE CINEMA TOGRAPH1QUE ! Camille GUTTENSTE5N. i ltion lu Crédit Les sociétaires de l'Union du Crédit étaien appelés, lundi après midi, à nommer un adm nistrateur en remplacement de M. Jules Var denschrieck, sortant et rééligible. Ils devaier désigner aussi trois commissaires en remplc cernent de MM. Th. Borremans, F. Saublain e E. Van Neck, commissaires sortants et non réi ligibles. Aucun compétiteur n'a été opposé à M. Vai denschrieck, qui a été proclamé élu sans lutte Mais les fonctions de commissaires ont ét vivement' disputées. Hier après midi, on s'écrasait dans la vasl salle où se dére>ulaient les opérations éleeti raies. A l'entrée, on se bousculait. Les candidats en présence étaient MM. Bréart, industriel, bourgmestre de Saint-Gillc Oscar Clément, industriel ; Eugène Keytn, ii dustriel, échevin de Watermael ; Alfred Me tay, industriel, et A. Vanderspeck, négoeian Dix bureaux de vote étaient installés, dans salle des assemblées générales. Le scrutin a été ouvert vers 3 heures. Il donné les résultats suivants : MM. Bréart et Kevm ont été élus au premi tour. Puis il y eut ballottage, entre M. Cléme et M. Mottay. Ce dernier s'étant désisté ■ faveur de M. Clément, celui-ci a été élu. LA TEMPÊTE len Beigique et à l'étranger COMMUNICATIONS ROMPUES Par suite de la tempête, les communicationf téléphoniques ele la Belgique avec Paris soni momentanément interrompues et les commu " nications télégraphieiues belges avec la France, l'Allemagne et l'Angleterre subissent d'énormes re lards. En Belgique Mars exagère vraiment. A ia place des giboulées printanières qu'on nous avait annoncées, nous avons depuis samedi soir un ouragan qui ne désarme pas. Tempête, vent, rafales violentes et pluies diluviennes, rien ne nous a manqué durant ces quarante-huit heures. Lundi, la tempête avait encore augmenté de violence. Aussi, nous signale-t-on de toutes parts des dégâts. Ici ce sont des tuiles tombées et des vitres cassées ; là quelques arbres déracinés, et de nombreuses branches cassées. On ne compte naturellement pas le nombre de cheminées renversées et de fils téléphoniques cassés. Ces derniers ont particulièrement tant souffert par les bourrasques successives, qui ont été inquiétantes surtout pendant la nuit, que les communications avec Paris ont, hier matin, à un moment donné, été complètement interrompues. D'autres communications avec l'étranger souffrent toujours d'énormes retard s. A l'Observatoire, on a enregistré que la vitesse moyenne de l'air a atteint, lundi (et cela plus de deux heures durant), 23 mètres 5 à la seconde. La pluie faisant rage, la quantité d'eau tombée a été énorme. Lundi matin, il fut aussi constaté que le pluviomètres d'Uccle avait reçu,pour les dernières vingt-quatre heures, 10 mm. 7 d'eau. LA CRUE DE LA MEUSE Les eaux de la Meuse et de ses affluents accusent de nouveau une hausse assez importante, à la suite des pluies persistantes de ces , jours elerniers. i Dans la traversée de Liège, la crue atteinl 1 m. 70 au-dessus du niveau de la flottaisor normale. En aval, les campagnes sont déjà inondées. Aujourd'hui à midi, on a rélevé les hausses suivantes : Hastière, 0.05 ; Dinant, 0.08 ; Na-mur, 0.10; Huy, 0.07; Avroy, 0.06; Fonderie, 0.05 ; Visé, 0.07. Les affluents de l'Ourthe commencent à s'élever. L'Amblève et la Vesdre accusent actuellement des crues respectivs de 1 m. et 1 m. 1C au-dessus de leur niveau d'étiage. Quant à la Meuse, elle monte de façon inquiétante, et l'on craint une crue semblable à celle du 9 janvier. La navigation par le chenal d'Avroy est arrêtée depuis ce matin. Il a fallu fermer les portes de garde de la Chapelle du Paradis, pour prévenir la submersion du Port du Commerce.VAPEUR BELGE EN DETRESSE De Londres, le 10. — Le vapeur belge « Bu carest » est désemparé au large de Newquaj (Cornouailles). Le bateau de sauvetage se prépare à aller ïi son secours. La tempête continue. A l'étranger EN FRANCE TEMPETE PARTOUT De Paris, le 16. — La région de Poitiers ï Paris a beaucoup souffert de la tempête. Loi communications télégraphiques sont presque suspendues. La tempête a fait rage également sur le lit forai à Bordeaux. Un télégramme de Sedan annonce que 1: Meuse continue à déborder. Toute la vallee i-st submergée. UNE PLU9E DE BOUE De Tiflis, le 15. — On a observé, dans la ville et dans les environs, un phénomène rare. De ' puis les premières heures du matin, le cie ' était couvert de nuages d'un jaune sale, et alors qu'il régnait un brouillard intense, uni sorte de neige fondue, mêlée de boue, s'est mis< à tomber. On rattache ce phénomène à l'oura gan qui a sévi dans la région de Bakou, sur 1' chemin de fer transcaucasien, et qui a soulevt 1 de tels tourbillons de poussière que ces masse de poussière amoncelées ont empêché le trahi " dans les gares et sur la ligne. En raz-de-marée ^ De Saint-Pétersbourg, le 16. — Un raz-eie ! marée, comme il s'en produit rarement ei 1 Europe, vient de causer sur les bords de la me d'Azoff, dans une province du sud-est de 1: . Russie, une épouvantable catastrophe. Le nombre des morts, qu'il est impossible d connaître au juste, est de plus de 1,350, et l'oi ne compte plus les maisons détruites ni le . édifices emportés par les eaux. Voici la dépêche reçue d'Iekaterinodar, chei lieu du gouvernement de Kouban, la provinc où s'est produit le désastre : « Un effroyable ouragan a pre>voqué un rai de-marée.sur la côte de la mer d'Azoff, près de villages cosaques d'Achtyrokaïa et Stanitza 1 dans le territoire de Kouban. » Les eaux de la mer d'Azoff, soulevées pa le vent à trois mètres de hauteur, ont inond 1 Stanitza et Achtyrokaïa. Plus de mille persor nés ont péri. 1 » D'autre part, deux cents ouvriers, qui doi niaient non loin du rivage, ont été emporté par les eaux et tous se sont noyés. Enfin, l" Ya'senskaïa, l'eau a fait cent cinquante vi< times. ^ » Un grand nombre d'habitations ont été ri couvertes par les eaux ; sur le chemin de fe (' de la mer Noire, les locomotives ont été rei versées ; à Temerjuck, une digue a été d truiîo, tandis qu'une partie de la ville éta inondée. Là encore plusieurs personnes oi péri. : » A Atchonpsjewskaïa,trois cent quatre-ving édifices ont. été emportés par la mer. » T- D'Ekaterinodar, le 16. — Voici des détails si a la catastrophe qui s'est produite dans la nu du 13 mars : ;l Un violent vent du nord ayant provoqu semble-t-il. sur la mer Azoff la formation < ~v deux courants aériens, ceux-ci, en se heurtai ont d^nné naissance à plusieurs trombes qi ;n ayant gagné le littoral, agitèrent la mer Azo nui a snbmereé les rivages depuis Jeick ji qu'au détroit de Kertch. Six localités ont été éprouvées terriblement. Dans un baraquement édifié près d'une sablière dormaient cent soixante-seize ouvriers employés à la construction du chemin de fer du Kouban. Fuyant devant l'inondation, ils se précipitèrent vers un train de service qui stationnait sur les lieux. La locomotive, le tender et les wagons se renversèrent et les ouvriers furent entraînés par. les eaux. L'ouragan fit rage dix heures durant. Lorsque les eaux se retirèrent, on put voir un affreux spectacle. Le remblai du chemin de fer était détruit sur une distance de huit verstes. Sur des monceaux de cadavres apparaissaient des rails tordus. Par endroits, la voie était restée intacte. Sur la locomotive et le tender, on a retrouvé des cadavres raidis dans des attitudes trahissant les efforts inouïs faits pour se sauver. Les lieux de la catastrophe sont couverts de décombres de maisons sous lesquels gisent une quantité de cadavres. Quarante-huit personnes ont été sauvées comme par miracle. A un certain endroit s'élève un groupe de trois cent quatre-vingts maisons ouvrières habitées par un millier de personnes. Par suite ele l'interruption des communications, on ignore encore l'étendue du désastre sur ce point. On sait seulement que huit personnes ont été sauvées jusqu'ici. A Temriouk, un grand nombre de personnes ont péri. Une catastrophe semblable a eu lieu il y a trente-sept ans. De hardis sauveteurs sortent en mer pour essayer de sauver les personnes qui seraient encore vivantes. , Les eaux ont abandonné sur le rivage une . quantité de cadavres. Une foule considérable attend avec impatience le retour des bateaux. é L'AFFAIRE CAIL1AUX-CALMETTE UN ATTENTAT llue Joseph Caillai lire sir I. Caimtte ET LE BLESSE La femme du ministre des finances, si crueft-f lement attaquée par le « Figaro », s'est rendue aux bureaux du journal et a tiré sur le directeur plusieurs coups de revolver. M. Gaston Calmette a été blessé. C'est tout ce que nous apprend une première dépêche. Cet épisode tragique est la suite de toute une campagne aussi mystérieuse dans ses origines que surprenante dans ses moyens. Il y. a déjà plusieurs semaines, M. Calmette annonça, dans le « Figaro », qu'il croyait elevoir assumer le devoir patriotique de dénoncer les « tripotages » financiers du chef du cabinet radical. Ses révélations n'eurent pas de succès. Il se trouva qu'indiquant une liste de valeurs comme ayant été admises à la côte par l'influence de M. Caïllaux, on put établir que la plupart avaient été inscrites sous d'autres régimes. Oela n'arrêta pas la campagne qui continua, sans que jamais le ministre opposa un démenti officieux, ou engagea des poursuites. Devant cette indifférence du ministre et du public toujours plus ou moins déçu, et alors que M. Briand avait indiqué, voici peu de jours, une énigimatique tentative de rapprochement avec les radicaux, le « Figaro ». préparait un coup d'éclat. Vendredi, le journal paraissait avec, reproduit en fac-similé, un billet intime de M. Cail-laux a adressé à une femme et dans lequel il déclarait avoir écrasé l'impôt sur le revenu en feignant de le défendre. Un long article de M. Gaston Calmette expliquait qu'il sentait le côté vil de sa divulgation, mais croyait devoir 1 accomplir cette lâcheté pour délivrer la France ; du ministre... On sut bientôt que le billet avait été adressé, il y a une dizaine d'années, par le ministre à la femme avec laquelle il est aujourd'hui divorcé. On prétend qu'il aurait racheté sa correspondance cent mille francs, mais que des photo-[ graphies avaient été conservées... puis achetées par les inspirateurs de la campagne de ^ M. Calmette. Le geste de la femme du diffamé venge de si honteuses manœuvres qu'il sem-[ ble dovoir être excusé par les honnêtes gens ; de tous les partis. LE DRAME De Paris, le 16. — On annonce que cet après-midi Mmo Caillaux, femme du ministre des finances, a tiré sur M. Calmette, dans les bureaux du « Figaro », plusieurs coups de revol-1 ver. M._ Calmette est blessé. Les détails man-1 quent encore. ; Un précieux oi'gaoïsme artistique 5 1 Nous avons mentionné à son jour l'intéres-- santé séance annuelle de cette société : les 2 Arts d'Extrême-Orient, destinée, semble-t-il, à prendre une place importante dans la vie de nos collectionneurs et de nos artistes. Or, qui s -n'est pas un peu l'un ou l'autre aujourd'hui ? • C'est à cause du caractère d'intérêt général de ces études que nous tenohs à revenir sur ce 1 sujet. Comme le rappelait un excellent rapport L de M. le Dr Adolphe Spruit, tout le monde s'est un peu mis d'abord à recueillir quelques curiosités, quelques objets d'art de chez notas. ~ Mais il est venu un temps où ce champ parut !'• trop peu vaste ; d^autre part, les richesses d'art et de curiosité de l'Extrême-Orient devenaient accessibles et même populaires parmi nous. Il , était indiqué que l'attention se portait sur el-r les. Quelques grands écrivains vulgarisèrent certains noms, certaines œuvres : les Gon-court chantèrent Outamaro ; Mirbeau apprit à ,t la foule, non seulement les Japonais, mais les lt Chinois; critiques et artistes de chez nous chantèrent \a gloire d'Hoksaï, le « vieillard fou de •s dessin » en qui ils saluèrent une science eles formes inconnue chez nous. ,r Mais le grand public n'alla guère plus loin, iî Cependant, des collectionneurs, eux, se consacraient à une étuiele approfondie. S'attachant à 0, quelque côté spécial de cet énorme domaine, le ils rassemblaient des documents souvent du 1. plus haut intérêt. Il était indiqué d'avoir un 1 organisme qui put seconder leurs efforts, les mettre en lumière, en faire profiter ceux qui peuvent les apprécier. Ce fut un des premiers

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