La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 25 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/6w9668cs7m/
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Mercredi Sîîî Wrn 1»!/ - Edition II CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A' BELGIQUE 470 année. — - mo sa LA CHRONIQUE BUREAUX 5 et 7, Galerie du Ror(Passage Saint-Hubert) UIIXULII GAZETTE QUOTIDIENNE T£iLlJSrilUi.NJQiS Administration ; N* 7 Rédaction N1 1408 a ABONNEMENTS i Bruxelles : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La. Province : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. \ Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Ictor de la HESBAYE Ti7nlîmiii■■■liTi■■■ 11■ i ■■ r—IHHïl^MfTrï RÉDACTIiDR ES CIIEr: Jean d'ARDEME ÀîîNONCES . 4e page : 30 cent, la petite lijmc. — Réclames (après les spectacles), t fr, la ligne. — Faits-divers (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies • 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Goelts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. A. 3299 La publicité financière, les pelites annonces et les nécrologies sont reçues aux .bureaux du Journal, i> et 7, Galerie du Roi. —^i————M—IMM-hmb—M—a———■——— Quinze jours à Florence par M. Maurice WilmoUe professeur à l'Université de Liège J'espère .que 11c rédacteur en chef de ce journal, dont le vagaibondage a tant id'auto-rité et de charme, ne verra pas d'un ceiil sévère cotte petite incursion idans un domaine qui est .'bien 'à (lui. Au surplus, îles quelques inflexions que m'inspire un séjour, trop bref fi mon ig.ré, dans 'la capitale iu.te-lile-ctueMe de l'Italie seront .nécessairement privées de /l'a spontanéité et de 'l'agrément pittoresque, dont Jean d'Ardenne me permettra de dire qu'il a tfajft des vertus professionnelles. Maisv itou-t d'abord, est-ce que Florence esl encore 'la capitale .intellectuelle de 11'I talie ? Lvs -Florentins en «restent, convaincus; 'les autres Ilailiens m'ont paru en douter un peu. S,f 'la vie poflitiqôie et administrative s'est concentrée à 'Rome, si le Midi tend, aussi 3bien qu'en France, ù fournir, dans le personnel parlementaire, les éléments les plus actifs, — pensez tï Crispi et à -M. Salandra, — c'est le Nond qui, de plus en plus, multiplie HeS attestations indéniables d'une supériorité intellectueilile, affirmée dans des œuvres littéraires et des travaux scientifiques. iLes plus importantes maisons d'édition sont installées !à iMflan et à Turin. A Turin, Bologne, -Bavie, Padoue, etc., l'enseignement universitaire 'brilledu plus pur éclat. C'est dans ces régions que vivent ou, du moins, que sont nés la plupart des écrivains réputés de 'l'Italie actuelle. Sans la concurrence intéressante de deux périodiques, le Marzocco et la Voce, Florence serait tout a l'ait décapitée littérairement, el, abstraction faite des journaux et revues publiés dans le Nord — et dont 'le Corriere délia Sera et lu hélium sont lies, plus répandus, — iil faudrait aller (jusqu'à Nap'les pour trouver un de ces organes dont chaque numéro attire l'attention et suscite des. polémiques, écrites ou pariées. Je pense naturellement à la Crilica, où, depuis tant d'années. M. Benedetto Croce dépense un talent qu'aucun Ja-beur ne semble devoir épuiser. * * * ïl est, à Florence, un seul signe d'activité Soutenue, qui n'éohappe point au plus banal des -touristes. C'est celui qui s'applique ù •l'étude, à 'la conservation et à Ja reproduction du plus beau passé artistique. Aucune autre ville d'Europe ne possède autant de magasins où l'on vend les photographies des ■chefs-td'couvre ide l'art 'italien, où \l'on en offre, dans îles prix doux, des imitations ou des copies iplus ou moins décentes. A chaque pas, des antiquaires, qui entassent dans leurs vitrines poudreuses des tableaux, des morceaux de sculpture, des bibelots plus ou moins authentiques. Et je ne parle pas des meuble® de la Renaissance, ou des XVIIe et XVIII0 siècles, qui, retapés ou fabriqués de toute pièce, tirent tl'œi'l par leurs formes majestueuses, le clinquant de leur or et l'étonnant .relief 'de Heur ornementation baroque.Tout cela évoque un passé admirable, que les palais, 'les musées et les églises ressuscitent par morceaux, gigantesques ou gracieux, à chaque coin de rue. Mais où l'on est conduit à s'étonner, c'est lorsque, mû par une pensée de «piété historique, on cherche sur la .mine des passants la perpétuation des types particuliers -aux grands peintres toscans du XVe siècle. Peine .perdue, en effet Ce profil spécial, -ces formes délicates du nez, travaillé comme par une main artiste, cet œil rond, d'une acuité et d'une gravité inoubliables, ces joues légèrement émeril-lonnées, mais colorées surtout, d'un ocre si discret qu'il se dégrade jusqu'au jaune doré, tout cela s'est évanoui, sans laisser nulle trace, et on est porté 'à douter de la réalité des modèles que Ghirlandajo ou Botticelli auraient eus «devant le regard, si l'on croyait ù la fidélité réaliste de 'leur observation. *** Mais on éprouve d'autres déceptions, d'un ordre," il est vrai, bien dissemblable. Où sont cette noblesse des attitudes, cette élégance des façons, cette beauté singulière de la •femme, qui ont été fixées sur les toiles immortelles des artistes du Quattrocento? J'ai eu l'honneur «d'assister ii plusieurs soirées du monde florentin, et certes, j'y ai admiré quelques échantillons féminins dont s'honorerait toute grande cité, possédant une aristocratie, qui n'est pas seulement fondée sur 'la richesse et les titres. 'Mais d'un type local, qui, par une grâce particulière, enchaînât nos regards et nous permit de goûter des impressions vraiment profondes, ni dans ces salons, ni au théâtre, je n'ai, l'avouerai-je, «fait .la découverte, malgré un désir réel d'assimilation que les visites aux musées exaspéraient, en quelque sorte, de jour en jour 'davantage. Seuls quelques .hommes, dont le profil énergique et aisément reconnaissable nous remémore 'les conteanporains de Cosme de Médicis, portent en eux le rare et précieux privilège, dont il m'a paru que les Florentins étaient généralement dépouillés. Au surplus, pour «nous consoler de ces disparitions, il nous reste la pierre et la toile, qui, ù profusion et en tous lieux, nous parlent des splendeurs du passé. Ajoutons) qu'une administration intelligente a donnej aux nôtres une leçon dont celles-ci pourraient faire jleur profit. Partout où il reste une trace du passage du plus grand poète de l'Italie, partout où il a porté ses pas mélancoliques et s'en est souvenu dans son œuvre, des plaques de -marbre blanc sont' posées, 'bien ostensibles, sur lesquelles on a gravé les vers ou la prose de Dante Alighieri. Et je ne connais rien de plus saisissant et de plus noble à la fois que ces rappels, indéfiniment multipliés, «de l'admirable évocateur de la Florence du imoyen âge, rien qui nous ramène davantage à. la vraie contemplation de la Beauté, en cette cité élue entre toutes. M. WILMOTTE. menus Finis, propos menus FINANCE Des incidents qui retiennent Vallenlion française, je degagemis d'ores et delà celle conclusion qu'il importe de mellre les financiers hors la chose publique, les financiers el les poètes. Pour les poètes, il y a longtemps, précisément, que Platon leur a réglé leur compte et les a expulsés proprement I en les couronnant de roses. Le financier genre Caillaux, à qui Marianne doit queUiues-uns de ses embarras, est un produit moderne et que Platon n'a pu prévoir. Il agit, à l'occasion, comme un ferment puissant ; il {ail bouillonner el s'ëpandre une civilisation, mais aussi U ta décompose-Le tout esl de me l'employer qu'à bon escient. Pour toutes sortes de raison, la men- ' latité du financier, du manieur d'argent, n'est pas celle du conducteur d'hommes idéal ; qui doit se servir autant de l'intelligence, du . sentiment que de l'intérêt. En butte toufours à d'innombrables qué- ' màndeurs, le financier en peut conclure que ' toute difficulté se résout, toute blessure se panse avec de l'argent. Ce n'est pas vrai ; dans la vie des peuples qui ont gardé la Ira- ' dition de l'honneur chevaleresque. Jadis, on j a attribué celle parole à Caillaux, que les rapports franco-allemands devaient se régler comme une affaire; voilà l'erreur, et dangereuse parce qu'elle comporte une grosse part \ de bon sens, parce qu'elle emporte immédiatement l'assentiment de la galerie. M. Caillaux se trouvait honni il y a quel- ' ques mois parce que grand financier, puis 1 brusquement porté au pinacle pour la. même 1 raison (les élections exigent de l'argent). ' Dans l'un ci l'autre cas, c'est fâcheux. Ccl j homme n'était jamais traité à la mesure d'un autre. Pour iabaUre, un journaliste dut ■ employer des moyens qu'il déplorait et dont ( il mourut noblement... ] Les financiers, après tout, ont assez de pouvoir réel; ils sont puissants pour le bien et le mal; ils régissent, invisibles, les Etals. C'est eux qui sont à la bonne place dans le ( carrosse ; ils ont tort quand ils veulent mon- , 1er sur le siège, diriger les chevaux, sup- ! planter le cocher. BOB. Au jour le jour U POLITIQUE ' iCe n'est, pas toujours dans les syimp- | tômes les plus directs que se révèle , 'le plus éloquemment l'esprit du clé- , ricalisme; souvent, c'est- dans cer- , tains aspects très «détournés, sembleut-il, ] qu'on le peut apprécier «davantage. ( Rien .de plus significatif, par exemple, que l'attitude des journaux cléricaux dans la < question irlandaise ! On sait de quoi il s'agit. 1 Au temps des guerres de religion, les catho- 1 toques d'Irlande se virent dépouillés de leurs < terres, de lia même (façon à «peu près, que les protestants «de France furent réduits ù l'exil. Or, maintenant, le gouvernement libéral 1 d'Angleterre cherche ù «faire cesser une injustice séculaire ; imais les gens de l'Dlster ne veulent rien entendre et menacent de ] s'insurger si on porte atteinte aux droits j établis. .Croyez-vous que 'les journaux cléri- . eaux de chez nous sont avec les Irlandais caliholiqucs ? Détrompez-vous. Un des prin-c'ipaux reproduit cette phrase d'un journal ( nationaliste français ; « ... .Le déchirement de l'Ulster ne peut « s'opérer sans s'accompagner, pour toute Il'Angleterre, d'une vjéri table crise morale où ce qu'il y reste encore de ses vieux cadres risque de s'affaiblir ou de tomber, i» Or, tout est là ! -Il importe, avant tout, de maintenir, de « conserver » un régime, dût-il s'appuyer sur l'injustice. De môme, les cléricaux furent avec les empires hérétiques démembrant, opprimant les Polonais ; avec .les musulmans (!) massacreurs de chrétiens... -suivant, du reste, l'exemple de leurs « souverains pontifes ». .Pourquoi cela ? C'est qu'il importe moins de secourir des -.frères de croyance que d'assurer l'existence .de pouvoirs propres à. toutes 'les eoaildtions d'intérêts. Le cléricalisme n'est pas une doctrine, mais un merveilleux instrument d'oppression au bénéfice de quelques-uns.PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 25 mars 1792. —- La Constituante adopte le mode de décapitation propose par le docteur Guillotin. Syndicalisme intensif. iDe nouveaux syndicats se forment incessamment, sans pour cela prétendre toujours aux faveurs gouvernementales, bien au contraire ! C'est ainsi qu'on nous annonce la naissance du S. O. D. /E. B. par D. B Cela semble très compliqué, comme toutes les simplifications ; il suffit pourtant de savoir et vous apprécierez l'urgence d'un Syndicat des officiers dépassés et bafoués par le maréchal de Broque-ville.Un tel syndicat, nous annonce une communication autographiée, est en voie de formation. Il aura pour but de montrer à tous î'ar-ibitraire du ministère de Ja guerre à l'égard des officiers ; de faciliter aux syndiqués l'ob-itention d'une position civile (leur seul refuge possible), d'éclairer les parents qui rêveraient (tles malheureux 1) de voir leurs fils entrer un jour dans le nouveau syndicat; de démontrer aux officiers de réserve le grand tort qu'ils font à leurs camarades de l'active. Les membres fondateurs du (abréviative-ment) S. O. D. E. B. par D. B. cherchent un camarade ex-officier, qui voudrait bien assumer les fonctions de secrétaire du syndicat. On ne saurait trop ifél'iciter le gouvernement clérical pour le zèile tout nouveau et la confiante sympathie qu'il fait régner dans nos corps d'officiers, comme, du reste-, dans tous lies organismes (administratifs, parmi tous ceux dont le travail est utile au pays. 6=^5=3 Paris... Paris, la s«miaine dernière, avait frissonné de douleur et d'indignation. Paris s'était ému devant la mort d'un homme qui faisait partie intégrante, pour ainsi dire, de la grande ville. Paris s'était révolté devant un ensemble de tripotages vaguement dévoilé, devant des abdiquons, des achats de conscience, des forfaitures. Et une soif de réparation, de justice, de propreté, l'avait saisi : en un élan irrésistible, il commençait le nettoyage nécessaire; 'enquête, ouverte dans l'attention et la tension générale, traquait la Vérité dans les broussail-es et les taillis pour la ramenef'au grand joui'. Ce fut une semaine émouvante, où l'on en-.endit battre le cœur de Paris. Samedi soir, ce cœur battait à nouveau, — Dour son plaisir, pour son repos : pour savoir jui des deux serait vainqueur, un blanc bu an mulâtre; pour savoir si les poings de Geor-ïes Carpentier auraient raison de ceux de Jôë ïeannette î Hier, l'œuvre de justice a recommence. Et :'est l'étrangeté (pour qui ne le connaît pas), :'est le charme de ce peuple de France, d'avoir me âme â la fois si ardente et si souple; de )arcourir la gamme des sentiments avec une lisance délicieuse; de sourire après avoir )leuré, — et de sourire comme il pleure, de out son cœur I (T^E) Modération. Encore un écho du fameux match Joë lean-îette-Carpentier...La veille du combat, alors que tout l'espoir de a France (!) reposait sur (ou plutôt dans) lés )Oings du fameux pugiliste lensois, un chro-îiqueur sportif connu parlait. — dans son aride, — de la confiance que lui inspirait « le génial petit boxeur ». « Génial » est digne d'être noté. On n'avait )as encore, croyons-nous, pensé à « génial ». Il est vrai qu'en lisant cet éloge, Carpentier i peut-être souri de dédain, et s'est exclamé louloureusement, — comme le Panneline de ' « Habit vert » : « Génial ! pourquoi cette restriction ? » <5=^=S> Caisses vides. Il arrive tous les jours qu'un avocat doive :hercher dans un greffe un renseignement. — )ar exemple la date à laquelle un jugement a lté rendu. Au greffe du tribunal de première instance et lu tribunal de commerce, des registres « ad îoc » sont à la disposition des avocats, avoués, îuissiers, etc., qui les compulsent juurnelle-nent.Il en est du même dans les greffes des justices de paix... mais, pour obtenir chaque renseignement, on est obligé de payer un « droit le recherche » de 50 centimes ! Cette taxe, qui figure à la vérité dans le ta-if des' frais de justice, n'était plus appliquée lepuls longtemps : l'an dernier, sur les' observions du vérificateur, les greffiers lurent te-îus de la remettre en vigueur. Et, pour savoir i, dans une cause qu'il a plaidé, le jugement ut rendu le 18 ou le 19 de tel mois, le conseil l'une des parties doit payer dix sous. Ce paiement doit, du reste, être aussitôt consigné dans trois registres différents par le ma!-îeureux commis-greffier, qui doit ensuite por-er l'argent reçu jusqu'aux caisses du receveur le l'enregistrement. N'est-ce "pas invraisemblable? Il n'y a, décidément, pour les gouvernements améliques, pas de petites ressources. L'esprit. . en voyage. Un de nos députés les plus sympathiques nontait en chemin de fer. C'est le désigner sut-isamment que de dire qu'il possède un embon-)oint qui fait le désespoir de son tailleur. Le compartiment était comble, et notre lio-îorable, dont la vue est basse, cherchait un en-Iroit où reposer... sa tête. « Vous n'avez pas de quoi vous asseoir, lui lit une dame âgée, avec un sourire plein d'al-abilité.— Pardon, madame, répondit le.représentant le la nation, j'ai de quoi; mais je ne sais pas )ù le mettre. » Une nouvelle Eglise. Nous avons bien tort de rire des féministes. Les féministes ont, à chaque instant, des idées charmantes, et elles sont tout bonnement en train de renverser le monde en notre faveur ; pour nous, .les mâles barbus, laids et malheureux. Car. vous savez, la laideur n'exclut pas une certaine sensibilité du cœur. Ainsi on vient .d'inaugurer à Wallasey, petite ville de Oheshiré, une ég'lise dont le clergé est entièrement composé de femmes. Ah ! l'exquise invention ! Ah 1 la délicieuse trouvaille ! Si elle pouvait s'étendre au monde entier, comme nous deviendrions tous des fidèles de cette .sublime religion ! Comme nous serions heureux d'aller au catéchisme, chez un petit curé rose avec des cheveux fous et des yeux malins. Comme nous l'écouterions fidèlement, lorsqu'il parlerait des sixième et neuvième commandements!... Comme nous irions à confesse avec un zèle édifiant. On aurait même du plaisir .à mourir,-rien que pour voir, au-dessus de son agonie, se .courber un sourire rose .et éblouissant. Il y a évidemment une paille. C'est qu'on pourrait se trouver enbarrassé dans quelques cas urgents. « On demande monsieur le pasteur? On demande monsieur le vicaire? » iM. le pasteur ne peut pas venir : il se trouve dans une situation intéressante. (5=^=9 La' revanche de Dorine. Elle a l'air véritable, cette histoire parisienne, où, si elle n'est point exacte, elle est si charmante qu'elle mérite de l'être... Donc, un bonhomme en mal de noce se trouvait dans un cabaret montmartrois lorsqu'une « petite femme », probablement peu sûre de son académie, l'envoya chez Régina Badet, incom parable statue « pigmalionnisée », si on peui dire. Il se précipita chez l'artiste et ressortii de chez elle « Grosjean comme devant », c'esi elle-même qui le dit, elle-même qui dormait pendant cette affreuse histoire, du pur somme! de l'innocence. Cette aventure n'est guère amusante, mais attendez le détail qui lui donnera le plus mer veilleux piquant : le visiteur « satirique > (pour ainsi parler), n'était autre qu'un procu Ireur de la République. La magistrature debou se distingue, en France, d'une façon agrès sive. Après le procureur général ne résistan pas à un ministre, nous avons le procureur ; qui résiste Régiiia Badet. C'est beaucoup d' malchances pour un corps aussi en vue... Mai moins encore que celui de Régina Badet, qui nous vint prouver, dans la « Femme et le pantin », que, non seulement le nu, mais encore le déshabillé peut être chaste, s'il est beau. (s==5=D Grands et petits inventeurs. Quel journa^ste, â court de copie, n'a parcouru les graves colonnes du « Journal officiel », afin d'y glaner d'extraordinaires brevets, dont souriront les bénévoles lecteurs... iPièges à punaises ou fil à trancher la margarine, seront prétextes à d'ironiques gloses, et, en un tourne-main, l'article sera bâclé... Il ne faut pourtant point trop rapidement se. gausser des inventions, qui, au premier abord, semblent insignifiantes. L'inventeur des patins à roulettes a gagné 15 millions ; M. Hervey Kennedy, qui eut, toutj bonnement, .l'idéede mettre des lacets aux bottines, atteignit son treizième million lorsqu'il s'en fut nouer — au Paradis — les cothurnès des anges innombrables, auxquels M. Anatole France n'avait point encore prêché la révolte... Et personne n'ignore que l'heureux mortel qui, - s'inspirant d'une femme pompéienne, — •lança l'épingle de sûreté, fut récompensé de son initiative par la. bagatelle de 50 millions... Par contre, — sans parler de ce pauvre Christophe Colomb, — Michaux, créateur de la bicyclette j'i pédales, mourut dans une vraie misère ; Frédéric Sauvage, — dont l'hélice victorieuse condamnait touts les principes antérieurs de propulsion interne, — périt, en cellule, d'un accès de fièvre chaude; et, eritîh, Charles Teliier, qui créa l'industrie frigorifique, las de végéter dans une sordide détresse, se suicida, lamentablement... Mais tout ..ceci empêcherait-il Candide de s'écrier, une fois de plus, que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes?... 6^=5) Le rêve révélateur. On vient d'arrêter près de Lyon, à Saint-For-tunat, un assassin dénoncé par une bonne femme qui eh eut révélation en songe... Le plus drôle n'est pas le rêve, mais qu'il semble | bien ne pas avoir réalisé le dicton : « Tout.1 songe est mensonge ». On a trouvé le bon-: homme désigné par la visionnaire, portepr d'un revolver s'accordant aux balles qui frappèrent la victime, et il ne parait pas pouvoir indiquer l'emploi de son temps pendant la nuit du crime, i Beaucoup de gens, du reste, s;> trouveraient, à cet égard, dans la même infériorité...)Cette curieuse lucidité qui fait se trouver auprès de chaque crime une visionnaire « extra lucide » semble devoir rendre le métier d'assassin absolument intenable ! Déjà, les statisticiens, â qui rien n'échappe, nous avaient prouvé que l'assassinat- ne nourrit pas son homme et qu'il donne aux professionnels environ -17 francs de recette par cadavre... C'est un métier moins rémunérateur encore que celui de poète et on ne saurait assez le déconseiller déjà à ce point de vue â notre jeunesse d'aujourd'hui si essentiellement pratique... S'il va falloir trouver auprès de chaque cadavre une visionnaire pour désigner l'assassin, le métier va devenir littéralement désastreux... Nouvelles à la, main — Connaît-on le nom du personnage mystérieux révélé par l'enquête? — Demandez à 'M. GVfonix. AU PALAIS DE JUSTICE ASSISES DU BRABANT •Par ordonnance de M. le premier président Fiiider, '.la session du second trimestre s'ouvrira le lundi 11 mai prochain. M. le conseiller 'MichieQsens est désigné pour la présider. A LA COUR D'APPEL A partir du 30 mais, et jusqu'à la fin du mois d'avril, Les sept chambres civiles de fia cour tl'appel, à l'exclusion de toutes autres affaires, s'occuperont, uniquement des contestations en matiière électorale, au nombre, cette année, de 5.200. Cette nouvelle ne manquera pas de réjouir les plaideurs pressés. LE PROCES DE LA COMMISSION DE LA BOURSE Les débats de ce procès, commencés le 17, ont repris hier matin, après une interruption de huit jouis, devant la première chambre de la cour d'appel. iM° Journez, avocat de M. Vandendriessche, qui, on le sait, avait, dans le « Journal des Rentiers », accusé .les membres de la commission de la Bourse de 1912, d'avoir touché des pots-dc-vin pour faire inscrire certaines valeurs à 'la cote officielle, a, au cours de sa plaiidoirie, soulevé un incident. « 11 résulte, a-t-il dit, d'une lettre que m'a «dressée M.le procureur du Roi Holvoet,qu'une instruction est ouverte par M. le juge De la Ruwière, contre certains membres de cette commission, accusés de concussion. Cette ins tructiion démontrera que les faits avancés pai mon client sont l'expression de la parfaite 'vérité. » « Dans ces conditions, a ajouté M° Journez la cour pourrait, peut-être, décider qu'il y t lieu de surseoir aux débats, en raison de l'art 447 du 'Code pénal et du principe qui décrèt( que le « criminel tient le civil en état » jus qu'après la clôture de l'instruction actuelle ment ouverte. « A M" Journez a succédé M« Woeste, leque pour les demandeurs originaires, — les onzi membres de la commission, — s'est appliqué i établir qu'aucun des faits de concussion leu: reprochés par le « Journal des Rentiers », ad mis par les premiers juges à la preuve d< plusieurs de ceux que M. Vandendriessclr avait côtés, n'est établi, et que les accusation formulées contre enT~sont fausses et dénuée: de fondement. Les dommages-intérêts qu'ils ré clament leur seront alloués par la cour, qu réformera la décision du tribunal de Bruxel les. * ** Pour l'édification de nos lecteurs, voici 1 dernier paragraphe de l'article 447 du Cod pénal, qui vise -les concussions commises pa - des fonctionnaires publics : : « Si le fait imputé est l'objet d'une poursuit - répressive ou d'une dénonciation sur laquell t il n'a pas été statué, l'action en calomnie ser i suspendue jusqu'au jugement définitif, ou ju: ? qu'à la décision définitive de l'autorité con 5 pétente. » LE SCANDALE CAILLAUX-RQCHETTE (Fin de la séance de lundi) L'HISTOIRE D'UN DOCUMENT. — LE SECRET DE POLICHINELLE. — CE OU'ON PEUT FAIRE EN LIBERTE PROVISOIRE. M. Barthou a empêché M. Calmette de publier certains documents De Paris, le 24. — M. Barthou est entendu. 11 déclare qu'il ne regrette nullement, avoii lu le document Fabre à la Chambre. U affirme qu'il n'a été pour rien dans la campagne de M. Calmette contre M. Caillaux et qu'il ne lui a pas fourni de renseignements. Il est intervenu deux fois auprès de M. Calmette pour lui demander de ne pas publier certains uoeu-ments, et il fit cette démarche sur les instances de M. Doumergue, qui lui demanda cela m}u comme un service personnel pour M. Caillaux et pour lui, mais comme un service d'intérêt général. M. Doumergue croyait savoir que M, Calmette devait publier des dépêches relatives à des affaires qui n'étaient pas d'ordre intérieur. M. Barthou vit M. Calmette. qui céda à ses supplications et renonça â la publication du document. MM. Doumergue et Caillaux le remercièrent vivement de sa démarche. Son rôle dans l'affaire Rochette j M. Barthou rappelle ensuite que, garde des ' sceaux au moment de l'affaire Rochette, il ept à connaître de cette affaire. Il raconte que M. Dumesnil lui demanda de sévir contre un expert qui, au cours de l'instruction, avait pris partie contre les opérations de Rochette. ilj'é pondit qu'il ne pouvait rien faire. Il fut immé iliatement accusé et injurié violemment. M1 Bernard, 'avec qui il est lié par des relations d'amitié, vint lui demander un jour si on ne pouvait pas ajourner le procès Rochette devarr le tribunal civil, dans l'intérêt des créanciers il demanda à M. Fabre de lui faire connaître son sentiment. 11 se heurta à un refus énergi que de Fabre, qui estimait que l'affaire devai être poursuivie le plus activement possible M. Barthou dit son étonnement lorsque, plu: tard, ayant quitté le ministère de 'la justice il apprit que l'affaire Rochette allait être re mise. « Il se passe des choses qui m'étonnent » Quelques jours après, rencontrant M. Caii laux, it lui dit : « Il se passe des choses qu m'étonnent. » Le président du conseil a l'ai venir le procureur général pour lui dire d« faire remettre l'affaire Rochette. M. Çail'laii: lui répondit que c'était lui cpii étaif intervem auprès de M. Monis pour demander la remise il dit que Rochette avait la liste (les irai: d'émission relatifs à certaines affaires ante rieures, qu'il se proposait de la publier, qn< cette publication pourrait entraîner une grandi émotion et qu'il devait demander a M. Mo ni d'empêcher cette révélation! M. Barthou garda le procès-verbal Fabre su: les instances de M. Briand M. Barthou raconte ensuite que, l'année dei nière, devenu garde des sceaux dans le cabi net Briand, celui-ci lui remit la note Fabre Un peu embarrassé par le caractère imprévi de ce document, M. Barthou eut un momen la pensée de le verser à la direction des affai res criminelles, mais M. Briaiid lui déelar; que ce document lui avait été remis personnel lement et lui conseilla de le garder et. de I passer à ses successeurs. « J'ai eu un instant i; pensée de le détruire, dit M. Barthou. Je m félicite de ne l'avoir pas fait. » M. Barthou dit qu'il se considérait eomm le dépositaire de ce document envers M.Briand U n'en parla pas â ses successeurs, mais il s défend d'avoir voulu s'en servir contre de adversaires politiques. A plusieurs reprises, i lut sollicité par M. Calmette de le livrer. I refusa toujours. M. Calmette eut le procès-verbal en dehors de M. Barthou Celui-ci lui dit un jour qu'il était presqu sûr de l'avoir en dehors de lui, et, eh effet, 1 9 mars, M. Calmette-demanda à le voir et li donna lecture d'une copie du document. M. Barthou eut l'impression que c'était un copie exacte du rapport Fabre. U demanda M. Calmette de ne pas le publier. M. Caimett ne répondit, pas d'une façon définitive, mai il revint peu après et, sur les instances d MM. Briand et Barthou, il donna sa. paroi d'honneur qu'il ne le publierait pas. Il ajout qu'il en ferait un résumé très précis. M. Barthou se défend d'avoir inspiré ce r sumé. Il déclare ensuite qu'il a produit le d« cument devant la Chambre, estimant que c*éta un devoir d'honneur envers M. Calmette, coi tre qui une campagne commençait. Plusieurs journalistes le connaissaient Questionné par M. Jaurès, M. Barthou d clare qu'il est à peu près sûr que le documei n'a pas été copié chez lui. D'ailleurs, plusieu: journalistes le connaissaient. 11 y a un a M. Sauervein, du « Matin », lui déclara avo une photographie du procès-verbal Fabre. Sur une autre question, M. Barthou décla qu'il n'a pas consulté M. Briand sur l'oppc tunité de lire le document Fabre à la Chambï 11 en revendique seul la responsabilité. Plusieurs autres questions sont posées à ' Barthou. A l'une d'elles, il répond qu'un d motifs qui lui firent lire le document à Chambre, c'est qu'il estimait qu'il est. de l'i térêt de tous les partis que la politique et ' finance ne soient pas associées, comme ell ont tendance à l'être depuis quelques année M. Barthou dit, en terminant, que. lorsq M. Caillaux lui déclara que sa crainte éu la production par Rochette de certains la relatifs à des frais d'émission, rien ne lui p« mit de supposer qu'il y eut des hommes po tiques engagés dans l'affaire. M. Barthou se retire. La séance est suspe due à 12 h. 30. Elle est reprise à 2 h. 30. Ce que fit Rochette après sa mise en liberté provisoire A la reprise de la séance, M, Scherdlin, sul 3 ititut, montre qu'après sa mise en liberté pi e visoire, non seulement Rochette continua r s'occuper de ses anciennes affaires, maïs ïTança de nouvel tes,Il fonda notamment la Ba e que de l'Union mobilière, puis plus tard, e Crédit central parisien. Rochette n'appara a sait p.as en nom, mais restait l'inspirateur ces affaires. Entre autres affaires, il lança L. .Betica. société pour l'exploitation d'une mi espagnole, l'Asia Caoutchouc, société fondée BruxelHes, en février 1910, sous le titre de Société internationale Asia caoutchouc,pour l'exploitation d'un brevet. Le 28 mai, deux filiales «furent crées : l'une pour J'AHlemagne, l'autre pour la Russie. Dix mille actions de 180 franc e «furent lancées sur le marché de Paris. M. Sclierdlin explique que Rochette avait un intérêt évident à ne pas comparaître devant la chambre des appels correctionnels le 27 avril, car il'était en pleine opération de placement. En réponse à des questions, M. Scherdlin déclare que, puisque toutes les affaires Rochette sont aujourd'hui tombées et qu'en janvier dernier une information fut encore ouverte au sujet de l'Asia Caoutchouc, il ignore si des personnes intéressées dans les affaires Rochette intervinrent au moment delà remise. Il ignore aussi si Rochette devint propriétaire de journaux. M. Regnauilt, magistrat qui a réglé l'affaire, est ensuite introduit. Il explique à son tour l'intérêt que Rochette avait à la remise de l'affaire. D'une part Rochette espérait que, par l'action du temps, l'opinion se calmerait, et d'autre part, il espérait toujours, par de nouvelles émissions, obtenir le désistement de ses victimes. M. Regnault parle ensuite longuement des affaires fondées par Rochette, après sa mise en liberté provisoire. Toutes ces affaires disparurent après sa fuite. Depuis que Rochette a franchi, la frontière, un certain nombre de plaintes ont été déposées. Ii y a actuellement quatorze instructions pendantes. Répondant à des questions, M. Regnault dit qu'il n'entendit parler de pression gouvernementale pour obtenir la remise que par des bruits de palais. Il ajoute que tout 3e monde au palais fut très surpris de l'attitude du procureur général, et qu'on expliquait cette attitude par la campagne du « Rappel .» en faveur de Rochette. M. Dumesnil s'inscrit en faux contre les déclarations de M. Barthou M. Dumesnil, directeur du « Rappel », est entendu pour la. seconde fois, n dit qu'il a demandé à être entendu pour protester contre la déposition de. M. Barthou,. déposition, dit-il, inexacte d'un, bout à l'autre. II.déclare que l'af-; faire de l'expert dont a parlé M. Barthou ne concernait pas l'affaire Rochette. Le « Rappel »: et d'autres journaux avaient, commencé une campagne contre certains experts. On avait notamment nommé dans l'affaire des congré-. gâtions un aiquidateur qui avait été liquida-i teur dans d'autres affaires. Un certain nombre t de directeurs de journaux avaient été saisis » de plaintes. Trois d'entre eux allèrent trouver : M. Barthou. Celui-ci leur donna audience, i M. Dumesnil proteste contre cette affirma-. tion de M. Bartihou déclarant que n'ayant pas ; accédé à leurs de mandes, il fut l'objet d'une - campagne d'injures et de violences. « Jamais, 1 affirme-t-il, il n'y eut dans le « Rappel » un ; mot d'attaque contre M. Barthou. » La comptabilité de Rochette M. Vachez, liquidateur, est ensuite introduit Il donne de longues explications sur l'état des affaires Rochette au moment de la remise de " l'affaire. 11 déclare notamment que la comptabilité du Crédit minier était dans un état de • désordre indescriptible. Il ne put retrouver 1 trace des subventions données à des journaux. 1 M. Scherdlin,-substitut,'fournît ensuite quel-■ ques renseignements sur les opérations fi'nan-1 cières de Rochette. M. Scherdlin déclare que le " procureur général lui lut le -document qu'il 3 avait rédigé, mais il ne. se rappelle pas à quelle 1 date. Il ne croit pas que ce soit le jour où la 3 remise fut accordée, mais c'est, cependant, à une date voisine. M. Scherdlin remarqua alors l'émotion sincère de son chef. Séance levée. Demain, la ce>mmission entendra MM. Monis, Cai H aux et Maurice Bernard j sur des questions de date. I : >-«♦•-< A LA CHAMBRE î Le budget é I. Hubert... e ^ Pour gagner du temps, la Chambre a sup- e primé les interpellations. On discute donc les s budgets, ce mardi 24 mars, au méprisses tra- e ditions les- plus sacrées. Mais comme l'électo- e ralisme ne peid jamais ses droits, les inter- a pellateurs trouveront bien le moyen de donner satisfaction à leurs amis... î- Au début de la séance, M. Nerincx prononce i- l'éloge funèbre de M. Victor Delporte, le dé- it puté catholique, de Mons, qui vient de dispa- i- raître. MM. de Broqueville, BovaL Masson et Maroille s'associent à cet hommage. INDUSTRIE ET TRAVAIL 't On passe ensuite à la discussion du budget s du département de l'industrie et du travail. La catastrophe de Bracquegnies inspire à MM. ir Mansart et Cavrot de vives attaques contre les exploitants de ces charbonnages. •e M. Mansart rappelle les circonstances dans e- lesquelles s'est produit le drame de Tbieu. U félicite les sauveteurs et loue la Reine de l'in-l. térêt qu'elle a témoigné aux familles des vic-ïS tiin.es. Il recherche les responsabilités et dé-. clare que les précautions les plus indispensables ont été négligées. On a laissé descendre n" 250 mineurs malgré les infiltrations menaçan-la tes. Les moyens de sauvetage étaient insufflas sants. On a exploité avec la plus grande im-s. prudence. ie U conclut que, si on ne peut donner que des T éloges â tous ceux qui ont contribué au sauve-" tage, it n'en est pas de même pour ceux qui ls étaient chargés de prendre ou de.faire prendre l'- les mesures de sécuiité. li- M. Cav.rot abonde dans le même sens, en y, n_ mettant une animosité qui serait monotone, sans le .merveilleux accent du terroir qui .la colore. A la table des sténographes, Louis Pié-rard en bavait... >3- M. Maroille réclame*longuement une réorga-0. nisation de l'inspection des mines, qui doit être .■ faite de façon sérieuse. M.GiHès de Pélichy interrompt un instant son -n éternelle correspondance pour réclamer des n- mesures de protection pour ceux de nos jeunes le ouvriers qui vont travailler en France. iS. M. de Schutier critique, lui aussi, mais en fla-j mami, l'inspection du travail, qui a besoin de modifications, la : ne ...Et puis Boerke Van Brussel prononce un • à fougueux plaidoyer en laveur des dockers

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