La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 14 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 23 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ws8hd7qj95/
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wjMmmË m m mm ■ •*•<*. BUKISATJX S et 7, Galorie^du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE r MBBBBaBi TÉLÉPHONES Administration ; N* T'Unit Rédaction . N* 1408» ABONNEMENTS : Brux*llrs : 12 "francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province . 15 francs par an ; — 7 fr, 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays de f union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EN CIŒI1: Jean d'ARDENNE ANNONCES ; 4e page : 30 cent, la petite li^ne. — Réclames (après les spectacles), 4 fr, la ligne. — Faîts-dircrs (corps). 3 Ir. la ligne et faits-divers (fin), 9 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Àgcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téléph. À. 3Î99 I,a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, u et 7, Galerie du Roi. DEUXANNISTES ET ( tboisainistes par M. fteiic Vauthicr MEMBRE DU CONSEIL COLONIAL La vive controverse qui s'est étovêe en France, entre partisans et adversaires de la loi militaire, rtècamment volée ,par !e Portement, nous a valu l'emploi courant des néo-Iogisines qui figurent en tôie de cet article. Le président Poincaré a formuiié, en termes lapidaires, ta thèse chùre aux nationalistes, en disant : La France a besoin de troupes i instruites et rapidement mobilisables. La môme formule s'a.p,pilique exactement nus nécessités de la situation militaire en < Belgique; c'est pouMjuoi, sans entrer plus avant dans le défcat qui intéresse' spéciale- : ment nos voisins, nous voudrions la repreu- j drc et l'analyser, dans chacun de ses deux éléments. i *** Une réunion d'tooninies armés ne tourne pas ! (une armés; voilà une vérité qui ressemble à un truisme, autrement dit à une Lapalissade. I! est .cependant utile de la .répéter souivent, , en présence de J'ifllu'sion persistante qu'en- ] tpefeinent beaucoup de gens, il la vue . d'IiQ'.mnes, jeunes ou vieux, vêtus de semblable façon, qui se livrent à des exercices i d'ensemble, avec ou sans aimes. Non ! Ba- ( Mlons scolaires, boy-scouts, gandes civi-f.jues, ce ne sont point-là des soldats, quoi- < que vous pensiez. II convient peut-être d'encourager et même de développer ces institutions qui contribuent S tonifier une langucet minutieuse, prépara- , tfon, à défaut de quoi 'l'inoapacité et l'insuf- , lisante des uns vont en se mufltipiiant par , celle des autres. La colme aimée est ce qu'on peut concevoir de plus effroyable au point de , vue de la défense nationale. Autant et mieux vaut n'avoir rien du tout et laisser chaque . citoyen tranquillement chez lui. Nulle part, il n'est besoin d'organisateurs de défaites et I de paniques. »** iL'instruction militaire, et très poussée, est drac de première nécessité dans n'importe qrteil état imâlitéire. i Combien de temps doit-elle durer ? Si j'en crois l'officier prussien, de type cou- -j rant (oïl me serait facile de mettre ici des < noms), il faut déjà 1111 an pour qu'uo homme 1 naisse, à la façon dont-on entend ce mot, t chez nos puissants voisins, le simple manie- ■> r.rent d'aunes. C'est la moindre partie de < t'ait. 1 Pour le restant, qui est beaucoup plus im- 1 portant : l'instruction en ordre dispersé, le service en caimipagnc, la préparation au coin- j bat, on arrive, en Allemagne, à gnand'peine, , et moyennant une discipline de fer, et un , totralnement intensif, à l'apprendre en une , seconde année. On considère cela comme un , résultat, merveilleux, dû ù l'excellence des / méthodes employées, et aux traditions séculaires qui sont entrées dans les habitudes et , <lans le sang des matS-onaux allemands. j * * * ' Voifâ pour de vulgaires fantassins, ceux . qu'on argot militaire on appelle les pousse-caiiloux.Qu'est-ce à d'ire pour les cavaliers qui, il , tout ce que suivent leurs frères d'armes, doi- , vent ajouter le métier, l^ai-t de l'équitation. / Les virtuoses de colite-ci vous diront qu'il faut toute une vie de pratique, pour connaître le cheval, .pour en. devenir te vrai mal-Ire.Sans doute, à la guerre, il ne s'agit pas de 60 livrer à des exercices d'acrobatie. Mais quand on voit tout ce qu'on exige d'une simple patrouille de cavalerie, envoyée en rTomKiissance, en fait d'agilité, de décision, d'autoce physique et .morale, on ne croira j pas nue tenir ferme à cheval suffise à cette j fin. Dans la règle, rtlraque année qui viendra ( s'adjoindre, aux trois premières années, , terni s'accroître encore la qualité du soldat tavafie.r. t Qu'on eu revienne tout de go, alors, anix , années de métier, dira-t-on en manière d'ob- , jeetion. 1 Non .pas ! Car ailes coûteraient beaucoup fcq» cher. Et, du reste, la vateur profession- { celte est liée à une soi !.- de vocation. Otcz ' celtMi, et en maintenant l'homme sous les drapeaux, vous créez un mécontent- Le lé- j Similaire d'Afrique, véritable volontaire, , reste jusqu'au bout un admirable vieux sol- j kl. Le citoyen, retenu à !a caserne, contre son , "ré, passé la période d'effort initiale, ne se , «".'feel.ionnem pas. Le soldat vieux 11e vaut ( ''ei1' ... ' Des raisons, à !a fois éconamiqu.es et psy- £ biologiques, militent donc en faveur du eer- vice relativement court. Seu'l il donne le . nombre, seuil il peut répondre à fl'édan pa- ( ■'tiotique d'une nation, force morale qui est , a véritable reine des batafflles. ( * * * ' Si l'instruction est. indispensable, et il pa- ', 'ait quasi impossible d'en acquérir une convenable en moins de deux ans, dans l'ini'an- i : rie, et en moins de trois ans dans la eava-■ rie, la seconde branche de la proposition '■■'dessus, embuasse un ordre d'idées fout différent. On considère, aujourd'hui, que du plus M moins de rapidité de la mobilisation dé-fernl entièrement l'issue des premières ren-tontoes, ot à son tour, de celles-ci, le succès 1 ®4nie de la guerre. . L'idéal on la matière, .serait d'avoir, dès le ! 'wips de paix, l'année complète prête à entrer en campagne et à porter de suite à l'en- { r®ii des coups décisifs. Telle était la grande irniée, sous Napoléon. Pour l'époque, la ra- t Pulîté de ses mouvements était déconcer- f 'Me, elle o surpris et frisé maintes coati- r totts, témoin le soleil d'.Vusterlitz. 1 De nos jours, on procède différemment. 1 l'anmée du temps de paix est le solide < noyau autour duquel viennent s'agglutiner j \ 1 immenses réserves qui en font l'armée h ^ pied de guerre. f t Plus on dispose de temps pour cette opération, et plus elle s'effectue en sécurité. Chaque classe annuelle comprenant un nombre déterminé d'hommes, le total reste toujours 5 égal à lui-même, peu importe à cet égard lo nombre de classes déjà présentes sous les ■drapeaux, en temps de paix. Mais voilà; qu'il raison du nombre énorme, presque encombrant des réservistes, on distingue entre troupes de premier choc, et en m trompes de seconde ligne. Il apparaît de la plus en plus certain que chez nos voisins, e- notamment, on prévoit de formidables ren- 0- contres, dès avant la mobilisation et la concentration des millions d'hommes que la es guerre appellerait aux amies. s, A cet effet, 1ers contingents actifs seraient es immédiatement mis en mouvement, s'ils ne sont déjà pour partie, à pied d'œu.vrc. Ils ut n'incoiîporeraient des rappelés. qu'à titre m d'appoint, de complément dans la proportion rs infinie de un suir quatre ou cinq. Les ré-e- serves profondes n'interviendraient qu'au n- fur e4 à mesure, et en seconde ligne. ix L'organisation actuelle de l'armée allemande (à quoi la Fronce ne pouvait répondre que par le service de trois ans), serait is l'équivalent d'une mobilisation partielle en à temps de paix. e. Et bien ! nous disons et nouis ne cesserons 't, de répéter que la Belgique, avec des quinze n- mois de service, sa classe unique de soldats ie présents, avec les aléas fatals de la mobilisa-11_ Lion, aussi bien qu'elle soit conçue et orga--s nisée, n'est pas parée pour les redoutables a- éventualités qui peuvent se présenter, 'i- Cinquainte-cinq mille hommes hâtivement ot insuffisamment instruits, disséminés sur tout noire territoire, alors que nos voisins re Allemands ot Français sont en état de s'abor-nt der instantanément et de nous impliquer n- dams leurs premières opérations, avec des f- centaines de mille hommes, c'est pour nous ir une situation mauvaise et périlleuse. ra C'est assez pour faiire des Bctlges des 'e deuxannistes forcés. IX RENE VAUTHiER. 1« « IF.NUS FAITS, PROPOS SBENUS si BONNES PAROI.ES te 1\Im° Yvette Girilberl parait avoir wltcint à un des somimts de la sagesse. Elle est bienveillante, moralisatrice et grasse, à quoi on u- peut reconnaître que la. paix intérieure habite es en elle. C>csit très bien, et cela prouve qu'il le ne faut désespérer de rien. L'ancienne elian-t, teu.se acide, nourrie vraisemblablement de e- produits vinaigrés, est devenue une sorte de le clianoiinesse onctueuse et duleijùmte. C'est parfait, et cela semble lui avoir créé des de-11- voirs. le A/1»» Yvette Guilbert était en tournée, dérai-ft- je, pastorale, en Angleterre. Elle y fit l'édlji-e, cation du clergé, et sema autour d'elle qû'el-n ques vérités, et préceptes bienfaisants. Son ie attention fut tirée vers ces suffragettes qui, 111 eu plus du pain, demandent au pire céleste 13 leur pétard quotidien. Ce n'est évidemment u- pas pour plmre à l'intelligente parisienne et qu'est notre Yvette, praliqua-t^ette jamais le pétard ? elle l'eût au moins plus discret que la pétaradante M" PankliarS'l. Quoi qu'il en ,s soil, elle parla, et bien, à ses sœurs : e- d Mi! suffragettes, prenez pitié de sœurs à qui ont attendu et attendent encore de vos énergiiK attentives, un moyen de sécher 3- leurs larmes. Repose: vos nerfs et prenez 'il des vacances calmes et tranquilles et réflé-cliissez, réfléchissez, réfléchissez !... Qu'une 1- Ère nouvelle et charmante soit donnée au monde par vous, mes sœurs de Londres, et 1° que vos armes soient des bouquets de fleurs, des sourires et des larmes... Je vous eut-10 brasse, mes sœurs. » •11 n' J'ose dire que voilà qui fera de jolies jam-,;i bes (c'est déjà quelque chose) à ces cla.in.rs. 'e Reposez vos nerfs, c'est vite dit, c'est un bon 'a conseil, d'après la méno/xtuse... morale. Le 3> suivre, c'est 'une autre paire de manche. ilt Employez les fleurs, les sourires, les larmes. Mais elle, n'a fait que cela Eve, depuis x qu'elle tutoya le serpent. J'ose dire que cela ne lui a pas réussi dans le sens où désirent les suffrageUes. Certes, en France, la femme 'P règne,spécialement à Paris, et mène l'homme 1- par le bout du nez, mais nullement chez lies '''■ Anglais, que dans son curieux et piquant. H--s vtv instantanés . d''.Angleterre, ce fureteur heureux d'Ostave Vzanne, rapproche des c' Orientaux, pour ce qu'ils sont les mattres, les dirigeants absolus de la vie à deux. Je ne conseille pas aux suffragettes de dg-namiter Westminster et de lacérer Vêlas que-., i0 non, mais il est évident que ramener ces '' amazones ù la pratique du sourire exclusif, est une entreprise fort chimérique, surtout f- aux bords (le la Tamise. r- ,1/me Yvette Guilbert, que je sache, a ob-!° tenu beaucoup de h- vie avec des souriras »- d'expression variées, mais ie ne suis pus sûr qu'en ajoutant au sourire un bouquet cl des larmes, la mère Vanhhurst et son auguste famille obtiendra jamais un bulletin de F1" vote. 1- BOB. 1- ;; ka jour le jour ï U POLITIQUE ;s v .. Vous avez toujours cru, sans doute, Al que notre régime politique consiste lAj tiâtt à prendre un gouvememenit dans ,1- il'opinion qui possède lia majorité du .1- pays. le .C'est 'là une opinion vraiment trop usée, et a.- que tes cléricaux ise sont chargés de trans-r- former, 'connue tant d'autres choses. Dé.jà, 1e i- modeste Avenir du l.uxembourg avait fait remarquer qu'iil n'était pas nécessaire d'avoir, pour gouverner, la majorité du pays; mais le simjïlemeTiit etffile .des Chambres. C'était à. n jpeu .près le ca.3 du personnage déclarant que y? ! peu importe d'avoir volé ou gagné honnête-i /ment son argent, pourvu qu'on l'aie en po-J 1- clie. Pourtant, comme les temps sont durs, i- cet argument simpliste a été recueilli par le e XX' Siècle, qui s'011 contente avec l'abnéga-s tion 'de Jenny l'ouvrière... 0 Le Journal de Bruxelles a fait présenter, s par son brimant coiTlaiborateii.r Zadig, qui est un notoire poète, une tihèse presque «embla-., Me, Cependaut, la Presse, d'Anvers, admire - combien les libéraux ont dû déchanter de- 1 puis les élections... De fait, le lendemain du 0 S juin, les cléricaux maintenaient qu'ils ., étaient en progrès; alors qu'aujourd'hui ils - en sont à expliquer comment ils peuvent - garder Ile pouvoir alors que île pays s'éloigne a d'eux, ce. détail (dams leur conception imprévue du gouvernement), ayant perdu foute im- t portanee à leurs yeux... e Quant aux, querelles que (la défaite éllacto-s «aie fit naître dans 3e .parti, la Presse entend e ies supprimer comme on essaya d'abord de » supprimer les chiffres et comme, maintenant, > 011 lente de supprimer notre régime consti-11 t.utionnel. Seulement, ainsi que pour les deux pre- - mlèros suppressions, cette troisième ne va - pas toute seule, et la Presse, tout aussitôt t après l'avoir décrétée, se trouve obligée de n réprouiver « les scissionnaires et Iles brouillons n, s .Bile ipeut être sûre que ceux-ci n'ont pas e fini 11 des disputes énervantes ». Qu'elle s veuille bien consulter, plutôt, les démocrates - d'Allost, ceux que vont atteindre les mesures " confire les syndicats plus ou moins profes-s isionnells, et les gens de Gand-Eccfloo, qui veulent amener l'« intégnisaive u dans le gou-' vernement. Encore, ces nbrouillons» ne sont-r ils pus les plus dangereux, étant connus... ; petitëThronîoue 1 Regards en arrière 14 juin 1800. — Bataille de Maiengo; mort du général Desais. Les cailloux notoires. La « (Chronique » a raconté un procédé do " repiquage de cheveux, en évoquant quelques . ■caililoux notoires, au premier rang desqueîlis ^ i tout le 'monde plaça oe*lui du maître W'-lly. Cola nous vaut du profond et ciiàrmani écrivain l'honneur d'une Jettre que la « Chro-nique » accu.eiilile avec reconna.issanco : à « Ce ,c|ue je pense de votre remède contre la 1- .calvitie, mon •cher 'confrère? Tout ie maH pos-n sible. Exposons une raison, capita'le. e ■» Vous expliquez très clairement qu'après il s'être (fait repiquer cinq cenits cheveux, le chauve honteux souffre d'une .inflammation c qui aie'disparaît qu'an ijout de douze jours. e Et vous aijoutez qu'une chevelure présentable j comporte, cinquante mille eheveux. Excusez du peu ! » Alors calculons : s'il faut douze jours pour . pflanter cinq cents cheveux, la repiction to-tala demandera trois ans et -quatre miois, ou ~ ila règle >de trois n'est qu'un 'leurre. » La vie est trop courte. Je garde mon oaii-lou J » Truly yours, Willy. » 1 Des mots. (ï Les tableaux de 3a situation générale du e 'i'résor au 1er janvier 191-5 viennent d'être Uis-c tribués. il Le « Bien Public j> les résume. 11 est enchanté de son résumé. Et il conûlut triomphalement. comme suit : s Ces quelques chiffres font justice du spectre •s* horriflque de la banqueroute, brandi par nos r adversaires depuis de si longues années. Ne chicanons ,pa~s ce brave « Bieai Public '> - sur les mots : un spectre est généralement c horriflque, une année n'est ni longue, ni u courte (365 jours, en moyenne) ; on fait jus-!■ tioe 'd'un crime, et non id'-un spectre, même ■, quand ce spectre est brandi par un adver- - saire! Passons sur ces détails de forme. Et venons au fond. Le fond, le voici : « Nos finances sont dans un état «admirable ! j> C'est l'exprès-. sion du « Bien Public ». n Comment donc la concilier avec celle de M. Michel Leivie, qui, à peine les impôts (de 1913 votés, aamonçait qu'avant peu une « seconde tranche s'imposerait. iM. Levie. ill est vrai, devait connaître moins bien que notre confrère la situation, fiscale : o.n <stk î^ppellcra ,peut-ètre. en effet, qu'il n'é-tait que ministre dw finances. c 0 Scîence et poésie. s Le célèbre docteur français Alexis Carrel [. est parvenu à conserver « vivant », dans un )• bocall «dûment approprié, un fragment de s. cœur. Non seullement cette .portion de viscère 1 s'est conservée daas toute sa fraîcheur, mais elle s'est môme développée. C'est le ca-s ou jamais de reprendre le vieux ' cliché : « La science humaine est sans 11-;s mites. » J Bientôt on vendra, dans toute pharmacie qui se respescfce, des conseivcs d'organes aussi bons qu'à l'état de fraîcheur. La chirurgie triomphe. Mais, pour la poé-s ;sie, -quel coui>, que<). saile coup ! s' Nous entendons d'ici la grande scène du i r Ci'd », renouvelée : Rodrigue, as-tu du cœur ? — Passe-moi cent sous, père, Que j'aille m'achetcr un peu de ce viscère. L'ingénue, voulant faire sentir les battements ide son cœur à l'irrésistible sous-lieutenant (on abandonne l'ingénieur et même |a'a.venturier pour revenir au sous lieutenant), •lui dira : « Sentez comme il bat fort! U est affolé. Et pourtant, c'est mon nouveau d'hier. » N'oublions pas d'ajouter que la conserve do çojur à. la Carrel se compose de cœurs de N poolets ; mais, pour quelques francs do plus, on. pourra obtenir du cœur de liion. (Tou-s jours à mieux !) .i Les gens riches, enfin, seront en mesure d'avoir, outre leur cceur ordinaire, un peu l de cœur au ventre. Le roi «d'Albanie, nous a'fiirme-t-on, en au-£ rait commandé une quantité peu banale. Aveux tardifs. ' .Depuis des an nées, no.us a vons .signalé —a.vec s beaucoup d'autres orgunes «de gauche — la '■ilenteur avec laquelle s'exécutent F.es travaux ? ! entrepris par le département des chemins de "| fer, le désarroi tq-uî règne sur tout notre rail- i A ces critiques, la presse gouvernementale répondait par «des ricanements, en les disant « inspirées par l'esprit de parti » ! Aujourd'hui, .l'on songe à établir une nouvelle tlig.ne de iBruxeilles à Arlon .V ce sujet, un journaliste de droite a lnter- " rogé « un teclmicien très documenté » dont L lès déclarations .sont reproduites dans des ' Journaux «catholiques, y compris V « Avenir 1 du Luxembourg ». v Nous nous bornerons à citer fles deux dea- i nières répliquer échangées : «« Et combien de temps tfaudra-t-il pour cons- ( truire cette ligne? J « — Six ou sept «ans, SI ON ABANDONNE 1 LES METHODES ACTUELLES : M. SEGERS * EST 'DECIDE A MARCHER TRES VITE... -Oq rencontre parfois des amis bien cruels î * G=*==S 1 Les disparus. < Tous les ans, au moment où s'ouvre à Bru- 3 xelles le concours de chevaux de trait, on rap- 4 pelle — Dieu sait pourquoi ! — les « mots » < célèbres du feu ministre de l'agriculture D" ] Bruyn. En voici un qui est peu connu. Lorsqu'il as- i sista pour la première fois à un de ces beaux i comices agricoles où nos éleveurs ont coutume i d'envoyer par lots entiers des bêtes que l'Aîné- : riquè nous disputerait à coups de banknotes, le président lui dit : ] — Désirez-vous, monsieur le ministre, com- : mencer par les hongres? — Les hongres ? fit le .suave De Bruyn, ça ; m'est parfaitement égal. La nationalité des : chevaux importe peu, monsieur le président !... C'est au banquet qui suivit cette réunion que le ministre reprit discrètement le président, qui venait de boire à l'amphytrion du jury, — un gros propriétaire du cru. — C'est très bien, monsieur le président, dit-i/1 ; mais permettez-moi de boire, en votre nom à tous, à notre Ampliitrite aussi ! C'était un bien amusant homme. ; <5=^=3 Le due! polonais. Tout, le monde a 'lu «le récit de ce furieux duel polonais. Deux jeunes peintres se sont battus 'au Parc aux Princes. Comme -ils avaient l'airde sebattrepour de bon, — ce qui n'est pfius (de ijeu-, — .les témoins ont dû les arrêter, et 'les médecins ont 'déclaré ne pouvoir assumer .la « responsabilité d'une rencontre qui se prolongeait dans de telles conditions ». En effet, on n'a pas idée de ça ! Ces Polonais sont «des barbares, des sauvages ! Com-nient, voi'là des gens qui viennent sur le terrain pour se -tuer ? Mais c'est inouï, c'est fou, c'est renversant ! « Jeunes gens, vous n'avez aucune idée des mœurs parisiennes. A Paris, on s'al.igne l'épée j ità main, histoire de se ladre 'cméniatogra-ipliier. iCe sont des réunions sportives, mondaines, où l'on se rend accompagné de ses amis» ide ses parents', de sa femme et de ses enfants. Le dernier chic est même «de laisser porter ses -armes par premier-né ! Après, ou se pi'que à la main, «à distance. Puis on se réconcilie, des dames «s'embrassent, et l'on va déjeuner. » A quoi, donc pensaient ces enfants de Ha Pologne? Ils allaient s'abîmer lia peau très sérieusement. Au risque île se faire tuer, les témoins se sont jetés entre eux .pour empêcher qu'ils commettent une aussi grave et déplorable incorrection. Les ennemis du charabia. Le siècle des records sera aussi celui du charabia. Chaque .jour une nouveiile locution de sport entre dans île langaige courant, et il n'y aura bientôt plus «que quelques vieillards égrotants et quelques savants, vivant loin du .monde, pour se rappeler ce qu'était autrefois la (langue française... Si le liante MalMienbe revenait en ce bas monde, que dirait-il, lui qui aima tant le parler de r Ile-de-France ? Son ami Racan rapporte qu'au moment «de mourir, :1e « régent du Parnasse » se réveilla en 'sursaut, .pour morigéner. sa garde, au sujet d'une expression, peu française à son gré. Comme son confesseur le ie«prenait sur cette ardeur à se préoccuper de soins profanes, au seuil de l'éternité, il protesta « que jusqu'à son dernier soupir, il voulait défendre la pureté de .la langue française « ! ,DUtuiarsais était de .la même école. Jusque dans les affres "de la mort, id se rappela qu'il avait toute sa vie bataidlé pour la langue française. Voulant prendre congé de ses amis en pleure, il leur dit avec un faible sourire : «; Je m'en .vais, on je m'en vas, car l'un et l'autre se dit ou se disent 1 ». Après quoi il expira. Nouvelles à la main — 'Savcz-vcus quel est le comble de l'art pour un oculiste? — ??? — Vouloir à toute force opérer soi) oreiller, sons prétexte qu'il a une taio! AU COHSEILJOLONiÂL Le conseil colonial, réuni cet après-midi sous la présidence de M. Renkin, ministre des colonies, a tout d'abord examiné un projet de décret complétant la législation relative aux sociétés civiles et aux sociétés commerciales. Ce projet a pour but d'établir une corrélation entre la législation coloniale sur les sociétés et la nouvelle loi belge du mai 1913.quantà la disposition qui sauvegarde les intérêts des actionnaires privilégiés en cas de modifications aux droits respectifs des divers intéressés. Il consacre, en effet, la règle suivante, inspirée de l'article 71 de la loi du 2o mai 1013 : Dans les sociétés où il existe plusieurs catégories d'actions ou de parts, les droits respectifs de ces catégories peuvent être modifiés par la décision de l'assemblée générale délibérant dans les conditions prévues par la révision, des statuts. La décision n'est valable que si chacune des catégories d'actionnaires ou de porteurs de part y adhère par un vote spécial émis dans les mêmes conditions. » Le conseil a approuvé à l'unanimité ce projet en ie complétant cependant par des dispositions analogues à celles de la rtouvelle loi belge assurant le respect des droits de minorités.Le conseil a ensuite continué Hexamen des articles du projet relatif à l'impôt indigène. Les articles 2 à 22 ont été successivement approuvés sous réserve de modifications »de détail. La suite de l'examen de ce projet a' été remise a samedi prochain. A L'ÉCOLE MILITAIRE j M. de Bro.quevûlle, qui a recours à tous les -iubiterfuges «pour avoir rapidement les cadres «de sous-lieutenants qui lui font défaut, favorise singulièrement les sous-officiers; mais ne ■fait preuve d'aucune équité envers les élèves ^ de IP.Ecefle militaire. .11 est admis depuis toujours que les études durent deux ans en principe, disons même que les derniers .examens des promotions sortantes pour l'arme de l'infanterie et celle de la cavalerie se terminaient quinze jours avant la date anniversaire de l'entrée des «jeunes gens à l'écoile. iUne circulaire récente du ministre de la guerre .veut bouleverser tout cela. Sous prétexte d'un séjour de «deux semaines au camp m de BeveiQoo,qui est classique et ne forme donc ét pas une innovation, on a décidé 'que les cour* de l'école 'Seraient terminés le 30 décembre, si au lieu du 16, — -il faut regagner le temps peidu pour .les études, par le séjour au camp. •Cette .subtilité nous échappe : on n'avait jamais antérieurement éprouvé le besoin de dé- bl f arquer cette période de .manœuvres de [Tins- ti truction donnée aux candidats sous-ilieute-nants. ai Notre réclamation semblerait une chicane n puérile, si ces quinze jours, en reportant au 3 mois de janvier la promotion des éilèves de p; l'Ecole .militaire au grade de sous-lieutenant, d< n'avait pas pour effet de les classer après les sous-officiers sortis du cadre, et qui seront c nommés île 25 décembre. Il y a là un déni de justice. Une sorte de v contrat existe-qui «garantit la nomination au fc grade de sous-lieutenant après deux années g ; d'école. Rien ne semble autoriser le ministre à le vtioîler, d'autant plus qu'il favorise ainsi r. une catégorie moins instruite au détriment n de celle iqui lui offre toute garantie au point de vue des études et de U'ôducation militaires, a: — r, Le Port de Maladi ^ 1) 11 Le port de Matadi, qui est, peut-on, dire la lV porte d'entrée de notre colonie, est en sé- ^ rieuse voie de développement. Son outillage n économique se compose, en plus des installa- c, tiions du chemin de fer proprement dites, de ■deux piers d'accostage en T de 100 m. chacun y environ. On est'Occupé à battre p ilôts pour réu- s, nir ces deux piers d'accostage et îles prolonger s en amont et en aval. Quand les travaux se- p ront terminés, la longueur totale en sera d'environ 500 mètres. 1 Ces instaMatioris servent, en ordre principal, au déchargeanent des marchandises «amenées par ies grands paquebots faisant le service en- d Lre l'Europe et l'Afrique, et dont le cargo est r destiné aux régions de LéepoldvilEe et du a Haut-Congo; il est chargé directement sur \va- c gon et dirigé vers Léopoldville, terminus de si la voie ferrée. Les marchandises destinées au commerce local de Matadi sont surtout déchargées des paquebots dans des allèges, et conduites à un c oonton assez exigu, situé un peu en amont des piers àctueJls, et auquel le droit de dé- t; charger n'est soumis à aucune taxe. C Donnant suite aux revendications des commerçants de Matadi, qui réclamaiient des ins- r lallations plus perfectionnées et plus vastes c que celtes existantes, l'administration des colonies vient de décider la construction d'un r nouveau piér, d'une cinquantaine de mètres de longueur, et qui sera complété .par un pon- d ton flottant, comme celui existant au Steen à u Anvers,qui permettra, aux petits bateaux d'ac- d coster par tout état du niveau des eaux à Ma- 1. tadi. (Rappelons que le niveau varie suivant s les saisons, et que l'amplitude atteint 7 mètres et même1 davantage. Le ponton flottant anra 50 mètres de long et. 5 mètres de large. Deux grues à portique circuleront sur le pier et prendront les marchandises sur le ponton, pour les «charger su? . wagons, lesquels seront conduits, après avoir . été vérifiés par la douane, à un endroit spé- j; cial à la disposition des commerçants. e Les travaux, qui seront activement poussés, c doivent être terminés dans une dizaine de q mois. i ->—•♦•-<- S une mn tragique i c UNE JEUNE FILLE FRAPPE S SON AMANT ENDORMÎ DE DEUX COUPS 1 DE COUTEAU 1 Un couple se présentait, vendredi soir, dans j" un hôtel de la rue de Russie, à Saint-GMes, et louait une chambre pour y passer la nui.t, f Samedi, vers i heures du matin, alors que ^ tout reposait encore dans l'hôtel, un cri « Au ^ . secours ! » suivi d'un .long râle/ réveilla en f sursaut île personnel et les voyageurs. De „ longs gémissements semblaient provenir de J la chambre des jeunes gens qui s'étaient présentés la veille. La porte «de cette chambre j était «fermée intérieurement. Un igarçon l'en- , , fonça d'un vigoureux coup d'épaule, niais iil J . recula aussitôt en poussant un cri d'horreur. Un homme, celui qui accompagnait la jeune ( . fille, gisait sur le* parquet, un filet de sang j sortant de sa poitrine avait .formé devant lui j j une large flaque rouge. Le malheureux se ( { plaignait sourdement. Sa compagne, appuyée ; L «contre le lit, restait immobile, hébétée, sans j un mouvement d'effroi ni de pitié. ( .- Le premier moment, de stupeur passé, on j comprit qu'il fallait agir. O11 s'empara de la , . meurtrière, qui 11'opposait, d'ailleurs, aucune . résistance; cependant .qu'un garçon courait , prévenir la police, et qu'un autre aflila-it cher- j cher un .médecin. Celui-ci arriva bientôt, et ( v donna les premiers soins à la victime, qui ( t portait dans le dos et à la poitrine une atf- r s freuse blessure, 'faite avec un large couteau ( de cuisine, qu'on retrouva dans le lit-, peu , •- après. Bientôt 'les agents arrivèrent, et arrè-s tèrenifc la jeûne .femme, qui les suivit sans dire , un mot. , 1- Conduite au commissariat, où l'officier de . l- service l'interrogea, elle déclara se nommer , i Hélène Kevaerts, âgée de 20 ans, demeurant cliaussée. de Waterloo. L'homme était 'son amant, Fernand Lejoiiî-, accordeur de pianos, s âgé de 30 ans. FI avai>t l'intention, disait-elle,] s de cesser toute relation avec moi, c'est pour- jj 1- quoi je l'ai frappé ! I On a transporté Lejou.r ;V l'hôpital. On dé-jj e sespère de le .sauver. Sa maîtresse a été incar-l| cérée à la prison de Forest. | M! NUTIH FRANÇAISE M. Vivlanl « retape » un peu une « combinaison » qui n'eut guère de succès il y a quelques jours LES CONSULTATIONS RECOMMENCENT, De Paris, le 13. — Ce matin, à 9 heures et demie, M. Deschanel, président de la Chambre, a été appelé' à l'Elysée. Suivant l'usage, M. Poincaré consultera en-, suite M. Antonin Dubost, président du Sénat. M. VIVIANI EST LE <c PREMIER » De Paris, le 13. — Le président de la République a offert à M. Viviani la mission de cons-■ tituer le cabinet. M. Viviani a accepté. 11 se propose do voip au début de l'après-midi ses anciens collabo-' rateurs, sauf M. Jean Dupuy. Il reviendra, à ' 3 heures et demie, à l'Elysée, pour mettre lo î président de la République au courant de ses . démarches. COMMENT IL A CONSTITUE SON CABINET Interviewé par 1' « Echo de Paris », M. Vi- > viani a déclaré que son cabinet était presque » fait et qu'il donnerait aux radicaux unifiés ies > gages qu'on attendait de lui. > A 5 heures et demie, M. Viviani est allé a i l'Elysée annoncer à M. Poincaré que son cabi-t net était constitué comme suit : 1 Présidence du conseil et affaires étrangères, • M. Viviani; intérieur, M. Malvy; finances, M. iNoulens; guerre, M. Messimy; marine, M. Gauthier; instruction publique, M. Augagneur; commerce, postes et télégraphes, M. Thomson; justice, M. Bienvenu-Martin, sénateur; travaux publics, M. René Renoult; colonies, M. Ray-naud; agriculture, M. Fernand David; travail, 1 M. Couyba; sous-secrétaire à la marine marchande, M. Ajam; aux beaux-arts, M. Dali-L" mier; à l'intérieur, M. Jacquier; M. Lauraine reçoit le sous-secrétariat de la guerre. 3 Les décrets seront signés ce soir. M. René I Viviani espère avoir M. Abel Ferry comme sous-secrétaire aux affaires étrangères; il pré- r sentera demain matin ses collaborateurs au " président. M. COMBES NE VEUT PAS FAIRE PARTIE DU CABINET s M. Viviani aurait offert à M. Emile Combes - d'entrer dâns sa combinaison. M. Combes au-t rait refusé par suite de divergences de vues J avec M. Viviani sur la question militaire. M. - Combes restant partisan de la réduction du e service. e CE QU'ON DIT A PARIS s La plupart des journaux avaient prévu un v cabinet Viviani. t Le « Journal » signale, cependant, que cer- - tains radicaux-socialistes exigent un cabinet Combes. 1- L' « Eclair » dit que MM. Morin, Franklin-Bouillon, Ceccaldi et Augagneur font des dé- s clarations en ce sens. >- L' « Echo de Paris » croit à un comploi pour a ramener M. Combes. s Tous les journaux radicaux-socialistes et ra- 1- dicaux considèrent comme nécessaire de créer à un ministère nettement à gauche, comprenant î- des représentants de tous les groupes, depuis i- les républicains de gauche jusqu'aux radicaux- t socialistes. ;- Les journaux modérés et droitiers considèrent la situation comme extrêmement grave, g Plusieurs invitent M. Poincaré à résister aux 9 partis extrêmes. « DO UT DES », DIT L'OPINION RUSSE f De Saint-Pétersbourg, le 13. — L'article que i- publie ce soir la « Gazette de la Bourse » et qui est attribué au général Soukhomlinoif, dé- î. clare, au sujet de la démission de M. Ribot, e que la Russie ne se permettra jamais aucune immixtion dans les affaires d'un pays étran-. ger, mais qu'elle 11e peut pas rester spectatrice indifférente de la longue crise que traverse le gouvernement du pays ami et allié. Si le Parlement français s'est cru en devoir de réagir contre une affaire purement intérieure de Russie comme l'étaient les commandes militaires liées à certains avantages économiques pour le pays qui les avait reçues, à plus forte raison une question qui sert, de point de discorde en-^ tre les partis du Parlement français 11e peut ' pas rester indifférente pour la Russie. Cette l' question est celle du service de trois ans, qui 0 vient d'être posée en France. Sur ce point, la II Russie ne peut avoir deux opinions. Nous avons . n fait tout ce à quoi nous obligeait notre alliance e avec la France et, naturellement, nous avons e le droit d'attendre que notre alliée remplisse ses obligations. On connaît déjà très bien à e -l'étranger les sacrifices énormes que nous ?" avons faits pour donner à l'alliance une puis-^ sance imposante extraordinaire. Le ministre fait remarquer que ces réformes l€ dépassent, tout ce qui a jamais été fait ail-© leurs dans ce sens : augmentation de 1:10,000 II hommes dans le contingent annuel; prolonga-,G tion du service de façon à avoir quatre classes 10 sous les armes, ce qui porte le chiffre de l'ar-niée sur le pied de paix à 1,300,000 hommes. Ce chiffre n'a pas besoin d'èrtre commenté. C'est III là un luxe que peut seule se permettre la 1:1 grande et puissante Russie. L'article compare ensuite le contingent des ar- u niées allemande (800,000),autrichienne (500.000), r" italienne (400,000). U déclare ensuite : <« Aussi, ot est-il naturel que nous nous considérions en ai droit d'attendre de la France le chiffre de ■f- 770,000, mais ce contingent ne peut être atteint LU qu'à la condition de conserver le service de "ll trois ans. » La « Gazette de la Bourse » fait ressortir les re améliorations apportées à la mobilisation et la. construction, dans ce but, d'un réseau de voies :le stratégiques qui permettrait, dès le commen-cernent de la guerre, de lancer toute 1 armée nt vers les points de concentration. « Nous vou->n ions la récipïoque de la part de la France ot, plus elle aura de troupes en temps de paix, e, I piUs facilement elle y arrivera. Aussi, espé-Irons-nous que le gouvernement français réus-Jsira à conserver le service de trois ans si né-ié-i cessaire à la France ». ii-tl j article se termine par la phrase suivante, I en caractères gras i - La France et la Russie ne Dimenclie 1-4 Juin 11) l î. — Edition IS CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR (TOUTE ES BELGIQUE} 47g année* ™ ^T° 161

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