La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 20 Juin. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/tt4fn12h88/
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Samedi 30 juin Il>14. — Edition A CINQ CENTIMES LE NUMERO POUR TOUTE L'A' BELGIQUE J année. - M» 167 LA CHRONIQUE ° TÉLÉPHONES «*" ' '£ S et 7, Gâleriedu^Rof(Pïssage Siint-Hubert) GtA-ZETTE C\) XT O TI..13 X JE JNf" JE Administration : N« 78ilt ■xuxcLLEt ~ Rédaction: N* HOHa ABONNEMENT8 î FONDATEUR • " RÉDACTEUR EN CHEF: ANNONCES ; 4* page î 30 cent, la petite Mjrne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-dirers (corps), 3 ir. Bwncn.uS • 12 frnncs par an : - 6 francs pour six mois ; - 3 francs pour trois mois. ' nnWNVB '3 C' tails-diver5 2 fr"la lisnc' ~ M<™to*ie3 ' 2 ,r'!l "*»«• ~ 0- ne garantit pas les dates d'insertion. H PRorA'c» : 15 francs par an; — 7 fr 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. YlCtOP (IC 1& tllifelS AI lli JCtUl U. iiflL/LjllitLi La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agenco-Réclame Godts,2, place de la Bourse, a Bruxelles. Tôlcph. A. 3291 Tous pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. I.a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, îi et 7, Galerie du Ko!. L'OBSTACLE INVISIBLE Boitea.it, qui -passe ipour tl'lioirmie le plu I ennuyeux de son temps, — et cela n'est ,pa I peu dira f est raimpii de jolis endroits. Dans ses satires on trouve des itailïleau: I amusante, des types dessinés d'une mai) I ternie et beaucoup rte bon sens; de ce boi I sens qui, 'tout compte fait, est encore le mcii I (leur. iBoilea.it liait pantois ipemser iaux grovii I res moralisatrices du puritain Hogartli I Voyez plutôt cette évocation des ruses de Pa I nis, sous le règne du Roy Soleil : I Je vois d'un autre coup mon chapeau renversé I Là, d'un enterrement, la funèbre ordonnance I D'un pas lugubre et lent vers l'église s'avance I Et plus loin, des laquais, l'un l'autre s'agaç&nt I Font aboyer les chiens et jurer les passants. I Là je trouve une croix de funeste présage, I Et des couvreurs grimpés au toit d'une maisor I En font pleuvoir l'ardoise et la tuile à foison I Là, sur une charrette, une poutre branlante I Ment menaçant de loin la foule qu'elle ang [mente I Six chevaux attelés à ce fardeau pesant I Ont peine à l'émouvoir sur le pavé glissant : I D'un carrosse, en tournant, il accroche la roue I Et d'un choc le renverse en un grand ta.s d< [boue' I Quand un autre, à l'instant, s'efforçant d< [passe'] I Dans le même embarras se vient embarrasser I Vingt carrosses bientôt, arrivant à ta file, I Y sont en moins de rien suivis de plus de mille I Et par surcroit de maux, un sort malencon [treu> | Conduit, en cet endroit, un grand troupeau d< [bœufs i Eu ilaisant cette satire Boilcau songea sur I (ont à seimoquerdes citadins. 11 tes trouva: I sots de .ne pouvoir rester en place, d'ùtrt I sacs cesse affaires, do courir du matin ai I soir par les chemins, à pied, à cheval et ei I voiture ! Ils eussent mieux .fait de se tenii I chez eux, de se llever avec les coqs et d'allet I .dormir avec les poules. Pas un instant ill m I lui vient cette idée, que pour mettre fin au> I encombrements 'de Paris il aurait MLu jetei I bas la moitié de la vâlle, démolir les bicoques I et percer de (larges avenues. Et c'est d'autan! I plus curieux crue ilui ni ses amis n'avaient I pas, comme nous, le goût, du gothique el I qu'Us n'eussent point, crié au vandalisme I devant une pareille entre,prise. Ainsi lot I hommes se plaignent, souvent de leurs maux, I niais, rarement, cils se donnent ta peine d'eu I rechercher la ivéritaMo cause. *** L'Europe moderne, qui ressemblé de plus K eu plus <i nn'e viiiile énorme et surpeuplée, I pourrait avec ses inquiétudes,, ses menaces, I ses paniques, ses carrefours tumultueux I faire l'objet d'une peinture de ce genre. C'est I surtout au point de vite moral que les I embarras y sont nombreux, fréquents et I d'apparence inextricables. Car toutes les I anciennes lois, les 'vieillies traditions et cou-I tumes, les idées simulées sur la famille, la | patrie, les devoirs du citoyen, Sa justice, l'a I beauté, le mérite, le savoir, le travail se trou-I vent trop étroites pour la vie d'aujourd'hui, I cl notre frénésie d'action el de nouveauté s'y mcùt mal à l'aise. Encore une fois, nous nous I en plaignons à grands cris,sans penser àpor-11er la pioche dans cet amas d'impasses, de pierres braillantes, d'obstacles et de barricades.*** Mais il n'y a pas, dans tout cela, que de la I négligence; il y a aussi de la timidité. Nous I n'osons pas .toucher au passé parce que nous I ne nous imaginons pas quel monde nouveau sortira de ses ruinesj'pas plus qu'un contem-I forain de Despréaux ne pouvait s'imaginer ce que serait Paris après la Révolution, Bonaparte, la Commune et M. Hanssman ! Les grandes réformes ne se font jamais avec préméditation. Parmi les embarras tes pllus considérables du moment, il faut compter lia terrible angoisse militaire qui inquiète les Etatis civilisés. La continuelle augmentation des effectifs a produit un véritable engorgement. On croyait niarcter vers lia paix et jamais l'Europe n'a vu se lever une si ample et dure moisson de baïonnettes. Et partout on parle de doubler, de tripler encore le nombre •les soldats, des canons et de prolonger le [ temps du service. Comment cola, se tenmi-hena-t-il ? L'humanité bloquée se le demande, sans oser y répondre : Et partout des passants enchaînant les brigades,Au milieu de la paix, font voir des barricades. *** Encore une fois il ne fia,ut pas ici vouloir Imiter' le mal, (mais Ilui donner du champ. Puisque ta mode est aux carrosses, élargis Isons les rues pour les laisser passer; puisqu'il faut de,i soldats, faisons des soldats, Mais foi sans-lés vite et bien. Or, avez-vous déjà songé comment 011 fait In soldats de nos jours? C'est la chose la plus |singulière qui se puisse concevoir. Dans Ha plupart des casernes du Conti-"cat on continue d'instruire -les troupiers comme au temps de Brin .d'Aimour 011 de fantan ti Tulipe! Car les régiments qui emploient l'aéroplane, lia lélégnaphie sans fi!, la mitrailleuse et le fusil à répétition obéissait encore, sous certains rapports, à des rè-p-niertte et. des méthodes qui datent de [''époque 'des remparts à créneaux etdes bom-bardes de cuivre ! * * * 'I ne faut pas revenir à l'armée de mé-On pourrait fort bien, avec le système I : ,ie! obtenir des armées formidables, sans IWIentir ou sans saigner à blanc la vie des Ila!:011s, mais il faudrait que ces armées fus-"'■H vraiment nation-ailes. Et, de g.rftce, ne c""s grisons pas de mots. ilans le dernier ouvrage de MM. Dumont-*'^en et Souguenet, La Bataille de Saverne, " !' a ce3 reflexions d'un Français : Quel supplice ce fut pour eux, le service militaire ! Que la discipline était ridicule, ah-Sl|rrfe. Comme nous sûmes bien u cou-Per à toutes les corvées », acquérir de glo- \ rieuses journées de prison ou de salle de no-j j lire, cl discréditer pour longtemps la «grande famille»! CourleUne avait; alors 'déjà écrit la plupart de ces chefs-d'œuvre. » En effet. Mais à qui la faute? On recrute tous les ans des milliers de jeunes hommes, s O11 leur dit : « Vous accomplissez un auguste 5 devoir! Vous êtes l'élite de la nation, etc. » Puis on tes habille d'une façon comique, avec ; des vestes trop courtes et des pantalons trop 1 larges. O11 en fait des héros de vaudeville 1 et de café-concert; une sorte de Jocrisse mal; - heureux qui empoche .les quai' jours de l'acl- - judant, comme Pierrot empoche les coups de . batte d'Arlequin. Le vainqueur de demain - est toujours le conscrit d'autrefois qui ne coûtait pas cher. Les théâtres et les cirques se le paient pour ,1111 soir à cinq sons par léte. • Il est, à l'occasion, bonne à tout faire et ! balayeur de rues! Au-quartier, tes « embus-, qués. » sont des .personnages, et le moindre sergent s'offre « une ordonnance », un «boy», ■ comme on dit en Belgique depuis l'annexion , du Congo... Dans l'embarras décrit par Ooileau, c'est 1111 tas. de boue <jui est la cause de tout : Il ; fallait l'enlever, et lion pas protester contre ' le nombre des voitures, des bœufs et des chevaux. Dans l'embarras des armements, , l'obstacle est cette mauvaise façon d'éduique.r 1 et d'employer le soldat moderne. Tout doit ; être changé là-dedans, absolument tout. Et ■ la base de l'organisation no u,veille devrait se résumer comme suit : Avoir le respect du soldat e-t lui apprendre à se respecter soi- ' ■même. Vous riez...? Quelle est celte énomnité...? : Quoi : « Respecter le héros des ehansonnet- ■ les de Polin, nos 'timides plot.les, Iles farceurs du Train de 8 h. 48 et dos Gaités de l'Escadron...?[ . Oui. Et votre rire prouve l'enonnité du préjugé contre lequel nous nous heurtons ici. C'est une montagne de préjugés! Seule-^ mont, vous la jetterez bas où vous 11'irez pas . plus loin. HORACE VAN OFFEL î—a lEfiUS FÂ1TS, PROPOS 1ENUS SA FIGURE il y a des gens perspicaces. Tel, en contemplant la tête de Napoléon, découvrira qu'il a la bosse dte la stratégie; en pesant le crâne de Colomb il y constatera la bosse de. ta découverte des continents: il découvrira, de même, que Vincent de Paul était Mil suint et Cartouche, un voleur. Ayant contemplé Nestor Wihnart dans son box, il n'hésite pas à conclure que -c'est un gaillard qui a du vice... C'est an rédacteur du XXe Siècle qui /ait celle constatation piquante, mais qui vient peut-être un peu, tard, après des opinions d'experts el de magistrats. Il aurait mieux valu nous dire cela dix ans plus lût. C'est pourtant une idée littérairement intéressante que d'avancer qlre l'homme, bon ou mauvais, " sculpte » lui-même sa propre {igwre, de façon à avoir vers la quarantaine '11.11 ,m&sque révédateuir. Miulheuneus&menl, que nous avons donc connu de vieilles {ri-poivMes à l'air .noble et digne. Le rédacteur du XXe Siècle croit découvrir les stigmates de. la lubricité dans une lace arasse, de lèvres épaisses, un nez épaté... C'cM le signalement de nombreux curés, j'ai lu, je ne sais où, qu'à force de chuchoter leur bréviaire ils développaient considérablement leurs lèvres. Peut-être que Nestor disait son bréviaire tous les soirs... Mais Don Juan esl maigre, mais — pour passer à des personnages plus réels — mais Henri IV était d'aspect sobre, spirituel, énergique, Louis XV. fut d'une exceptionnelle beauté. Je sais un homme de lettres, Belges, austère, moralisateur, loyal au. point d'en être raseur. Par manière de blague, on raconta qu'il avait tout les vices, à une dame un peu naïve. Celle-ci, plus crédule qu'on ne le désirait, transmit confidentiellement ce récit à d'innombrables amies. Depuis, on entend dire : « Voilà chose I Quelle sale tête! il a beau prendre des airs sévères, il ne trompe personne. 11 suffit de le regarder. » BOB. An jour le jour LA PûTmOOE Tandis que fles journaux cléricaux ipersistent à •attribuer au ininifstère urne «majorité qu'il ne -possède pilus îdaiis -le pays, cellui-ci se trouve manquer d'une chose pilus nécessaire encore : 11^'argent... tl'l [parait qu'à cette fin «de mois, le ministère <loii- rembourser quatre «vingts m:liions de i raines en bons du trésor, .pour lesquels il se trouve absolument démuni... iDe l!t\ ce .relenti-s'sernont de tous les travaux jralxlics .auquel on assiste un peu par-ioii't, sans en trop cemiprendre 'la cause. •Môme les t'Haivaux de 'la j onction, don* M. ! Llelleipu.lte s'est. éjprOs avec une ardeur de •onvenU, et. dont M. de Broquevi^e nous promettait d'ànauiflîu'ration pour 1915, ne sont presque pflfcBg U'objet d'aucune adjudication. ,( C'est que les adjudications entraînent tou- •, ■jours des "payements; et de ipayements, de ml- i U'jistèd'O ne veut ,'plus entendre paif.er pour Theure ! ' Une ifois de pîus, se vérifie le mot célèbre du-généra.! l'oy : Faites-anoi.de bonne politi- « que el je vous .fertai de bonnes finances. Le ministère clérical lit une politique exé- J craMe : voidià pourquoi ses finances sont dé- : sastrciuses. Ne s'aippliïquant pas à. _ satisfaire [es besoins du pays, i.l dut empiloyer -tous les j moyens pour s'éterniser au pouvoir. Il dut ,, ipayer, par les faveurs aux congrégations, un j j coip'3 disproportionné d'agents électoraux, j Mais voici arrivée l'heure de régler ses comp-| j tes. Le trésor est vide, i)l faut le rempUir et' demander encore -au pays, c'est .précipiter, lia chute? (Cruelle énigne, eût dit naguère M. Paul Bourgét. PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 20 juin 18G3. — Entrée de l'armée française à Qîexico. Tactique cléricale. (Ce fut (bien amusant, cette fin de séance organisée à propos du commerce et -de l'indus-irie deis couvents, ensuite 'de l'admiraULe livre de M. Bossart. iL'heure de la -mise sous presse nous obligea d'en abré'g-er le compte ren'du ; mais nous devons y revenir pour, -au moins, ■relever .Ta curieu'se tactique des « propagandistes » cléricaux. iPilusieurs de ceux-ci demandèrent la paro'.Le, nous l'avons dit, sitôt qu'on fit appel à la contradiction. Seulement... Ils s& gardèrent de (paner de l'industrie et du commerce des couvents, seul objet à l'ordre du jour. Ils -insultèrent les hommes 'politiques présents en les traitants de parasites ; ils provoquèrent les icolères des socialistes, qui tombèrent aussitôt dans le piège, en 'parlant grève générale, coopérative, etc... Bref, de tout!... Sauf des couvents. II fallut alors une brillante aJlflocution de M. Devèze, député de Bruxelles, pour remettre r.es choses au .point, faire 'Observer qu'on ne s'enrichit pas en Belgique à .faire de la politique, que les coopératives ne doivent pas né'oessaiaement détruire la petite bourgeoisie. Mais remarquez-Ile, si piètres qu'iifë se fussent montrés, les contradicteurs cléricaux avaient atteint leur but : on ne parlait plus des couvents l (r=^> Leur vraie politique. Le « XX0 Siècle .» avait ipu'blié l'autre jour — sans les (désapprouver, 'bien au .contraire — tes doléances d'un catholique hrugeois. Ce icatiliolique se pQaignait que la majorité 'par'jeanentaiie n'eût réalisé qu'une bien faible (partie de son programme. J! .touchait ainsi du doigt la faiMesse essen-•tiefllle du .parti catholique, parti d'intérêts et de dogmes .inconciliables 'avec Ha véritable action sociale. Un autre journal catholique, voyant 3'ini-iprudence commise, s'est rebiffé. III (publie d'ahord une déclaration pompeuse id'a.près daiquelle « le parti oailioHique est 2 e seul .parti qui soit en mesure de concilier les .revendications (parfois apparemment contradictoires des différentes catégories sociales. •» Ce privilège, .il le doit, non seulement aux éléments qui le constituent et qui sc'.nt recrutés dans toutes les couches de la société, mais aux principes qu'il défend, à la religion catholique, source de justice et de charité. Si la phrase manque d'élégance, le raisonnement, -par contre, manque d'arguments 1 iMais, une 'fois faite cette affirmation liminaire, solenne'illc et creuse, notre confrère entre dans le cœur du -débat en avouant ce qui ■suit : Seulement, ne l'oublions jamais, si nous sommes du parti catholique, ce ne doit pas èuc pour les avantages sociaux que nous en pouvons obtenir, mais, avant tout, pour défendre avec lui la grande cause morale menacée par l'impiété, par le libéralisme et par le socialisme, la cause catholique. Cause d'où dépend le salut et le bonheur de nos familles, do notre pays, de la société. Soyons dignes de cette cause, et plaçons-la toujours au tout premier ran'g de nos préoccupations. Le reste — si important qu'il soit — est accessoire en comparaison. Et le reste vient par surcroît. Autrement Idit : cHériraux avant tout ! Les ouvriers qui espèrent ila révision constitution nelîiLc, les malheureux qui attendent les assurances sociales, toutes les victimes du régime actuel, ont beau -élever leurs voix suppliantes. Leurs revendications? on voit a plus tard. L'Egilisc avant -tout 1 « Le reste viendra, par surcroît. » Par suncroit 1 C'est 'admirable de cynisme ou d'inconscience. <s=^£> Le masque. On sait que c'est le titre d'une revue littéraire, 'd'une de nos rares revues purement littéraire. «Fondée en 1910, elle parut deux ans de suite avec cette parfaite irrégularité qui caractérise les revues où l'on ne publie rien que de digne de l'immortalité. Voici qu'elle reparaît, grâce aux soins de l'éditeur Rêmy I-Iavemians.. Une nouvelle série a commencé le .mois dernier : elle continue. On y trouve des vers île Verhaeren et de Giraud, des nouvelles ou des croquis,' ou Ides souvenirs, d'André Fontainas, d'Eugène DfemoTCder, Stuart Merrill, Dumont-Witliden, Léon Rycltx, M110 Mallarmé, Louis Piérard. Luxueusement éditée, c'est une publication d'une parfaite tenue et d'une rare élégance, ornementée par des artistes de talent comme Gorges Lemmcn et Lucien .Rion. Comme on le voit, la plupart de ces collaborateurs touchent au cap de -la quarantaine au l'ont dépassé. Mais elle n'en a pas moins le charme ingénu et batailleur des jeunes revues.6=^-9 Les jardins de Bruxelles. Les squares de Bruxelles sont clia.rmanvs en :ette saison, «tout fleuris, rutilants de couleur : -eux de l'avenue Louise, du rond-point de 'la *ue de la Loi, ceux du Parc, tout spéciale-uent, ont quelque chose de rustique, de frais, le gai, qui, pour les ms/Lheureux citadins, rc-enus chez -eux par leurs affaires en ce temps le vacances, évoquent la paix des maisons de .•ampagne et du jardin de M. le curé du vil-age.L'ordonnateur de .ces jardinets est-il un spécialiste très savant ou un modeste fonction-îaire ? l'eu importe, c'est un artiste, i! sait jueliles fleurs conviennent «ï tel décor urbain : 1 marie heureusement le rouge sanglant du régonia au violet sombre de lliéfliothrooe, ■ait user quand il le faut des fleui-s plus ; :ampagna.rde!s et des fleurs les plus rares. I'ij-conmaît ,son métier et le .pratique avec amour. | j&La est troip rare parmi les fonctionnaires!.; inonymes et irresponsables pour qu'il ne soit s ( >as utile de le signaler. | • Cette coutume de fleurir les squares, de les ! leurir sérieusement, est, d'ailleurs, nouvelle J; [à Bruxelles. ïl n'y a pas bien longtemps, l'administration s'en tenait obstinément aux plantes vertes, sous prétexte que les fleurs sont .plus difficiles ,à entretenir, qu'on ne pourrait ipas les défendre contre les gamins. On- s'est enfin décidé. Les gamins ont très vite appris à les respecter et, aujourd'hui, ei-Qes font ,'la joie de nos yeux. On -emploie avec bonheur les espèces les plus communes, la gueiile-de-iloup, l'œil-let d'Inde, le zinnia, la verveine. U y a bien, de tenups en temps, un monsieur dédaigneux qui déclare que ces lleurs des champs ne sont pas dignes d'une ,ville comme Bruxelles, tmaiis on laisse dire, et l'on a .mille .fois raison. L'homme et la bête. Le « Patriote- » se moque de's chevaux pensants d'BlIberfeM, C'est son droit! Seulement il y a la manière. Voici donc ce qu'un de ses 'collaborateurs a trouvé : Ce sont d'abord chevaux qu'on panse Et dont on garnit bient la panse, Ce sont après des chevaux qui pensent. Or, de penser et parler grec, Pour de vrai, ah! dame, en cinq secs, Ça va nous priver de bifsteak. Nous avons toujours eu des doutes sur l'intelligence des chevaux de -M. Krall. Mais au îoad qu'y a-t-il <m de si miraculeux ? Du mo-anent que les hommes sont (capables d'être assez clieval pour .rimailler de ,1a sorte, pourquoi Qe* chevaux ne pourraient-ils pas avoir, une Icis en passant, autant d'esprit que certains poètes? Ceci n'est pas plus étonnant que cela. Nouvelles à la main An tribunal. Le juge. — Je vous laisse le choix : trois tfrancs ion un -jour Le condamné. — -Puisque vous êtes si (bon. iMonsieur le président, donuez-.moi les trois francs... eb merci d'avance! OU PLACER LE MÉMORIAL DE LÉOPOLD II? A la fin de 1889 et au commencement de 1890, le roi Léopold II s'occupait fort de l'organisation d'une caisse de secours aux victimes des accidents du travail. L'œuvre se trouvait fondée dès 1886 par les Sauveteurs de Belgique, sous ia présidence du vénérable général Mare-chai et avait pour secrétaire actif autant que dévoué M. Georges de Ro, aujourd'hui sénateur. Seulement, pour réaliser son programme de bienfaisance, il y manquait la consécration officielle. Le Roi, à l'admirable sens pratique duquel rien n'échappait, avait été frappé du bien a faire et fit allouer à l'œuvre les 2 millions que le pays voulait affecter à célébrer ses vingt-cinq ans de règne. La loi du 21 juillet consacrait ces efforts du Roi. Ceux qui l'approchèrent alors eurent occasion d'exprimer la reconnaissance nationale qu'allait achever de lui mériter un .tel geste. I. fut question de la statue du Roi. Celui-ci, qui montait à cheval tous les jours, à cette époque. manifesta sa prédilection pour une statue équestre et indiquant, pour la placer, ce square de l'ancien Observatoire dominant tout le site bruxellois et qu'il s'irritait de voir fermé au public. On s'est mis d'accord qu'il faut placer le mémorial du Roi dans cette ville qu'il a tant aimée, si magnifiquement embellie. U semble alors, — nous fait observer un familier de Léopold II, — qu'on ne pourrait trouver à Bruxelles un endroit répondant mieux à. une telle destination. Il domine cette prestigieuse étendue de boulevards rejoignant le plateau de Koe-kelberg, avec les installations maritimes, les nouveaux quartiers qui, vers Laeken, vont rejoindre les parcs royaux. On ne pourrait trouver perspective mieux pleine du grand souvenir qu'un tel monument doit fixer pour la capitale et le pays reconnaissants. Des appropriations seraient évidemment nécessaires. Sans doute, il faudrait sacrifier la déplorable fontaine du Bock, ainsi que la sorte de masure conservée à fin de bureaux ministériels; mais ce sont là transformations dont personne ne se plaindrait, au contraire ! > < LEURS PROCÉDÉS Les dernières élections ont, une fois de plus, mis en lumière les procédés employés par nos adversaires pour prouver que la majorité des électeurs est catholique. Ntmsên avons déjà signalé quelques-uns. En voici un autre, auquel on a eu recours dans l'arrondissement de Termonde. Député et président de la Fédération libérale de cet arrondissement, M. César Van Damme, avait, le 22 mai dernier, en cette qualité, adressé à. tous les bourgmestres du ressort, une lettre de forme et d'esprit absolument irréprochables. Cette lettre contenait notamment la phrase suivante : « Nos témoins à l'élection législative de dimanche prochain 24 mai, veilleront à la striefe application des articles 170 et suivants de la loi électorale en ce qui concerne l'organisation des bureaux, et ne toléreront dans cps bureaux d'autres MEUBLES que ceux prévus par le modèle III annexé à la loi ». Lf lendemain 23 mai, — veille de l'élection, — les cléricaux d'un canton où cette lettre était parvenue se permirent de 1' a interpréter » — ii léur manière. IH firent placarder des affiches, profusion, et qistribuer des feuilles volantes, portant ces rnofe : L ELECTEURS ! IGNOMINIE ! » Le candidat César Van Damme, au nom des libéraux, a averti les bourgmestres de l'arrondissement que tout, dans les locaux électoraux, levait disparaître, à l'exception des isoloirs. Les. crilcifix. et les images de saints devaient !iis$i être enlevés ! Ils disent qu'ils ne sont pas îosiiles à la religion ! » Pour la première fois, il a fallu que la croix 'ut enlevée ! » Ignominie ! Que serait-ce si ces gens étaient es maîtres ? Alors, nulle part, il ne pourrait se rouver un crucifix. » Electeurs, vous ne laisserez pas les choses 1 irriver si loin! « Repoussez les voleurs de I -roix ! » Vivent les catholiques ! Votez sous 1° -îuméro 1 ». Un parti n'est-il pas définitivement- jugé,pour2 ivoir recouru à de pareils moyens ? jj Un pcii fle statistique •Un jeune savant vient de soutenir brrilani aient une thèse,qu'il présenta sous ce titre pc élégant mais clair : •« De l'attirance du méti< de ■téléphoniste sur. îles demoiselles atiteinti ou menacées de surdité. » Sujet original,, •neuf, — et combien actue' Grâce à des expériences, auxquelles le no veaudoctèu-r en sciences s'est 1 ivré,&-Bruxe-Me depuis trois mois,'il est aujourd'hui défin tiivement étalWli que la plupart des demoiseilh du téléphone sont sourdes ..Cette infirmité n'e pas, comme on pourrait le croire, la cons quenice du ehoix de leur profession... mais ' cause. Quelques mots d'explication suffiront. Vous êtes — supposition — dure d'oreill Vous ne songerez .pas à vous -présenter cor me employée dans un grand magasin. Inc paible de comprendre un chiffre, répétant 17.! quand on vous a indiqué,comme prix de vent 27.22, vous seriez aussitôt congédiée qu'-eng gée. Choriste? Possible, en principe, parce qiu' n'est pas nécessaire de chanter juste. Mais faut être dotée d'une .beauté facile. Or, voi êtes belle — naturellement — mais vertueux — naturellement aussi : votre oreille est sourc aux propositions déshonnôtes. Toutes les carrières vous sont fermées, mais les 'bureaux du téléphone s'ouvrent Ha ge-ment deivant vous. Entrez-y. Cultivez, pe fectionn-ez votre susdite. Debarrassez-fla de complaisance, de la politesse, de la bonne v lonté, qui pourraient la déparer : vous êt mûre pour une .brillante carrière dans l'adrr nistrati on téléplion iqu e. Cela tombe sous .le sens. Et cela a été vérif scrupuleusement par l'expérience scien-tifiqu Mû par un scrupule hautement louable, jeune savant dont je vous parle n'a .pas quit son appareil pendant trois mois, — pas mên pour prendre ses repas. 11 mangeait penida: l'intervalle qui s'écoulait entre le moment c il demandait une communication et celui ( il l'obtenait. Un jour qu'il tomba sur une d moiselle trop zéSée, i8 dut déjeuner en d •minutes I (Ces faits constatés vous expliqueront bea coup de mystères. Notamment celiui des no •veaux bureaux. Vous savez qu'on a constru un .bureau téléphonique rue de l'Orme, un a tre rue Rodenhach. C'était — vous disait-on pour 'décongestionner les bureaux « Paille Sablon », que le règlement persiste à. dé; gner par ces initiales : A. et B. C'est une erreur. — .ou, pour plus exact ment parler, un pieux mensonge. M. Segei ministre, est un grand phila nthrope, mai s sa que le eontrihuablè répugne à verser ses d niers pour les oeuvres humanitaires. Aussi t-il appelé « bureaux téléphoniques » des con trustions destinées uniquement à recevoir trop-plein Ide l'hospice des sounds-muets (icô femmes). On distrait -les hospitalisées. On leur flist m-ule le côté charitable de l'entreip ri s e.O nv e '"eur per su aider q u 'eM e s -gagn e nt,p ar leur tra va : de quoi subvenir à leur entretien. Noble pe *ée! Et, pour obtenir ce résuttat, on "leur donné des téléphones.Pas des téléphones poi rire : de vrais appareils. Elles peuvent y pa 1er, comme parlent les sourdes-muettes. I: compatissants, les abonnés font, de temps i temps, la conversation avec elles — quand c Ses le veulent bien. Ajoutons qu'elles ne ve lent pas toujours. Terminons cet exposé documentaire qui i 'manquera pas d'intéresser nos lecteurs — to jours à l'affût de précisions scientifiques — < leur signalant qu'on est en train de construi un -cinquième « .bureau téléphonique .» : il sei réservé à la catégorie — si intéressante — d jeunes .filles atteintes de la maladie -du sor aneil. Camille GUTTENSTEIN. — Echos militaires POUR LES CANDIDATS A L'AVANCEMEN" (Depuis lia mise en .vigueur du nouveau r glemen-t «( Avancement et Inspection », q' exige toute une série-d'examens des officie ayant posé Heur 'candidature au -grade surp rieur, on a pu constater qu'un grand nomb: de séances (d'exercices et de manœuvres so: trop exclusivement consacrées à imettoe c. malheureux sur ;la sellette. Nous u'invente ) rien; c'est le ministre id-e la guerre en pe sonne qui ia (fait la constatation -et croit devo blâmer cette «manière de faire « -qui n'est p« sans inconvénient au point 'de vue" de l'in traction tde la troupe et ides 'cadres, instructic qui se trouve, par le tfait, reléguée au secor plan ». Il .met, en conséquence, les .autorités que ; chose concerne, « en garde .contré la tendam qui se ifait .jour d'exagérer la pratique di épreuves. ,Si. )!e règlement e-n prévoit, il n'e pas 'dans son esprit qu'il .faille les organisi spéciaiament en vue de juger Ses candidats Ceux-ci -doivent être examinés d'une -fa^c constante, .à l'occasion des exercices ordina rets et l'appréciation, à remettre sur 1-e-i compte doit résulter d'un ensemble d'observ fions faites par Iles divers chefs qui -ont, v les candidats à l'œuvre. Souhaitons que ces chefs comprennent l'e: ceLleiuce des conseils que leur donne le m nisitre, et qu'au lieu 'd'infliger aux candida la torture d'épreuves savamment variées, i laisseront l'instruction suivre son cours no mal et exploiteront intelligemment le «terni déjà si réduit, qu'on y peut consacrer. * * * Nous avons signalé en son temps une d-éc 3ion de M. de 'Broqueville autoilsant les of] ciers détachés dans les écoles, au ministèr etc..., ii participer volontairement, une fo !>ar semaine, à un exercice exécuté par ur troupe de leur arme dans leur garnison. Une mesure analogue vient d'être prise c Paveur des capitaines et officiers supérieu: :l'in;fanterie, de cavalerie, d'artillerie et d g-énie, .qui ont posé leur candidature à, î'ava: L'em-eml Afin, qu'-ilfe puissent se mettre au co rant des exercices et manœuvres des diffère tes armes, ils 'pourront assister deux fois p; mois à (ceux d'armes autres que la leur, îeur suffira ide s'entendre avec 1-e directeur < l'exercice ou 'de la 'manœuvre. L'idée nous p ralt judicieuse ; il dénensdra des -intéress letfls que la.meaurs donne ou non de bons r iultats. 1 A LA Conterence internationale u au commerce i- — !S Jeudi. LE BANQUET : Il n'y a rien comme le coude à coude d'un l~ excellent dîner pour hâter la conclusion des s- affaires. Les délégués, qui sont, pour une l~ bonne part, des « capitaines d'industrie » dis-?s tingués, savent cela. Nous avons donc, dès le ^ premier jour, eu le banquet, qui Clôt d'autres conférences ! La ta'ble était servie à l'hôtel a Astoria avec un luxe d'un goût parfait. Nous ne tenterons pas rénumération des personna-iités éminentes qui l'entouraient : eQUes étaient -• trop. Durant le îepas, délicat et copieux, on 1_ s'entretint fructueusement des objets de l'or-dre du jour de la réunion. Une musique par-)0 faite berçait les conversations et adoucissait 3' les controverses. 1_ A l'heure du Saint-Marceaux, il y eut des discours remarquables : MM. le baron Des-camps, Carton de Wiart, Randles, Mayer, ^ Heemskerk, Baudet, Timiriazeff burent éio-13 quemment à tout ce qui sollicite les toasts ■G d'une assemblée aussi considérable; les chefs 'e d'Etats, la paix, le commerce, la Belgique, le progrès. M. Franck, lui, s'est contenté d'être - digne de son grand talent. Il parla en français r* « cette langue limpide comme la lumière du y- beau pays de France et féconde comme son a génie », en anglais, en allemand, en néerlan-°* dais, de façon à éblouir et à charmer. Son. dis--s cours 'fut le succès de cette belle soirée. i- Vendredi. ié L'ASSEMBLEE DECIDE DES ENQUETES e SUR DES QUESTIONS ECONOMIQUES D'ORDRE VITAL té ie Les membres de la Conférence interparle--,t mentaire du commerce se sont retrouvés en ,ù grand nombre à la -seconde réunion, qui a eu q lieu, hier après-midi, sous la présidence de M. c_ le baron Descamps. On y a fait de bonne be-x sogne. On a tout d'abord adopté les statuts du nou-vel organisme. L1. L'assemblée a ensuite repris la discussion des I* objets à l'ordre du jour, n- LE DROIT DE GAGE ~~ L'unification du droit de gage est le premier point soumis aux délibérations de l'assemblée. i' C'est le docteur LandeSôerger, professeur de droit à l'Université de Vienne, qui -se charge de e" l'exposer. Soulignant la faveur progressive du crédit sur garanties, il remarque qu'une nou-velle branche de crédit s'est développée depuis e* quelques années : la mise en gage des comman-;i" des. s" Malheureusement, ce gage perd de sa valeur ,e lorsqu'il s'agit d'en faire usage à l'étranger. Cela n'arriverait pas si, pour la garantie commerciale, les transactions pouvaient s'appviyer J" sur des bases juridiques uniformes. Cette eons-u tatation suffit pour que la Conférence en fasse L une étude approfondie. r)- Après quelques judicieuses remarques d'un a des délégués anglais, les conclusions de M. ,r Landesberger sont adoptées à l'unanimité. r- t> LA POLICE DU COMMERCE n M. Léon Hennebicq traite alors de 1' « Utilité 1- d'une coordination législative et interparlemen-j. taire en ce qui concerne la police du commerce ». ie « L'extension des moyens de transports et li- des marchés, dit-il, a internationalisé les ques-n tions relatives à la police du commerce; d'au-e tre part, les législations adoptées à la situation r,x économique du début du XIXe siècle ne corres-îS pondent plus aux nouveaux procédés du com-i- merce contemporain. « 11 en est résulté un double mouvement. D'une part, les législations nationales ont dû subir une réfection; d'autre part, des associations et des congrès internationaux se sont efforcés d'harmoniser et d'unifier internationalement les systèmes en présence... » M. Hennebicq montre rapidement ce qui a été r fait dans ce domaine en Allemagne, en France, en Suisse, au Danemark, aux Pays-Bas, aux ^ Etats?Unis, en Angleterre, ailleurs encore. Chez toutes les nations, des Associations proCession-* nelles, réunies en congrès internationaux, se sont efforcées d'entraîner le mouvement parle-^ mentaire dans des directions uniformes. Elles ont réussi à provoquer des conférences diplo-matiques, lesquelles ont arrêté des mesures 1S qui, à l'heure présente, ont à peu près perdu !" toute efficacité. 11 Tout cela montre l'extrême intérêt qu'il y au-^ rait à compléter ces efforts restés stériles par b" une coordination des- efforts législatifs dans 11 une action interparlementaire. M. Coquet, secrétaire du comité parlementaire français, abonde, dans le sens de M. Hen-n ïiebicq. Il expose que la France a fait beau-^ coup déjà pour réprimer la. concurrence dé-■s loyale. ^ M. Franck montre que l'on ne pourra faire ir œuvre utile qu'après avoir mis la question en "• pleine lumière par une étude approfondie. Un débat un peu byzantin surgit ensuite sur le libellé de la question, telle qu'elle figurera ir aii programme de l'enquête à laquelle elle don-l" nera lieu. L^appellera-t-on, « loi répressive sur u la concurrence déloyale, loi sur la police du commerce ». On se décide pour le texte proposé par M. Van Elewyck et amendé par M. Mayer, !" c'est-à-dire « loi répressive sur la concurrence ls déloyale en ordi'e principal ». LES SOCIETES D'ASSURANCE is On passe après cela à l'internationalisation de la surveillance des sociétés d'assurances. M. G. de Formanoir de la Cazerie expose que la surveillance de ces sociétés est indispensa-J- hle; il ajoute que les mesures de surveillance 1- doivent êt»e internationalisées. La surveillance -> doit surtout porter sur les sociétés d'assurance-s vie populaires qui drainent annuellement des e sommes énormes prélevées sur l'épargne des ouvriers. Au 1er janvier 1912, il existait en Bel-'i gique quinze sociétés néerlandaises, une so-'S ciété française et cinquante sociétés belges s'oc-u cupant de l'assurance-vie populaire, encaissent i- annuellement pour environ 15 millions de pri-i- mes. Or. chez elles, les radiations sont de i- 99 p. c. ! En fait, tous les contrats tombent, ir C'est donc un versement à fonds perdus dans Il la caisse de ces sociétés. Quant à ceux de leurs le assurés qui ne tomberaient pas sous l'applica-i- tion des clauses de déchéance, ils n'ont aucune garantie, ces sociétés ne formant pas de ré-é- serves. D'ailleurs, dans nombre de sociétés d'assu-

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