La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 03 Fevrier. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 14 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/dv1cj8bw40/
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Sfardi a février 1914, - Edition 1» CINQ CENTIMES LE NUMERO EQUR (TOUTE, LA! BELGIQUE 4E>o auuée, N° 33 LA CHRONIQUE BUREAUX 5 «t 7, Galerie du Roi'(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TELEPHONES Administration N* YSSIt Rédaction : N* 1408 a ABONNEMENTS : Bruxelles : 12 francs par an — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. La Province : 15 francs par an ; — 7 fr. 50 pour six mois ; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous pays de l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg, 20 fr. par an. FONDATEUR : Victor de la HESBAYE RÉDACTEUR EH CHEF : Jean d'ARDENNE ANNONCES : pago : 30 cent, la pelile ligne. — Réclames (après les spectacles), i fr, la ligne. — Faits-diYcrs (corps), 3 fr. la ligne et faits-divers (fin), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agence-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Tcléph. A. 3299 La publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du journal, 5 et 7, Galerie du Roï. L'AMEXION DES FAUBOURGS (Les 'discussions du conseil provincial a ujet du vœu de M. Gheude et consorts 1er tant à l'annexion de 'tous les faubourgs à 1 iille, «et de la proposi tion de loi .do iM. le séne sur Hanirez demandant l'incorporation a enritJoine de BnuxeUlles de parcelles de coir mines voisinas nécessaires à l'iavanUport p£ àisseut avoir déçu beaucoup de gens. On iadé, à 'leur propos, d'eau de boudin, d trocès-venbail de -carence et autres chose ésencbamibéies. C'est, à nolire avis, une très grande injus ce. Certes, -dans ce débat qui a duré deux se îaines, il y a eu .beaucoup de iredites et pa îal de hons-d'.œuvre, on s'y est buté à d'évi Mits partis prâs -et, .ceci' soi t dit sans maliiee des -sièges (fiailis. Mais, à pairt ces paille: arfois un peu grosses et d'ailleurs inevd-ba les, ^ensemble ia été extrêmement intéres mit: On a émis pour, sur et contre l'an sxion, à droite comme à gauche, des oonsi irabions fort justies dont il faudra terni: mipte quand la question reviendra et l'on ; jouti à des votes -dont -il est difficile de con sler le caractère pratique. 4c * ♦ a Mais de conseil .provincial 11e s'est, pa: •énoncé sur le principe de la réunion ci ia sente commune de tla ville et de tout» igyloménaliion. 11 a pris des résolutions in impiétés. 11 s'en est rapporté à l'Etat di lin de formuler un projet complet. Coups épée duras l'raui ! » Nous aie .voyons rien qui justifie cette mau-lise Inimeuir. 'L'annexion totale, désirable ou non, est-elle alisable? Quelles communes, (fuels terri-lies comprcn'drait^elie? A quel régime po-ique <H administratif serait-eliile soumise? ssqu'à quel point serait-on disposé à lui sa-iiior tout ou partie de franchises conimu-des qui 11e sont pas, quoi qu'on en ait dit, dédaigner. Le bien qui -résulterait de ta sion en une cité de tant de communes, dont usieuins sont de grandes villes admirable-eut outillées, -compensera it-il pour toute 1 pour quelques-unes la perle de leur auto-unie et des résultats souvent -heureux des itiatimes et de l'émulation engendrées par lté autonomie? L'extrême centrailisaition a-l-etle pais aussi ses inconvénienilis? S'il Hait après mecourir à des subdivisions en stricts, pourquoi avoir réuni des entités vd-enles si c'était pour tes couper ensuite on bdivisions géométriques? Bt quels seraient î voies et moyens? Que de .problèmes ! Ce n'ast ipais par des discours passionnés, ir des effets de tribune, qu'on résout des lest-îonis aussi complexes, .mais par des étu-s documentées, qui (examinent tous les as-els de la question, s'attaquent & toutes les ffioiiltés, n'en esquivent aucune. Cela, c'est iffarre d'une commission compétente ayant mains tous les éléments de la question, et in d'uiie assemblée politique. C'est le vote d'un vœu d'annexion totale ire et simple qrui eût été un coup 'd'épée ns l'eau. Aifflrmatif, il méconnaissait les 'lieuliés de la solution à intervenir; négatif, fermait tes yeux devant ta -situation a,c-elfc, à laquellle iil imparte de porter remède as plus de retardé. * * * En somme, sur la proposition de loi Han-z, le conseil provincial a émis un avis dé-forable unanime, condamnant le système s annexions partielles, qui constitueraient véritables spoliations. L'honorable sénateur s'y attendait sans cim doute et n'a pu avoir en vue que le sir de provoquer des débats devant néces-irement amener une solution, ce en quoi a parfaitement réussi. *** Cette solution, proposée par M. Laneau, i se bornait d'ailleurs ù modifier un amenaient de M. Gheude lui-même, auteur du au d'annexion totale, consiste à réunir h ville les territoires de Saint-Josse-ten-wde et des communes de l'Ouest, ainsi que s parcelles de Scliaerbeek, de Neder-over «înbéek et de Harem, ce qui résoudrait dé Hivernent la question du territoire sur le ici se trouvera ient les installations mari ncs, canal, port et avian't-port et- aussi ont une partie -du canal! de Charteroi, ainsi qu( Ile de la disparition de l'a petite Senne e 1 voû-temant die la Senne -au sortir de le Ue, sans compter la mise en valeur er le large vue d'ensemble d'immenses ter ins 11'on bâtis. Et cala sans aucune deis complications qu< ulève l'annexion totale. l'aut-il craindre que Schaerbeek, pour qu s compensations pourraient être aisénien cuvées, s'opposerait à un projet d'uni iliiié générale raussi évidente? Les édiles e population de .Saint-Josse y furaient-ils uni •position irréductible? Ce qui n'est pas dou ux, c'est que dans îles communes de l'.oues 1 cause, la décision du conseil provincial es 1 général très favorablement accueillie. * * * On aurait pu s'en tenir là. M. Janissen, dé dé permanent et annexionniste « total » ]i a fait à plusieurs .reprises des enqiuête! 1 sujet d',annexions ,sollicitées, l'avait pro -sé. C'était peut-être le moyen d'abouti] oniptement, étant donné .l'extrême impor ■nce ol l'urgence de l'avant-port. Annexionnistes -et antiannexionnistes on lulu livrer bataille sur la question d'ensom e- On n',a pu, nalurellement, se metlaii «ccoid et un cotwéltar de droite, M. Cor et M. le gouverneur n'ont pas eu di îme a démontrer qu'on partait quoique -peu uis île vide, sans base sérieuse de dise us on. L -amendement Janssen, proposant de sai r le gouvernement, sans l'intervention du ici aucune procédure annexionniste ne peu îlri de la question entière, a été voté pa énorme majorité. Ce vote est tirés clair. H dit le désar du conseil provincial, no: -élément de voir réunir à "Bruxelles cei "nés communes pour réaliser tout de suit t'iavant-port, mais aussi celui de voir me tre à l'étude le remaniement éventuel 1 toute l'agglomération bruxelloise et d'êti saisi à oe sujet à très bref délai d'un p-roj de loi. Seul le gouvernement est à même de ; u 'livrer ù cotte étude d'une façon complète. Il lui apjuartient de le faire sans retari a comme le lui demande le coros-eil provtocia . d'iaccord on cola avec le sentiment généri j de la population. Aug. Smets. iENUS FAITSTPROROS MENU: LE BON SERUM Un journal illustré vt quotidien de Loi dres a découvert : 1° que l'amour est u - poison; 2° Vantidote de Vamour. D'une er 6 quête /aile -autour de ces questions, il a ri ■ suite cette classification des poisons du plu » au moins dangereux : I. Valcool; 2. l'opium » i la morphine, 'la cocaïne, Vélher; Vamou) Les Anglais aiment à voir las choses sou - l'angle du réel. Us veulent voir les ononstre ■ en {ace. Amour! ils ont arraché ton mas • que. Le Français frivole dit : « L'amour est er 1 fant de bohème qui n'a jamais (jamais J ■ connu de i loi •», ce qui est mince comme dé{ « nition. Nous avons aussi beaucoup entend dire que Vamour était une. folie, un brasie > « qu'on ne peut apaiser », une fleur, un vas i précieux, une étoile, une ombre. L'amour i : été ainsi anathématisé comme un simpl abbé Lemire : « Amour, fléau du monde, exè arable folie! toi qu'un lien si frêle à la vo luptc lie!... » Mais Août cela nous rendait le mollet g a laminent, tourné... Maintenant, nous savons, par oui. et non par l'affirmation et la négation, la maladl et le remède. Vous êtes atteint? Ce n'est rien Une simple injection de sérum ad Jioc (l journal anglais l'annonce et va le répandre) vous êtes guéri. Ce remède est peut-être h bonne vieille aqua fontis; qu'importe, si elt agit... Plus naïf, pour guérir deux amoureux, les aurais enfermés (avec tout ce qu'il faut pour vivre un mois dans une chambre lier métiquement close. Le sérum est plus sim pie. La vie moderne sera facilitée quand tau tes les perturbations morales seront quali fiées de simples maladies et traitées ai ■moyen d'un sérum : la colère, la peur, l'or gueil, l'envie, le désespoir, la rancune, etc etc. On pardonnera à l'envieux, puisque a sera un malade; le poltron ne se sentira plu: désespéré par sa poltronnerie, puisque ci sera une maladie guérissable. L'amour.. Tout 4e même, faudrait-il en guérir radicale ment l'humanité? Supposons qu'on powT( inoculer cette maladie, comme on pourra le vinculer. On sera maître de ses passions puisqu'on les détiendra dans de petits fia cons. — Daiisy ! I love you. Je suis à vos pieds je vous offre mon cœur de la main gauche mais voyez cette seringue dans ma maii droite. Si vous ne répondez pas à mon amour je vais m'en guérir en deux coups de piston H y a de quoi faire réfléchir Daisy. Vov: verrez qu'elle répondra de suite à ce tou chant appel, car si tes femmes étaient con vaincues que les hommes ne les allendron pas.plus de cinq minutes... Bob. Au jour le jour LA PÛLJTiQUE Ayant bien des choses à se faire par idonnér, le Journal dtl Bruxelles i rU pourvoit en chantant 1' « Evidente dé .faite de l'Opposition painlemont-aiire r Iil le tait d'une grosse vçfe qui doit bien ré pugner à sa distinction native, mais enfii nécessité n'a point de loi... Et i-1 faut biei que l'opposition ait une défaite, puisque 1< droite veut un triomphe? 'Cette tâiahe, le Journal de Bruxelles s'ei acquitte avec des complications qui sont biei dams sa manière. Ainsi, nous appraions q-u-lia gauche comprend une importante frac lion « de simples et de primaires ». Ensuite Ile journal paille des m autres »... 11 y a donc ù gauche, des gons de valeur, même pour 1. presse cléricale? (.Comme tout oliange... ; l'occasion 1) Nous sommes ravis de l'eutcn dre; mais nous ajouterons n'en douter po-inl et nous .permettre de mettre sur le inêm plan tous les dévouements au bien de la. pa trie par la -liberté. Le Jommtl ne peut faire de même, puis qu'il s'agit (pouir lui) d'ajouter que cett fraction « de vatair » se rend compte d B'inutpté du débat scolaire, « qui meurt, tou seul, sans avoir excité la moindre passion < Si l'exaspération était vienue, vous conce vez qu'on eût traité les gauchers de l'adieu et tiré sur la foule de nos omis, comme I demandait (par préoaulion 1) un des princ: .pïiux organes ministériels. Maintenant qu la sagesse des gaùclies dans la résistance • su, au moins, retarder tout .prét-exie de vie . lence, on en est quitte pour déclarer que « l i droite n'a pas même pris la peine de s'en oc ■ cuper ». Mais concevez-vous que toute la sup&rk • rite reconnue (à Improviste) par le Journc. aux gauchers n'ait rien pu tirer d'une càu.s ; -pareille : la défense de tout l'avenir belg-f - menacé par une coalition d'intérêts et de ft ' natismes?... PETITE CHRONIQUE Regards en arrière 3 février 1911.—L'aviateur canadien J.-A.-I - Mac Our.dy tento de traverser le détroit d f Floride. Après avoir « .parvolé » 168 kil. 045 >n eu 2 h. 8 m., ii est obligé de descendre sur s* flotteurs à 16 kilomètres de La Havane. LeÇ^rsmiers beaux jours. i Nous aurons un hiver sérieux ! Tous le - vieux militaires, même ceux de la garde civ e que, l'ont prédit à cor et à cri. A cors au •t- pieds surtout. Et voici quelques jours d'avant-le printemps iqui ont l'air de nous promettre tout '•e autre chose. A qui se fier, en ce siècle de cor-dî rulption, si l'on ne peut plus faire état de la sincérité et de la loyauté de nos vaillants maie jors et généraux barométriques ? Quoi qu'il en soit, le pauvre monde s'ar ], range très bien de ce bout de ciel bleu et de 1, ce coin de soleil, dont nous sommes gratifiés d 'depuis dimanche matin. Adieu braséros et pa^ tins. A nous les douces flâneries de Taprès midi. L'air est tiède, un peu énervant. Les rues sont encore pleines de houe noire, mais à tous les carrefours, l'on vend des branches de ml-J mosa et des bouquets de violettes... Cela met idans l'atmosphère un parfum troublant, dé licieux et qui énerve un peu : le parfum des soirs ide carnaval. On n'a pas du tout envie de travailler, ou plutôt on en a moins envie que ,l jamais ! On voudrait plutôt être amoureux ou poète, ou quelque chose de dangereux dans ce goûtnlà. Serait-ce le printemps? ,ç (La vie s'apprête-t-eMe déjà à reprendre son ' visage de fiancée,de jeune femme insouciante, • trop jolie et un peu cruelle ? Hélas 1 il v,a en-s core tailloir sortir de chez soi et de soi-même ! s II va falloir de nouveau tout recommencer, en même temps que les fleurs, se souvenir qu'on a des yeux, un cœur? Allons, en route! Thé- - saurisons des souvenirs et des heures amères ) pour les longues soirées de l'hiver qui va sui-' vre, celui de 1915. 3 Le tour du monde en aéro. i L'Aéro-Club d'Amérique organise une course ? d'aéroplanes autour du monde. Le prix est de - 500,000 francs, et le voyage devra être effectué - en quatre^vingt-;dix jours. Qui sera le Philéas ..Fogg de cette aventure? Le journal qui an- - nonce la nouvelle ajoute que la tentative est un peu prématurée. Peut-être. Car enfin, il y , a quelques années, on doutait encore de .la( ? possibilité de résoudre jamais le problème du i . plus lourd que l'air. Et voyez le chemin qu'on • a fait depuis. En attendant la réalisation, il y , aurait moyen de bâtir Là-dessus un joli roman i tout rempli de rencontres inattendues, de ca-? tastrophes et de naufrages. On verrait l'aéro en panne dans le désert, — y a-t-il encore un > désert,depuis qu'on va aux pyramides en tram-) way électrique ? — atterrissant sur la banquise . parmi les ours polaires et les phoques, tom-. bant sur la tête des cannibales, allant s'approvisionner de benzine dans un village brési- . lien, où il y a des cow-boys, des saltéadores . et autres personnages de Gustave Airnard. Ces - Brésiliens danseraient naturellement le tango, . en dépit du diable et des évêques. Durant leur quatre-vingt-dix jours, les passagers auraient . tout le temps d'éibaucher de romanesques idyl-■ les, d'enlever des princesses hindoues et de . retrouver tous les Grands-Ducs, tragédiens, comédiens et joueurs de flûte, disparus depuis . un demi-siècle. Enfin, il y a là une matière riche. Romanciers, à votre plume ; « cinéma- - tistes », à votre manivelle. (r=^ N'avouez jamais. Un directeur de la police parisienne, M. Touny,,vient de prendre sa retraite. Comme il sied, les. reporters se sont précipités chez lui pour recueillir ses impressions..Er sans doute, 1 désarmé par l'émotion du départ (qui donc a dit de se méfier du premier mouvement?), il lâcha cette vérité dangereuse : » La foule parisienne est bon enfant, mais on est obligé de la ' bousculer un peu...» On ne saurait mieux dire l'indulgence, qu'en effet, le public parisien, assez défendu quand il a ri ou plaisanté, montre pour l'énergie admi-, nistralive. Chez nous, il n'en va, pas de même; peu habitués â nous dédommager par une revanche verbale, nous n'aimons pas qu'on nous rudoie, même pour jïous gouverner. Plus d'un ministère conservateur fit cette fâcheuse expérience jadis... <r=^> La fourlane. Un très grave journal français vient de ra-r conter d'une façon charmante comment le «.Saint-Père» aurait recommandé, à ceux que désole l'interdiction du tango, d'adopter la tottr-[ lane; vieille danse de son pays, « gracieuse et t fort animée ». La simple probabilité que le pape ^ se soit montré spirituel et paternel indigne nos journaux cléricaux, qui, avec leur tact ordi-1 naire, déclarent pareille supposition «stupidel et impertinente ». 1 Mais croyant (ou feignant de croire) à la. 1 bienveillante anecdote pontificale, un tas de } gens « bien pensants » apprennent la fourlane qui leur donnera cette consolation de suivre > un conseil pontifical, tout en suivant la mesure i d'un pas compliqué et gracieux. Mentalité spéciale. Avez-vous lu et savouré comme il convenait „ cette phrase, imprimée dans plusieurs, jour-. naux français à propos de l'arrestation d'un brasseur d'affaires : « C'est un individu peu recommandable : il ; n'a pas bénéficié de moins de quatorze ordon-" nan-ces de non-lieu ! » j Bénéficié est plein d'une ironie joyeuse. La phrase indique très nettement quelle est ^ la mentalité de certains magistrats du Par-quet, — ,car c'est elle qui se reflète à travers p les informations des chroniqueurs, documentés par ces magistrats. Un homme est l'objet d'une instruction. On L( entend des témoins, on perquisitionne, on veut accumuler les preuves contre lui : on n'arrive pas à prouver qu'il est coupable. Le non-lieu, 1 qui s'impose, est rendu. Croyez-vous que le Parquet désarmera? qu'en toute circonstance il considérera, jus-qu'à preuve du contraire, cet homme comme innocent? Pas du tout! L'échec du Parquet, à 1 la première occasion, retombera sur la tête.. 1 du rescapé. Parfaitement ! Ce sont les petites revanches de la magistrature debout. Ah ! nous avons ouvert une instruction ! Ah ! elle -reposait sur des présomptions graves, ou sur rien du tout ! Ah i elle n'a pas abouti. Très bien ! Nous vous la mettrons.sous le nez la prochaine fois, et ce sera une charge accablante pour vous ! '• Cette façon de retourner les réalités ne mé-0 ritait-elle pas d'être mise en lumière? Nouvelles & la main s , — 'Ce directeur des postes aimait trop les i timbres. — Et alors?... x —Alors, on l'a dégommé. LA. CRISE La crise continue... (Les journaux français.) HÉCÉSIPPE SIMON Né d'hier, mon astre a pâli, Nargué par son propre Leplacè. Déjà je dois céder la placé Aux grands hommes en simili. Pourtant, elle eût fait, ma statue, Réfléchir beaucoup d'orateurs Lisant les éloges flatteurs D'une voix... qui, toujours, s'est tue! L'ACADÉMIE Quelle déveine! Encore un prix Sans titulaire : c'est la crise! (Chez nous, nous disons : la cerise, Mais le public n'eût pas compris.) Aussi ce thème est peu folâtre : Sachant lire — voire écrivant — Littérateur — Beige — vivant — N'ayant rien fait (1) pour le théâtre! M. JAURÈS Qu'elle était belle, la R. P., Sous l'ère arrondissementière! De Canpentras jusqu'Armentière Je la prônais. J'en ai soupé : Briand l'a prise comme Otage. L'assister? plutôt le trépas! Car je suis partageûx, mais pas Quand c'est avec moi qu'on partage. DUMONT-WILDEN Charles-Henry — pas même Hirscli — Me traite — en moins bien — de bécasse. Meilliac n'eut rien de plus cocasse, De Gondremark à Gourdakirsch! Mais je triomphe, sarcastique : Plein d'un barrésien émoi, Je chantai le « Culte du Moi »... Et je le vois mettre en pratique! LE DIRECTEUR DES USINES POUTILOFF Quel benêt monta ce bateau : Céder aux Boches mon usine! Sans un canon (voyez cuisine) Je roulerai sur l'or, bientôt : M. Woeste — il en a de drôles! Des produits belges mécontent, Vient de me commander, comptant, Six millions de casseroles! Camille Guttjsnstein. (1) Précisons, d'après le texte complet de la fondation : « N'ayant, rien écrit. » Car, ne rien écrire, c'est — souvent —■ faire beaucoup pour le théâtre! — C. G. Théâtre de la Monnaie La première de „Cac!iaprès" Lundi soir drame lyrique en 3 actes et 5 tableaux, livret de Camille Lemonnier et Henri Gain; tiré du roman «Un Mûlej, musique de Francis Casa-desus,et de PETITS RIENS ballet de Noverre (1778), reconstitué par M. Am-brosiny, musique de Mozart. Les premières lueurs de l'aube éclairent le verger des Hulotte, où, couché dans l'herbe, le braconnier Cachaprès a passé la. nuit,. Dans les taillis, dans les haies, dans les branches . des pommiers en îleurs, d'innombrables pépiements d'oiseaux saluent le soleil lévant. Une chanson de femme leur répond à l'intérieur de la ferme, et voici Germaine, la fille du fermier, qui ouvre ses volets et penche à sa fenêtre. Surpris de cette apparition inattendue, Cachaprès sort de sa cachette; il se montre, il fait signe à la belle de descendre et de venir le rejoindre. Germaine, rieuse, obéit à cet inconnu, qui ne lui cause aucune peur et vers lequel elle se.sent attirée par un charme indéfinissable. Los jeunes gens échangent des confidences : lui se glorifie de ses prouesses amoureuses; elle, le mettant au défi, assure que son cœur est un oiseau, qui ne connaîtra jamais la cage! Mais une voix retentit. — « Mon père m'appelle; Va-t-en! » — «C'est dimanche kermesse nu viliage, insinue Cachaprès, t'y viendras?...» Elle le regarde de ses yeux clairs, sans répondre oui ou non. * * * Le jour de la ducasse est arrivé. Le village est en fête. De joyeux buveurs encombrent les cabarets, et Cachaprès, sans compter, régale ses amis. Il est riche; il a tué cette nuit deux chevreuils, et, goguenard, a l'audace de s'en vanter devant le* garde-forestier Bastogne, qui se retire en le menaçant. Mais balï! le hardi luron n'en a cure; il ne songe qu'à Germaine... à Germaine qu'il attend. Elle arrive en compagnie de Hubert, un file de fermier qui voudrait l'emmener à la ville. La jeune fille fait la sourde oreille à ses propositions; elle s'empresse même de le quitter dé? qu'elle aperçoit Cachaprès et, tout heureuse de retrouver celui-ci, elle accepte de s'asseoir avec lui sous la tonnelle, pour y deviser de tendresse et d'amour. Ils sont seuls. Elle écoute avec ravissement l'homme des bois, qui lui parle (k son métier, hasardeux sans doute, mais si lu cratif, et qui l'engage à venir le retrouver dans la forêt, sa chère forêt... Elle le trouvera près de la hutte de la Cougnole, une vieille men diaute, qu'elle connaît bien, du reste. — «Jus tement la voici! » s'écrie Germaine. Et, en effet, la Cougnole entre en claudiquant suivie de Gadelette, une enfant trouvée, sa 1H1< adoptive, qui ne la quitte pas plus que soi ombre. «J'irai vous voir, bonne femme, dit. Ger maine, et pas plus tard que demain. » — « Demain! » répète le braconnier, dont la joie dé borde. Mais Gadelette a surpris le regard qu'on échangé les amoureux et la jalousie entre ei son cœur, car la petite sauvage est attachée ; Cachaprès comme un rhion fidèle à son maître * * * L'acte suivant nous conduit dans la forêt pre Tonde et mystérieuse, où le braconnier atten la fille des Hulotte. Lui qui considérait Gei maiue connue 1111 gibier magnifique, et qi avait tendu ses collets pour le prendre, il s sent pris lui-même à son propre piège... Gadelette survient, annonçant ràrrivée de l fermière, et Cachaprès se précipite à sa rei contre... Et c'est ensuite, sous les arbres complices, l'éternel et délicieux duo d'amour, où les êtres s'oublient ù savourer le seul vrai bonheur de la vie. * * * Mais les mois se passent et l'idylle fait place au drame. Après l'enivrement des premiers baisers, Germaine s'est refroidie. Seule, élans la salle basse de la métairie, elle réfléchit aux conséquences ele sa faute. Son père est au courant ele son intrigue avec le braconnier. Les gardes l'épient quand elle se rend à ses rendez-vous. Elle se sent compromise et cherche le moyen de rompre avec, son amoureux. Arrive Gadelette, qui vient la chercher de la part de Cachaprè?. Germaine refuse craceom-pagher la petite. Alors, celle-ci lui expose que ce matin Cachaprès a été surpris par les gardes au moment où il relevait se;s lacets. Obligé de îe défendre, i! en à abattu deux. On le traque u présent dans les bois. Gadelette sait en. quel endroit il se terre et s'offre à y conduire Germaine. Mais non, Germaine s'obstine : elle n'ira pas! Et Gadelette s'esquive, heureuse ele constater que sa rivale -n'a plus rien dans le cœur pour cet homme, qu'elle-même adore sans le dire. Cachaprès a tué! Germaine en reste abasourdie... Soudain, entrant par la fenêtre, le braconnier bondit dans la chambre. Il vient reprocher à sa maîtresse de se moquer de lui; il se sait perdu, il entend ciu'elle partage son sort. 11 a tiré son couteau et la prend à la gorge... mais au moment de frapper, sa beauté de nouveau le trouble, il hésite... La malheureuse, éperdue, profite de ce répit : elle simule la tendresse, feint le repentir. Et le naïf s'y laisse prendre... Sur ces entrefaites, des cris de mort retentissent : les gendarmes" cernent la maison; Cachaprès n'a que le temps de fuir. Germaine, affolée, assiste à la poursuite .sauvage, à la terrible chasse à l'homme que traversent des coups de feu... Blessé à mort, le braconnier s'est réfugié au sein de la forêt maternelle. Il vient tomber dans la clairière, appelant à son aide Gadelette, qui fait l'impossible pour lui adoucir ses derniers moments... Il expire en murmurant le nom de Germaine, les yeux fixés à la cime des arbres que rosissent les premiers rayons de l'aurore. La petite sauvageonne, penchée sur le misérable, le berce comme on ferait d'un enfant : « Dors là, mon lieu, l'autre ne t'aura plus maintenant !... » * * * Tel est le scénario de M. Henri Gain. On volt qu'il a condensé l'action du roman et réduit à presque rien le rôle de la Cougnole, qui n'est plus qu'épisodique, ainsi que ceux d'Hubert Hayot et de Bast.e>gne. Quant à celui du père et des autres^ ils sK>nt supprimés complètement. En fait de hors-d'œuvre, le parolier a intercalé au tableau de la Ducasse deux chansons de son crû sans beaucoup de caractère, l'une débitée par un paysan ivre, M. Demarcy : « Le tambour bat, adieu, ma chérie », l'autre attribuée a M. Bouilliez : « Un'fois comm'ça. un pauv'diable de bûchercfti... » Il semble qu'il v avait là pourtant une belle, occasion ele donner à l'opéra de « Cachaprès » ce ragoût de couleur locale qui lui manque absolument, en y intrei-duisant quelqu'une de ces vieilles chansons populaires, si franchement rythmées, si caractéristiques qui foisonnent dans le Hainaut, en pays de Namur ou de Liège. Le moindre cra-mignon aurait, d'emblée, situé cette ducasse où se trémoussent des paysans ejui n'ont rien de nos rustres ele Wallonie, et ma foi, pour ce qui est du musicien, il y eut certes trouvé du profit.Sans doute, ce côté particulier de son œuvre importait, peu ;i M. C.asadesus; il s'est, de préférence, attaché' au personnage invisible et prépondérant qui la domine toute entière, de même qu'il domine tout entier aussi le roman ele Camille Lemonnier : je veux dire la. foret, bruissante et chantante, baignée d<- clartés et el'ombres, pleine ele nids, de tanières e»t ele clapiers, la forêt mystérieuse cachant dans les profondeurs vertes un grouillement de vie inouï. Cachaprès, le mâle, en est le vivant symbole. Il est l'expression de la nature libre. 11 en a la sauvagerie, la rudesse, la ioie expansive et les malfaisances sournoises. Et ce caractère, si bien défini par le maître écrivain, a été très bien traduit dans la langue des sons par M. Casadesus. Son héros synthétise fort éloquem-nient l'âme de la forêt. Relisez le début du « Mâle ». Le prélude de « Cachaprès » en suit le texte pas à pas. En un contour mélodique très clair, très franc, on y voit, —- si l'on peut dire, — s'éveiller la nature aux premières clartés du matin : ehucho tements vagues, indéfinis d'abord; puis mur mures du vent dans les branches, babils de plus en plus nombreux des oiseaux, jaillissement de la lumière enfin, tandis que des chœurs dans la coulisse, exprimant l'âme vibrante des êtres et des choses, mêlent le mys tore de leurs voix aux diverses sonorités de l'orchestre. Tout le premier tableau est pure ment symphonique. Le .deuxième appartien aux vulgarités de la kermesse. Dans le prélude élu troisième acte est évoquée, de nouveau, le grande rumeur de la forêt. Mais, partout, te musique de M. Casadesùs sonne remarquable ment, elle est vécue, elle est sincère, elle es robuste et son orchestration ne donne prise i aucune critique. Outre le côté symphonique, le compeisiteur i eu des trouvailles très heureuses dans h gamme sentimentale ou poétique. Notons, ai 1 hasard, l'apparition de Germaine au premie: tableau, l'admiration extasiée de Cacliaprè: qui ne s'exprime que par des phrases brèves ' de courtes interjections; puis, leur conversatioi sous la tonnelle. Là, quand le braconnier dé crit les joies (le l'affût, la note s'exalte. Son ac ' cent n'est plus à l'eau de rose; il est tout à fai 1 différent et fait singulièrement plaisir : « Je t' montrerai comment je dépiste les gardes... » ' etc. Mais il est. impossible de tout citer. Le succès, hésitant ei'abord, s'est affirmé eiè ■ le troisième tableau. Les deux derniers ta blf-aux, très dramatiques et d'ailleurs supérier 'l rement joués, ont provoqué des ovations san 1 fin. i Un seul rôle el'homme remplit toute la. pièce • c'est celui de Cachaprès. Il eyst tenu avec grand autorité par le bel artiste qii-ast M. Bouillie: - Sa voix vibrante et chaude a les inflexions tar i lot caressantes ou tantôt encolérées qui coi viennent.. Il serait difficile de. composer le pc i sonnagè' du braconnier avec plus d'art et ei vérité. Mme Heldy représente une Germaine des pli a séduisante. Sans doute, Camille Lemonni' i- eut-il rêvé une héroïne plus plantureuse, ut paysanne moins distinguée et moins coquett mais Mm0 Ileldy rachète ces défauts, fort excusables après tout, par la légèreté, la suavité, la grâce de son chant, ta pureté et la justesse de sa diction. Mme ChaiTiey a trouvé moyen de se faire remarquer dans les quelques phrases de la vieille Cougnole et M""5 Symiane, une sauvage et farouche Gadelette, a eu des accents émouvants dans les deux derniers tableaux. Des décors délicieux forment un caelre d'une' jolie couleur à l'œuvre de M. Casadesus. M. Corneil ele Thoran dirigeait l'orchestre, qui s'est distingué surtout dans les passages en demi-teintes. La salle, très brillante, a .acclamé, l'auteur qui, accompagné de ses interprètes, est revenu par quatre fois saluer le public. * * * Le ballet de Mozart, les « Petits Riens », terminait le spectacle1. L'heure avancée né nous permettant pas d'en rendre compte, nous attendrons demain pour en toucher quelques mots. P. B. La pestioo des liosiices AU CONSEIL COMMUNAL I>E BRUXELLES DEUX LETTRES Au début de la séance, M. Max donne lecture de deux lettres, que lui ont adressées MM. Brabandt et Van Langenhove. « Elles sont, dit-il, de nature à dénouer une crise qui n'a que trop duré; je ne puis donc que féliciter ceux •qui les ont écrites. » M. Brabandt a tenu à faire connaître au bourgmestre son entier accord sur les vues qu'il a exprimées, touchant la composition du conseil des hospices. Pour arriver à « l'apaisement et à une situation pratique, il tient à lui faire connaître <ju'il met son mandat d'administrateur à la disposition du maïeur, si ses collègues agissent de même, et il exprime le vœu qu'ils se rendent aux excellentes raisons que jNL Max a fait valoir ». De son côté, M. Van Langenhove a écrit : « Vous avez indiqué, dans la dernière séance du conseil communal, le moyen de soustraire l'administration des hospices et de la bienfaisance aux influences de la politique et des querelles des médecins. L'avis que vous avez exprimé a rencontré illapprobation de l'opinion publique. Je me fais un devoir de vous dire, en mon nom et en celui de M. Boucquéau, que, pour le cas où la démission collective du conseil des hospices serait de nature à favoriser la solution de la crise, nous avons l'honneur de mettre nos mandats à votre disposition. » M. C. Huysmans. — Qu'ils s'en aillent et que ce soit fini. M. Ad. Max. — Je vous rappelle aux convenances.PROTESTATIONS .Cette communication appelle des observations de la part ele MM. PI ad et, Camille Huysmans et- Bauwens. M, Pluriel. — Ce serait trop facile, après avoir essayé de nous faire partir sans gloire, de s'en aller en nous forçant à les imiter. Mon mandat de conseiller communal ne nie parait nullement incompatible avec mon mandat aux hospices. M. Bauwens rappelle les divers actes de la mauvaise comédie jouée par la minorité du conseil. Après avoir l'ait une opposition passive, ces messieurs, elit-il, se sont prêtés à l'ignoble campagne d'injures et de calomnie dirigées contre nous. Pour finir, et en désespoir de cause, ils essayent de nous faire partir. Il est temps qu'on en finisse avec cette mauvaise plaisanterie et qu'on cesse d'attacher de l'importance aux manifestations de mauvais goût auxquelles ces'gens ne cessent ele se livrer. M. C. Huysmans refusera, quant à lui, de se prêter à un compromis, quel qu'il soit. Toute entreprise est sujette à réforme. Je n'approuve pas pleinement tout ce qui s'est fait aux hospices. L'opposition est partout une chose nécessaire, mais, devant le débordement d'injures dont nous avons été victimes, lorsqu'on veut nous faire passer pour de malhonnêtes gens, ,ie refuse de « causer ». Nous sommes majorité. Nous avons le pouvoir. Nous nous en servirons. Un point c'est tout ! M. Ad. Max. — J'espère, toutefois, que ce ne sera pas le point, final ! Aiprès cet échange de vues aigredoux, la parole est donnée à M. Brassine, conseiller catholique, pour développer le réquisitoire qu'il a annoncé. LES CRITIQUES OE M. BRASSINE M. Brassine nie qu'il y ait une campagne engagée contre le conseil des hospices ou contre M. Bauwens. Il y a des abus : on les critique et, sur ce terrain, des journaux de droite et de. . gauche marchent d'accord. Pourquoi,par exemple,a-t-on modifié le mode d'adjudication suivi anciennement pour les fournitures des vins aux hôpitaux? Autrefois, on avait recours aux bons offices de la Chambre syndicale des négociants en vins. Ce système n'avait jamais donné lieu à critique. On y a brusquement renoncé et sans raison. Aucune démarche n'a pu faire revenir le conseil sur sa décision. L'adjudication fut faite directement par le conseil, sans le concours de dé-i gustateurs autorisés. Résultat : la fourniture fut adjugée au neveu d'un membre du ccn.-cil i qui faisait partie de la sous-coin mission de , dégustation. Peut-on agir plus incorcectemeut ? Venons-en aux travaux *de l'hospice de ' Jette-Saint-Pierre. Le procès pendant, entre les - entrepreneurs et les hospices porte surtout sur i les retards. Dans la plupart des cas, ils étaient . dus à la négligence ou à la mauvaise volonté des réceptionnaires. I Ici, un débat très vif s'engage entre M. Brassine et MM. Hallet et Conrardy. On reproche • au conseiller catholique de faire le jeu des entrepreneurs. Celui-ci s'en défend. Il clame ? bien haut son impartialité et son d'ésir de jus- - tice. • s M. Hallet. — Attendez que le jugement soit prononcé et parlez alors. M. Max. —■ Je vous prie de nie laisser le soin ' d'arrêter M. Brassine quand je croirai devoir 0 le faire. M. Hallet intervenant encore, le bourgmestre ajoute : M. Max. — Monsieur Hallet, je vous prie de e vous taire. Je n'ai nullement besoin de votre concours! ^ M. Brassine peut alors reprendre le déve-a loppement de son discours. .. -•• •• M. Brassine. •— Les procédés du conseil de!

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