La chronique: gazette quotidienne

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s.n. 1914, 10 Mars. La chronique: gazette quotidienne. Accès à 18 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/ft8df6pd8p/
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Marri» IO murs 1914. — Edition A. CINQ CENTIMES LE NUMERQPQUR TOUTE LA BELGIQUE 4?'« aimée. — RI» 67 LA CHRONIQUE / BUREAUX 5 et 7, Galerie du Roi-(Passage Saint-Hubert) BRUXELLES GAZETTE QUOTIDIENNE TÉLÉPHONES Administration * N* ¥ ® ® 1 & Rédaction N* » ABONNEMENTS s Bruxfl'LKS : 12 francs par an ; — 6 francs pour six mois ; — 3 francs pour trois mois. l,k Pjiovincr : 15 francs par an; — 7 fr. 50 pour six mois; — 3 fr. 75 pour trois mois. Tous.pays do l'union postale, 30 fr. par an. — Hollande et Grand-Duché de Luxembourg., 20 fr. par an. ijKM&KMarfri1rmnîrsM^iirnÎMiM»Mii«Miïna«ii^'Hiî^iwiw^ravra FONDATEUR : Victor de la HESBAYE Jean d'ARDEME ANNONCES . 4c page : 30 cent. la petite ligne. — Réclames (après les spectacles), \ fr, la ligne. — Faits-dirers (corps;. air. la ligne et faits-divers '(On), 2 fr. la ligne. — Nécrologies : 2 fr. la ligne. — On ne garantit pas les dates d'insertion. La publicité commerciale est exclusivement reçue à l'Agcnce-Réclame Godts,2, place de la Bourse, à Bruxelles. Téleph. A. 3299 I-a publicité financière, les petites annonces et les nécrologies sont reçues aux bureaux du Journal, i> et 7. Galerie du Roi» LA QUESTION |g limité de Gai Les flamingants, qui se prêtèrent, il y peu, îe serment 'des Trois Suisses ou celi du Jou de Paume, et proclamèrent bien hau avec une solennité toute germanique, qu'L: n'abandonneraient là lutte qu'au lendeanai de la victoire, viennent de livrer .leur pn mière 'bataille. Elle est un peu indécis* comme toutes les batailles parlementaire: mois tout bien considéré, c'est une défait» C'est une défaite,.parce qu'ils avaient donné d Joutes leurs forces, et qu'ils n'ont pas ren porté Ha victoire. -Quatre sections ont adopt le projet, .deux l'ont rejeté. Mais îles flaanir gants, ayant fait 'te rdlevé des votes, déch rent que la proposition a été adoptée pa 60 voix contre 41, et 11 abstentions. Mai tous les flamingants avaient répondu ! l'appel, ce qui n'est pas 'le cas de leurs a< versaires, et le gouvernement, par l'organ île MiM. ide 'Broqueville et Poutlet, a déclar que, favorable on .principe à 'la fondatio d'une université flamande, il ne -pourrait s raHier 'à lia "suppression d'une universit .française aujourd'hui florissante. Il -para donc certain que la Cha-mbre repoussera 1 fiiBeste loi qui eût accentué le:s divisions d pays. Nous (pouvons idonc chanter victoire, € l'on ne 'manquera pas de voir, dans ce volt la preuve que Ile tlamingantisme est arriv au terme 'de ses conquêtes. Ce serait peu être île moment de résoudre, du moins pou un temps, ce problème .de la querelle de •langues qui empoisonne la vie nationale, * * * MM. de iBroqu'evil'le et Poul-let, qui ne son certes pas, -des antiliamingants, ont déclar fort nettement qu'ils étaient partisans d'un université flamande,et adversaires de la sua pression -de d'université française de Gain (C'était à. .prévoir. I«1 y a quelques semaine: en compagnie d'un écrivain français,qui s'il téresse de très près à la Belgique,M. George «Ducrocq, désireux de se renseigner exJacti ment sur cette question qui touche de trt près aux intérêts de la culture française, ; causais avec la plupart de ceux qui ont pr: \parti dans ce grand débat. Les résultats t cette enquête paraissent en ce moment dar l'« Opinion >». «Les réponses complètes qi nous ont été -données paraîtront procha'n-i ment dons les « "Marches de l'Est •>», la revu que 'dirige M. Georges .Ducrocq. -Beaucou de ces conversations furent extrêmemei instructives. On sait que les flaoningants r. reculent Ijaimais "devant' l'exposé de 1er thèse. Devant un Français surtout, ris mettent une grande modération de forme qi Heur permet id'ôl're d'autant plus radie au au fond, Gette thèse, on la connaît : le pei ,ple flamand, privé pendant des siècles c toute .culture supérieure, parce que l'éli flamande a eeasé de parler la langue du pei iple, ne pourra se développer que si on 1 -donne l'instruction, dans sa langue, non se lement au degré primaire et au degi secondaire, mais au même degré sup •rieur. Il lui faut une université pour qu' ait une élite en communion intime et direc 'avec; le peuple. Par ailleurs, nulle liostili contre la culture française, bien entendu. — Mais alors,pourquoi supprimer J'Unive Bité française de G and ? Il suffirait de crét à côté, fut-ce dans une autre ville, une ui: .vers i té .flamande. —- -Impossible, répondent alors les flatn:: gants. On ne-nous la donnerait pas. Eh bien ! Qu'on la fleur donne. Le moine est. venu. Nous voudrions bien voir que;] «erait. l'altitude des flaimingants devant m proposition de loi, créant une université 11 mande à Anvers, à .Bruges ou ù Y.pres. faudrait, ou qu'ils acceptent, ou qu'ils jette le masque,et qu'ils conviennent que leur bi c'est l'extinction de la c ml turc française < Flandre, c'est la guerre à la liberté des la gues. Oh ! citer tes, il y en a, — et il y en a bea coup — qui n'hésiteraient pas devant c aveu : « Nous sommes des fanatiques », a i Camille Huysrnans, avec une franchise qi d'ailleurs, ne'manque pas d'allure. Mais ctt éola ire irait le 'débat. On saurait ù quoi s' tenir, et ils auraient, contre eux toule ce1 opinion moyenne qui est, d'instinct, pour 1 solutions conciliatrices, et qui donne l'a f( mule de .cette sagesse un peu courte, m; politiquement précieuse, qui caractérise pays. * * * Au cours de cette enquête, nous avo d'ailleurs constaté que tous ceux qui t une responsabilité, Flamands ou Walloi tous ceux qui se sont trouvés on .présel" des réalités, tendent vers cette solution. Carton de Wiart, aussi bien que M. P1» Hymans, M. Picard aussi bien que M. Gi ner. C'est d'ailleurs la sagesse même, grand nombre de Flamands désirent av leur université, où l'on ne parlera que I mand. N'ergotons pas sur l'infériorité rée ou prétendue de la langue flamande com instrument scientifique. Le droit d'un p. pie qui veut être instruit dans sa langue incontestable. Mais d'autres Flamands déclarent bilingues, expriment tout natui lement leur pensée, leur pensée supériei en français, considèrent, le français com leur seconde, sinon comme leur preihii langue maternelle : c'est un fait. Ils veul conserver les bénéfices -d'une culture qui met en relations avec toute l'Europe-, qui englobe dans une des grandes civilisath (lu monde. Ne serait-il -pas monstrueux les obliger ù abandonner cette langue cette culture qui fait partie de leur àtne. serait-il ipas monstrueux de rejeter de Flandre un Verhàeren, un Maeterlinck, Eekihoud, un Grégoire IJe Roy, un Max 1 knanp ? La solution normale, la solution 1)6raie c'est le maintien de l'Université fr çaise de Garni, et la création d'une uni1 sité flamande. — C'est une expérience coûteuse, nous on. Evidemment. Mais là Belgique n'en pas réduite à crier misère, et rien n'est ] coûteux qu'une guerre civile, même quan elle n'est pas sanglante, même quand ejjje v. consiste que dans la division morale d pays. L. DUMONT-WiLDEN. wiEKUS FAITS, PROPOS ffl£NU! lh uinmurt uc t wwo s De naïfs sans-travail américains, se trot. 11 vaïit sans gile, ont envahi une église d New-York, l'église du Tabernacle. Apre '» tout, pouvaient-Us frapper'à une porte plu m hospitalière que celle de la maison de leu ■■ père divin. e Dans les pays de l'islam, le croyant s'e '■ va naturellement dormir sur une natte à l é mosquée, il est vrai que la mosquée a soi l" vent des dépendances, des cours à arcade où, la cléme<nce du ciel aidant, il ne fait pa r mauvais passer lu nuit. s En pays catholique, je ne sais pas bie à quel discours peut tenir un sacristain à u sans-gîte qui s'apprête à dormir au pie e d'un pilier gothique. Précisément, je croi é que saint Labre, de chatouillante évocatioi I faisait aux sacristains la blague de se laisse c enfermer dans les églises pour y passer l ê nuit dans la prière, le rêve ou le sommeil. i Quoi qu'il en soit, à New-York, le clerg a man — catholique ou protestant — téléphon II à la police, qui eût vile {ait d'expulser, coups de ma traque, les pauvres diables hor 1 de la maison de Dieu. A distance, un myop S eût pu. croire que, pour la seconde [ois, ■>* é sus chassait les marchands du temple ; d - près ce n'était plus cela du tout. r Ce serait un spectacle curieux que celi s que présenterait un marguillier belge s' voyait arriver à son église, guides par u pieux Cochon, de pauvres gens demandai [ V hospitalité au nom de Celui qui n'avait pa é même une pierre pour reposer sa tête. Ce si f. rail surtout beau au seuil d'une de ces égl ). ses où, en dehors des temps d'office, on pa, I, 40 sous pour obtenir une audience de Nôth ;j Dame f moins cher que chez Tala Liqueth U faut le reconnu lire), \Q sous que Monse s gneur Vévèque encaisse gaillardement. BOB. Au jour le jour LA POLITIQUE imlpï n wun» ■ * yg e Nous avons publié hier le compl p M» rendu du congrès progressiste, it II fut un temps où les progressif U 1 ^°v forma:ent_.un parti distinct, que con: r tiluaieut les libéraux dits < avancés » — pu y pans de la réforme électorale dont les » nu >' dérés » contestaient, sinon le principe, d x moins la modalité. i- iLa révision constitutionnel!le de " S03 -e d'où sortit le vote plural — fut leur hîuv*: e autant que celle de M. Beernaert, qui l i r' lisa avec leur concours. Dopuis lors le vote plural, dont 'e i-rinci| 1_ peut certes se défendre, a été condamné p< c eux, les cléricaux l'ont discrédité en le s phi s tiquant, et les libéraux de toutes nua i1' ces. se retrouvent aujourd'hui unis — dai £ leur grande majorité — pour réclamer le su é frage universel, pur et'simple. Celui-ci demeure l'article principal de r- platform progressiste, auquel adhèrent ïr :>lus grand nombre des libéraux qui i i- croient pas devoir prendre la même quali cation. v Pour ceux qui, comme la « Ghronique estiment que le parti libéral doit être ouve à ia ibis à tous ceux qui ne sont ni clé: eaux ni. socialistes, les ?résotlutions du eo >e fjrès progressiste — décidant d'inscrire à s< a" programme une série de îvforiçes comp ^ mentaires qu'il est permis de discuter — îr at ritent de retenir'l'attention sans qu'on doi en exagérer la'portée. -n Nos amis progressistes, dont, depuis n" mort de Paul jansôh et la retraite d'Em F-eron, M. Georges Lorand, député de u- ton. est devenu le leader autorisé, ont rais de grouper "leurs adhérents, qui co.mptj W parmi les plus ardents du parti. Mais no ]]i 6ouïmes sûrs qu'ils ne songent pas ;i exco: munier- les libéraux qui n'adhéreraient p -n n toutes leurs idées — comme ceux-c: i te raient tort de vouloir rejeter hors du pa es 'libéral .les » progressistes » dont le p: >r" gramme dépasse le leur. I!S " A notre avis les plis du drapeau bleu d le vent être assez larges pour grouper tn ceux qui, d'accord sur .les principes eissi t.e'ls qui sont là raison d'être du parti, pi ns vent professer des idées, même contrat toircs, sur les questions secondaires et -i )s les questions qui ne dérivent pas du princ ^ libéral — l'eues la question militaire et question coloniale, notamment. mi Avant de réaliser un programme de g verneinent quelconque, du reste, il s'agit jn rt.nver. er le parti au pouvoir. E! il impo :r de constater que les libéraux tout courts s ja d'aocord avec les. progressistes pour, s'efl (1|j. cer d'obtenir, d'abord, la chute du gouv ne neinent clérical. ' ibn .}ijiemiè're l'élonne, dont iils pour.-i,.sj vront la réalisation — et qui ne semble j devoir être si aisée, étant donnés les oh> .des constitutionnels à surmonter — c' ^ l'instauration du S. U. pur et simple, dest * à assainir le pouvoir législatif. Et il nous suffit de constater, aujourd'l ' '« que la grande majorité des libéraux est d j11 cord sur ce point avec le congrès progi criczfp Ï PETITE CHR8KIQUE x;,. «tiKnrda aj-îïôrn la 10 mars 1911. — L'heure .fran^ivse est rc un d<'?, à minrii, do 0 m. 21 s., pour ado] 1'.heuro du méridien do Grccnv.'ich. (5^=9 w. . Il- Vie simp on- ijG prince et la ^princesse de Wied sont o 'cr- vés à Durazzo, et doivent s'être installés d un palais dont on ne nous a pas caché le dit .de splendeur. Il y a surtout un instantané présentant la « chambre à coucher » des : est. verains, qui ferait reculer le plus mod )luJ adhérents du ToUring-Club. Quant à un n d bre de ce club des Cent, qui prétendent à des e logis corrects, il ne pourrait même supporter u la vue de cette pièce misérable, où deux lits jumeaux s'entourent de vieux paniers, de planches, révélant un effort inutile pour composer .un intérieur sortable... Et l'on rît beaucoup de cette misère, ou de J cette simplicité royale, ce qui semble assez contradictoire. Car enfin, nous sommes fort 'portés à considérer le faste, celui des rois i_ comme celui des .riches, sous l'apparence d'un c abus, d'une survivance de préjugés anciens. tV Et voici que nous « blaguons » des princes parce qu'ils sont moins bien logés que nos lioui'Lleurs ! N'en faudrait-il pas plutôt les féliciter Y a Pendant que d'Ardenne n'y est pas a On nous annonce une transformation de la " partie haute du boulevard Botanique, où l'on s supprimerait l'allée des cavaliers, au bénéfice s de l'allée des voitures. (Ce serait la disparition d'une rangée de ,l beaux arttres, encore et .toujours!... Car, mal-'l ,gré les efforts des ligues, ceux-ci continuent 1 d'être l'objet d'une véritable chasse à travers Le pays. L'hécatombe du Nouveau-Marché-aux^Grains r doit montrer ce qui reste possible e.n pleine ca-'i pitale, mailigTé le réveil du sentiment public. On ne dira jamais assez combien cotte place, i- .;i pittoresque naiguère, est devenue banale défi puis qu'on y abattit ce double rang de mar-« ronniers, dont il semble impossible d'admettre s que tous les anbres aient péri en même temps. e Là, comme en tant d'autres endroits, en tant r- d'autres occasions, on n'a pas tenu compte e des égards mérités par les vieux arbres en qui le charme du mouvement s'ajoute à celui de <i ia chose vivante. il <s^=^> Ecroulement, j Les journaux nous donnent à l'envi des sou , venirs de l'année 1814, l'année fatale de l'Empire... Parfois, ces souvenirs sont absolument terribles ; d'autrefois, ils sont comiques ; rare-ment, ils sont les deux à la fois, ce qui pro-f duit une impression d'horre.ur exaspérée. En voici un exemple curieux, tiré de la « Ga-zette de Fiance » d'alors, qui décrit une gra-l~ vure récemment mise en vente : Dans, le fond du paysage, on voit à genoux un jeune enfant d'une beauté ravissante; se:-deux petites mains sont jonUes; il élève ver* le ciel ses yeux animés d'une expression noble et douce : telle est la composition d'une gra vure charmante, exposée depuis hier chez les marchands d'estampes. Au grand cordon de lr Légion d'honneur, dont est décoré ce jeune entant, à ces mots écrits au bas de la gravure « Je prie Dieu pour mon père et la France » ceux mêmes qui ne peuvent juger du mérite d-: la ressemblance ne sauraient se méprendre, e chacun, dans cette composition, reconnaît ave< s attendrissement le portrait d'un infant, obje j. de tant d'amour et de tant, d'espérances. Cctt« jolie production est. gravée à l'eau-iorte, de h ihaniêre la plus gracieuse et la plus spirituelle Elle se vend chez Basset, rue aux Ours, et chez u tous les marchands de nouveautés. » Dès 1< février, Napoléon écrivait, d'Arcis-sur-Aube au roi Joseph : « J'ai reçu des gravures du ro de Rome. Je désire que vous fassiez substitue: VJ à l'inscription : « Dieu veille sur mon père e i- sur la France », celle-ci : « Je prie Dieu pou: ;;ion père et pçur la France ». Cela est plus sim |C oie. Je désire aussi que vous fassiez faire de: r exemplaires où le Roi soit en habit de gard 1 national. : N'est-ce .pas la plus saisissante marque d l'écroulement, ce dominateur réduit à de tel moyens pour émouvoir l'âme d'une nation qu ïe délaisse comme fait une femme d'un aman oublié? <5=^9 ■e Souvenirs, îe La terre qui .gaide tant de morts enferm li- quelque chose de "plus émouvant encore pou nous : ces souvenirs qui disent les plus beau », moments jde l'âme humaine, /plus sacrés er rl core que 'les chairs glacées... C'est ainsi qu -i- l'on vient d'exhu.mer, ,à Lille, des bombes, de boulets, indiquant d'emplacement probabl m d'une batterie autrichienne pendant le sièg é- de 1793... é- Un de ces projectiles se trouve compost vc d'une façon curieuse, de deux boulets réuni par une armature et pris dans une masse for i,-, due. Il semble que ces boulets remontent a io XVI° siècle et (proviennent de quelque .placi jr. forte flamande pillée dans l'invasion. D11 'Mais .que sont ces curiosités auprès du soi n; venir du siège fameux où, d'un éclat d li;. bombe ramassé, un coiffeur .héroïque faisa le •plat-à-harbe inoubliable comme un syn g,, bole? u- Conseiller municipal. Rien de plus inutile que les découvertes c tableaux.!. A chaque moment, les journau nous annoncent qu'un Rembrandt ou voii un Raphaël vient d'être exhumé de quelqi ,lh grenier... L'enquête qui s'ensuit prouve résg !n" iièrement que le chef-d'œuvre était une sit ;11" pie croûte, cette croûte dont l'ennui, derrièj -( ~ une malle, passe, sans qu'on sache depu llir quarud, ,pour le comble de la disgrâce... P'" Or, voici qu'une découverte de tableau p raît sérieuse : celle d'un conseiller municip parisien qui, visitant le dépôt d'Auteuil, c :',J" la ville remise les objets d'a.rt sans emplc d- y aurait reconnu un Tintoretto, un Restov un Philippe de Champagne, plus une œuv >nt fie l'atelier de Rutoens. or- on peut s'étonner qu'un conseiller mur er- cipal soit si expert en choses artistiques. Ma celui-ci s'appelle Adrien Mi.tthou.ard,' et ni- surprise alors doit cesser. De fait, c'est là >as nom d'un aidimiraible poète, assez inconn .ta- i'ien que (ou parce que) un des plus panfa: esl cie France à l'heure actuelle... L' « Iris exr iné péré », les « Impossibles Noces », surtout « Pauvre Pêiaheur », montrent ce lyrisme mj mi, tique et pittoresque que tout le monde affec ac aujourd'hui, mais dont Mithouard demeu •es- un des inventeurs. Son vers sur le coquelic est célèbre : Sonneur de rouge, coq des fleurs, coquelicc I) a inventé l'esthétique de l'Occident donna ce nom à une revue littéraire). S livre sur le « Tourment de l'unité » anm bar- çait, voici dix ans, la philosophie de Bergsi >ter cette mode du jour... Et, il eut la coquettei pour être mieux méconnu, d'être conseil Ci municipal, bien que riche, et génial... ans Mu&VOUÊht 4 la peu XJn maître à -danser comparaît devant les re- ces pour s'être livré à des voies de fait sur 1 sou- ses confrères. , — Simple pec'sadill'e; plaida ion défense Les poings do mon client ont suivi le mou iem" ment des jambes : ils sont entres en danse! LA NOUVELLE Forteresse d Anvers Comparaison île l'ancien système île défense et du nouveau III. LA DEFENSE MARITIME La défense maritime n'est malheureusement pas encore transformée. Dans la situation actuelle, il n'existe que des ouvrages cuirassés au coudedeCallooet ces ouvrages sont aujoura'hui impuissants à empêcher des navires de guerre de s'approcher en toute sécurité assez près pour bombarder efficacement le port ei la ville. A cause des grandes portées des gros canons de marine, il faut interdire aux vaisseaux de s'embosser dans l'Escaut en amont de Bat-li dans les eaux hollandaises. Dans ce but, n fui un moment question d'établir un fort cuirassé au milieu du fleuve lui-même, immédiatement en arrière de la frontière, mais on s'est ra'llié à la construction, plus en amont, des forts de rive de Doel, rive gauche, et Oudendijk, rive droite, dans lesquels on placera enfin les fameux canons de 28 dont la « Chronique » ex posa, dans tous ses détails, il y a quelque? mois, l'invraisemblable mais véridique his toire. Ces canons furent achetés, en 1908, par 1( général Hellebaut, ministre de la guerre, plu de 4 millions, à la maison Krupp, parce que de l'aveu même du ministre, il était urgen d'assurer la défense du Bas-Escaut ! Or, nom voici en 1914 : les plans des forts de Doel e d'Oudendijk sont prêts depuis longtemps POURQUOI ? Pourquoi dorment-ils dans les cartons du dé partement de la guerre ? La raison en est qu( M. de Broqueville ne parvient pas à obtenir d< son collègue des travaux publics une décîsior Cillant à la rectification de l'Escaut, pour la quelle rectification on discute depuis bientô dix ans de nombreux tracés. On se demand) donc si M. Helleputte a aussi des « conseiller: techniques » hors cadre, dont la mission pren drait fin avec le choix d'un tracé. Dans tou les cas, les tergiversations des organismes ei litige sont doublement coupables parce qu'el les retardent inutilement l'extension de notr-port national et mettent en péril la sécurité cli réduit de notre indépendance. Ajoutons, pour compléter notre esquisse d la. défense d'Anvers, que la résistance mari lime serait complétée par le placement de mi nés dans l'Escaut. De plus, le ministre de 1: guerre songe tout au moins à l'organisatioi d'une flottille de petits torpilleurs destinés : servir de vedettes et ;'i chasser vers la mer le navires qui voudraient nous bloquer par l'Es caut. Cet aperçu montre qu'Anvers est aujourd'lui l'une des plus grandes forteresses du monde elle rte le céderait à aucune si son àrme ment était aussi modernisé, car le belligéran qui voudrait maintenant l'investir, n-e devra: pas immobiliser moins d'un demi-million d soldats ! L'ARMEMENT - Mais si des forts suffisent a tenir l ennen 5 éloigné, il faut, pour l'empêcher d'enlever tro i vite les fortifications,-Une nombreuse artilieri t indépendante de l'armement des ouvrages. L'a: siégeant pourra paraître devant les murs d'Aï vers avec quelque cinq cents pièces de sièp perfectionnées. Or, notre réduit national po 5 sècle aujourd'hui à peu près autant de canon r mais la plupart de ceux-ci sont démodés, il ^ en a qui datent de la moitié du XIXe siècle. O " en général, les effets de pareille artillerie soi 3 dérisoires en comparaison de ceux des engir s de guerre actuels. e La question de l'amélioration de notre arti e ierie de forteresse est donc urgente, mais noi avons ouï dire que M. de Broqueville l'a mn ', a l'étude; il serait décidé à la résoudre, toi s au moins dans la mesure des crédits restai i- encore disponibles sur le fonds spécial de 190 u v»t sur les sommes allouées depuis lors pour !- réfection de l'armement. ( LA GARNISON e Quant à la garnison de défense d'Anvers, i it dépendamment de l'armée de campagne, la fc t- teresse disposerait cle troupes actives cons tiiées par des batteries de place occupant .1 ouvrages, des batteries de siège occupant 1 intervalles entre les ouvrages, des batteries < c côte pour la défense du Bas-Escaut, deux b x taillons et cinq compagnies spéciales du s ■e nie. La mobilisation fournirait alors une qu e rantaine de bataillons d'infanterie formés i- réservistes, quatre bataillons de réserve du f riie et un certain nombre de batteries d'artil ■e rie de réserve. is Nous ne pouvons entrer dans tous les deta techniques de l'armement et de la garnison. ll~ CONCLUSION aj U Les sacrifices pécuniaires que le pays a ce i, sentis n'auront mis complètement notre met] it, pôle à l'abri epie lorsque sera réalisé tout re que l'on a promis pour obtenir ces sacrifie Le gouvernement encourt devant le pays [j. pius graves responsabilités pour chaquc je is de retard apporté à la fermeture du Bas-1 la caut, à l'achèvement de la première ligne s le la rive gauche, à l'armement en artillerie el u l'approvisionnement en munitions sur l'ins fi sauce duquel il y aurait encore beaucoup o redire. f STRATON 1P te re IA « CHRONIQUE I) EST EN VENTE i oi A PARIS, dans tous les principaux kfosqi cios boulevards, choî! notre dépositaire généi ,t ! H" veuve ENGLEBERT, rue de Maubeuge, et. dans les bibliothèque» de la gare du Norc on A Revin, à la bibliothèque de la gare, m- A Tourcoing, ù. la bibliothèque de la gari m, A Lille, à la bibliothèque de la gare, fe, A Nice, à la bibliothèque de la gare. Ier A Menton, a la bibliothèque de la gare. A Routais, 4 la bibliothèque de la gare. A Monte-Carlo, à la bibliothèque de la g; A Monaco, à la bibliothèque de la gare, u'î A Avignon, b la bibliothèque de la gare. A Beaulieu-sur-Mer, à la bibliothèque di ur- gare. A Marseille, à. la bibliothèque de. la gare. U VIS Â BRiÊLLIS OUVERTURE D'EXPOSITION : A LA LIBRE « ESTHETIQUE. — UN MONDE ARTISTE. — e LITTERATURE GASTRONOMIQUE. — LE 1 ROI ET LE JOURNALISTE GOURMAND. C'est peut-être aux ouvertures d'exposi- (l lions qu'on apprécie le mieux un certain ^ charme assez particulier de la vie bruxel- v loise, le charme qu'aile doit à ce l'ait, qu'elle " est, en somme, une petite grande ville ou, si vous voulez, une capitale de demi-grandeur. ^ A Paris, l'ouverture d'un salon, même du ^ Salon d'automne, c'est la cohue, une foule n anonyme et plus ou moins élégante... de ,! moins en moins élégante; à Bruxelles, c'est «' Ja foule «aussi, mais c'est une petite foule, ^ une fouile où tout le monde se connaît, une a foule qui est presque une société. Aussi, que n de coups de chapeau, qu'e de poignées de P .main, que de sourires, que de papotages el c que de potins. On fait des mots, on raconte I des anecdotes, on avance des paradoxes. Tel fl artiste qui vient d'obtenir un succès, comme P ie bon sculpteur Paul Bonnetain, au Cercle, * est. très entouré; te'l autre, moins heureux, P distiJile son amertume; autour d'une jolie p femme souriante et gracieuse, on fait le cer- 9 cle : m Patiapatia, patiapatia »... 1 Et la peinture ? r La peinture, personne ne la regarde.On lui 1' tourne :1e- dos. Là-dessus quelques bons naïfs 1 s'indignent et. se promettent de ne plus mettre j les pieds d'ans cette foire aux frivolités qu'est r une ouverture d'exposition. Soyez tranquille, t ils y reviendront. Notre indignation contre'les c frivolités sociales,, c'est de l'hypocrisie in- c consciente. A moins d'être très vieux et très < 1 neurasthéniques, nous en avons besoin tous, tant que nous sommes. Généralement, ceux . qui tonnent con'tre la vanité du monde ne se livrent à ces jérémiades que parce qu'ils engagent de n'y point jouer à la première place. *** De toutes ces ouvertures d'expositions, la 1 plus amusante est certainement la Libre Es-1 thêtique. On a dit naguère que la société ail- j ' lait se dissoudre, n'ayant plus d'objet, et que t son excellent directeur, M. Octave Mans, ne 1 voulant pas donner asile aux cubistes et aux 1 ; futuristes, allait renoncer à nous initier aux 5 - Jiardies'ses les plus nouvelles de l'art inter-> national ; il n'en a rien fait, et c'est fort lieu- i reux. 11 vrai que le temps est passé où i! , . était nécessaire de proclamer les libertés de 1 » l'esthétique. Vraiment, • 'joutes les libertés ( , esthétiques ont été conquises, et les salons officiels eux-mêmes s'ouvrent à. tous .les pein- , ^ 1res, si hardis soient-ils, pourvu qu'on puisse distinguer quelque chose dans leur peinture. Le mouvement, dont Octave Maus a pris la ■ direction, .d'abord aux XX, ensuite à la Libre 1 Esthétique, a complètement abouti. 11 est, en 1 quelque sorte, entré dans l'histoire. 1 Seulement, les XX et la Libre Esthétique 5 ont créé un petit monde, une-petite société, ■ où l'on a des souvenirs, des préjugés,- des goûts communs, et qui continue à remplir i son office, un office très utile; elle nous ap-; prend à. respecter un certain snobisme dont - nous -avons besoin; elle nous initie aux in-t quiétudes et .aux raffinements de cette élite t cosmopolite oui est bien incertaine de ce e qu'elle pense, de ce qu'elle aime,de ce qu'elle espère et de ce qu'élite craint, et qui est tout de môme une élite, et qui nous fait échapper ."•uelquefois au lion sens un peu épais où nous , nous complaisons volontiers. * * * c Ce bon sens, d'ailleurs, ne perd jamais ses . ciioits. On a jadis reproché à un honnête ministre d'cuvoir repris pour son compte la " .phrase de Ghryaale : « Je .vis de bonne soupe ei non- de beau lû|igage. n La littérature, au-' j'jp.rd'!u!i|rfe l'ail peut-être pas fi .du beau Jan-'' gage — du moins, ellle s'y elTorcp,— mais eïle y Apprécie fort bien la bonne soupe. Nous «s-: i s Ions aujoiritd'iliui ù une renaissance dés lt lettres gasti-onomiques qui doit combler s j.lie l'ombre du bon Aion'selet. Dapui's queil-tjiie {mips, on n'ouvre .plus un jouinal ou "" une revue sans y voir céilébrer la tal>le et .le i» vin. Je n'y vois aucun inconvénient. Mais, 'c ipeut-être, cél&bre-l-on -la goinfrerie avec un it pou trop de gravité it Jaidis, on n'y mettait pas tant de façons. 7. La presse belge a toujours été experte aux a ènoses de la ta-bde, mais sans autan L de lit-I '.rature. Il n'y eut jamais, par exemple, gounmand pins adauirable, ni buveur plus précieux que celui qu'on peut considérer à ,, BruxeJles comme le père de ce qu'on appela'! ' autrefois ta petite presse. .Le personnage était i vraiment curieux, du reste. Il rédigeait, à lui tout, seuil, 1111 petit journal satirique qui de-tenait, dans le Bruxelles d'il y a quarante-s cinq ans, le monopole de l'esprit. Mon Dieu ! 10 ce n'était pas du Rivaro!,mais nos pères s'en a' amusaient beaucoup. C'était la menue mon-e* -raie du bon sens bruxellois, la raillerie un a- .peu grosse, mais de bonne humeur, des cho-j 10 ses et des hommes du moment. Cependant, il,, rédacteur était infiniment plus pittoresque e- encore que le journal qu'il dirigeait. C était i;n extraoïidinaire bohème et un fabuleux ils gourmand. Tous les bénéfices du journal auraient passé à enrichir les traiteurs^ de la ville, si le ciel, en môme temps que d'un estomac formidable, ne l'avait doté dune 1116-... na«ère atfesi économe qu'acariâtre. Le jour n oit cette femme de tète s'était aperçue que, " ,-Hs» n'v mettait bon ordre, l'argent destine à l'iinprîmeiif," ' au .marchand de papier, au •*' tailleur et au charbonnier, disparaîtrait dans f'? le "ouffre, elle s'était emparée des cordons ..le sa bourse et ne les desserait sous aucun ' iprétexfe. l"' * * * ,d Quand monsieur, sa journée finie, sortait pour aller voir ses amis, et chercher des nom n yaliks, «Ile glissai! généreusement -dans Hpn iousset quaiorze cenliimew : douze, pour .f îaro, <ieux, pour le pourboirejpas un cle plus. _ ras un de moins, el le malheureux écrivail — . n était ré*3u't, .pour satisfaire sa gourman dise, à se contenter .des choux, des saucisse; -, t des pommes de terre, dont sa ter ni m ]C> tomme voulait uniquement le nournr. Mai: al. j.., nécessité est mère de l'industrie. Apre: W. quelques vaines révoltes et quelques crise; d'amer désespoir, le gourmand finit par ima s'in'er des moy.'ns de dissimuler a son gou v'ern(él'ent certains profits secrets. Il écono in;-oir lentement, et, quand H arrivait a m louis, il s'en allait, sons un prétexte)quelcon ou.1, le dépenser royalement dans un restau rant fameux. Malheureusement, nei^ n c rhapie à un-' ménagère entendue; celle d noire iournailiste ne tarda pas n découvrir l ire subterfuge, el alors, ce fut, pendant des ar nées une lutte homérique entra t'wwai "ourmet et sa feimme économe. Celle-ci foui l'ait iOT poches, retounait les tapis, décri icMit'les tableaux, et arrivait toujours à d: couver lts économies secrètes de son épou: Celui-ci avait fini par cacher des louis dar is fentes disjointes de sa table de travae]. ussi bien, ne mettait-il pus moins d .ogé-iosité à se procurer son budget de gourman-ise qu'il le dissimuler à la vigilance de 30» >ouse. 11 était entré, on ne sait comment, i relations indirectes avec la Cour. Le r'.i éopald Ier s'amusait de ses brocards, et it sait beaucoup ri de ses aventures domesti-ues. Le journaliste en avait été averti, si ien qu'il eut, un jour, l'idée d'écrire au sou-erain pour lui demander un subside. Le oi s'était amusé de ce'cynisune ingénu, et il vait envoyé quelques centaines de francs à habite quémandeur, mais nous savons que. estomac de celui-ci ne connaissait pas de îesure : le subside mangé, il en demanda 11 autre, puis' un troisième, si bien que la jssette royale finit par se lasser. Alors, no-'e homme s'avisa d'un grand moyen. S i.t vait vécu de pos jours, il se serai! probable-îent vengé en -vantant .les bienfaits de la Ré-ublique ou en racontant des histoires d'al--ivc. II trouva mieux. I! avait appris que éopald Ior, grand chasseur, avait la pre-jntion d'être un bon fusil. Dès lors, quoi de lus simple que de loucher le Roi à son point ensiible? Notre homme se contenta de n-noler un écho où, sous la l'onmo la plus res-ectueùse, il blaguait te souverain d une ima-inaire maladresse. D'abord, en lisant cela, .éopold Ier entra dans une grande colère, rais il connaissait les hommes, et. il avait de esprit. Le premier mouvement passe, il prit : «arti de rire, et de répondre à la lettre du oùmaliste besogneux par le polit envoi de-iandé. Dès lors, ce fut une chose réglée : juand l'écrivain avait besoin d argent, il ommençait à.parler de chasse : le Roi savait e que cela voulait dire, et envoyait, en riant, [uelques louis... ergaste. AU CONSEIL COMMUNAL DE BRUXELLES Le conseil communal de Bruxelles a tenu, lier, une séance d'où la politique 11e fut pas out à fait bannie, — ce serait trop *>eau."" nais qui ne rappela en aucune façon les jo> es fantaisies de ces temps derniers... COMMUNICATIONS M. Uc Ercmaeclicr, au nom des habitants du oulevard du Hainaut, demande que Ion pro-onfc'O le pavement d'asphalte jusqua la gaie M. Raymond Bon déploie que le propriétaire le la Maison des Brasseurs veuille la louei «t me firme qui y installera des bureaux iladini-aistration. Liaspect de la «rond-Place devient !,e plus en plus lugubre, le soir. N y a-t-it lien 1 faire pour sauvegarder la vie et la gaiete de notre ïorum communal î D'un échange de vues auquel prennent part ilM. Max, Ëemonnier et flallet, il résulte que la solution la plus heureuse serait l'acquisi-ion de ce joyau d'architecture par la Mlle, on ivisera... LES MUSICIENS IJE LA MONNAIE Un incident est ensuite soulevé par !.. C. Huysmans, a propos de l'exploitation du mea-:re de la Monnaie. M. C. Huysmans. La direction de la Monnaie vient de se refuser à renouveler 1 engagement de deux musiciens de valeur qui on-tourni une grosse somme de travail I "nvSp(^J nier. C'est en réalité, une agression dnuee contre le. Svndicat des musiciens. Que la direction prenne garde que nous nous inspirions de cet exemple... 0 M. Jauquet. — On a prétendu que ces arêtes étaient trop vieux, .le ne le crois pas. Dans tous les cas, on pourrait les garder un an encore et voir ensuite si... M. C. Huysmarts. — En réalité, quand MM. Kufferath et Guidé viendront nous demander le renouvellement de leur engagement, nous les traiterons de l'a même façon... M. Max. — Je ne sais rien de cette affaire que par les journaux. Il ne s'agirait pas d'une révocation, mais d'un non-renouvellement. Vous comprenez qu'il est délicat de nous mêler des affaires intérieures du théâtre. Nous n'en avons nullement le droit. Demain, on nous proposerait d'intervenir en faveur d'un chanteur ou d'une danseuse. M. Max Hallet. — On dit que ça se l'ait quelquefois. (Hilarité générale.) M. Max. — Quoi qu'il en soit, je ne me refuse pas d'intervenir, à titre officieux, auprès des directeurs, pour leur demander des renseignements sur cet incident. M. C. Huysmans. — Mais je ne demande rien! .le me borne à dire que, jusqu'ici, nous n'avons jamais refusé de voter les subsides qu'on nous demande. U n'en sera plus de même ni pour cela ni pour le reste si les directeurs agissent avec tant de désinvolture envers leur personnel.M. Max. — Je fais toutes mes réserves touchant les faits incriminés ici et j'en fais également au sujet de ces menaces. Ce n'est pas un procédé!... M. C. Huysmans. — Comment ! M. Max. — ...Et nous examinerons ce qu'il nous reste à faire. L'incident est clos. MONTAGNE-DU-PARC On sait que le conseil est divisé sur la question du maintien ou de la suppression des rvant-corps de l'hôtel de la Société générale. Sur la proposition du bourgmestre, le vote sur cet objet est remis à une prochaine séance. FRAIS DE RECEPTION M. Yandersrnissen, qui est ifci humoriste, interpelle le collège au sujet de la campagne menée par certains journaux cléricaux, contre les gabegies du collège, qui gaspille le bien des pauvres en réceptions». Il emp.'oie textuellement lçs expressions dont se servirent les in-tôrpeïlateurs lors de la discussion sur la gestion du conseil des hospices. Nos bons conseillers s'amusent comme de petites folles. Le banc i socialiste est1 aux anges. M. Bauwcns. — Est-ce que vous ne demandez i pas la démission des éclîevins? (Rires.) M, Max Hallet. — Je h'aime pa3 à monter à l'arbre. Mais je donnerai volontiers quelques renseignements en réponse à l'aimable plaisanterie de mon ami Vanderomissen. •Il résulte de ces explications que les 17,000 fr. critiqués par W citoyen Vandsrstnissen ont été à peine suffisants pour couvrir des dépenses .4 1 avgem en î in si i f; ér s. Après expédition rapide d.' quelques points . de pure administrnîion, la. séance publique est ij icvee. 1 COMITE SECRET En comité secret, le conseil a procédé à la nomination d'un nouveau receveur communal en remplacement de M. Mignon. C'est M. Joseph

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