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40' Inn�e a Dimanche 21 Juin 1914
QUOTIDIEN. -10 CENT.
I. 172 � Dlmam
Jr 1914
T A FT ANT�RF T TT.FT. AT F
aspsrs^s
BELGIQUE i
UNION POSTALE i
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PARTI CONFESSIONNEL
B�DACTION, ADMINISTRATION ET IMPRIMERIE
BAND, I, RUE DU NOUVEAU BOIS, I, BAND
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T�l�phone 32
R�DACTION
. T�l�phone 13
ANNONCES
Pour la ville et les Flandres, s'adresser an burent is)
�onrnaL � Ponr le reste dn pays et l'�tranger, s'adresser 1
l'Once de Publicit�, ne Neuve, 36, i Bruxelles.
Le parti cl�rical, en d�pit des affirma-
tions, au reste de plus en plus rares, de
certaines feuilles de; droite, est bien un
parti confessionnel. Il est logique qu'il en
soit ainsi,pjuisquei la th�se de la confession-
nalit� est celle de la Papaut�. Noua en
avons eu, tout r�cemment encore, un
exemple dont nous avons parl� ici-m�me :
ls chef du Centre badois, le cur� Wacker,
n'a-t-il pas subi la censure pr�cis�-
ment pour avoir soutenu que le Centre
allemand n'est pas un parti confession-
nel f
La presse du Centre, bien entendu, s'est
empress�e de repr�senter la mise � l'In-
dex de la brochure contenant la diatribe
d�sormais fameuse de l'abb� Wacker
contre les int�gristes, comme d�nu�e de
toute importance. Mais ne nous y trom-
pons pas: la condamnation qui vient de
frapper l'un des chefs les plus autoris�s
du cl�ricalisme allemand est hautement
significative; non seulement elle met en
lumi�re une fois do plus, l'intransigean-
ce de la Papaut� � l'�gard de l'esprit mo-
derne; mais elle est r�v�latrice des ten-
dances essentielles et directrices de
l'Eglise catholique qui n'admet pas que
ses fila, m�me sur l� terrain politique ou
social, puissent ne pas tenir compte de ses
volont�s et osent s'affranchir die sa lourde
tutelle. L'Eglise est l'adversaire d�cid�e'
de l'interconfessionnalisme et de la neu-
tralit�, cette autre forme, plus �largie, do
l'interconfessionnalisme; fondamentale-
ment, et, en quelque sorte par d�fini-
tion, intol�rante, l'Eglise ne con�oit la
soci�t� et le monde que comme une im-
mense capucini�re, Une vaste " cit� de
Dieu " administr�e par les pr�tres et
gouvern�e en dernier ressort par le Saint-
P�re.
Voyez ce qui se passe l� o� les catholi-
ques sont les ma�tres, et pour cela point
t'est besoin de franchir les fronti�res do
notre petit pays : apr�s trente ans de do-
mination, les catholiques 'ont' e��ricKlis�
peu � peu toutes nos institutions ; ils en
�ont � se demander ce qu'ils pourraient
bien encore d�ricaliser demain; la
derni�re loi qu'ils ont vot�e, l'odieuse
loi Poullet leur a �t� ' impos�e par
le clerg� et par nos �v�quea: elle est des-
tin�e � favorise* les couvents et � facili-
ter davantage la main-mise des pr�tres
�ur les �mes de nos enfants; c'est une loi
essentiellement confessionnelle.
Nos pieux confr�res se sont bien gar-
d�s de le dire1; et m�me, ils ont �ne�gi-
queraent protest� quand nous affirmions
que le gouvernement, que la droite,
qu'eux-m�mes ne poursuivaient qu'un
but: confessionnaliser notre � enseigne-
ment public, " Nous ne sommes pas un
parti confessionnel ", nous l�pondaient-
ilfi.
A d'autres! Ces protestations n'ont
�mu ni convaincu personne, parce qu'el-
les n'�taient pas sinc�res. Permis au*
feuilles de droite de d�clarer solennelle-
ment que les cl�ricaux ne constituent pas
un parti' confessionnel. Les, faits d�mon-
trent le contraire; les int�gristes disent
le contraire ; et la Papaut� se trouve �tre
d'accord avec les int�gristes et avec les
faits.
Sans doute, on raille l'intransigeance
de la Papaut� et l'intol�rance des int�-
gristes : mais il ne ' faut pas perdre de
vue une chose, c'est que ce sont Pie X et
les farouches avocats du catholicisme in-
t�gral qui repr�sentent le mieux l'esprit
romain, le vieil esprit do domination et
d'intol�rance dogmatique. Co sont eux,
ne l'oublions pas, qui ont d�clar� la
guerre � une guerre sans merci � aux
catholiques mod�r�s, aux catholiques li-
b�raux, � tous ceux qui essayent, en
un effort loyal efc g�n�rent, de concilier
la science et la foi, le dogme et la raison,
'a religion et le monde. Pie X et les in-
t�gristes ont jetj� l'anath�me- sur tous les
modernistes, partisans d'un rajeunisse-
ment des antiques conceptions romaines ;
tandis que Pie X les excommuniait, les
int�gristes d�non�aient tous ceux qui
�taient suspects de ti�deur, tous les " ca-
tholiques honteux w.
Il est pas mal de catholiques! qui esti-
ment que les-int�gristes et, � un moindre
degr�, le Pape (1) sont maladroits � for-
ce de brutalit� et de rigidit�, et risquent,
Par l�-m�me, de compromettre le succ�s de
( 1 ) A un moindre degr�, parce que le
�ape est bien forc�, malgr� tout, de te-
I iir compte des r�alit�s et de m�nager les
mod�r�g qui ne sont pas quantit� n�gli-
geable.
leur cause. Sans doute. Mais il n'en est
pas moins vrai que Pie X et les int�gris-
tes repr�sentent le mieux la doctrine ro-
maine et ont pour eux, dut moins, le m�-
rite de la franchise.
C'est en quoi ils diff�rent des catholi-
ques dita "*fjib�raux " : les uns comme les
autres, les int�gristes comme les mod�-
r�s, poursuivent au fond le m�me but:
assurer la domination de l'Eglise, sou-
mettre la soci�t� civile � la dictature ro-
maine. Ils ne diff�rent que sur les moyens
� employer pour atteindre ce oommun ob-
jectif: les uns sont partisans du "tout
ou rien", d'unel politique nette et violen-
te, s'affirmant violemment intransigeante ;
les. autres se contentent de demi-succ�s,
n'h�sitent pas � faire des concessions �
l'esprit moderne, montrent un visage hy-
pocritement souriant, sont mielleux et
faussement humbles, se d�clarent enne-
mis de tout sectarisme. Nous connaissons
cette antienne ; et nous savons � quoi
nous en tenir sur le compte des Tartufes
politiques qui vont " �tonner le monde
par leur mod�ration"'.
En r�alit�, qu'ils soient int�gristes ou
mod�r�s, tous les catholiques, r�p�tons-
le, ee ressemblent : et les mod�r�s sont,
� notre point de vue, plus dangereux que
les int�gristes; en s'effor�ant de rendre
le cl�ricalisme plus aimable et le dogme
moins rigide, ils esp�rent conqu�rir et
engluer plus facilement les �mes. Et, ef-
fectivement, il en est qui se laissent pren-
dre'a leurs mielleuses formules. A ceux-
l� nous d�dions oe passage suggestif d�-
coup� dans le leader-article du dernier
num�ro de la " Correspondance catholi-
que " :
" Les catholiques belges qui mettent
en musique leur lib�ralisme politique et
affectent, pour la galerie, de ne pas- d�
pendre du " cur� ", sent les premiers -i
en appeler aux �v�ques et an Pape, � la
moindre menace aux situations acquises...
" Le parti catholique beige est un par-
tl confessionnel ; tous les catholiques bel-
ges le pensent et ton� leurs, adversaires
le disent, et jusqu'ici les int�graux seuls
eurent l'orgueil de le proclamer. "
Voil� qui est' net et &�cM�^
Le " XX* Si�cle "" nous objectera peut-
�tre que la " Correspondance catholi-
que " est une petite feuille int�griste,
sans importance : mais nous r�pondrons
que Rome, en r�prouvant solennellement
et explicitement le n�o-centrisme et l'in-
terconfessionnalisme de Wacker, vient de
donner raison, une fois de plus, aux in-
t�gristes. Et c'est l� seul oe qui nous im-
porte. -
Nous serions fort surpris, d'ailleurs,
qu'un d� nos confr�res de droite s'avis�t
de r�futer la " Correspondance catholi-
que " : il s'exposerait � subir les foudres
de la congr�gation � l'Index. Et il y re-
gardera � deux fois avant de braver l'ex-
communication.
Quant � nous, nous sommes pleinement
�difi�s.
P. H.
Sillet bru%�
i&&&
^*Y-
20 juin.
La mort du docteur H�nault, chef du
service' gyn�cologique � 'l'h�pital de St-
Gilles, vient de causer une sinc�re �mo-
tion parmi l'�lite. Il vient de succomber
� apr�s 72 heures de lutte � � un mal
terrible contract� au cours d'une op�ra-
tion.
Tr�s r�pandu, � cause des �uvres nom-
breuses d'�ducation, de philanthropie .et
de solidarit� auxquelles il consacrait
tous ses loisirs, il a emport� l'estime de
tous.
Voil� la second� perte de ce genre que
notre monde scientifique fait' en quelques
ann�es : chacun se souvient de .la mort
tragique du docteur Destr�e. Ces- victi-
mes du devoir professionnel devraient
�tre salu�es comme les h�ros modernes :
elles portent en leur �me toute l'abn�ga-
tion, toute la vraie noblesse de notre
�poque.
Les circonstances de cette mort la
rendent plus irritante, plus r�voltante
encore. Car le docteur H�nault meurt
" � cause " d'une pr�caution sanitaire.
Si incroyable que ce soit, c'est ainsi.
Les op�rateurs se couvrent aujourd'hui
la figure d'une sorte de masque, qui doit
emp�cher des accidents analogues � ce-
lui qui a entra�n� la mort du Dr Des-
tr�e. Or, ce masque avait provoqu� �
la chaleur aidant � une l�g�re �rosion
au-dessus de la l�vre du chef de service.
En enlevant son masque, apr�s l'op�ra-
tion, M. H�nault passa le doigt en cet
endroit... H�las ! il �tait condamn�...
Ah! ces accidents, comment ne pas
maudire la Fatalit� qui les am�ne f
Nagu�re nous avons failli perdre de la
sorte, un de nos savants les plus esti-
m�s, dont la r�putation a depuis beaux
jours pass� .nos fronti�res.
Il manipulait, dans un laboratoire, un
tube contenant un bouillon de culture.
Ces tubes en verre sont fournis depuis
des ann�es par le m�me fabricant, et
ont une �paisseur d�termin�e. Pour
produire l'�mulsion n�cessaire, on
�chauffe ce tube en le roulant entre les
paumes des deux mains. Le Dr X... pro-
c�dait � cette op�ration quand ce tube
se rompit. Des �clats de verre lui en-
tr�rent dans les mains. Les assistants
se pr�cipit�rent; on sut aussit�t que le
bouillon de culture �tait le charbon !
Cela ne " pardonne " pas. C'�tait la
mort horrible et sans phrase.
On lutta. Un � un, au moyen d'une
pince, on retira les morceaux de verre
et les petites plaies furent imbib�es
abondamment do sublim�. Supplice
chinois qui seul pouvait faire, esp�rer
une issue heureuse... puis on attendit.
Dans "nielles transes, et que durent �tre
les heures qui suivirent, je vous laisse �
penser...
� Trois jours plus tard, le docteur X...
reprenait ses tubes, comme si de rien
n'�tait et c'est par hasard que je viens
d'apprendre ce qui s'est pass�. Encore
m'en voudrait-on s�rement si je disais
o� cela s'est pass� et qui fut le princi-
pal acteur du drame.
Car � notre �poque de " bluff ", o�
les, avantageux tiennent le haut_ du pav�
et font un bruit de tous les diables, la
modestie s'est r�fugi�^ dans le domaine
de la vraie science, avec les plus nobles
vertus de d�sint�ressement, et d� m�le
h�ro�sme.
Le suffrage des femmes
On nous disait derni�rement:
� M�fiez-vous! Qui sait ce qui peut
sortir d'une revision1? Les cl�ricaux ont
plus d'un tour dans -leur sac et ils se-
raient-fort capables de s'entendre avec
les socialistes pour nous imposer le suf-
frage des femmes...
L'observation avait son prix : Il faut
toujours se m�fier des cl�ricaux- Mais les
socialistes accepteraient-ils de nous du-
per de la .sorte? Non, disions-nous, car
ce sont des adversaires loyaux. Ils nous
ont d�j� tranquillis�s � cet �gard et sai-
siront sans doute oette nouvelle occasion
de ^'expliquer nettement.
Le " Vooruit " ne s'est pas fait prier
deux fois et r�pond -.tr�s- carr�ment :
" La crainte de la"Flandre " est d'au-
tant plus fond�e, �crit-il, qu on doit s'at-
tendre � tout de la part des cl�ricaux,
m�me aui -plus improbable. La feuille d�-
clare franchement que le suffrage f�mi-
nin serait l'�crasement du parti lib�ral,
chose qui selon nous n'est pas d�mon-
tr�e. De l� le grand souci de la " Flan-
dre"' qui nous demande si nous accepte-
rions le march� des cl�ricaux. Nous r�-
pondons nettement: Non! "
Et le " Vooruit " ajoute pittoresque
ment: "Nous aimons les cerises et les
poires, mais nous nous garderons bien de
les cueillir avant maturit�".
Le " Bien public ", l�-dessus, menace,
fait du chantage.
Nous n'en avons cure): il faut, heureu-
sement,' les deux tiers des voix pour
imposer un syst�me ' �lectoral nouveau.
Si une transaction est possible sur
un terrain que nous avons indiqu�, elle
est impossible ici. Le suffrage des fem-
mes est uni �pouvantai! ridicule.
D'ailleurs, nous supposons que les so-
cialistes de Bruxelles, de Li�ge et de
Charleroi adopteront l'attitude nette et
cat�gorique du " Vooruit ". ',
Leurs d�clarations nous mettraient
tout � fait � l'aise et rassureraient tous
ceux qui paraissent garder encore quel-
que crainte.
au' Congo; l'on sait aussi que de temps
� autre une pension de 3*� 4000 francs est
d�volue � un vieux gouverneur ou un
commissaire g�n�ral ; mais ce sont l� des
�mis�res,, auxquelles on ne croirait pas,
si la publication n'en �tait faite au jour-
nal officiel.
Oe sont des mis�res, et en effet!... Que
l'on compare la situation faite � nos
agents � celle dont jouissent les colo-
niaux des autres pays, et l'on sera �difi�.:
P-'jiwrquoi ne pas imiter leur exemple?
En Angleterre et en Hollande les an-
ciens serviteurs jouissent de pensions
convenables et sont � l'abri de tous les
besoins; mais ici?... Qui peut nous dire
quel sera le taux de la pension de nos
agents, apr�s quinze et -vingt ann�es de
service?... Vingt ans! C'est d�j� un beau
terme dans ce pays equatorial !
Et quand l'agent sera us� et maladif,
ayant contract� l�-bas une masse d'infir-
mit�s, sera-t-il suffisamment r�compens�
pour pauvoir passer tranquillement et
sans souci le reste de ses jours?
H�las 1, non. Les pensions ne sont. pas
suffisantes. Nous l'avons d�montr�' � dif-
f�rentes reprises.
Et s'il y a p�nurie de fonctionnaires,
et surtout de bons fonctionnaires d'ans
notre colonie, le gouvernement n'a qu'�
s'en prendre � lui-m�me. Si l'on veut
�tre bien servi, il faut bien payer.
**#
LH Belges I l'�tranger
Les Wallons �migr�s au Canada s'y
trouvent actuellement si nombreux qu'ils
viennent de fonder un "Club wallon ".
r/�rF'R
Dis etntinalrci
Echos & Nouvelles
Unarm pr�eliux
Voici qui mettra fin � toutes les pol�-
miques qui ont suivi Jes �lections. du
24 mai. Certains journaux cl�ricaux
s'obstinaient ~� pr�tendre que le gouver-
nement n'�tait pas en minorit� dans !e
pays.
Le "Journal de Bruxelles" avoue
aujourd'hui qu'il en est bien ainsi:
" ... lia majorit� des si�ges, dit-il, ap-
partient � uni parti qui, � quelques voix
pr�s, ne poss�de pas la majorit� absolue
des suffrages... "
L'aveu a �t� p�nible II n'en est qu�
plus pr�cieux.
***
Dins notre colonie. � Lei pensions
H y a quelques jours, le "Moniteur"
publiait un arr�t� royal' par lequel l'Etat
octroyait une pension de 3,600 fr. � Mme
Cassart, veuve d'un ancien Congolais qui
a irendu des services- signal�s � notre' co-
lonie.
Tout le monde a applaudi � cet acte
de g�n�rosit�.
Mais � cette occasion l'on se demande
o� en est la question des pensions pour
les agents de la colonie m�me.
L'on sait que la Cour des comptes n'ad--
met plus, pour la supputation' des pen-
sions � nos officiers, les ann�es pass�es
Nous aimons tant f�ter les centenaires,
qu'on a dress� la liste de tous ceux qui
peuvent �tre' c�l�br�s dans- le cours de
l'ann�e 1914, et peut-�tre en a-t-onl oubli�
quelques-uns.
L'an- 14 de l'�re chr�tienne mourait
l'empereur romain Auguste. En 614, Ma-
homet se d�clarait proph�te. En 814,
Charlemagne terminait sa vie glorieuse
� Aix4a-Chapellei et cette mort marquait
la fin ..du grand empire d'Occident. En
914, les Bulgares tentaient vainement de
s'emparer de Constantinople (d�j�) ! En
1014 l'Angleterre �tait conquise par les
Danois' et tombait sous le joug; de ce
pjraiyJ chef,
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