La Flandre libérale

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s.n. 1914, 07 Septembre. La Flandre libérale. Accès à 20 septembre 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/df6k06z303/
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LA FLANDRE LIBERALE ABONNEMENTS S mo:j. I mois. S aoSOo ' 3 sa. BELGIQUE i Fra 2.0G 4.00 8M MU» UNION POSf ALI 8 Fr„ 3.75 9.00 l&QQ 86.0® @» #'s&sa«ï m kartao du journal «t dam taus 1h Siurwum t'* ptîOs 3EÊDACTI0N, ADMINISTRATION H MPKÏMSKH mm, i, RUE DU NOUVEAU BOIS, l, SANS QSiCSIEMENTS ET ANNONCE® 3 Téléphone 32 HÉOA©!T!l©K3 aa ïéléphcae 13 SFos? la vïïïe ®S les Fîandress s'adresse? sa to«r«s® ÉS> l®oraaL Poar ïe reste dis pays et l'étranger,, »5air®««iï & TOffice de Publicité, rue Nenves 36, à Bruxelles LA GUERRE EUROPEENNE LIRE EN 3' PAGE NOS NOUVELLES DE DERNIÈRE HEURE ■ ■■■ " 9 1 1 Communiqué officiel belge Termonde évacué Anvers, samedi, 10 heures soir. — (Of-ficiel). — Termonde a été évacué par les troupes allemandes, qui ont allumé quelques incendies avant île se retirer. Ils ont fait sauter le pout sur l'Escaut, au Nord, renonçant ainsi pour le moment à toute incursion dans le pays de Waes. Hier, en même temps que les ennemis se portaient sur Termonde, ils ont dirigé une attaque contre la partie Sud-Ouest de la position, afin de s'opposer à un mouvement offensif de nos troupes qui aurait eu pour résultat d'empêcher le développement de leur opération contre cette place. Dans cet engagement, les Allemands ont été repoussés avec de grandes pertes. L'abandon de Termonde s'explique par ïe fait qu'ils n'auraient pu s'y maintenir sans danger d'être coupés du gros de leurs forces. La tentative d'incendie, après l'abandon de la place, est encore une fois un acte de pure barbarie sans aucune portée militaire. COMMENT ILS MARCHERENT SUR TERMONDE Les Allemands étaient arrivés à AJost par^ la direction de Moortsel. Ln peloton de fantassins s'arrêta au pont Sainte-Anne et fit demander le bourgmestre. Comme celui-ci tardait à leur avis, ils se dirigèrent vers sa demeu-£®- ,Pans 1 entretemps, M. l'échevin De Wolf vint a leur rencontre. Un autre groupe s'était rendu à la gare-, déclarant aux habitants qu'ils avaient^ a prendre les mesures nécessaires, puisqu ils allaient faire sauter la cabine des excentriques. quelques moments on entendit en effet des coups formidables et l'œuvre de dévastation était accomplie. Des lourdes pioces des rails et des excentriques avaient été lancées jusqu'au Grand Mar-. ché et plps loin, heureusement sans bles-• yf le -jr.z '-ints. Les Allemands ont aussi fait sauter les appareils téléphoniques de la gare, après avoir coupé tous les fils de communication.Au bureau d'e poste du Marché au Bétail l'employé avait pris la fuite avec la caisse, quand les Allemands y arrivaient. Ils ont haché la porte et ne trouvant rien, ils ont brisé l'appareil télégraphique. Les Allemands n'ont pas non plus trouvé de l'argent à la gare et, à l'hôtel de ville, ils ne sont pas entrés. DEUX CORPS D'ARMEE ALLEMANDS AURAIENT QUITTE LA FRANCE On lit dans la " Métropole " : " De source honorable on nous dit que deux corps d'armée allemands auraient quitté la France et qu'à cette fin force trains ont été préparés. " Si cette nouvelle se confirme, il faudrait peut-être y rattacher le mouvement des troupes allemandes vers Ter-monde, car ce serait plutôt pour couvrir cette retraite que ce mouvement se serait effectué. " Les Allemands ont tout lieu de craindre, en effet, que les Belges n'aient à certain moment l'envie d'aller se promener dans leurs faibles lignes cle communication.NOUVEAU COMBAT PRES DE MALINES Anvers, 5 septembre. — On mand'e de Duffel, samedi matin : Les Allemands ont fait hier des pertes énormes entre Lippeloo et Thisselt, sur la limite des provinces d'Anvers et de Brabant. Entre Lippeloo et Calfort, sur la route de Boom, les champs sont couverts de cadavres. Il y en a au moins trois millet Ce matin, l'ennemi est revenu à Lippeloo et on s'attendait à un nouveau combat. Jusqu'à midi cependant on n'avait pas entendu de coups de fusil. Beaucoup de prisonniers allemands sont amenés à Anvers par des gendarmes de Puiers. CAPTURE D'UN GROS CANON ALLEMAND Bruges, 4 septembre. — On lit dans la "Patrie" : " On se souvient qu'à la suite du combat d'Hofstade, devant Malines, on avait annoncé que la prise d'un canon lourd allemand avait été faite par nos troupes." Le fait nous a été confirmé par un témoin oculaire. " La pièce en question qui était un mortier destiné à bombarder Malines est une de celles qui ont servi à Liège. Il a fallu un attelage de trente-deux chevaux pour la mener à Lierre d'où elle est probablement partie aujourd'hui pour Anvers. " LES ALLEMANDS ONT ABANDONNE LE LIMBOURG COMMUNICATIONS RETABLIES Maastricht, 3 septembre. — On lit dans le Limburgsche Gourant : " Maintenant que les Allemands ont abandonné le Limbourg belge, la direc- tion de tramways Weert-Maeseyck a rétabli un service réduit. C'est ainsi qu'il y a pour le moment un départ le matin, et un autre l'après-midi dans chaque sens, avec transport de marchandises jusque Maescyck. Ce qui a permis à beauoouu de fugitifs de Maeseyck, Brée et les environs de reprendre leurs travaux, tout en laissant pour plus de sûreté, leurs femmes et leurs enfants à Weert." RELAXES M. Ruyssen, pharmacien à Furnes, et M. Ureel, professeur au collège, volon- * taires de la Croix Bouge, faits prisonniers à Gembloux, ont été conduits par ' les Allemands à Namur où ils soignèrent ' les blessés belges, allemands et français j Ces messieurs ont été remis en liberté ' au bout de sept jours. Ils sont rentrés, hier soir, à Furnes, où ' la population leur fit un accueil des plus ; sympathiques. ' A BRUXELLES ! Une proclamation du j maréchal von der Goltz , La proclamation suivante du maréchal von der Goltz a été affichée dans les trois langues, vendredi matin, sur les murs de ■ Bruxelles : i " Sa ^ Majesté l'empereur d'Allemagne, j après l'occupation de la plus grande partie du territoire belge a daigné me nom- i mer gouverneur général de Belgique. ' J'ai établi le siège du gouvernement gé- ' •néral à Bruxelles, ministère des sciences et des arts (rue de la Loi). Par ordre de i Sa Majesté, une administration civile a ! été_ installée auprès du gouverneur général (ministère de la guerre, rue de Louvain). Son Excellence von Sandt a été attaché aux fonctions de chef de cette administration." Les armées allemandes s'avancent victorieusement en France. Ma tâche sera de conserver la tranquillité et l'ordre en territoire belge. " Tout acte hostile des habitants contre les militaires allemands, toute tentative de troubler leurs communications avec l'Allemagne, de gêner ou de couper les services des chemins de fer, du télégraphe et du téléphone, seront punis très sévèrement. Toute résistance ou révolte contre l'administration allemande sera réprimée sans pardon. " C'est la dure nécessité de la guerre ' que les punitions d'actes d'hostilités frappent en dehors des coupables aussi dtes innocents. Le devoir s'impose d'autant plus à tous les citoyens raisonnables d'exercer une pression sur les éléments turbulents en vue de les retenir de toute action dirigée contre l'ordre public. " Les citoyens belges désirant vaquer paisiblement à leurs occupations, n'ont rien à craindre de la part des troupes ou des autorités allemandes. Autant que faire se nourra le commerce devra être repris, les usines devront recommencer à travailler, les moissons être rentrées. CITOYENS BELGES, " Je ne demande à personne de renier ses sentiments patriotiques, mais j'attends de vous tous une soumission raisonnable et une obéissance absolue vis-à-' vis des ordres du gouverneur général. Je vous invite à lui montrer de la confiance et à lui prêter votre concours. J'adresse cette invitation spécialement aux fonc-! tionnaires de l'Etat et des communes qui sont restés à leur poste. Plus vous donnez suite à cet appel, plus vous servirez votre patrie. " Fait à Bruxelles, le 2 septembre 1914. " Le gouverneur général, " Baron von der Goltz, " Feld-maréchal." VEXATIONS ALLEMANDES Aux abattoirs de Cureghem. un offi-; cier allemand est venu, samedi, réqui-. sitionner brutalement TOUTE la viande disponible. On lui répondit qu'il n'avait droit qu'au quart. M. Max, avisé de ce fait, se rendit à Cureghem, accompagné de l'ambassadeur d'Amérique, et dit à l'officier teuton qu'il n'obtiendrait que ' le quart de la viande. L'Allemand salua, et partit. I jA. A.nvers AVIS AUX ALLEMANDS ET AUX AUTRICHIENS NATURALISES. 1 Le lieutenant général Dufour, gouverneur militaire, charge le bourgmestre de ? faire connaître à ses concitoyens l'arrêté suivant : i £ " Quartier général à Anvers, le 5 septembre 1S14. 1° Les sujets allemands et autrichiens doivent avoir quitté la Belgique pour le 6 septembre 1914, à 24 heures. 2° Les sujets allemands et autrichiens naturalisés belges doivent avoir quitté la position fortifiée d'Anvers poiur le 6 sep-IS tembre 1914, à 24 heures. Exception est faite pour les sujets allemands et autrichiens donit les fils sont ^ ou ont été incorporés dans l'armée belge a" pour un terme de milice. En outre, cer- * *** tains cas spéciaux pourront être examinés.Le gouverneur militaire de la position fortifiée* : DUFOUR. Anvers, le 5 septembre 1914. Le bourgmestre, J. DE VOS." ; Les discours du Guiid M ^ Londres, 4 septembre. — Dans son dis-' cours, M. Asquith, faisant allusion au » discours prononcé, il y a trois ans, pour _ célébrer l'accord intervenu entre les Etats-Unis et l'Angleterre pour régler les conflits futurs par l'arbitrage, dit: "Je ne pouvais pas anticiper alors le terrible spectacle que nous avons maintenant devant nous. Mais quelle serait aujourd'hui I; la position d'uDe nation comme la nôtre, si nous avions été assez bas de céder à la timidité, au calcul de nos intérêts, à ~ l'affaiblissement du sens de l'honneur, au j. devoir et manquer à la parole de nos amis ; quoi ! le peuple anglais resterait les • bras croisés, pendant qu'un petit (Etat sans défense, comme la Belgique, déploie tant d'héroïsme _ à sauvegarder ses libertés, nous assisterions aux brigandagcs; aux exactions sur des populations paisibles 1 Je préférerais alors voir ce pays rayé de l'histoire plutôt que de demeurer témoin silencieux du triomphe de la force brutale sur la liberté. ( Applaudissements. ) " La violation de la neutralité belge ■ était prouvée. C'était une politique sans vergogne, qui aurait atteint aussi la Hol-1 lande et la Suisse. s " L'Allemagne est seule responsable de 3 la calamité actuelle. Nous devons maintenant attaquer la tâche qui est devant nous avec la même ardeur qui animait , nos ancêtres et persévérer jusqu'au bout. " Concernant l'armée, non seulement nous avons remplacé les pertes, mais nous avons augmenté les effectifs et avons accru son efficacité comme instrument de com. s bat. Au sujet du progrès actuel de la 3 guerre, je dirai seulement _ que, de quel . x que côté qu'on se tourne, il y a de nom-j breuses raisons de fierté et de réconfort. Nous devons persévérer dans la patience, (i l'endurance et la fermeté et nous restons convaincus que combattre pour l'unité de l'empire est digne des plus hautes traditions de notre race. " e M. Asquith termina en faisant un appel pathétique au patriotisme de la nation entière et au passé de l'Angleterre, qui combattit et continuera à combattre pour les libertés de l'Europe. Après lui, M. Bonar Law, vivement ap-s plaudi, dit que cette guerre est le plus r grand crime de l'histoire. L'Allemagne "n'avait qu'un mot à dire pour que la paix s soit maintenue. Elle resta muette, préfé-rant tirer l'épée et c'est aussi par î'épée 6 que telle politique sera supprimée. M. Balfour, se levant ensuite, déclara : e "Si nous fléchissons maintenant, nous de-,s viendrons, dans l'avenir, le vassal d'un i Etat, qui sait créer la puissance, mais ignore absolument la façon de s'en ser- é vir. " s Les assistants réclamèrent alors M. e Winston Churchill, qui dit : Nous pouvons nous reposer sur notre marine pour r assurer notre existence et notre puissance, t Nous n'avons qu'à suivre notre droit che-u min ; qu'il doive être court ou long, la i- victoire et l'honneur sont au bout. " s- La séance, que présidait le lord-maire, à fut levée au milieu d'un enthousiasme in. j descriptible. (Reuter's Telegram Co.) UN APPEL DU MINISTRE DE r BELGIQUE A LONDRES fc- M. de Lalaing, ministre de Belgique à i- Londres, vient d'adresser une lettre à i- l'éditeur du Times. e Après avoir remercié l'Angleterre de >e son geste secourable, il appelle l'atten- ie tion des Anglais sur la situation pré- > caire dans laquelle se trouvent beaucoup ii de communes belges. Le manque de vi-i- vres s'y fait sentir. L'on y redoute la >z famine et les souffrances des petits enfants y deviennent intolérables. Le mi- 1. nistre de Belgique demande qu'on facilite le transport des dons en nature à envoyer en Belgique. Il se propose d'en diriger une grande partie vers Anvers. Parmi les vivres les plus nécessaires il signale : la farine, les céréales, le sel, le i- lait condensé, le chocolat, les oonfitures, i- les jambons, des éléments farineux et le des viandes conservées. it LE COMMANDANT EN CHEF :e ALLEMAND [é Paris, 5 septembre. — Selon le " Ma- à tin ", le général commandant en chef des ïe forces allemandes en marche sur Paris i, s'appelle von Kluck. LES ALLEMANDS ONT QUITTE LILLE Le Nord Maritime annonce que same-X di midi, à la suite d'une menace, les Allemands, qui occupaient Lille, se sont r- précipitamment retirés sur Douai, le U n'y a plus un seul Allemand à Lille. bé COMMENT UN CHEF DE BATAILLON PRUSSIEN FUT FAIT PRI-p- SONNIER. ns Paris, 5 septembre. — Le correspondant le d<î "Journal" à Cetto a recueilli le récit d'un chef d'un bataillon allemand qui lui ns exposa les circonstances dans lesquelles la il fut fait prisonnier. pu Us étaient environ 5,000 hommes, massés devant le fort de Lunéville, lorsqu'ils ul- furent surpris par l'artillerie française nt qui les bombarda durant deux heures, je Lorsqu'ils ne furent plus que 3<X), le chef >r- du bataillon réunit les 21 officiers et " sous-officiers qui restaient et à l'unanimité il fut décidé d'arborer le drapeau blanc, toute résistance étant devenue impossible.LE "TEMPS" A BORDEAUX Paris, 4 septembre. — Le journal le " Temps ", suivant le gouvernement, est parti pour Bordeaux par un train spécial, qui emmenait quatre-vingts personnes dont vingt rédacteurs, parmi lesquels MM. Deschamps, Perrault, Lauthier, Roland de Marès, Lindenlaub, Mille, etc. Le "Temps" se publiera à Bordeaux jusqu'à l'évacuation du territoire. PARIS N'AURA PAS FAIM. ! Londires, 4 septembre. — Du "Stan-; dard" : " On sait que lors du siège de 1870-71 i ca qui manqua surtout à PariiS, ce fut la , viande. k " Au cas d'un nouveau siège, qui pa-i raît encore très problématique, une di ^ sette de viande ne se produira plus car i le peuple de Paris, après avoir épuisé de > grandes réserves de bétail sur pied con-; tenues dans le camp retranché, s® nour-" rira de viande congelée provenant des 1 dépôts frigorifiques anglais. > " La semaine dernière, deux mille ton-J nés de bœuf et mouton congelés débar-' qués en1 Angleterre de l'Australie et de l'Argentine ont été mis sur wagon dans 1 les dépôts frigorifiques de Liverpool et de Londres, placés à bord d'un cargo-_ boat et envoyés tranquillement au Hâ-J vre, d'où ils ont été expédiés à Paris. Un consignement de deux mille tonnes de viandes similaires est maintenant en cours de transport vers la France. ' " Une autorisation spéciale pour l'ex-; portation d'une partie aussi importante i des réserves de subsistances de la' nation " anglaise a été donnée par le gouverne-; ment anglais, qui s'est tenu strictement j à ses obligations d'aidetr la France dans | toute la mesure du possible. La Franoe ; ne possédait guère de stock de viande | t congelée." S CORPS D'ARMEE DE BELGIQUE ET DE FRANCE ARRIVENT SUR LA VISTULE ' Paris, 5 septembre. — Le correspondant l du Matin, à Rome, signale l'arrivée sur . la Vistule de cinq oorpR d'armée allemands venant de la Prusse occidentale ! pour s'opposer à la marche des troupes ] russes. Ces troupes proviennent en grande partie de la Belgique et du Nord de J, la France. VAINES TENTATIVES Les Allemands ne savent décidément ° plus quoi imaginer pour décider l'Italie 3 à se prononcer en leur faveur. Us vien-£ nent encore, d'après le " Telegraaf d'Amsterdam, de faire paraître une édi-3 tion italienne du "Berliner Tageblatt' , qui a été distribuée dans toute l'Italie. : L'effet a été négatif, évidemment. ; L'AVANCE SERBE 3 L'Exchange Telegraph Company est - informée par la légation serbe à Londres que l'armée serbe s'avance maintenant en Bosnie et en Herzégovine, en 1 route pour Sérajevo. r LA BULGARIE ET LA TURQUIE Du correspondant du Times : % Salonique, 2 septembre. Toutes les informations que je reçois de source privée et officielle que j'ai - pu obtenir suggèrent que la Bulgarie répugne à entrer dans les hostilités d'aucun côté, mais elle y prendra part si les Turcs bougent. Cependant, en Ser- s bie, on n'a aucun doutei quie la Turquie i a de mauvaises intentions et on par-i tage ici entièrement cette manière de voir. Le roi de Bulgarie Une lettre intéressante L'Agence Havas a été informée que le t roi de Bulgarie ayant reçu, il y a quelques jours, un télégramme du Dr Wal-ter, professeur à Buda-Pest, qui exprimait à S. M. les vœux de la capitale hongroise, répondit par une lettre autographe, transmise par le conseil général de Bulgarie. 1 Voici le texte de cette lettre : s " Je remercie la capitale pour le télé-, gramme me transmettant ses sentiments t de chaude sympathie. Je me reporte par la pensée aux jours heureux passés dans ma seconde patrie, au milieu de la chevaleresque nation hongroise, à qui vont t. tous les vœux du peuple bulgare, en cet->s te lutte formidable." Le Pape Benoit XV Mgr MERCIER ET L'AMBASSADEUR E D'AUTRICHE ^ Paris, 5 septembre. — Selon le corres-^ pondant du Petit Parisien à Rome, Benoit XV songerait d'inaugurer son ponti-0 ficat par une action directe auprès des belligérants. D'autre part, le même correspondant I- rapporte que le cardinal Mercier, archevêque de Malines, ayant refusé d'obtem-. pérer à l'injonction de l'ambassadeur ^ d'Autriche qui lui demandait de démen-tir les récits des atrocités commises par " les Allemands en Belgique, se vit refuser le sauf-oonduit qu'il avait sollicité pour effectuer son retour. Mgr Mercier prit js alors le chemin de la France, en compa- j jg gnie de Mgr Amette. (Havas.) s. LES BOERS ET LES ANGLAIS ef Paris, 5 septembre. — On mande de 1 st Johannesburg à 1' " Eclair " : " Le général Beyers, commandant les forces de l'Afrique dui Sud, vient de lancer une proclamation assurant que les Boers se battraient aux côtés des Anglais jusqu'au dernier homme ". Les nations de la Triple-Entente ne feront pas la paix séparément Londres, 5 septembre. — (Officiel). — L'Angleterre, la France et la Russie ont signé une entente ; aucun de ces trois pays ne fera la paix sans les autres et aucun de c'es trois pays ne pourra traiter de la paix sans les autres. . Honneur aux br&vss ACTIONS D'ECLAT En raison de sa bravoure et de sa belle conduite au cours des engagements de la première partie de la campagne, le capitaine commandant Gilain, Louig-Char-les-Joseph, du 14e régiment de ligne, a été nommé major. — EN PRUSSE ORIENTALE Confiance des Russes dans la victoire finale Que se passe-t-il dans la Prusse orientale? On a récemment prétendu que les Allemands ont transporté hâtivement sur leur frontière de l'est une de leurs armées de première ligne, qui opérait en Belgique et qu'iis ont remplacé ces troupes actives par de la Landwehr à qui incombe généralement la charge de garder les voies de communications, d'occuper un pays et d'investir les villes bloquées. ILes hommes de la Landwehr forment des troupes de seconde ligne : mais, écrit le "Times", les Allemands ont dévasté tellement la Belgique qu'ils estiment que s'ils couvrent les voies de communications sur le territoire dévasté il sera suffisant 1 de masquer la position d'Anvers et d'établir des détachements locaux pour protéger certaines lignes de chemins de 1 fer. A en juger par la quantité de trains 1 qu'on a vus revenir par la Belgique, on suppose que les Allemands n'ont raine-1 né pas moins de deux corps d'armée vers la frontière russe ; seulement, si la campagne en France est heureuse, il est certain que les Allemands transporteront ' vers la Russie de nouveaux corps d'ar-' mée. ■ Les nouvelles qui parviennent de France n'ont pas ébranlé îa confiance des Russes dans la-victoire finale des alliés. Les Russes savent à quel prix il s ont rendu naguère Moscou. Ils espèrent que les Français n'en seront pas réduits là : mais si cela devait être, cette coupe d'amertume rendrait d'autant plus douce la victoire qui suivrait inévitablement. >-«»*«»—<■ MONITEUR —«— ARMEE Le major adjoint d'état-major Leest-mans, Arthur-Ghislain-Hector-Marie, com-1 mandant le 11° régiment de ligne, est nommé lieutenant-colonel. i La situation fes armées La guerre en retraite ■—♦ ■ * » Les bases de la Manche L'INITIATIVE Nous lisons dans le Times, sous la " signature de son correspondant militaire e Nous saurons maintenant aux premiers jours si les alliés sont capables de maintenir leurs positions et de couvrir la capitale de la France. Il est impossible d'admettre que l'atta-,s que allemande est affaiblie par le départ r des troupes de premier rang vers l'Est. 8 Quelques divisions de réserve, et nom-bre de trains pleins de malades et de ^ blessés, ont peut-être été renvoyés du territoire belge; mais la grande attaque atteint actuellement son point culminant, et il serait absolument contraire à toute habitude allemande de ne pas précipiter ^ à l'attaque tout homme disponible de l'armée active de l'Ouest, afin d'obtenir une action décisive. Il serait insensé de s'attendre à voir les Allemands ne pas tâcher de se frayer leur route dans Pa- ■ " ris lorsqu'ils sont en vue de la ville. Un l" investissement réclamerait troi> de trou-s pes et ne peut être envisagé sérieusement aussi longtemps que les armées alliées ^ ne sont pas refoulées du champ de ba^ 5" taille. i- l LA GUERRE EN RETRAITE 'p Si nous tenons bon ou gagnons du terrain comme résultat des batailles qui j. vont se livrer autour de Paris, tout est j extrêmement simple. Mais si nous som-^ | mes une fois de plus obligés de nous reti-,! rer, et de faire la guerre en opérant la J retraite, cette stratégie doit être pour-e • suivie méthodiquement, comme Rome l'a ? fait après la bataille de Cannes, de fa- çon à pouvoir constamment arrêter l'ennemi en lui infligeant des pertes continuelles et croissantes. Nous n'avons pas, jusqu'à présent, reçu l'attaque des Allemands en nous trouvant dans des positions convenablement préparées. Nous avons combattu, soit clans des batailles de rencontre, soit dans des actions d'arrière-garde, dans lesquelles l'ennemi en nombre supérieur aux endroits décisifs, ses canons massés et son grand nombre de mitrailleuses, lui ont donné l'avantage. Maintenant que nous réalisons le caractère de la lutte, nous devons faire payer plus cher aux Allemands tout nouveau succès. Le long des rivières en notre possession, et le long d'autres positions choisies, nous devons préparer d'avance, avec de grandes troupes de " navvies " pourvus de bêches, de pics, de haches et de dynamite, des lignes de défenses formidables, couvertes d'obstacles, parmi lesquels les fils de fer barbelés et les abatis seront des plus utiles. Nous pouvons les armer aux points tactiques principaux au moyen de gros canons amenés des défenses côtières de la France, et si c'est nécessaire de notre propre côte. Nous devons avoir un grand nombre de ponts sur les rivières en notre possession, avec, des têtes de pont pour couvrir la retraite, tandis que des stations télégraphiques de campagne doivent réunir toutes les parties de chaque position choisie, et les communications dans le voisinage doivent être améliorées si , c'est nécessaire. Tous ces travaux doivent, s'il le faut, être exécutés par des ouvriers spéciaux et des bandes d'ouvriers, longtemps avant le moment où nous aurons besoin des positions, et ce serait une erreur et une perte de matériel d'employer des troupes actives pour la construction de cette sorte de travaux. Rien dans ces positions ne nous empêche de reprendre l'offensive lorsque nous le pouvons, mais aussi longtemps que nous devons faire la retraite, chaque pouce de terrain et chaque minute de la durée ont de l'importance, et tous les arrangements doivent être établis d'après un plan bien étudié. LES BASES DE LA MANCHE Aucun effort sérieux ne s'est produit jusqu'à présent pour amener des forces supérieures au point décisif — en fait lai droite allemande des opérations d'attaque. Il en résulte que nous avons perdu un port français de la Manche après l'autre, et nous pouvons même nous demander maintenant si le Havre nous est encore ouvert. Ceci n'a pas grande importance pour les Français, mais c'est d'une grande importance pour nous, parce que nous devons garder pour notre armée la ligne de communications 'a plus oourte avec notre propre territoire do façon à pouvoir envoyer des détachements et des approvisionnements vers le front, et de rapporter rapidement en Angleterre les malades et les blessés. Nous devons aussi garder notre carte de rentrée dans le Nord de la France. Il y a plusieurs points que nous pouvons nous proposer de défendre, mais en tous ' cas Cherbourg ne peut être négligé. C'est la base navale principale de la France sur la Manche, — car Brest est à proprement parler un port sur l'Atlantique — et sa conservation même pour des opéra ^ Stions navales est importante pour les Français et pour nous. La péninsule du 't Cotenitin à l'extrémité de laquelle se trouve Cherbourg est admirablement • située pour la défense et peut devenir une Torres Vedras si nous ne sommes pa« ; trop lents à prendre nos mesures. En occupant l'extrémité continentale de la péninsule nous pouvons complètement couvrir Cherbourg, et la position permet parfaitement à notre flotte de la soutenir, sur les deux flancs. Nous devrions ici avoir des lignes successives de travaux armés d'artillerie lourde et couvertes sur le front par des obstacles et des mines. Cette porte noms réserve pour noua, même une entrée en France. Si ces travaux n'ont pas encore été exécutés, il faudrait le faire immédiatement ; avec des défenses convenables et des canoins, 50,000 hommes die nos troupes i territoriales devraient pouvoir y tenir aussi longtemps que possible. Nous devrions toujours être à même die jeter 200,000 hommes à Cherbourg en peu de temps, et nous devrions alors ou bien retenir un nombre égal de troupes allemandes, ou tenir une force moindre go us une constante menace de défaite. L'INITIATIVE Le temps est arrivé où nous devons nous demander si nous voulons nous soumettre plus longtemps à l'initiative des Allemands ou si nous ne voulons pas y substituer notre propre initiative. Nous avons dans cette île une grande masse de troupes qui s'assemblent ou se forment, nous avons la maîtrise de la mer en ce sens que notre ennemi ne nous la dispute pas et a accepté avec soumission tous les désavantages qu'implique le fait qu'il ne domine pas sur mer. Comme toutes les troupes de première ligne de l'Allemagne ont été massées d'un côté dans la France centrale et de l'autre sur l'Oder et la Vistule, il est temps de profiter de cette situation pour ouvrir une campagne vigoureuse de tels points de la côte de France, de Belgique ou de l'Allemagne qui nous offrent une bonne chance de frapper des coups retentissants. Que ce soit la mer du Nord, ou la Bal-; tique, ou la Manche qui soit le théâtre i le plus propice pour cette offensive, fc c'est affaire au commandant supérieur d'en juger. Nous devons constamment garder cette longue ligne de côtes pous i la menace de l'attaquer et frapper ensuite avec telle force et en tel endroit i qui offriront les meilleurs résultats dans - l'intérêt des alliés et de leur cause,. 40'Mnié - Lundi 7 Septembre S984I Q©«mMï2Sf. -1© GïMï. t 250 — Lundi 7 Septembre 1914 rM.iiMintriirrTTn-" — -, rTTttiii m mimnirr-n—i ■ i—mrin n-Tirr-iirn—m r-- - ~t ru 'mm uni—ra i liliiiiirm'CT-rr"""'—" —'" ^ «-i"'»»1 ■ r-r ■ ■ .rTMnaiagnifTiwain"iwt-i——cco———mmmm.«■«—h—m»——■ ■ _ M?

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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