La Flandre libérale

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s.n. 1914, 17 Septembre. La Flandre libérale. Accès à 28 avril 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/qf8jd4qm4t/
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LA FLANDREL LIBERALE A.JKOIVIVKM'EIVTnS 1 aeli. I moU. I m«<B. i M. BELGIQUE t ffrc 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE i Ft„ S.75 9.00 11.00 M.M Va r«<MK*« *c umi <■ {Mrna! ti <ui tas* ta kiwi te parti Sl!»4CTÏOÏI. âDMINTSTRATlj^ Vf îMPIIMIEIl mm, , ruf ou Nouvij'tu bois, , sans âff«MMEMENTS El ANNONCES : Il • A C BASTION ~ TéléphoB* 32 i TMph«. 13 —PWPII11 93mmn\mmmÊfmÊmwwumMmmitmmÊmHmmmmmÊÊiHÊm y ■ r fc JfàfWONUES fm 1* ?!H® «t iet Flandres, «'«dresser m bsrsw Él ftnrsiL Pour le res?>- «Sa* pays et l'étranger, s'aére**?? A POWleis i® Publicité, rn* f'ewe, 86, à Bntielle*. LA GUERRE EUROPEENNE Encore quelques mots sur l'entrevue « d'Oordegem A propos de l'entrevue d'Oordegem en- aj tre le général allemand von Bœhn et le jç bourgmestre de Gand, entrevue qui eut pour notre ville des conséquences si heureuses, certaines personnes, surtout à (n l'étranger, ont fait courir des bruits aux- j quels il importe de mettre fin. L'on a dit qu'avant cette entrevue le , ; bourgmestre de Gand avait déjà envoyé j>( des émissaires au camp allemand. C'est une calomnie. Le bourgmestre, d'accord avec les mem- cj bres du collège, avait pris la décision, si s£ les troupes allemandes étaient entrées à q Gand, comme tout semblait l'annoncer, ^ d'attendre à l'hôtel de ville même la vi-site de leurs délégués. j.( Le lundi, 7 septembre, à 6 heures du m soir, le bourgmestre reçut la lettre que »oici : t( A Monsieur le bourgmestre m de Gand, J*ai l'honneur de vous faire savoir que c( je suis arrivé devant Gand avec de très ti fortes forces, surtout avec une artillerie b: nombreuse, composée spécialement d'une K très forte artillerie de siège de gros calibre. OI J'ai reçu des informations qu'on a de 04 nouveau armé la garde civique se trou- a' rant à Gand. J'en oonclus qu'en avan- r< çant sur Gand, j'aurai à compteir sur une rfcistanne armée de La part de la garde civique et probablement, d'après mes expériences des derniers jours, aussi de la population. Je n'ai nullement l'intention de me battre avec die paisibles bourgeois. La guerre doit être exclusivement faite d'après les lois usuelles du droit des gens. Je décline donc la responsabilité si des combats ont lieu dans la ville lorsque j'entrerai à Gand. Je saurai briser •ans égards^ cette résistance; je bombar- jv A SCiAl ittbClMSiVI,' 1M - ou Kf, Pour éviter cela, qui serait douloureux pour moi-même, je vous prie de vous rendre demain, le 8 septembre, à ta 9 heures du matin, à mon quartier géné- fr ral à Oordegem, en rapportant un drapeau blanc «t en faisant usage du oerti- F-ficat ci-inclus. m Je ferai alors savoir sous quelles con- es ditions je pourrais renoncer à des moyens de force contre la ville, qui forme l'en- la droit de rassemblement pour la garde ci-vi que. ja Si vous ne vous présenter pas chez bi moi, ce sera vous qui en porterez les con- m séquences. V( Le général commandant devant Gand, n< (a) Général VON BOEHM. S Le bourgmestre se rendit à cet appel. O Qui oserait lui en faire un grief 1 le Il adressa au général allemand les pa x: rôles dignes et courageuses dont voici le texte : e tè Excellence, j J'ai répondu à votre appel. Après beau cc coup d'hésitations, croyez-le bien. Mais, ic en présenoe des menaces si terribles pour él la ville de Gand, que renfermait votre Ç* lettre, j'ai pensé que mon devoir de bourgmestre et le souci de la c<Thserva-tion de la cité, que j'ai l'honneur d'ad- el ministrer m'imposait l'obligation de fai- & re taire toute autre considération. A Comme vous le voyez, je ne me pré sente pas en chemise et la corde au cou comme les Gantois de l'époque de Char 01 les V. C'est en citoyen belge, attaché Ic inébranlablement à sa patrie, à son Sou se »«rain, que je me présente devant vous ^ et (jue je vous parle. M L'armée belgei, obéissant à la volonté de son chef suprême, le roi Albert, dé I ra fend pied à pied le sol de la patrie. rn Elle a, comme c'était son devoir, op ^ posé les faibles^ troupes dont elle dispo a< sait dans la région, à la marche en avant j'1 des troupes ennemies. Vaincue par le 16 nombre, elle s'est retirée devant vou« vt Vous vous trouvez maintenant devant •ine ville ouverte oil il n'y a plus aucune force armée. m Le bourgmestre et les échevins de la 1° ville de Gand, représentant l'autorité,ci t0 ▼ile, mettent leur cité et ses habitant5 sous la protection des lois qui régissent les relations entre peuples civilisés en temps d!e guerre. -Cr Us feront ce qui est en leur pouvoir 15(1 pour éviter tous actes d'hostilité de ia re part de leurs concitoyens. Lee recom mandations les plus expresses ont d 1,3 Teste déjà été faites pour les éviter; cl les seront exécutées, nous en avons 1 >c ferme espoir. Nous vous demandons, s'il est pwsi ble encore, de vous détourner de notre ville, et de nous en laisser l'administra tion sans 1*intervention de l'autorité ai lemande. Puis furent discutées les conditions aux quelles la ville de Gand devait souscris pour obtenir que les troupes allemande' o'y entrent pas. Ces conditions furent-elles humiliantes Le conseil communal a-t-il eu tort de le:. jii rcepter ? ^ ' oserait le prétendre t 3s condition, se bornaient purement E simplement à la fourniture, à l'armée c lemande, contre remise de bons, d'ob- o ts pour une valeur de 65yi)û0 francs en- t ron. 5 Et, cependant) à entendre certaines :ns. il fit fallu refuser au risque de voir c m! le saccagée, de voir toute communi- i ition coupée avec Anvers ; de voir les r sux Flandres envahies et occupées par s snnemi. N'est-ce pas un comble ! è D'autres disent encore qu'il existe de» s auses seoètes. C'est une mauvaise plai * mterie. Il n'a été qu'accessoirement lestion de la garde civique, le bourg- c estre n'ayant aucun pouvoir pour trai- 1 ir en son nom. Pas un fusil, pas une car- r •uche, n'ont dû être remis aux Aile- > ands. | Nous défions qui que ce soit de contes-r la stnete exactitude de ces renseigne- ^ ents. . c .Nous avoi», dit, dès la. première heure, : que la ville de Gand devait à l'atti-îde à la fois digne et ferme de "son >uirgmestre. Cette attitude et les con-quenoes heureuses qu'elle a eues, lui c it valu l'admiration et la profonde re- r mnaissance de tous les Gantois sans f xseption de parti. Nous sommes heu-iux, pour notre part, de lui en renou- a îler ici l'expression. 1 3 LA SITUATION \ Les opérations niiiitairas en Frarce Le rapport du maréchal French Londres, 14 septembre, 11 heures du f il . ~~ - (Ce rapport ne doit pas être confondu rec la ooimmunicationi de la légation bri- 8 nniquie d"Anvers, faite lundi à nos con- f ères). r Voici le communiqué du maréchal "ench relatant les opérations de Paréo anglaise et de l'extrême gauche fran- 1 ,ise du 4 au 10 septembre. £ " Le général von Kluck, commandant 3me armée allemande voisine de uelle s von Bulow, modifia, le 4 septembre, direction de son armée qui, depuis la itaille die Mons, poursuivit le mouvu ent colossal appelé, d'après lui, à en-sloppetr les Alliés. Il espérait nous ame-sr à un désastre similaire à oelui de ° xlan. c " von Kluck marchant vers le Sud- ^ uest laissa donc une forte arrière-garde 6 long de l'Ourcq afin de retenir la si- r ème armée française. " S'imaginant que l'armée anglaise ( ■ait hors de combat, les Allemands por-rent tous leurs efforts contre le ^ros f s l'arraéo française qu'ils essayèrent de z mper et d'envelopper. A la fin de la f urnée du lundi 7 septembre, l'avance I ait générale sur l'aile gauche fran- i lise. " Mais, à oe moment, ayant reçu des ■nforts, nous poussâmes vers le Nord ^ i coopération avec la cinquième armée ançaise, tandis que la sixième de nos Iliés marchadt également à l'Est oontre s Allemands. " Loireque oe mouvement général fut îtrepris, l'ennemi s© trouvait encore le ng de l'Ourcq. Il commença bientôt à "j retirer dans la direction Nord-Est. Il ? t repoussé également mardi sur la a.rne. " Le combat but l'Ourcq fut très n eurtrier, très sanguinaire, les Aile- c and.« disposant là de grandes forces j a,rtdllepe. Après une lutte acharnée, i; »us triomphAmA» de 1a résistance de i ïnnemj et sur le Petit Morin bientôt > Allemands précipitaient leur retraite irs le Nord. Alors oe fut un combat sans j> fcvei, une bataille sans repos. a " Nous nous emparâmes, dans ces pro- i( ières rencontres, de 1,500 soldats aile- Sl a-nds, 4 canons, 6 mitrailleuses et 50 urgona. L'ennemi eut d® nombreux tués r blessés. " Fait à signaler, pendant ces oom-,ts, nos aviateurs rendirent les plus si-alés services, obtinrent les plus grands cl ocès et furent complimentés à plusieurs ci prises par le général Joffre. L " D'après nos informations l'ordre de E ttre en retraite fut reçu par les trou- le s ennemies avec le plus amer désap- le internent, alors qu'elles étaient si près à Paria p FRENCH Un communiqué officiel français Anvers, 15 septembre. — Télégramme [ M. Delcassé, ministre des affaires angères, à M. Klobukowski, ministre France en Belgique. Dé Bordeaux, 15 septembre, 1 heure 50 it in. r. Notre mouvement offensif a continué r tout le front. n r ■Huppwnmii i m »i i 1111 i»i»|im«wii »ii Le 13, à notre aile gauche, la cavale- OR ie française a occupé Montdidier et P -i loye. que ;i Les forces allemandes se replient con 1 "Amiens sut Péronne et Saint-Quentin. LE 'RI A l'Est de Beims, elles s'étaient orga- isées définitivement, hier, sur la ligne P i les anciens forts Brimont, Vitry, No- le t ne ent-l'Abbesse. Mais aujourd'hui le quar- a ^ \ " ier général d'une de nos armées a pu P ® * 'installer dans la ville de lleime. COfMÎ Dans l'Argonne, les troupes alleman- IJ-' '■ les étaient, hier, au Nord dlo la ligne P°i ' 'hlaucourt, Issoncourt, ayant abandon- '-e ié l'attaque du fort Troyon sur la Meu- . ' e tie v« La Lorraine française était totalement gD •vaouée hier soir, l'ennemi se retirant en1.' ns ers Châtiau-Salins, Dieuze, Sarre- uni s m lourg. f Karas. ) dai ; u des ; rri Note. — Montdidier, 5,000 habitants, horr.es La.ns la Somme, à 34 kilomètres d'A- " niens, sur le flanc d'une colline que bai- tre • a ;ne le Don. _ vai jt,s Roye, 4,500 habitants, dans la Somme, ()0i jraJ 19 kilomètres de Montd'idier, sur le p'. ; ,n1 tlat-eau du Santorre. (Va Triaucourt, 900 habitants, dans le dé- tj,, n,.n, lartement de la Meuse, à 29 kilomètres ' t u le Bar-le-Duc, sur la rivière de Triau- - • ourt. >ÎV„, AUTRE COMMUNIQUE I coït e Paris, 15 septembre. ^ Le communiqué de 11 heures, hier soir, e,f vr-.: lit que, sur notre aile gauche, nous avons de^ \IL ejoiut partout les arrière-gardes et mâ- se V.ire: ae le gros des troupes de l'ennemi. ' l'>-Nos troupes sont rentrées à Amiena, bandonnée par les forces allemandes, trai'it .'ennemi semble faire tête sur le front reefav alonné par l'Aisne. Au centre, il sem- Qui >m île également vouloir résister sur les hau- mr>f eurs au Nord-Ouest et au Nord de r|,-a .■ au leims. trel tio Entre l'Argonne et la Meuse, il a oon- inué à se retirer. f F Sur l'aile droite et en Woevre, nous C Ni ,vons réussi à dégager le fort de Troyon, 4: ver [ui avait été violemment attaqué à plu- * lje ienr» renrises. ces iours derniers . ' v En Lorraine, nos détachements lancés nous lis , la poursuite de l'ennemi gardent comme ,, ^ lartout ailleurs contact avec les Alla- et franç lands. énergiq La situation morale et sanitaire de nos pertes c ,rmées demeure excellente. (Havas.) }'a^na." io> IllclJG ES ALLEMANDS RECULENT TOU- nourriti JOURS. — LES FRANÇAIS CAPTU- ,'ffs RENT 600 PRISONNIERS ET 12 CA- ^émoni NONS. par pef Anvers, 15 septembre, 10 heures sorr. es^ - La légation britannique communique m. jj ette dépêche du War Office: L'ennemi brutauj «cupe toujours une forte position au futable: Tord de l'Aisne, et le combat continue ont été ur toute la ligne. L'armée du prince hé- itier fut encore repoussée et se trouve ^ laintenant sur la ligne de Varennes, ' ,'onsenvoye et Ornes Les Alliés occu- att;squ^ ent Recms. Six cents prisonniers et dou- «etruit e canons ont été capturés hier par les périorit arces se trouvant sur la droite anglaise. pour n< ja pluie a détrempé les routes et rend i retraite allemande difficile. , k°nd ~ dant f Note. — Varennes, Consenvoye-sur- pori,, ] louse et Ornes sont des .villes de l'Ar- j>ell on"" 'ituées au Nnrd de Verdun. septemi L'ARMEE DU KRONPRINZ EN à une PERIL afl»mari Bordeaux, 15 septembre. — La situa mes de ion de l'armée du Kronprinz, qui for- quatre ie le piv.)t du changement de front ren- miw m u nécessaire par le succès des Alliés, est jambe i aujours très précaire. ^ ^éus Les forts français à l'est de l'Argon- travers) e ont rendu la retraite impossible dans shrapne stte direction. Cette armée est en mar- , he vers le nord avec l'espoir de rejoin- : re les autres forces allemandes sur la . gne Mézières-St-Quentin-Péronne; mais )°ur!1. .d ■s Français poursuivent déjà les A"j- ,jLUV isnds au nord de Reims. ?-Ul Il y a par conséquent une chance que armée du prince héritier soit coupée ... vant d'avoir pu faire sa jonction avec 1 un. (g autres troupes du Kaiser. Une cou-- rer ' î de vitesse a lieu en ce moment entre exacte- s troupes françaises et allemandes. r ''elle dépend le succès de la manœuvre. DANS LES VOSGES Bordeaux, 15 septembre. — Une dépê ie de Bâle donne des détails sur les ré- intes batailles dans les cols des Vosges UN DE es Allemands, conduits par le généra! Laidt 'erringen, ne parvinrent pas à franchir Bureau s lignes de défense d'Epinal. La batail- ou'il n'i se livra sur le front allant de Xertigny dgc soi; Altkirch. Les lignes françaises ne furent An^Iete xs entamées. co [a LA LANDSTURM EN ALSACE L? 110 Bâle, 15 septembre. — Les Allemands it amené, en Alsace, des troupes de la aus andsturm. j LES TPOUPES FRANÇAISES r onf1r AURAIENT REPRIS MULHOUSE ment" ' Rome, 15 septembre. — Suivant des J tienaenl ilégrammes de Eàle, les Français au j détaHiri tient repris Mulhouse. mwife (Au ministère de la guerre français on a pas confirmation de cette nouvelle). ! leur ns T DU GENERAL ROQUES m 15 septembre. — Le général Ro- co 3té tué le 6 septembre, dans un aux environs de Bar-le-Duc. NCE FREDF.PÏC c,. GRIEVEMENT BLESSE „r 15 septembre. — On annonce que e Frédéric-Guillaume de Hesse '• rièvement blessé dans un récent ce ent. 1 NT AMIENS FUT REOCCUPE es, 15 septembre. — Le corres- v<-du "Daily Telegraph" télégra- Pontoise : fn toise, 15 septembre. — Une par- cc armées allemandes battues ont ,sc moment vouloir se réfugier à et mettre en état de défense les L de la ville. Pendant quatre jours pie patrouille garda la ville. Sou-tidi dernier, des troupes alleman- vèrent en masse, environ 10,000 c' n< commandant des forces fit paraî- 111 vis demandant à tous les hommes vl de sortir de la ville pour creuser cl ichées pour l'armée- allemande. ; ce temps, des reconnaissances y lerie se répandaient à Longueau, 11 irt et Snint-Sauvent. Mercredi, il S€ ie bataille dans les environs d'A- ^ Allemands considéraient. Amiens ^' [a capitale de la région dn Nord- f >t semblaient d"Wminés à gar- ?■ e ville jusqu'au bout. s tout à coup, vendredi, l'exode 'mands commença. En hAte, ils it en marche par le Nord-Est de (loues heures plus tard, un déta- de 21 cuirassiers français en- L dans Nos soldats furent ec enthousiasme par les habitants, médi*t<»ment, pavoisèrent leurs a tandis nue les cloches des éerli- di inient. T.°s cuirassiers remirent le français à la mairie et aux au- la numents publics. " tOP\T.ISATION DES SOLDATS n MANDS. - I.FURS PAVAGES i LES VILLAGES FRANÇAIS, d s, 15 septembre. — (Communica- d la légation britannique en Belgi- - Dans le rapport du War Office u: ras L - î- * ,"J* ons Encore : 7 septembre, les forces anglaises ^ aises commencèrent une poursuite ue et infligèjfnt à l'ennemi des r onsilérables. Un grand nombre de j, 1s aljemands ont été captuiés, dont ure partie semblent avoir été sans rj ire pendant au moins deux jours. j{ t, fins cette section de la ligne lillfi les Allemands semblent être v iisés et fort enclins à se rendre its groupes. La situation générale p , ûvorable aux Alliés. „ îs les villages occupés par l'enne- cf>mmis des ravages stupides et f; :. Sur la foi de lémoignages irré- ^ il est établi que les habitants ^ nJaltraités. int aux aviateurs anglais, qui ont Sl c-i)és par le général Joffre, quoi- d r mission principale fût de déter- C( Ici positions d > l'ennemi, ils ont les avions allemands et en ont e cinq. Ainsi ils ont établi une su- v é individuelle qui est aussi utile q »«s qu» nuisible h. l'ennemi. " LES HEROS. n "p, 14 sejitembre. — Le correspon- ^ ihnçais du " Daily Mail " rap- q r trait d'héroicnie suivant : c lant les combats sur l'Ourcq, le 7 11 ire, un ordre devait être porté tranchée, par un chemin décou- P. i était ravagé par les shrapnells ds. L'offioicr demanda des hom- n: bonne volonté. Au premier mot, hommes se présentèrent. Le pre- n i revint pas. Le second eut une q irrachée par un obus. Le troisiè- t< eit dan3 sa mission, après avoir 1' : une grêle de balles et d'e a Ils." S( SORT DE CHARLEVILLE »! avons reproduit, il y a quelques " 'après un journal anglais, un arti- ant lequel la ville de Charleville '! ité entièrement détruite par un iement. j renseignements sûrs permettent, journal de Boulogne, de considé-e nouvelle comme totalement in- U *t2 Angleterre 4>#*—— q les i<cupt's russes Jj NTI OFFICIEL A^GLAiS P es, 15 septembre. — Le Press- jj autorise la presse à annoncer j> r a rien de vrai dans le bruit que <i lats russes auraient débarqué en n rre dans leur route pour la Fran- f, Belgique. uvelle que les troupes russes sont ant en Belgique ou en France cj ;si être démentie. (f ENSEMBLE ADMIRABLE c< C( es, 15 septembre. — Les docu- h if f-.ciels, publiés aujourd'hui, con- q , de longues listes donnant des h d'offres d'assistance venant du T jntier et des différents Etats bri- V >s et colonies anglaises, qui, dans F einble. présentent un tableau rc- b. i i irquable de J unité de 1 Jimpire aans ie nflit actuel. Ces offres consistent non seulement en aupes variant de quelques centaines à usieurs milliers de soldats en ce qui con-rne le continent australien, mais aussi quantités considérables de provisions. Le gouvernement vient justement agréer des offres de servie d' d"ux nts Maoris de la Nouvelle-Zeb ude, et aussi accepté des provision*' d _ tout pèCfe I De nombreuses colonies ont ValemeM >té des dons en argent Toutes ont simultanément établi un nds patriotique de souscription et beau->up parmi ces colonies ont également luscrit des sommes considérables pour fonds de secours aux Belges (Reuter.) A PHILANTHROPIE AUSTRALIENNE EN FAVEUR DES BELGES. Londres, 15 septembre. — Une dépê-ie de Melbourne annonce que le gouver sment australien a décidé d'aideT chaque ois et oe jusqu'à la fin de l'année, cent mves belges, à Victoria et à leur y pro irer de l'occupation. L'agent icénéral de Victoria, à Londre.s, reçu, hier, de son gouvernement, 10,000 vres sterling pour les réfugiés belge», trouvant en Angleterre. L'agent général de la Tasmanie, à Lon-res, a reçu une nouvelle somme de 35 'i-'es sterling de la Tasmanie du Noro vu* le fonds des réfugiés belges. Le total .nsi versé s'élève à 600 livres ster-ng. (Reuter.) En Hollande OUVERTURE DES ETATS GENERAUX E DISCOURS DE LA REINE WILHELMINE La Haye, 15 septembre. — Aujourd'hui eu lieu la réouverture de la session des îux Chambres des Etats Généraux. Voici le texte du discours du trône de , reine Wilhelmine : Dans des circonstances très extraordi-lires je reviens au milieu de vous. Nous sommes tous remplis de la pensée 3 la guerre terrible de îa grande partie i monde. Le pays se trouve conséquemment dans ie situation exigeant une vigilance m „ - .1,IIb»IW. J ai pu constater avec reconnaissance as relations amicales avec toutes les iiissances. La neutralité que nous observons sera aintenue de toutes nos forces, et elle ne it violée jusqu'ici d'aucune manière. La mobilisation de l'armée et de la ma-ne a été achevée en moins" de temps que i délai fixé. L'armée et la marine remplissent sou-jnt une lourde tâche. Nous sommes profondément apitoyés ar le sort des peuples entraînés à la j nerre. La Hollande supporte de bon cœur les irdeaux qui lui sont imposés Elle reçoit bras ouverts tous ceux qui cherchent n refuge dans ses frontières. La vie_ économique éprouve dans toutes »s ramifications les suites oppressantes b la situation <niropéenne, mais, malgré sla, quelque allégement se dessine. Divers produits agricoles et horticoles t 1 industrie alimentaire trouvent de nou-eaux débouchés tant en Angleterre u'en Allemagne et en Belgique. Le cours régulier des affaires des colo-ies souffre beaucoup par la perturbation es communications postales, télégraphi-ues et de navigation. Dans toutes nos slonies, des mesures sont nrises pour laintenir notre neutralité politique. Avec confiance, je fais appel à tous, our éviter aussi, en commerce et en tra-c, scrupuleusement, tout ce qui peut ettre en danger notre neutralité. Notre existence nationale exige que atre commerce extérieur continue tant ue les circonstances le permettent, que >ut fait soit évité qui pourrait donner apparence que le commerce hollandais Lirait pris parti pour les belligérants, >it pour l'un, soit pour l'autre Je me îns heureuse que mon peuple, dans le dele accomplissement de son devoir, st uni avec moi et cherche à servir sa atrie. Je m'attends à ce que ïa concor-8, mâïîifestë?5* partout dans ie pays, soit i aintenue jusqu'à la fin. Je prie Dieu e nous donner la force et je déclare ou-erte la session des Etats Généraux. En Allemagne ANXIETE A BERLIN De Rotterdam on télégraphie à Londres ne, depuis samedi, l'anxiété croît à Ber-n. On sait que de grandes batailles sont î-gagees, mais comme le bureau do la resse devient silencieux, il existe un rand sentiment ca* m quiétude. Le gouver-a donné l'éveil en parlant de abandon de Lemberg par les Autrichiens, pour des raisons de stratégie et d'hu-anité. " La sottise de l'exolication sau-iit aux yeux. Il n y a pis enoore de désespoir, mais s listes clandestines des morts d'offi-ers, ont répandu la désolation dans >ute la haute société de l'Allemagne. On immence aussi à reconnaître que, dans :tte Allemagne organisée Comme une arloge, il y a bien des rouages essentiels 'i fonctionnèrent mal, par exemple ee-li de 1 intendance. La presse est muselée, OUS LES JOURNAUX PARAISSENT :.UStSANS AUCUNE NOUVELLE DE RANCE. Ils continuent à dire que la » taille bat son plein, qu'ello sera dé. i cisive, qu'elle durera longtemps, que LES ALLEMANDS DOIVENT S'ATTENDRE A QUELQUES REVERS PARTIELS, qui n'affecteront pas le grand résultat. On invite le lecteur à se défier de toutes les agences de nouvelles étrangères, qui mentent systématiquement! ! Le deuil à Berlin Londres, 14 septembre. — Une dépêche, envoyée lundi, de Stockholm au "Daily Telegraph", décrit le changement dan» l'opinion publique h Berlin. Les deux dernières semaines, la foule enthousiaste oui combla les rues, il y a une quinzaine de jours, a disparu ; la confianoe a été remplacée par le doute. Ce changement commença après la bataille de Lemberg et augmenta à la nouvelle que 1 armée de von Kluck abandonna le projet da capturer Paris. Le deuil devient de plus en plus la mode. Chaque journal publie une page de cartes encadrées de noir, _ annonçant la mort d'un frère, d'un mari, d'un fils. Toutes les nuits( de longs trains comblés de blessés arrivent à Berlin. LA CRISE ECONOMIQUE Londres, 15 septembre. — (Officiel). — Communiqué par la légation britannique en Belgique. — Dana la presse viennoise, on annonce que les prix des denrées en Allemagne ont augmenté de 15 %. | La presse allemande commence à se rendre compte que les industries alleman- ) des seront arrêtées bientôt par la cessation de l'importation de matières premières.Elle commence à comprendre que la ! suprématie de la flotte britannique est incontestable, qu'elle est en mesure d'empêcher toute importation en Allemagne, •tandis que le trafic maritime anglais se développe sans entraves. Le nombre de sans-travail augmente rapidement en Allemagne. La récolte en Angleterre est de beaucoup supérieure à la moyenne, surtout pour le froment, les pommes de terre, les fèves et les houblons. En Italie L'ARMEE ITALIENNE CONTRE LA TRIPLE ALLIANCE Un journal américain, "Commerce and Finance", dans sor. numéro du 2 sapteir. put>:ï..« ; inbe:-f<3santé nouvelle que * voici: Le roi d'Italie a fait une espèce de Te ferendum parmi ses sujets à propos de la Triple Alliance. On a demandé l'avis des maires des cités italiennes, des membres de nombreux organismes commerciaux, et finalement de l'armée. Les chiffres se rapportant aux premiers ne sont pas con. nus. Sur les 76,300 premiers officiera efc' boldats qui prirent part au vote, 76,000 exprimèrent un avis nettement hostile à l'Allemagne et l'Autriche! L'ITALIE DOIT PRENDRE PARTI POUR OBTENIR SES FRONTIERES NATURELLES Londres, 15 septembre. — Une dépêche de Rome, en date du 14 septembre, dit que le oomité exécutif du parti radicadjfc 1 adopté une résolution priant le gouvernP J ment d'abandonner la politique de neutralité et de ne pas manquer* l'oocasiœ ■ d'obtenir pour l'Italie ses frontières naturelles et de participer au règlement qui I se fera en accord avec k» principes démocratiques.Le journal le " Messagero" déclare qu» des manifestations populaires devraient avertir le gouvernement du danger qu'il y a à maintenir une attitude désintéressée. (Reuter.) . Un croiseur italien rappelé Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Venise dit que le crdseur "Piémont®" a été rappelé du Somaliland. (Havas) En Autriche ——— Nouvelle victoire serbe Les Autrichiens perdent '0,000 hommes Londres, 15 septembre. — Officiel. — On reçoit de N isch une dépêche disant que le 8 septembre les Autrichiens ont tenté de passer la Drina avec 90,000 hommes, mais ont été repoussés ave«r d'énormes pertes dans l'angle formé par la Drina et la Save. Les Autrichiens ont eu l'avantage d'abord, mais après des attaques serbes acharnées, ils se soat retirés grâce à la tombée de la nuit. On estime les pertes autrichienne» 4 10,000 hommes. Cette défaite aura des conséquence» sérieuses pour les Autrichiens.LES SERBES ONT OCCUPE VISHIGRAD. Londres, 16 septembre. — Une dépêche de Nisch dit que les troupes serbes ont , occupé Vishigrad. (Havas). SIENKIEWICZ, PRISONNIER j A CRACOVIE ' Sienkiewicz, l'auteur de Quo Vadis, est prisonnier des Autrichiens. U a été arrêté dans ses domaines en GaHcie pour sa propagande contre l'Allemagne et l'Autriche germanique. Il est âgé de 70 ans. Il a été éerouo daaa la forteresse de Cracovio. inmi — Jeudi 17 SmmmIiv 1*14 ——I HMJM I Ilwwm mwmvtmmm -- to ft, 289 — JfPil 17 Mpuram MM*

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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