La Flandre libérale

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s.n. 1914, 11 Août. La Flandre libérale. Accès à 09 mai 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/rf5k93316j/
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40*Innée — Hardi SI Août 1914 QUOTIDIEN. -10 CENT. I. 223 — Mardi i I Août 19(4 LA FLANDRE LIBÉRALE ^œojvivEjMnEivTS 1 moi». I mois. f moii. S an. BELGIQUE ? Fr. 2.00 4.00 8.00 16.00 UNION POSTALE s Fr. 3.75 9.00 18.00 36.0© (Bn l'absnni an bureau du Journal et dans tou* les bureau d* poste RÉDACTION, ADMINISTRATION ÏT IMPRIMERIE fiAND, l, RUE DU NOUVEAU BOIS, 1,6AND «HNEMENTS ET ANNONCES i — RÉDACTION — Téléphone 3 2 Téléphone ANNONCEES Foar îa ville eï les Flandres, s'adresser an tares» foarnaL _ Pour le reste du pays et l'étranger,, s'atosssr & l'Office de Publicité, me Neuve, 36, à Bruxelles, LA GUERRE EUROPEENNE En Belgique L'offensive allemande i complètement arrêtée Le grand état-major général de l'armée a remis à la presse, hier dimanche, à 5 h. 35 du soir, la note officielle suivante : " La situation des troupes allemandes ne s'est guère modifiée depuis hier en Belgique. Il y a lieu de signaler pourtant le recul complet de leurs détachements avancés de cavalerie sous la poussée irrésistible de nombreuses troupes françaises qui, dans les journées d'hier et d'aujourd'hui, ont débarrassé de tout ennemi une partie considérable du territoire belge située au sud de la Meuse. " Aucun engagement sérieux ne s'est passé aujourd'hui. " L'offensive allemande est complètement arrêtée. Aucune action sérieuse ne se produira donc avant que les forces principales françaises et belges passent simultanément à l'offensive pour déloger l'envahisseur. " L'esgageneat fraao»fcelge est démtî On nous annonce officiellement que la dépêche de Bruxelles, de source non officielle, que nous avons publiée dans notre édition de dimanche soir, sous le titre : " Grave échec de l'armée allemande", sous réserve et en lui donnant le caractère dubitatif nécessaire, est inexacte.LA MEUSE CHARRIE DES CADAVRES Dos habitants de Lamacken, revenus à Hasselt, racontent que la Meuse pullule de cadavres de soldats allemands tués dans les engagements autour du fleuve. LES BLESSES ALLEMANDS A MAESTRICHT Huit mille blessés allemands sont soignés en ce moment à Maestricht et aux environs. LE GENERAL VON EMMICH A PRIS DES OTAGES A LIEGE Malgré la, réserve avec laquelle il convient d'accueillir les nouvelles de la presse néerlandaise, la " Chronique " croit pouvoir confirmer celles-ci. Sitôt installé à la citadelle de Liège, devenue une simple caserne, le général allemand von Emmich prévenait le gouverneur et le bourgmestre que si la ville et les forts ne se rendaient pas, il ferait bombarder la ville. Le gouverneur de la province, M. Del-Vaux, suivant les ordres du gouvernement, quitta Liège. Par contre, les notables de la ville se rendirent auprès du général allemand pour lui demander d'éviter cette cruauté inutile. Il y avait là 17 personnes, ayant à leur tête l'évêque Mgr Rutten, le bourgmestre Kleyer, l'é-chevin Faloise, les députés Dallemagne, de Ponthière, Van Hoegaerden; les sénateurs Colleaux et Van Zuylen. Loin de se laisser émouvoir, le général allemand déclara retenir tous les assistants en otages. Nous n'avons pas appris qu'ils aient: 'été encore remis en liberté. A Liège même, les soldats allemands campent dans la rue, font leur cuisine portative de campagne sur la _ place Saint-Lambert. Les Allemands qui trou-' vent des Liégeois parlant leur _ langue engagent volontiers la conversation. Ils s'étonnent d'avoir combattu des Belges et montrent une certaine bonhomie Sont leurs chefs sont dépourvus entièrement 1 UN BOURGMESTRE ALLEMAND A VERVIERS Dès à présent, tout est germanisé à Verviers. Un bourgmestre allemand préside aux destinées de la ville, tandis que M. Mul-lendorf, bourgmestre belge et député, goûte, derrière les baïonnettes tudesques, les douceurs de la captivité. > M. Mullendorf, en effet, est prisonnier 1 des Allemands. Us l'ont enfermé dans les locaux de l'Athénée, rue du Gymnase, et le doyen de la Chambre est gardé militairement, baïonnette au canon. Les habitants, eux, ne sont pas molestés pour autant qu'ils se soumettent à toutes les réquisitions de la soldatesque. Ceux qui résistent sont immédiatement appréhendés. UN BRAVE LANCIER Le cavalier Collot, du 1er lanciers, avait, raconte 1' "Ami de l'Ordre", été fait prisonnier dans la région d'Andenne et avait été conduit derrière les lignes allemandes. Après l'avoir désarmé, on l'y avait } r J chargé de la garde des chevaux avec menace de tirer sur lui s'il tentait de s'enfuir.Le brave garçon laissa dire, puis, profitant d'un instant favorable, sauta sur un des chevaux allemands qu'il gardait, ' et, sans selle, partit au galop. Il essuya des coups de feu qui ne l'atteignirent pas. Toujours galopant, il disparut. Son cheval, épuisé, tomba sous lui, mort. Collot continua sa route à pied et, à travers bois, arriva à Namur dans la soirée.RECIT D'UN CAPORAL DU 12° DE LIGNE Parmi les éclopés soignés à Anvers se trouve un caporal du 12e de ligne qui a fait le récit suivant à un journaliste : — Je m'étais hasardé trop près des lignes allemandes, dit-il, quand soudain nous fûmes entourés par un fort détachement des casques à pointe. Nous nous sommes défendus avec rage, mais, succombant devant le nombre, nous avons été faits prisonniers. Le premier soin des Allemands fut de nous dépouiller entièrement, ne nous laissant que notre culotte et notre chemise. Je fus employé ensuite comme brancardier et chargé de ramasser les morts et les blessés allemands avec ordre formol de ne pas toucher à mes compatriotes. Vous comprenez que ce métier ne me plaisait guère et au premier buisson, j'ai jeté mon brancard et j'ai pris la fuite à toutes jambes. Arrivé à Liège, l'on m'a dirigé vers Anvers et me voici avec lai ferme idée de retourner me battre le plus tôt possible. UN REGIMENT ALLEMAND TENU EN RESPECT PAR UNE COMI'A-GNIE BELGE. Un confrère ai reçu cette lettre relative à une phase émouvante de la grande bataille du 5 août dernier, entre les forts de Barchon et d'Evegnée : " Une compagnie du 14e de ligne, commandée par le commandant Lardinois, assisté d'une mitrailleuse de la première section du lie de ligne, commandée par le sergent-fourrier Leendefi^ du susdit régiment, a tenu en respect de 1 heure du matin jusque 5 h, 30, tout un régiment d'Allemands. " Nov? braves soldats, encouragés par le bon succès du tir à la mitrailleuse, tiraient avec un sang-froid tel que nos ennemis furent obliges de battre en retraite, abandonnant un drapeau de bataillon, l'étendard du régiment et deux mitrailleuses mises hors de combat par le feu de nos braves défenseurs. " Honneur aux héros qui ont sacrifié leur vie pondant cette lutte acharnéel Soldats de la 3e division d'armée, nous jurons de venger la mort de nos frères d'armes et bien que les Allemands l'aient déjà payée au double!" TRAITRISE Le fort do Boncelles avait subi trois assauts furieux, d'ailleurs infructueux, lorsqu'un officier allemand s'avança en parlementaire. " Votre fort va être pris, dit-il au commandant de la garnison, toutes les défenses sont détruites. Rendez-vous. " Comme le commandant refusait : " Assurez-vous par vous-même que je dis la vérité ", insista le parlementaire. Pour avoir la conscience nette et ne pas exposer ses hommes, le commandant s'aventura hors de la redoute. À peine était-il sorti, qu'une fusillade éclatait et qu' 'il tombait les cuisses traversées de balles. Malgré cette fourberie, le fort ne fut pas pris. DANS LA REGION DE CINEY. Des uhlans ont circulé par petits groupes dans toute la région, à partir de mardi. Mercredi, un groupa de 150 environ était signalé de Scy se dirigeant vers Jannée et Havelrsin. D'autres groupes se montrèrent à Pessoux, Haversin, Con-neux et spécialement sur la ligne de Maffe, Havelange et lesi environs de Marche. Ils connaissent le pays dans sea moindres recoins. Vendredi, ils retinrent le camion de M. Oscar Defoy, boucher en ville pour le transport de leurs vivres de Haversin à Sinsin, Nettinne et Heure et ne le lâchèrent que dans la soirée. PaTtout, sur leur passage, les uhlans se sont montrés polis, payant les réquisitions qu'ils faisaientNOTRE GENERALISSIME Depuis le dlébut des hostilités, le Roi s'est dévoué inlassablement, il n'a cessé de parcourir les lignes d'avant-poste3, frénétiquement -acclamé par nos braves troupiers, qui sont fous de lui. " Mais le Roi ne veut pas qu'on l'acclame, écrit un confrère du "Matin", qui était parmi nos troupes. Il ne veut même pas qu,'on le salue: il descend de son auto simplement, et, souriant, la main tendue, il parle aux hommes "en camarade". Le mot est de lui: " — Nous sommes des camarades, dit le Roi, nous devons tous nous aider et nous serrer les mai il s ! " Et, s'adressant à un soldat qui tient une enveloppe à la main: " -, Vous avez écrit à vos parents? Donnez-moi cette lettre, je m'en charge... •'" Il ramène ainsi des paquets de let- ; très au quartier général... " Mais il faut entendre nos petits sol- j dats! A peine le Boi est-il remonté en ] auto que ce sont des trépignements de joie et d'enthousiasme dans les rangs: " — Tu l'as vu ? Il est épatant, hein, notre Albert I " Oui! certes! Il est épatant... et il est adoré par tous nos soldats, pour lesquels il est un, "camarade" dévoué, un chef profondément respecté, un général obéi jusqu'à la mort...'-' UN TELEGRAMME DU TSAR AU ROI DES BELGES L'empereur de Russie a envoyé le télégramme suivant au roi Albert : " Saint-Pétersbourg, viâ Calais. A Sa Majesté le roi des Belges, Avec un sentiment' de sincère admiration pour la vaillante armée belge, je prie Votre Majesté de croire à ma cordiale sympathie et de recevoir mes meilleurs vœux de succès dans cette lutte héroïque pour l'indépendance de son pays. ;S.) NICOLAS. " FELICITATIONS DLT COMMANDANT DE LA GARNISON DE VLADI- VOSTOCK AU GENERAL LEMAN. Le lieutenant général Sawitch, commandant la garnison de Vladivostok, vient, tant en son nom qu'au nom des troupes placées sous ses ordres, d'envoyer un télégramme de chaleureuses félicitations au général Léman et aux troupes de la garnison de Liège, pour la belle défense de cette ville. UNE EPEE D'HONNEUR AU GENERAL LEMAN Un comité vient de se former à Paris sur l'initiative de la Ligue Jeanne d'Arc, dans le but d'offrir, par souscription, unei épée d'honneur au général Léman. Cette épée sera remise au glorieux défenseur de Liège, par une délégation composée de députés et de conseillers municipaux de Paris, QUARANTE MILLE VOLONTAIRES. On sait avec quel magnifique élan les volontaires se sont présentés dans les différentes provinces aux bureaux de la place pour se mettre au service du pays. Leur nombre actuellement est de 40,000; qui vont être formés en dix brigades de deux régiment» de 2,000 hommes. Les volontaires seront instruits sous la direction du lieutenant général Guiette, inspecteur général de l'infanterie. Vu le nombre des demandes, le département de la guerre se voit dans l'obligation de demander aux nouveaux engagés de se munir de vêtements, linge et chaussures nécessaires pendant la période d'instruction. Ils seront intégralement et largement indemnisés. L'industrie privée consent dans la plus large mesure à assurer, concurremment avec les établissements militaires, la préparation des tenues nécessaires. UN APPEL AUX ANCIENS OFFICIERS Le ministre de la guerre fait un pressant appel à tous les officiers ayant quitté l'armée. Il connaît leur dévouement et les prie instamment de se mettre le plus rapidement possible à la disposition du pays qui a besoin de leur concours.SAISIE D'UN JOURNAL Un journal occasionnel bruxellois ayant publié de fausses informations, notamment la nouvelle d'un terrible engagement dans les Ardennes, a été saisi dimanche, par ordre de l'autorité mili-. taire. ESPIONS ALLEMANDS. — LEUR ORGANISATION Deux Bruxellois ont donné la chasse, "dimanche soir, sur la route Bruxelles-Louvain, à une auto contenant des agents allemands. L'un d'eux était déguisé en garde civique. Ils ont dû pénétrer dans Bruxelles. Us ont passé les deux derniers barrages situés sur la route de 'fervue-ren à Bruxelles quelques secondes avant l'arrivée de la voiture des deux Bruxellois.Chose stupéfiante : les occupants de l'auto allemande connaissaient le mot d'ordre donnant libre passage partout. Ils roulaient à une allure vertiadneuse et à plusieurs endroits ils ont brûlé les postes. Un des Allemands tenait un biow-ning à la main. DECOUVERTE D'UN DEPOT » D'ARMES A ANVERS Dimanche matin, l'armée avait reçu l'ordre de faire une perquisition. da,ns un magasin situé longue rue Pierre-Pot. Ce magasin, qui est une vieille chapelle, était à louer depuis plus d'une année et était habité par un Allemand qui, chaque! fois que l'on se présentait, déclarait que le magasin venait d'être loué. La pancarte n'en restait pas moins sur le mur. Quand les soldats entrèrent dans le magasin, ils se trouvèrent en présence d'une! centaine dé caisses,, portant l'indication : " Machinerie Chaque caisseï, de la forme de fûts à salaison, contenait une trentaine de fusils. Elles étaient dans cet entrepôt depuis plusieurs mois. Les fusils sont du système Mauser. 1 "V ' «• f . ( ' UN PREFET, DES JESUITES D'AN* VERS FAIT ARRETER UN ESPION Le Père De Bruyn, préfet des Jésuites, | rencontrait hier un prêtre-missionnaire, | qu'il saluait, selon l'habitude, en latin. [ Il s'aperçut alors que le missionnaire j ignorait la langue de Virgile. Cela parut louche au Père De Bruyn, qui arracha la fausse barbe que portait l'espion allemand et le livra à la police. PONT SUR L'ESCAUT DEVANT ANVERS Dimanche, à 6 heures dlu soir, le lieutenant général Dufouir, accompagné d'un brillant état-major, de M. Crozier, con-' sul général de France; de M. le baron van de Wecrve et de Schilde, gouverneur de la province ; de M. Dierckx, commissaire d'arrondissement; de M. Delvaux, député ; de M. De Vos, bourgmestre ; de M. Albrecht, échèvin, a été visiter le pont Eiffel, construit sur l'Escaut, en face de Sainte-Anne, par les pontonniers du génie. Le pont, dit " d'armée ", est capable d'assurer le passage des corps d'armée, dui matériel, des plus gros canons, etc. Il 'est formé de bateaux de commerce, dont la plupart ont été fournis volon-taireiment et dont legi autres ont été réquisitionnés. Ces bateaux supportent des travées métalliques d'après un procédé dit " Eiffel ", du nom de la tour de Paris. Voilà donc assurées les communications rapides entre les deux rives, ce qui permettrait de diriger vers le front menacé 1© matériel, les munitions, les réserves, etc. Le gouverneur militaire s'est déclaré enchanté des travaux de la compagnie des pontonniers. Celle-ci a traversé l'Es-cauit sur le pont, puis a été réunie à Ste-Anne. Après avoir fait faire le cercle aux braves soldats, le général Dufour leur a témoigné sa satisfaction en français et en flamand. Il les a félicités chaleureusement. " Continuez, dit-il, les bonnes traditions du corps, sous la conduite de votre capitaine commandant Piérard. Efforcez-vous d'imiter vos camarades de la 3me division d'armée et de la 15me brigade mixte, qui se sont, dans la défense de Liège, conduits comme des héros ! " De longues acclamations des soldats ont salué les paroles du général Dufour 1 et un triple hourrah en l'honneur dé Liège a conclu cette oérémonie militaire.UNE EMOUVANTE CEREMONIE Une émouvante cérémonie a eu lieu, dimanche après-midi, devant l'Athénée royal d'Anvers. Le général Dufour, gouverneur militaire, a remis solennellement, en pré-sence_ des troupes, des corps spéciaux et de l'infanterie .de la garde civique, les nouveaux drapeaux offerts aux régiments de la garnison d'Anvers. Dans une vibrante allocution patriotique, le général Dufour a exprimé la conviction que les soldats de l'infante-rié de forteresse se montreront dignes, le cas échéant, de leurs camarades de la troisième division, dont il rappela la conduite héroïque. De la foule, des rangs de gardes civiques et de chasseurs, des " hourras " s'élevèrent, saluant la vibrante péroraison du général. Devant le front des troupes, les députés Pécher, Devèze, Krick et Soyer, qui se sont, on le sait, engagés dans i'armée, ont été nommés caporaux. ARRESTATION DE DEUX ALLEMANDS . L' "Echo d'Ostende" donne des- détails ïur l'arrestation à Ostende du capitaine allemand Erhard, qui a été conduit à Gand par la gendarmerie et remis entre les mains de l'autorité militaire. " On a trouvé Erhard porteur de 3,900 francs en cr allemand et 100 francs en pièces belges de cinq francs. "Erhard était porteur d'une dépêche de son gouvernement l'enjoignant de rester à Ostende et de se tenir à la disposition de l'Allemagne. On a trouvé sur lui également une clef de correspondance secrète avec l'état-major allemand. '' Après son arrestation, on a intercepté une lettre adressée à cet espion. " Et, chose épouvantable, cette lettre émanait d'un Belge, et offrait au capitaine allemand des renseignements précieux intéressant la défense nationale. " On a procédé aussi à une nouvelle arrestation au Kursaa.1, le quidam arrêté n'avait pas de papiers." > A Blankenberghe, on a arrêté deux espions allemands. On raconte que l'hôtel où ils se trouvaient a été fermé. LA NAVIGATION SUR L'ESCAUT L'avis suivant a été affiché à Terneu-zen : "Wielingen (afgcsloten voo-r aile zeil-schepen en otok voor visscherij. Aile toe-gangen Westerschelde alleen bevaarbaar door Hollandsche loods." (Traduction: Los "Wielingen" sont fermés- pour tous les voiliers, de même que pour les bateaux de pêche. .La circulation du côté de l'Escaut occidentale est seule autorisée pour les pilotes hollandais). Pour gouverne la passe du "Wielingen" longe la côte belge, c'est l'une des deux grandes passes donnant accès à l'Escaut. L'autre passe, longeant la côte de Wal-cheren, "s'appelle "Oostgat". * .1 .. - . , , — V. « î l , X ■ i. ... Nous ignorons si 1' "Oostgat" est éga lement fermé à la navigation à voile. Il y a lieu de supposer que cette dernière passe reste ouverte. Sauvons nos récoltes lppel aux chômeurs Par suite du rappel des classes, les cultivateurs sont privés d'un grand nombre de leurs ouvriers et des membres de leur famille qui assuraient, en période normale, la rentrée des récoltes. Une réunion des gouverneurs de toutes les provinces du pays se tiendra aujourd'hui même au ministère, à Bruxelles, pour rechercher les moyens de parer à cette situation. Il paraît certain qu'appel sera fait à toutes les bonnes volontés pour sauver les récoltes. Ce sera l'occasion, pour les ouvriers chômeurs par suite de l'arrêt de l'industrie et qui ne peuvent rendre service a.u pays en combattant, de répondre spontanément à l'appel qui leur sera adressé et de suppléer par de la volonté à leur insuffisance technique. En ce faisant, ils rendront non seulement service au pays et à la cause pour Jaquelle combat notre vaillante armée, mais ils trouveront, par la rémunération qui leur sera allouée, le moyen de remplacer, dans une certaine mesure, les ressources qui leur feront défaut, par suite d© suppression momentanée de leur emploi. A l'étranger ? AU SUJET DE LA NEUTRALITE DES PAYS-BAS " De Residentiebode " annonce que des officiers allemands qui marchaient sur Liège, ont déclaré que le kaiser avait donné ordre sévère à ses généraux d'éviter le territoire hollandais, parce que ce pays, gouverné, par la dynastie des Orange, doit être Respecté. LA HOLLANDE ET LA BELGIQUE . Voici la conclusion d'un bel article du journal socialiste "Het Volk" d'Amsterdam : "On peut se demander si une interven-tion de notre côté pour fortifier les chan-ces franco-belges ne serait pas aoi point de vue de notre conservation nationale, une sage politique. " Il y a chez notre peuple un énorme sentiment de solidarité avec le pays qui a été envahi et dont la grande partie des habitants sont des Néerlandais, et oe serait pour notre vie nationale une débâcle, si nous ne prenions pas une position conforme à ce sentiment. t ' Ayons confiance que le gouvernement écoutera les battements du cœur de la Nation/' L'AUGMENTATION DE L'ARMEE ANGLAISE Dans le discours qu'il a prononcé à la Chambre des communes en annonçant la nomination de lord Kitchener comme ministre de la guerre et en proposant d'augmenter l'armée de 500,000 hommes, M. Asquith a dit : Nul ne-connaît mieux que le gouvernement les terribles et incalculables souffrances que la guerre entre grandes nations doit entraîner. En conséquence, si les ministres actuels, qui ont pleine connaissance de ces conséquences, ont pensé, en dépit de toiles conséquences, qu'il était du devoir et des intérêts du pays de faire la guerre, le parlement et le peuple pouvaient etre assurés que le gouvernement défendait une cause juste. " Pour quelle cause luttons-nous? Premièrement pour remplir un engagement international, qui, du moment où il a été concilu, doit être respecté. Deuxièmement, nous nous battons en vertu do ce ■ principe que les petites nations ne peuvent pas être écrasées au mépris de toute bonne foi internationale, par l'arbitraire volonté d'une forte puissance dominatrice." Je ne pense pas qu'une nation quelconque ait jamais entrepris une si grande lutte avec une plus claire conscience et une plus foite conviction que la bataille sera conduite pour le maintien du principe vital de la civilisation. " Si nous sommes décidés à lutter, nous sommes sûrs que toutes les ressources, non pas seulement de l'Angleterre, mais du vaste empire, seront mises dans la balance." Lord Kitchener n'appartient à aucun parti, et pourtant il aura l'appui et la confiance de tous les partis, dans l'accomplissement de- son devoir ardu." M. Asquith demande alors, au nom de lord Kitchener, d'augmenter l'armée de 500,000 hommes. " Je suis encouragé à faire cette de- i mande, non pas en raison de la gravité des circonstances, mais parce que les In- j des et les autres colonies ont spontanément offert leur concours. La patrie doit certainement montrer d'exemple." UN APPEL AUX ARMES DE LORD KITCHENER On a placardé une affiche officielle intitulée: "Appel aux armes!" Cette affiche dit que l'armée active a un besoin immédiat de 100,000 hommes de plus, étant donnée la grave période que traverse actuellement le pays. Lord Kitchoner exprime la confiance que quiconque a à cœur la sûreté de l'empire s'engagera aussitôt. Los engagements seront reçus pour trois années ou pour jusqu'à la fin de la guerre. Seuls pourront s'engager les jeunes gens âgés de 19 à 30 ans. LES ALLIES Un correspondant du Times raconte que, quittant dernièrement Maisons-Laffi-te, où il réside, en route pour Paris, un employé des chemins de fer, qui allait rejoindre son régiment à la frontière de l'Est, demanda à l'Anglais où il allait. "Je rentre en Angleterre rejoindre mon ancien régiment ", fut la réponse. " Ah ! dit le Français, alors nous serons ensemble. " Les deux hommes se serrèrent la main en se disant " au revoir, et à bientôt! " GUILLAUME II NE VEUT PLUS PORTER L'UNIFORME ANGLAIS. D'après un correspondant dei 1' "Eve-ning_ News" : Le ministre d'Angleterre à Berlin, sir Edward Goschen, avant son départ de cette ville, aurait reçu de l'empereur d'Allemagne une lettre dans laquelle celui-ci disait que jamais plus il ne se déshonorerait en portant l'uniforme anglais. Les officiers et soldats du 1er régiment des dragons légers de la reine Victoria ont enlevé les insignes V. R. L de leurs uniformes. COMMENT LE KAISER RÈNSEIGNE SES SUJETS L'Agence Reuter envoie de Berlin, en date du 7 août, à 1' "Algemeen Handels-blad", ce télégramme que notre confrère hollandais publie par dérision en tête de ses colonnes : "L'empereur, qui avait reçu le chef de l'état-major général, a envoyé son aide de camp au "Lustgarden" pour communiquer au public que la forteresse de Liège était tombée. Le public a éclaté en "hoch!" et en "hourras"." Il n'y a pas à dire, les Berlinois sont bién informés. RAILLER ET DERAILLER Un Bruxellois qui est parvenu à s'échapper d'Allemagne a- vu, sur les wagons de la plupart des trains transportant les troupes, des écriteaux portant ces mots : "Morgen zû Paris" C'est-à-dire: "Demain à Paris". Mais il arrive que des trains déraillent.L'ATTAQUE DE LIEGE RACONTEE PAR LES ALLEMANDS Berlin, 8 août. — (Officieux). — Le Bureau Wolff donne 1' "explication" suivante de la défaite allemande devant Liège: " Notre avant-garde a franchi avant-hier la frontière belge. Une petite division d'armée cherche à surprendre Liège. Quelques cavaliers pleins de courage sont entrés dans la ville et ont cherché à s'ejn-parer du commandant, qui est parvenu à prendre la fuite. " La tentative, faite pour prendre les forts qui sont de construction moderne, n'a pas réussi. Les troupes allemandea sont devant ces forts et combattent l'ennemi." Bien entendu, toute la presse ennemie de l'étranger traitera de défaite cette première opération, qui n'a d'ailleurs aucune influence sur la marche des grandes opérations militaires. Pour nous autres, Allemands, elle est une preuve nouvelle du courage héroïque de nos vaillantes troupes, qui osent regarder la mort en face." GUILLAUME II SERAIT PRISONNIER DU PARTI DE LA GUERRE M. Hanotaux, dans le "Figaro", dit que des bruits courent avec une singulière insistance que l'empereur d'Allemagne serait prisonnier parmi les siens. L'empire aurait d'autres chefs. Il serait victime du parti de la guerre qui aurait à sa tête son fils êt qui menace de l'expulser du trône. M. Hanotaux ajoute que dans les proclamations lancées ces jours derniers on ne reconnaît plus le style habituel dô l'empereur, Le Tsar accorde la liberté à la Pologne LE KAISER PERD ENCORE UN ATOUT. — LES POLONAIS NE SE REVOLTERONT PAS. Le "Times" annonce que le gouvernement russe, en reconnaissance de l'attitude loyale des Polonais, déposera aujourd'hui un projet de loi octroyant l'autonomie municipale à la Pologne, ainsi que le libre emploi dé la langue po^ naise, désormais placée au rang de langue officielle-. Cette décision ruine l'espoir allemand de voir arrêter l'invasion russe par des peuples mécontents du régime moscovite.

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Cet article est une édition du titre La Flandre libérale appartenant à la catégorie Culturele bladen, parue à Gand du 1874 au 1974.

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