La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique

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s.n. 1917, 01 Juin. La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique. Accès à 29 mars 2024, à https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/fr/pid/j38kd1rp76/
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N° 120 TROISIEME ANNÉE PRIX DU NUMERO — Élastique, de zéro à l'infini (prière aux revendeurs de ne pas dépasser cette limite] JUIN 1917 LA LIBRE BELGIQUE J'ai (ol dans nos destinées, un Pays qyl se détend s'Impose au respect de tous ce pays ne périt pas! Dieu sera avec nous dans cette cause juste ALBERT. Roi des Beloes (4 août 1914). Acceptons provisoirement les sacrifices qui nous sont imposé^... et attendons patiemment l'heure de la réparation A MAJt FONDÉE LE 1" FÉVRIER 191! Envers les personnes qui dominent par la force militaire notre pays, ayons les égards que commande l'intérêt général Respectons tes règlements qu'elles nous imposent aussi longtemps qu'ils ne portent atteinte ni à la liberté de nos consciences chrétiennes ni à notr« Dignité Patriotique. Mqr MERCIER. BULLETIN DE PROPAGANDE PATRIOTIQUE — RÉGULIÈREMENT IRRÉGULIER NE SE SOUMETTANT A AUCUNE CENSURE ADRESSE TÉLÉGRAPHIQUE KOMMANDANTUR - BRUXELLES BUREAUX ET ADMINISTRATION ne pouvant être un emplacement de tout repos, ils sont installés dans une cave automobile ANNONCES : Les affaires étant nulles sous la domination allemande, nous avons supprimé la page d'annonces et conseillons à nos clients de réserver leur argent pour des temps meilleurs. LA BELGIQUE HÉROÏQUE! Après trois années de luttes et de souffrances, après trois années d'un régime de terrorisation qu'il faut avoir vécu pour croire possible, le Belge est resté ce qu'il était : fier, indomptable, indécrottable! Et cependant que n'essaya-t-on pas? Tout fut inutile. Von der Goltz en mourut, von Bissing en creva, von Falkenhausen finira bien, lui aussi, par en claquer. Malheureusement, nous ne sommes pas encore au bout de nos peines. Voilà que ces odieux teutons montent contre nous la plus formidable machine de guerre qui nous ait menacé depuis 1830 : la séparation administrative. N'ayant pu conquérir la Belgique par les armes, n'ayant pu l'écraser par la force, on la condamne au suicide. Ce sont les Belges eux-mêmes qui vont être les artisans de la destruction de leur pays. Et, lourd comme il est, sûr du résultat, comme toujours du reste quand il entreprend quelque chose, le Prussien n'essaye même pas de cacher son jeu. « Il nous faut une Belgique désunie et divisée, vous-mêmes, vous allez nous la faire telle! » On se dit en effet que dans une Belgique répartie en deux provinces administrativement distinctes, la séparation, uniquement administrative au début, deviendra rapidement, par le seul cours normal de la vie quotidienne, une séparation politique. Les points d'opposition surgiront infailliblement nombreux et variés, et, grâce à la querelle de races, la séparation totale n'est qu'une question de temps. La séparation administrative fut décrétée hâtivement, car ils savent que le temps presse : le canon tonne tout près et leurs jours pourraierïF être comptés. Oui, mais une fois de plus, ces théoriciens simplistes ont compté sans l'outil dont ils avaient à se servir. Habiles à manier des matières premières, des produits chimiques, des populations allemandes et autres produits inertes, ces fameux maîtres ès-sciences psychologiques en sont toujours à ignorer qu'il y a encore des HOMMES sous la calote des deux! Voilà cependant trois ans qu'ils l'expérimentent chez nous, trois ans qu'ils n'y comprennent rien du tout. La séparation annoncée, immédiatement quelques hauts fonctionnaires protestent. On les déporte illico. Cette fois la résistance est tuée dans l'œuf. Ah oui! comptes-y! Les démissions continuent. Le Grand naïf de la rue de la Science fait trompetter que l'on ne peut plus démissionner et cela dans l'intérêt même des populations!!! Les démissions pleuvent. On expédie en Allemagne. Rien n'y fait. Trimborn, l'ineffable, Trimborn dit à qui veut l'entendre que le séjour à Namur sera plus nominal que réel, qu'une ou deux apparitions par semaine entre deux trains suffiront; on démissionne encore, on démissionne toujours! Alors que faire? Cher Gouverneur, vous voilà aux abois? La Libre Belgique tira vos illustres devanciers de plus d'un mauvais pas. Emue de vos bonnes intentions et désireuse de vous obliger, elle ne peut résister à la tentation d'y aller d'un conseil. Voulez-vous un moyen infaillible pour opérer sans heurts ni accrocs votre séparation? Voulez-vous le succès, et un succès kolossâal? Voici : envoyez toute l'administration chargée de régir la région flamande siéger à Soltau et celle dont dépendra la partie wallonre, transférez-la à Munsterlager. Ces deux localités sont favorablement connues en Belgique et vous évitez toute démission et toute déportation. Les motifs sont obvis, la facilité du service, l'intérêt bien compris des populations sans compler la sûreté des fonctionnaires! Bruxelles et Namur sont trpp exposés à des raids d'avions et puis une retraite stratégique de von Hindenburg est toujours possible. On ne peut pas exposer la vie des fonctionnaires et de précieuses archives à de tels aléas! * * * Quant à vous les victimes, les héroïques victimes, merci! Merci pour la page d'histoire que vos souffrances font p|us belle et plus glorieuse, merci pour la gloire immortelle dont vous couvrez notre chère Belgique! Grâce à vous, la Belgique restera héroïque jusqu'au bout; grâce à vous, l'histoire dira un jour : quels hommes que ces Belges, quels héros! Vous n'avez pas hésité à tout sacrifier pour la Patrie, la Patrie reconnaissante s'en souviendra... Et vous les traîtres, vous qu'une inqualifiable folie, qu'un aveuglant orgueil, qu'une injustifiable lâcheté ou qu'une basse cupidité fit descendre si bas, jusqu'à oublier vos serments les plus solennels, vous aussi sanf le vruloii, travaillez à la grandeur de ce pays que vous voulez détruire. Votre existence même, votre nombre ridiculement, grotesquement réduit fait mieux ressortir le j este des autres. De vous aussi le pays se souviendra, craignez le châtiment, car il s'annonce terrible. Quant à ces illustres inconnus d'hier qui ont accepté de remplacer les victimes de l'honneur, n'en parlons pas. Leurs noms suffisent. Pour remplacer des hommes, des compétences, on n'a pu trouver, et encore fallut-il leur faire un pont d or, que des illuminés, des ratés ou des vendus! La Libre Beloique. LE CARDINAL MERCIER ET LA SÉPARATION ADMINISTRATIVE. Extrait de la lettre du Cardinal Mercier à son clergé. (Pâques 1917). Le règlement concernant les lois et coutumes de la guerre sur terre, annexé à la convention de La Haye, du 18 octobre 1907, stipule, à l'article 43 : « L'auterité du pouvoir légal ayant passé de fait entre les mains de l'occupant, celui-ci prendra foutes les mesures qui dépendent de lui en vue de rétablir et d'assurer, autant qu'il est possible, l'ordre et la vie publics en respectant, sauf empêchement absolu, les lois en vigueur dans le pays. » Il est très intéressant de noter que le Projet de Convention internationale présenté par la Russie à la Conféft nce de Bruxelles, en 1874, permettait à l'occupant « de maintenir les lois en vigueur, » de les modifier ou de les supprimer entièrement, selon les exi- PRIERE DE FAIRE CIRCULER CE BULLET]

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Cet article est une édition du titre La libre Belgique: bulletin de propagande patriotique appartenant à la catégorie Clandestiene pers, parue à S.l. du 1915 au 1918.

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